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Mise à jour : 14 Avril 2006

 

Conférences et Événements : Calendrier   .............. Rapport et CR

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ARCHIVES DES ASTRONEWS

Sommaire de ce numéro :  

 

Toujours l'éclipse du 29 Mars 2006 : superbe composition de G Saccomani. (14/04/2006)

Raoul et l'éclipse : Vue de Turquie , son reportage. (14/04/2006)

Le Niger a vu l'éclipse aussi : Jean Dervieux et ses collègues y étaient. (14/04/2006)

12 Avril 1961 : Gagarine, voir chronique de votre serviteur sur Futura Science (14/04/2006)

Le Capitaine Haddock aurait été content : De l'alcool dans l'espace! (14/04/2006)

Un anneau bleu pour Uranus : Le deuxième du système solaire. (14/04/2006)

Antares : Un télescope au fond de l'eau! (14/04/2006)

De la matière noire pour Edelweiss : À la recherche des WIMPS. (14/04/2006)

Spitzer : Formation de planètes autour d'étoiles mortes. (14/04/2006)

Venus-Express :  Mise en orbite réussie, vive l'ESA! (14/04/2006)

Cassini-Saturne :.26 Taurus éclipsée par les anneaux. (14/04/2006)

Cassini-Saturne :.Janus sous un autre angle. (14/04/2006)

Mars Express :.Souriez on vous filme! (14/04/2006)

MRO : Première photo en couleur. (14/04/2006)

Mars :.Le magma de Mars, la Lune comme modèle. (14/04/2006)

Un site Internet à découvrir :. L'astronautique à l'honneur (14/04/2006)

Livre conseillé : L'astronomie au féminin par Y Nazé chez Vuibert. (14/04/2006)

Les magazines conseillés :. Astronomie Magazine sur l'Astrophoto (14/04/2006)

 

 

 

 

TOUJOURS L'ÉCLIPSE DU 29 MARS 2006 : SUPERBE COMPOSITION DE G. SACCOMANI  (14/04/2006)

 

Notre ami Georges Saccomani de la SAF était parti lui aussi en Turquie à Antalaya et assisté à l'éclipse totale du 29 Mars 2006, il nous rapporte une très belle composition qu'il nous fait partager.

 

 

Éclipse prise avec Lunette 80x480 Apo Williams Optics Triplet Fluorite.

Et APN Nikon D100 à 200 ISO.

 

 

Une belle réussite, n'est ce pas?

 

Cette même zone terrestre a été prise par la navette spatiale et voici ce que cela donne, j'ai un peu traité l'image avec le gamma afin de rendre la tache sombre plus visible.

 

 

Impressionnant aussi n'est ce pas?

 

Photo prise par un APN à bord de l'ISS par l'Expédition 12 et numérotée : ISS012-E-21351

 

 

 

 

 

 

Bien entendu pour couronner le tout Philippe Morel Président de la SAF nous parle de son éclipse et des différentes zones de visibilité sur son site.

 

 

 

 

 

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RAOUL ET L'ÉCLIPSE : VUE DE TURQUIE SON REPORTAGE. (14/04/2006)

 

 

Notre ami Raoul Lannoy d'Anvers en Belgique nous fait part de son reportage sur l'éclipse vue de Turquie, je lui laisse la parole :

 

Bonjour à tous,
C'est maintenant du passé et il est temps de relater l'aventure en Turquie!
Nous sommes arrivés en pleine nuit et au moment du changement d'heure (vers l'été) (ce qui a provoqué un décalage d'une heure dans tous les enregistrements TV à la maison, car la machine se recorrigeait toute seule) à Antalya puis à l'hôtel à Side.
Le lendemain, en autocar pour la Cappadoce et ses montagnes étranges et la cité souterraine de Kaymakli, la vallée de Goreme, les fresques chrétiennes.
Je suis en bas à droite:
http://img320.imageshack.us/img320/3533/capp9tg.jpg
En soirée, séance de danse du ventre,  prestations des Derviches Tourneurs.
Lundi matin, une heure en ballon  à air chaud (génial, une première pour moi!) quel paysage, quel calme (quand le brûleur ne fonctionne pas),  et quelle précision:atterrissage sur la plate-forme du camion, légèrement inclinée.
Le 28, de retour vers Side, nous visitons des Caravansérails (fortins ayant servis de relais pour les voyageurs en chameaux ).
Les mosquées et minarets évoquent un observatoire astronomique et des fusées: elles servent aussi à nous rapprocher des cieux....
La Turquie est en pleine expansion, on y construit partout, l'euro est prisé (je n'ai jamais vu la monnaie locale) et j'ai même pu retirer de l'argent dans une machine (avec instructions en français).
J'ai été surpris par la faible publicité sur l'éclipse (pas de panneaux publicitaires comme en Guadeloupe) mais le drapeau Turc pourrait d'une certaine manière évoquer l'éclipse:
http://www.appliedlanguage.com/flags_of_the_world/large_flag_of_turkey.gif

Pour le 29, journée spéciale, temps clair, nous allons cers 9 km à l'intérieur des terres, sur une pente face au sud pour voir l'ombre arriver; nous rejoignons d'autres qui ont fait leur voyage avec Urania et le VTB (200 en tout); Je n'avais que mon APN DSC-V1, un trépied et des lunettes d'éclipse (comme le disque de Ciel et Espace) .

Un PST d'Urania y était aussi mais visiblement l'anneau servant au fine tuning était calé, alors j'appelle Marc Vandenbroeck et lui explique que pour voir les protubérances, il faut manipuler l'anneau et il s'y met, le débloque et pousse un cri quand finalement il les voit, appelle tout le monde et m'envoie un signe de reconnaissance pour avoir résolu le problème et d'un coup toute une file de participants s'organise.

 


On a toute une série de phénomènes qui se succèdent: chute de la température, assombrissement du ciel, des multitudes de croissants (sur le drapeau), des ombres flottantes, nos voix qui s'élèvent et voilà que déboule l'ombre de la Lune, et Vénus apparaît très brillante, puis c'est la totale!!!! J'essaie de regarder tout autour et ne vois pas l'ISS.
Le ciel n'était pas si sombre, mais l'éclipse ressemblait à un gigantesque oeil cosmique!!

 

 


J'ai observé à l'œil nu et wham, voilà l'anneau de diamant!!
L' humeur change très vite: les cris puis suivent les soupirs car c'est passé  mais on avait envie de célébrer, alors...Champagne!!
On a dit qu'il s'agissait d'une des plus belles éclipses depuis des années!

Les jours suivants, nous avons visité la région (cité Romaine de Perge, l'amphithéâtre d'Aspendos, Side).
Pour Pamukkale, je me suis aperçu (en mettant ma main vers le bas de ma ceinture, dans l'autocar, j'ai tâté le pied de ma voisine de derrière au lieu de mon APN  (que j'avais oubliée dans ma chambre) ce qui a déclenché l'hilarité générale et une face aussi rouge que le soleil en H-Alpha...
Nous guides  furent très compétents, et informatifs.
J'ai fait du surf dans un cyber-café de l'hôtel mais le clavier turc, c'est une surprise:deux lettres i et deux lettres u...
Et je me suis fait beaucoup d'amis!
Voici les photos:
http://community.webshots.com/album/549117545QYXmHL


 

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LE NIGER A VU L'ÉCLIPSE AUSSI : JEAN DERVIEUX ET SES COLLÈGUES Y ÉTAIENT. (14/04/2006)

 

Jean Dervieux était avec son fils Nathan et avec d'autres collègues de l'ASTRAP, un club d'astronomie du cœur de l'Auvergne à Bilma au Niger pour voir l'éclipse.

 

Il nous propose quelques photos bien sympathiques.

 

Photo prise avec un réflex numérique Nikon D70s muni d'un téléobjectif de 500 mm l'image enregistrée en mode RAW a été légèrement traitée (contraste) et colorée dans le logiciel Raw Shooter. Le but n'était pas de montrer tous les détails (même si on distingue une protubérance vers 10h) mais de rendre une ambiance

"variation libre" sur le thème du diamant

Relevés d'éclairement et de température de l'air pendant l'éclipse

Nathan Dervieux effectue les mesures.

 

 

Ils participaient au voyage "Théma Astro / Bilma 2006" organisé par "Point-Afrique":

 http://www.point-afrique.com/circuit/thema/thema_02.htm

Si ce voyage vous intéresse, allez voir toutes les photos de l'expédition au Niger, prises par le Dr Nikolaus Hildebrand.

 

 

 

 

Voir aussi absolument ce site de Fred Brunejes qui était aussi au Niger et qui nous donne des images très complètes et très techniques de l'éclipse. Superbe!!!!

 

 

 

 

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LE CAPITAINE HADDOCK AURAIT ÉTÉ CONTENT : DE L'ALCOOL DANS L'ESPACE!! (14/04/2006)

 

 

Les astronomes britanniques du RAS (Royal Astronomical Society) annoncent qu'ils auraient trouvé des nuages immenses d'alcool dans l'espace : ils auraient plus de 450 milliards de km de dimension.

 

Ils étaient à jeun quand ils ont fait cette découverte, mais après leur annonce officielle nous ne pouvons plus le garantir (chers amis britanniques pardonnez à une vieille grenouille cette blague facile).

Ne rions pas cette découverte est importante pour les théories de formation des étoiles.

 

Ce nuage alcoolique a été détecté dans notre galaxie dans la région appelée W3(OH); vaste zone de formation d'étoiles due à l'effondrement gravitationnel des poussières et gaz.

En fait ce n'est pas de l'éthanol (alcool éthylique) (base de nos breuvages éthyliques) que l'on a trouvé mais du méthanol (alcool méthylique) (impropre à la consommation dans nos pays civilisés), mais donc très proches.

 

Devra-t-on débaptiser la Voie Lactée en Voie Alcoolique? On ne le sait pas encore.

 

 

 

La région W3(OH) vue de deux manières , dans le cadre à gauche en vert le méthanol et en rouge le radical OH dans la partie droite les points blancs sont le méthanol superposé à la photo de la région, le rouge correspondant aux filaments de gaz dus au radical OH et le vert aux filaments de méthanol.

 

Le nuage a été détecté par les astronomes du radio télescope de Jodrell Bank dirigés par Lisa Harvey-Smith et ceci grâce au nouveau Radio télescope MERLIN.

 

Les observations ont montré que de géants filaments gazeux sont émis comme par effet "Maser" (amplification des molécules dans le gaz entraînant une émission dans le domaine micro ondes comme par effet Laser).

Ces filaments gazeux se forment sur de grandes distances la plus grande étant de 450 milliards de km. Les observations ont aussi montré que ce nuage est en rotation autour d'une étoile centrale comme un disque d'accrétion.

 

 

Cette découverte rouvre le débat sur le fait ou non que des molécules organiques complexes peuvent ou ne peuvent pas être créées au sein des étoiles. Jusqu'à présent on pensait que les UV crées détruisaient de telles molécules.

 

De toutes façons on a déjà trouvé plus d'une centaine de molécules organiques dans l'espace, alors..

 

 

 

 

On peut aussi consulter cet article sur la façon d'observer des étoiles et corps chimiques par Jodrell Bank.

 

 

 

 

 

 

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UN ANNEAU BLEU POUR URANUS : NOUVELLE DÉCOUVERTE. (14/04/2006)

(Photo/dessin : Credit: Imke de Pater, Heidi Hammel, Seran Gibbard, Mark Showalter, courtesy Science)

 

Les scientifiques de la célèbre Université Californienne de Berkeley viennent de trouver un nouvel anneau à Uranus, et cette fois il est bleu!

 

C'est le deuxième anneau bleu découvert dans le système solaire, le premier étant un anneau extérieur très ténu de Saturne.

Partie supérieur de l'image : Saturne avec son anneau (anneau E) bleu extérieur dû à l'impact des micrométéorites frappant Encelade puis diffusant de fines particules dans cet anneau et aux émissions du Pôle Sud d'Encelade.

 

Partie inférieure de l'image : Uranus avec son anneau extérieur bleu lui aussi.

Photo combinée d d'une photo en proche IR du Keck à Hawaï et dans le visible de Hubble.

(Uranus et Saturne sont mis au même diamètre pour comparaison plus facile)

 

L'origine de la couleur pourrait être similaire que celle de Saturne et donc associée aussi à une petite lune nouvellement découverte, elle s'appelle Mab. La couleur bleue provient de la taille des particules inférieures au micron et qui diffusent préférentiellement la lumière dans cette longueur d'onde. (comme pour notre bon vieux ciel terrestre!!) Des particules plus épaisses diffuseraient dans le rouge.

 

Mais cette couleur ne peut pas provenir de l'activité de Mab comme Encelade, car trop petite (20km) pour une quelconque activité.

 

Certains pensent que la couleur peut être aussi due au fait que les forces gravitationnelles ou pression solaire, favorisent des petites particules (1/10 de micron) à rester dans l'anneau et les plus importantes à retomber sur ces petits satellites.

 

On va continuer de chercher, mais une chose est sure, ce n'est certainement pas une coïncidence si ce n'est que les anneaux externes parcourus par un petit satellite qui émettent dans le bleu.

 

 

Consulter aussi cet article des auteurs du communiqué sur ce sujet.

 

 

 

 

 

 

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ANTARES : UN TÉLESCOPE AU FOND DE L'EAU. (14/04/2006)

(Dessins : ANTARES - F. Montanet CPPM/IN2P3/CNRS-Univ. Méditerranée)

 

Le CEA/Dapnia et le CNRS/IN2P3 communiquent les dernières nouvelles du projet Antares que nos lecteurs se rappellent avoir été évoqué à propos des rayons cosmiques.

 

La première ligne de détection du télescope à neutrinos Antares, immergée à 2 500 mètres de profondeur, a été reliée par le robot téléopéré Victor 6000 de l’Ifremer à la station à terre de La Seyne-sur-Mer (Var), le jeudi 2 mars 2006 à 12 h 11. Quelques heures plus tard, Antares ouvrait pour la première fois ses yeux vers le ciel et détectait ses premiers muons (1). Cette liaison marque la naissance effective du détecteur Antares, le premier télescope à neutrinos de haute énergie en mer profonde dans l’hémisphère nord. Cet évènement récompense une décennie d’efforts d’une vingtaine de laboratoires européens (2), parmi lesquels le CEA/Dapnia et des laboratoires du CNRS/IN2P3, instigateurs (3) du projet en 1996.

Le télescope Antares (4) est
un détecteur de neutrinos qui a deux objectifs majeurs : l’astronomie de haute énergie et la recherche de la matière noire .

Les neutrinos interagissent très peu avec la matière. Leur détection est donc un défi qu’il n’est possible de relever qu’avec d’immenses détecteurs, protégés du rayonnement cosmique qui bombarde constamment tout site terrestre et représente un important et continu bruit de fond. Installé au large de Toulon (Var), Antares est protégé de ce rayonnement par le blindage naturel des 2 500 mètres de hauteur d’eau de mer. Des photodétecteurs, les yeux d’Antares, utilisent un grand volume d’eau de mer pour observer le sillage très faiblement lumineux produit par les muons « montants ». Ces derniers résultent de l’interaction avec la croûte terrestre des neutrinos ayant traversé la Terre. Cette observation est rendue possible
grâce à l’obscurité totale qui règne à ces profondeurs abyssales. Antares observe donc le ciel de l’hémisphère sud au travers du globe terrestre, incluant le centre galactique, siège de phénomènes énergétiques intenses.

 

 

Les photodétecteurs se répartissent par groupe de trois le long de câbles ombilicaux de 450 mètres de haut, destinés au transport des signaux et de l’énergie. Au total, 900 « yeux » répartis sur 12 lignes scruteront l’Univers d’ici à fin 2007, occupant une surface d’environ 200 m x 200 m au sol. Chaque ligne est reliée à une boîte de jonction à partir de laquelle s’étire un câble électro-optique de 40 kilomètres qui aboutit à la station à terre de l’institut Michel Pacha, à La Seyne-sur-Mer.

Le déploiement du télescope Antares bénéficie de la logistique et de l’expertise de l’Ifremer.

En outre, Antares constitue une infrastructure scientifique sous-marine multidisciplinaire permanente qui enregistre différentes données : océanographiques - incluant l’observation du milieu marin en mer profonde ainsi que les phénomènes de bioluminescence - et géophysiques. Ainsi un sismographe y enregistre les secousses de la planète depuis un an.

 

 

 

A propos d'Antares


Antares a pour objectif l’observation de phénomènes cosmiques de haute énergie. Ces dernières décennies, l'astronomie a permis de découvrir de nombreux objets, dont certains sont le siège de phénomènes cataclysmiques, émetteurs de photons, de particules chargées et de neutrinos de très haute énergie. Cependant les photons sont absorbés par la matière, ce qui limite la profondeur d’espace pouvant être observé, et les particules chargées d’énergie pas trop élevée sont déviées par les champs magnétiques galactiques et extragalactiques, ce qui rend l’observation des sources ponctuelles, et donc l’astronomie, très difficile. En revanche, les neutrinos cosmiques sont des particules élémentaires qui interagissent faiblement avec la matière. Ils parcourent donc de longues distances dans l’Univers sans être absorbés par les milieux intergalactiques, se propageant en ligne droite depuis le cœur des accélérateurs cosmiques sans être déviés.
Ils permettent ainsi de sonder l’univers lointain et d’étudier les sources à l’origine des rayonnements cosmiques de très haute énergie.

Antares pourrait également observer des neutrinos de plus basse énergie issus de l’accumulation de matière noire au centre de la Terre, du Soleil ou de notre galaxie. Mis en évidence il y a 70 ans, le problème de la matière noire constitue aujourd’hui une des questions majeures de la cosmologie. Nous ignorons encore ce qui compose 95 % de notre Univers ! La nature de la matière et de l’énergie manquante est complètement inconnue, mais pourrait être en partie constituée d’une particule élémentaire massive appelée wimp (weakly interacting massive particle), ou encore « particule lourde interagissant faiblement avec la matière ». La théorie physique dite de la « supersymétrie » en prédit l’existence, encore non vérifiée. Ces particules s’accumuleraient au centre d’objets massifs comme la Terre, le Soleil… Étant à la fois particule et anti-particule, les wimps finiraient par s’annihiler en produisant une bouffée d’énergie et de particules, dont des neutrinos.

 

Notes:


1 Le muon est une particule similaire à l’électron, capable de traverser d’importantes quantités de matière. Au-delà d’une certaine vitesse, elle produit dans l’eau un sillage de lumière bleue, le rayonnement Tcherenkov.

2 Plus de 150 chercheurs, ingénieurs et techniciens répartis dans les laboratoires suivants : CPPM (CNRS/IN2P3 – univ. de la Méditerranée Aix-Marseille II) ; DSM/Dapnia (CEA/Saclay) ; GRPHE (univ. de Haute-Alsace, Mulhouse) ; IPHC (CNRS/IN2P3 – ULP Strasbourg) ; APC (Univ. Paris VII, CNRS, CEA, observatoire de Paris) ; ITEP (Moscou, Russie) ; IFIC (CSIC/univ. de Valence, Espagne) ; NIKHEF, KVI, universités d’Amsterdam et d’Utrecht (Pays-Bas) ; INFN-Italie (univ. de Bari, Bologna, Catania, Genova, Pisa, Roma, laboratoire LNS-Catania) ; univ. d’Erlangen (Allemagne) ; Géosciences Azur (CNRS, IRD, UNSA, UPMC) ; COM (CNRS/INSU – univ. de la Méditerranée Aix-Marseille II) ; LAM (CNRS/INSU – univ. de Provence) ; Ifremer (centre de Toulon/La Seyne-sur-Mer et centre de Brest).

3 Plus précisément, le Centre de physique des particules de Marseille (CPPM), unité mixte de recherche CNRS/IN2P3 et université de la Méditerranée – servant d’appui local à la collaboration – et le CEA/Dapnia, Laboratoire de recherche sur les lois fondamentales de l’Univers.

4 Financement du projet Antares est assuré grâce à la contribution du CEA (DSM/Dapnia) et du CNRS/IN2P3 ; de la Région Alsace, de la Région Provence Alpes Côte d’Azur, du Département du Var, de la Ville de La Seyne-sur-Mer ; de l’Union Européenne ; et de cinq pays (Pays-Bas, Allemagne, Italie, Espagne, Russie).

Communiqué commun CEA/Dapnia - CNRS/IN2P3 - CPPM - Ifremer

Pour en savoir plus

-         Le site internet du Dapnia du CEA

-         Site du projet Antares : bien fait

-         Le télescope Antares ouvre les yeux vers le ciel : à voir au milieu de la page une animation du projet Antares.

 

 

 

 

 

 

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DE LA MATIÈRE NOIRE POUR EDELWEISS : À LA RECHERCHE DES WIMPS! (14/04/2006)

(Infos et photos : CEA/Dapnia)

 

Beau début d'année pour la science franco-européenne, le CEA et l'IN2P3 annoncent les premiers pas de l'expérience Edelweiss. (rappelons que Weiss en allemand veut dire blanc et que Edelweiss est l'acronyme un peu tiré par les cheveux de : Expérience pour DEtecter Les Wimps En Site Souterrain!).

 

Au laboratoire souterrain de Modane (LSM), l’équipe de l’expérience Edelweiss II (1), consacrée à la recherche de la matière noire de notre galaxie, a accompli avec succès la première mise en froid de son cryostat et enregistré les premières impulsions des détecteurs 

 

Installés dans le hall du LSM au milieu du tunnel routier du Fréjus, les détecteurs ultra- sensibles d’Edelweiss sont protégés des rayons cosmiques par 1700 m de roche. Cette installation unique au monde par la taille de son cryostat, d’un volume de 100 litres, est capable de refroidir une trentaine de kilogrammes de détecteurs en germanium  à une température proche du zéro absolu. Ainsi elle va constituer pour les équipes françaises, allemandes et russe d’Edelweiss un outil décisif dans la course à la recherche des Wimp’s.

 

 

Les mesures les plus récentes du fond diffus cosmologique et de la vitesse d’éloignement des supernovæ à grande distance, interprétées dans le cadre du modèle cosmologique standard, nous mettent en présence d’un univers dominé par la matière noire (23%) et l’énergie noire  (70%). Mise en évidence en 1930, la nécessité de l’existence d’une matière noire dans l’Univers n’a pas faibli, et l’hypothèse qu’elle soit constituée en grande partie de particules massives interagissant faiblement (Wimps :Weakly Interacting Massive Particles) n’a fait que se renforcer depuis.

Provenant du cosmos, et capable de traverser d’épaisses couches de roche, ce nouveau type de particules, que prédisent les théories de supersymétrie en physique des particules pour unifier les forces fondamentales, serait susceptible d’être mis en évidence par les détecteurs d’Edelweiss.

 

Schéma de l'installation Edelweiss II : les détecteurs au centre dans le cryostat sont protégés par des blindages de 40 t de plomb contre la radioactivité ambiante et de 40 t de polyéthylène contre les neutrons.
© CNRS. INS2P3. IPNL.



 

 

 

 

 

 

 

Un grand nombre d'équipes de par le monde cherchent à observer les Wimps. Mais ces particules sont très difficiles à détecter compte tenu de leur très faible interaction avec la matière ordinaire (et donc avec un détecteur), d'où la nécessité de se protéger du rayonnement cosmique et de la radioactivité qu'il induit, mais aussi de la radioactivité naturelle (corps humain, roches, matériaux). Pour cela, les physiciens travaillent dans des laboratoires souterrains avec des matériaux d'une pureté radioactive extrême et des détecteurs protégés par de multiples blindages. L'objectif est de détecter les infimes "chocs" entre des Wimps et des noyaux atomiques du germanium constituant les détecteurs, notamment par la mesure de la très faible élévation de température qu'ils produisent (un millionième de degré environ).

 

 

Edelweiss II.fait suite à Edelweiss I, placée dans un nouvel environnement, elle comprendra dans un premier temps 28 détecteurs (soit une masse totale d'environ 9 kg) et devrait atteindre dans les années à venir environ 120 détecteurs (soit une masse totale d'environ 40 kg) abrités par un blindage de 100 tonnes de plomb et polyéthylène.

 

Unique au monde par la taille de son cryostat, d'un volume de 100 litres, capable de refroidir la quarantaine de kilogrammes de détecteurs en germanium à une température proche du zéro absolu, Edelweiss II aura alors une sensibilité environ 100 fois plus grande que celle d'Edelweiss I. En leur permettant d'explorer de nouveaux modèles dans le cadre des théories de supersymétrie, elle constituera, pour les équipes françaises, allemandes et russes d'Edelweiss, un outil décisif dans la course à la recherche de ces particules évanescentes, les Wimps.

En janvier 2006, Edelweiss II a accompli avec succès la première mise à froid de son nouveau cryostat et a enregistré les premières impulsions des détecteurs. Ces impulsions, qui sont induites pour l'instant par la radioactivité ambiante, manifestent le bon fonctionnement des détecteurs dans le tout nouvel environnement. Elles seront éliminées après la phase de mise au point, par la mise en place des différents blindages de l'expérience qui ne laisseront alors passer que les Wimps.

 

Note(s)

1.      La collaboration Edelweiss est constituée de six laboratoires français [CEA/DSM (Dapnia, Drecam), CNRS/IN2P3 (Institut de physique nucléaire de Lyon, Centre de spectrométrie nucléaire et de spectrométrie de masse), CNRS/MIPPU (Centre de recherche sur les très basses températures), CNRS/INSU (Institut d'Astrophysique de Paris, Institut d'Astrophysique Spatiale)], deux laboratoires allemands (FZ Karlsruhe, université de Karlsruhe) et un laboratoire russe (Dubna/DLNP).

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN

 

Sur Edelweiss et la matière noire, la thèse de 268 pages de Simon Fiorucci devant l'Université de Paris Orsay en Septembre 2005; format pdf mais attention elle fait 16MB, mais c'est intéressant.

 

Matière noire et cosmologie par le Dapnia de Saclay.

 

Principe de la détection de matière noire par IN2P3.

 

 

 

 

 

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SPITZER : FORMATION DE PLANÈTES AUTOUR D'ÉTOILES MORTES. (14/04/2006)

(Photo : Credit: NASA/JPL-Caltech/R. Hurt (SSC))

 

Le télescope spatial en Infra Rouge Spitzer vient de découvrir pour la première fois que des planètes semblent être en formation autour d'une étoile qui a déjà explosé.

 

 

Spitzer étudiait l'environnement autour du pulsar : 4U 0142+61, reste d'une étoile qui a explosé et trouva un disque de matière expulsée par l'explosion.

 

Ci joint une vue d'artiste d'un tel disque tournant autour d'un pulsar.

 

 

Ce disque pourrait donner naissance dans le futur à des planètes, c'est là que la découverte est intéressante, car c'est la première fois qu'un tel événement est mis au jour.

 

En effet la puissance des pulsars étant telle, que l'on pensait qu'il était impossible qu'un tel disque puisse se former comme le souligne dans son article le Dr D Chakrabarty du MIT.

 

 

Et malgré cela nous avons un disque qui ressemble à un disque protoplanétaire courant.

 

Ces informations paraissent dans Nature daté du 6 Avril 2006.

 

Le pulsar étudié par Spitzer est dans la constellation de Cassiopée à 13.000 années lumière de nous, donc un voisin, c'était avant son explosion une étoile massive de 10 à 20 masses solaires , on pense qu'elle a explosé en Super Nova il y a approximativement 100.000 ans.

 

Ce sont ses débris ou une partie de ses débris qui orbitent le reste de cette étoile, Spitzer a en fait détecté la chaleur de ce disque émise dans l'IR, ce disque orbite le reste de l'étoile à une distance de l'ordre du million de km (donc très près, la Terre orbite le Soleil à 150 millions de km) et contiendrait une masse de poussières équivalente à 10 masses terrestres.

 

Les pulsars sont les restes d'une classe particulière de Super Novas, les étoiles à neutrons , elles sont incroyablement dense, une masse un peu supérieure à celle de notre soleil mais condensée dans une sphère de quelques 10km de diamètre. Le pulsar en question ici est un pulsar X , qui émet donc des radiations X.

 

Peut être que ce disque va donner naissance à une nouvelle "race" de planète orbitant un pulsar, elles vont en effet être complètement exposées aux radiations du pulsar et devraient ne pas être les plus accueillantes de l'Univers! Ce sont ce que l'on appelle les pulsar-planets qui ont été introduites il y a quelques années par le Dr. Aleksander Wolszczan du Penn State University.

 

Rappelons que les SN sont la source des éléments lourds dans l'Univers, leur explosion dissémine de la matière contenant ces éléments chimiques de haut Z qui vont ensemencer d'autres nuages de matière et participer ainsi à la formation de nouveaux soleils et nouvelle planètes; comme je le dis toujours nous sommes plus que des poussières d'étoiles, nous sommes des poussières de super novas.

 

Ce qui a été démontré aujourd'hui avec Spitzer c'est que les SN peuvent aussi contribuer à ensemencer leur propre environnement.

La formation des planètes semble donc multiforme dans l'Univers.

 

 

 

La NASA vous fournit aussi une animation de ce disque , vous pouvez choisir sur cette page le format et le type de lecteur que vous voulez.

 

 

 

 

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VENUS-EXPRESS :MISE EN ORBITE RÉUSSIE, VIVE L'ESA!. (14/04/2006)

(Photos/dessin : ESA)

 

L'ESA avec une fierté bien compréhensive nous fait part de son succès avec l'insertion en orbite de Venus Express ce 11 Avril 2006.

 

Au terme d'un voyage de 153 jours et 400 millions de km à l'intérieur de notre système solaire, la sonde Venus Express de l'ESA, qui avait été lancée le 9 novembre 2005, vient de s’insérer en orbite autour de Vénus.

 

 

Voici les différentes étapes prélude à cette mise en orbite réussie :

 

 

Première étape : capture de la sonde par Vénus
Avant de pouvoir explorer cette planète jumelle de la Terre, à l’atmosphère brûlante et nuageuse, Venus Express devra se livrer à un exercice difficile, le plus délicat depuis son lancement, en accomplissant une série complexe d’opérations et de manœuvres destinées à placer la sonde sur orbite autour de Vénus. La manœuvre d’injection en orbite (VOI) permettra de réduire la vitesse relative de la sonde par rapport à Vénus, afin qu’elle puisse être capturée par le champ gravitationnel de la planète. Cette manœuvre critique nécessite cependant un timing et un positionnement parfaits.

La phase d’injection en orbite autour de Vénus, qui a officiellement débuté le 4 avril et ne s’achèvera pas avant le 13 avril 2006, se subdivise en trois grandes étapes. La première, l’initialisation, vise à préparer la sonde à la manœuvre de capture proprement dite afin d’éviter qu’une perte du contrôle de certains paramètres sans incidence pour la manœuvre d’injection n’entraîne une activation du mode de sécurité.

Suivra, le matin du 11 avril à 9h17 (heure de Paris), la manœuvre de capture, pendant laquelle le moteur principal sera mis à feu durant environ 50 minutes.

11 avril 2006, 8h03 (heure de Paris) : pivotement de la sonde. Cette manœuvre, qui durera environ une demi-heure, a pour objectif de faire pivoter Venus Express sur elle-même, de sorte à tourner la sortie du moteur principal vers l’avant de la sonde, ce qui permettra un ralentissement (au lieu d’une accélération) du véhicule spatial à l’allumage du moteur.
11 avril 2006, 9h17 (heure de Paris) : mise à feu du moteur principal de Venus Express. Quelques minutes après un allumage des propulseurs destiné à s’assurer que le carburant arrive au circuit d’alimentation du moteur principal, ce dernier sera mis à feu pour une durée de 50 minutes, jusqu’à 10h07.
Cette poussée réduira de 15 % la vitesse initiale de la sonde (29 000 km/h) par rapport à Vénus, permettant sa capture. Venus Express se retrouvera alors sur une première orbite elliptique autour de Vénus, sur laquelle elle restera environ neuf jours. Au moment de sa capture, la sonde se trouvera à quelque 120 millions de kilomètres de la Terre et à 400 kilomètres de la surface de Vénus au point le plus proche.

La troisième et dernière étape consistera à réactiver toutes les fonctions de la sonde, en particulier à rétablir la communication avec la Terre, et à transmettre en liaison montante les commandes à exécuter sur l’orbite initiale (dite orbite de capture).
Une séquence automatique de commandes prédéfinies, comprenant le minimum de commandes nécessaires à la mise à feu du moteur principal, sera envoyée vers Venus Express quatre jours avant la manœuvre d’injection en orbite pour contrôler la capture de la sonde.
Toutes les opérations de la sonde seront pilotées par l’équipe de contrôle au sol de Venus Express depuis le Centre européen d’opérations spatiales (ESOC) de l’ESA, situé à Darmstadt, en Allemagne.

Insertion sur orbite finale
L’insertion de Venus Express sur son orbite finale, qui nécessitera une nouvelle série de manœuvres, sera plus longue. La sonde restera 9 jours sur son orbite elliptique initiale, dont le point le plus éloigné de la surface de Vénus (apoastre) se situe à 350 000 kilomètres et le point le plus proche (périastre) à moins de 400 kilomètres d’elle.
Pendant cette période, Venus Express procèdera également à sept mises à feu (deux concernant le moteur principal et cinq les ensembles de propulseurs) pour réduire progressivement l’altitude de l’apoastre d’orbite en orbite. Le 7 mai 2006, après 16 rotations autour de la planète, la sonde atteindra son orbite finale : une orbite polaire elliptique avec un apoastre éloigné de 66 000 kilomètres de la surface vénusienne et un périastre situé à 250 kilomètres de la planète vers 80° de latitude nord.

Le 22 avril, Venus Express entrera dans sa phase de recette en orbite. Jusqu’au 13 mai, ses instruments seront activés un à un pour des vérifications détaillées, puis utilisés collectivement ou par groupe afin de tester les possibilités d’observation simultanée en vue du lancement de la phase scientifique nominale le 4 juin 2006.

 

 

Ce matin donc, 11 Avril 2006 à 9h17 (heure de Paris), l'allumage du moteur principal pendant une durée de 50 minutes a permis de réduire de 29 000 à environ 25 000 km/h la vitesse relative de la sonde par rapport à Vénus, permettant ainsi sa capture par le champ de gravité de la planète.

 

Les manœuvres d’insertion en orbite se sont parfaitement bien déroulées.

 

 

 

 

 

 

Au cours des quatre prochaines semaines, la sonde effectuera une nouvelle série de manœuvres qui la feront passer de sa position actuelle sur une orbite fortement allongée parcourue en 9 jours, à l'orbite opérationnelle choisie pour sa mission scientifique : une orbite polaire qu'elle décrira en 24 heures, s'éloignant au maximum à 66 000 km de Vénus. Une fois installée à ce poste d'observation, elle conduira une étude détaillée de la structure, de la chimie et de la dynamique de l'atmosphère de Vénus. La durée de la mission sera d'au moins deux jours vénusiens, soit l'équivalent de 486 jours terrestres.  

Une atmosphère mystérieuse
 
Grâce aux précédentes missions à destination de Vénus et aux observations effectuées directement depuis la Terre, nous savons déjà que notre plus proche voisine est enveloppée d'une atmosphère dense où règnent des températures extrêmes et des pressions très élevées. Ces conditions induisent un effet de serre très puissant, auquel s'ajoute un phénomène de "super rotation" encore inexpliqué, l'atmosphère de Vénus effectuant un tour complet de la planète en seulement quatre jours.

L'objectif de la mission Venus Express consistera à étudier en détail les caractéristiques de cette atmosphère à l'aide de capteurs perfectionnés afin de tenter de résoudre les questions que les précédentes missions ont laissées en suspens. Ce sera également le premier orbiteur de Vénus à effectuer des observations de la surface de la planète à travers les "fenêtres de visibilité" découvertes dans les bandes infrarouges.

La mise en service des instruments scientifiques embarqués débutera bientôt et les premières données brutes sont attendues d'ici quelques jours. L'ensemble de la charge utile scientifique devrait être pleinement opérationnelle dans deux mois.


L'Europe explore le Système solaire
 
Avec ce nouveau succès, l'ESA ajoute un autre corps céleste à son palmarès en matière d'exploration du système solaire. Elle a déjà a son actif les sondes Mars Express et SMART-1 actuellement en orbite autour de Mars et de la Lune, et elle collabore avec la NASA à la mission Cassini qui évolue autour de Saturne. En outre, elle a envoyé vers la comète 67P-Churyumov-Gerasimenko la sonde Rosetta, qui devrait atteindre sa cible en 2014 et devenir ainsi le premier véhicule spatial à se placer en orbite autour d'un noyau cométaire. L'ESA prévoit également de compléter son tour d'horizon de nos voisins célestes avec la mission Bepi-Colombo qui sera lancée vers Mercure en 2013.

"Avec l'arrivée à destination de Venus Express, l'ESA est la seule agence spatiale à conduire simultanément des opérations scientifiques autour de quatre planètes : Vénus, la Lune, Mars et Saturne", souligne David Southwood, Directeur du Programme scientifique de l'ESA. " Nous sommes vraiment fiers de pouvoir mettre de tels moyens à la disposition de la communauté scientifique internationale".

"Pour mieux comprendre notre planète, il nous faut étudier d'autres corps célestes, en particulier ceux qui possèdent une atmosphère", explique Jean-Jacques Dordain, Directeur général de l'ESA. "Nous avons envoyé une sonde sur Titan et nous en avons une autre autour de Mars. L'étude de Vénus et de son système atmosphérique complexe nous aidera à mieux appréhender les mécanismes qui gouvernent l'évolution des grandes atmosphères planétaires et le changement climatique. A terme, cela nous permettra de réaliser des modèles plus précis des processus à l'œuvre dans notre propre atmosphère, ce qui bénéficiera à l'ensemble de l'humanité."
 
Une instrumentation scientifique à la pointe de la technologie
 
Venus Express a été réalisée pour l'ESA par un consortium industriel européen dirigé par EADS Astrium et comprenant 25 contractants principaux répartis dans 14 pays. Elle reprend en partie l'architecture de son brillant prédécesseur Mars Express et emporte un ensemble de sept instruments, dont des versions améliorées de trois instruments embarqués sur Mars Express et de deux instruments de la sonde Rosetta.

Le spectromètre PFS à très haute résolution tracera les profils de température et mesurera la composition de l'atmosphère de Vénus. Il pourra également mesurer la température de surface de la planète et rechercher les indices d'une éventuelle activité volcanique. Le spectromètre infrarouge et ultraviolet SPICAV/SOIR et l'expérience de radio science VeRa sonderont l'atmosphère en observant le phénomène d’occultation d’étoiles éloignées ou en mesurant l'affaiblissement de signaux radio au limbe de la planète. Plus particulièrement, l'instrument SPICAV/SOIR recherchera des molécules d'eau ainsi que la trace d'oxygène moléculaire et de composés sulfurés qui sont supposés exister dans l'atmosphère de Vénus. Le spectromètre VIRTIS dressera pour sa part la carte des différentes couches de l'atmosphère et observera les nuages dans plusieurs longueurs d'onde pour caractériser la dynamique atmosphérique.
 
 

Associé à un magnétomètre, l'instrument ASPERA étudiera l'interaction entre le vent solaire ainsi que le plasma qu'il génère et la haute atmosphère de Vénus, en l'absence de protection par une magnétosphère semblable à celle qui entoure la Terre.

Enfin, la caméra multicanaux à grand angle VMC effectuera des prises de vues dans quatre longueurs d'onde, et en particulier dans l'une des "fenêtres infrarouges", ce qui permettra de cartographier la surface à travers la couche nuageuse. Cette caméra pourra également prendre des photographies à l'échelle globale et contribuera à identifier des phénomènes observés par les autres instruments.

 


La mission Venus Express a été conçue pour observer la planète pendant deux jours vénusiens, soit 486 jours terrestres, et pourrait être prolongée d’autant.

Malgré l’intérêt soutenu porté à Vénus dans le cadre des précédentes missions d’exploration – cette planète occupe la troisième place dans la liste des objets les plus visités du système solaire, après la Lune et Mars – , bien des énigmes restent à élucider. Tirant parti des indices livrés par les missions antérieures, les instruments d’observation sans équivalent conçus pour Venus Express s’emploieront à examiner avec une précision inégalée les aspects insolites de cette planète.

Ces capacités d’observation reposent sur l’association de différents instruments : spectromètre planétaire à transformée de Fourier (PFS) ; spectromètre atmosphérique dans le visible et l’infrarouge (SpicaV/SOIR) ; spectromètre de cartographie dans le visible et l’infrarouge (VIRTIS) ; caméra de surveillance visuelle (VMC).

Ces instruments, extrêmement sensibles à un large éventail de longueurs d’ondes électromagnétiques allant de l’ultraviolet à l’infrarouge, permettront d’étudier de manière détaillée l’atmosphère vénusienne et son interaction avec la surface de la planète. En association avec le magnétomètre MAG, l’analyseur ASPERA et l’expérience VeRA, ils examineront tous les aspects de l’interaction entre l’atmosphère et le flux permanent du vent solaire.

Venus Express sera la première sonde à profiter des « fenêtres infrarouges », ces bandes de visibilité étroites découvertes dans la partie infrarouge du spectre atmosphérique. Elle pourra ainsi glaner des informations de grande valeur sur la basse atmosphère, voire sur la surface.

La mission nous permettra aussi d’en savoir plus sur le fonctionnement particulièrement complexe de la dynamique atmosphérique et du système nuageux, les causes du phénomène de « super-rotation » de l’atmosphère au sommet des nuages, ou encore sur l’origine du double vortex au pôle nord.

Venus Express s’intéressera également aux processus régissant la chimie atmosphérique infernale de l’Etoile du Berger : des températures de surface pouvant atteindre 500° C, une atmosphère composée essentiellement de dioxyde de carbone, et des nuages d’acide sulfurique. La sonde étudiera le rôle de l’effet de serre vénusien – le plus puissant de ceux qui aient été observés dans le système solaire - sur l’évolution du climat de la planète et nous apportera des éléments de réponse à la question de savoir si Vénus représente un stade possible de l’évolution future de la Terre.

Enfin, les analyses conjuguées de l’atmosphère dense et de la surface de Vénus devraient nous permettre de mieux comprendre la géologie de la planète rouge et de déceler les signes d’une éventuelle activité volcanique ou sismique.

 

DERNIÈRE MINUTE : VENUS EXPRESS NOUS ENVOIE SA PREMIÈRE PHOTO DU POLE SUD DE VÉNUS

 

 

VEX vient de nous envoyer sa toute première image de notre planète sœur , de son pôle Sud d'une distance de 200.000km montrant une multitude de détails.

C'est la première fois au monde que l'on a une photo du pôle sud de cette planète.

 

Cette photo a été prise durant la phase de capture le 12 Avril 2006. elle a été prise avec l'instrument VIRTIS (Visible and Infrared Thermal Imaging Spectrometer) et l'image diffusée est une composite d'une image du coté "jour" à gauche (avec filtres pour ne voir que les nuages) et "nuit" à droite (avec filtre dans l'IR à 1,7µ montrant principalement les nuages de la basse atmosphère vers 55km d'altitude).

 

 

 

 

 

Bravo l'ESA c'est un bon début!

 

 

 

 

N'OUBLIEZ PAS LA SOIRÉE VENUS EXPRESS DU 25 AVRIL À L'OBSERVATOIRE

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Une vidéo de 4 minutes de 10MB comprenant entre autre l'interview de Don Mc Coy le responsable de la mission.

 

 

Un cadeau de l'ESA : un économiseur d'écran centré sur la mission Venus Express. Attention il est "zippé", il faut pour l'utiliser :

Clic droit sur le lien et choisir enregistrer la cible sous…

Une fois dans votre ordinateur clic droit : Extraire ICI  puis exécuter.

 

La conférence de Jean Dauphin d'EADS Astrium, le constructeur de VEX lors des rencontres Ciel et Espace de 2004 sur ce site.

 

 

 

 

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CASSINI-SATURNE : 26 TAURUS ÉCLIPSÉE PAR LES ANNEAUX. (14/04/2006)

(Photos NASA/JPL/ University of Colorado)

 

Image peu ordinaire des anneaux de Saturne prise par Cassini dans l'Ultra Violet en Mai 2005 et diffusée seulement maintenant. (photo de gauche). En comparaison est reproduite à droite une image de la même partie des anneaux prise dans le visible en Mai 2004.

 

 

 

Image extraordinaire en UV, quand même car elle correspond à l'éclipse d'une étoile (26 Taurus) par les anneaux de cette planète et nous renseigne sur la densité de ces anneaux.

 

Que voit on? La trace jaune/rouge correspond à l'étoile et on remarque que sa luminosité est plus ou moins absorbée. L'anneau central marqué en bleu est l'anneau B très opaque signifiant une densité de matière importante, puis vers la droite la division de Cassini et enfin l'anneau A qui laisse passer plus de lumière que son voisin.

 

On remarquera vers le bord extérieur de l'anneau A la petite division de Encke.

 

 

 

Image produite pendant 9 heures temps pendant lequel l'étoile s'est déplacée devant les anneaux.

 

Ce sont les scientifique de l'Université du Colorado à Boulder qui ont utilisé les données de la caméra UVIS de la sonde et qui communiquent cette information.

 

L'opacité de l'anneau A a été calculée et s'est avérée plus importante que ce que l'on pensait. Rappelons que les anneaux sont constitués de particules de la taille du cm à la taille d'une voiture; leur transparence dépend aussi de l'angle de visée car les particules sont plutôt arrangées parallèlement dans le sens de la longueur suivant les modèles en cours.

 

On remarque aussi sur cette image que le bord interne de l'anneau A est plus dense que le reste.

 

Les particules se choquent et de réarrangent en permanence en créant aussi des débris plus petits qui font partie de la ronde autour de Saturne.

 

 

 

Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL

Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17

 

Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm

Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!

 

Voir liste des principaux satellites.

 

 

 

 

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CASSINI SATURNE :JANUS SOUS UN AUTRE ANGLE. (14/04/2006)

(photos : NASA/JPL)

 

Découvert par notre ami Raoul Lannoy, cette photo de Janus un peu confuse, prise entre les anneaux de Saturne

 

 

Photo prise le 21 Mars 2006 avec filtres clairs par Cassini d'une distance de 700.000km de Janus.

 

La colorisation est faite par notre ami Erwan Lenouvel.

 

Il n' y a pas beaucoup de belles images nettes de ce petit satellite (180km) découvert par A Dollfus, voici une des plus nettes prise par Cassini :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL

Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17

 

Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm

Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!

 

Voir liste des principaux satellites.

 

 

 

 

 

 

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MARS EXPRESS : SOURIEZ ON VOUS FILME ! (14/04/2006)

(Photos ESA/HRSC G Neukum)

 

Vous connaissez le célèbre symbole du contentement appelé Happy Face en anglais ou smileys.

 

On a trouvé sur Mars un cratère qui lui ressemble, la sonde Mars Global Surveyor l'avait déjà photographié (mais peut être plus visible sur cette vue là), mais maintenant c'est au tour de Mars Express de l'analyser en détail et en couleur.

 

 

 

 

Ce cratère a un nom c'est le cratère Galle, d'après Joachim Galle astronome allemand, celui de l'Observatoire de Berlin qui trouva la nouvelle planète sur les instructions de Le Verrier, Neptune.

 

 

 

Moins visible que sur les photos noir et blanc précédentes, on distingue quand même les yeux et le sourire (j'ai foncé un peu l'image originale)

Position de ce cratère de 230km de diamètre.

 

 

L'image obtenue par la caméra HRSC de Mars Express est en fait une mosaïque d'images prises pendant 5 orbites de la sonde. La résolution au sol est entre 10 et 20m par pixel.

Le cratère Galle contient beaucoup de couches sédimentaires surtout dans sa partie sud, des ravines sont aussi présentes sur les flancs sud du cratère, elles ne sont vues que sur les photos haute résolution de cette zone ainsi que sur cette image prise en oblique de cette même zone.

 

 

 

 

 

Toutes les nouvelles de Mars Express depuis le début dans les archives de ce site.

 

 

 

 

 

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MRO : PREMIÈRE PHOTO EN COULEUR. (14/04/2006)

(Photo : JPL)

 

Tout va bien pour MRO, elle teste sa caméra HiRISE en ce moment et nous fait parvenir ses premières photos en couleur.

 

 

Voici une partie de la première image couleur (plutôt infra rouge que couleurs naturelles) transmise par la caméra de MRO.

 

Image prise le 24 Mars 2006 de 2500km d'altitude, la résolution est de …2,5m par pixel!!!

La largeur de cette photo présentée ici à gauche est de 50km au sol et sa hauteur 23km.

Ce n'est qu'une partie de la photo globale que vous pouvez voir (si vous avez la patience et ADSL) en cliquant dessus, elle fait 32MB.

 

 

Il existe une version un peu moins lourde de cette photo, elle fait 4,9MB quand même mais cela vaut le coup d'être vu.

 

 

On remarquera une zone verte dans le haut de la photo qui correspond à une composition du sol probablement différente des alentours et qui sera le sujet d'une analyse plus en détails avec le spectromètre de bord le CRISM plus tard.

 

 

Nous avons aussi droit à une vue en perspective et en couleur de la même zone martienne

 

 

 

 

 

 

Les images de MRO : http://mars.jpl.nasa.gov/mro/gallery/calibration/index.html

 

 

Voir aussi cette page de MGS et celle-ci concernant le lieu où a été pris la photo.

 

 

 

 

 

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MARS : LE MAGMA DE MARS : LA LUNE COMME MODÈLE. (14/04/2006)

(Photos NASA/JPL).

 

Le PSRD (Planetary Science Research Discoveries) de Hawaï publie ces jours ci un article intéressant sur les conséquences physico-chimiques de la formation d'un océan de magma et de sa cristallisation sur Mars. Les auteurs ont pris comme modèle notre voisine la Lune.

La solidification provoque le mouvement des roches de faible densité vers la surface alors que les plus lours tombent vers le centre de la planète.

La rencontre du mouvement de ces deux types de roches produit des corps complexes qui peuvent se retrouver dans les météorites martiennes.

 

 

Le mouvement vers le centre de roches relativement froides de la croûte vers le bas a refroidi la limite entre le noyau métallique et le manteau , à la source de mouvements de convexions à l'intérieur de ce noyau ce qui aurait produit le champ magnétique important originel de Mars.

 

Comment peut on comparer les océans de magma sur la Lune te sur Mars , c'est à cette recherche que nos amis d' Hawaï nous convient en partant sur certaines hypothèses.

 

Schéma représentant les différentes séquences de cristallisation, à gauche la Lune à droite 3 possibilités pour Mars, explications dans l'article.

(© Borg and Draper).

 

 

 

 

Des petites animations vidéo montrant l'évolution possible du magma concluent cet article

 

 

 

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UN SITE INTERNET À DÉCOUVRIR :L'ASTRONAUTIQUE À L'HONNEUR.! (14/04/2006)

(ce paragraphe est le votre si vous avez un site astro à nous faire connaître, n'hésitez pas à nous contacter)

 

Philippe Volvert est un passionné d'astronautique et il anime deux sites consacrés principalement aux lanceurs spatiaux et à l'exploration du système solaire.

 

Les lanceurs spatiaux du monde entier, voici le plan de son site que je vous conseille de visiter :

 

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Le site d'exploration du système solaire est tout aussi intéressant.

Plus classique et très complet, toutes les planètes sont passées en revue.

 

Des pages de liens sont aussi disponibles.

 

Bon surf à tous.

 

 

 

 

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LIVRE CONSEILLÉ :L'ASTRONOMIE AU FÉMININ PAR YAEL NAZÉ CHEZ VUIBERT. (14/04/2006)

 

Nous connaissons tous Yaël Nazé, ce docteur en astrophysique de l'Université de Liège et qui écrit beaucoup de livres d'astronomie (voir par exemple les couleurs de l'Univers un de ses derniers livres) elle publie aussi dans la revue de la SAF "l'Astronomie" ainsi que dans diverses autres revues de qualité.

 

Elle donne aussi très souvent des conférences ayant pour thèmes l'astronomie et même les femmes dans l'astronomie.

 

Justement elle publie ces jours ci chez Vuibert, un livre que je vous recommande sur le rôle des femmes en Astronomie.

 

 

 

Tout le monde connaît le rôle fondamental d'Henrietta Leavitt dans la détermination des distances en Astronomie (les Céphéides et la loi qui va avec) mais saviez vous qu'elle faisait partie du "harem de Pickering" , non et bien vous apprendrez que ce responsable de l'observatoire de Harvard faisait appel uniquement à des femmes pour étudier les plaques photos (elles étaient moins chères que les hommes et plus fiables).

 

Et Sophie Brahe sœur de son frère le célèbre Tycho, avec qui l'histoire a oublié d'associer son nom pour ses plus grandes découvertes.

 

Yaël Nazé vous apprendra aussi tout sur les deux Carolines de l'astronomie; une que vous connaissez certainement c'est la sœur de W Herschel qui était une fanatique d'astronomie (elle a découvert un grand nombre de comètes) et était entièrement dévouée à son frère, elle le nourrissait à la cuiller pendant ses observations et manipulait le télescope (cela lui a coûté d'importantes blessures); mais l'autre Caroline si vous êtes un familier de ce site vous la connaissez c'est Caroline Shoemaker, un sacré bout de femme.

 

Vous apprendrez le rôle de Margaret Burbridge dans les discussions sur la cosmologie et vous entendrez parlé pour la première fois peut être de Vera Rubin et de bien d'autres.

 

Yaël est aussi une de ces femmes de l'astronomie et son livre est passionnant, très explicatif et plein d'anecdotes qui font l'histoire et la petite histoire de l'astronomie.

 

Allez allez ne soyez pas macho comme Aristote pour qui les femmes étaient des êtres inférieurs sans logique ni intelligence, soyez plus intelligent que lui, achetez ce bouquin et lisez le!

 

 

Dos de la couverture IV :

 

Qui détient le record des découvertes de comètes ? Une femme. Qui a permis de comprendre comment est organisée la population des étoiles ? Une femme. Qui a découvert la loi permettant d’arpenter l’Univers, a trouvé des phares dans l’espace, a compris le fonctionnement des forges stellaires et a bouleversé notre vision de l’Univers ? Encore et toujours une femme... Pourtant, quand on doit citer un astronome « historique » au hasard, on pense le plus souvent à des hommes : Ptolémée, Galilée, Copernic ou, plus près de nous par exemple, Hubble. Certes, au cours des siècles, les femmes n’ont guère eu accès aux sciences en général et à l’astronomie en particulier mais ce n’est pas une raison pour croire en l’absence totale de contributions dues au beau sexe ! C’est ce que dévoile ici l’auteur. Loin de toute forme de féminisme enragé, on suivra le parcours de quelques scientifiques importantes qui ont par hasard en commun une même particularité : leur sexe.

L’ouvrage est construit suivant la trame thématique des grandes découvertes, chaque domaine donnant alors lieu à une description des phénomènes astronomiques concernés et à un récit où l’on retrouve les grandes figures féminines de l’astronomie, de En-Hedu-Anna, fille de l’empereur babylonien Sargon 1er (XXIVe siècle avant notre ère) jusqu’à l’Anglaise Jocelyne Bell, actuelle doyen de la faculté des sciences de l’université de Bath et membre de la Royal Society...

 

Très illustré, l’ouvrage contient des images d’astronomie, des schémas et, bien sûr, les portraits des astronomes.

 

Sommaire

1. La moitié du ciel

2. Les astres chevelus

3. La classification des étoiles

4. Les étoiles pulsantes

5. Les usines stellaires

6. La matière sombre

7. Les phares de l’espace

Bibliographie (livres, revue, sites web)

 

 

ISBN 2-909680-75-4   21€

 

 

 

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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :ASTRONOMIE MAGAZINE SUR L'ASTROPHOTO  (14/04/2006)

 

 

Au sommaire:

- Éclipse profitons-en !
- Quel reflex numérique pour l'astrophoto ?
- Un reflex numérique pour quoi faire ?
- Celestron C6 XLT.
- Lune La formation du mois : Stevinus.
- Au méridien : dans la tête de l'Hydre.
- Mise au point motorisée sur un PST.
- Vos images : surcharge picturale
- et toujours vos rubriques habituelles :
éphémérides, on en parle, vie des clubs, lire-voir, petites annonces...

 

 

 

Ce magazine vous aide à choisir le bon APN pour les photos astro;

 

Quel reflex numérique pour l'astrophoto ?
Performances à la hausse, prix à la baisse, les appareils reflex numériques trouvent naturellement leur place en astrophotographie. Comment choisir parmi les nombreux modèles disponibles sur le marché ?

- Un reflex numérique pour quoi faire ?
Explications détaillées de quelques techniques simples pour réussir vos premières photos du ciel.

Celestron C6 XLT
Ce nouveau Schmidt-Cassegrain au diamètre inédit de 150 mm arrive sur le marché. Ses performances séduiront-elles les amateurs d’instruments compacts ? Verdict avec notre test !

Mise au point motorisée sur un PST
Quelques engrenages, un joint torique, de la colle époxy et un peu d'habileté : tout ce qu'il faut pour installer cet astucieux dispositif de mise au point motorisée

 

Cahier central / Ephémérides
8 pages de cartes dans notre cahier central
10 pages d'éphémérides détaillées
Toutes les informations pour occuper vos nuits d'avril !

Stevinus
Bien dessiné, avec de larges remparts en gradins et un pic central, le cratère Stevinus se trouve au cœur d'une région continentale riche en formations aussi intéressantes que variées.

 

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C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

 

 

Astronews précédentes : ICI