LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 17 Août 2015      

 

Conférences et Evènements : Calendrier   .............. Rapport et CR

Prochaine conférence SAF : L’espace-temps par M Lachièze-Rey le 9 Sept réservation sur le site.

Astronews précédentes : ICI        dossiers à télécharger par ftp : ICI

ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

Sommaire de ce numéro :  

Jean Paul Zahn : Un ami nous a quittés. (17/08/2015)

New Horizons :.Elle est passée et bien passée ! (17/08/2015)

Rosetta : Le périhélie est là ! (17/08/2015) (17/08/2015)

Rosetta :. Un an autour de la comète ! (17/08/2015)

Rosetta :.Tout sur Imhotep. (17/08/2015)

Philae : Les premiers résultats de Philae enfin publiés. (17/08/2015)

Dawn :.Survol impressionnant. (17/08/2015)

Téthys : De mystérieux arcs rougeâtres sur ce satellite de Saturne. (17/08/2015)

À couper le souffle : Le transit de la Lune devant la Terre. (17/08/2015)

La galaxie la plus distante : Découverte par le Keck. (17/08/2015)

MSG-4 : Mise en orbite réussie. (17/08/2015)

Space X :.Les causes de l’échec de Falcon finalement 9 trouvées. (17/08/2015)

Kepler : Kepler 452-b, une sœur de la Terre ??? (17/08/2015)

Curiosity :.Des roches différentes. (17/08/2015)

ISS :.Explorer la station spatiale. (17/08/2015)

École Chalonge : CR du colloque de Juillet 2015. (17/08/2015)

Vu d'en haut :.New York City. (17/08/2015)

Les rovers martiens.:.7ème hiver martien pour Opportunity. (17/08/2015)

Mars Express :.Le survol d’Atlantis Chaos. (17/08/2015)

Livre conseillé :. L'Univers à portée de main de C. Galfard chez Flammarion. (17/08/2015)

Les magazines conseillés :.Astro….nomie ou logie chez Sciences et Avenir d’Août. (17/08/2015)

Les magazines conseillés :.La Recherche sur les révolutions quantiques Juillet/Août. (17/08/2015)

 

 

 

 

JEAN PAUL ZAHN : UN AMI NOUS A QUITTÉS. (17/08/2015)

 

 

Une bien triste nouvelle a été annoncée pendant cet été 2015, notre ami Jean Paul Zahn, astronome à l’Observatoire de Paris est décédé le 15 Juillet 2015. Il avait 80 ans.

 

Nous transmettons à sa femme Suzy Collin-Zahn toute notre sympathie.

 

Je vous transmets le message de Claude Catala Président de l’Observatoire de Paris :

 

Chers collègues,

 

J’ai l’immense tristesse de vous annoncer le décès de Jean-Paul Zahn, astronome à l’Observatoire de Paris, survenu le 15 juillet. Il avait 80 ans.

 

Entré à l’ENS de la rue d’Ulm en 1955, il avait obtenu l’agrégation de physique en 1959, et avait ensuite rejoint la Sorbonne, puis l’Institut d’Astrophysique de Paris où il avait préparé sa thèse sous la direction d’Evry Schatzman, soutenue en 1966, sur le sujet des marées dans les étoiles doubles. Ses travaux initiaux dans ce domaine ont eu un impact décisif sur cette branche de l’astrophysique. Il avait par la suite appliqué ses découvertes sur la friction engendrée par les marées à d’autres systèmes physiques, comme les planètes extrasolaires et les planètes du système solaire.

 

Spécialiste d’hydrodynamique, il a joué tout au long de sa carrière un rôle majeur dans notre compréhension de la structure et la dynamique internes du soleil et des étoiles. Il a notamment développé des études théoriques sur les instabilités hydrodynamiques dans les intérieurs stellaires, et a montré l’importance de la rotation dans l’évolution des étoiles. Il a été le premier à envisager l’existence de la tachocline, c’est-à-dire la couche mince cisaillée par la rotation différentielle à la base de la zone convective des étoiles de type solaire, et à la modéliser. Il avait apporté également un soutien décisif aux expériences spatiales d’hélio- et astérosismologie.

 

Outre ses travaux de recherche de tout premier plan, Jean-Paul Zahn a toujours joué un rôle de leader partout où il a exercé. Arrivé en 1966 à l’Observatoire de Nice, il en deviendra directeur dès 1972. Puis c’est l’Observatoire du Pic du Midi et de Toulouse (aujourd’hui Observatoire Midi-Pyrénées), dont il est directeur de 1981 à 1988. C’est sous sa direction et son impulsion que l’Observatoire du Pic du Midi s’ouvre aux amateurs, puis au public, projet grandiose qu’il initie et qui sera finalement achevé par ses successeurs, assurant la pérennité de ce bel observatoire. C’est aussi lui qui, après avoir réussi le transfert de l’Observatoire de Toulouse de Jolimont à Rangueil, l’a ouvert à l’océanographie et la géodésie spatiales, préfigurant ainsi le grand Observatoire des Sciences de l’Univers qu’est devenu depuis l’Observatoire Midi-Pyrénées. En 1980, il avait fondé avec des collègues le Centre Européen de Recherche et de Formation Avancée en Calcul Scientifique (CERFACS).

 

 

Jean-Paul Zahn avait rejoint l’Observatoire de Paris en 1993, où il était astronome émérite depuis 2003, et poursuivait avec toujours autant de dynamisme et de succès ses recherches sur la structure et la dynamique des intérieurs stellaires.

 

Il avait passé de nombreuses années aux États-Unis (Goddard Institute of Space Studies à New-York, Université Columbia à New-York, Université de New York, Université du Colorado), où il avait noué de solides collaborations scientifiques ainsi que des amitiés durables.

 

Jean-Paul Zahn a été également un grand formateur, participant à l’enseignement de l’astrophysique à tous les niveaux. Il a dirigé le DEA d’Astrophysique et Techniques Spatiales de l’Observatoire de Paris de 1995 à 1999 et a organisé de nombreuses écoles thématiques aux Houches et à Aussois. ll a par ailleurs formé une dizaine d'étudiants en thèse et collaboré avec de nombreux jeunes chercheurs aujourd'hui en activité dans la discipline, fondant ainsi une Ecole renommée en dynamique des fluides astrophysiques dont les résultats s'appliquent depuis l'interprétation des observations de nombreux systèmes astrophysiques jusqu'aux expériences de laboratoire en mécanique des fluides les plus fondamentales.

 

 

 

En dehors de ces responsabilités majeures, Jean-Paul Zahn avait présidé de nombreux comités et commissions, comme la section d’astronomie du CNRS (1975-80), le CS de l’INAG (1975-80), le Comité National Français d’Astronomie (1982-84), le CS du Centre de Calcul Vectoriel pour la Recherche (1983-87), la SFSA (1992-94), l’European Astronomical Society (1997-2001), etc.

 

Malgré sa grande modestie qui lui interdisait de rechercher les honneurs, Jean-Paul a reçu de nombreux prix et distinctions au cours de sa brillante carrière, tant nationaux qu’internationaux.

 

Chercheur d’un immense talent, enseignant enthousiaste, passionné et passionnant, coordinateur et organisateur charismatique, Jean-Paul était connu et apprécié de tous également pour ses remarquables qualités humaines. Nous nous souviendrons toujours de sa gentillesse, de sa générosité, et de son extraordinaire sens de l’humour. Nous perdons tous en lui un collègue exceptionnel et pour certains, un ami cher. Toutes nos pensées vont aujourd’hui à Suzy et à ses proches.

 

Une cérémonie civile aura lieu la semaine prochaine à une date qui nous sera communiquée prochainement. Pour respecter les volontés de Jean-Paul, il n’y aura pas de couronnes ni de fleurs.

 

Claude Catala                     

Président de l'Observatoire de Paris

61, avenue de l'Observatoire,  75014 PARIS

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

 

NEW HORIZONS :.ELLE EST PASSÉE ET BIEN PASSÉE ! (17/08/2015)

 

 

Si vous avez eu la chance d’assister à ce moment historique à la Cité des Sciences le 15 Juillet 2015, vous savez que la sonde New Horizons a parfaitement rempli sa mission : elle est passée entre les orbites de Pluton et de Charon le 14 Juillet à l’heure dite.

 

Cet évènement vous a été conté sur ce site en détail.

 

La Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris met à notre disposition le film de cette soirée.

 

Une partie des héros de la mission le jour du passage de Pluton. On reconnait de gauche à droite :

 

John Grunsfeld, le responsable NASA pour les missions scientifiques, Alan Stern le PI de la mission du SwRI Boulder Colorado, Alice Bowman Operation Manager du Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory Laurel, Maryland, Glen Fountain Project Manager de New Horizons aussi de JHUAPL.

 

 

Crédit: Ken Kremer/kenkremer.com

 

 

 

 

 

 

Depuis ce moment, la sonde nous envoie régulièrement des informations et photos de ce passage.

 

Reprenons dans l’ordre, après les trois premières photos dévoilées le soir même, d’autres sont arrivées le lendemain et les jours suivants, voici un pot pourri :

 

 

Sur cette nouvelle image de Charon, la plus grande lune de Pluton, on voit dans l’insert, une dépression avec un pic en son centre (en haut à gauche).

 

La partie zoomée représente approximativement 390km de bas en haut.

On remarque aussi quelques cratères ?

 

On est surpris par le manque de cratères, c’est donc une surface jeune, soumise à une activité géologique.

 

Image prise le 14 Juillet une heure et demie avant le passage le plus proche, depuis 79.000km d’altitude.

 

Crédits: NASA-JHUAPL-SwRI

 

 

 

 

 

 

Hypothèse sur la formation de Charon et des petits satellites.

 

 

Le scénario envisagé : on pense que tous les satellites de Pluton ont été créés lors d’une collision dans un passé lointain avec un autre corps. Le fait que les orbites des petits satellites soient circulaires et régulières valident cette formation simultanée et non pas une capture d’autres objets KBO.

 

 

En 1 : un objet de la ceinture de Kuiper (KBO) s’approche de Pluton ;

en 2 : impact avec Pluton ;

en 3 : un anneau de poussières se forme autour de Pluton (comme pour la Lune lors de l’impact qui a mené à sa création) ;

en 4 : les débris s’agrègent entre eux pour former Charon ;

en 5 : Pluton et Charon prennent la forme sphérique au cours du temps, les plus petits morceaux deviennent les petits satellites irréguliers comme Nix, Hydra, Kerberos et Styx.

 

Crédit: Wikipedia

 

 

 

 

 

“L’atmosphère” de Pluton.

 

Les scientifiques ont observé la (très faible) atmosphère de Pluton depuis une altitude de 1600km.

Son atmosphère est riche en Azote et relativement étendue, bien plus étendue (relativement parlant) que pour notre planète.

 

Les informations recueillies par l’instrument ALICE (spectrographe imageur) pendant un alignement parfait entre le Soleil, Pluton et la sonde qui s’est produit une heure après le passage au plus près, ont été fructueuses.

Cette occultation solaire avait été programmée c’est la raison pour laquelle on voulait passer entre les deux corps, dans l’ombre de Pluton.

 

 

 

On voit sur cette photo le halo atmosphérique de Pluton éclairée par le Soleil, photo prise le 15 Juillet de 2 millions de km.
Crédit: NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute

Relevés de l’instrument Alice durant le lever et coucher du soleil. Le comptage (Count Rate) est plus fort en dehors de l’atmosphère, lorsque l’on commence à passer dans l’atmosphère il diminue à cause de l’azote moléculaire (N2) qui absorbe la lumière. Plus on pénètre dans l’atmosphère, le CH4 et les composés organiques absorbent de plus en plus. Le processus inverse se produit lors de la sortie de l’occultation.

Crédit: NASA/JHUAPL/SwRI

 

 

Signalons que l’occultation de Charon n’a pas donné lieu au même phénomène, montrant une absence d’atmosphère

 

L’instrument Ralph a découvert au sol du méthane, de l’azote et du monoxyde de carbone sous forme de glaces comme on peut le voir sur cette image dans la région du « cœur ».

 

La pression atmosphérique de Pluton a été mesurée par l’instrument REX le 14 Juillet (passage des ondes radio émises depuis la Terre dans l’atmosphère de Pluton, ces ondes sont réfractées par l’atmosphère et le taux dépend de la pression) et nous a étonné, sa valeur est très basse par rapport à ce que l’on attendait basée sur les dernières observations (depuis la Terre).

Une explication semble s’imposer, comme on le pensait l’atmosphère se condense en période hivernale (ce qui est le cas en ce début d’hiver plutonien), on pense même que la moitié de son atmosphère s’est déjà condensée.

L’atmosphère est 1/100.000 la pression terrestre, la moitié de ce que l’on pensait.

 

Il reste quand même quelques questions à résoudre, notamment pourquoi les mesures précédentes montraient une hausse constante, semblant incompatibles avec la mesure de REX. Peut être est-ce le début brutal de l’hiver sur Pluton après des sublimations de glaces jusque là non exposées au rayonnement.

 

Toutes les hypothèses sont permises.

 

 

On pense que les rayons UV du Soleil provoquent des réactions chimiques avec le gaz méthane de l’atmosphère, amenant ainsi à l’apparition d’éthylène et d’acétylène qui produisent ces couches de brouillards dans le ciel plutonien. D’autres réactions peuvent aussi se produire donnant naissance à ce que l’on appelle des tholins, des composés carbonés de couleur rouge sombre recouvrant en partie la surface de Pluton.

 

La grande inclinaison de Pluton favoriserait le transport de ces composés dans différentes régions de la planète.

La partie du « cœur » (appelée Tombaugh Regio) serait ainsi entourée de tholins sombres.

 

 

 

New Horizons a découvert (grâce à l’instrument SWAP : Solar Wind Around Pluto) aussi une région de gaz ionisé très dense et très froid des dizaines de milliers de km au-delà de Pluton. L’azote atmosphérique est ionisé par les UV solaires comme déjà dit, ensuite il est arraché par le vent solaire et se perd dans l’espace.

La faible gravité de Pluton favorise ce phénomène.

Derrière Pluton on a mis au jour de l’azote ionisé formant ainsi une queue de plasma, comme cela existe pour Vénus et Mars.

Crédit: NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute

 

 

 

 

La surface de Pluton.

 

 

 

On a combiné 4 images de la caméra LORRI avec les données couleur de l’instrument Ralph pour créer cette photo de Pluton en couleur augmentée.

 

Images prises de 450.000km d’altitude, on peut distinguer des détails de l’ordre de 2km.

 

 

 

Crédit: NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute

 

Une autre photo très intéressante est celle du couple Pluton Charon prise quelques heures avant le passage.

 

 

 

 

 

 

Les régions visitées par la sonde New Horizons ont reçu des noms de personnalités aussi bien existantes qu’imaginaires comme Kirk, Spock etc. Noms qui ne sont pas encore approuvés par l’IAU, espérons qu’ils donneront leur feu vert.

 

 

 

La région Clyde Tombaugh est détaillée ci-contre, elle couvre une zone de plus de 1500km de terrain glacé.

Elle comprend des glaciers de glace d’azote à la température de 234°C).

Mosaïque de la même région, montrant plus en détail les montagnes de glace de Norgay Montes. Crédit: NASA/JHUAPL/SWRI/ Marco Di Lorenzo/Ken Kremer/kenkremer.com

Crédit: NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute

 

 

Une vidéo du survol de cette région est disponible.

Si vous ne pouvez pas la voir, la voici :

 

 vidéo :

 

 

 

 

 

Autre vidéo similaire.

 

 

On pense que le pôle N de Pluton est plutôt composé de glaces d’azote et de méthane.

 

 

 

Vue d’une portion de Sputnik Planum (la plaine Sputnik) où l’on repère de nombreux phénomènes géologiques inconnus.

 

La surface est divisée en segments de forme irrégulière entourés de fossés étroits, certains contiennent d’ailleurs un matériau sombre.

 

Image prise par LORRI le 14 Juillet d’une distance de 77.000km une heure et demie avant le point le plus près.

 

Crédits: NASA/JHUAPL/SWRI

 

 

 

 

Ces terrains n’ont pour ainsi dire pas de cratères, ils sont donc jeunes, mais quelle force peut modeler aussi rapidement (à l’échelle astronomique) une telle planète. Certainement pas des forces de marée, alors…

 

Les images en haute résolution de la région équatoriale nous révèlent un amoncellement de montagnes de glace hautes de 3500m par endroit. La surface de cette zone est probablement très jeune, moins de 100 millions d’années et est probablement encore active au point de vue géologique.

 

 

Une autre belle vue arrangée par Damian Peach.

 

 

 

 

 

Mais ce n’est pas parce que l’on s’intéresse à Pluton et Charon qu’il faut oublier les petits satellites.

New Horizons ne nous a transmis à ce jour que deux photos, celles de Nix et Hydra.

 

Nix dont on a exagéré la couleur a une forme d’haricot dont la longueur est estimée à 42km et la largeur à 36km. Une zone de ce satellite a une teinte rouge, est-ce un cratère ?

La composition de Nix a été mesurée mais pas encore envoyée sur Terre, elle devrait nous en apprendre plus sur la composition de cette région rougeâtre.

Hydra est de forme très irrégulière (55km par 40km), on y distingue au moins deux gros cratères.

 

Photos prises le 14 Juillet 2015.

Credit: NASA/JHUAPL/SWRI

 

 

Les photos des deux autres lunes, Styx et Kerberos seront transmises dans quelques jours.

 

 

On attend progressivement les autres données qui mettront près de 16 mois à être toutes transmises, la vitesse de transmission étant de 2kbits/sec ! D’après Alan Stern, plus de 50 Gigabits ont été accumulés pendant le survol et nous n’en avons a reçu qu’un pour le moment !

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN:

 

Comparaison des tailles de Pluton, Charon et de la Terre.

 

Kirk, Spock and Sulu Boldly Go Where No Man Has Gone Before — Charon! Par Universe Today.

 

Flowing Ice, Exotic Mountains and Backlit Haze Highlight Pluto as Never Seen Before par Universe Today.

 

Pluto’s Moons Nix and Hydra Get Real / New Pluto Mountain Range Discovered par Universe Today

 

La queue de plasma de Pluton par Space Ref.

 

Toutes les slides de la conférence de presse de scientifiques de la mission.

 

New Horizons Reveals Pluto's Extended Atmosphere par Space Ref.

 

Notre ami Pif (Pierre François Mouriaux) nous envoie un lien sur les différents cartoons imaginés avec le « Cœur » de Pluton.

 

 

 

Site de la mission à la NASA.

 

Site de la mission au JHUAPL.

 

The New Horizons Spacecraft document pdf sur la sonde elle-même.

 

NH mission timeline.

 

Tout sur la mission New Horizons sur votre site préféré.

 

 

chickens_up.gif

 

 

ROSETTA : LE PÉRIHÉLIE EST LÀ. (17/08/2015)

 

 

Ça y est, on vient de passer ce 13 août 2015 le périhélie (point le plus près du Soleil mais quand même à 186 millions de km de celui-ci) pour la comète 67P/ Churyumov–Gerasimenko autour de laquelle orbite la sonde européenne Rosetta et sur laquelle le robot Philae est posé.

Images prises le 12 aout, quelques heures avant le périhélie, par Osiris d’une altitude de 330km

(nécessaire pour assurer une bonne protection de Rosetta contre les particules éjectées).

Crédits: ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA

 

 

Des images d’Osiris ont été mises bout à bout pour donner cette animation spectaculaire.

 

 

 

Le dégazage de la comète.

 

 

Les mesures effectuées par Rosetta indiquent que la comète émet 300kg de vapeur d’eau par seconde (pour comparaison, il y a un an lors de la première mise en orbite, elle dégazait mille fois moins !).

De plus, la comète perd aussi approximativement 1000kg de poussières par seconde, ce qui pourrait poser des problèmes à Rosetta si elle était trop près.

Les problèmes sont de deux ordres :

·         D’éventuels chocs de la sonde avec des particules solides

·         Les erreurs de pilotage dues à la présence de poussières qui pourraient être prises pour des étoiles guide.

 

On se rend compte de cette énorme activité avec cette animation gif d’Osiris où l’on voit l’environnement de la comète, et encore ces images datent de début Juillet.

http://www.esa.int/var/esa/storage/images/esa_multimedia/images/2015/08/comet_s_dusty_environment/15556825-1-eng-GB/Comet_s_dusty_environment.gif

 

Credit: ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA

 

On voit aussi sur cette animation un gros bloc de la comète flottant autour de celle-ci.

 

 

 

La météo sur 67P.

 

L’approche du Soleil a changé l’éclairage de la comète, plongeant son hémisphère Sud dans un « été » local et dévoilant ainsi des zones inconnues auparavant, permettant ainsi de compléter les cartes de la comète.

De nouvelles régions que l’on voit sur cette photo ont ainsi été répertoriées, et plusieurs autres nouveaux noms comme Anhur, Khonsu, Sobek et Wosret, tous des dieux ou déesses égyptiens, ont été ajoutés.

 

La température sur la comète a aussi augmenté, on est passé de -70°C lors de l’arrivée de Rosetta à une température un peu en dessous de zéro vers Avril-Mai et à quelques dizaines de degrés au-dessus de zéro maintenant .

 

 

La comète vue de la Terre.

 

 

Rosetta est bien trop près de la comète pour pouvoir avoir une idée d’ensemble de sa queue et de sa coma, seuls les télescopes terrestres le peuvent.

 

La queue de 67P s’étend sur plus de 120.000km et la coma est asymétrique comme on le voit sur cet ensemble de photos prises par l’Observatoire Gemini d’Hawaï.

 

 

Crédits: Gemini Observatory/AURA

 

 

 

 

 

 

 

Voir la page ESA sur le périhélie.

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

ROSETTA:. UN AN AUTOUR DE LA COMÈTE ! (17/08/2015)

 

En ce mois d’Août 2015, l’ESA célèbre une année en orbite autour de la comète 67P Churyumov–Gerasimenko de la sonde Rosetta.

 

Ce fut une longue aventure depuis son lancement en 2004, celle-ci vous a été rapportée sur ce site régulièrement.

 

Quel immense succès pour l’astronautique européenne : première mise en orbite autour d’une comète et premier atterrissage sur celle-ci.

Le passage au périhélie, le point le plus près du Soleil a lieu ce 13 Août, alors que la comète sera à 186 millions de km du Soleil (un petit peu plus que la Terre du Soleil).

 

Cette année d’observations minutieuses de la comète nous a apporté de nombreuses informations comme par exemple :

 

·         L’analyse de la vapeur d’eau qui semble différente de celle de nos océans

·         La détection d’azote moléculaire indiquant que la comète est née dans une zone très froide de la ceinture de Kuiper

·         La comète ne possède pas de champ magnétique cela donnant des informations sur la phase de formation cométaire

 

Ce ne sont que quelques exemples des découvertes de Rosetta.

 

Les moments importants de la mission Rosetta/Philae.

 

 

La période autour du périhélie est très importante, car c’est là où le dégazage est maximum et que Philae risque d’être éjecté ou Rosetta atteinte par des débris solides (en conséquence Rosetta s’éloigne de la surface, elle est à 250 à 300km en ce moment).

En fait ces débris risquent aussi de perturber la carte du ciel (startracker) à bord de la sonde, en effet ces débris brillants peuvent être pris pour des étoiles et ainsi fausser le pointage stellaire de Rosetta, c’est déjà arrivé !

De plus la surface va se remodeler, car elle va perdre peut être plusieurs mètres d’épaisseur et on va suivre cette évolution en direct pour ainsi dire.

 

Les gaz et poussières émises créent actuellement une coma autour du noyau qui forme une queue de plus de 120.000 km dans l’espace.

 

L’ESA nous donne à voir un montage gif (trop grande en taille pour être incluse dans ce rapport) du premier atterrissage de Philae (en fait, donc, le premier rebond) vu par la caméra ROLIS (ROsetta Lander Imaging System) de Rosetta.

Le premier site d’atterrissage était celui choisi par les scientifiques et baptisé Agilkia, la première image est prise à 3km du sol ; la suivante à 67m puis ensuite en moyenne tous les 10m jusqu’au contact (rebond). La meilleure résolution donne des informations sur des objets de taille centimétrique.

 

 

 

À l’approche du périhélie, Rosetta a surpris un dégazage puissant au niveau du cou de celle-ci.

On en a fait un montage animé gif que voici.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN

 

 

 

Le survol vu par le CNES.

 

Le dossier Rosetta sur ce site.

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

ROSETTA :.TOUT SUR IMHOTEP. (17/08/2015)

 

 

Les images de la camera HR Osiris sont maintenant disponibles en grande partie et une des dernières séquences correspond à la région baptisée Imhotep située sur la plus grosse partie de la comète.

C’est une des régions les plus géologiquement diversifiées de ce corps.

Rappelons aussi la densité de 67P : 0,47, donc fortement composée de glace mélangée à de la roche, elle est probablement aussi très poreuse.

 

Ces informations que je reprends en partie proviennent d’un article de A.T. Auger et O Groussin du LAM.

 

 

Imhotep est située près de l’équateur de la comète, et c’est une région relativement plate et uniforme, mais on peut y distinguer diverses formes géologiques qui peuvent nous en apprendre plus sur la formation et l’évolution des comètes.

On voit sur l’image ci-contre la diversité des terrains.

 

Il y a des terrains plats (smooth) qui couvrent approximativement un tiers de la surface et qui sont situés aux zones de plus faible gravité. Principalement composés de matière à grains fins, au maximum d’une dizaine de cm. Leur origine proviendrait des roches bordant cette zone.

On pense que ces terrains sont des zones relativement calmes.

Crédits: ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA

 

 

 

Les terrains rocheux (rocky) sont constitués de matériel solide et sont sujets à érosion

 

 

Les bassins d’accumulation dominent la région, ce sont des zones où les matériaux fins et les roches s’accumulent.

On en dénombre six baptisés de A à F. Ils sont presque tous circulaires.

 

 

Des zones circulaires (plus de 70) ont été dénombrées sur Imhotep, de dimension entre 2 et 59m de diamètre.

Ils ont un rebord, et certains ont l’air de se recouvrir. Sont-ce des anciennes cheminées de dégazage ?

 

 

Les blocs rocheux (boulder) sont au nombre de plus de 2200 dans cette région, leur taille variant de 2m à 90m. Ils sont principalement situés aux bas des pentes. Certains plus gros (comme la roche appelée Cheops) sont isolés vers le centre de la région.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN

 

 

Le dossier Rosetta sur ce site.

 

 

chickens_up.gif

 

 

PHILAE : LES PREMIERS RÉSULTATS DE PHILAE ENFIN PUBLIÉS. (17/08/2015)

 

9 mois après son atterrissage réussi sur la comète 67P/ Churyumov­-Gerasimenko, l’ESA porte à la connaissance du public les principales découvertes du petit robot atterrisseur Philae, équipé de dix instruments performants.

Les mesures correspondantes ayant été effectuées pendant les quelques premières 63 heures de travail grâce à la pile embarquée.

 

On rappelle que le robot après avoir rebondi sur le site choisi (Agilkia) après un survol à 100m d’altitude s’est finalement posé avec une patte en l’air sur le site baptisé malicieusement Abydos. La comète était en cet instant à 515 millions de km de la Terre et 3 UA du Soleil.

 

Ces découvertes ont fait l’objet de la publication de six articles dans la revue Science datée du 31 Juillet 2015 dirigés par le professeur Jean Pierre Bibring de l’IAS, responsable scientifique de la mission. Ces dernières découvertes devraient nous faire progresser dans la compréhension de la nature des comètes et de la formation de notre système solaire.

 

Essayons d’y voir plus clair :

 

 

PTOLEMY ET COSAC.

 

Après le premier touch down, les instruments Ptolemy et COSAC (Cometary sampling and composition experiment) ont pu analyser pendant le survol la composition du gaz et de la poussière.

 

Les échantillons analysés par COSAC ont révélé la présence de six types différents de molécules organiques jamais encore trouvées dans le noyau d’une comète, ce sont notamment du méthyle, de l’acétamide et de l’acétone, molécules pouvant mener aux sucres et acides aminés, briques essentielles nécessaires à la vie. C’est la plus grande nouvelle de ces découvertes.

 

La surface est recouverte de ces molécules carbonées

 

Pendant ce temps Ptolemy analyse le gaz et détecte de la vapeur d’eau, du CO et de petites quantités de composés organiques comme le formaldéhyde.

 

Tous ces composants mis au jour par ces deux instruments jouent un rôle dans la chimie prébiotique des amino-acides et des sucres.

 

 

LES CAMÉRAS CIVA.

 

 

Une fois posé sur Abydos, Philae avec ses caméras CIVA nous donne accès à une résolution millimétrique avec notamment la superbe image ci-contre prise par CIVA-1 de la falaise entourant le robot.

 

Les taches brillantes seraient causées par des réflexions des pieds et du corps de Philae ; la flèche indiquerait un grain flottant dans l’espace autour de la comète.

 

Les caméras CIVA 3 et 4 donnent cette mosaïque avec en premier plan l’extrémité d’un pied (le pied +X) de Philae.

 

 

 

 

Les cameras CIVA ont permis aussi de déterminer la façon dont Philae était posée sur le sol. Elle est posée contre une « falaise » située approximativement à 1m de Philae, une des caméras (CIVA-2) permet de voir le ciel.

 

 

 

MUPUS.

 

 

L’ensemble d’instruments composant MUPUS nous donne accès aussi à l’intérieur de la comète.

L’expérience du marteau permet de constater que le sol à Abydos est plus dur qu’à Agilkia.

 

À Abydos, il existe une fine couche de quelques cm de poussière recouvrant une partie beaucoup plus dure de glace et de poussières.

 

Le capteur thermique a mesuré une température entre -180°C et -145°C synchronisée sur la rotation de la comète (12,4 heures)

 

Les variations rapides de changement de température indiquent une inertie thermique faible due à cette fine couche de poussières reposant sur un mélange compact de glace et de poussières.

 

 

Les différents instruments constituant MUPUS et les mesures effectuées par ceux-ci.

 

Le graphique supérieur correspond au profil des températures, l’inférieur au pénétromètre.

 

 

 

Copyright Spacecraft graphic: ESA/ATG medialab; données de Spohn et al (2015)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CONSERT ET LES MESURES DE L’INTÉRIEUR DE LA COMÈTE.

 

Le radar de l’instrument CONSERT (Comet Nucleus Sounding Experiment by Radiowave Transmission ) permet d’accéder à des mesures internes du noyau et de sa structure grâce à l’émission et réception des ondes entre l’orbiteur et l’atterrisseur.

 

La densité moyenne de la comète a été calculée, elle est de l’ordre de 0,47. Elle a aussi été déterminée par des moyens externes depuis la Terre.

 

Ce chiffre est cohérent avec la composition du noyau, basée sur un mélange de glaces (H2O, CO et CO2) de densité moyenne 1,1 et de poussières aux alentours de 3, le rapport en volume de poussière sur glace de l’ordre de 0,4 à 2,6. Ce dernier rapport a aussi été confirmé par des mesures terrestres.

 

On a aussi déterminé que la « tête » du noyau semble très homogène à l’échelle de la dizaine de mètres, la porosité de l’ordre de 80%. La poussière serait comparable à celle des chondrites carbonées.

 

Cet instrument a aussi permis de cerner un peu plus la zone où se trouve Philae : 21m par 34m.

 

 

 

Tous ces résultats sont bien expliqués (en anglais) sur ce film ESA de 5 minutes.  À voir !

 

 

LA SUITE :

 

On espère que le passage au périhélie permettra à Philae de procéder à de nouvelles mesures, car depuis peu, il a du mal à établir des communications stables avec Rosetta, une antenne est peut être endommagée, ou la position du robot a changé.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Mission Rosetta-Philae : Tchouri se révèle… différente ! Article du CNES.

 

Le robot Philae révèle des «briques de vie» sur la comète Tchouri, article du Figaro.

 

Sur Tchouri, des briques de vie vieilles comme le soleil article du Nouvel Observateur.

 

T-Minus 12 Days to Perihelion, Rosetta’s Comet Up Close and in 3D par Universe Today.

 

Building blocks of life found among organic compounds on Comet 67P – what Philae discoveries mean par phys.org.

 

 

L’édition spéciale de Science du 31 Juillet 2015 comprend les articles suivants (payant pour tout voir !) :

 

“The nonmagnetic nucleus of comet 67P/Churyumov–Gerasimenko,” by H.-U. Auster et al.

 

“67P/Churyumov-Gerasimenko surface properties as derived from CIVA panoramic images,” by J-P. Bibring et al.

 

“The landing(s) of Philae and inferences about comet surface mechanical properties,” by J. Biele et al.

 

“Organic compounds on comet 67P/Churyumov-Gerasimenko revealed by COSAC mass spectrometry,”by F. Goesmann et al.

 

“Properties of the 67P/Churyumov–Gerasimenko interior revealed by CONSERT radar,” by W. Kofman et al.

 

“The structure of the regolith on 67P/ Churyumov–Gerasimenko from ROLIS descent imaging,” by S. Mottola et al.

 

“Thermal and mechanical properties of the near-surface layers of comet 67P/Churyumov–Gerasimenko,” by T. Spohn et al.

 

“CHO-bearing organic compounds at the surface of 67P/Churyumov–Gerasimenko revealed by Ptolemy,” by I.P. Wright et al.

 

 

 

 

Le blog de la mission Rosetta à l’ESA.

 

 

chickens_up.gif

 

 

DAWN :.SURVOL IMPRESSIONNANT. (17/08/2015)

Image crédit: toutes images : NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA

 

 

La NASA vient de publier une nouvelle vidéo montrant le survol de Cérès avec d’impressionnants détails.

L’altitude de survol va de 13.600km à 4.400km.

Une remarque pour plus d’effet : les élévations ont été exagérées d’un facteur 5.

vidéo :

 

 

 

 

 

On y voit notamment le mystérieux cratère de 90km de diamètre et de 3km de profondeur, baptisé Occator (mythologie romaine : dieu du hersage) et contenant les non moins mystérieux objets brillants dans le fond, et dont on ne connait pas l’origine.

On les a examinés sous différentes longueurs d’onde, mais on ne peut pas affirmer que ce soit de la glace, de même leurs albédos n’est pas cohérent avec celui de la glace, alors…du sel ?

Certains ont vu dans le fond de ce cratère ce qui pourrait ressembler aussi à un brouillard, une brume.

On se rappelle qu’Herschel avait découvert des émissions de vapeur d’eau l’année dernière, bref le mystère demeure.

 

Ensuite on reconnait la montagne pyramidale qui intrigue aussi tous les scientifiques. Ce cône culmine à 6000m par rapport au sol, c’est une des plus hautes formations sur Cérès et elle ne semble pas associée à un cratère ce qui pose beaucoup de questions.

 

Cérès a un diamètre de 950km.

 

 

Contrairement à Vesta qui était rocheux, il semble que Cérès soit un monde de glace, certains pensent même qu’elle pourrait abriter un immense océan d’eau sous la surface. On estime que Cérès en serait composée de 25% en masse.

Les cratères de Cérès ressemblent énormément à ceux de Dione ou de Téthys, les satellites de Saturne.

 

Les principales formations de Cérès ont reçu des noms officiels de l’IAU.

 

 

Dawn spirale de plus en plus près de la surface maintenant.

 

 

Le cratère Occator de 90km de diamètre avec ses mystérieux points brillants.

Crédit : NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA/LPI

Carte topographique de Cérès, élaborée à partir des photos de Dawn. Voir l’animation.

Crédit : NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA

 

 

 

Le moteur ionique (Dawn en possède trois) propulse gentiment Dawn vers une orbite plus basse qui l’a amené à 1470km d’altitude en ce moment, avant d’atteindre les 375km à la fin de cette année 2015.

Tout cela malgré des problèmes d’orientation dus aux roues à réaction (une sorte de gyroscope).

 

Les détails de ces problèmes vous sont contés par nos amis de Universe Today.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Dawn blog

 

Où est dawn?

 

Site de la mission au JPL.

 

Site de la mission à la NASA.

 

On peut visualiser sur cette animation l’orbite de DAWN dans notre système solaire lors de ces deux visites d’astéroïdes.

 

Galerie d’images.

 

 

chickens_up.gif

 

 

TÉTHYS : DE MYSTÉRIEUX ARCS ROUGEÂTRES SUR CE SATELLITE DE SATURNE. (17/08/2015)

 

 

La sonde Cassini poursuit méthodiquement son travail de documentation du monde de Saturne commencé il y a maintenant 11 ans ; elle vient de mettre au jour un phénomène pas commun : des arcs, genre graffiti, sur l’hémisphère Nord de Téthys, une des premières lunes de Saturne découverte par JD Cassini.

 

 

Pourquoi ne les a-t-on pas détectés avant, alors que l’on orbite Saturne depuis si longtemps ?

 

Parce que on a changé de longueurs d’onde pour certaines photos, avec des filtres vert, IR et UV qui combinés entre eux ont fait ressortir ces différences subtiles de couleur invisibles pour l’œil humain.

 

Crédit : NASA/JPL.

 

L’origine de ces arcs est un mystère pour le moment, mais ils doivent être « jeunes » car ils sont superposés à des cratères anciens.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Unusual Red Arcs Spotted on Icy Saturn Moon par la NASA.

 

What Are These Strange Scarlet Streaks Spotted on Tethys? Par nos amis de Universe Today.

 

Article de Sciences et Avenir sur le sujet.

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

 

À COUPER LE SOUFFLE : LE TRANSIT DE LA LUNE DEVANT LA TERRE. (17/08/2015)

 

Lancé en Février 2015 par une fusée SpaceX Falcon 9, le satellite Deep Space Climate Observatory (DSCOVR) de la NASA vient de capturer une séquence unique : le transit de la Lune passant devant la Terre.

 

 

On y voit parfaitement la face cachée de la Lune se déplacer devant l’océan Pacifique et le continent américain.

Le Pôle Nord est dans le coin supérieur gauche de l’image, incliné comme il l’est réellement.

 

Ces images ont été prises par la caméra Earth Polychromatic Imaging Camera (EPIC), caméra CCD de 4 Megapixel à bord de DSCOVR situé à 1,5 millions de km de la Terre à un point de Lagrange

La mission originelle de ce satellite est l’étude du vent solaire pour le compte de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration).

 

Les images de ce transit ont été prises le 16 Juillet 2015, les couleurs sont les « vraies » couleurs.

 

Crédit EPIC/NOAA

 

 

 

 

La première fois que l’on a vu la face cachée de la Lune, c’était en 1959 grâce à la sonde russe Luna 3, depuis bien d’autres missions ont amélioré nos connaissances de cette face et de notre compagne.

La face cachée de la Lune (far side en anglais) possède beaucoup moins de « mers » que la face visible (near side), car sa croûte est plus épaisse et le magma n’a pas eu la possibilité de resurgir après les impacts météoritiques.

La plus grande mer de la face cachée est la mer de Moscou dans le coin supérieur gauche et le plus gros cratère est le cratère Tsiolkovski dans le coin inférieur gauche.

 

 vidéo :

 

 

 

 

On peut aussi voir télécharger cette version plus performante.

 

 

 

De plus ce même satellite nous fournit une belle image de notre planète parfaitement éclairée, on y voit la partie ouest des USA.

 

 

C’est la première vue complètement éclairée de la Terre depuis  l’époque Apollo.

 

 

La NASA diffusera régulièrement des photos de la Terre prises par ce satellite.

 

 

Credits: NASA/NOAA

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN ;

 

From a Million Miles Away, NASA Camera Shows Moon Crossing Face of Earth

 

Moon Transits Earth in Eye-poppingly EPIC View from 1 Million Miles Away de Universe Today.

 

An EPIC View of the Moon Transiting the Earth!

 

La face cachée de la Lune passe devant la Terre du journal Le Monde.

 

Un satellite de la NASA vient d'envoyer son premier cliché de la face ensoleillée de la Terre du Figaro.

 

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

LA GALAXIE LA PLUS DISTANTE : DÉCOUVERTE PAR KECK. (17/08/2015)

 

Les astronomes utilisant le Keck à Hawaï ont pu identifier la galaxie la plus lointaine jamais découverte. Ils ont pu aussi mesurer le spectre de l’Hydrogène émis lorsque l’Univers n’avait que 600 millions d’années (z=8,68).

Cette découverte est due au spectrographe MOSFIRE qui réussit à dater la galaxie en mesurant le décalage de la raie Lyman-Alpha de H. elle était dans le proche IR alors que sur terre en labo elle est dans le domaine UV.

Les observateurs ont eu de la chance car cette raie est généralement absorbée par les nuages du milieu interstellaire.

 

 

 

On pense que l’Univers était opaque au rayonnement Lyman-Alpha pendant les 400 premiers millions d’années et que progressivement avec la formation des galaxies, le rayonnement UV intense de leurs jeunes étoiles naissantes brule ces bulles d’Hydrogène intergalactiques, rendant l’espace transparent à cette raie. Il y a eu ionisation (ou réionisation comme disent les astronomes) de l’espace, le rayonnement pouvait se propager. 

 

Tout ceci est lié à l’étude de ce que l’on appelle la Forêt Lyman alpha.

 

Néanmoins on a été surpris par une telle source si jeune dans le temps.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

L’info chez notre ami Th Lombry de Luxorion.

 

Lyman alpha systems and cosmology à Berkeley.

 

La forêt Lyman Alpha et les structures a grande échelle chez nos amis Canadiens.

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

 

MSG-4 : MISE EN ORBITE RÉUSSIE. (17/08/2015)

 

L’ESA communique sur son dernier succès :

 

 

Le dernier des satellites de la série de satellites européens Météosat Seconde Génération (MSG), comptant de nombreux succès à son actif, a décollé du port spatial de l'Europe à Kourou (Guyane française) à bord d'un lanceur Ariane 5, le 15 juillet 2015 à 21:42 TU (23:42 heure de Paris).

 

Le système MSG à deux satellites permet une actualisation toutes les 15 minutes de la couverture météorologique de l'Europe et de l'Afrique et un balayage rapide de l'Europe toutes les cinq minutes.

 

Environ 40 minutes après le lancement, MSG-4 s'est séparé d'Ariane 5 pour gagner l'orbite de transfert visée. Le système de propulsion du satellite mettra dix jours à placer celui-ci sur l'orbite géostationnaire, à 36 000 km d'altitude au-dessus de l'équateur, où sa vitesse angulaire sera identique à la vitesse de rotation de la Terre.

 

Lorsque le Centre européen d'Opérations spatiales de l'ESA (Darmstadt, Allemagne) aura achevé cette première tâche, MSG-4 sera transféré à son propriétaire, EUMETSAT (Organisation européenne pour l'exploitation des satellites météorologiques) qui assurera la mise en service de sa charge utile.

 

« A la tête de l'ESA depuis tout juste deux semaines, je me réjouis d'avoir assisté au lancement de ce satellite, symbole de la coopération établie de longue date entre l'ESA et EUMETSAT», a déclaré Johann-Dietrich Woerner, nouveau Directeur général de l'ESA.

 

« Le lancement de la nuit dernière assurera la continuité des observations de météorologie spatiale et permettra en particulier de continuer à détecter rapidement les phénomènes météorologiques extrêmes pour pouvoir donner l'alerte et protéger ainsi nos concitoyens européens. »

 

À l'issue de sa recette, MSG-4 sera rebaptisé Meteosat-11 et sera « stocké » jusqu'au moment où il sera appelé à remplacer l'un de ses prédécesseurs. Il assurera alors la continuité des données jusqu'à la mise en service des satellites Météosat Troisième Génération (MTG), prévue en 2019 et 2021.

 

« En ce qui concerne le stockage de longue durée des satellites, nous avons acquis beaucoup de connaissances que nous pourrons utiliser pour d'autres systèmes opérationnels comme les Sentinelles », fait observer Volker Liebig, Directeur des Programmes d'observation de la Terre à l'ESA.

 

« Grâce à l'excellente santé des satellites Météosat en orbite, nous avons pu différer de cinq ans le lancement de MSG-4. »

 

La contribution de l'ESA à la veille météorologique et climatique ne se limite pas à la série des satellites Météosat. L'Agence a également mis au point les satellites de météorologie opérationnelle MetOp, eux aussi exploités par EUMETSAT.

 

Par ailleurs,  les charges utiles Sentinelle 4 et Sentinelle 5 développées par l'ESA et consacrées au suivi de la composition de l'atmosphère pour les besoins du programme européen Copernicus seront respectivement embarquées à bord des satellites MTG et MetOp de seconde génération.

 

 

Ce 66ème lancement consécutif d’Ariane 5 a donc placé en orbite le dernier-né des satellites européens de météorologie et confirme la fiabilité du lanceur européen

 

Le satellite Meteosat Second Generation (MSG-4), est fabriqué à plus de 50% par Airbus Defence and Space, numéro deux mondial de l’industrie spatiale.

La contribution la plus significative de l’entreprise au programme MSG-4 est l’instrument SEVIRI, reconnu comme étant le meilleur instrument météorologique actuellement en opération sur l’orbite géostationnaire. Thales Alenia Space est maître d’œuvre des satellites Meteosat depuis le démarrage du programme.

 

« Nous venons de vivre un grand moment ! La 224ème fusée Ariane, l’une des plus belles réussites d’Airbus Defence and Space, vient de lancer MSG-4, le dernier-né des satellites européens de météorologie et l’un des meilleurs exemples de ce que les technologies spatiales apportent à chaque Terrien au quotidien », a déclaré François Auque, Directeur général de Space Systems. « MSG-4 est construit autour de notre instrument d’avant-garde SEVIRI et de nos composants spatiaux dont la fiabilité a été maintes fois éprouvée en orbite ».

 

SEVIRI (Spinning Enhanced Visible and Infrared Imager) est un radiomètre-imageur conçu et réalisé par Airbus Defence and Space. Cet instrument « voit » les phénomènes climatiques, dans le visible et l’infrarouge, sur un tiers de la surface du globe. Il s’agit du quatrième SEVIRI pour MSG et du onzième radiomètre conçu et réalisé par Airbus Defence and Space pour la constellation Meteosat, dont les premiers exemplaires ont servi jusqu’à 19 ans dans l’Espace. Depuis la mise en service du premier modèle en 2004, SEVIRI constitue l’instrument de référence mondial des travaux de conception de la prochaine génération de radiomètres. C’est le plus performant des instruments de météorologie en orbite géostationnaire.

 

MSG-4 permettra à EUMETSAT, l’opérateur européen de satellites météorologiques, de garantir pendant plus de 10 ans la continuité des services offerts par MSG. Ce satellite est le dernier-né des satellites Meteosat de seconde génération (MSG), un programme commun d’EUMETSAT et de l’Agence spatiale européenne (ESA).

 

La principale application des satellites Meteosat est de fournir, depuis l’orbite géostationnaire, des données pour les prévisions climatiques à court terme. Le système livre également des données uniques qui alimentent les modèles de prévisions météorologiques et qui sont complétées par les données fournies depuis l’orbite polaire par les satellites MetOp, également réalisés par Airbus Defence and Space.

 

Airbus Defence and Space, actionnaire à 50% d’Airbus Safran Launchers, est le principal contributeur du programme Ariane 5, l’un des plus vastes et ambitieux programmes spatiaux au monde. Le réseau industriel regroupe plus de 550 entreprises (dont plus de 20 % de PME) dans douze pays européens. Grâce à l’expertise développée et aux investissements réalisés par l’entreprise depuis plus de 10 ans, Ariane 5 est devenu le lanceur commercial le plus fiable du marché mondial et a pu augmenter sa capacité d’emport de près de deux tonnes en orbite géostationnaire. Véritable fer de lance du savoir-faire européen, le lanceur Ariane 5 est spécifiquement conçu pour injecter des charges utiles lourdes en orbite.

 

 

Le 26 juillet à 11h30 HAEC heure locale, EUMETSAT a pris le contrôle du dernier satellite européen Météosat de seconde génération, MSG-4. Le satellite a été injecté en orbite le 15 juillet par un lanceur Ariane 5 qui avait décollé du port spatial de l'Europe en Guyane française. Ce passage de relais fait suite à la phase de lancement et de début de fonctionnement en orbite (LEOP) exécutée par le Centre européen d'Opérations spatiales de l'ESA (ESOC) pour le compte d'EUMETSAT.

 

Au cours des 11 derniers jours, le satellite a tout d'abord été amené jusqu'à l'orbite géostationnaire, puis les différentes unités composant sa plate-forme ont été activées et leurs fonctionnalités vérifiées. Il a fallu à cet effet procéder à un certain nombre d'opérations critiques comme la mise à feu des moteurs d'apogée, la modification de l'orientation du satellite et le déverrouillage du miroir à balayage du SEVIRI (imageur visible et infrarouge amélioré non dégyré).

 

Suite à ce transfert, EUMETSAT va commencer la recette du satellite et de ses détecteurs. Cette recette consiste en deux mois d'essai et d'évaluation du fonctionnement du satellite suivis de quatre mois de vérification des images et produits, étalonnage et validation compris. Au terme de la recette, MSG-4 sera « mis en réserve » en orbite.

 

L'obtention de la première image du SEVIRI embarqué sur MSG-4, dans huit jours environ, constituera une étape importante de la phase de recette.

 

Première image du tout dernier satellite européen de météorologie, MSG-4

 

 

http://www.khabarabbtak.com/wp-content/uploads/2015/08/MSG-4_Europe_s_latest_weather_satellite_delivers_first_image_highlight-265x168.jpgL'instrument SEVIRI (imageur visible et infrarouge amélioré non degyré) embarqué sur MSG-4 a acquis aujourd'hui sa première image de la Terre. Cette image démontre que le plus récent des satellites géostationnaires européens de météorologie, lancé le 15 juillet, fonctionne et qu'il devrait être pleinement opérationnel le moment venu à l'issue des six mois de recette.

 

L'Agence spatiale européenne (ESA), chargée des premières opérations faisant suite au lancement (la phase de lancement et de début de fonctionnement en orbite), a transféré le satellite MSG-4 à EUMETSAT le 26 juillet.

 

 

 

 

Cette première image matérialise la réussite collective que représente MSG-4 pour l'ESA, EUMETSAT et l'industrie spatiale européenne.  Pour mener à bien ses programmes obligatoires, EUMETSAT s'appuie sur l'ESA qui assure le développement des nouveaux satellites et en approvisionne les unités récurrentes comme MSG-4. Ce modèle de coopération a permis à l'Europe de devenir l'un des leaders mondiaux dans le domaine de la météorologie spatiale en tirant le meilleur parti des compétences des deux organisations.

 

Lien donnant accès à la première image : http://bit.ly/1VYVCOI

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

SPACE X :.LES CAUSES DE  L’ÉCHEC DE FALCON 9 FINALEMENT TROUVÉES. (17/08/2015)

 

 

Le dernier lancement de la fusée Falcon9 pour la mission Dragon CRS-7 a échoué comme on l’avait reporté dans ces colonnes ; la cause n’était pas simple à trouver.

 

C’est le Président de SpaceX, Elon Musk qui l’a dévoilée il y a quelques jours après que son équipe eut passé des milliers d’heures à analyser le flot de données envoyées : ce serait une pièce support dans le réservoir d’Oxygène liquide du deuxième étage qui aurait cédée causant une surpression dans celui-ci. Cela a eu comme effet de rompre la pressurisation d’Hélium entrainant la perte de l’engin.

Ce genre de pièces ne sera plus utilisé à partir de maintenant dans les fusées Falcon.

Le premier étage avec ses 9 moteurs Merlin avait fonctionné correctement.

 

Les premières capsules Dragon devraient emmener des astronautes vers l’ISS à partir de 2017.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

CRS-7 investigation update de SpaceX.

 

SpaceX Falcon 9 failure investigation focuses on COPV struts de NASA SpaceFlight

 

Faulty Support Strut Likely Caused SpaceX Falcon 9 Rocket Failure: Elon Musk de Universe Today.

 

 

chickens_up.gif

 

 

 

KEPLER : KEPLER 452-b, UNE SŒUR DE LA TERRE ??? (17/08/2015)

Crédit dessin : NASA Ames/

 

 

La NASA a confirmé la découverte pour la première fois d’une exoplanète de la taille de la Terre (en fait un peu plus grande) située dans la zone habitable d’une étoile de type solaire (G2). Cela ne veut pas dire forcément qu’il y a de l’eau à sa surface, mais que les conditions favorables à la présence d’eau liquide sont présentes.

Elle est presque voisine, à 1400 années-lumière de nous.

Cette étoile (Kepler 452-a) fait partie du millier de planètes extra solaires confirmées parmi les près de 5000 trouvées.

 

Un beau cadeau d’anniversaire pour les 20 ans de la première exoplanète découverte par M Mayor et D Queloz en 1995 !

 

 

 

 

 

 

 

Cette planète, possède un diamètre 60% plus grand que celui de notre planète, sa masse et sa composition ne sont pas encore déterminées, mais les premières indications semblent aller dans le sens d’une planète rocheuse.

Sa période orbitale est un peu plus longue que la nôtre : 385 jours, et la planète est aussi un peu plus éloignée de son étoile (5%).

 

Elle est aussi un peu plus âgée, 6 milliards d’années au lieu des 4,5 pour nous.

Son soleil (Kepler 452-a) est 20% plus brillant que le nôtre et a un diamètre 10% plus grand.

 

Plutôt qu’une sœur de la Terre, ce pourrait être un cousin un peu plus âgé, ce qui pourrait nous apporter des informations sur son évolution future et de ce qui pourrait lui advenir.

 

 

 

En effet dans 1,5 milliards d’années notre Soleil devrait être plus chaud (il va devenir une géante rouge), est ce qui arrive dans le système Kepler 452 en ce moment?

 

Cette découverte a été confirmée par des observations au sol avec les observatoires Mc Donald Texas, F Whipple Arizona et Keck Hawaï.

 

 

Signalons que ces « découvertes » de Kepler sont anciennes, car si il a été lancé en 2009, il a fini sa vie active en 2013, il fonctionne en mode dégradé, le mode K2.

On travaille toujours sur ses découvertes anciennes.

 

De nouvelles exoterres de Kepler devraient suivre, elles sont une douzaine au moins.

 

Mais il n’y a pas que Kepler qui cherche, Spitzer s’y met aussi ; il vient de trouver l’exoplanète rocheuse la plus proche de nous (HD 219134b) ; elle n’est qu’à 21 années-lumière, c’est-à-dire à côté au point de vue astronomique ! Voir l’animation.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

NASA’s Kepler Mission Discovers Bigger, Older Cousin to Earth article de la NASA sur la découverte.

 

NASA discovers Earth-like planet orbiting 'cousin' of Sun de Phys Org.

 

Finding Another Earth du JPL.

 

La publication de la découverte:

 Discovery and Validation of Kepler-452b: A 1.6-R Super Earth Exoplanet in the Habitable Zone of a G2 Star

L’article du Figaro.

 

 

 

Le site de la mission à la NASA.

 

Voir le film sur le champ de vision (Field of View) de Kepler.

 

Une vidéo générale sur la mission Kepler.

 

 

chickens_up.gif

 

 

 

CURIOSITY :.DES ROCHES DIFFÉRENTES. (17/08/2015)

Photos : © NASA/JPL-Caltech/MSSS

 

Voilà maintenant trois ans que le robot Curiosity s’est posé avec succès sur Mars, il continue son exploration du cratère Gale ; il vient de découvrir un nouveau type de roche très différente des autres, elle est très riche en silice

 

Cette roche baptisée « Buckskin » est analysée avec l’APXS (Alpha Particle X-ray Spectrometer) après forage le 29 Juillet 2015 (sol 1058).

 

Le robot ces derniers mois a exploré la zone géologique appelée « Marias Pass » sur les flancs du Mont Sharp.

 

Ce sont les données du Chemcam (qui a tiré sur presque un millier de cibles depuis le début !) et du détecteur de neutrons DAN qui ont montré des valeurs élevées de Silicium et d’Hydrogène en certains endroits de ce terrain.

La silice est un composé du Silicium qui a interagit avec l’Oxygène, elle est très commune sur Terre, dans du quartz par exemple.

Une grande concentration de silice est favorable à la préservation de matière organique, c’est la raison pour laquelle des analyses plus poussées sont entreprises.

 

 

 

Curiosity effectue le forage au site Buckskin, les bords du cratère Gale peuvent être vus à l’horizon.

 

 

Mosaïque prise le 30 Juillet (sol 1059) par la Navcam.

 

 

Credit:  NASA/JPL-Caltech/Ken Kremer/kenkremer.com/Marco Di Lorenzo. Insert du forage d’essai (diam 16mm): MAHLI 

 

Crédit: NASA/JPL-Caltech/MSSS

 

Après le forage définitif, le matériau est dirigé vers Chemin et SAM qui vont analyser précisément les différentes compositions.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On peut voir ici une de ces roches très riche en Silice prise avec la caméra MAHLI. Credits: NASA/JPL-Caltech/MSSS

 

 

Les roches étudiées ressemblent à celles de la croûte terrestre, serait-ce le signe de l’existence d’une telle couche sur Mars ?  

 

D’ailleurs, l’INSU publie un article à ce sujet que je reprends ci-après :

 

 

 

 

 

 

 

Curiosity trouve des traces d’une croûte continentale primitive sur Mars

Jusqu’à présent, on voyait Mars comme une planète presque entièrement recouverte de roches basaltiques, des roches sombres qui sur Terre forment le plancher océanique. Mais les parois du cratère Gale, où a atterri Curiosity, contiennent des fragments de roches très anciennes (environ 4 milliards d’années) et plus claires, dont la microsonde laser ChemCam a livré la composition. Des scientifiques français et américains ont analysé les images et les données chimiques de 22 de ces fragments rocheux. Verdict : il s’agit de roches légères, riches en feldspaths et parfois en quartz, similaires à la croûte continentale granitique rencontrée sur Terre. Plus précisément, ces reliques de croûte primitive martienne ressemblent beaucoup aux complexes TTG (Tonalite-Trondhjemite-Granodiorite), les roches prépondérantes dans la croûte terrestre à l’ère archéenne (il y a plus  de 2,5 milliards d’années).

 

Il s’agit de la première preuve de l’existence d’une croûte continentale sur Mars (Jusqu’à présent, on ne disposait que d’indices : des roches claires repérées par des sondes en orbite, mais sans information sur leur composition ou leur âge. Ou encore la météorite martienne Black Beauty, contenant des feldspaths âgés de plus de 4 milliards d’années.)

 

Ces travaux sont publiés dans la revue Nature Geoscience

 

Cette découverte a été possible du fait que le cratère de Gale, formé il y 3,61 milliards d'années dans des terrains plus anciens, constitue une véritable fenêtre sur les roches primitives de la planète rouge. Ses parois offrent en effet une coupe géologique naturelle sur 2 à 3 kilomètres d’épaisseur, alors que les spectromètres des sondes en orbite n'analysent que la surface sur quelques dizaines de micromètres (millionièmes de mètres).

 

Ces travaux ont notamment bénéficié du soutien financier de la NASA (Mars Exploration Program) et du CNES.

 

Les laboratoires français impliqués sont :

-                  l’Institut de minéralogie, de physique des matériaux et de cosmochimie (CNRS/UPMC/IRD/MNHN), à Paris

-                  l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (CNRS/Université Toulouse III — Paul Sabatier), à Toulouse

-                  le laboratoire Géoressources (CNRS/Université de Lorraine/CREGU), à Nancy

-                  le Laboratoire de planétologie et géodynamique de Nantes (CNRS/Université de Nantes/Université d’Angers)

-                  l’Institut de planétologie et astrophysique de Grenoble (CNRS/UJF)

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Curiosity rover finds evidence of Mars’ primitive continental crust, article du Los Alamos National lab.

 

NASA's Curiosity rover inspects unusual bedrock de Phys Org.

 

Curiosity Discovers Mars Rock Like None Before, Sets Drill Campaign par Universe Today.

 

Un APOD fête les 1000 sols sur Mars de Curiosity.

 

Les 1000 sols vus par Universe Today.

 

 

 

Les vidéos de la NASA et plus particulièrement celles sur Curiosity.

 

Le site de la mission au JPL

 

Le site de la mission à la NASA.

 

Les images brutes de Curiosity.

 

La page plus détaillée pour accéder à toutes les images brutes de Curiosity.

 

 

Les meilleures images prises par Curiosity

 

Une superbe animation de la mission du robot Curiosity sur Mars est disponible sur ce site de la NASA.

La vidéo la moins gourmande (46MB) peut se charger directement ici.

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

 

ISS : EXPLORER LA STATION SPATIALE. (17/08/2015)

 

L’ESA propose une visite interactive de la station spatiale internationale (ISS) qui vaut vraiment le coup.

 

C’est l’astronaute Samantha Cristoforetti qui prit des photos de chaque module de la station avant de la quitter. Ces photos ont été ensuite combinées pour créer ce panorama interactif. Il correspond à l’état de la station en Juin 2015.

 

On peut changer de module, avoir l’affichage en grand écran et zoomer comme on veut, on peut aussi avoir les commentaires de Samantha.

 

 

Bonne visite !

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Pour plus d’infos sur l’ISS et sur l’astronautique, voir le dossier spécial du site.

 

 

chickens_up.gif

 

 

ÉCOLE CHALONGE :.CR DU COLLOQUE DE JUILLET 2015. (17/08/2015)

 

Le 19ème colloque de cosmologie s’est tenue à l’Observatoire de Paris fin Juillet, c’est un évènement que je ne manque pas généralement, mais cette année c’est tombé en plein dans ma semaine de vacances, alors j’ai passé la main à notre amie la journaliste anthropologue Paola Antolini.

 

Ce colloque a été tenu en mémoire à notre collègue Hector de Vega, récemment décédé.

 

Remise de la médaille posthume pour H de Vega.

 

 

The 19th Paris Cosmology Colloquium 2015

In honor of Héctor J.de Vega the scientist and the human person

 

WEDNESDAY 22 JULY MORNING « SALLE CASSINI »

 

9.30 - 10.30 Anthony N. LASENBY (Chalonge Medal, Cavendish Laboratory, Cambridge, UK)

CMB Observations and its implications: A Status Report

 

10.30 - 11.30 Peter BIERMANN (Chalonge Medal, MPIBonn, Germany & Univ of Alabama, Tuscaloosa, USA)

Cosmological and astrophysical signatures of Warm Dark Matter.

 

12.00 - 13.00 Héctor J. DE VEGA (CNRS LPTHE Univ de Paris VI, France)/Norma G. SANCHEZ

Fermionic Warm Dark Matter and the Thomas-Fermi galaxy structure theory

 

WEDNESDAY 22 JULY AFTERNOON « SALLE CASSINI »

 

14.30 - 15.30 Alessandro MELCHIORRI (Univ. Roma 1 La Sapienza, Italy)

The cosmological data set analysis with Neutrinos and Sterile Neutrinos

 

15.30 - 16.30 Paolo SALUCCI (SISSA-Astrophysics, Trieste, Italy) ***

The observed structural properties of Galaxies lead to Warm Dark Matter

 

17.00 – 18.00 Sinziana PADUROIU (Observatoire de Geneve, Switzerland)

Numerical Simulations, Structure Formation and Evolution in Warm Dark Matter Cosmology

 

18.00 – 19.00 Anastasia FIALKOV (Départment de Physique ENS Paris France) ***

Signatures and constraints on Warm Dark Matter scenarios from reionization, 21-cm, first galaxies

 

THURSDAY 23 JULY MORNING « SALLE CASSINI »

 

9.30 - 10.30 Noburo SASAO (Center of Quantum Universe, Faculty of Science, Okayama University, Japan)

Neutrino mass spectroscopy with atoms

 

10.30 - 11.30 Motohiko YOSHIMURA (Center of Quantum Universe, Faculty of Science, Okayama University, Japan) ***

Neutrino physics using quantum coherence

 

12.00 - 13.00 Christopher G.TULLY (Dept. of Physics, Princeton University, NJ, USA)

Searching for Sterile Neutrinos with Calorimetric Methods at PTOLEMY

 

THURSDAY 23 JULY AFTERNOON « SALLE CASSINI »

 

14.30 - 15.30 Noriko YAMASAKI (ISAS/JAXA, Inst. Of Space & Astronautical Science, Japan Aerospace Exploration Agency, Kanagawa, Japan) A Search for a keV Signature of Decaying Dark Matter with SUZAKU XIS and Future Missions

 

15.30 - 16.30 Casey WATSON (Millikin Univ, Dept Physics & Astron., Decatur, Illinois, USA)

Observational Constraints on keV Sterile Neutrinos

 

17.00 – 18.00 Asantha COORAY (Univ. of California, Irvine,

The Extragalactic Background Light and New Results with CIBER

 

18.00 – 19.00 Gerard F. GILMORE (Chalonge Medal, Institute of Astronomy, Cambridge University, UK) ***

Cosmology, Astrometry and Fundamental Physics with GAIA

 

19.00 – 20.00 PHOTO OF THE GROUP on the meridian of Paris in the middle of the monumental south entry of the Perrault building & CHAMPAGNE –

 

FRIDAY 24 JULY MORNING « SALLE CASSINI »

 

9.30 - 10.30 Nicola MENCI (INAF, Osservatorio di Roma, Roma, Italy)  echec ?

Galaxy formation and Star formation in Warm Dark Matter Cosmology

 

10.30 - 11.30 Guido DREXLIN (NP-KIT-KACETA, Karlsruhe, Germany) ***

The Karlsruhe Tritium Neutrino experiment KATRIN and its

 

12.00 - 13.00 Norma G. SANCHEZ (CNRS LERMA Observatoire de Paris, France)

Warm Dark Matter Galaxy Theory in agreement with observations. New Results.

 

FRIDAY 24 JULY AFTERNOON « SALLE CASSINI » OPEN SESSION

 

14.30 - 15.30 George F. SMOOT III Chalonge Medal, Nobel prize of Physics (BCCP LBL Berkeley, USA, Univ Paris Diderot, France) ***

Open Lecture Last news of the CMB

 

15.30 - 16.30 Clem PRYKE (University of Minnesota, Dept of Physics, Minneapolis MN, USA) ***

CMB Polarization measurements BICEP/KECK

 

17.00 - 18.00 George SONNEBORN (NASA/Goddard Space Flight Center, Greenbelt, MD, USA)

The James Webb Space Telescope and its Science case

 

18.00-19.00 The Daniel Chalonge Medal: A Surprise Award Tribute to Héctor de Vega, the scientist and the human person.

 

19.00 - 20.00 Tour of the historic Perrault building starting from Salle Cassini guided by Prof. Suzanne DEBARBAT (SYRTE-Observatoire de Paris).

 

20.00-22.00 APERITIF/COCKTAIL at SALLE DU CONSEIL in Perrault building, downstairs of Salle Cassini, for all participants and accompanying persons

 

END OF THE COLLOQUIUM

Toutes les photos.

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

 

VU D'EN HAUT :.NEW YORK CITY. (17/08/2015)

 

Photo Copyright JAXA/ESA

 

 

Cette superbe image de NYC publiée par l’ESA, nous donne à voir l’île de Manhattan, les quartiers de Brooklyn et du Queens sur la droite et le Bronx en haut à droite.

On Remarque Staten Island dans le coin inférieur gauche..

 

New York se compose de ces 5 quartiers (boroughs) cités précédemment.

 

Une partie de l’état du New Jersey dans le coin supérieur gauche.

 

NYC est une des villes les plus denses des USA avec plus de 8 millions d’habitants

 

Entourant Manhattan, à gauche l’Hudson et à droite l’East River. Central Park (340 hectares) au centre de l’île.

 

 

 

 

 

Contrairement à ce que certains croient, NYC n’est pas la capitale de l’État de New York, c’est la ville d’Albany.

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

LES ROVERS MARTIENS : 7ème HIVER MARTIEN POUR OPPORTUNITY. (17/08/2015)

(Photos NASA/JPL-Caltech/Cornell).

 

Opportunity , le deuxième rover martien de la NASA a atterri sur Mars en Janvier 2004 et depuis lors parcourt à la vitesse d’un sénateur le sol de Terra Meridiani située à l’équateur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il a parcouru à ce jour plus qu’un marathonien, plus de 42km !

Il est en fin d’automne maintenant et va entrer dans son 7ème hiver martien !

 

 

Il a repris ses activités après le passage de la conjonction (fin Juin 2015) qui perturbait les communications.

Les navigateurs du JPL ont prévu pour lui l'examen d'une vallée (Marathon Valley la bien nommée) contenant des dépôts d’argile, située sur les bords du cratère Endeavour, cratère de 22km qu’il avait atteint en 2011. C’est la sonde en orbite, MRO qui a détecté ces dépôts d’argile à l’aide de son spectromètre, on se souvient que l’argile est un marquer de la présence passée d’eau liquide.

Il devrait rester plusieurs mois à cet endroit intéressant scientifiquement (près d’un petit cratère baptisé Spirit of St Louis) et qui en plus est bien exposé pour ses panneaux solaires.

 

 

 

Le rover avec ses plus de 10 ans de fonctionnement donne quand même des signes de fatigue : il est dans un mode dans lequel il ne peut plus stocker les informations des mesures effectuées quand il est mis en veille, sa mémoire flash semble HS, il ne peut que transmettre les mesures en direct à la Terre.

 

À l’occasion de ce marathon, la NASA sort un film très intéressant : il reprend les images des hazcam depuis 2004 et nous donne ainsi l’impression de vraiment courir ce marathon. Il dure 8 minutes et on voit en même temps le déplacement en vue d’avion. À voir et à télécharger absolument !

vidéo :

 

 

 

  

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN:

 

Opportunity Rover's 7th Mars Winter to Include New Study Area de la NASA.

 

 

Opportunity Rover Team Honors Pioneering Lindbergh Flight at Mars Mountaintop Crater de Universe Today.

 

 

Le site de la mission rover à la NASA.

 

 

Les meilleures photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:

http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars

 

 

Les rapports de mission par la Planetary Society, très complets.

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

 

MARS EXPRESS :.LE SURVOL D’ATLANTIS CHAOS. (17/08/2015)

Crédits: ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)

 

 

L’ESA nous donne à voir des superbes images d’une portion de région martienne de l’hémisphère Sud, appelée Terra Sirenum contenant des terrains chaotiques au centre gauche de l’image. C’est Atlantis Chaos dans la dénomination martienne.

 

 

Les couleurs de cette image correspondent à la topographie, les rouges et blanches sont plus hauts que les zones bleues et violettes. On se rend compte avec un tel terrain de la richesse géologique de son histoire.

 

L’aspect le plus frappant est la portion de terrain chaotique au centre de l’image, Atlantis Chaos, une plaine de 170km par 145km relativement plate.

Un grand nombre de cratères d’impact de différents âges recouvrent la zone. Mars est toujours frappée par des météorites, en moyenne 200 par an.

Les scientifiques pensent que certains de ces anciens cratères auraient pu contenir de l’eau, d’ailleurs des ravines sculptées sur les pentes de ceux-ci semblent en apporter la preuve.

 

La partie centrale (Atlantis Bassin à droite d’Atlantis Chaos) est en fait un ancien cratère dont les bords sont érodés, on pense qu’il date de la période du bombardement tardif (Late Heavy Bombardment) il y a quelques 4 milliards d’années.

 

Cette image est une mosaïque de 4 images prises par la caméra haute résolution HRSC fin 2008.

 

 

 

L’ESA nous fournit aussi une vidéo du survol dette région.

vidéo :

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Plus de détails sur le site de la DLR.

 

Mars: Flight Over Atlantis Chaos de Space Ref.

 

 

Le dossier Mars Express sur ce site.

 

Les archives images chez nos amis de la HRSC.

 

 

chickens_up.gif

 

 

LIVRE CONSEILLÉ.:. L'UNIVERS À PORTÉE DE MAIN PAR C. GALFARD CHEZ FLAMMARION. (17/08/2015)

 

 

Voici un livre que j’avais acheté pour partir en vacances, car j’en avais entendu parler et tous les commentaires étaient positifs. Passionné de cosmologie, je voulais me faire mon idée.

 

Et bien je n’ai pas été déçu, c’est un livre superbe qui explique en termes simples (il faut quand même s’accrocher de temps en temps) les particules, les champs, les relativités, bref tout ce qui touche aux mondes quantique et gravitationnel.

Les notions difficiles de dilatation du temps ou de contraction des longueurs sont clairement expliquées. Comme aussi concernant la lumière : à la vitesse de la lumière le temps se fige et c’est pour cela que la lumière qui nous parvient du fin fond de l’Univers nous offre une vue intacte de celui-ci lorsque ces images sont parties, elles ont été seulement étirées par l’expansion de l’espace-temps.

 

Un régal !

 

Donc à mettre entre toutes les mains curieuses de découvrir la nature de notre Univers.

 

 

 

 

Je reprends ce qu’en dit l’éditeur :

 

L’écrivain a suivi un parcours scientifique. Parti à Cambridge, en Angleterre, il y étudie les mathématiques avancées et sera l’élève pendant 5 ans de Stephen Hawking, célèbre cosmologiste, souvent vu comme l'héritier de Newton et de Einstein. En 2007, les deux hommes co-écrivent Georges et les secrets de l’univers, roman pour enfants expliquant les lois de notre cosmos.

 

 

Grâce à son métier de conférencier pour « les universités de tous les savoirs », il pratique régulièrement le jeu des questions/réponses et de la transmission de savoir. Il reprend des interrogations récurrentes et en amène de nouvelles dans son premier roman pour les enfants le Prince des nuages, paru aux éditions Pocket Jeunesse.

 

C’est une présentation vulgarisée des théories sur la formation et la vie de l'Univers, à travers le récit des découvertes scientifiques relatives aux éléments du cosmos et de grands savants de l'histoire, d'Isaac Newton à Albert Einstein ou Stephen Hawking.

 

Extrait :

Vous êtes a quelques milliers de kilomètres au-dessus de la surface du Soleil. Sa puissance est a couper le souffle. D'énormes boules magnétiques gonflent et se percent, éjectant vers l'espace des milliards de tonnes de matière brulante qui transpercent votre corps éthéré.

Le spectacle est extraordinaire et vous vous demandez soudain, avec une légère jalousie, ce qui rend le Soleil si spécial par rapport à la Terre. Imaginez que vous puissiez voyager a travers les étoiles jusqu'aux confins de notre galaxie, plonger au cœur d'un trou noir, entrer dans le monde quantique.

 

Vous êtes tenté ? Voici enfin un livre pour vous !

Laissez Christophe Galfard vous entrainer dans une ébouriffante odyssée cosmique aux frontières du savoir, des mystérieux champs qui peuplent l'Univers jusqu'aux instants précédant le Big Bang.

Un merveilleux ouvrage qui se dévore comme un thriller, et une nouvelle façon, accessible a tous, de conter la grande aventure de la science.

 

Voir l’excellent critique dans Science et Vie :

http://www.science-et-vie.com/lunivers-a-portee-de-main/

 

 

ISBN-13: 978-2081346512     19,90€

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

LES MAGAZINES CONSEILLÉS:.ASTRO…NOMIE OU LOGIE CHEZ SCIENCES ET AVENIR D’AOUT. (17/08/2015)

 

 

Intéressant articles sur ces deux sujets, l’un scientifique l’Astronomie et l’autre controversé l’Astrologie auxquels participe notre ami Daniel Kunth de l’IAP.

Astrologie et astronomie : la science face aux croyances, voir l’éditorial de D Leglu.

 

En plus des sujets d’actualité sont traités comme :

 

Les fantômes de la planète Mars

 

Kepler 453b, la planète aux deux soleils

 

Ariane 6 : l'espace à bon marché

 

Rosetta a rendez-vous avec le Soleil jeudi

 

Etc…

 

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.LA RECHERCHE SUR LES RÉVOLUTIONS QUANTIQUES JUIL/AOUT. (17/08/2015)

 

 

 

Le magazine la Recherche publie pour cet été un numéro double avec comme point fort les révolutions quantiques.

 

Un siècle après Einstein, les premières applications de la théorie quantique s’apprêtent à révolutionner le domaine de l’information.

 

Si la mécanique quantique est née au début du XXe siècle, les premières décennies du XXIe siècle sont en train de voir la mise en œuvre pratique de cette théorie grâce à nos nouvelles capacités à manipuler photons et atomes.

 

 

Cette ère de l’information quantique qui s’ouvre se traduit par des recherches fondamentales et appliquées dans des dizaines de laboratoire à travers le monde, mais aussi par la création de start-up qui proposent des services de transfert d’information utilisant des propriétés quantiques, notamment pour la cryptographie. Des projets de réseaux quantiques ultra-sécurisés se lancent en Chine et aux Etats-Unis.

A la base de ces nouvelles capacités, on trouve la notion d’intrication – soit « l'enchevêtrement » des états physiques de deux qubits, si bien que les deux systèmes ne peuvent plus être décrits de façon indépendante– et la superposition – le fait qu’un système quantique puisse représenter plusieurs informations en même temps. Cette nouvelle manière de coder l’information devrait constituer la révolution du siècle à venir, comme l’électronique a été celle du siècle passé.

 

Et aussi :

L’événement. Mais qui a fabriqué les premiers outils ? Des outils fabriqués 700 000 ans avant les plus anciennes pierres taillées connues à ce jour ont été découverts au Kenya. Et, à cette époque, le genre humain n’était pas né…

 

Neurosciences. Pourquoi nous ne sommes pas tous physionomistes. Une fraction de seconde suffit pour que notre cerveau reconnaisse les visages familiers. Mais comment s’y prend-il ?

 

L’entretien du mois. « Les métadonnées menacent la vie privée ». Chaque jour, des quantités d’informations sont générées par nos connexions numériques. Yves-Alexandre de Montjoye, chercheur, alerte sur l’impossibilité de préserver l’anonymat qui en découle, et propose de revoir les méthodes d’anonymisation des données.

 

 

Articles sur le sujet notamment :

Serge Haroche : Le monde des particules quantiques est subtil et déroutant

La superposition quantique

L’intrication quantique

Vers des réseaux ultra sécurisés

G Ribordy : l’ordinateur quantique

Cryptographie

La téléportation

Le chat de Schrödinger

La décohérence

Etc..

 

 

 

Voilà le sommaire complet.

 

 

7,90€

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

 

 

Bonne Lecture à tous.

 

 

 

C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

Abonnez-vous gratuitement aux astronews du site en envoyant votre e-mail.

 

Astronews précédentes : ICI

 

Pour vous désabonner des astronews : cliquez ICI.