LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 7 Février 2021     

       

Conférences et Évènements : Calendrier   .............. Rapport et CR

Prochaine conférence SAF.. Les conférences d’astronomie de la saf ne se tiennent qu’à « distance » jusqu’à nouvel.

La Prochaine : le mercredi 10 Février 2021  19H00  en visio  Antonella BARUCCI du LESIA « Les missions Hayabusa-2, Osiris Rex et MMX » auxquelles elle participe.. Transmission en direct sur le canal YouTube de la SAF :

https://www.youtube.com/channel/UCD6H5ugytjb0FM9CGLUn0Xw/videos

La suivante le 10 Mars une conférence de David Elbaz du CEA.

Ne pas oublier : Arrivée en direct de Persévérance sur Mars (en visio) par la SAF et la CSI le 18 Fev à 19H

 

Astronews précédentes : ICI        dossiers à télécharger par ftp : ICI

ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

Certains peuvent recevoir en double ces news, car ils sont inscrits sur plusieurs listes. J’en suis désolé.

Sommaire de ce numéro :  

Les Quasars : CR de la conférence SAF (Cosmologie) de F Sibille du 30 Jan 2021 (07/02/2021)

Chasseur de comètes et d’astéroïdes : CR de la conf. SAF de M.Ory et C.Rinner du 13 jan 2021 (07/02/2021)

Les quasars : Découverte du plus vieux et du plus lointain quasar. (07/02/2021)

Starship :.SN9 Plus haut, mais atterrissage raté ! (07/02/2021)

Solar Orbiter .:.Le Système Solaire vu du Soleil. (07/02/2021)

Solar Orbiter : Le Système Solaire vu du Soleil. (07/02/2021)

Exoplanètes  :.Composition similaire pour les planètes de TRAPPIST-1! (07/02/2021)

JUNO :.C’est reparti pour 42 tours supplémentaires ! (07/02/2021)

Cheops :.Un système exoplanétaire unique ! (07/02/2021)

Mars :. Février 2021, le mois décisif. (07/02/2021)

Livre conseillé :.Von Braun en BD. (07/02/2021)

Les magazines conseillés :.L’astronomie de Mars sur Mars ! (07/02/2021)

 

 

 

LES QUASARS : DÉCOUVERTE DU PLUS VIEUX ET DU PLUS LOINTAIN QUASAR. (07/02/2021)

 

 

Des astronomes ayant procédé à de nombreuses observations avec les télescopes Víctor M. Blanco de Cerro Tololo (Chili), les deux télescopes Gemini (Hawaï et Chili) et l'observatoire Keck (Hawaï), ont découvert le quasar le plus lointain et donc le plus ancien jusqu’à présent. Des études ont aussi été menées avec ALMA.

Il date en effet de l’époque où notre Univers était dans sa toute prime enfance, il avait 700 millions d’années, c’était il y a 13 milliards d’années. Cet objet qui porte le doux nom de J0313-1806, possède en son centre un Trou Noir Super Massif (TNSM) dont la masse est évaluée à 1,6 milliards celle de notre Soleil, il est aussi près de mille fois plus lumineux que notre Galaxie. De plus, ce quasar émet un vent de plasma qui se propage à 1/5 de la vitesse de la lumière.

 

Illustration du quasar découvert, on y remarque le disque d’accrétion et le vent.

Crédit : NOIRLab/NSF/AURA/J. da Silva

 

 

L’étude publiée dans Astrophysical Journal Letters indique même que le noyau de ce quasar, accrète de la matière au rythme effréné de vingt-cinq masses solaires par an ! Cette étude indique aussi que ce quasar favorise la création de plus de deux cents étoiles du type soleil par an, pour info la nôtre, la Voie Lactée ne forme qu’une étoile par an en moyenne !

 

Voici un graphique de la croissance de 7 trous noirs extrêmes de quasars provenant de l’article publié. © Feige Wang et al. 2021

 

 

 

 

La découverte d’un tel objet aussi loin et donc aussi jeune pose un défi aux cosmologistes, son existence même n’est pas prévue avec les théories actuelles. Des trous noirs aussi massifs ne pourraient pas exister en quelque centaines de millions d’années.

Son trou noir aurait-il été formé par un processus différent de ceux que l’on connait actuellement ?

 

 

Un quasar (acronyme de «  quasi stellar astronomical radio source » en anglais) est un trou noir supermassif entouré d’un disque d’accrétion de matière et d’une galaxie hôte. C’est l’échauffement de la matière du disque peu avant d’être engloutie par le trou noir central qui rend cet objet très lumineux. Quand on a commencé à les étudier, on les a pris pour des étoiles d’où leur nom.

 

On sait maintenant qu’ils correspondent à une galaxie possédant un noyau actif (une AGN Acrive Galaxy Nucleus), les galaxies massives possédant en leur centre un immense trou noir, appelé trou noir super massif (TNSM).

Les quasars sont très petits et très lumineux, autant que les galaxies environnantes. Comment expliquer une telle énergie : par le trou noir central.

 

Les quasars sont les objets les plus énergétiques de l’Univers.

 

On s’est aperçu que ces quasars sont très éloignés, grâce à la mesure de leur redshift.

Rappel : Le redshift, échelle du cosmologue En cosmologie, les scientifiques cherchent à observer des objets très éloignés. Or, plus une source de lumière est éloignée, plus cette lumière met de temps à nous parvenir. Ainsi, lorsqu’on observe des objets très lointains, on les voit tels qu’ils étaient il y a très longtemps. En raison de l’expansion de l’Univers, les raies caractéristiques du spectre d’un objet sont décalées d’un facteur que l’on appelle le redshift. Plus un objet est éloigné de nous, plus son redshift est grand et plus la lumière qui nous en parvient a été émise tôt dans l’histoire de l’Univers. On mesure ainsi la distance en termes d’âge de l’Univers (ou de redshift), entre aujourd’hui et la naissance de l’Univers (Big Bang) il y a 13,8 milliards d’années environ.

 

 

 

Il existe une vidéo explicative : https://youtu.be/V0QguY74tVM

 

vidéo :

 

Publiée par NOIRLab

Crédit: Images and Videos: NOIRLab/NSF/AURA/J. da Silva, ESO/M.Kornmesser, CTIO/D. Munizaga, International Gemini Observatory/Kwon O Chul. Music: Stellardrone - Comet Halley

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN:

 

 

A Luminous Quasar at Redshift 7.642

 

Découverte du quasar le plus ancien de l'Univers primitif de Sciences et Avenir.

 

La découverte du plus vieux quasar jamais détecté intrigue les scientifiques du monde entier

 

Most distant quasar discovered sheds light on how black holes grow

 

Researchers discover the earliest supermassive black hole and quasar in the universe

 

 

 

Les quasars : CR de la conf IAP par P. Noterdaeme du 2 Février 2016

 

Les évènements violents de l’Univers : CR de la conférence VEGA de F Combes du 30 Mai 2015

 

Le mystère des trous noirs : CR conf VEGA de S Collin Zahn du 10 nov 2012

 

 

 

 

 

STARSHIP :.SN9 PLUS HAUT, MAIS ATTERRISSAGE RATÉ ! (07/02/2021)

 

C’est le 2 Février 2021 après plusieurs reports que SpaceX a décidé de faire voler le Starship SN9 en espérant une meilleure fin que celle de SN8. SN9 était équipé de trois moteurs Raptor. Pas de chance, tout s’est bien passé comme :

·         Le lancement parfait

·         La montée en altitude ; on a atteint 10.000 m

·         L’exécution des manœuvres en vol de basculement

·         L’allumage et l’extinction des moteurs

 

Mais l’atterrissage s’est mal passé, un des trois moteurs s’est arrêté et a empêcher l’atterrissage en douceur au point prévu.

Explosion à l’arrivée, près du prototype suivant SN10 qui n’a pas souffert.

 

Les différentes séquences de vol : toutes photos suivantes publiées par SpaceX quelques jours après.

 

Une image contenant extérieur, ciel

Description générée automatiquement

Une image contenant ciel, extérieur, transport, jour

Description générée automatiquement

Décollage parfait

Manoeuvre de basculement

 

On est au bout de presque 10 minutes de vol. l’altitude de 10 km était atteinte.

 

Une image contenant bâtiment, extérieur, noir

Description générée automatiquement

Une image contenant nature, plage, rive

Description générée automatiquement

Les trois moteurs Raptor

L’atterrissage désastreux, un des moteurs a flanché

 

 

 

On voyait bien que quelque chose de pas normal se passait en phase finale, comme on le voit sur cette photo diffusée par SpaceX. Il semblerait que le lanceur soit trop incliné.

 

On remarquera quand même que les ailerons de guidage, deux au sommet de la fusée et deux au niveau des moteurs ont parfaitement fonctionné sous le contrôle de l’ordinateur de bord.

 

Une belle illustration de la mission telle qu’elle aurait dû se produire.

 

Des collègues journalistes sur place ont eu la chance de tirer une photo 10 millisecondes avant le crash, elle est ici.

 

Les ingénieurs de SpaceX ont un mot pour un tel atterrissage, ils ne disent pas explosion à l’arrivée, mais c’est un RUD, acronyme de « Rapid Unplanned Dissasembly » que l’on pourrait traduire par désassemblage rapide non prévu, bel euphémisme.

 

Commentaire d’un ingénieur de SpaceX, tout à bien fonctionné, on doit « juste » revoir un peu l’atterrissage !!!

 

 

On va remettre sur le métier l’ouvrage et espérer que le prochain test réussira la phase d’atterrissage. C’est important car SpaceX espère toujours effectuer le premier vrai vol du Starship en nov 2021.

 

 

Une vidéo de 13 minutes de l’ensemble de la mission SN9 :

 

 vidéo :

 

 

https://youtu.be/_zZ7fIkpBgs    13 min

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

SpaceX Starship prototype lost in test flight landing mishap

 

SpaceX Starship prototype aces test flight but explodes again

 

Le Starship a encore explosé à l’atterrissage, mais SpaceX est optimiste

 

Starship : SpaceX publie des photos très réussies de son dernier vol d’essai

 

Un prototype de fusée SpaceX s'écrase à nouveau à l'atterrissage

 

Starship conducts successful subsonic reentry tests before fireball ending

 

SpaceX Starship prototype rocket crashes in fireball ... again

 

SpaceX : la fusée Starship SN9 s’écrase à l’atterrissage

 

 

 

 

 

 

SOLAR ORBITER :.UNE CME ET UN PASSAGE PAR VÉNUS. (07/02/2021)

 

La grande mission solaire de l’ESA, Solar Orbiter, est partie de Cape Canaveral le 10 Février 2020 au sommet d’une fusée Atlas V-411. La NASA participe aussi à cette mission, qui a la particularité d’être sur une orbite polaire, on va enfin pouvoir imager les pôles du Soleil.

On sait que le voyage vers le Soleil est compliqué, il faut lutter contre son attraction, à cet effet, on va effectuer plusieurs assistances gravitationnelles une autour de notre planète et plusieurs autour de Vénus. La sonde mettra deux ans à s’approcher de sa cible.

Elle devrait au cours du temps se mettre sur une orbite inclinée par rapport à l’équateur solaire de 17° puis plus tard de 33°, nous verrons ainsi le Soleil sous des angles nouveaux !

Elle devrait s’approcher de 42 millions de km de la surface du Soleil, un bouclier thermique d’un nouveau genre en Titane de 30 cm d’épaisseur devrait permettre d’affronter la chaleur intense (approx 500°C).

 

La sonde fonctionne bien et ses instruments aussi. Les premières données sont publiées en septembre 2020.

 

Solar Orbiter s’intéresse aux CME , les éjections de matière coronale, ces immenses bouffées de plasma qui sont envoyées dans le Système Solaire, certaines peuvent atteindre la Terre.

Le 14 Avril 2020, une CME s’est produite, oh, ce n’est pas la plus forte, mais elle a été vue par une armada de sondes spatiales comme on le voit sur cette illustration de l’ESA.

 

Les différentes sondes spatiales ayant participé à la détection de la CME. Illustration : crédit ESA.

 

La CME a été émise le 14 Avril 2020 à 21 :54 GMT et détectée dans l’ordre par :

·         Stereo A (NASA) le même jour à 21 :54 GMT

·         Solar Orbiter (ESA) (près de l’orbite de Vénus à cette époque) le 19 Avril à 05/07 GMT

·         BepiColombo (ESA) le 19 Avril à 07 :00 GMT

·         SOHO (NASA ESA) aussi a détecté la CME, pas de détails et

·         Sur Terre le 20 Avril à 02 :30 GMT.

 

 

Mais les aventures de Solar Orbiter ne sont pas finies. Le 27 Décembre 2020 elle prend un peu d’énergie à Vénus, afin de changer d’orbite, se rapprocher du Soleil et surtout modifier son orientation afin de se mettre sur une orbite polaire par rapport au Soleil. Elle est passée à 7500 km de la surface de l’étoile du berger, elle était à 108 millions de km du Soleil. D’autres survols de Vénus (le prochain en Août 2021) et de la Terre sont prévus, afin d’affiner l’orbite de la sonde.

Pendant ce survol, malheureusement les télescopes de Solar Orbiter ne filmeront pas Vénus, ils doivent impérativement être pointés vers le Soleil ; cependant d’autres instruments seront braqués sur Vénus.

 

Une vidéo d’animation de l’ESA montre cette assistance gravitationnelle.

 

Par rapport au Soleil, Solar Orbiter était passé au plus près à 77 millions de km à la mi-juin 2020, elle devrait passer à 45 millions de km à l’automne 2020.

 

Lors de son passage autour de Vénus, Solar Orbiter a pris des photos uniques de notre Système Solaire.

 

En commençant par Vénus, la Terre et Mars.

 

Image prise par la caméra SoloHI à bord se Solar Orbiter le 18 Nov 2020.

 

On distingue de g à d Vénus, la Terre et Mars.

 

Vénus est l’objet le plus brillant, situé à 48 millions de km de la sonde, la Terre est à 251 millions de km et Mars à 332 millions de km. Le Soleil est à droite en dehors de l’image.

 

 

Crédit image : Solar Orbiter/SoloHI Team/ ESA & NASA; U.S. Naval Research Laboratory

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Solar Orbiter snaps Venus, Earth and Mars

 

La sonde spatiale Solar Orbiter va survoler Vénus demain de Futura Sciences

 

Solar Orbiter prepares for festive Venus flyby de l’ESA.

 

Solar Orbiter: turning pictures into physics

 

Un tas de bons articles de Astronomy and Astrophysics en open access.

 

La sonde Solar Orbiter …au plus près du soleil très bonne présentation claire de la mission et du Soleil

 

Models and data analysis tools for the Solar Orbiter mission Article très très complet sur les instruments à bord.

 

Solar Orbiter chez eoportal.

 

Les images époustouflantes du Soleil prises par la sonde Solar Orbiter

 

 

 

Le site solar orbiter à l’ESA

 

La mission sur votre site préféré.

 

 

 

 

 

SOLAR ORBITER : LE SYSTÈME SOLAIRE VU DU SOLEIL (07/02/2021)

 

On vient de le voir, Solar Orbiter est passé près de Vénus et nous a fourni des images du Système Solaire proche.

 

En fait, la NASA en fouillant dans ses archives récentes de 2020, a mis en ligne des images de notre Système Solaire vu par ces différentes sondes solaires. Les principales sont :

·         Solar Orbiter

·         Parker Solar Probe (PSP) et

·         Stereo

 

 

 

Une image contenant texte, ciel nocturne

Description générée automatiquement

Le 7 Juin 2020 PSP nous envoie cette vue du Système Solaire presque complet prise de l’orbite solaire.

Crédit : NASA/JH APL/Naval Research Laboratory/G. Stenborg et B. Gallagher

La NASA propose aussi une version sans textes de cette photo.

La sonde PSP se trouvait à près de 160 millions de km de nous et 20 millions de km du Soleil.

 

 

Puis le même jour c’est la sonde Stereo A qui a photographié les mêmes planètes sous un angle différent.

Crédit : NASA/STEREO/HI

De même la NASA propose une image sans textes.

Les traits verticaux associés aux planètes sont malheureusement des signaux de saturation de la caméra.

 

Stereo B est mort, seule Stereo A est active, les sondes Stereo sont sur une orbite qui suit celle de la Terre, en avant ou en arrière de sa position.

 

 

Pour ceux qui s’intéressent à la position exacte des deux sondes au moment de la photo, la NASA publie cette illustration.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Unique Solar System Views from NASA Sun-Studying Missions à voir absolument

 

Parker Solar Probe Captures a Planetary Portrait

 

Le Système solaire comme vous ne l’avez jamais vu ! de Futura Sciences.

 

 

Le site de Parker Solar Probe chez JHUAPL.

 

Le site des sondes Stereo

 

 

 

 

 

 

EXOPLANÈTES : COMPOSITION SIMILAIRES POUR LES PLANÈTES DE TRAPPIST-1 ! (07/02/2021)

 

Les planètes du système planétaire autour de l’étoile Trappist-1, découvertes il y a quelques années par nos amis Belges de Liège pilotant à distance ce télescope situé au Chili, et complétées par un millier d’heures d’observation de Kepler, viennent de faire l’objet d’une nouvelle attention de la part d’astronomes notamment de l’Université de Washington.

 

On se souvient que ce système comportant 7 planètes tournant autour d’une naine rouge et situées dans notre voisinage à 40 al, sont à priori toutes rocheuses. Elles pourraient tenir toutes entre l’orbite de Mercure et notre Soleil.

Ce système abrite le plus grand nombre de planètes similaires à la Terre jamais découvert.

Une étude récente menée par l’Université de l’état de Washington avec la coopération d’universités Suisses et Belges, semble montrer que ces sept exoplanètes auraient toutes une densité similaire. Très surprenant ! Leur densité serait approximativement 8% plus faible que celle la Terre.

C’est le fait de pouvoir étudier les transits de ces planètes sur une très longue période de temps qui permet d’arriver à des mesures si précises et à ces conclusions. Ce système Trappist-1 serait donc assez exceptionnel, car il ne posséderait aucune planète de type gazeux comme notre Système Solaire.

 

Si les densités sont similaires, cela veut peut-être dire qu’elles ont des compositions similaires.

 

Ces sept planètes sont-elles toutes identiques ? Certainement pas, car elles sont à différentes distances de leur étoile, donc avec plus ou moins d’énergie provenant de l’étoile. Les plus proches, probablement les trois premières, ne pourraient certainement pas retenir d’eau, car trop chaudes. On pense que l’ensemble de ces planètes contiendraient en moyenne 5% de leur masse en eau, c’est-à-dire 50 fois plus que notre planète n’en contient (0,1% de sa masse).

 

Comment expliquer ces densités et cette densité plus faible que la nôtre ?

 

Nos scientifiques menés par E. Agol de Washington, ont plusieurs explications possibles :

 

·         Première explication : la plus simple et la plus évidente ; il y aurait moins de Fer dans le centre de ces planètes. Notre Terre contient approximativement un tiers de Fer dans sa composition, les planètes Trappist auraient de l’ordre de 1/5 seulement.

·         Deuxième explication : plus complexe, le Fer contenu dans ces planètes serait sous forme oxydé, oxyde de Fer plus léger que le Fer lui-même.

·         Troisième explication : certaines de ces planètes auraient plus d’eau que ce que l’on pense.

·         Autre possibilité : toute combinaison de ces trois hypothèses.

 

Possible intérieurs de certaines planètes de Trappist-1, suivant qu’elles ont du Fer mélangé avec d’autres éléments
dans tout l’intérieur (vue de gauche), un noyau de Fer moins grand que le nôtre (centre) et un océan
avec un noyau ferrique plus important (vue de droite). Crédit : NASA/JPL-Caltech

 

 

Voici ce qui ressort de cette étude, de la prévision des densités des 7 planètes Trappist-1.

Densité par rapport à la Terre supposée égale à 1 (en fait 5,5). Crédit : NASA/JPL-Caltech

 

 

La connaissance de la densité est une indication de la composition des planètes, comme on le voit. De plus la masse donne une indication de la gravité locale. Ceci a permis au JPL de proposer une vue d’ensemble de ces 7 planètes avec une estimation de différentes gravités et densités (ces chiffres datent de 2018, ils ne tiennent pas compte des récentes mesures).

 

Bref ces planètes sont un vrai régal pour tout astronome étudiant les exoterres.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Les 7 planètes de TRAPPIST-1 ont-elles la même composition ?

 

Les sept planètes rocheuses de TRAPPIST-1 semblent avoir des compositions très similaires

 

The 7 Rocky TRAPPIST-1 Planets May Be Made of Similar Stuff de la NASA.

 

Refining the transit timing and photometric analysis of TRAPPIST-1: Masses, radii, densities,

dynamics, and ephemerides article de Eric Agol et al.

 

10 things to know about TRAPPIST-1

 

Largest batch of Earth-size, habitable zone planets

 

Les 7 planètes de TRAPPIST-1 ont-elles la même composition ?

 

Update on the 7 Earth-sized planets orbiting nearby TRAPPIST-1

 

Characterisation Of The Hydrospheres Of TRAPPIST-1 Planets

 

Characterisation of the hydrospheres of TRAPPIST-1 planets, l’article

 

 

 

 

 

 

JUNO :.C’EST REPARTI POUR 42 TOURS SUPPLÉMENTAIRES ! (07/02/2021)

 

La mission Juno vers Jupiter lancée en 2011 et arrivée autour de la géante gazeuse en 2016, avait sa fin programmée en Juillet 2021.

Or à la suite des modifications de trajectoires, qui ont fait qu’elle pénètre moins longtemps dans la zone la plus dangereuse de radiations, et grâce aux économies de carburant, la NASA a autorisé son extension jusqu’en Septembre 2025.

 

Il était prévu qu’elle se perde dans l’atmosphère de Jupiter, donc sursis de 4 ans pour notre vaillante sonde. Elle va s’intéresser maintenant principalement aux lunes galiléennes les plus intéressantes comme Io, Europe et Ganymède, aux anneaux très fins de la planète et aussi à l’énigmatique Grande Tache Bleue équatoriale.

Cela va nous faire 42 orbites supplémentaires et cela réjouit Scott Bolton du SwRI le PI de la mission.

 

Les différentes orbites supplémentaires retenues pour l’extension de la mission. PJ signifie périjove,
c’est-à-dire le point de l’orbite le plus roche de Jupiter. Crédit illustration: NASA/JPL-Caltech/SwRI

 

Au cours de la première phase de la mission, les périjoves ont évolué vers le Nord, apportant une meilleure résolution de cet hémisphère, permettant ainsi de s’intéresser aux cyclones du pôle Nord.

 

De nombreux survols des satellites galiléens sont prévus comme pour

·         Ganymède (2 survols), le premier le 7 Juin 2021 lors de PJ 34.

·         Europe (3), le premier le 29 Septembre 2022 lors de PJ 45.

·         Io (11), les deux premiers ayant lieu les 30 décembre 2023 (PJ 57) et 3 Février 2024 (PJ 58).

·         Ainsi que de multiple passages à travers les très ténus anneaux de la planète géante.

·         Une étude particulièrement détaillée sera apportée à la Grande Tache Bleue équatoriale (qui d’ailleurs n’est pas bleue !). Cette tache serait liée à des modifications importantes de champ magnétique de la planète.

·         On devrait aussi voler au travers des tores de plasma générés par Europe et Io.

 

 

Cette extension de mission va servir d’avant-garde pour les futures missions joviennes comme Europa Clipper de la NASA et JUICE (JUpiter ICy moons Explorer) de l’ESA

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Extension de mission pour Juno qui va explorer tout le système jovien

 

Les principales images de Juno du Photojournal de la NASA.

 

NASA’s Juno Mission Expands Into the Future du JPL.

 

With its New Extension, Juno is Going to be Visiting Jupiter’s Moons de Universe Today.

 

 

 

À voir vidéo : Juno Mission perijove 27 musique : Vangelis

 

 

Le site de Juno à la NASA.

 

Le site de la mission.

 

Tout sur Juno sur votre site préféré.

 

 

 

 

 

CHEOPS :.UN SYSTÈME EXOPLANÉTAIRE UNIQUE ! (07/02/2021)

 

Le télescope spatial CHEOPS (acronyme de CHaracterising ExOPlanet Satellite) vient de détecter, après une douzaine de jours d’observation continue, six planètes en orbite autour de l’étoile TOI-178. TOI est l’acronyme de Transiting Object of Interest, pour les objets découverts par le télescope spatial TESS.

 

Cheops s’intéresse aux exoplanètes de taille comprise entre Terre et Neptune.

Il emporte un télescope de 30 cm d’ouverture et de 1,2 m de long, dont la caractéristique principale est une énorme stabilité de pointage (1 arc seconde !). Les capteurs de Cheops sont capables de détecter des différences de luminosité de 20 ppm.

 

Cinq de ces six planètes découvertes sont piégées dans une résonance de Laplace

On rappelle qu’une résonance entre deux (ou plusieurs) corps a lieu lorsque les périodes orbitales de ceux-ci sont en « harmonie », c’est-à-dire dans des rapports simples entre eux. Par exemple Mimas et Téthys, satellites de Saturne sont en résonance 2 :1, Téthys fait deux fois le tour de Saturne quand Mimas n’en fait qu’un. Lorsque plusieurs objets sont en jeu, on dit que c’est une résonance de Laplace. Comme par exemple la résonance 4 :2 :1 de Io, Europe et Ganymède.

 

La résonance découverte autour de TOI-178, située à 200 al, est assez exceptionnelle, les périodes de 5 de ces planètes étant approximativement de 2 , 3 , 6 , 10 et 20 jours.

Encore un système exoplanétaire qui ne ressemble pas au notre !

 

Adrien Leleu, astronome à l’Observatoire de l’université de Genève, et principal auteur de l’étude parue cette semaine dans Astronomy and Astrophysics, l’Observatoire de Paris vient de publier un communiqué à ce sujet dont j’extrais quelques passages :

 

 

À l’aide du télescope spatial CHEOPS, une équipe internationale de scientifiques, conduite par l’astrophysicien Adrien Leleu, ancien doctorant de l’IMCCE / Observatoire de Paris, maintenant post-doctorant CHEOPS à l’Observatoire de Genève, ont trouvé de telles relations entre cinq des six planètes en orbite autour de l’étoile TOI-178, situées à plus de 200 années-lumière de la Terre. Les résultats sont publiés aujourd’hui dans le Journal of Astronomy and Astrophysics.

 

Une pièce manquante dans un puzzle imprévu

Comme l’avait remarqué J. Schneider (Observatoire Luth / Paris), les observations du Transiting Exoplanet Survey Satellite (TESS) de la NASA mettaient en évidence un système à trois planètes, dont deux avec des périodes orbitales très proches, laissant la possibilité d’un système de planètes co-orbitales. À la recherche de ces planètes co-orbitales depuis plusieurs années, A. Leleu, P. Robutel (IMCCE / Observatoire de Paris) et leurs collègues ont donc observé le système avec des instruments supplémentaires, comme le spectrographe ESPRESSO au sol à l’Observatoire européen austral (ESO ) du Paranal Observatory au Chili, mais les résultats n’ont pas été concluants. Lorsque Leleu et ses collègues ont proposé d’étudier le système de plus près, ils n’étaient donc pas sûrs de ce qu’ils allaient trouver. La haute précision et la facilité de pointage de CHEOPS étaient nécessaires pour apporter de la clarté au problème, mais cela s’est avéré plus difficile que prévu. L’équipe n’a pas trouvé de planètes co-orbitales mais les résultats étaient tout de même spectaculaires car il y avait en effet cinq planètes présentes dans le système avec des périodes orbitales d’environ 2, 3, 6, 10 et 20 jours respectivement.

 

Alors qu’un système à cinq planètes aurait été une découverte assez remarquable en soi, A. Leleu et ses collègues ont remarqué qu’il y avait peut-être plus : le système semblait être piégé dans une chaîne de résonances. « Notre théorie impliquait qu’il pouvait y avoir une planète supplémentaire dans cette harmonie ; cependant sa période orbitale devait être à une valeur très spécifique, près de 15 jours. Si la période n’avait été que dix minutes de plus ou dix minutes de moins que la valeur prévue, le système aurait été chaotique », explique Leleu. Pour vérifier si leur théorie était bien vraie, l’équipe a programmé une autre observation avec CHEOPS, à l’heure exacte où cette planète manquante passerait - si elle existait. Comme le rapporte Nathan Hara, co-auteur, astrophysicien de l’Université de Genève, et ancien doctorant à l’IMCCE. « Quelques jours plus tard, les données indiquaient clairement la présence de la planète supplémentaire et confirmaient ainsi qu’il y avait bien six planètes dans le système TOI-178 », explique Hara.

 

Le système TOI-178 6 planètes est un défi pour les études dynamiques, ce qui explique pourquoi cinq des principaux auteurs de l’article sont des chercheurs ou d’anciens doctorants de l’Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Éphémérides (IMCCE) / Observatoire de Paris.

 

 

Une des chaînes de résonances les plus longues dans un système planétaire

Ces travaux ont révélé que le système possède six planètes et que toutes sauf celle qui est la plus proche de l’étoile sont bloquées dans une chaîne de résonance. Cela signifie qu’il y a des motifs qui se répètent lorsque les planètes tournent autour de l’étoile, certaines planètes s’alignant toutes les quelques orbites. Une résonance similaire est observée sur les orbites de trois des lunes de Jupiter : Io, Europa et Ganymède. Io, le plus proche des trois de Jupiter, effectue quatre orbites complètes autour de Jupiter pour chaque orbite de la plus éloignée, Ganymède, et deux orbites complètes pour chaque orbite d’Europa.

 

 

Une image contenant nuit, lumière, sombre, étoile

Description générée automatiquementLes cinq planètes externes du système TOI-178 suivent une chaîne de résonance beaucoup plus complexe (https://www.eso.org/public/videos/eso2102b/ ), l’une des plus longues jamais découvertes dans un système planétaire. Alors que les trois lunes de Jupiter sont dans une résonance 4 : 2 : 1, les cinq planètes extérieures du système TOI-178 suivent une chaîne 18 : 9 : 6 : 4 : 3 : tandis que la deuxième planète de l’étoile (la première dans la chaîne de résonance) effectue 18 orbites, la suivante effectue 9 orbites, et ainsi de suite.

 

 

Crédit: ESO/L. Calçada/spaceengine.org

 

 

 

 

Un système qui est un défi pour notre compréhension actuelle

Grâce à la précision des mesures de CHEOPS ainsi qu’aux données antérieures de la mission TESS, du spectrographe ESPRESSO de l’ESO et autres, les scientifiques ont pu non seulement mesurer les périodes et les tailles des planètes de 1,1 à 3 fois le rayon de la Terre, mais aussi estimer leurs densités. Avec cela est venu une autre surprise : par rapport à la façon ordonnée de l’agencement des planètes en orbite autour de leur étoile, leurs densités semblent être un mélange incompréhensible. Dans le système TOI-178, une planète terrestre dense comme la Terre semble être juste à côté d’une planète très peu dense, ayant la moitié de la densité de Neptune suivie d’une très similaire à Neptune. Comme le conclut Adrien Leleu, « le système s’est donc avéré être un système qui remet en question notre compréhension de la formation et de l’évolution des systèmes planétaires ».

 

 

Une telle configuration remet-elle en cause nos théories sur la formation des planètes ?

 

 

Artist’s animation of the TOI-178 orbits and resonances (sound on!) :

https://youtu.be/-WevvRG9ysY

 

Credit: ESO/L. Calçada

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Cheops dévoile le ballet cosmique de cinq exoplanètes article du journal suisse le Temps.

 

Le site de Cheops à l’ESA.

 

CHEOPS dévoile un système planétaire exceptionnel accordé dans une chaîne de résonances de Laplace de l’IMCCE

 

Cheops, l’observateur d’exoplanètes de l’ESA, révèle un système planétaire unique de l’ESA.

 

Découverte d’un système planétaire unique en son genre

 

 

 

 

 

 

 

MARS :.FÉVRIER 2021, LE MOIS DÉCISIF. (07/02/2021)

 

 

Plusieurs sondes sont en route vers Mars et s’en approchent de plus en plus.

Dans l’ordre :

·         La sonde Hope des Émirats arrivera le 9 Février 2021 et se mettra en orbite autour de la planète rouge.

·         La sonde chinoise Tianwen-1 se mettra en orbite le 10 Février, elle doit faire atterrir un robot après une phase d’étude du sol.

·         La sonde US Persévérance, atterrira le 18 Février et ce sera en direct pour nous à la Cité des Sciences, voir plus bas.

 

On espère beaucoup de Persevrance qui doit aussi permettre de préparer le recueil d’échantillons martiens.

 

 

NE PAS OUBLIER : LA CITÉ DES SCIENCES ET DE L’INDUSTRIE EN PARTENARIAT AVEC LA SOCIÉTÉ ASTRONOMIQUE DE FRANCE (SAF) ET LE MAGAZINE L’ASTRONOMIE ET ANIMÉE PAR GILLES DAWIDOWICZ, SAF ET FRÉDÉRIC CASTEL, JOURNALISTE SCIENTIFIQUE VOUS PERMETTRONS D’ASSISTER EN DIRECT À L’ARRIVÉE DE PERSÉVÉRANCE.

 

Le programme est sur le site de la CSI.

 

 

 

LA VIE SUR MARS, RECHERCHES AVEC PERSEVERANCE

Jeudi 18 février 2021 à 19h

 

Avec notamment la participation de :

Mimi Aung, chef du projet Ingenuity, NASA ;

Jean-Pierre Bibring, astrophysicien, Institut d’Astrophysique spatiale, Orsay ;

Sylvain Bouley, planétologue, professeur à l’université Paris-Saclay ;

Fabienne Casoli, présidente de l’Observatoire de Paris ;

Jean-François Clervoy, astronaute, ESA ;

Athéna Coustenis, astrophysicienne, directrice de recherche au CNRS, LESIA, Observatoire de Paris ;

Olivier de Goursac, membre de la SAF et de The Planetary Society ;

Ken Farley, directeur scientifique de Mars 2020, NASA ;

Geneviève Fioraso, députée de l’Isère, ancienne ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche ;

François Forget, directeur de recherche au CNRS, Laboratoire de Météorologie Dynamique, Institut Simon Laplace ;

Thierry Fouchet, astrophysicien, LESIA, Observatoire de Paris ;

Jean-Michel Reess, ingénieur, Observatoire de Paris.

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Missions sur Mars : préparez-vous à une semaine cruciale et riche en émotions !

 

 

 

 

 

 

 

LIVRE CONSEILLÉ :.VON BRAUN EN BD. (07/02/2021)

 

Merci à Pif de nous avoir signale cet ouvrage.

 

Le dessinateur Robin Walter, qui vient de publier une BD sans concession sur le parcours de Wernher Von Braun.

Von Braun malgré son passé nazi est celui qui a donné la Lune aux Américains et qui a défini l’astronautique US jusqu’au tournant du siècle.

 

Von Braun ou l'histoire du plus célèbre des ingénieurs nazis ayant permis aux Américains de poser le pied sur la Lune

 

Bande dessinée Ados-adultes

Collection Histoire   Parution : 27 janvier 2021   184 pages n&b

Format broché : 17,5 x 24 cm   EAN : 9782374181011

 

22€

 

 

 

 

 

 

Lire les 20 premières pages.

 

 

 

 

 

 

LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.L’ASTRONOMIE DE MARS SUR MARS ! (07/02/2021)

 

Pour l’arrivée des nouvelles sondes martiennes, la revue l’Astronomie de la SAF, publie un numéro spécial en mars 2021 sur…Mars et ses nouvelles sondes.

Vous pourrez lire ce magazine avant et pendant la session spéciale à la Cité des Sciences et de l’Industrie du 18 Février 2021 sur l’arrivée en direct de la sonde Persévérance de la NASA.

 

Une image contenant texte, signe, remorque

Description générée automatiquement

 

 

Bonne lecture, 2,20 € seulement !!

 

 

 

 

 

 

 

Bonne lecture à tous.

 

C’est tout pour aujourd’hui !!

 

Bon ciel à tous !

 

JEAN-PIERRE MARTIN

 

Abonnez-vous gratuitement aux Astronews du site en envoyant votre e-mail.

 

 

Astronews précédentes : ICI           

 

 

Pour vous désabonner des Astronews : cliquez ICI.