Voici
le 7 / 7 / 2007, quelle occasion pour quelqu’un né à la 7e heure, du 7e
jour du 7e mois de l’année … (eh non, pas 1907), de faire une petite rétrospective
de ce qui s’écrit sur ce chiffre, d’après mes connaissance, mes
lectures, mes recherches sur internet)
Jean-Claude
THOREL
C’est donc notre ami Jean Claude Thorel (Photo),
ancien président fondateur de Véga, qui nous adresse ce pamphlet
concernant le chiffre 7, vous pouvez le lire de façon continue (attention
c’est un peu long) ou attaquer sujet par sujet grâce aux liens directs.
Le nombre 7 est le plus fréquemment rencontré (durées
ou nombre d’éléments), symbole d’une totalité. Les Périodes lunaires
de 7 jours. 7 indique un changement après un cycle accompli.
D’innombrables traditions et légendes le font apparaître (7 est utilisé
77 fois dans l’ancien testament).
- Durées : les 7 jours de la création, la construction du temple de
Salomon en 7 ans, ...
- Eléments : les 7 têtes du cobra en Chine, les 7 portes du paradis
pour les 7 filles du Coran, les 7 jeunes filles et 7 jeunes hommes pour le
Minotaure, les 7 plaies d’Égypte, les 7 branches de l’arbre chamanique,
les 7 chevaux du roi soleil des Hindous.
Les anciens comptaient 7 planètes, 7 couleurs
primitives, 7 saveurs et 7 odeurs, puis 7 merveilles du
monde, 7 sages de la Grèce, et 7 solennités des jeux du cirque,
7 généraux avaient été destinés à la conquête de Thèbes.
Presque tous les peuples ont partagé le temps en périodes
de 7 jours. Certains géologues ont substitué aux 7 jours de la
création 7 créations successives. Il y a 7 notes dans la musique, et
pendant longtemps on n’a compté
que 7 métaux.
Par rapport au culte, le nombre 7 était un nombre supérieur
dans le paganisme : les Grecs immolaient souvent 7 victimes. Dans
la Bible, on trouve souvent le nombre 7, témoin 7 églises, 7 chandeliers,
7 branches au chandelier d’or
, 7 lampes,
7 étoiles, 7 sceaux, 7 anges, 7 trompettes, 7 plaies
d’Égypte, 7 têtes de dragons, 7 diadèmes qu’elles portent,
etc. Dans le catholicisme, on compte les 7 psaumes de la pénitence,
les 7 allégresses et les 7 douleurs de la Vierge, les 7 dons
du Saint-Esprit, les 7 sacrements, les 7 péchés mortels, les 7 parties
de l’office, ou heures canoniales ; suivant un dicton populaire, le
sage pèche 7 fois le jour.
7, nombre parfait et symbole de l’abondance divine,
il est aussi selon la Bible le nombre du châtiment, de la purification et
de la pénitence. Il est aussi attribué à Satan qui s’efforce de copier
Dieu se faisant le singe de Dieu. Ainsi la bête infernale de l’Apocalypse
(Ap 13,1) a sept têtes.
Saint Augustin voit le 7 comme la perfection de la Plénitude. Il en faisait
aussi le nombre de la créature, considérant non la vie de celle-ci mais
son devenir, l’évolution. C’est également lui qui a nommé les péchés
capitaux pour la première fois. Selon lui ce ne sont pas les plus graves
mais ceux qui sont à l’origine de tous les autres."
Le nombre 14 a joué un grand rôle dans l’histoire
de Henri IV. Ce prince est né le 14 décembre, 14 siècles,
14 décades et 14 ans après Jésus-Christ. Il est mort le 14 mai,
son nom était composé de 14 lettres (Henri de Bourbon). Il a vécu
quatre fois 14 ans, quatre fois 14 jours, et 14 semaines, il
a été roi de France et de Navarre trois fois 14 ans, il a été blessé
par Châtel 14 jours après le 14 décembre, en l'année 1594,
entre ce jour et celui de sa mort il y a 14 ans, 14 mois et cinq
fois 14 jours, il a gagné la bataille d'Ivry le 14 mars. Le
Dauphin était né 14 jours après le 14 septembre. Il a été
baptisé le 14 août, enfin il a été tué le 14 mai, 14 siècles
et 14 olympiades après l'Incarnation, l'assassinat eut lieu deux fois
14 heures après l'entrée de la reine à Saint-Denis, Ravaillac a été
exécuté 14 jours après la mort du roi, et dans l'année 1610, qui
est divisible par 14. (Cela demande à être vérifié, JCT)
LES7COULEURSDEL’ ARC-EN-CIEL
1 - Violet
0,400 µm
Certaines personnes pensent qu’il y a 7 couleurs
dans ce phénomène atmosphérique et optique.
L’arc-en-ciel
est expliqué parfaitement aujourd’hui par les lois de l’optique géométrique.
Il est démontré que la diffusion de la lumière visible s’opère
sur un spectre allant du rouge au bleu. Bien évidemment ces couleurs
ne sont pas issues d’une "palette" mais le résultat de la
diffusion de la lumière du soleil au travers de gouttelettes en
suspension, autrement dit des nuages.
2 - Indigo
0,430 µm
3 - Bleu
0,470 µm
4 - Vert
0,530 µm
5 - Jaune
0,580 µm
6 - Orangé
0,600 µm
7 - Rouge
0,650 µm
L’arc-en-ciel comporte autant de “couleurs” que
la lumière émise par le soleil, soit une infinité, chacune de ces
couleurs étant constituée d’un rayonnement “pur”, associé à une
longueur d’onde unique. Mais nous ne sommes pas capables de discerner les
subtiles différences entre deux rayonnements de longueur d’onde très
proches. Certaines personnes pensent qu’il y a 7 couleurs dans ce phénomène
atmosphérique et optique.
L’arc-en-ciel est expliqué parfaitement
aujourd’hui par les lois de l’optique géométrique. Il est démontré
que la diffusion de la lumière visible s’opère sur un spectre allant du
rouge au bleu. Bien évidemment ces couleurs ne sont pas issues d’une
“palette” mais le résultat de la diffusion de la lumière du soleil au
travers de gouttelettes en suspension, autrement dit des nuages.
Des expériences
du milieu du XXe siècle ont montré que dans de bonnes conditions,
l’homme pouvait discerner entre elles une vingtaine de couleurs (y compris
les pourpres, qui ne sont pas inclus dans le spectre du soleil). En suivant
le spectre du rouge au violet, un individu qui ne souffre d’aucun trouble
de la vision des couleurs discernera au moins le rouge, l’orange, le
jaune, le vert, le bleu et le violet, soit six couleurs Mais un oeil entraîné
pourra discerner l’indigo entre le bleu et le violet, ou le safran entre
le jaune et l’orange et voir un arc en ciel à 7 ou 8 couleurs !
L’idée reçue introduisant la couleur indigo dans la
série des couleurs de l’arc-en-ciel vient surtout du fait que la
perception de cette couleur ternaire est sensiblement plus répandue. Le
miracle est que la nature réalise cela avec seulement trois pigments rétiniens
et une
information en noir et blanc !
LES7JOURSDELASEMAINE
1 - Lundi : Lunæ dies - jour de la Lune.
2 - Mardi : Marti dies - jour de Mars.
3 - Mercredi : Mercurii dies - jour de Mercure
(milieu de semaine en allemande : Mittwoch)
4 - Jeudi : Jovis dies - jour de Jupiter. (Thursday
– Donnerstag)
5 - Vendredi : Veneris dies - jour de Vénus. (Friday
– Freitag : jour libre)
6 - Samedi : sambati dies - jour de sabbat
(religion israélite)
Saturni dies - jour de Saturne (en anglais :
Saturday, et veille du jour du Soleil en allemand Sonnabend).
7 - Dimanche : dies dominica - jour du Seigneur
(sabbat pour certains chrétiens) (jour du Soleil en anglais et en allemand :
Sunday – Sonntag : jour du Soleil).
LES7ASTRESVISIBLESÀL’ ŒILNU
Aux alentours du IIIe siècle,
les astronomes de l’époque comprenaient dans les planètes aussi bien le
Soleil que la Lune. Ils ne connaissaient pas les planètes au-delà de
Saturne. Ils considéraient ainsi sept planètes,
les 7 astres mobiles dans le ciel, selon l’ordre établi par les Chaldéens.
Les alchimistes leur ont associé un métal :
1 - La Lune(Argent)2 -
Mercure(Mercure)3 - Vénus(Cuivre)4 -
Le Soleil(Or)
5 - Mars(Fer)6 - Jupiter(Étain)7 - Saturne(Plomb)
LES7SPHÈRESDEPTOLÉMÉE
Sur la vie de Claude Ptolémée (IIe siècle ap. JC),
Mathématicien, Astronome et Géographe grec d’Alexandrie, né
probablement à Ptolémaïs de Thébaïde (Haute-Egypte), les historiens des
sciences ont peu d'éléments. Il rassembla sur la Terre et le Ciel un
savoir immense qui fit la synthèse de huit siècles d’observations et qui
resta pendant près de quinze siècles, jusqu'à Kepler
et Copernic,
l’ouvrage de référence de l’astronomie.
Le système de Ptolémée place la Terre au centre
immobile des révolutions de l’Univers. Considérant que le cosmos est à
la fois un contenant (le monde supra-lunaire) et un contenu (la Terre et son
atmosphère) il explique les mouvements apparents du Soleil, de la Lune et
des planètes par deux systèmes alternatifs : celui des excentriques
– trajectoires circulaires dont le centre, bien que proche de la Terre, ne
coïncide pas avec celle-ci – et celui des déférents et des épicycles,
suivant lequel la trajectoire de la planète est la résultante de son
mouvement circulaire uniforme autour d’un centre qui, lui-même, se déplace
autour de la Terre selon un mouvement circulaire uniforme. De cette manière,
Ptolémée réduisit les anomalies observées, comme celle de l’éloignement
périodique des planètes. En dépit de sa complexité, le système de Ptolémée
permettait de prévoir les positions du Soleil, de la Lune et des étoiles
avec une remarquable précision.
Les 7 sphères de Ptolémée sont les orbes décrits
par les 7 astres connus des Anciens et cités précédemment.
LES7ÉTOILESDUSEPTENTRION(Grande Ourse)
Les Romains considéraient ces sept étoiles (dans la
constellation de la Grande Ourse – Ursæ Majoris) comme des bœufs
paissant dans la campagne céleste et les appelaient “Septem Triones”.
C’est de là que dérive le mot “Septentrion” et aujourd’hui sans
doute peu de personnes qu’en prononçant ce substantif, parlent de sept bœufs.
1 - Dubhé (α UMa - alpha Ursæ Majoris) :
vient de l’arabe “Dubb” qui veut dire “Ours”.
2 -Merak (β UMa - bêta Ursæ Majoris) :
c’est l’abrégé de l’arabe “Merak-al-Dubb-al-Akbar” signifiant
“les Reins du Grand Ours”.
3 - Phekda (γUMa - gamma Ursæ Majoris) :
vient de “Fehhal-al-Dubb-al-Akbar” : “la Cuisse du Grand Ours”.
4 - Megrez (δ UMa - delta Ursæ Majoris) :
de “Maghrez-a-Dubb-al-Akbar” voulant dire “la Racine de la Queue du
Grand Ours”.
5 - Alioth (ε UMa - epsilon Ursæ Majoris) :
Au Xe siècle Abdul Rahman AL SÛFI (903-986) la nommait “Al-Djûn” :
“le Golfe” d’où est venu sans doute “Alioth”. Dès le XIIIe siècle,
le roi astronome Alphonse X de Castille et de Léon, dit le Sage
(1252-1284), l’appelait déjà “Alioth”. Au XVe siècle, Muhammed
Taragai ULUHG BEIGH (1394-1449) la nomme “Al Joun” : “le Cheval
noir”, quelquefois écrit “Al-Jal”.
6 - Mizar (ζ UMa - dzêta Ursæ Majoris) :
signifie “Ceinture d’Étoffe ou Tablier”, nom inconnu des Arabes.
Mizar apparaît comme nom propre dans le 42e psaume de David. Xe siècle
Abdul Rahman AL SÛFI (903-986) appelle cette étoile “al-Anâk-al Benat”
ou ” la Chèvre des Pleureurs”. Ce n’est qu’au XVIe siècle que ce
nom est introduit sur les cartes célestes par Guiseppe Giusto SCALIGERO
(1540-1609).
7 - Benetnash(η
UMa - êta Ursæ Majoris): Elle est également appelée “Alkaïd”. Ces
deux noms sont dérivés de la dénomination arabe “al-Kayid-al-Benât-al-Na’sh”
ou “le Gouverneur des Pleureurs”.
LES7ÉTOILESDUNORD(Petite Ourse)
Constellation la plus boréale, l’astérisme de la
Petite Ourse (Ursæ Minoris) comprend également 7 étoiles, mais dont
seulement quatre se voient attribuer un nom.
2 - Kochab (β UMi - bêta Ursæ Minoris) :
vient de l’arabe “Kaucab-el-Shemali – l’Étoiles du Nord”. L y a
3.000 environ c’était la Polaire de l’Humanité.
3 - Pherkad (γUMi - gamma Ursæ Minoris) :
4 - δ UMi - delta Ursæ Minoris :
5 - ε UMi – epsilon Ursæ Minoris :
6 - ζ UMi – dzêta Ursæ Minoris :
7 - Alasco – (η UMi - êta Ursæ Minoris) :
LES7ÉTOILESDESPLÉIADESouLES7FILLESD’ ATLAS
Ce sont les filles d’Atlas (géant supportant sur ses
épaules la voûte céleste) et de Pléione (l'Océanide, fille d'Océan et
de Téthys) et elles naquirent à Cyllène en Arcadie.
Après avoir été poursuivi par ORION pendant 7 ans en
Boétie, Zeus eut pitié d’elles et les mit au ciel. Elles sont connues
des Astronomes sous le nom de Pléiades ou de Poussinière.
Leurs noms varient selon la version des mythographes
(Version 2 Théocritos (XIII 25) il est indiqué en italique :
amant : Zeus – enfants : Dardanos, Iason,
Emathion, Harmonie.
5 - Astérope (ou Stérope) – (Protis)
amant : Arès – enfant : Oenomaos.
6 - Taygète – (Stonychia)
amant : Zeus – enfant : Lacédaemon
7 - Maïa – (Maia)
amant : Zeus – enfants : Hermès.
LES7HESPÉRIDES
Une autre tradition rapporte qu’Héraclès, qui s’était
acquitté des dix Travaux imposés par l’Oracle de Delphes, devra en
accomplir deux supplémentaires afin de remplacer ceux que Eurysthée avait
refusés. Le roi lui ordonnera de rapporter les Pommes d’or des Hespérides
“les filles du couchant" au nombre de quatre ou de sept selon les
auteurs. Elles seraient nées d’Atlas et de Pléione. Les mythographes ne
sont pas unanimes. Certains prétendent que les Hespérides seraient les
filles d’Atlas et d’Hespéris, d’autres, les enfants de Nyx et de l’Erèbe.
Elles porteront le nom de :
Par analogie avec le mythe des sept
filles du géant Atlas, le nom de Pléiade a été donné à
plusieurs groupes de 7 poètes.
LES7POÈTESDELAPLÉIADE
Au temps de Ptolémée II Philadelphe
La poésie s’est emparée de ce mot et a donné le
nom de Pléiades à sept poètes qui vivaient sous Ptolémée II Philadelphe
(309-246 av JC), roi d’Égypte de 283 av JC jusqu’à sa mort. Il aimait
les lettres et les sciences, il fit traduire en grec les livres sacrés des
Hébreux (version des Septantes de la Bible), augmenta la bibliothèque fondée
par son père, et fit beaucoup pour l'astronomie et la navigation. Il fit
construire le célèbre phare d’Alexandrie.
Pléiade poétique : IIIe siècle avant JC, liste fixée
par le Canon
alexandrin :
1 - Apollonios
de Rhodes : né à Alexandrie vers 300 avant JC, poète et
grammairien d’Alexandrie, auteur érudit, éloquent et profond, eut
Callimaque pour professeur, devint vers 270 précepteur du futur Ptolémée
III Evergète, composa vers 250-245 la première partie des Argonautiques (épopée
de Jason et de ses compagnons en quête de la Toison d’Or), se
brouilla avec Callimaque qui critiquait les longues épopées,
s’exila à Rhodes vers 245.
2 - Aratos
de Soles : (310-245 avant JC environ), Poète et astronome
grec qui a étudié la philosophie à Athènes. C’était un étudiant du
Portique, auteur des Phénomènes (astronomiques) et des Prognostiques (météorologiques).
Les Phénomènes, sont un long poème didactique imprégné de philosophie
stoïcienne. La première partie est une combinaison de
l’astronomie/astrologie d’Eudoxe de Cnide et des Travaux d’Hésiode,
le destinataire fictif étant tantôt un marin, tantôt un fermier.
(Astronomie et temps cyclique : la petite et la grande année)
5 - Lycophron
de Chalcis : (Eubée, IIIe siècle avant JC) poète
grec : prophétie d’Alexandra (= Cassandre) d’une obscurité qui ne peut
se passer de notes et de commentaires.
6 - Nicandre
de Colophon : (fin du 3ème, début du 2ème siècle) :
auteur de “Remèdes aux morsures de bêtes”, “Contrepoisons” et “Géorgiques”.
7 - Théocrite
de Syracuse : poète Sicilien né à Syracuse vers 310-250
avant JC, crée à Cos et à Alexandrie le genre de l’idylle (petit poème).
Sa vie est mal connue, il séjourna dans divers pays grecs et passa une
partie de son existence à Alexandrie. Il nous reste sous son nom des Épigrammes,
mais surtout une trentaine d’Idylles. Théocrite peut être regardé comme
le créateur du genre bucolique ou pastoral. Chez les Grecs la tradition en
fut continuée par Bion et par Moschos, dont il nous reste des fragments.
Ptolémée
II Philadelphe a recours aux services d'Alexandre l’Étolien et
Lycophron de Chalcis pour mettre au point des éditions critiques des grands
poètes grecs.
1 - Alexandre
l'Étolien : Alexandre l'Étolien était natif de Pleuron,
en Etolie, et a vécu sous le second Ptolémée, 285-247, avant l'ère chrétienne.
3 - Sosithée :
Sosithée ou Sosithéos, poète tragique grec d'Alexandrie en Troade, vivait
vers I'an 280 av. J.-C. à Athènes et Syracuse. On lui attribue la rénovation
du drame satyrique.
7 - Lycophron
de Chalcis : vécut quelque temps à Alexandrie et est connu
pour son poème dramatique “Alexandra”, placé dans la bouche d’un
messager qui rapporte à Priam les prophéties de Cassandre. Le poète peut
ainsi parcourir une histoire qui s’étend de la chute de Troie jusqu’à
son époque.
AuXIVe siècle
à Toulouse
L’idée de la Pléiade plaît. Elle est reprise à
Toulouse au Moyen-Âge par les sept “mainteneurs” (de la tradition poétique)
qui crée un Concours poétique. Qui ne se rappelle les noms illustres de :
Les 7 poètes de la Brigade en 1553 puis de La Pléiade
en 1556
Le mot Pléiade, dans le sens que nous lui connaissons,
a été employé d’abord vers 1563 par les Protestants pour tourner en dérision
l'arrogance des jeunes disciples de l’humaniste Jean Dorat constitués en
Brigade. Ronsard se plut en effet, en 1553, à élire sept d’entre eux, et
leur nombre n’était pas sans évoquer la Pléiade mythologique des sept
filles d’Atlas changées en constellation, et surtout la Pléiade des sept
poètes alexandrins du IIIe siècle avant Jésus-Christ. À vrai dire, cette
Brigade constitue moins une école qu’un groupe, d’ailleurs variable, fédéré
par la même volonté de rénover les formes poétiques. Elle défend en même
temps l’imitation des auteurs gréco-latins et la valeur culturelle de la
langue française. Elle impose l’alexandrin et le sonnet comme des formes
poétiques majeures.
La liste qui consacre les sept poètes connaîtra
plusieurs versions. La plus ancienne donne :
1 - Pierre de RONSARD (11 Septembre 1524 - Saint-Côme-en
l’Isle, 27 Décembre 1585) “Hymne de l’Automne” (1555). Il est aussi
appelé "le Poète ou “Prince des poètes de la Renaissance”.
“ Il me souvient d’avoir autre-fois accomparé sept
poëtes de mon temps à la splendeur de sept estoilles de la Pleiade.”
Ronsard, Epistre au lecteur (1564).
Ses principaux recueils sont “Les Odes”, “Les
Amours (1552-1553)” et “Les Discours des misères de ce temps”, ces
derniers marqués par la propagande catholique lors des guerres de religion.
2 - Joachim du BELLAY (près de Liré 1522 - Paris
1560). Poète français, rédacteur du manifeste de la Pléiade intitulé
“Défense et Illustration de la langue française” (1549). Il fut aussi,
à Rome, le secrétaire de son cousin de Jean du Bellay, période pendant
laquelle il écrira des recueils poétiques : “L’Olive” (1549),
“Les Antiquités de Rome” et “Les Regrets” (1558), dans lesquels il
nous fait partager ses déceptions et nostalgies.
3 - Jean Antoine de BAÏF (Venise 1532-Paris 1589). Poète
français, il a comme but de réformer l’orthographe antique et
d’intégrer en France les vers de la poésie, essaya d’appliquer la
prosodie latine, à base de brèves et de longues, à la poésie française.
Il est l’auteur de divers ouvrages tels que : “Les Amours de
Francine, Les Amours de Méline (1552), Les Passes-Temps, Chansonnettes, Les
Psaumes.”
4 - PONTUS du TYARDouTHIARD (Château de
Bissy 1521-Bragny sur Saône 1605). Né dans le Mâconnais, ce poète français
fut aussi évêque de Châlon-sur-Saône et auteur des “Erreurs
Amoureuses” (1549) et du “Livre des Vers Lyriques.” Il est le poète
qui marque la transition entre le groupe lyonnais et la Pléiade.
5 - Guillaume des AUTELS (1529-1581) sera remplacé en
1555 par Jacques PELETIERS DU MANS (1517-1582). Poète, médecin et
scientifique français qui voyagea infatigablement et proposa entre autre
une réforme de l’orthographe. “Art poétique” (1555). Il sera remplacé
après sa mort en 1582
par Jean DINEMANDI dit DORAT (Limoges 1508 - Paris 1588). Principal du collège
Coqueret puis professeur au collège de France, il était le professeur des
autres membres de la Pléiade. Il est devenu par la suite leur ami. Il est
l’auteur, en 1586, de “Poematia”, poésies latines d'inspiration
politique.
6 - Étienne JODELLE (Paris 1532 - Paris 1573)
rejoignit le groupe dès 1553. Poète français, il est l’auteur de la
tragédie intitulée la “Cléopâtre Captive” (1553) qui sera le point
de départ de la tragédie classique.
7 - Jean Baster de la PÉRUSE (1529-1554), remplacé
après sa mort en 1554
par Rémi BELLEAU (Nogent le Rotrou 1528 - Paris 1577). Poète français
auteur des poésies pastorales que l’on retrouve, entre autre, dans son
oeuvre “La Bergerie” (1565) et “Les Amours et nouveaux échanges des
pierres précieuses” (1576).
Au XVIIe siècle sous le règne de Louis XIII
1 - Nicolas RAPIN (Fontenay-le-Comte1535-1608),
écrivain français, connu pour avoir participé à la rédaction de la Satire
Ménippée, fut aussi un poète. En grec, en latin, en français,
en rimes champêtres ou en vers "mesurés".
2 - Jean COMMIRE (Amboise
l25
mars1625-Paris25
décembre1702),
jésuite et écrivain français, il a cultivé avec succès la poésie
latine, tout en professant la théologie et en remplissant les devoirs de
son état. Ses poésies se composent d’odes, de fables, d’épigrammes,
d’imitations des psaumes et des prophéties, elles se font remarquer par
leur élégance. Le recueil le plus complet a été publié en 1715,
et reproduit en 1753
par Joseph Gérard BARBOU, libraire et imprimeur à Paris depuis 1746.
3 - Charles de LARUE (Paris 1643-1725), érudit poète
latin distingué et prédicateur.
4 - Jean de SANTEUL (Paris 1630-1697), poète latin
moderne, auteur d’hymnes sacrées.
5 - Gilles MÉNAGE (Angers 1613-1692), Angers, littérateur
français, s’est surtout occupé des éthymologies et des règles de notre
langue, maître de Mme de Sévigné.
6 - Charles DUPÉRIER (Aix-en-Provence 31
janvier1632-Paris27
mars1692).
Il vint à Paris,
poète latin, s’appliqua aux vers latins, et réussit surtout dans
l’ode. Il se lia avec Nicolas
RAPIN, Gilles
MÉNAGE qui le nomma “le prince des poètes lyriques de son
temps”.
8 - PETIT(pas
trouvé d’information)
LAGUERREDES7CHEFSetLES7PORTESDETHÈBES
1 - Polynice, frère jumeau de Étéocle roi de Thèbes
2 - Adrastos, fils de Talaos et de Lysimarque, roi d’Argos
3 - Tydée de Calydon, gendre d’Adratos
4 - Amphiaraos, d’Argos, le beau-frère d’Adrastos
5 - Parthénopéos d’Arcadie
6 - Capasnéos d’Argos
7 - Hippomédon d’Argos
Deux autres noms sont parfois cités : Etéoclos, fils
d’lphis, à la place d’Adrastos, et
Mecistée (pour fils Euryale), frère d’Adrastos, à
la place de Polynice. Ils seraient morts en combat singulier
La légende :
Étéocle et Polynice, frères jumeaux, fils d’Œdipe
et de Jocaste, après le départ du roi Œdipe, furent choisis pour diriger
Thèbes alternativement : Polynice une année, Étéocle l’année
suivante. Au terme de son année de règne, Étéocle refusa de rendre la
couronne et chassa son frère de la ville. Polynice se réfugia à
Argos, où régnait Adrastos. Tydée, banni de Calydon pour homicide, s’y
était aussi réfugié. Tous deux se querellèrent dans l’avant-cour du
palais. Adrastos les sépara et remarqua que Polynice était vêtu d’une
peau de lion et Tydée d’une peau de sanglier (ou que les blasons de leurs
boucliers étaient un lion et un sanglier). Il se souvint qu’un oracle lui
avait ordonné de marier ses filles à “un lion et un sanglier”. Il
promit d’aider les deux princes à réintégrer les royaumes dont ils
avaient été exilés. L’on décida de rétablir tout d’abord Polynice,
et Adrastos rassembla une gigantesque armée.
Les chefs
des sept principaux contingents étaient Adrastos, Polynice, Tydée, l’Arcadien
Parthénopaos, les Argiens Capasnéos et Hippomédon et un autre Argien très
réticent pour partir, Amphiaraos qui vint à contrecœur, il avait la
faculté de prévoir l’avenir et il avait vu en songe les cadavres des 7
alliés devant les7 portes de
Thèbes.
C'est ainsi que les 7 armées, provisoirement réunies
en une seule, marchèrent sur Thèbes, Polynice et Adrastos à leur tête.
L’armée s'arrêta dans la plaine où Oedipe avait
vaincu le Sphinx. Polynice envoya Tydée pour sommer la ville de se rendre.
Étéocle refusa, Tydée dut affronter en combat singulier quelques-uns des
meilleurs guerriers de Thèbes. Il en battit tant que plus un seul n’osa
se présenter et il rapporta le réponse d’Etéocle à Polynice. Les
troupes furent alors déployées devant les 7 portes de la ville.
1 - la nouvelle Porte, défendue par Mégarée, le fils
de Créon, attaquée par Adrastos
2 - la Porte supérieure défendue par Etéocle attaquée
par Polynice
3 - la Porte Proetidés, défendue par Mélanippos,
attaquée par Tydée de Calydon
4 - la Porte boréale, défendue par Actor, attaquée
par Parthénopaeos
5 - la Porte Electrae, défendue par Polyphontés,
attaquée par Capasnéos
6 - la Porte Oncéenne, défendue par Hyperbios, attaquée
par Hippomédon
7 - la Porte de Zeus Homolôios, défendue par Lasthénès
attaquée par Amphiaraos
Les premiers assauts virent périr, Hippomédon, tué
par Hyperbios à la porte Oncéenne, et Parthénopéos fut tué par une
pierre que Péridyménos laissa tomber du haut du mur.
Quand Tydée lui-même, gravement blessé et sur le
point de mourir, eut tué son adversaire Mélanippos, sa protectrice Athéna
voulut le rendre immortel et implora Zeus. Mais Amphiaraos, qui en voulait
à tous ses alliés, coupa la tête de Mélanippos et la jeta à Tydée.
Celui-ci dévora le cerveau et mit ainsi un terme à la sympathie que lui
portait la déesse, il mourut donc.
Capasnéos escalada le mur, prétendant que Zeus lui-même
ne saurait l’empêcher de pénétrer dans la cité : pour son orgueil, le
dieu le tua d’un coup de foudre.
Des 7, seuls Polynice, Adrastos et Amphiaraos restèrent
à la tête des troupes. Après la dernière escarmouche, Étéocle et ses
guerriers se retirèrent dans la ville. De nombreux cadavres des deux camps
jonchaient le sol. Ce spectacle chavirait le cœur de Polynice et il décida
d’éviter un autre carnage. Il se dirigea vers les murs de la ville.
Polynice proposa à son frère de l’affronter seul. Étéocle accepta et
les portes de Thèbes s’ouvrir, laissant passer leur roi tenant une épée
à la main.
Polynice, le premier, se précipita en avant, l’épée
au poing. Étéocle fit dévier la lame avec son bouclier ...Les deux frères
se battirent pendant de long moment mais il apparut qu’ils étaient de
forces trop égales. Puis inattendue et rapide, la fin survint. Tous les
deux s’élancèrent l’un contre l’autre sans protection, chacun avait
eu la même idée et ils se blessèrent mortellement, leurs corps sans vie
s’écroulèrent sur le sol.
Amphiaraos, pourchassé par Périclyménos, s’enfuit
sur son char, mais seulement pour être englouti par la terre que Zeus avait
fendue de sa foudre.
Adrastos fut le seul des “Sept Chefs” à en réchapper,
grâce à la rapidité de son cheval Arion, fils de Poséidon et de Déméter.
Le nouveau roi de Thèbes fut Créon, noble Thébain
qui avait pris le commandement lors de la mort d’Étéocle. Ce nouveau roi
fit régner durement l’ordre et interdit que l’on entrât les cadavres
des vaincus.
Dix à quatorze ans plus tard, les Epigones, fils des
“Sept Chefs”, vengèrent la mort de leurs pères et détruisirent Thèbes.
(Cette histoire est censée avoir eu lieu peu avant la guerre de Troie.
1 - Aegialée, fils d’Adrastos
2 - Thersandre, fils de Polynice
3 - Diomède, fils de Tydée de Calydon et de Deipyle
(fille d’Adrastos),
d’origine étolienne, prince d’Argos
4 - Promachos, fils de Parthénopaeos
5 - Sthénélos, roi d’Argos, fils de Capasnéos et
d’Evadné,
6 - Hippomédon d’Argos - Polydoros
7 - Alcméon, frère de Amphilochos, fils d’Amphiaraos
et d’Eriphyle, fut choisi pour commander l’expédition des Epigones
contre Thèbes.
Tous ces noms varient selon Apollodore Bib. III 7.2-3,
Hygin Fab. LXXI et Pausanias Des. 11.20.5
LES7ANTONINS
On désigne sous ce nom commun une série de 7 princes
qui se sont succédé è Rome de 96 à 192 après Jésus-Christ, et sous
lesquels l’Antiquité romaine passe pour avoir connu son âge d’or, et
l’humanité son époque la plus heureuse.
1 - Nerva : Marcus Cocceius (Narni 30-Rome 98),
empereur de 96 à 98, fondateur de la dynastie des Antonins. Succédant à
Domitien, il adopta TRAJAN en 97 pour lui succéder.
2 - Trajan : Marcus Ulpius Traianus (Italica
53-Silinonte de Cilicie 117), empereur de 98 à 117. Il se montra excellent
administrateur et fut un grand bâtisseur. Il adopta Hadrien pour lui succéder.
3 - Hadrien : Publius Aelius Hadrianus (Italica
76-Baïes 138), empereur de 117 à 138. Prince lettré, grand voyageur, il
aménagea près de Rome la vaste villa qui porte son nom. Son mausolée est
devenu le château Saint-Ange, à Rome.
4 - Antonin le Pieux : Titus Aelius Hadrianus
Antoninus Pius (Lanuvium 86-161), empereur de 138 à 161. Son règne marque
l’apogée de l’Empire.
5 - Marc-Aurèle : Marcus Aurelius Antoninus (Rome
121-Vindobona 180), empereur de 161 à 180. Il fut adopté par Antonin le
Pieux. Empereur philosophe, il a laissé des Pensées, écrites en grec.
6 - Lucius Verus : (Rome 130-169), empereur de 161
à 169.
7 - Commode : Marcus Aurelius Commodus (Lanuvium
161-Rome 192), empereur de 180 à 192, fils de Marc-Aurèle. Sa folie - il
s’identifiait à Hercule – et ses cruautés lui valurent d’être
assassiné.
Malgré le nom commun d’Antonins qu’on leur donne
à tous, ces empereurs appartiennent tous à des familles différentes, sauf
les deux derniers : Marc-Aurèle est le père de Commode mais ils sont liés
les uns aux autres par la parenté fictive de l’adoption. On leur a donné
le nom de celui qui a été le meilleur d’entre eux, qui a le plus approché
de la perfection et qui a donné au monde sa plus grande somme de bonheur,
Antonin le Pieux. Comme Antonin était le fils (adoptif) d’Hadrien, le
petit-fils (adoptif) de Trajan, et l’arrière-petit-fils (adoptif) de
Nerva, on a donné à ses ascendants le nom que lui-même avait illustré;
quant à ses descendants adoptifs, Marc-Aurèle, L. Verus et Commode, ils en
ont hérité naturellement.
LES7FEMMESDEBARBEBLEUE
On a émis sur le personnage fameux, vulgairement nommé
“la Barbe-Bleue”, les opinions les plus diverses, les plus étranges et
les plus fausses. Une hypothèse consiste à identifier cette Barbe-Bleue
avec le maréchal Gilles de RAIS, né vers 1400 et qui fut étranglé par
justice au dessus des ponts de Nantes, le 26 octobre 1440.
Charles Perrault qui, vers 1660, eut le mérite de
composer la première biographie de ce seigneur justement remarquable pour
avoir épousé sept femmes, en fit un scélérat accompli et le plus parfait
modèle de cruauté qu’il y eût au monde. Mais il est permis de douter,
sinon de sa bonne foi, du moins de la sûreté de ses informations. Ce ne
serait pas le premier exemple d'un historien ou d'un poète qui se plaît à
assombrir ses peintures.
Vers 1650 résidait sur ses terres, entre Compiègne et
Pierrefonds, un riche gentilhomme, nommé Bernard de MONTRAGOUX, il vivait
éloigné de la Cour, dans son château des Guillettes, bâti aux temps
gothiques, il se montrait du dehors assez farouche et morose, avec les tronçons
de ses grosses tours abattues lors des troubles du royaume, au temps du feu
roi Louis. Au dedans il offrait un aspect plus agréable. Les chambres étaient
décorées à l’italienne, et la grande galerie du rez-de-chaussée, toute
chargée d’ornements en bosse, de peintures et de dorures.
À l’une des extrémités de cette galerie se
trouvait un cabinet que l’on appelait ordinairement “le petit
cabinet”, on le nommait aussi le “cabinet des princesses infortunées”,
parce qu’un peintre de Florence avait représenté sur les murs les
tragiques histoires de Dircé, fille du Soleil, attachée par les fils
d'Antiope aux cornes d’un taureau, de Niobé pleurant sur le mont Sipyle
ses enfants percés de flèches divines, de Procris appelant sur son sein le
javelot de Céphalé. Ces figures, paraissaient vivantes, et les dalles de
porphyre dont la chambre était pavée semblaient teintes du sang de ces
malheureuses femmes. Une des portes de ce cabinet donnait sur la douve, qui
n’avait point d’eau.
Beaucoup d’habitants de la contrée ne connaissaient
M. de MONTRAGOUX que sous le nom de la Barbe-Bleue, car en effet, sa barbe
était bleue, mais elle n’était bleue que parce qu’elle était noire,
et c’était à force d’être noire qu’elle était bleue.Il était un très bel homme, grand, large d’épaules, de forte
corpulence et de bonne mine, quoique rustique et sentant plus les forêts
que les ruelles et les salons. Sa timidité en était la cause, sa timidité
et non pas sa barbe fait qu'il ne plaisait pas aux dames autant qu'il aurait
dû leur plaire, fait de la sorte et riche. Les dames exerçaient sur lui un
invincible attrait et lui faisaient une peur insurmontable. Voilà
l’origine et la cause initiale de toutes ses disgrâces et ce fut le
malheur de sa vie.
1 - Colette PASSAGE : Nouvellement établie dans
le pays, après avoir gagné quelque argent à faire danser un ours dans les
villes et les villages du royaume. Bernard de MONTRAGOUXl’épousa et l’aima de toutes ses forces. Mais, au bout de
quelques mois, elle s’ennuya de ne plus courir le monde. Au milieu des
richesses, comblée de soins et d’amour, elle ne goûtait pas d’autre
plaisir que d’aller trouver le compagnon de sa vie foraine dans la cave où
il languissait, une chaîne au cou et un anneau dans le nez, et de
l’embrasser sur les yeux en pleurant. Un matin, à son réveil, Bernard ne
retrouva plus Colette à son côté. Il la chercha vainement par tout le château.
La porte du “cabinet des princesses infortunées” était ouverte.
C’est par là qu’elle passa pour gagner les champs avec son ours. Malgré
les courriers innombrables envoyés à sa recherche, on n’eut plus jamais
de nouvelles.
2 - Jeanne de la CLOCHE : fille du lieutenant
criminel de Compiègne, elle lui inspira l’amour lors d’une danse, à la
fête des Guillettes, et l’épousa. Elle aimait le vin et en buvait avec
excès. M. de MONTRAGOUX en tombait étourdi de dégoût et d’horreur. Prières,
remontrances, supplications, menaces, il employa tous les moyens. Rien n’y
fit. Il lui refusait le vin de sa cave, elle s’en procurait du dehors qui
l’enivrait encore plus abominablement. Pour lui ôter le goût d’une
boisson trop aimée, il lui mit de l’herbe aux chats dans ses bouteilles.
Elle crut qu’il voulait l’empoisonner. Un jour qu'on avait oublié de
fermer 1a porte du “cabinet des princesses infortunées”, elle y entra
tout égarée, à son habitude, et voyant les figures peintes sur la
muraille dans l’attitude de la douleur et près de rendre l'âme, elle les
prit pour des femmes véritables et s’enfuit épouvantée dans la
campagne, en criant au meurtre. Entendant la Barbe-Bleue, qui l’appelait
et courait à sa poursuite, elle se jeta, folle de terreur, dans la pièce
d’eau du parc et s’y noya.
3 - Gigonne TRAIGNEL : fille du fermier du château
des Guilettes, elle n’allait qu’en sabots et sentait l’oignon. Assez
belle fille à cela près qu’elle louchait d’un oeil et clochait d’un
pied. Sitôt qu’elle fut épousée, cette gardeuse d’oies, mordue par
une folle ambition, ne rêva plus que grandeurs nouvelles et nouvelles
splendeurs. Elle ne trouvait point ses robes de brocart assez riches, ses
colliers de perles assez beaux, ses rubis assez gros, ses carrosses assez
dorés, ses étangs, ses bois, ses terres assez vastes. Gigonne ne pensait
plus qu’à paraître dans le monde, à se faire recevoir à la Cour, et à
devenir la maîtresse du roi. N’y pouvant parvenir, elle sécha de dépit,
et en prit une jaunisse dont elle mourut.
4 - Blanche de GIBEAUMEX : fille d’un officier
de cavalerie, elle choisit M. de MONTRAGOUX pour mari. Elle avait beaucoup
d’esprit, dont elle se servit pour le tromper. Elle le trompa avec tous
les gentilshommes des environs. Elle y mettait tant d’adresse qu’elle le
trompait dans son château et jusque sous ses yeux sans qu’il s’en aperçût.
Malheureusement pour elle, mettant toute son étude à tromper son mari,
elle n’était pas assez attentive à tromper ses amants, je veux dire à
leur cacher qu’elle les trompait les uns avec les autres. Un jour elle fut
surprise, dans le “cabinet des princesses infortunées”, en compagnie
d’un gentilhomme qu’elle aimait, par un gentilhomme qu’elle avait aimé
et qui, dans un transport de jalousie, la perça de son épée. À la
nouvelle qu’elle l’avait trompé Bernard contracta une maladie qui fit
craindre pour ses jours. Les médecins, ayant employé divers médicaments
sans effet, l’avertirent que le seul remède convenable à son mal était
de prendre une jeune épouse.
5 - Angèle de la GARANDINE : petite cousine de M.
de MONTRAGOUX, elle ne possédait pas de biens et passait pour simple et
sans connaissance. Ce qui encouragea Bernard à la prendre pour femme, ayant
été trompé par une femme d’esprit, une sotte le rassurait. Elle n’était
pas d’elle-même portée au mal, il suffisait de lui dire : “Faites
ceci de peur des oripeaux,entrez
ici de crainte que le loup-garou ne vous mange”, ou bien encore :
“Fermez les yeux et prenez ce petit remède”, et aussitôt l'innocente,
faisait au gré des fripons qui voulaient d’elle ce qu’il était bien
naturel d’en vouloir. Mais Angèle était bien trop candide pour ne rien
cacher à son époux, et par son ingénuité, elle faisait souffrir à ce
pauvre seigneur des tourments inimaginables. Cependant celui-ci arrivait de
dire à cette simple créature : “Vous êtes une dinde ! ” et
de lui donner des soufflets. Ces soufflets lui commencèrent une renommée
de cruauté qui ne devait plus s’éteindre. Un moine mendiant, qui passait
par les Guillettes, tandis que M. de MONTRAGOUX chassait la bécasse, trouva
madame Angèle qui cousait un jupon de poupée. Ce bon religieux,
s’avisant qu’elle était aussi simple que belle, l’emmena sur son âne
en lui faisant croire que l’ange Gabriel l’attendait dans un fourré du
bois pour lui mettre des jarretières de perles.
6 - Alix de PONTALCIN : jeune fille de qualité, dépouillée
de tous ses biens par un tuteur avide, songeait à s’enfermer dans un
couvent. Des amis officieux s’entremirent pour changer sa résolution et
la décider à accepter la main de M. de MONTRAGOUX. Elle refusa obstinément
de donner une réalité à l’union à laquelle elle avait pourtant
consenti. En vain Bernard la pressait de devenir (physiquement) sa femme,
elle résistait aux prières, aux larmes, aux objurgations, se refusait aux
caresses les plus légères de son époux et courait s’en fermer dans le
“cabinet des princesses infortunées”, où elle demeurait seule et
farouche des nuits entières. Enfin, n’y pouvant tenir, il demanda à Rome
l’annulation d’un mariage qui n’était qu’un leurre, et l’obtint
selon le droit canon et moyennant un beau présent au Saint-Père. On ne sut
jamais la cause d’une résistance si contraire aux lois divines et
humaines.
7 - Jeanne de LESPPOISSE : Quelques années plus
tard, une veuve sur le retour, la dame Sidonie de LESOISSE, vint s’établir
avec ses enfants dans le manoir de la Motte-Giron, à deux lieues, à vol
d’oiseau, du château des Guillettes. Elle avait deux filles, dont l’aînée,
Anne, près de coiffer Sainte-Catherine, était une fine mouche. Jeanne, la
plus jeune, bonne à marier, cachait sous les apparences de l’ingénuité
une précoce expérience du monde. Pressée de trouver un gendre, elle avait
tout de suite jeté ses vues sur M. de MONTRAGOUX qu'elle devinait simple,
facile à tromper, très doux et prompt à l’amour sous une apparence rude
et farouche. Ses filles entraient dans ses desseins et, à chaque rencontre,
criblaient la pauvre Barbe-Bleue d’oeillades qui le perçaient jusqu’au
fond du coeur. Il céda très vite aux charmes puissants des deux
demoiselles de LESPOISSE. Après quelques jours d’observation le bon
seigneur de Guillettes préféra décidément à l’aînée des soeurs
Jeanne la cadette qui était plus fraîche, ce qui ne veut pas dire
qu’elle était plus neuve. Elle trompa son mari avec le Chevalier de la
MERLUS. Mais l’histoire racontée par Anatole France (1844-1924), dont
vous venez de lire un extraitne
s’arrête pas là.
LES7MERVEILLESDUMONDE
1 - La Pyramide de Chéops : immense tombeau
destiné à accueillir les pharaons dans leur dernière demeure. Ce sont
d’ailleurs les seules merveilles qui sont encore visibles aujourd’hui.
2 - Les Jardins suspendus de Semiramis à Babylone :
C’est le roi Nabuchodonosor qui aurait créé ces jardins, qui s’élevaient
jusqu’à cent mètres dans le ciel.
3 - Le Tombeau de Mausole à Halicarnasse : ville
d’Asie. À la mort de ce roi, son épouse Artémise avait fait construire
ce superbe monument.
4 - Le Colosse de Rhodes : île grecque de la mer
Égée, abritait cette statue du dieu Hélios. Elle mesurait trente mètres
de hauteur et cela a pris plus de dix ans pour la construire.
Malheureusement, dix ans plus tard, elle a été détruite par un
tremblement de terre.
5 - Le
Phare d’Alexandrie : Il se dressait sur l’île de Pharos. On disait
que ses feux pouvaient être vus à plus de quarante kilomètres de
distance.
6 - La Statue de Jupiter olympien à Olympe :
Pendant plus de 800 ans, elle s’est dressée du haut de ses douze mètres.
Zeus assis sur son trône disparut au début du 5e siècle.
7 - Le Temple de Diane à Éphèse : ou d’Artémis
à Éphèse, en Asie. Les Éphésiens élevèrent pour leur déesse bien-aimée
le plus somptueux et le plus vaste temple qui n’ait jamais existé.
Malheureusement, un homme, Eurostrate, y mit le feu en 356 avant J-C en espérant
immortaliser son nom. Tâche accomplie! Pour ce geste dépourvu de sens, il
fut condamné à être brûlé vif.
LES7ARTS
Georg Wilhelm Friedrich HEGEL (Stuttgart 27
août1770-13
novembre1831),
un philosophe
allemand, dans son Esthétique, classe les arts selon une double échelle de
matérialité décroissante et d’expressivité croissante. Il distingue
ainsi six arts. Le septième art est une expression proposée en 1919 par
Ricciotto CANUDO (1877-1977) pour désigner l’art cinématographique.
1 - Architecture
2 - Sculpture
3 - Peinture
4 - Musique
5 - Danse : avec la muse Terpsichore
6 - Poésie : avec les muses Calliope pour la Poésie
épique et Érato pour la Poésie lyrique
7 - Cinéma
LES
7ARTSLIBÉRAUX
Les sept arts libéraux étaient enseignés dans l’Antiquité,
mais également au Moyen
Âge. Ils ont notamment été transmis par Alcuin,
conseiller intellectuel de Charlemagne
et sont à l'origine de la réforme scolaire de celui-ci, durant la période
dite de la Renaissance
carolingienne.
Contrairement aux idées reçues, le film “Blanche
Neige et les 7 nains” n’est pas le premier long-métrage d’animation
de l’histoire du cinéma.
Déjà en 1917, le cinéaste argentin Don
Frederico Valle réalisa un film muet de 60 minutes intitulé El
Apóstol. Quirino
CRISTIANI réalisa à son tour Peludópolis
(1931), le premier dessin animé sonore en long métrage. Ces deux films
argentins, ainsi que la production italienne de 1936, Les
Aventures de Pinocchio, précèdent donc le classique de Disney.
C’est en revanche le premier long-métrage d’animation au monde à la
fois sonore et en couleurs. Disney réutilisa le procédé Technicolor
qu’il avait acheté et employé en 1935, pour le court-métrage de la série
Silly
Symphonies, Flowers
and Trees.
En l’an 1652 (l’ère Sengoku), au Japon, quatre
paysans partent en ville implorer l’aide de samouraïs afin de défendre
leur village contre les bandits. Ils sont pauvres et n’ont rien d’autre
à offrir que trois bons repas par jour à leurs protecteurs. C’est le début
de la quête de ces hommes d’honneur…Tout d’abord, il convient de préciser
qu’il ne s’agit pas d’une aventure “basique” de personnages virils
(au contraire de son remake hollywoodien, Les Sept Mercenaires), mais de
l’histoire d’hommes courageux dans une nation exsangue. La guerre
civile, faisant rage depuis des lustres, provoquait l’anéantissement
total des structures sociales et politiques. Bref, c’est le chaos et
l’anarchie.
(N’ayant
pas encore le film je ne puis citer les 7 samouraïs et les acteurs qui les
incarnent JCT)
LES7MERCENAIRES
Les 7 mercenaires (film de John STURGES - 1960)
En quête de rédemption, sept aventuriers experts en
l’art de tuer mettent leur armes au service d’une juste cause : la
défense d’un village mexicain harcelé par une bande de pillards.
1 - Yul BRYNNER : Chris Adams commande le groupe.
2 - Steve MacQUEEN : Vin, ami et second de Chris.
3 - James COBURN : Britt, un expert au lancer du
couteau.
4 - Robert VAUGHN : Lee, tueur miné par la peur.
5 - Charles BRONSON : Bernado O’Reilly, chasseur
de primes.
5 - Brad DEXTER : Harry Luck pense que la modestie du
salaire cache un secret.
5 - Horst BUHHOLZ : Chico, un jeune ambitieux.
Les retour des 7 mercenaires (film de Burt KENNEDY -
1966)
Parce que leur ami Chico et tous les hommes de son
village sont retenus captifs par un propriétaire terrien illuminé, les
mercenaires reprennent du service. Chris et Vin reforment le groupe des sept
mercenaires afin de secourir une communauté de péons, exploitée par un
fou mystique, le général Francisco LORCA (Émilio FERNANDEZ).
1 - Yul BRYNNER : reprend le rôle de Chris Adams.
2 - Robert FULLER : reprend le rôle de Vin.
3 - Claude ATKINS : Frank, prisonnier condamné à
mort que Chris fait sortir de prison.
4 - Virgilio TEIXERA : Emilio Luis Delgado, 2e
prisonnier condamné à mort sorti par Chris.
5 - Warren OATES : Colbee, coureur de jupons invétéré.
6 - Jordan CHRISTOFER : Manuel, jeune aventurier
sans expérience
7 - Julian MATEOS : Chico, Amoureux d’un jolie
paysanne, il était resté dans le village.
Les colts des 7 mercenaires (film de Paul WENDKOS -
1969)
Troisième volet de la saga, ce film marque un
changement radical. Du premier opus, il ne rien, si ce n’est la musique de
Elmer BERNSTEIN et un scénario coulé dans le moule de l’original.
Cette fois, ils ne vont pas affronter un ennemi
redoutablement armé pour de l’argent, mais pour une noble cause. Sept
hommes déterminés vont prendre d’assaut une forteresse imprenable afin
de libérer le symbole de la liberté : un chef révolutionnaire torturé,
tué à petit feu par le sadique colonel DIEGO (Michael ANSARA).
1 - George KENNEDY : reprend le rôle de Chris
Adams.
2 - Reni SANTONI : Maximilien O’Leary est un
jeune péon à la recherche de mercenaires.
5 - Joe Don BAKER : Slater, un tireur d’élite
manchot.
6 - James WHITMORE : Levi Morgan, expert au
maniement de l’arme blanche
7 - Scott THOMAS : P.J. est le spécialiste du lasso.
La chevauchée des 7 mercenaires (film de George Mc
GOWAN - 1972)
Alors qu’il a trouvé la paix, Chris doit reprendre
les armes pour traquer les assassins de sa femme et recruter six compagnons
d’armes pour porter secours à une communauté opprimée et organiser la défense
du village de Magdalena harcelé par le féroce Juan de TORO (Ron STEIN)
1 - Lee VAN CLEEF : reprend le rôle de Chris
Adams, il est alors shérif.
2 - Michael CALLAN : Noah Forbes, journaliste
souhaite écrire la biographie de Chris et le suit.
3 - Pedro ARMENDARIZ Jr : Pepe Carral, le
mexicain,
4 - William LUCKING : Walt Drummond, le costaud.
5 - James SIKKING : Capitaine Andy Hayes.
6 - Ed LAUTER : Scott Elliot, l’as de la
dynamite.
7 - Luke ASKEW : Mark Skinner, le lanceur de
couteau.
LES7COLLINESDEROME
1 - L’Aventin : Monte de Santa-Sabina
2 - Le Caelius : Une des plus grandes collines
3 - Le Capitole : Campodiglio en italien
4 - L’Esquilin : Plateau se prolongeant par
l’Oppius, le Cispus et le Fagutal
5 - Le Palatin : au centre des collines de Rome
6 - Le Quirinal
7 - Le Viminal
La Velia, petite colline entre le Palatin et
l’Esquilin, fut pratiquement arasée sous l’Empire Romain.
Les 7 collines de Rome sont les collines sur lesquelles
étaient les 7 tribus initialement indépendantes, et qui se sont regroupées
pour former la ville de Rome, d’après la légende au VIIIe siècle avant
Jésus-Christ.
LES7PÉCHÉSCAPITAUX
Les sept péchés capitaux sont une notion définie par
le catholicisme :
ils représentent les comportement humains à éviter afin de ne pas
commettre de péchés.
Le premier à reconnaître un certain nombre de ce
qu’il appelait des passions fut ÉVAGRE
le Pontique, moine gnostique
et origénique
mort dans le désert égyptien
en 399, il
identifia huit passions et estimait que tous les comportements impropres
trouvaient leur origine dans une ou plusieurs de celles-ci.
La liste actuelle a été citée par THOMAS
d’Aquin dans sa Somme
théologique (question 84, Prima secundae) au XIIIe siècle.
Il y mentionne que certains d’entre eux ne sont pas en eux-mêmes à
proprement parler des péchés,
mais plutôt des vices,
c’est-à-dire des tendances à commettre certains péchés.
1 - La Paresse :
refus d’accomplir des tâches nécessaires. Son démon est Belphégor.
2 - L’Orgueil :
attribution à ses propres mérites de qualités vues comme des dons de Dieu
(intelligence, etc.). Son démon est Lucifer.
3 - La Gourmandise :
ce n’est pas tant la gourmandise au sens moderne qui est blâmable que la
gloutonnerie. Du reste, ailleurs qu’en français ce péché n’est pas désigné
par un mot signifiant « gourmandise » (gluttony en anglais,
par exemple). Son démon est Belzébuth.
4-La Luxure : plaisir sexuel recherché pour lui-même.
Son démon est Asmodée.
5 - L’Avarice
ou la cupidité : désir de posséder ou conserver plus de richesses
que nécessaire. Son démon est Mammon.
6 - La Colère :
courte folie déjà pour les anciens, et qui entraîne parfois des actes
regrettables. Son démon est Satan.
7 - L’Envie :
refus de se réjouir du bonheur d’autrui, ou satisfaction de son malheur.
Son démon est Léviathan.
On peut trouver une phrase mnémotechnique
dans un des Manuels des Castors
Juniors afin de se souvenir des sept péchés capitaux : Pô
Glacé (à retenir donc dans l’ordre établi ci-dessus)
Les Sept Péchés capitaux désignent aussi :
Les Sept péchés capitaux, opéra-ballet. Texte de Bertolt
Brecht Musique de Kurt
Weill. Première œuvre d’exil de Bertolt Brecht (1933), ballet
chanté en un prologue et sept tableaux.
Les
Mille et Une Nuits, une collection d’histoires parmi lesquelles
on retrouve les aventures de Sindbad, racontent les 1001 nuits où la jeune
vierge Shéhérazade
invente des contes
afin d’empêcher son mari de la tuer au matin, curieux qu’il est de
savoir la suite de l’histoire.
Vers la fin de la 536e nuit, Shéhérazade débute
l’histoire de Sindbad : à l’époque de Haroun
al-Rashid, calife de Baghdad,
un pauvre livreur du nom de Hindbad prend une pause sur un banc près de la
grille de la maison d’un riche marchand. Alors qu’il se plaint à Allah
à propos des injustices d’un monde qui permet aux riches de vivre
pleinement alors que lui doit travailler d’arrache-pied et demeurer
pauvre, le propriétaire des lieux l’entend et envoie chercher le livreur.
Le riche Sindbad dit au pauvre Hindbad qu’il est devenu riche par la
chance, au cours de ses sept voyages fantastiques qu’il va maintenant
raconter.
1er voyage : Après avoir dépensé les biens
laissés en héritage par son père, Sindbad se rend en mers afin de refaire
sa fortune. Il accoste sur ce qui apparaît comme une île, mais qui est en
réalité un gigantesque poisson sur lequel des arbres ont poussé. Le
poisson plonge dans la mer et le bateau part en abandonnant Sindbad. Il est
sauvé par un bateau passant par là, grâce à Allah. Il débarque sur une
île où il devient l’ami du roi Mirhage, lequel le nomme directeur du
port. Un jour, le propre navire de Sindbad arrive au port : Sindbad réclame
alors son dû et, après avoir reçu de nombreux présents du roi, retourne
à Bagdad où il vit une vie de plaisirs. À la fin du récit, Sindbad le
marin donne cent pièces d’or à Hindbad le livreur et lui demande de
revenir le lendemain afin d’entendre l’histoire de son second voyage.
2e
voyage : Durant le second jour de l’histoire de Sinbad, la 549e nuit
de Sheherezade, il raconte comment il s’est fatigué de sa vie de plaisirs
et est reparti en mer, possédé par l’idée de voyager dans le monde des
hommes et de visiter leurs villes et leurs îles. Accidentellement abandonné
par son équipage, il se retrouve seul dans une inaccessible vallée de
serpents géants et d’oiseaux encore plus gigantesques, des rokh.
Piégé dans le nid d’une de ces créatures, il se rend compte que le sol
du nid est tapissé de diamants.
On y apprend que des marchands récoltent les diamants en lançant de gros
blocs de viandes dans la vallée, blocs que les oiseaux ramènent dans leurs
nids : les diamants se collent à la viande et les marchands les récoltent
en ramenant la viande à l’aide d'une corde. Afin de sortir du nid, Sinbad
s’attache à une pièce de viande, emportant avec lui un gros sac de
pierres précieuses. Secouru par les marchands, il retourne à Badhdad avec
une fortune en diamants.
3e voyage : Sans cesse en quête d’aventures,
Sinbad repart de Bassorah.
Par malchance, lui et ses compagnons sont emprisonnés sur une île par une
grosse créature qui ressemble à un cyclope
avec une peau noire, un seul oeil tel un charbon ardent, des lèvres longues
et pendantes comme celles des chameaux
et des oreilles pendant sur ses épaules et les ongles de ses mains comme
les griffes d’un lion.
Le monstre mange un à un l’équipage, débutant par le plus gros. Sinbad
élabore un plan pour aveugler le géant avec un bout de bois trempé dans
le feu. Ainsi, l’équipage s’enfuit avec leur radeau qu’ils avaient
construit allant au-devant d’autres problèmes, dont un gigantesque
serpent. Les amis du cyclope avaient vu qu’il lui manquait un oeil
entraient dans la mer pour tuer Sinbad et ses compagnons. Il retourne alors
à Baghdad, plus en forme que jamais, où les festivités de son retour lui
font oublier les horreurs de son voyage.
4e
voyage : Toujours à la recherche d’aventures, Sinbad reprend la mer
et, comme à l’habitude, son navire s'échoue. Les sauvages nus avec
lesquels il se retrouve leur donnent à manger une plante qui leur enlève
toute volonté. Sinbad refuse de manger de cette plante et, lorsque les cannibales
se lassent de lui, il s’échappe. Un groupe de marchands itinérants le
ramènent sur leur propre île, où leur roi s’éprend d’amitié pour
Sinbad et lui donne une riche et belle vie. Un peu trop tard, Sinbad apprend
une coutume particulière de l'île : à la mort de l’époux ou de
l’épouse, l’autre partenaire est enterré vivant avec celui ou
celle-ci, tous les deux dans leurs plus beaux atours. Malgré toute son
attention, la femme de Sinbad tombe malade et meurt peu après, laissant
Sinbad emprisonné dans une caverne souterraine, une tombe commune, avec un
pot d’eau et quelques morceaux de pain. Au moment où ses maigres
provisions sont écoulées, un autre couple, le mari étant mort et la femme
vivante, sont jetés dans la caverne ; Sinbad tue la femme et prend ses
rations. Bientôt, il a une bonne quantité de pain et d’eau et beaucoup
d’or et de joyaux, mais est toujours incapable de s’échapper, jusqu'au
jour où un animal sauvage lui montre un passage vers l’extérieur, haut
au dessus de l’océan. De là, un navire le recueille et le ramène à
Baghdad, où il donne ses richesses aux pauvres et recommence à vivre une
vie de plaisirs.
5e
voyage : Après un moment de repos et de plaisirs et en regardant ses
avoirs, Sinbad oublie tous les périls et la souffrance qu’il a vécue et
ressent encore le besoin de prendre le large. En passant près d'une île déserte,
l’équipage de Sinbad remarque un gigantesque œuf que Sinbad reconnaît
comme étant celui d’un rokh.
Curieux, l’équipage débarque, brise l’œuf et finit par faire cuire
l'oisillon pour souper. Sinbad reconnaît l’imprudence de leur geste et
rappelle son équipage à bord. Toutefois, les parents de l’œuf rokh
rattrapent le navire et le détruisent en y lançant de gros rochers
qu’ils transportent dans leurs griffes. Échoué à nouveau, Sinbad est
fait esclave, au service du Vieil homme de la mer qui voyage sur les épaules
de Sinbad, ses jambes autour de son cou. Ils voyagent nuits et jours,
jusqu’à ce que Sinbad souhaite mourir. Il finit par convaincre le vieil
homme de boire jusqu’à s’enivrer, le tue peu après et s’échappe. Un
bateau le ramène dans la ville des Singes, un endroit où les habitants
passent chaque nuit sur des bateaux en mer, alors que leur ville est
abandonnée aux singes mangeurs d’hommes. Malgré les singes, Sinbad
regroupe sa fortune et éventuellement trouve un navire qui pourra le
ramener à Baghdad.
Dans la traduction de Mardrus,
les singes ne sont pas anthropophages, mais les habitants de la ville
s’enrichissent à cause d’eux. Ils lancent des cailloux sur les singes
perchés dans des arbres dits “coco d’Inde”. Enragés, les singes
lancent en réponse des noix de coco, lesquelles se vendent chers. Sindbad y
participe et se fait une fortune considérable.
6e
voyage : Sinbad est reparti en mer et s’échoue cette fois sur une île
dont les rivières sont remplies de pierres précieuses dont les flots
brillent d’ambre
gris. Cependant, il n’y a aucune nourriture et ses compagnons
meurent les uns après les autres, jusqu’à ce qu’il se retrouve seul.
Par son don à s’échapper, il trouve la ville du roi de Serendib (Sri
Lanka). Le roi est curieux par ce que Sinbad lui raconte à
propos de Haroun
al-Rashid et lui demande d’apporter des présents de sa part à
Baghdad : une coupe taillée dans un unique rubis,
un lit fait de la peau du serpent qui avala un éléphant, cent mille pots
d’aloès
indienne, une jeune et belle esclave, ainsi que d’autres présents.
Lorsque Sinbad retourne à Baghdad, le calife est très intéressé par ce
qu’il lui dit de la terre du Serendib.
7e
voyage : Sinbad reprend la mer avec le résultat habituel. Perdu sur
une île désolée, il se fabrique un radeau et flotte jusqu’à une grande
ville. Là-bas, le chef des marchands marie Sinbad à sa fille, le nomme
comme héritier et meurt. Les habitants de cette ville se transforment une
fois par mois en oiseaux et Sinbad se fait porter par l’un d’eux
jusqu'au plus haut du ciel, où il entend les anges glorifier Allah.
Cependant, l’entendant, les anges lui lancent du feu qui consume
l’homme-oiseau. Les hommes-oiseaux sont fâchés contre Sinbad et
l’isolent sur le sommet d’une montagne où deux jeunes, les servants de
Allah, lui donnent un bâton doré. De retour en ville, Sinbad apprend par
sa femme que les hommes-oiseaux sont maléfiques, mais qu’elle-même et
son père ne sont pas comme eux. Suivant les suggestions de sa femme, Sinbad
vend tous ses avoirs et retourne avec elle à Baghdad, où, finalement, il
finit par vivre tranquille, ne recherchant plus d’aventures.
Dans une seconde version du septième voyage, on ajoute
que Sinbad se voit demander par le calife Haroun al-Rashid de retourner un
cadeau au roi de Serendib. Bien que réticent à reprendre la mer, ses
aventures ayant été assez malheureuses, Sinbad entreprend son seul voyage
diplomatique. Le roi de Serendip est très heureux des cadeaux du calife et
enrichit Sinbad de présents. Au retour, la catastrophe habituelle se
produit : Sinbad est capturé et vendu comme esclave. Son maître lui
demande de tuer des éléphants avec un arc et des flèches, ce qu'il fait
jusqu'à ce que le roi des éléphants le transporte au cimetière d’éléphants.
Le maître de Sinbad est tellement heureux par la quantité d’ivoire
qu'il y trouve qu’il libère Sinbad qui retourne à Baghdad, riche en
ivoire et en or.
Conclusion : Ici se
termine l’histoire de Sinbad le marin, alors que le roi Shahryar est
content de l’histoire de Shéhérazade,
sans autre mention de Hindbad le livreur.
(rendez-vous spatial avec Gémini 7 de Frank BORMAN :
10e et James LOWELL : 11e).
Vol Apollo 7 – le 11 oct. 1968 - durée 260h 09min.
(avec Don EISEL : 19e astronaute).
(avec Ronnie Walter CUNNINGHAM (Walt) : 20e
astronautes).
4 - Leroy Gordon COOPER (Gordo)
Vol Mercury-Atlas 9 - le 15 mai 1963 - durée 34h
20min.
Vol Gémini 5 - le 21 août 1965 - durée 190h 56min.
(avec Charles CONRAD Jr (Pete) : 9e astronaute).
5 - John Watts YOUNG
Vol Gémini 3 - le 23 mars1965 - 04h 53min.
(avec Virgil I. GRISSON : 6e astronaute).
Vol Gémini 10 - 10 août 1966 - durée 70h 47min.
(avec Michael COLLINS : 16e astronaute).
Vol Apollo 10 - 18 mai 1969 - durée 192h 03min 23s.
(avec Thomas Patten STAFFORD : 12e astronaute).
(avec Eugene Andrew CERNAN : 15e astronautes).
Vol Apollo 16 - 16 avril 1972 - durée 265h 51min.
(avec Thomas MATTINGLY : 31e astronaute).
(avec Charles Moss DUKE : 32e astronaute).
6 - VirgilI.
GRISSON (Gus)
Vol Gémini 3 - le 23 mars 1965 - durée 04h 53min.
(avec John YOUNG : 5e astronaute).
Apollo 1 – l’équipage péri dans la capsule lors
d’une répétition au sol le 27 jan. 1967.
(avec Edward Higgins WHITE : 8e astronaute).
(avec Roger B. SCHAFFEE : c’était sa première
participation).
7 - James Alton McDIVITT
Vol Gémini 4 - le 03 juin 1965 - durée 97h 56min.
(avec Edward Higgins WHITE : 8e astronaute).
Vol Apollo 9 - le 03 mats 1969 - durée 241h (test du
LEM en orbite terrestre).
LES7NOTESDELAGAMMEMUSICALE
Celles-ci, existent depuis le début de l'an mille. On
attribue l’établissement du nom des sept notes de la gamme musicale (pour
les langues latines) au bénédictin Gui d'AREZZO (vers 975-1040), moine,
professeur de musique à l’école de la Cathédrale d’Arezzo, qui se
servit des premières syllabes des sept vers de la première strophe d’un
hymne à Saint Jean-Baptiste pour créer la gamme diatonique :
1 - ut : Ut queant laxis (Ut deviendra plus
tard Do)2 - ré :
Re sonare fibris3
- mi : Mira gestorum
4 - fa : Famuli tuorum5 - sol : Solve polluti6 - la : Labii
reatum7 - si :
Sancte Iohannes
LES7VOYELLESDEL’ ALPHABET GREC
Dans un autre ordre d’idées, on constate que
l’alphabet grec antique est composé de sept voyelles. Les Grecs sont
d’ailleurs les inventeurs d’un alphabet complet qui inclut les voyelles
et les consonnes.
1 - Αα-Alpha2 - Εε-Epsilon3 - Ηη-Êta4 - Ιι-Iota
5 - Οο-Omicron6 - Υυ-Upsilon7 - Ωω-Oméga
Après avoir emprunté leur alphabet à celui des Phéniciens,
les Grecs auraient modifié la valeur de certaines consonnes de l’alphabet
phénicien (qui ne notait pas les sons vocaliques) pour les transformer en
voyelles.
LES7CONTINENTSET LES7OCÉANS
Les terres qui ne sont pas recouvertes d’eau sont
morcelées en grands blocs : les continents. On en compte 7 (source : The
Discovery Channel. for educative use only. Si l’on veut, ce n’est pas ce
que j’ai appris à l’école !).
1 - Amérique du Nord2 - Amérique du Sud3 - Europe4
- Afrique
5 - Asie6 - Australie7 - Antarctique
Les sept océans : 1 - Pacifique nord2 - Pacifique sud3 - Atlantique nord
Il était une fois, le Rhin qui ne coulait pas de sa
source en Suisse dans le Mer du Nord comme aujourd'hui.
Près d'un petit village, le futur Königswinter, une
chaîne de collines arrêtait son cours de manière qu’un grand lac de
retenu se produisait derrière elle tandis que le village restait sans eau.
Les habitants du village en souffraient et cherchaient une solution au problème.
Enfin ils ont engagé sept géants particulièrement
forts afin qu’ils piochent un passage à travers de la montagne. Les sept
géants sont arrivés, chacun d’eux avec une grande bêche sur son épaule,
et se sont mis au travail. Trois mois plus tard, l’oeuvre a été fait :
par un beau passage, l’eau du Rhin coulait vers l’océan, tout en
laissant du sol fertile à ses cotés. Les habitants en étaient très
heureux.
Après avoir reçu une récompense bien généreuse,
les géants ont préparé leur retour. Mais ils n’ont pas voulu rentrer
chez eux avec leur bêches toutes sales. Ainsi ils ont tapé leurs bêches
par terre plusieurs fois, et grumeau par grumeau est tombé de la bêche sur
le sol, en formant des collines qui chaque fois sont devenues plus hautes.
Quand les sept géants ont mis leurs bêches maintenant
tout propres sur leurs épaules et se sont allés, ils ont laissé sept
montagnes derrière eux.
LES7VERTUSDUBUSHIDO
Ce code de vie a emprunté au Bouddhisme l’endurance
stoïque, le mépris du danger et de la mort, au Shintoïsme, le culte
religieux de la Patrie et de l’Empereur, au Confucianisme, une certaine
culture littéraire et artistique ainsi que la morale sociale des
“relations” : parents-enfants, maître et serviteur, époux, frères,
amis. Mencius fut également une grande source d’inspiration pour le
Bushido.
Il existe sept grandes vertus confucéennes associées
au Bushido :
1 - Gi : Droiture (parfois aussi traduit par
“rectitude” ou “rigueur”).
2 - Yu : Courage.
3 - Jin : Bienveillance (parfois aussi traduit par
“grandeur d’âme”, “compassion” ou “générosité”).
La vie n’a de sens que si on la considère dans son
ensemble. On découvre alors le rapport des étapes entre elles. La
structure s'articule. Chaque partie apparaît comme une étape. Chaque étape
comporte sa crise, son interrogation, son message.
Il y a dans le passage d’une étape à l’autre une
volonté de dépassement. Comme si la conscience embourbée tentait de se dégager
par étapes successives. La démarche se poursuit, jour après jour, dans le
labyrinthe de l’incarnation: elle paraît aller de l’obscurité vers la
lumière.
Cela peut entraîner parfois des déviances extrêmement
curieuses. Je pense, en particulier, au fait que même si, au départ, la
cigarette ne leur apporte pas grand’ chose, les jeunes vont fumer pour
contester le système qui leur déconseille ou leur interdit de le faire. Si
ce n’est pas la cigarette, ce sera le cannabis.
Sept est le nombre de l’accomplissement.
Les sept âges de la vie sont comme les sept degrés du
Temple. La vie est un cheminement. On progresse d’une étape à l'autre.
Il s’agit toujours de mourir pour renaître. De mourir à chaque étape
pour renaître à la suivante. La difficulté vient parfois de ce qu’on
s'attarde. De ce qu’on tente de prolonger une étape.
Tout est toujours en transformation. Il faut sans cesse
s’adapter. L’image qu’on a de soi doit aussi évoluer d’une étape
à l’autre. Etre aliéné, c’est être coupé de soi : ne pas avoir de
soi une image au point. On a souvent de soi une image floue. À chaque étape,
il faut donc se redéfinir. Il faut même profiter de ce qu’on franchit
une étape pour se redéfinir.
La personnalité est le véhicule provisoire de la
conscience. Le véhicule même se transforme d’une étape à l'autre. Le
voyage, l’expérience de l’incarnation n’est pas dans ce qui arrive de
l’extérieur mais dans l’évolution même du véhicule. On peut cheminer
sans comprendre le sens de la vie. Ou cheminer en en comprenant le sens.
Pour comprendre le sens, un certain recul est nécessaire. Si on vit le nez
sur des problèmes au jour le jour, il n’est pas possible de saisir
l’ensemble de la démarche. Il faut le recul.
Mais nous sommes incapables de considérer la vie dans
son ensemble; l’expérience est trop vaste. Notre capacité d’attention
est limitée. Au moment où on considère un aspect de l’ensemble, un
autre aspect nous échappe. Il faudrait pouvoir examiner une étape à la
fois sans perdre l’ensemble de vue. Lorsque l’on considère la vie à
travers la grille des étapes qui la composent, le sens de la vie nous
apparaît plus clairement. On en découvre alors la structure: le rapport
des étapes entre elles et de chaque étape avec l’ensemble, nous apparaît
plus clairement. C'est dans cette interaction des étapes entre elles que le
sens de la vie se révèle le plus.
LES7SACREMENTSDE L’ ÉGLISECATHOLIQUE
Partez à la
découverte des 7 sacrements que nous propose l’Église pour les différentes
étapes de la vie ... Une pluie de grâces que nous offre Dieu, Notre Père
... Alors n’ayons pas peur de fréquenter les sacrements : source de paix,
d’amour et de joie pour la vie éternelle !
Pour chaque
sacrement je vous propose une présentation, le déroulement d’une de mes
célébrations avec chants, textes bibliques, prières, déroulement détaillé,
images ...
1 - Le Baptème - Sacrement de l’initiation :
Jésus dit à ses disciples : Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur
la terre : Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les
baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Matthieu 28, 18-19.
Signe : L’eau.
Phrase du célébrant : “Je te baptise au nom du
Père, du Fils et du Saint-Esprit.”
Référence biblique : “Allez donc, de toutes
les nations, faites des disciples, les baptisant.”
2 - L'Eucharistie
- Sacrement de l’initiation :
Saint Paul témoigne : “Voici ce que moi j’ai reçu du Seigneur, et ce
que je vous ai transmis” : le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut
livré, prit du pain, et après avoir rendu grâce, il le rompit et dit :
Ceci est mon corps, qui est pour vous, faites cela en mémoire de moi.” 1
Co 11, 23-24.
Signe : Le pain et le vin.
Phrase du célébrant : “Ceci est mon corps, prenez
et mangez. Ceci est mon sang, prenez et buvez.”
Référence biblique : “Prenez et mangez. Prenez
et buvez.” (Marc 14, 22-24).
3 - La Confirmation - Sacrement de l’initiation :
Apprenant que la Samarie avait accueilli la Parole de Dieu, les apôtres qui
étaient à Jérusalem y envoyèrent Pierre et Jean. Une fois arrivés, ces
derniers prièrent pour les samaritains afin qu’ils reçoivent l’Esprit
Saint. Actes 8, 14-15.
Signe : L’imposition des mains. Le saint chrême.
Phrase du célébrant : “N... sois marqué par
l’Esprit Saint, le don de Dieu.”
Référence biblique : “Recevez l’Esprit
Saint.” (Jean 20,22) “Tous furent alors remplis de l’Esprit Saint.”
(Actes 2,4)
4 - Le mariage - Sacrement de l’engagement : Jésus
dit : “Au commencement du monde Dieu les fit homme et femme c’est
pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa
femme, et les deux ne feront plus qu’une seule chair.” Marc 10, 6-8.
Signe : Echange des consentements. Les époux échangent
des alliances.
Phrase du célébrant : “Je te reçois comme épouse
et je me donne à toi.”
Référence biblique : “Ce que Dieu a uni,
l’homme ne doit point le séparer.” (Marc 10, 9).
5 - L’Ordre - Sacrement de l’engagement :
Voyant les foules, Jésus fut pris de pitié pour elles, parce qu’elles étaient
harassées et prostrées comme des brebis qui n’ont pas de berger. Alors
il dit à ses disciples : La moisson est abondante mais les ouvriers peu
nombreux, priez le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa
moisson. Mt 9, 36-38.
Signe : L'imposition des mains. Le saint chrême.
Phrase du célébrant : “Nous t'en prions, Père
tout-puissant, donne à ton serviteur que voici d’entrer dans l’ordre
des évêques, des prêtres, des diacres.”
Référence biblique : “De même que le Père
m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie.” (Jean 20, 20).
6 - La Reconciliation - Sacrement de l’amour :
Pierre s’approcha de Jésus et lui demanda : “Seigneur quand mon frère
commettra une faute à mon égard combien de fois lui pardonnerai-je ?
Jusqu’à 7 fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à 7 fois,
mais jusqu’à 70 fois 7 fois ! ” Mat 18, 21-22.
Signe : L'imposition des mains.
Phrase du célébrant : “Je te pardonne tous tes
péchés au nom du Père.”
Référence biblique : “…ceux à qui vous
remettrez les péchés, ils leur seront remis.” (Jean 20,23).
7 - L’onction des malades - Sacrement de la force :
Un de vous est-il malade ? Qu’il fasse appeler les anciens de l’Église
et qu’ils prient après avoir fait sur lui une onction d’huile au nom du
Seigneur.
Signe : L’huile et l’imposition des mains.
Phrase du célébrant : “N... par cette onction
sainte que le Seigneur, en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce
de l’Esprit Saint.”
Référence biblique : “… qu’ils prient sur
lui après l’avoir oint d’huile au nom du Seigneur.”
(Jacques 5, 14)
LES7SACREMENTSDE L’ ÉGLISEORTHODOXE
Les Églises orthodoxes connaissent sept sacrements
(bien que la notion des 7 sacrements est très tardive), plus exactement
nommés mystères.
1 - Le baptême :
2 - La Chrismation : (qui succède immédiatement
au baptême),
3 - L’eucharistie : (donnée la première fois
également directement après le baptême), les Saints Dons
4 - La confession : (réconciliation ou pardon),
5 - L’ordination :
6 - Le mariage :
7 - Le sacrement des malades - onction des malades :
(n’est pas réservé qu'aux mourants)
Les 7 sacrements sont identiques à ceux de l’Église
catholique, mais dans l’Église Orthodoxe, ils ne sont pas fixés
dogmatiquement comme cela se produisit dans l’Église catholique à l’époque
de la Réforme (XVIe siècle).
Ainsi, la délimitation n’est pas claire entre sacrement et sacramentalité
(p. ex. un enterrement ou un ondoiement).
Contrairement à la plupart des religions du monde, les
Églises orthodoxes ne célèbrent aucun rituel de transition de l’enfant
à l’adulte ; mais beaucoup de traditions locales sont pratiquées
par des jeunes et ressortent de ce type de célébration : en Grèce,
par exemple, plonger dans un fleuve et en rapporter une croix le jour de la
célébration du Baptême du Christ, le 6 janvier.
L’Orthodoxie se présente comme la continuité de
l’Église chrétienne primitive qui a subi plusieurs schismes, notamment
en 431,
451
et 1054
dont les responsabilités demeurent sujets de dissensions entre les
historiens.
LES7VERTUS
Les trois premières sont théologales (ayant Dieu pour
objet), les quatre dernières sont cardinales (sur lesquelles repose la vie
morale, le latin Cardo signifiant “gond”). On peut classer les péchés
comme manquements à ces sept vertus :
1 - Foi : infidélité, hérésie, apostasie,
blasphème, aveuglement spirituel, superstition, idolâtrie, prétention de
tenter Dieu, parjure, sacrilège, simonie.
2 - Espérance : désespoir et présomption.
3 - Charité : haine, lassitude (opposée à la
joie de la charité), envie, discorde, dispute, guerre, rixe, sédition,
scandale, désobéissance, ingratitude, mensonge, simulation, hypocrisie,
jactance, ironie, adulation, contestation.
4 - Justice : injustice, homicide, vol, accusation
injuste spécialement devant les tribunaux, outrage, injure, dénigrement,
allusion perfide, fraude, usure.
7 - Tempérance : avarice, prodigalité,
gourmandise, ivresse, luxure, manque de maîtrise de soi, irascibilité,
cruauté.
LES7ŒUVRESDEMISÉRICORDE
D’après
l’enseignement de Jésus selon St Matthieu (25,31-46) :
1 - Nourrir les affamés2 - Désaltérer les assoiffés3 - Vêtir ceux qui sont nus
4 - Ensevelir les morts5 - Accueillir les étrangers6 - Visiter les malades
7 - Visiter les prisonniers
LES7CHAKRAS
Le mot sanskrit “chakra” signifie roue. Ces centres
d’énergie ou chakras correspondent à nos principaux plexus nerveux dans
le corps.
1 - Sahasrara Chakra : coronal Sahasrara. Au
milieu de la calotte crânienne. Il permet de percevoir immédiatement les
choses essentielles.
2 - Ajna Chakra : frontal Ajna. Entre les deux
sourcils. Il permet de sentir son énergie intérieure et donne la
clairvoyance.
3 - Vishuddha Chakra : laryngé Vishuddha. Au bas
de la gorge. Il permet une excellente communication.
4 - Anahata Chakra : cardiaque Anahata. Au centre
du plexus solaire. Il permet de bien se sentir dans sa peau.
5 - Manipura Chakra : solaire Manipura. Au bas du
plexus solaire. Il autorise les énergies terrestres et cosmiques à
irradier le corps.
6 - Swadhistana Chakra : sacré Swadhistana.
Au-dessous du nombril, il fournit la puissance d’agir.
7 - Muladhara Chakra : coccygien Muladhara,
au-dessus des organes sexuels, du coccyx et de l’anus. Il fourni l’énergie
vitale.
LES7DÉMONSDEBABYLONE
1 - ALU: démon des maladies anémiques, dont la
contagion est similaire aux vampires
2 - ARDAT-LILI : démone sexuelle femelle,
"servante, ou plutôt concubine, de Lilu". Étymologiquement,
"Ardatu" désigne une jeune fille en âge de se marier. Ardat-lilî,
louve à la queue de scorpion, était une ravisseuse d’enfant, une vierge
inassouvie qui assaillait “les hommes mariés et leurs foyers”.
3 - ATTUKU est un démon auquel les magiciens
babyloniens attribuaient le pouvoir de déchaîner les tempêtes et les
ouragans.
4 - HUMTABA : « saisit l’homme par les
cheveux ». Serviteur d’Allat, la déesse des Enfers, il est le démon de
la peste.
5 - MUTU : démon de la mort et de la
maladie, est combattu avec des simulacres de cire et de faïence.
7 - PAZUZU : démon de la mythologie Sumérienne
et Akkadienne.
Il est souvent dépeint avec le corps d’un homme mais avec la tête d’un
lion
ou d'un chien,
avec des griffes à la place des pieds, deux paires d’ailes, une queue de scorpion
et un pénis en forme de serpent.
Il est aussi représenté avec la main droite levée, et la main gauche
baissée, ce qui symbolise la vie
et la mort,
la création et la destruction. Doté d’une double paire d’ailes
(qu’on trouvera aussi plus tard sur certaines représentations de chérubins
ou d’anges). Il est le démon du vent du sud-ouest, connu pour apporter sécheresse
et famine en saison sèche, et des inondations
lors de la saison humide
LES7PORTESDEL' ENFER
1 - La Géhenne (les Feux, les Flammes…). Cette porte
est celle des idolâtres.
2 - Lèzzâ (feu de l’enfer, feu brûlant qui déchirent
la peau). C’est la porte de ceux qui on abandonné la loi de Dieu.
3 - Hutamè (qui met en pièces). C’est la porte de
ceux qui ont amassé des richesses malhonnêtement.
4 - Sè`ir (flamme, brasier : qui brûle sans détruire
le corps, “insulte, vulgarité, mot dur, parole blessante, TV, Radio,
musique… ”). Y entrent ceux qui ont joué à des jeux de hasard ou qui
ont proféré des blasphèmes.
5 - Sèqar (feu ardent : qui brûle les crânes ou
l’intérieur (les neurones) “tête brûlée, drogues, alcool… ”).
Ceux qui n’ont pas fait leurs prières quotidiennes entrent ici.
6 - Jèhîm (enfer, le feu de l’enfer, fournaise, qui
consume les corps “Armes lourdes, incinération”). C’est la porte de
ceux qui ont refusé de croire dans les prophètes que Ala (le Très-Haut)
leur a envoyé.
7 - Hêwîiyè (abîme,vallée profonde “maladie, la
vieillesse, la très grande pauvreté… ”). C’est le séjour des
fraudeurs.
LES7UNITÉS DEBASEDUSYSTÈME INTERNATIONAL
En 1960, la XIe Conférence générale des Poids et
Mesures a défini les 7 unités de base du Système
international d’unités (SI), fondé sur le système métrique
(décimal) :
1 - le mètre (m) : mesure la longueur.
2 - le kilogramme (kg) : mesure la masse.
3 - la seconde (s) : mesure le temps.
4 - l’ampère (A) : mesure l’intensité du
courant électrique.
5 - le kelvin (K) : mesure la température
thermodynamique. (Les pays métriques utilisent le plus souvent le degré
celsius [°C], de quantité égale [un degré celsius = un degré kelvin]
mais dont l’échelle fixe le degré zéro à la température du gel de
l’eau [0 K = -273,15 °C] [0 °C = 273,15 K] [100 °C = 373,15 K])
6 - le mole (mol) : (abréviation de molécule/gramme)
mesure la quantité de matière.
7 - le candela (cd) : mesure l’intensité
lumineuse.
Les seuls pays qui, à ce jour, n’ont toujours pas
adopté le système métrique sont le Bangladesh et le Libéria. Celles des
nations du monde qui ne l’utilisent pas encore exclusivement l’ont
toutefois officiellement adopté et assurent actuellement la transition légale
et technique.
La Théorie des Catastrophes (TC) de René THOM est un
traitement mathématique d’action continue produisant un résultat
discontinu. Cette théorie est liée à la Théorie du chaos. Bien qu'elle
ait été développée tout à fait en parallèle, on la voit maintenant
comme faisant partie intégrante de la Théorie du chaos.
Bien qu'ayant un caractère hautement mathématique,
l'essence de la TC est : pour comprendre le changement et la discontinuité
des systèmes. Si un système est “au repos” (ne subissant cf pas le
changement), alors il tendra à occuper un état stable préféré, ou au
moins une gamme définie d’états. Si un Système est soumis aux forces de
changement, alors le Système essayera au commencement de réagir pour
absorber les contraintes. En outre, s’il en a la chance, le système
essayera de regagner son état stable préféré. Si, cependant, les forces
de changement sont si fortes qu’elles ne puissent pas être absorbées,
alors un changement catastrophique peut se produire et un nouvel état
stable ou gamme d’états préférés est rétabli. Il n’y a aucune manière
de retourner à son “vieil” état stable. (Je n’y ai rien compris !
JCT)
Bien qu’il soit connu pour son développement de la
théorie des catastrophes en 1968,
il reçut la médaille
Fields en 1958
pour des travaux antérieurs sur la topologie
différentielle, en particulier la théorie du cobordisme.
Il est également l’auteur du livre Stabilité structurelle et morphogenèse,
destiné à présenter la théorie des catastrophes en termes simples (avec
quelques formules tout de même) au grand public.
6 - Chaos7 - Faillite du chois libéral“Cela reste à développer”.
LES7SCEAUXDEL' APOCALYPSE
La première scène de l’Apocalypse est la remise à
l’Agneau des destinées du monde. Saint Jean décrit 24 vieillards couronnés
(certains avec des instruments de musique), tous en robe blanche. Ils sont
accompagnés des quatre Vivants, c’est-à-dire des quatre évangélistes
sous leur forme symbolique (tétramorphe). Un livre scellé par sept sceaux,
que personne n’a été digne d'ouvrir, est présenté et est remis à
l’Agneau égorgé.
L’Agneau brise ensuite les sept sceaux :
1 - le 1er sceau libère la justice divine (un homme
couronné sur un cheval blanc).
2, 3 et 4 - Les trois sceaux suivants libèrent l’épée,
la faim et la peste.
5 - Le 5e sceau fait surgir les martyrs qui veulent être accueillis au
Ciel.
6 - Le 6e sceau libère la Colère de Dieu.
7 - Avant que le 7e sceau soit brisé, on assiste au
marquage des serviteurs de Dieu (les 12 tribus d’Israël sont marquées
d’un signe pour être épargnées) et au triomphe des élus du Ciel (les
martyrs). Lorsque le septième sceau est rompu, sept anges apparaissent avec
sept trompettes.
LES7FLÉAUXDEL' APOCALYPSE
L’Agneau apparaît à la fin de l’Apocalypse avec
ses compagnons pour annoncer le Jugement dernier. Des anges moissonnent la
terre avec des faux. Puis surviennent sept anges avec 7 fléaux contenus
dans 7 coupes. Les 7 fléaux se répandent les uns après les autres :
d’abord un ulcère “mauvais et pernicieux” ; le sang des martyrs qui
tue tout être vivant dans la mer ; le sang des martyrs qui tue tout être
vivant dans les fleuves ; la chaleur du feu qui étouffe la terre et les
hommes ; la destruction du trône de la Bête ; le tarissement de
l’Euphrate ; le rassemblement de la Bête, du faux prophète et du dragon
dans un lieu appelé Harmagedôn ; et enfin le déchaînement total des éléments
et de la Colère de Dieu
LES7TROMPETTESDEL’ APOCALYPSE
Les 7 trompettes trouvent leur origine dans la chute de
Jéricho (Jos 6). Dans Jos 6, 8, il y a 7 prêtres avec 7 trompettes qui
entourent la cité de Jéricho, suivis par l’arche de l’alliance. Ils
marchent autour de la cité pendant six jours et, le 7e jour, ils marchent 7
fois autour, pendant que les prêtres font sonner les trompettes.
Ils portent l'arche de l'alliance, ce qui signifie la
présence de Dieu. Au 7e tour, les prêtres sonnent leurs trompettes, le
peuple crie et les murs tombent. Tous sont tués sauf Rahab, prostituée à Jéricho,
c'est elle qui accueille les deux espions envoyés par Josué,
les cache, et a la vie sauve lors de la destruction de la ville. (Rahab est
une héroïne biblique du Livre
de Josué. Josué 6,22-23, 25) Le fait de marcher autour de la
cité 7 fois en sonnant les trompettes est un avertissement, et le coup
final annonce la destruction totale.
LES7PILIERSDELA SAGESSE
Bien avant d’être immortalisé par Hollywood grâce
au film de David Lean Lawrence d’Arabie, avec Peter O’Toole dans le rôle
titre, T.E. Lawrence (1888-1935) était déjà une légende de son vivant.
Dans “Les Sept Piliers de la sagesse”, livre paru
en 1926, Lawrence offre sa version de son rôle dans la révolte arabe
contre les Turcs durant la Première Guerre mondiale et dans l’avènement
du nationalisme arabe contemporain.
Archéologue passionné par les civilisations du
Proche-Orient et agent de la puissance britannique, il conçut le projet
d'un empire arabe sous influence de l’Angleterre. Bédouin parmi les Bédouins,
il participa à la prise d’Aqaba et entra en vainqueur à Damas. Mais son
rêve d’unité arabe ne fut pas suivi par son propre camp lors de la conférence
de la paix.
Autobiographie, récit de guerre et d’aventure, épopée
dans le désert, texte littéraire, Les “Sept Piliers de la sagesse”
sont tout cela à la fois. Personnage hors du commun, Lawrence a donné lieu
à de nombreuses biographies. La première, de Robert Graves, Lawrence et
les Arabes fut écrite de son vivant. Homme d’aventures, Lawrence a ouvert
la route à d’autres explorateurs britanniques dans le désert des bédouins
d’Arabie, comme Wilfred Thesiger (Le Désert des déserts).
LECHANDELIERÀ7BRANCHES
Il aussi appelé Ménorah.
Le chandelier du lieu saint dans le temple a plusieurs aspects symboliques.
Un symbole assez connu est celui des 7 branches qui représentent les 7
esprits de Dieu.
LEJEUDES7FAMILLES
Jeu de cartes comprenant 7 familles formées de 6
cartes : grand’père et grand’mère, père et mère, fils et fille.
Le jeun consiste à former des familles en demandant une carte à ses
adversaires.
LES7CORDESDELALYRE
Albertus est un savant qui a consacré sa vie à la
philosophie, en se détournant des arts et de l’amour. Il a interdit à
ses élèves la pratique de la poésie et surtout celle de la musique. Il
est le tuteur d’Hélène, fille d’un de ses amis qui est décédé. La
jeune fille est devenue folle en touchant une lyre à sept cordes, unique héritage
de son père. Albertus lui a défendu de toucher une nouvelle fois à la
lyre.
Depuis, Hélène semble avoir recouvré la raison, mais
son esprit est éteint. Il est imperméable à tout ce qu’on lui enseigne.
Hélène adore contempler les fleurs mais elle s’en abstient, car elle
craint qu’Albertus ne veuille lui apprendre les noms barbares de la
botanique. Méphistophélès rôde.
Il veut prendre l’âme d’Albertus. Il projette de
souiller Hélène et d’en faire sa chose. Avant tout, il sait qu’il doit
détruire la lyre qui protège la jeune fille et son tuteur. Mais il lui est
impossible de toucher l’instrument lui-même. Il apparaît donc devant Hélène
sous les traits d’un usurier et la persuade de vendre la lyre pour sauver
Albertus de la misère. Trois acheteurs se présentent : un poète, un
peintre et un critique.
Méphitophélès espère qu’ils vont se disputer le
superbe objet d’art qu’est la lyre et finir par la détruire. Mais, en
touchant l’instrument tour à tour, les trois hommes deviennent fous. Hélène
s’en empare et semble transfigurée. Elle entre en contact avec l’esprit
qui est emprisonné dans la lyre. Il doit s’allier avec l’âme d’une
vierge pour pouvoir échapper à sa prison.
Mais auparavant, il doit subir les souffrances
terrestres. Albertus est jaloux de voir qu’Hélène a été illuminée par
la lyre, alors que son propre enseignement n’a eu aucun effet sur elle.
C’est pour cette raison que Méphistophélès, toujours sous l’apparence
de l’usurier, le convint facilement de casser une à une les cordes de la
lyre, pour que l’on puisse accéder progressivement à chacun des
enseignements qu’elles contiennent.
La connaissance est livrée peu à peu à Hélène. Après
avoir embrassé les splendeurs de la création, la jeune fille prend
conscience de toutes les horreurs qui ont été commises par l’humanité.
Elle éprouve une vive répulsion pour l’existence terrestre et aspire à
l’éternité. La dernière corde renferme l’amour humain. Albertus et
l’esprit de la lyre se disputent l’amour d’Hélène. La jeune fille
brise la dernière corde. Elle meurt. Elle accède à l'éternité avec
l’esprit de la lyre libéré. Méphistophélès croit pouvoir enfin
prendre l’âme d’Albertus, mais les spectres d’Hélène et de
l’esprit de la lyre s’interposent et le Diable s’enfuit. Le philosophe
retourne auprès de ses élèves, l’esprit serein.
Résumé de l'œuvre de Georges Sand : Les Sept Cordes
de la Lyre