Mise à jour le 18 Janvier 2010
Mise à jour Conf :; 20 janv : bonnet, puget, udry. 21 janv : urry , chary. 25 jan : tsuneta ; 12 fev lunine ; stone
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SYMPOSIUM SUR LA CONTRIBUTION DE
LA RECHERCHE SPATIALE À L'ASTRONOMIE
Organisé par le COSPAR (Committee on Space Research)
 
Du 14 au 15 Janvier 2010 à l’UNESCO.
 
 
Photos : JPM. pour l'ambiance. Voir les crédits des autres photos éventuelles.
NOTA : j'ai fait de nombreuses photos en haute résolution que je ne peux pas mettre sur le site question volume, ceux qui seraient intéressés par certaines photos en plus haute définition que celles qui suivent n'ont qu'à me contacter, je les envoie par e-mail.
Merci à Philippe Hugo qui m'a remplacé à la plume pour certaines conférences auxquelles je ne pouvais pas assister.
 
BREF COMPTE RENDU
 
 
Dans le cadre de l'Année internationale de l'astronomie (IYA), le COSPAR organise un colloque intitulé "La Contribution de la Recherche Spatiale à l'Astronomie". Ouvert au grand public, ce colloque est co-organisé par l'UNESCO. Il est l'un des événements de clôture de l'Année internationale de l'astronomie et se tient au siège de l'UNESCO à Paris.
L'Année internationale de l'astronomie a été inaugurée par l'Union Astronomique Internationale (UAI) à l'UNESCO à Paris le 15 janvier 2009 sur le thème "L'Univers, à vous de le découvrir". Elle marque le 400ème anniversaire de la première observation astronomique avec une lunette effectuée par Galilée.
Il s'agit d'une promotion au niveau mondial de l'astronomie et de ses contributions à la société et la culture, avec un fort accent sur l'éducation, l'engagement du public et la participation des jeunes.
Elle a comporté des événements au niveau national, régional ou mondial tout au long de l'année 2009 et jusqu'au début de 2010.
Elle est co-organisée par l'UAI et l'UNESCO et le 20 décembre 2007, l'Organisation des Nations Unies a proclamé 2009 comme l'Année internationale de l'astronomie
 
Roger Maurice Bonnet, Président du COSPAR et Jean Audouze  Président du Comité de Programme et d'Organisation du Symposium
 
 
 
Plan de ce compte rendu:
 
·        Introduction
·        Les conférences
·        Les tables rondes
 
 
 
 
INTRODUCTION.
 
 
Le comité d'honneur de ce symposium.
 
C'est Marcio Barbosa, Directeur général adjoint de l'UNESCO qui ouvre la séance, en relatant l'historique de la science astronomie, la plus vieille de toutes les sciences.
 
Roger Maurice Bonnet, président du COSPAR, prend la suite en souhaitant la bienvenue au public et en signalant que le COSPAR a été fondé un an après le premier satellite artificiel de la Terr (donc en 1958) et était dédié à l'étude des sciences et de l'espace.
Cette année fête aussi les 400 ans de la découverte des satellites de Jupiter par Galilée ainsi que les taches solaires.
 
Claudie Haigneré continue en évoquant d'abord l'émotion générale après le séisme qui vient de se produire en Haiti.
La recherche spatiale dans le domaine de l'astronomie est une matière en or pour parler de science. Elle a d'ailleurs vécu une partie de cette aventure spatiale elle-même avec ses nombreuses missions russes et américaines.
Elle préside maintenant l'ensemble Cité des Sciences et Palais de la Découverte, ensemble qui vient de prendre un nouveau nom "Univers Science", en espérant que cela donnera envie aux jeunes d'embrasser des carrières scientifiques.
 
Jean Audouze a organisé ce symposium comme point d'orgue à l'année de l'astronomie 2009 et remercie les différents partenaires.
 
 
 
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LES CONFÉRENCES.
 
Les comptes rendus des conférences seront mis en ligne au fur et à mesure que j'aurai réussi à relire et mettre en forme toutes mes notes. 
  
Les comptes rendus sont accessibles en cliquant sur les petites photos des intervenants (pour ceux qui sont prêts).
 
Le Jeudi 14 Janvier 2010 :
 
Professeur Roger Maurice Bonnet, Président du COSPAR
 
 
L'astronomie spatiale aujourd'hui.
 
 
Jean Loup Puget, astrophysicien, membre de l'Académie des Sciences.
En poste à l'IAS (Institut d'Astrophysique Spatiale) à Orsay.
 
La cosmologie spatiale.
 
 
Stéphane Udry, astronome à l'Université de Genève, spécialiste des planètes extra solaires.
 
 
Les exoplanètes.
 
 
Meg Urry, professeur de physique et d'astronomie à Yale (CT) ,
Director of the Yale Center for Astronomy & Astrophysics 
 
Les phénomènes haute énergie; détection des trous noirs.
 
 
Ranga Ram Chary, Spitzer Science Center, Caltech.
 
 
L'évolution des Galaxies.
 
 
 
Le Vendredi 15 Janvier 2010.
 
Saku Tsuneta, NAO Japan, National Institute of Natural Science.
 
 
Physique du Soleil de l'espace, résultats de Hinode.
 
 
Jonathan Lunine, professeur de planétologie à l'Université d'Arizona et à l'Université de Rome.
 
 
Exploration du système solaire lointain.
 
 
Edward Stone, ancien Directeur du fameux JPL, vice président du Caltech, un des pères des missions Voyager.
 
 
L'héliosphère et la magnétosphère.
 
 
Thérèse Encrenaz, astrophysicienne, vice présidente de l'Observatoire de Paris.
 
 
L'exploration spatiale de Mars.
 
 
 
Je n’ai pas pu assister à la séance de l’après midi (réunion à l'IAP sur Herschel et Planck) mais notre ami Philippe Hugo était présent et a écrit quelques résumés, que voici :
 
 
Marcos BAVDAZ (ESA-ESTEC) –
 
 
Les défis technologiques dans l'espace
 
 
 
En marge de la commémoration des premières observations de Galilée, M. BAVDAZ indique qu'en 400 ans, la puissance des moyens d'observation a été multipliée par 100 millions.
 
Une présentation des technologies, selon leur niveau de maturité et leurs potentiels de financement, est présentée à travers les programmes futurs de l'ESA en coopération notamment avec la NASA et la JAXA dans le cadre de la démarche "Cosmic Vision" 2015-2025 de l'agence spatiale européenne qui classe les projets en deux catégories : "M" (pour Médium class missions) ou "L" (Large class missions).
 
Les projets "M" présentés sont :
·        EUCLID, télescope d'observation de la matière noire,
·        PLATO, Planetary Transit and Oscillations of Stars, détecteur de nouvelle génération de planètes extrasolaires,
·        SPICA (Space IR Telescope for Cosmology and Astrophysics) qui a recours aux technologies d'observatoires cryogéniques,
·        Cross Scale Mission, mission d’étude du plasma (particules ionisées) entourant la Terre serait mise en œuvre par l’ESA en collaboration avec l’Agence Spatiale Japonaise.
 
Parmi les projets classés "L", sont présentés :
·        LISA, interféromètre spatial de détection des champs gravitationnels qui consisterait en 3 antennes en formation situées, chacune, à 5 kilomètres de distances avec une précision de l'ordre du picomètre,
·        IXO (International X-Ray Observatory), projet dans le sillage de XMM Newton et de l'Observatoire CHANDRA,
·        Europa Jupiter System Mission (EJSM) – LAPLACE.
 
Parmi les technologies complexes à développer dans cette catégorie, M. BAVDAZ présente le projet PROBA 3, coronographe, premier vol en formation proposé par l'ESA (Formation Flying Demonstration Mission).
 
M. BAVDAZ insiste sur les nouvelles générations d'interféromètres et les technologies de pointe nécessaires à mettre en œuvre.
 
 
 
 
Jean-Yves LE GALL, (Président Directeur Général d'Arianespace) –
 
Lancer des satellites astronomiques
 
 
 
 
M. Jean-Yves LE GALL a présenté les objectifs et les missions d'Arianespace qui va fêter, en 2010, ses 30 ans, fort de ses 277 lancements effectués pour 73 clients depuis 1980.
 
Est présentée la gamme des 3 lanceurs proposés par Arianespace :
·        Ariane V, porteur lourd (5 lancements par an) ;
·        Soyouz, lanceur léger qui décollera de Kourou en été 2010 (14 lanceurs ont été commandés aux russes et sont déjà vendus) ;
·        Véga, lanceur léger permettant de mettre 1,5 tonne en orbite à 1 500 kilomètres d'altitude et qui volera pour la première fois en 2011.
 
Arianespace est la société qui présente le carnet de commande le plus important.
Son Président insiste sur la confiance portée par la NASA et l'ESA qui confieront le lancement du futur télescope James Webb.
 
M. LE GALL indique qu'un "bon lanceur est un vieux lanceur qui a fait ses preuves".
 
Ariane 5-ES, dotée d'un étage supplémentaire a lancé avec succès l'ATV Columbus à destination de l'ISS et devrait prochainement lancer l'ATV Kepler.
 
Arianespace estime que le lancement d'une Ariane 5 génère un revenu de 160 millions d'euros, la moitié environ pour Soyouz et 35 à 40 millions d'euros pour Véga.
 
Arianespace est confrontée à la concurrence internationale et à la venue annoncée de nouveaux opérateurs mais Y. LE GALL est confiant. Arianespace a toujours voulu éviter entrer dans une guerre des prix et ceux qui l'ont pratiqué ont, pour certains d'entre eux, disparu. Quant aux projets soutenus par l'État chinois, les prix sont artificiels.
 
S'agissant de l'avenir des systèmes de lancement, il ne faut pas s'attendre de sitôt à une rupture technologique.
 
Une réflexion sur un lanceur Ariane 6 est stratégique sachant qu'il faut 20 ans pour développer un lanceur.
 
Répondant à une question sur les vols humains au départ de la Guyane, M. LE GALL précise que le pas de tir Soyouz à Kourou n'a pas été prévu pour être adapté aux vols habités car il faut déployer des moyens importants à l'instar d'une flotte disponible dans l'Atlantique pour récupérer, le cas échéant, une capsule habitée en difficulté. Toutefois, il existe une volonté forte en Europe pour discuter de cette perspective pour des missions dans 20 à 25 ans peut-être.
 
 
 
 
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LES TABLES RONDES.
 
Le Jeudi 14 Janvier 2010 :
 
Table Ronde : "le Futur de l'astronomie spatiale " animée par Émilie Martin.
 
 
De gauche à droite : Rashid Sunyaev ( Directeur MPI for Astrophysics); RM Bonnet; M Urry;
Émilie Martin (Ciel et Espace); RR Chary; S Udry et JL Puget.
 
Discussions une partie de l'après midi sur ce qu'est l'astronomie spatiale.
Ci joint quelques points discutés que je résume très succinctement.
 
Certaines études scientifiques ne peuvent être faites que dans l'espace (sur Terre beaucoup de longueurs d'onde sont absorbées, c'est le cas des GRB, des X ou de l'étude des Blazars.
Ce sont des missions spatiales généralement chères et amenant des défis techniques à résoudre.
Certains avantages quand même: au sol il n'est pas facile de refroidir certains détecteurs alors que dans l'espace, il fait déjà naturellement froid.
 
De même la quête de signaux de présence de "vie" des exoplanètes ne peut se faire que de l'espace, car notre atmosphère possède ces signaux très caractéristiques (Ozone, eau, etc..).
 
Le nouveau télescope JWST : que va-t-il changer?
Le télescope Hubble (HST) est ce que l'on appelle un télescope chaud, il est si près de nous, par contre le JWST étant placé en L2 à 1,5 millions de km de nous sera "froid", mais avec le désavantage qu'on ne pourra jamais aller le réparer si nécessaire.
Il sera 8 fois plus grand que Hubble, mais n'aura pas toutes les possibilités IR, comme mesurer au delà de 25 micron. Il y a Herschel pour cela.
Le JWST devrait aussi nous faire voir beaucoup plus de galaxies éloignées que Hubble.
 
Et le futur? Ne pas oublier les "petites" missions aussi, car les ressources financières ne sont pas illimitées. C'est le point de vue défendu par R Sunyaev, d'origine Russe qui nous décrit de possibles petites missions lançables par Soyuz.
 
Projets pour scruter les trous noirs.
 
Meg Urry nous parle du projet IXO (International X-ray Observatory) qui devrait nous aider à en savoir plus sur ces étranges phénomènes. On espère même voir la matière en train d'être avalée par un trou noir.
 
RM Bonnet nous fait remarquer que la technologie de l'interférométrie à partir de l'espace est très prometteuse.
Il ajoute aussi qu'il faut terminer la mission Huygens après ses énormes découvertes. Il faut créer une missions qui prenne la suite.
De même suite à la fin de la mission Ulysses qui était en orbite polaire autour du Soleil, il faudrait lui trouver un remplaçant, une sorte de super SOHO. Le Soleil est essentiel pour comprendre la Terre et son climat.
 
Stéphane Udry rajout qu'il faudrait pouvoir trouver des exoplanètes dont on pourrait étudier l'atmosphère; peut être pourrait-on en déduire l'origine de la vie sur Terre.
 
Enfin la dernière question : humains ou robots dans l'espace.
Réponse mitigée de la part de nos orateurs.
 
De toutes façons l'espace coûte cher, mais les retombées scientifiques sont très importantes pour la société. C'est aussi une excellente école pour nos futurs ingénieurs.
 
 
Le Vendredi 15 Janvier 2010
N'ayant pas pu assister l'après midi à cette table ronde je passe la plume à Philippe Hugo qui a eu la gentillesse d'écrire ce compte rendu.
 
 
 
Table ronde : "l'avenir de l'exploration spatiale"
 
Une table ronde animée par Dominique LEGLU Rédactrice en Chef de Sciences et Avenir sur le thème de l'avenir de l'exploration spatiale a réuni les intervenants de la journée.
 
Mais en préambule, M. Patrick MAUTÉ, de Thales Alenia Space (Cannes) a présenté les programmes futurs dans lesquels la société était engagée après un historique depuis ISO en 1995 jusqu'à Herschel et Planck en passant par Huygens et Corot.
 
Actuellement, les programmes en cours sont Bepi-Colombo (sonde européenne destinée à l'exploration de Mercure) et Exomars qui a été confirmée en décembre 2009.
 
Pour l'avenir, Thalès est étroitement impliqué dans la feuille de route "Cosmic Vision" 2015-2025 à travers les programmes Plato, Euclid, Spica, Solar Orbiter, Cross Scale et Marco Polo dont la présélection devrait débuter dès février 2010.
 
S'agissant des programmes de la classe "L", sont concernés Europa Jupiter System Mission (EJSM)/LAPLACE, IXO, Formation Flying Demonstration Mission, DARWIN, TITAN MISSION TANDEM (Titan et Encelade) et MARS SAMPLE RETURN.
 
L'exposé a abordé la complexité qui consistait dans l'évaluation des technologies matures et celles en développement ; il est souvent difficile de bien les définir en amont.
 
Au cours d'un débat, la question de la recherche de traces de vie sur Mars a été abordée. T. ENCRENAZ a insisté sur l'intérêt d'élargir cette question au-delà de Mars et de "re-visiter" dans cette optique le système solaire. Elle a insisté sur l'intérêt de mieux comprendre, à l'avenir, le fonctionnement des quatre planètes géantes, très différentes les unes des autres et dont on ne connaît pas encore suffisamment les mécanismes de formation. L'intérêt serait de développer des sondes qui puissent plonger à l'intérieur de l'atmosphère des planètes géantes. Elle regrette à cet égard qu'aucune mission ne prévoit un retour vers les mondes d'Uranus et de Neptune, parents pauvres des programmes à venir du fait notamment des délais longs pour atteindre ces deux dernières planètes du système solaire.
 
Mme ENCRENAZ insiste également sur les études comparatives des planètes telluriques.
 
Pour Mr LUNINE, nos rêves dépassent la réalité des budgets consacrés à la recherche spatiale sachant que le coût des opérations est allé croissant ces dernières années.
 
Une discussion s'engage sur la nécessité de convaincre les responsables politiques sachant que ces recherches font évoluer nos sociétés en ouvrant de nouvelles brèches.
Il y a donc un défi pour la nouvelle génération de chercheurs afin de porter à un niveau supérieur l'exploration des planètes.
 
M. TSUNETA revient sur la nécessité de mieux comprendre le fonctionnement du soleil car beaucoup de questions restent aujourd'hui sans réponse et au fur et à mesure des découvertes, de nouvelles interrogations se font jour. Le défi consiste par ailleurs à pouvoir prédire l'activité solaire à court, moyen et long termes sachant qu'aucune prévision sur l'évolution du climat sur Terre ne sera possible sans une connaissance accrue du soleil.
 
Les régions polaires du soleil constituent des zones insuffisamment explorées et encore très énigmatiques. Ces missions devront toutefois se confronter à la difficulté de leur coût.
 
Une autre priorité consiste, selon M. TSUNETA à développer des outils d'observations à haute résolution spatiale et spectrale qui vont nécessiter de mettre au point des outils de nouvelle génération.
 
Edward C. STONE a insisté sur les 5 frontières de l'exploration spatiale qu'il est nécessaire de faire reculer et qui sont :
·        la physique,
·        la connaissance,
·        la technologie,
·        les applications (exploiter les enseignements de l'espace pour la vie sur Terre),
·        l'homme et ses limites sachant que l'on ne pourra aller partout.
 
M. BAVDAZ insiste à cet égard sur le fait que les projets sont surabondants par rapport aux budgets disponibles. Pour cela, l'accent doit être mis sur l'information au grand public et la mise en évidence de l'intérêt de ces missions pour l'humanité.
 
Il est indiqué que chaque européen consacre une somme équivalent à  2 bières par an pour l'espace, montant ridicule comparé aux États-Unis où chaque habitant contribuent 4 à 5 fois plus.
 
Pour convaincre les politiques, Jean AUDOUZE, ancien conseiller scientifique du Président MITTERRAND insiste sur les mots qui sensibilisent les élus comme les notions d'exploration et de recherche sur nos origines.
 
Les relais sont importants dans la société, les familles… et toucher les jeunes permet de les inciter à embrasser des carrières scientifiques.
 
Un débat s'est engagé sur l'apparition éventuelle de la vie sur Mars au cours du premier milliard d'année sachant que les scientifiques datent l'apparition de la vie sur Terre à 3,8 milliards d'année.
Toutefois, ce chiffre correspond à la limite au-delà de laquelle on ne peut remonter dans la connaissance de notre planète.
 
Mme LEVASSEUR-REGOURD, présente dans la salle,  intervient sur la théorie du grand bombardement tardif qui aurait eu lieu entre 4 et 3,8 milliards d'années avec un bombardement des planètes par des petits corps susceptibles d'avoir amené de l'eau et des particules organiques.
 
Tous les intervenants s'accordent à reconnaître que la découverte la plus extraordinaire serait la découverte de la vie sur un autre corps que la Terre, que ce soit dans le système solaire ou sur une exoplanète.
 
 
 
 
Le symposium s'est clôturé par des conclusions apportées par les Professeurs Roger-Maurice BONNET, Président du COSPAR et Jean AUDOUZE, Astrophysicien à l'IAP et Président du Comité de Programme et d'Organisation du Symposium qui ont répondu aux questions de Marie-Odile MONCHICOURT.
 
 
 
 
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Bon ciel à tous!
 
 
Jean Pierre Martin  membre de la Commission de Cosmologie de la SAF.
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