Les photos des slides sont de la présentation
de l'auteur.Voir les crédits
des autres photos et des animations.
Le conférencier a eu la gentillesse de nous
donner sa présentation, elle est disponible sur
ma liaison ftp et s'appelle : SAF-Fermi_Grenier.pdf, elle est dans le
dossier CONF-MENSUELLES-SAF/ saison 2012/2013
Le compte rendu sera succinct étant donné que
la présentation est disponible au téléchargement.
Une
salle bien remplie pour un sujet passionnant !
Isabelle
Grenier est
spécialiste des astres de haute énergie dans l’Univers, elle fait partie
des responsables scientifiques du projet Fermi (ancien nom de Glast qui
voulait dire : Gamma-ray Large Area Space Telescope), ce télescope couvre
le domaine du spectre électromagnétique au delà de 100 Kev – kiloélectronvolts
– et, en particulier, le domaine inexploré de 1 à 100 Gev –
gigaélectronvolts
L'objectif
de Glast/Fermi est d'étudier l'univers au moyen de rayons gamma et de détecter
ainsi les phénomènes violents.
Une
première vue de ce que l’on appelle lumière ; c’est beaucoup plus
que la lumière visible, comme on le voit sur cette diapo.
La
partie qui nous intéresse ce soir, c’est la partie droite du spectre :
les hautes énergies gamma.
Ces gamma ne peuvent être détectés
que depuis l’espace,
notre atmosphère faisant filtre.
De
plus, plus on avance en énergie et plus le nombre de gamma devient rare. Il
faudra à un moment donné retourner au sol et augmenter la surface de
collection : radioastronomie.
La
détection des rayons gamma est particulière, on ne peut pas utiliser un
système de télescope optique comme dans le visible car ils traversent tout
(vous vous en apercevez quand vous passez une radio) ; il faut donc une
autre technique
On
détecte indirectement par action du photon gamma sur de la matière (dans
notre cas des plaques de Tungstène) , il y a alors création
d’un électron et d’un antiélectron (positron).
On
détecte ces particules créées ainsi que leur direction.
·Les pulsars
jeunes (moins de 3000 ans) qui pulsent entre 2 et 30 fois/sec
·Les pulsars
vieux (qq milliards d’années) qui pulsent à la milliseconde (150 à 600
fois/sec).
Un
pulsar est similaire à un aimant qui tourne, cela génère un courant électrique,
ce courant électrique accélère les électrons, ce qui produit des gamma.
Un
pulsar référence est le pulsar
du Crabe qui jusqu’à présent servait de calibrateur extrêmement
stable, jusqu’à ce que l’on note récemment de légères variations.
Ce
sont des particules chargées (principalement des protons) dont on ne peut
pas connaître la direction d’émission.
À
l’arrivée dans l’atmosphère ils produisent des gerbes de particules
qui sont leur signature. Ces interactions produisent des gamma.
Les
RC se déplacent au hasard dans le milieu interstellaire, comme on
le voit ici, dans notre environnement proche.
Les
RC ne se confinent pas seulement au plan galactique. Courbe jaune :
ce à quoi on s’attendait, courbe verte : les observations.
L’origine des rayons
cosmiques.
Ils
sont générés dans :
·Les restes
de SN
·Les ondes
de choc correspondantes
Ils
résultent tous d’un processus accélérateur bien plus puissant que le
LHC.
La
zone du trou noir situé dans Cygnus X est une des plus extraordinaires de
la galaxie. Même si c’est une région très perturbée , on y forme énormément
d’étoiles.
Voir
les photos suivantes.
Le
Cygne vu par Herschel.
En
bleu : 70 micron, en 160 et en rouge 250
Les
rayons cosmiques sont enrichis en métaux lourds grâce aux irradiations UV
des étoiles massives.
En
prenant l’abondance du Silicium comme référence, on note quelques différences
remarquables :
·Il y a
moins de H et He dans les RC probablement parce qu’ils sont plus
difficiles à accélérer.
·Les éléments
Li, Be et B plutôt rares dans le système solaire (SS), le sont moins dans
les RC
·De même
entre le Si et le Fe, on note plus d’abondance que dans le SS
Les
zones du ciel où de nombreuses formation d’étoiles ont lieu en même
temps s’appellent des zones de flambées
de formation d’étoiles (starburst galaxies en anglais), elles étaient
plus nombreuses dans le passé de l’Univers..
Ces
flambées d’étoiles s’accompagnent de vents stellaires violents, la
majeure partie de l’énergie est dans l’IR lointain.