LES ASTRONEWS.de planetastronomy.com:
Mise
à jour : 9 Juin 2005
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Sommaire de ce numéro
:
qSAF
: journée des Commissions , compte rendu. (09/06/2005)
qCassini Titan : Volcan
en vue! (09/06/2005)
qCassini Saturne :
Voir au travers des anneaux. (09/06/2005)
qLes rovers martiens.: Spirit encore des Dust Devils. (09/06/2005)
qLes rovers martiens.: Opportunity se désensable. (09/06/2005)
qMars Express :
Ares Vallis dans toute sa largeur. (09/06/2005)
qMGS : La 200.000ème
image. (09/06/2005)
qHubble : Super Nova
N63A dans le LMC. (09/06/2005)
qSN1987 : On ne trouve
pas les restes de l'étoile! (09/06/2005)
qRetour sur la première
photo d'exoplanète : Gaël Chauvin nous répond.
(09/06/2005)
ql'ESA a trente ans :
C'est le bel age, bon anniversaire! (09/06/2005)
qBaïkonour : 50 ans
de bons et loyaux services : bon anniversaire aussi! (09/06/2005)
(Photos NASA/JPL)
La sonde Cassini lors d'un des derniers survol de Titan,
semble avoir trouvé un volcan, ce qui pourrait expliquer la source de méthane
sur ce satellite de Saturne.
Les images prises en IR montre un objet circulaire de 30km de
diamètre que les scientifiques (qui viennent de publier ce résultat dans
Nature) identifie à un volcan de glace (ice volcano!!) et qui relâche du
Méthane dans l'atmosphère.
Avant cette découverte, l'explication la plus plausible pour
le méthane était la présence d'un océan d'eau et d'hydrocarbones sous la croûte
de glace (cette hypothèse est elle exclue?).
Le 26 Octobre 2004 Cassini frole Titan à
1200km de la surface. Il prend des photos en IR dans diverses longueurs d'onde,
faisant apparaître ce qui ressemble à un volcan. Les détails droit et gauche ont 30km par
pixel comme résolution. |
|
Les 6 premières images correspondent à 6
différentes vues IR de ce "volcan". Ensuite ce sont des composites
de deux longueurs d'onde, et la dernière photo est un composite couleur (R,
2.75 micron; G, 2.0 micron; B, 1.6 micron). Toutes ces photos prises avec le
VIMS durant ce survol du 26 Octobre 2004. |
|
Vue de ce même objet par le VIMS de
Cassini. Forme circulaire située à 8.5 degrés latitude, - 143.5 degrés
longitude, avec deux extensions vers l'Ouest (des écoulements?). Le point sombre central serait une
caldera comme sur les volcans terrestres. Résolution : 2km par pixel. |
Titan est on le rappelle la plus grande lune de Saturne et
possède une atmosphère significative composée principalement d'azote et de 2 ou
3% de méthane. Un des buts de Cassini était de connaître
la source de méthane, car c'est un gaz qui se détruit naturellement en quelques
centaines d'années, il y a donc une "source" de CH4 sur Titan. Les brouillards
permanents ne permettent pas une étude du sol dans le domaine visible du
spectre, c'est pour cette raison qu'il est étudié en IR qui perce ce brouillard
(c'est le rôle du VIMS : Visual and Infra red Mapping Spectrometer).
On pense que le volcan ainsi découvert émet des coulées de
glace de méthane et d'eau mélangées avec des hydrocarbures. D'où provient
l'énergie de ces volcan? Chaleur interne? Force de marée, les prochains survols
devraient nous aider à y voir plus clair.(prochain : 22 Août 2005).
Suite à cette découverte je me suis permis d'interroger notre
spécialiste de l'Université de Nantes Gabriel Tobie
qui avait émis
avec d'autres collègues l'hypothèse
de cet océan souterrain pour savoir si cela ne la mettait pas en cause.
Il a eu la gentillesse de nous répondre rapidement :
La découverte d'un volcan sur
Titan ne remet pas en question la présence d'un océan d'eau liquide sous la
surface de Titan. Les images IR prises par le spectro-imageur VIMS dont
Christophe Sotin et l'ensemble de l'équipe VIMS discutent dans le papier qui va
sortir demain dans Nature, montre qu'il n'y a pas d'océans de méthane liquide a
la surface de Titan. Ceci n'a rien a voir avec l'existence ou non d'un océan
d'eau liquide plusieurs dizaines de kilomètres sous la surface. La présence
d'un tel océan ne pourra être testée qu'a partir des mesures gravimétriques effectuées
par Cassini dans les 3 années a venir. Les images de surface ne peuvent pas
nous apporter de contraintes directes.
La non-existence d'un réservoir
d'hydrocarbure liquide lance quant a elle le débat sur l'origine du méthane sur
Titan. Avant l'arrivée de Cassini, le méthane était supposé provenir de mers de
méthane liquide dispersées a la surface de Titan. Une solution alternative pour
maintenir le méthane a quelques pour cents dans l'atmosphère, serait un dégazage
de l'intérieur s'effectuant par l'intermédiaire de cryovolcans, c'est a dire de
volcans
de glace.
C'est justement un de ces volcans
que la camera VIMS aurait révélé.
L'idée de cryovolcans remonte a de
nombreuses années, et Christophe Sotin était l'un des pionniers a soutenir
cette possibilité. J'ai travaillé au cours de ma thèse avec lui sur cette problématique et continue
a l'heure
actuelle. Les modèles théoriques
que nous avons développés prédisaient l'existence de cryovolcanisme sur Titan.
Maintenant nous en avons la preuve. Nous publierons très prochainement nos résultats
théoriques sur le
dégazage du méthane. Nous
montrons que l'éruption de méthane est induite par des panaches de glace
chaude, s'initiant a la base de la couche de glace externe se situant au dessus
de l'océan d'eau liquide. Ces panaches
de glace chaude en remontant déstabilisent
un réservoir de méthane, piégé sous forme de clathrate depuis la formation de
Titan.
Les clathrates sont une structure
particulière de glace formant des cages dans lesquels des
molécules volatiles telles que le
méthane peuvent être piège.
Une grande partie du méthane sur
Terre se trouve piégé sous cette forme dans les fonds océaniques terrestres.
Ces clathrates se forment également dans les oléoducs les obstruant au grand désespoir
des pétroliers. Leur présence est également
pressentie sur Mars et dans Titan, notamment. On sait qu'en présence d'eau ces
structures de clathrate se forment facilement dans les conditions internes de
Titan et pourrait constituer un réservoir de méthane. Ce réservoir se serait
formé lors de l'accrétion et dans les quelques millions d'année qui aurait suivi.
Ce modèle de dégazage permet
d'expliquer de nombreuses données recueillies par les sondes Cassini-Huygens,
tant sur l'atmosphère que la surface.
Je vous invite a consulter le
site de mon laboratoire pour de plus amples explications sur le travail que
nous faisons sur Titan, d'un point de vue observationel, expérimental et théorique:
http://www.sciences.univ-nantes.fr/geol/UMR6112/vims.html
Merci Gabriel pour ce commentaire, le site vaut le coup.
(Photo NASA/JPL)
Encore une superbe image de Cassini prise
au travers des anneaux de Saturne.
Là voici sur la gauche , elle a juste été colorisée par moi
pour lui donner un aspect plus "sexy".
Alors que voit-on :
C'est une vue de dessous des anneaux.
De haut en bas on aperçoit :
L'anneau A avec la division de Encke très fine vers le haut.
La division de Cassini très large.
L'anneau B.
L'anneau C.
On distingue en arrière plan l'ombre des différents anneaux
sur le disque de Saturne.
Image prise en visible avec le télé le 26 Avril 2005 à une
distance de 2,3 millions de km.
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les
dernières images de Cassini au
JPL
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
(Photos NASA/JPL)
Le 15 Mai 2005
(sol 486), Spirit a eu la chance de surprendre un vent tourbillonnant (Dust
Devil) et a prit 21 images de celui ci qui ont été montées en
animation Quicktime que je vous propose de regarder et/ou de télécharger.
Cet événement a
duré plus de 9 minutes, il est situé à près de 1000m du robot et se déplace à
près de 5m/s. ce vent tourbillonnant fait 35m de diamètre au sol.
Un anniversaire :
le 3 Juin 2005 , Spirit est depuis plus de 500 jours
sur Mars, un exploit!!
On a ouvert du
Champagne (Californien) au JPL, les ingénieurs et techniciens ont réussi à
désensabler le robot Opportunity. Cette opération pénible et lente a duré plus
de un mois.
Malheureusement le
robot est toujours dans le même genre de terrain qui s'étend à perte de vue,
alors le prochain blocage est sûrement programmé.
Néanmoins, c'est
une prouesse technique à laquelle sont arrivés nos amis américains.
Il
faut rappeler que les six roues étaient complètement ensablées dans un
matériau comparable à du talc à partir du 26 Avril 2005.
Des répétitions
avaient lieu sur Terre tous les jours.
La prochaine
mission d'Opportunity est d'examiner le terrain pour voir comment ne pas
reproduire un tel problème.
Photo prise sol
484 au moment du désensablement, on voit parfaitement la profondeur des traces.
Les meilleures
photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à
tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
(photos ESA)
La caméra HRSC de
Mars Express s'est intéressée cette semaine à une grande dépression Iani Chaos
et à une vallée fluviale Ares Vallis, toutes deux situées au NE par rapport à Valles
Marineris.
En fait ces images
datent d'Octobre 2004 et ont été
prises pendant 3 orbites que l'on distingue sur l'image
suivante du globe de Mars. La résolution des images prises est de
15m/pixel.
On voit ici la
zone intermédiaire entre Iani Cahos et Ares Vallis. Ce sont les
écoulements d'eau qui ont façonné cette vallée il y a plusieurs milliards
d'années. Pour voir la
photo en HR (vaut le coup) il faut avoir le haut débit (23,5MB pour la
photo). |
|
Positionnement
de la zone explorée. La première flèche en haut à droite signale l'endroit de
la photo ci dessus. Ares Vallis
poursuit ensuite sa course vers le Nord de 1400km vers Chryse Planitia
rejoint par les eaux de Aram Chaos. |
L'ESA
nous propose aussi une vue en oblique de la même région qui est aussi
très lourde (8,8MB) et pour nos amis anaglypheurs une
vue 3D impressionnante mais de 23,5MB (alors il vous faut le haut débit!!).
(Photo MSSS/MGS)
Ce 17 Mai 2005 a marqué la prise de la 200.000ème image de Mars
par la sonde Mars Global Surveyor (MGS) équipée de la super caméra MOC (Mars
Observer Camera) développée par Michael Malin qui a à l'occasion crée sa propre
société (MSSS :Malin Space Science Suystem) mais a mis à la disposition du public
donc de vous et de moi TOUTES les photos prises presque en temps réel.
La première photo
date du 12 Septembre 1997 et la 200.000ème que vous voyez ici en partie montre
le fond d'un cratère.
La MOC est un système
très élaboré de trois caméras : un téléobjectif (en fait un petit télescope) qui
a une résolution de 0,5m à 15m sur le terrain); une caméra grand angle pour les
vues d'ensemble et finalement un grand angle dans le bleu pour les vues
globales et des limbes. (ces deux dernières caméras ont une résolution de 0,2 à
7 km sur le terrain).
La caméra télé n'a
couvert jusqu'à présent que 5% de la surface de Mars, donc souhaitons lui bonne
chance pour la continuation de son travail.
Largeur de l'image
: 3km sur le terrain.
(Photo HST)
Voici vu par Hubble les restes
d'une super nova, la N63A située dans la région du grand nuage de Magellan
(LMC) visible de l'hémisphère Sud.
Le nuage de
Magellan est une galaxie satellite de la notre située à 160.000 années lumière.
Dans cette galaxie il y a plein d'endroits avec des étoiles en formation et
aussi avec les restes de super nova.
L'étoile qui a
donné naissance à cette supernova, était on le pense 50 fois plus massive que
notre soleil.
Spitzer a fait la même photo
en IR où l'on voit une extension beaucoup plus importante de la bulle
centrale.
La super nova a
généré une onde de choc qui continue à se propager rapidement à travers
l'intérieur de cette bulle et la déchire par endroit.
Les restes de
super nova (remnants en anglais) déclenchent suite à la propagation de leur
onde de choc des concentrations de gaz qui vont à la longue donner naissance à des étoiles. Dans le cas de N63A,
qui est très jeune, la violence des ondes de choc est trop importante pour le
moment et favorise plutôt la destruction des nuages de gaz.
Il faut attendre
encore un peu quelques millions d'années que cela se calme et que de nouvelles
étoiles voient le jour. Attendons !
Cette photo de
Hubble a été prise avec la camera grand champ (WFPC2) et avec filtres : bleu
pour l'oxygène, vert pour l'Hydrogène et rouge pour le soufre.
Il existe aussi une petite
video mpeg de 2MB qui vous fait pénétrer au cœur de la SN que vous pouvez
voir ou télécharger.
Hubble vous offre
cette image en tant qu'élément d'arrière plan (wallpaper) il suffit d'un clic
droit sur
le lien et de choisir "établir
en tant qu'élément d'arrière plan".
(Photo Peter
Challis & Robert. Kirshner, CfA)
Nous avons déjà
parlé plusieurs fois de cette super nova du siècle détectée le 24 Février 1987.
Généralement
après l'explosion d'une étoile en super nova, on découvre au centre le reste de
cette étoile, c'est soit une étoile à neutrons soit un trou noir.
Notre ami Hubble,
télescope spatial de son état a cherché et n'a rien trouvé comme l'annoncent ces scientifiques de
Harvard.
Alors la question
se pose, pourquoi ne voit on rien?
Les étoiles de masse
moyenne laissent une étoile à neutrons, tandis que les étoiles plus
massives laissent derrière elles un trou noir.
L'étoile qui a
donné naissance à cette super nova était on le pense 20 fois plus massive que
notre soleil. c'est juste la limite entre ces deux types de restes, donc on ne
sait pas trop à quoi s'attendre.
N'empêche, détecter un trou noir ou une étoile à neutron est un vrai
challenge; un trou noir comme son nom l'indique ne peut pas être détecté
directement, mais uniquement quand il commence à avaler de la matière, car
celle ci s'échauffe et est alors détectable; quant à une étoile à neutrons, située
à des distances telle que celles du LMC, elles ne sont détectées que quand elles
émettent des jets de pulsars ou qu'elles accrètent de la matière.
Les observations
ont éliminé le pulsar au sein de SN1987a pour le moment, en effet cela peut
prendre entre 100 et 100.000 ans pour former un pulsar après la super nova,
peut être est on dans cette phase transitoire?
Alors on s'est mis
à chercher de la matière en cours d'accrétion, cette accrétion peut être soit
sphérique soit sous forme de disque, les mesures effectuées par Hubble
éliminent l'accrétion sphérique car sa lumière aurait pu être détectée; quand à
l'accrétion en forme de disque, sa lumière est très faible généralement et si
on ne détecte rien cela ne veut pas dire qu'un disque est en train de se former
lentement.
Donc on ne sait
pas et on va appeler Spitzer à l'aide qui lui photographie en IR et nous donne
accès à d'autres informations.
POUR ALLER PLUS
LOIN :
Rapport sur
cette observation par Hubble de SN1987a : 45 pages au format pdf et en
anglais, toutes les hypothèses sont expliquées, un peu théorique mais on ne
peut pas faire autrement.
Life and death of stars
: classique de la NASA du GSFC; à voir même si vous ne connaissez pas bien
l'anglais.
Il y a quelques
temps je
confirmais la première photo d'une planète extra solaire par l'équipe de
Gael Chauvin de l'ESO et je me posais la question de savoir si le fait que
l'étoile en question étant une naine brune
(certains disent
que ce n'est pas une "vraie" étoile), cela ne gâchait t il pas un peu
cette découverte?"
Gaël
(voir photo) a eu la gentillesse de me répondre et je vous fais partager sa
réponse:
La gâcher, non.
Je pense que nous avons toujours été très clairs sur la nature de la primaire.
Et il n'y aucune raison pour ne pas s'attendre à trouver aussi des planètes
(formées en 1 étape, effondrement gravitationnel, ou 2 étapes, accrétion corps
rocheux + accrétion gaz) autour des naines brunes. On détecte déjà de nombreux
disques de matière autour de celle-ci.
Et de plus en
plus de personnes pensent que celles-ci se forment de manière semblable aux
étoiles (sujet très débattu), on peut donc s'attendre aussi a des processus de
formation planétaire dans les disques des naines brunes bien que moins massif.
Le fait
d'imager pour la première fois un compagnon de quelques masses de Jupiter est
scientifiquement très excitant. Nous pouvons accéder directement a son
atmosphère et a sa composition chimique.
Et c'est par
ailleurs très
encourageant pour les futurs projets de recherche systématique en imagerie
directe de systèmes exo planétaires.
(Photo de la France
par ENVISAT ©ESA)
Le 31 mai 2005,
l’Agence spatiale européenne (ESA) fête ses trente ans. Les nombreux succès de
l’Agence - dont les États membres mettent en commun des ressources au service
de différents projets de recherche spatiale et d’exploitation de l’espace – ont
permis à l’Europe et à son industrie de se hisser au premier rang de la scène
spatiale dans le monde.
(consulter l'article
pour une fois en français à ce sujet).
L'ESA a son siège
principal à Paris (European Space Agency
8-10 rue Mario Nikis 75738
Paris Cedex 15 France) et possède aussi d'autres centres en
Europe comme :
L'ESTEC (European Space Research and
Technology Centre) est le "hub" de tous les projets de sondes
spatiales et est situé à Noordwijk aux Pays Bas.
L'ESOC (European Space Operations
Centre) est le centre de contrôle des satellites en orbite et est situé à Darmstadt
en Allemagne.
L'ESRIN (European Space Research
Institute) base près de Rome en Italie, est le centre de recueillement et de
distribution des données satellites auprès de nos partenaires.
Il y a aussi des bureaux de liaison en
Belgique, aux USA et en Russie.
Une base de lancement en Guyanne
(Kourou) avec diverses stations de suivi radar réparties dans le monde.
Près de 1900
personnes travaillent ce jour (2005) pour l'ESA, ils viennent de tous les états
de l'Union Européenne.
Tous les pays
européens participent au budget de l'ESA en fonction de leur produit intérieur
brut.
Le budget de l'ESA
pour 2005 est de près de 3 Milliards d'€, les contrats sont distribués
proportionnellement aux contributions de chaque pays.
Chaque Européen
contribue à l'effort spatial pour un équivalent de approximativement 8 à 10 €.
C'est 4 fois moins qu'aux USA.
Le directeur
général actuel de l'ESA est Jean Claude Dordain
depuis Juillet 2003.
Il y a un petit
film de 6 minutes sur la genèse de l'ESA et ses principaux programmes que vous
pouvez télécharger (clic droit sur la ligne sélectionnée puis choisir
"enregistrer la cible sous")
QuickTime.
» download medium
» play medium
» download large
» play large
Windows Media.
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Les
principales étapes (non exhaustives) :
Lancement de la
première Ariane
en 1979 de Kourou.
Mise au point de
la famille Ariane.
Lancement du
satellite IUE et première étude de la SN 1987a depuis l'espace.
Meteosat en 1977
La série des
satellites OTS.
Exosat premier
satellite rayons X.
1986, rencontre de
Giotto avec la comète de Halley, quel grand moment!
Le célèbre
Hipparcos en 1989 commence à mesurer les étoiles et galaxies.
Le premier
astronaute européen dans l'espace (S Jähn et MIR).
Le deuxième U
Merbold à bord de spacelab et de la navette.
Lancements des
Ariane 3 et 4.
Conception de la
mission Cassini-Huygens.
Le centre des
astronautes européens ouvre en 1990.
Conception de la
mission Rosetta.
Participation au
télescope spatial Hubble.
Lancement du
satellite d'étude en Infra Rouge IRAS.
Puis de la série
des ERS d'étude de la Terre.
Lancement et
succès de la mission Ulysses d'étude du Soleil, précurseur de Soho.
Succès mondial du
satellite d'étude du Soleil SOHO toujours en activité.
Conception du
laboratoire spatial de l'ISS: Columbus.
Lancement et
succès de la mission Cassini Huygens.
Lancement et
succès de la mission Mars Express.
Lancement de
ENVISAT satellite d'étude de la Terre.
Mission EuroMir
1994 et 1995 en partenariat avec nos amis russes.
Participation à
diverses missions sur la Navette US.
Lancement et
succès de la mission Smart 1 vers la Lune avec moteur ionique.
Lancement et
succès de la mission XMM télescope spatial rayons X.
Lancement et
succès du satellite gamma Integral.
Ariane 5 de
nouveau sur les rails après son lancement réussi.
Préparation de
l'ATV et de Galileo
Projets en cours
:Venus Express , Bepi Colombo vers Mercure, Solar Orbiter, Planck ,et Herschel
les observatoires spatiaux , Corot et Darwin nos explorateurs d'exo planètes etc…..
Longue vie à l'ESA
qui nous prépare encore de merveilleuses premières spatiales.
Et oui
mes chers amis, cela fait 50 ans qu'on entend parler de Baïkonour, endroit qui
était à l'époque secret et qui l'est resté longtemps.
Voici sur cette
carte où se trouve ce cosmodrome loin de tout dans les plaines kazakhes.
Octobre
1957, Spoutnik, premier satellite terrestre, le choc!
Puis ce célèbre
jour de 1961, où le premier homme va dans l'espace, Gagarine part de Baïkonour
aussi avec une fusée Vostok (voir photo), la révolution spatiale est en marche.
Ce cosmodrome est intimement
lié à tous les succès soviétiques et russes et surtout au glorieux Serge
Korolev qui malgré les lourdeurs du système soviétique et sans rancœur pour
toutes les années passées au goulag, a réussi à doter son pays d'une industrie
spatiale de pointe.
C'est lui qui a
mis au point la célèbre série des fusées Soyuz (s'appellent en fait R7 ou
Semiorka).
|
|
La famille Soyuz,
la deuxième à gauche a lancé Spoutnik, à l'extrême droite les fusées
actuelles, on a conservé le même principe, puisqu'il marche! |
Départ d'une
fusée Soyuz de Baïkonour (ici Expedition 10 vers l'ISS) |
Les fusées partent
toujours de Baïkonour assemblées comme prévues par Korolev : horizontalement.
Par contre depuis
la fin de l'empire soviétique, la dégradation des lieux (sauf le cosmodrome technique
est évidente et les russes rechignent de payer la taxe aux kazakhs, à suivre.
POUR
ALLER PLUS LOIN SUR L'ESPACE SOVIÉTIQUE
Plan du cosmodrome de Baïkonour
L'espace soviétique
se trouve très complet sur le site Capcomespace :
Accueil
espace soviétique.
Les
cosmodromes soviétiques.
Les
lanceurs Soyuz.
Etc etc , à vous
de naviguer
Si la conquête
lunaire et la bataille russo/américaine vous intéresse, voir sur ce site ma
présentation sur Von Braun contre Korolev, il y aussi beaucoup de références
Internet.
C'est tout pour
aujourd'hui!!
Bon ciel à tous!
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