LES ASTRONEWS.de planetastronomy.com:
Mise
à jour : 25 Octobre 2005
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Astronews
précédentes : ICI Infos Dernière Minute ICI
Sommaire de ce
numéro :
qLa
fête de la science : encore une belle réussite. Rapport et compte rendus
des conférences (25/10/2005)
qSuper
Nova et cosmologie : par N Regnault de l'IN2P3 (25/10/2005)
qLes
rayons cosmiques : par C Roucelle de l'IN2P3 (25/10/2005)
qVisite
au VLT de l'ESO au Chili : Par G Saccomani Vice Président de la SAF. (25/10/2005)
qUne nouvelle vue
d'Andromède : M31 prise en IR par Spitzer. (25/10/2005)
qUne galaxie spirale :
Subaru voit NGC 2403. (25/10/2005)
qDes nouvelles d'Hayabusa
: Une superbe présentation àn otre
disposition.. (25/10/2005)
qCratères d'impact
: Une base de données trouvée par Daniel Magarian de Véga. (25/10/2005)
qÉclipse d'une étoile
par une planète extra solaire : bulletin de l'OAMP (25/10/2005)
qCassini Saturne
:.Étrange Dione. (suite) (25/10/2005)
qMars : Le magnétisme
qui change tout! (25/10/2005)
qLivre conseillé : Roving Mars par Steve Squyres (25/10/2005)
qLes magazines conseillés
:.espace magazine (25/10/2005)
(image : NASA/JPL-Caltech/K. Gordon (University of
Arizona)
Andromède, notre
voisine galaxie la plus proche (2,5 Millions d'années lumière, une paille dans
les distances cosmiques!) est la vedette ce mois d'Octobre 2005 du télescope
spatial en Infra Rouge Spitzer. C'est la
Dame en rouge comme ils l'annoncent.
L'image IR à 24
microns dans la partie supérieure que vous voyez est la composition de 11 000
images séparées prise au cours de 18 heures d'observation. (L'image en bas à
gauche est prise dans le visible, celle en bas à droite correspond à une image
IR de longueur d'onde plus courte)
Cette image est
aussi disponible en super haute résolution, mais attention elle fait
plus de 4MB, mais c'est impressionnant!
Que remarque t on?
Une zone décentrée de formation d'étoiles et un endroit où il semble qu'une
galaxie satellite l'aurait traversée dans le passé. En effet, l'anneau semble
partagé en deux parties, séparé par ce "trou" dans le bas à droite de
la photo à 24 microns.
On remarque par
rapport à l'image en visible que beaucoup de bras spiraux prennent
effectivement leur source au centre de la galaxie. En visible on ne voit que la
lumière des étoiles qui composent la galaxie alors qu'en IR on voit aussi les
poussières galactiques.
La photo du bas à
droite prise à différents longueurs d'onde, donnent une idée de la température
de la poussière. La plus chaude (bleu/blanc dans le bulbe et là où les étoiles
se forment) est à 24 microns et la plus froide (rouge) à 160 microns. Le vert
correspond à 70 microns.
Rappelons nous que
Andromède et notre galaxie "foncent"
l'une vers l'autre et ne feront plus qu'une dans …..quelques milliards
d'années.
Sauve qui peut!
(photo Subaru)
Subaru ce
télescope japonais de 8,3m vient de nous fournir aussi une belle image de galaxie, c'est
NGC 2403 qui est à l'honneur en haute résolution.
Elle est située à
10 millions d'années lumière (donc aussi une voisine) et est du type Sc (Quoi,
vous ne savez pas ce que cela veut dire? Alors consultez cet ancien
Astronews à cet sujet) donc spirale. Mais avec un petit noyau et des bras
plus ouverts que la notre.
Caractéristiques
de cette photo prise en 2002 mais révélée maintenant.
Objet: Spiral Galaxy (NGC2403) type Sc
Télescope: Subaru Telescope / Prime Focus
Instrument: Suprime-Cam
Filtre: B (0.45 micron) , R (0.65 micron) , IA651 (0.651 micron)
Couleur: Blue (B), Green (R) , Red (IA651)
Date: UT2002 Oct. 31 (B), Nov. 5 (R), Oct. 30 (IA651)
Exposition: 960 sec. (B), 480 sec. (R), 480 sec. (IA651)
angle de vue: 26.7 x 21.3 arcmins
Orientation: Nord en haut et Est à gauche
Position: RA(J2000.0)=7h37m, Dec(J2000.0)=+65d36m
NGC 2403 n'est pas
n'importe quelle galaxie, elle est historique, c'est cette galaxie qui a été à
la source de la découverte de l'éloignement des galaxies en fonction de leurs
distances, et donc de l'expansion de l'Univers.
Elle a aussi été
la vitesse pour démontrer la
relation de Tully Fisher qui relie la vitesse de rotation de la galaxie
avec sa luminosité.
Cette galaxie est
approximativement deux fois moins massive que la notre, et est très riche en
Hydrogène neutre. Dans les bras spiraux on distingue (à voir dans la photo de
plus haute résolution) des étoiles jeunes chaudes en bleu et des étoiles déjà
formées en rouge plus froides. On distingue aussi des régions de poussières
très sombres.
Le site de Subaru : http://subarutelescope.org/index.html
La petite sonde japonaise
dont
on a déjà parlé récemment, fonctionne toujours en orbite autour de son mini
astéroïde. Elle tourne à 4km de distance d'Itokawa en ce moment.
L'agence spatiale
japonaise nous met à disposition une superbe présentation de la mission avec
les premiers résultats sur leur site que je vous conseille
d'aller voir (en anglais pas en japonais!).
Vous pouvez même
vous la télécharger en
format pdf.
Bientôt les touch
down de Hayabusa pour essayer de prélever des échantillons.
Site d'Hayabusa : http://www.isas.ac.jp/e/enterp/missions/hayabusa/today.shtml
Le
cratère du Manicouagan (Québec) vu par l'ISS en hiver fait parti de la longue
liste (exhaustive) de tous les cratères d'impact météoritiques terrestres qui a
été trouvée par notre ami Daniel Magarian de Véga.
http://www.unb.ca/passc/french/ImpactDatabase/index/index.html
Ils sont classés
par nom et par diamètre et par lieux.
À voir absolument.
Une fois votre
choix fait vous pouvez en copier les coordonnées terrestres (http://www.unb.ca/passc/ImpactDatabase/images.html)
et les rentrer dans Google Earth (qu'il
faut d'abord avoir chargé) pour avoir une vue de l'espace du cratère désiré.
Exemple, vous
voulez voir ce fameux cratère du Manicouagan sur la liste vous trouvez :
|
|||||||
CRATER NAME |
LOCATION |
LATITUDE |
LONGITUDE |
DIAMETER (km) |
Age
(Ma)* |
EXPOSED |
DRILLED |
Manicouagan |
Quebec, Canada |
N 51° 23' |
W 68° 42' |
100 |
214 ± 1 |
Y |
Y |
Dans
Google Earth, une fois le programme ouvert, vous rentrez ces coordonnées sous
un format bien particulier comme celui-ci dans la fenêtre search :
51 d 23' N, 68 d
42' W
Et vous obtenez la
photo vue de l'espace du cratère avec une définition extrême, faites le et vous
verrez par vous même.
Communiqué
de presse LAM - OHP / OAMP / CNRS /
Université de Provence / Université de Genève
Éclipse
d’une étoile par une exoplanète proche de notre système solaire
Une équipe
européenne d'astronomes parmi lesquels François Bouchy et Claire Moutou du
Laboratoire d'Astrophysique de Marseille et de l’Observatoire de Haute Provence
(Observatoire Astronomique de Marseille Provence, CNRS, Université de
Provence), vient d'annoncer la découverte d'une nouvelle exoplanète. La planète
HD189733b de la
constellation du petit renard a pu être détectée et étudiée simultanément par
la combinaison de deux méthodes, vitesses radiales et
occultation, à l’aide des télescopes de l'Observatoire de Haute Provence
(CNRS,OAMP). Elle est une des rares exoplanètes dont les chercheurs ont à ce
jour pu déterminer le rayon (1,26 rayon de Jupiter) et la masse (1,15 fois la
masse de Jupiter). De ce fait, et compte tenu de sa proximité, environ 60
années-lumière de la Terre, l'exoplanète HD189733b offre à la communauté
scientifique de riches
horizons
d'études complémentaires.
Une nouvelle
exoplanète a été détectée à l'Observatoire de Haute Provence le 15 septembre
dernier par une équipe européenne composée de chercheurs du Laboratoire d'Astrophysique de Marseille, de l'Observatoire
de Haute Provence et de l'Observatoire de Genève. Cette détection a été
faite avec le spectrographe
ELODIE du télescope de 1,93 m, qui avait permis 10 ans plus tôt de déceler
la toute première exoplanète 51 Peg-b par la méthode
des vitesses radiales. Simultanément la caméra photométrique du télescope
de 1,20 m, en mesurant la lumière émise par l'étoile HD189733 (flèche verte) ,
détectait le passage de l'ombre de l'exoplanète devant le disque de son soleil.
Ce
phénomène s'explique par l'orientation favorable du système observé depuis la
Terre: l'orbite est vue par la tranche, l’exoplanète occultant partiellement
l’étoile en passant devant.
L'équipe a
ainsi pu déterminer à la fois la masse exacte et le rayon de la planète, et
conclue qu'il s'agit d'un gros « Jupiter chaud ». Le système planétaire de
HD189733 est particulièrement
intéressant à
plusieurs titres :
- Cette
nouvelle exoplanète rejoint le groupe des très rares planètes détectées hors de
notre système solaire que les chercheurs ont pu caractériser. En effet, si
aujourd'hui 160 exoplanètes sont connues, ce n’est que pour 9 d'entre elles que
la masse et le rayon sont précisément mesurés. HD189733b a une masse 365 fois plus
importante que la Terre et un rayon presque 14 fois plus grand. Sa densité est
comparable à celle de Saturne.
- C'est une
exoplanète proche de notre système solaire, à seulement 63 années
lumière.
L'étoile HD189733 est par ailleurs accessible aux jumelles (mv=7,7) près de la
constellation du petit renard. Elle est, par hasard, située à proximité de la
nébuleuse Dumbell M27 bien connue des astronomes amateurs.
- Sa période
orbitale est l'une des plus courte connue (seulement 2,2 jours), soit 2 000
fois plus rapide que notre Jupiter qui tourne autour du Soleil en une douzaine
d'années. Tous les 2,2 jours, grâce à une géométrie favorable, la planète
HD189733b occulte donc le disque de son étoile en provocant un « transit
photométrique » (un peu semblable à une éclipse de Soleil), c’est-à-dire
une petite baisse de flux lumineux de l'étoile pendant 2h.
- Le transit de
HD189733b, provoque une baisse de luminosité de son étoile de 3%. C'est le
transit le plus marqué des 9 exoplanètes dont on mesure l’éclipse. Cela
provient du fait de la petite taille de l'étoile (3/4 de la taille du Soleil)
et de la grande taille de la planète (1,26 fois la taille de Jupiter).
-L'étoile
centrale de ce nouveau système planétaire est brillante; la plupart des
télescopes au
sol et dans l'espace tenteront donc prochainement de mesurer
d’autres
paramètres de cette exoplanète géante, en particulier les caractéristiques
de son
atmosphère. Compte tenu de la faible distance qui la sépare de son étoile
(seulement 3/100 de la distance Terre-Soleil), la température de son atmosphère
doit atteindre plusieurs centaines de degrés. On essaiera donc de mesurer le
pouvoir réfléchissant de cette atmosphère, ses composants chimiques, et la
vitesse à laquelle elle s’évapore. De surcroît, la relative proximité permettra
peut-être de trouver la lumière émise par la planète elle-même, grâce aux
interféromètres.
Si de telles
mesures effectuées depuis un observatoire au sol (en particulier l’Observatoire
de Haute Provence) permettent de mettre en évidence des planètes géantes, la
méthode des transits depuis l’espace permettra de découvrir des planètes
beaucoup plus petites ; c’est l’objet de la
mission CoRoT qui sera lancée en 2006.
(Photos NASA/JPL)
Suite au dernier
survol de Dione par Cassini, la NASA nous gâte avec de nouvelles photos de ce
satellite de 1100km de diamètre.
Une vue
fantasmagorique de Dione devant Saturne, où les anneaux vus par la tranche dans
le bas de l'image sont projetés en ombrés sur l'atmosphère de la planète.
Image prise par la
caméra grand angle de Cassini d'un distance de 39 000 km, le 11 Octobre 2005
avec filtres Bleu, Vert et IR (752nm) pour créer cette image en couleur qui
serait très proche de ce qu'un oeil humain pourrait voir.
Cassini aime les
couleurs et a continué de prendre Dione, mais cette fois ci en fausse couleur
afin de faire ressortir certains détails.
Mosaïque d'images
prises aussi le 11 Octobre 2005.
Superposition
d'images dans l'IR le vert et l'UV afin d'accentuer les propriétés des terrains
de ce satellite.
On peut ainsi voir
différentes étapes de la tectonique de surface. Comme la fracture sur la partie
droite supérieur de la photo très près du limbe et aussi à gauche vers la zone
équatoriale.
On se pose des
questions sur les griffures (qui se voient mieux sur la photo HR et encore
mieux sur celle en noir et
blanc) de la zone équatoriale inférieure qui semblent être très récentes.
Images prises par
la caméra grand angle d'une distance entre 27 000 et 55 000km.
Mais la bonne
surprise vient des photos prises au télé de la surface et qui sont très
détaillées, en voici une particulièrement édifiante.
Toujours le même
jour et près du point le plus proche du survol le site de Cassini vous propose
une belle photo que
vous pouvez voir, moi je préfère (en suivant les conseils de mon ami Raoul)
celles ci qui n'ont pas été publiées
Je n'ai pas de
détails sur ces photos voici ce que
j'ai pu glaner :
Photo non
répertoriée n° N00041190 prise de 27.000km avec filtres clairs CL1 et CL2 Vue je suppose
de la zone où se trouvent les griffures de terrains. |
Photo non
répertoriée n° N00041254 prise de 18.000km avec filtres CL1 et IR3. Merci à celui
qui peut me dire ce que l'on voit! |
Plus on avance et
plus il y a de questions.
Le système solaire
est fascinant par sa diversité!
Comme d'habitude,
vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les prochains
survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites
de Cassini par The Planetary Society; très bon!
Voir liste des principaux
satellites.
(document NASA)
mis à jour 2nov05
Des scientifiques
de la NASA après une longue étude, viennent
de publier une nouvelle carte du magnétisme de Mars basée sur les relevés
de MGS, qui semble prouver de façon claire que notre planète sœur a eu comme
nous un système de plaques tectoniques. C'est une petite révolution dans le
monde des planétologues, jusqu'à présent on ne pensait pas que cela avait été
le cas.
Mars ne possède
plus de champ magnétique, mais cela n'a pas été le cas dans le passé lorsque
son noyau était encore liquide.
C'est la sonde Mars Global Surveyor en orbite depuis
1997 qui est à la base de cette étude, en fait c'est son magnétomètre. Elle a
étudié avec extrême précision pendant 4 ans en orbite (à 400km d'altitude) la
totalité de Mars au point de vue magnétisme.
Voici cette carte
que je mets exceptionnellement en haute définition car elle est importante.
Les zones bleues
et rouges sont des zones de magnétisme de direction opposée.
Les pointillés
correspondent à ce qu'on pense être le mouvement de ces éventuelles plaques
(dont les centres sont repérés par des croix).
On remarque comme
sur Terre, l'alternance des zones + et - , elles se produisent lorsque deux
plaques se rencontrent et font remonter le magma à la surface.
Rappelons nous que au moment où la plaque se cristallise , elle garde en mémoire la direction du champ magnétique d'origine.
On
remarquera surtout dans l'hémisphère sud le parallélisme de l'alternance de ces
zones qui ressemblent à ce que l'on mesure le long des failles dans nos océans
terrestres.
Cela suggère donc
qu'un phénomène similaire se serait produit sur Mars et que donc Mars aurait eu
une phase de plaques tectoniques.
On remarquera
aussi l'absence de magnétisme dans les grands bassins d'impact (Hellas, Utopia,
Argyre..) et dans les zones volcaniques (Tharsis, Olympus..) due au remodelage
des couches de surface par les impacts ou les volcans.
Un autre fait est
que la ligne des volcans de Tharsis Montes (centre droit de la carte) est
parfaitement aligné, une caractéristique des plaques tectoniques, similaire aux
volcans de Hawaï qui sont aussi sous un point chaud correspondant au mouvement
des plaques.
J'ai voulu
comprendre un peu plus que ce qui était écrit dans cet article, aussi ai-je
contacté Francis Rocard, le Responsable des
missions planétaires au CNES pour de plus amples explications, il a eu la
gentillesse de me répondre pour nos lecteurs (et de me corriger certains points
que j'ajoute dans cette version du 2 Nov).
Il nous confirme
que cette étude se base sur l'analyse des alternances magnétiques régulières
pour affirmer la présence de plaques tectoniques.
D'après F
Rocard, les
arguments nouveaux présentés dans la publication relèvent plus de l’interprétation
et il n’est pas certain qu’ils feront l’unanimité .
Bref wait end see! Il faudrait reconfirmer tout cela. Beaucoup de scientifiques
ne sont pas persuadés de cette théorie des plaques tectoniques sur Mars.
Pour plus de
détails, il faut lire l'article qui est paru
dans les proceedings de la National Academy of Sciences : nos amis américains le mettent à la
disposition du public dans sa version complète (assez technique), merci à eux.
Ce document existe
aussi en format pdf
de 6 pages.
Steve
Squyres est le principal responsable (PI en anglais) de la mission des rovers
martiens (MER : Mars Exploration Rovers) et il nous raconte dans ce livre (en
anglais, ceux qui ne sont pas familier avec un bon niveau d'américain,
s'abstenir!) la genèse et la réalisation de ce projet qui paraissait fou.
On voit la
bataille dans les arcanes de la NASA pour obtenir le OK technique et le
financement (mot le plus important : funding qui veut dire financement d'un
projet), cela a duré plusieurs années avant d'obtenir le feu vert et un projet
qui tienne la route au point de vue technique et financier.
La création des
équipes, la bataille pour réduire les poids embarqués, les tests désarmants des
airbags et des parachutes, les solutions trouvées, les vents de Gusev qui
posaient problème, les détours pour contourner une administration tatillonne,
la fabrication; le départ et enfin l'arrivée et la première année de mission.
Bref un historique
des coulisses de la NASA et de la persévérance d'un jeune ingénieur qui y
croyait.
Je sais pourquoi
maintenant les photos du premier rover (Spirit celui qui s'est posé en premier
sur Mars à Gusev) sont affectées du chiffre 2 et celui du deuxième
(Opportunity) du chiffre 1; allez je vous le dit, le premier rover sortant du
JPL prêt à être lancé devait l'être vers Gusev, ce fut contrairement à ce qui
était prévu, le deuxième lancé en fabrication (MER-2), d'où le 2.
Bref beaucoup de
souvenirs et d'anecdotes, ce n'est pas un livre technique qui décrit les
missions dans tous ses détails, mais plutôt un logbook (agenda) comme disent
les américains.
Voici ce qu'en dit
l'éditeur :
From the
charismatic scientist and leader of the Mars Exploration Rover mission, a riveting,
behind-the-scenes account of the search for life on Mars.
Steve Squyres
is the face and voice of NASA's Mars Exploration Rover mission. Squyres dreamed
up the mission in 1987, saw it through from conception in 1995 to a successful
landing in 2004, and serves as the principal scientist of its $400 million
payload. He has gained a rare inside look at what it took for rovers Spirit and
Opportunity to land on the red planet in January 2004 -- and knows firsthand
their findings.
Combining the
journey of a young scientist with the history of NASA's Mars space program,
Roving Mars offers a dramatic account of one of the most amazing adventures of
our time. In an incredibly conversational and compelling voice, Squyres manages
to go into detail about how the MER mission was born, covering the politics,
mistakes, and confusion that ensued. He doesn't shy away from the technical
aspects of the mission, but presents them in a way that is accessible to the
most un-scientifically minded among us. Squyres leads us through the exhausting
and exhilarating race to get the rovers to the launchpad in time -- and
finally, the amazing story of Spirit's and Opportunity's journeys to Mars and
what is found there.
Steve Squyres
is the scientist and principal investigator behind the Mars Exploration
Program. He has appeared in the national media worldwide on behalf of the
program. Squyres has participated in a number of planetary spaceflight
missions. From 1978 to 1981, he was an associate of the Voyager imaging science
team, participating in analysis of imaging data from the encounters with
Jupiter and Saturn. He was a radar investigator on the Magellan mission to
Venus, a member of the Mars Observer gamma-ray spectrometer flight
investigation team, and a co-investigator on the Russian Mars 1996 mission. He
lives in Ithaca, New York.
Vous trouverez une
bonne critique en anglais de ce livre ici http://www.thespacereview.com/article/440/1
On peut acheter ce
livre en France chez Amazon.fr par exemple pour 22€
Encore une excellente cuvée d'Espace Magazine dont voici le
sommaire :
Vénus : les secrets de l'Étoile du Berger
Avec Mars, Vénus est la planète du système solaire la plus explorée. Et
pourtant de nombreux mystères subsistent ! Revivez 45 années d'exploration
robotique pleines de surprises et de rebondissements.
Découvrez aussi Vénus Express, la première mission européenne vers Vénus qui
doit partir le 26 octobre prochain.
2018 : l'odyssée de la Lune
La NASA a dévoilé ses plans pour retourner sur la Lune en 2018. Analyse
complète du scénario de mission.
Mike Brown : découvreur de la "10ème planète"
Interview exceptionnelle de l'astronome qui a découvert la "10ème
planète" ou 2003 UB313, soit l'objet le plus gros du système solaire
depuis Pluton il y a... 75 ans !
Insolite : les lunes de Saturne
Fracturée, violemment percutées, glacées... Voyagez au sein des mondes étranges
de Saturne grâce aux dernières images de la sonde Cassini.
Discovery prend l'avion
Suivez en images le retour de la navette spatiale en Floride à dos de 747,
après son atterrissage en Californie. Également : le point complet sur les
problèmes causées par la protection thermique.
Le coup d'éclat de diamant
Voici 40 ans, la France devenait la 3ème puissance spatiale grâce à la fusée
Diamant. Retour sur une véritable épopée qui annonçait le succès d'Ariane.
Interview de Scott Carpenter
2ème américain sur orbite après John Glenn, Scott Carpenter revient sur sa
carrière d'astronaute et d'aquanaute.
Vols suborbitaux : les projets en cours
1 an après le XPrize, alors que le tourisme suborbital se prépare, le point
complet sur tous les projets.
Et aussi :
Le Klipper russe, Mars Reconnaissance Orbiter : Mars à 25 cm !, les musées
spatiaux de Moscou, les noms des fusées françaises...
Posters (50x70 cm)
Cartographie de Vénus - Soyouz au décollage
Tarif Kiosque : 4,90 € (France) - 5,80 € (Belgique) - 5,80 €
(Luxembourg et Portugal continental) - 7,30 € (DOM) - 7,95 $Can (Canada) -
4.500 FCFA (Afrique) - 1.700 XPF (Calédonie et Polynésie).
Bonne lecture!
C'est tout pour
aujourd'hui!!
Bon ciel à tous!
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