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Mise à jour : 28 Août 2005

 

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ARCHIVES DES ASTRONEWS

Sommaire de ce numéro :  

 

qAntarctique : La glace augmente. (28/08/2005)

qUn astéroïde triple : Sylvia, Romulus et Remus. (28/08/2005)

qVous avez loupé les Perséides? : cela ne fait rien vous pouvez vous rattraper. (28/08/2005)

qCassini Saturne :L'anneau D révélé ! (28/08/2005)

qCassini-Saturne :On repasse par Titan ! (28/08/2005)

qLes rovers martiens.:Spirit: vue au delà du sommet grâce à Nico! (28/08/2005)

qLes rovers martiens : Opportunity , le paysage a changé. (28/08/2005)

q Un bébé trou noir : dernière découverte de Swift. (28/08/2005)

qSpitzer : Deux ans déjà en orbite. (28/08/2005)

 

 

 

 

 

ANTARCTIQUE : LA GLACE AUGMENTE (28/08/2005)

(dessins NASA)

 

Une récente étude patronnée par la NASA, prouve que contrairement aux idées reçues, le réchauffement climatique semble augmenter la quantité de glace prise dans le mer dans la région antarctique.

 

 

Cela confirmerait l'asymétrie entre les deux calottes polaires de notre planète et prouverait aussi que l'on ne sait pas tout sur la machine Terre, les influences du réchauffement peuvent avoir des influences différentes suivant les coins du globe.

 

On pense en effet d'abord au réchauffement de l'air qui fait fondre les glaciers et les mers de glace de l'hémisphère Nord qui peuvent peut être se compenser par l'augmentation du volume de la glace flottante sur les mers près du Pôle Sud.

 

 

Ces mesures ont été effectuées à l'aide de satellites d'observations avec une caméra spéciale : la Special Sensor Microwave/Imager (SSMI) à bord de certains satellites plus ou moins militaires américains.

On peut ainsi mesurer l'épaisseur de neige sur la glace et même les taux de précipitation.

 

Le climat terrestre dépend essentiellement de la circulation thermique des océans, la circulation thermohaline.

Cette circulation agit comme une pompe à chaleur, les eaux profondes entrent en contact avec l'atmosphère uniquement dans les régions polaires. L'eau se refroidit, devient plus lourde puis perd son sel en gelant en partie. L'eau qui n'a pas gelé mais qui est froide et qui contient plus de sel dû à la glace qui s'est formée, a tendance à s'enfoncer vers le fond et repart vers l'équateur continuer son cycle.

 

Variation de la densité de l'eau avec T

Maxi à 4°C comme tout le monde le sait
(dessins Lucinda Spokes  Norwich UK)

L'ajout de sel augmente la densité de l'eau et supprime le maximum à 4°C.

 

Le moteur de cette circulation océanique est la variation de densité des eaux (fonction de la salinité et de la température, voir courbes).

 

La couche d'eau de surface est à la température de l'atmosphère (grâce aux vents et aux vagues), mais plus profondément, les eaux sont plus froides. Celles ci (salées) plongent par action de la gravité sous des eaux chaudes moins salées et atteignent le fond océanique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il se crée un courant que l'on compare à un tapis roulant (conveyor belt en anglais , littéralement bande transporteuse) qui circule dans tous les océans de la planète en quelques milliers d'années.

 

On voit sur ce dessin (NASA)

En 1 : le Gulf Stream qui transporte la chaleur des zones tropicales vers l'Atlantique Nord.

En 2 : la plongée des eaux froides de l'Atlantique Nord qui se dirigent vers le Sud.

En 3 : la formation de glace à la surface de l'eau (sea ice) dans la région antarctique.

 

 

 

En général, le réchauffement climatique conduit à une augmentation de le fonte des glaces et augmente les précipitations, mais dans l'hémisphère Sud, ces précipitations (neige) deviennent si importantes qu'elles exercent une pression si forte sur les glaces de l'océan qu'elles s'enfoncent sous le niveau des mers.

 

Cette action a pour effet de transformer la couche de neige en glace, qui devient ainsi de plus en plus épaisse comme le montre cette étude, ce que l'on voit sur le relevé ci-contre. (la zone grisée représente les terres de l'Antarctique).

On voit que les zones rouge et violette correspondant aux fortes épaisseurs de neige ont augmenté en taille en 7 ans.

 

 

 

 

 

On peut voir sur cette petite vidéo mpeg de 20 secondes, fournie par la NASA, le déclin des glaces de l'Atlantique Nord par comparaison.

 

J'ai demandé ce qu'il en pensait au Dr Eric Rignot (que nos lecteurs connaissent bien) qui travaille au JPL à Pasadena, ce qu'il en pensait, voici sa réponse :

 

 

Le travail présenté dans cette press release est basée sur une simulation numérique, sans observations.

Je reste donc dans le doute tant qu'il n'y a pas d'observations a l'appui.

Le travail d' un collège au  NASA GSFC, LE Dr. Joey Comiso, basé sur les données SSMI indique que la couverture de glace de mer Antarctique a été a peu près stable sur les dernières 2 décennies, avec des oscillations importantes, sauf dans la mer d'Amundsen et Bellinhausen où la couverture a décru clairement depuis 20 ans.

 

Il y a trop peu d'information sur les changements de température et de salinité de l'eau de mer a hautes latitudes pour contraindre les simulations numériques; il y a encore moins de données sur la hauteur de la couverture neigeuse sur la glace de mer. Tout ce travail reste donc hypothétique.

 

Dans certaines circonstances, l'accroissement de la couverture neigeuse l'emportera, dans d'autres c'est le réchauffement de l'océan qui l'emportera.

 

Affaire à suivre donc,…..

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

La terre planète océan par le ministère de l'éducation nationale.:

 

La climatologie de notre ami Williams Fondevilla : les liens entre l'océan et l'atmosphère., site très complet sur la climatologie à étudier en détail. (cela vaut le coup aussi de voir la partie réservée au système solaire sur un autre de ses sites.)

Les courants thermohalins en Antarctique par l'ENS de Lyon.

 

Les propriétés de l'eau (anglais), très clair par nos amis britanniques.

 

 

 

 

 

 

 

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UN ASTÉROÏDE TRIPLE : SYLVIA, ROMULUS ET REMUS. (28/08/2005)

(Photo ESO)

 

On savait que certains astéroïdes possédaient un astéroïde satellite (par exemple Ida imagé par Galileo en 1993 a découvert un compagnon : Dactyl) mais on n'avait pas encore vu un système plus complexe, comme un ménage à trois.

Et bien c'est fait, des astronomes de Berkeley (Californie) et de l'Observatoire de Paris emmenés par Frank Marchis viennent de trouver deux compagnons à l'astéroïde 87 Sylvia à partir du télescope Yepun du VLT de l'ESO.

Comme Rhéa Sylvia était la mère de Romulus et Remus dans la mythologie romaine, les noms de ces deux compagnons furent vite trouvés.

 

Sylvia est un astéroïde découvert en 1866 qui réside dans la ceinture principale d'astéroïdes à 3,5UA du Soleil, elle a une dimension moyenne de 380km (en fait une patate de 380x260x230km) et ses deux satellites sont beaucoup plus petits : Remus 7km de "diamètre" orbite sa mère à 710km toutes les 33heures et Romulus 18km orbite à 1360km toutes les 87 heures.

 

Ces deux "satellites" orbitent curieusement dans le même plan et dans la même direction.

 

 

(photo : Marchis et al ESO/Obs de Paris/Nature)

 

 

On voit sur la photo ci-dessus les orbites (en pointillé rouge) des deux compagnons de Sylvia (au centre et dans l'encadré dans le bord inférieur droit). On distingue diverses positions de ces astéroïdes autour de leur "mère".

 

 

Newton nous permet de calculer la masse et la densité du corps principal quand il y a des satellites, donc on a pu accéder à la densité de Sylvia : 1,2 ce qui semble indiquer que c'est un assemblage de glace et de roches, plus simplement de gravats (comme on dit en anglais : rubble pile).

 

Sur cette petite video mpeg de 20 secondes (3MB) on peut voir le mouvement (animation) des satellites autour de Sylvia.

 

 

 

 

 

 

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VOUS AVEZ LOUPÉ LES PERSÉIDES? CELA NE FAIT RIEN VOUS POUVEZ VOUS RATTRAPER. (28/08/2005)

 

 

Autour du 12 Août cette année c'était comme tous les ans à cette même période, la nuit des Perséides, ce sont les restes de poussières qui traînent dans la trajectoire de la comète 109P Swift Tuttle

 

Chaque type de pluie de météorites (meteorites shower en anglais) a un nom basé sur l'endroit du ciel (appelé le radiant) d'où semble provenir la plupart de ces "étoiles filantes" (shooting stars).

 

La pluie de ce mois d'Août provient de l'Est de la constellation de Persée, d'où le nom de Perséides.

 

 

 

 

 

 

 

 

Généralement c'est une pluie de bonne qualité : de l'ordre de 100 météorites à l'heure au moment du pic; je dois avouer que je n'y suis jamais arrivé, mais j'en ai vu personnellement quelques unes vers 02H du matin.

 

Bien entendu de telles pluie de météorites ne sont pas dangereuses, il ne pourra pas vous arriver ce qui vient d'arriver à mon copain.

 

 

 

 

 

 

Il y a sur le Net beaucoup de sites consacrés aux Perséides, en voici quelques uns :

 

L'APOD du 12 Août contient un petit film gif d'une pluie météoritiques précédente.

 

Voir aussi les APOD (Astronomy Picture of the Day pour les ignares) suivant : du 6 Août et du 15 Août 2005, ce dernier APOD contient un petit film gif de notre ami astronome amateur Allemand Stefan Seip des Perséides de cette année.

 

La galerie des Perséides 2005.

 

Orbite 3D de la comète Swift Tuttle.

 

 

Prochaine pluie de météorites vers le 22 Octobre pour les Orionides de la comète Halley, pour connaître la liste des futurs événements voir ce site.

 

 

 

 

 

 

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CASSINI-SATURNE : L'ANNEAU D RÉVÉLÉ ! (28/08/2005)

(photo NASA/JPL)

 

À la mi-Juillet 2005 Cassini a imagé la partie des anneaux le plus près de Saturne, il était alors à 300.000km de cette planète.

 

On peut voir les détails de l'anneau D, c'est l'anneau situé le plus près de Saturne, anneau très ténu et on a poussé le contraste de l'image afin de rendre sa structure visible. On y distingue un annelet plus dense que les autres. Il est si mince qu'on peut apercevoir des étoiles en arrière plan.

 

 

 

On distingue dans le bord inférieur gauche le début de l'anneau C.

 

La vue est prise en regardant la partie non illuminée des anneaux ; seule la partie inférieure de la planète est illuminée par le soleil et c'est la lumière réfléchie qui éclaire les anneaux par le dessous.

 

Image prise dans le visible.

 

 

 

 

Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL

 

Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm

Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!

 

Voir liste des principaux satellites.

 

 

 

 

 

 

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CASSINI SATURNE ON REPASSE PAR TITAN  (28/08/2005)

(Photos : NASA/JPL)

 

Il y a quelques jours (21-22 Août 2005) Cassini est repassé par Titan (c'était T6 pour les amateurs, en fait le 7ème passage, car il y avait un T0!), il est passé à 3800km du sol de cette lune de 5150 km de diamètre.

 

Ce passage est plus concentré cette fois ci sur l'atmosphère de Titan et utilisera à cet effet le CIRS (Composite Infra Red Spectrometer).

 

Voici une des plus belles photos de Titan effectuée lors de ce passage.

 

 

Vue prise par la caméra grand angle d'une distance de 159.000km en IR (évidemment, car en visible on ne voit que du jaune) à 939nm.

 

Que remarque-t-on?

 

La grande structure sombre en forme de H allongé (baptisée région Tsegihi-Aztlan-Quivira), dans la branche supérieure de ce H, on remarque une tache circulaire brillante (centre droit de la photo) de 215 km de diamètre (baptisée Bazaruto Facula) possédant en son centre un cratère de 80km de diamètre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL

 

Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm

Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!

 

Voir liste des principaux satellites.

 

 

 

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LES ROVERS MARTIENS : SPIRIT : VUE AU DELÀ DU SOMMET GRÂCE À NICO! (28/08/2005)

(Photos NASA/JPL).

 

Ça y est, officiellement Spirit a atteint le sommet (90m) des Columbia Hills.

Et ceci après avoir survécu à l'hiver martien et malgré le blocage d'une de ses roues qui obligent à des manœuvres compliquées pour avancer (en fait on recule la plupart du temps afin d'épargner la jambe malade).

 

 

Il y effectue un panorama que vous pouvez voir en complet et avec plus de détail en cliquant sur la photo ci-dessous. (© unmannedspaceflight.com)

On remarquera dans le fond à gauche un de ces fameux Dust Devils.

 

 

 

 

 

Avis aux amateurs d'anaglyphes, ce panorama existe en 3D, il a été crée par nos amis allemands, il suffit de cliquer ICI.

 

 

 

On peut voir aussi cet autre panorama complet du sommet.

 

 

Beaucoup d'amateurs ont produits des montages de photos prises par Spirit afin de donner une bonne idée du panorama une fois arrivé au sommet, notamment ceux de unmannedspacefilght.com comme la photo ci dessus, mais en voici une autre due à celui qui se fait appeler Nix (Nico Taelman de Gand en Belgique) que je vous conseille de voir en entier en cliquant sur la photo suivante :

C'est un panorama de ce qu'il y a au delà des Columbia Hills.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce panorama existe aussi par le même auteur en 3D qu'il faut aussi absolument voir.

 

 

 

 

Ce que l'on voit dans le fond ce sont les bords du petit cratère Thira de 22km de diamètre situé à l'intérieur du cratère Gusev (160km) dont les parois sont dans l'extrême arrière plan.

On peut situer cet ensemble sur la photo suivante (due aussi à un amateur) trouvé sur ce même forum indiqué par R Lannoy, une photo (origine HRSC et Themis) montrant les Columbia Hills vue par Mars Express.

 

 

Ces collines sont le petit triangle que l'on voit dans le coin inférieur gauche de la photo, le cratère Thyra donne l'échelle de la photo.

Remarquez aussi toutes les traces noires au sol, laissées par les Dust Devils.

 

Spirit va se diriger maintenant vers le Sud, vers la partie sombre de la photo.

 

 

 

 

 

 

 

"Nico (voir photo) a eu la gentillesse de nous faire quelques commentaires pour les lecteurs des astronews concernant ses photos.

 

C'est une période extraordinaire de l'exploration martienne en ce moment, Spirit nous offre une vue à grande échelle de la géologie martienne du cratère Gusev.

Sur la face Nord de Husband Hill, on voit la vallée du Tennessee avec sa pente douce sur le chemin d'accès du robot et avec le point d'observation baptisé Larry's Lookout (dont nous avons parlé dans les astronews). À l'Est, l'horizon est dominé par le cratère Thira.

 

Spirit va descendre en spirale vers le Sud (voir photo de situation) vers le bassin intérieur et vers un point caractéristique brillant appelé Home plate (de roches sédimentaires? Peut-être évidence d'un lac asséché)

 

Dans le passé, Spirit a découvert des sulfates dans des endroits similaires, attendons les résultats d'analyses pour voir si c'est le cas ici aussi.

 

Vers l'horizon Sud, on aperçoit aussi l'entrée de Ma'adim Vallis et les sommets des parois du cratère Gusev hauts de 2000m.

 

 

 

Je vous conseille, si vous vous intéressez à la géologie martienne de vous branchez sur Marsgeo.com et en particulier sur la page donnant des détails sur le site actuellement exploré par Spirit, le cratère Gusev, vous m'en direz des nouvelles (Nico, Erwann et Tman en sont les principaux auteurs), c'est assez impressionnant; le cratère Gusev n'aura plus de secret pour vous!

 

 

À DÉCOUVRIR :

 

Le site d'un de ces fanatiques de l'imagerie martienne, awalkonmars.com , littéralement "une ballade sur Mars.com" de Nico Taelman. (il y a beaucoup d'autres amateurs qui participent à ce site très vivant sur Mars, ce sont notamment : Doug Ellison (Unmanned Spaceflight.com administrator), Tman, dilo, Ustrax, Phil Stooke,

general, Jvandriel, alan, Tesheiner, Erwann Quelvennec,..."

 

 

 

 

 

 

 

Les meilleures photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:

http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars

 

Où sont les rovers maintenant, cette page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.

 

Les images en couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/

Comprendre les couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html

Les rapports de mission par Steve Squyres (responsable mission) mis à jour régulièrement. (anglais)

 

 

 

 

 

 

 

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LES ROVERS MARTIENS :OPPORTUNITY LE PAYSAGE A CHANGÉ! (28/08/2005)

(Photos NASA/JPL)

 

Depuis quelques jours, le paysage change autour de notre robot Opportunity.

Les sables dans lesquels il s'était bloqué pendant plusieurs semaines font place à un paysage plus "caillouteux".

 

Sol 550, la roche de surface apparaît.

Et toujours les petites billes bleues.

 

 

En ce début Août 2005, Opportunity avait couvert une distance de l'ordre de 5700m, il s'approche maintenant du cratère Erebus.

 

 

 

 

Les meilleures photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:

http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars

 

Où sont les rovers maintenant, cette page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.

 

Les images en couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/

Comprendre les couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html

Les rapports de mission par Steve Squyres (responsable mission) mis à jour régulièrement. (anglais)

 

 

 

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UN BÉBÉ TROU NOIR: DERNIÈRE DÉCOUVERTE DE SWIFT. (28/08/2005)

(Image : NASA/GSFC/Dana Berry)

 

Des scientifiques de la Penn State University (PSU : regroupe les Universités de l'état de Pennsylvanie, siège à University Park dans le centre de l'état; Philadelphie est la ville la plus connue de cet état), viennent d'annoncer qu'ils ont trouvé grâce à Swift (satellite spécialisé dans la détection des sursauts gamma) des trous noirs qui n'ont que quelques secondes d'existence.

 

 

Ces trous noirs proviennent de l'explosion d'étoiles très massives, le trou noir ainsi crée favorise de multiples explosions de son étoile génitrice en l'espace de quelques minutes.

 

Ceci est assez nouveau car on pensait avant qu'il ne se produisait qu'une seule gigantesque explosion.

 

Le professeur D Burrows de Penn State Uni. Note qu'il peut se produire jusqu'à 4 explosions pendant la première minute; on commence par un jet de gamma suivi d'intenses rayons X.

 

 

 

 

Ces sursauts gamma (Gamma Ray Bursts ou GRB en anglais) sont les phénomènes les plus puissants de l'univers, et sont les signes avant coureurs d'une explosion d'étoiles appelée hyper nova (voir dessin ci dessus) le top des super nova.

Grâce à Swift, les astronomes peuvent détecter ces GRB quelques minutes après leur déclenchement.

 

Jusqu'à cette dernière découverte de Swift, les scientifiques pensaient à une explosion unique, il semble qu'il faille maintenant se tourner vers un système plus complexe d'une série de "hoquets" (hiccups en anglais) comme le disent de façon imagée nos amis américains.

Au moins pour le GRB récemment détecté le GRB 050502B qui dura 17 secondes, 500 secondes plus tard Swift a détecté une émission X d'une centaine de fois supérieure à ce qui avait été précédemment vu.

Ce satellite a déjà détecté plus d'une douzaine de phénomènes similaires.

 

Plusieurs théories essaient de coller à ces observations. Nous en reparlerons certainement bientôt.

 

 

 

Site de la mission Swift.

 

Questions/réponses sur Swift et GRB (anglais).

 

Communiqué de presse de la NASA à propos de cette découverte (anglais).

 

 

 

 

 

 

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SPITZER : DEUX ANS DÉJÀ EN ORBITE. (28/08/2005)

(Photo : NASA/JPL-Caltech/R. Kennicutt (University of Arizona) and the SINGS Team)

 

Voilà deux ans que Spitzer, le télescope spatial en Infra Rouge est en opération, et nous fait découvrir un univers insoupçonné et caché à nos yeux terrestres.

 

En effet le rayonnement IR est bloqué par l'atmosphère, et pourtant il est important à étudier, car il est révélateur de planètes en formation et de superbes galaxies (plutôt les anciennes).

 

Voici par exemple une photo récente de NGC 4725 vue par Spitzer. C'est une galaxie spirale barrée située à une quarantaine de millions d'années lumière dans la constellation de Coma Berenices.

Cette galaxie est particulière car on pense qu'elle n'a qu'un seul bras, contrairement à la notre qui en a six ou sept.

 

Photo prise avec filtres :

3.6 (blue), 4.5 (green), 5.8-8.0 (red) microns.

 

 

 

 

 

 

 

 

Spitzer effectue des mesure dans le domaine IR et détecte les objets émettant de la lumière dans le domaine de 3 à 180 microns. Il peut traverser les nuages de gaz et nous permet d'atteindre les régions où se forment les étoiles ainsi que le centre des galaxies.

 

Ici nous avons très souvent parlé de ce télescope nommé en l'honneur de Lyman Spitzer, cet astronome Américain qui eut l'idée de placer un télescope en orbite terrestre, aussi je vous conseille de revoir les données et les caractéristiques de cet engin dans cet astronews précédent.

 

Je rajouterai seulement que son orbite est particulière, en effet comme il est sensible à la chaleur (les infra rouges) il ne doit pas être en orbite directement autour de la terre, car la Terre émet beaucoup de rayonnement IR dans l'espace.

Il est en fait logé sur l'orbite de la Terre, derrière elle et s'éloignant d'elle doucement de 15 millions de km par an en moyenne (en anglais : Earth-trailing heliocentric orbit), il est ainsi dans le vide de l'espace éloigné de la Terre et baignant dans une température extérieur de l'ordre de 30°K ce qui est plus facile à refroidir que les quelques 250°K en orbite terrestre.

 

 

 

 

Le site de Spitzer, télescope spatial en IR.

 

Le site du spectromètre infra rouge IRS avec le lien au site éducatif Cool Cosmos (à voir).

 

 

 

 

 

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C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

 

 

Astronews précédentes : ICI