- LES ASTRONEWS.de planetastronomy.com:
- Mise
à jour : 9 Décembre 2006
-
- Conférences et Événements
: Calendrier
.............. Rapport
et CR
- Astronews précédentes
: ICI
dossiers
à télécharger par ftp : ICI
- ARCHIVES
DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :
- Astrophysique/cosmologie
; Spécial
Mars ; Terre/Lune
; Système
solaire ; Astronautique/conq
spatiale ; 3D/divers
; Histoire
astro /Instruments ; Observations
; Soleil
; Étoiles/Galaxies ;
Livres/Magazines ;
Jeunes
/Scolaires
-
- Sommaire de ce numéro
:
- La
lumière invisible : CR de la conférence de JM Bonnet Bidaud aux RCE
2006. (09/12/2006)
- Astéroïdes
et comètes : CR de la conférence de P Michel aux RCE 2006. (09/12/2006)
- Le
testament de MGS : L'eau coule-t-elle en ce moment sur Mars? (09/12/2006)
- Un
trou noir surpris par Galex : Il avale des étoiles. (09/12/2006)
- La
répartition des galaxies : Elle a évolué au cours du temps. (09/12/2006)
- Pluton
: New Horizons voit sa cible.
(09/12/2006)
- Vega
: Succès de la mise à feu de la petite dernière de l'ESA! (09/12/2006)
- Le
1000ème astronaute : Décompte de la Cité de l'Espace de
Toulouse.
(09/12/2006)
- Des
tourbillons magnétiques : Première découverte des Clusters. (09/12/2006)
- Un
Tsunami solaire : Vu par OSPAN du SNO. (09/12/2006)
- MRO
:.Des vues de près de Spirit. (09/12/2006)
- Un
site Internet à découvrir. Astronautique de JC Aveni (09/12/2006)
- Un
club Astro à découvrir : Terre et Univers de Le Soler dans les Pyr.
Orientales.
(09/12/2006)
- Livre
conseillé :.Cosmographie chez Belin par Denis Savoie. (09/12/2006)
- Les
magazines conseillés :.Espace Magazine Spécial Système Solaire. (09/12/2006)
-
-
-
-
-
-
-
-
- LE
TESTAMENT DE MGS : L'EAU COULE-T-ELLE EN CE MOMENT SUR MARS? (09/12/2006)
-
-
- Ce sera peut être la découverte posthume de la sonde
Mars Global Surveyor (MGS) : apparemment en comparant des images des mêmes
ravines d'un même cratère, on voit des différences en l'espace de 5 ans
: des traces d'un liquide qui a coulé sont nettement visibles.
-
- C'est ce qui a motivé la NASA à convoquer une conférence
de presse spéciale ce 6 Décembre 2006 avec 4 célèbres scientifiques liés
aux projets martiens. Dont
- ·
Michael Malin de MSSS l'inventeur de la caméra MOC à
bord de MGS
- ·
Ken Edgette de MSS
- ·
Michael Meyer chef scientifique des programmes
d'exploration martiennes de la NASA.
- ·
Phil Christensen de l'Université de l'Arizona, géologue
spécialise de Mars.
-
- Les photos publiées (voir ci après) révèlent de
nouveaux dépôts brillants visibles sur deux ravines différentes sur
Mars.
- Ces photos suggèrent un écoulement liquide, qui ne peut être que de l'eau et qui
ne peut être que récent.
-
- Ces nouvelles découvertes posent de nouveau la
question de la vie possible sur Mars, ou au moins le potentiel d'une vie
microbienne sur cette planète, comme nous l'avons évoqué il y a
quelques jours à la Cité des Sciences avec cette soirée sur la recherche
de la vie sur Mars, sur Terre dans l'Atacama.
-
- La forme des dépôts ressemble à ce que l'on
attendrait de matériaux emportés par de l'eau.
- Rappelons que l'atmosphère de Mars est si ténue et la
température si froide que l'eau ne peut pas rester liquide à la surface
de la planète rouge (revoir les cours de physique de Terminales!), elle
devient solide ou/et elle se sublime rapidement (passage de l'état solide
à l'état gazeux sans passer par la phase liquide).
- Néanmoins les scientifiques pensent que des résurgences
du sol pourraient rester liquide quelques "instants" et
s'écouler en entraînant des matériaux avant de disparaître.
- Ce serait le cas des deux dépôts de quelques
centaines de mètres que l'on voit aux deux endroits sur Mars.
- La couleur claire provenant certainement de la glace se
formant ou alors d'une croûte salée signe aussi d'une concentration
d'eau.
-
- La sonde MGS a déjà découvert des dizaines de
milliers de ravines (gullies en anglais) sur les pentes de cratères.
- La plupart étant situés dans les latitudes de 30° et
plus. Afin de mettre au jour des possibilités d'écoulement Malin et son
équipe ont photographié en permanence pendant des années les mêmes
endroits et bingo jusqu'à l'annonce d'aujourd'hui.
-
- Les photos publiées ces jours ci sont celles qui
montrent le plus clairement possible ces dépôts liquides.
- Les deux sites sont situés dans des cratères de l'hémisphère
Sud de Mars.
-
- Plus de détails sur les
pages spéciales NASA.
-
- La première photo compare la même zone prise en Août
1999 et Septembre 2005 d'un cratère de la région du bassin Hellas :
Centuri Montes. Cette ravine est située sur la face tournée vers l'équateur
du cratère.
-
-
-
- Cet écoulement a d'abord été remarqué par la MOC en
Février 2004 puis en Septembre 2005, alors qu'en 1999 ce dépôt
n'existait pas.
- Cet écoulement est représentatif du transport et du dépôt
de matériaux par un liquide comme de l'eau.
- L'écoulement s'est même réparti autour des petits
obstacles comme le ferait de l'eau liquide.
-
-
- Le deuxième jeu de photos correspond à un cratère de
la région de Terra Sirenum.
-
-
-
-
- Cette ravine vue d'abord en 2001 sans écoulement a
montré un écoulement clair en 2005 (photo de droite).
- Le Soleil et les angles de prise de vue sont identiques
dans les deux images afin qu'on puisse vraiment les comparer.
- La pente du cratère est de 25°.
- Le liquide qui a coulé est un mélange de liquide
similaire à l'eau et de cailloux et de sédiments.
- Ce liquide provient du dessous de la surface martienne
et a suivi la pente de la ravine existante.
-
-
-
- Est ce que ces images prouvent directement que de l'eau
liquide coule en ce moment à la surface de Mars?
- Non pas directement.
- Mais elles apportent la première preuve tangible que
cela s'est peut être produit.
- Que en certains endroits et époques de l'eau liquide
peut ressortir du sol et s'écouler brièvement le long de certaines
pentes.
- Cela soulève la question suivante : comment l'eau peut
elle rester et dans quel état dans le sous sol de Mars, les prochaines
missions martiennes devraient nous aider à y voir plus clair.
-
-
- En plus d'étudier ces ravines, la sonde MGS et sa caméra
MOC ont étudié le taux auquel se forment les cratères d'impact à la
surface de Mars.
- MGS a photographié 98% de la surface de Mars en 1999
et 30% en 2006. les nouvelles images ont montré 20 nouveaux cratères
tout frais de 2m à 150m.
- Ces mesures sont importantes pour déterminer l'age des
régions sur Mars .
- Elle corroborent les hypothèses actuelles.
-
-
- MGS mis en orbite en 1997 s'est éteint en Novembre
2006, le contact radio ne s'établissant plus.
-
- L'ESA publie aussi un article
à ce sujet en évoquant Mars Express.
-
-
-
-
-
-
-
-
- UN
TROU NOIR SURPRIS PAR GALEX : IL AVALE DES ÉTOILES. (09/12/2006)
- (Image crédit: NASA/JPL-Caltech)
-
- Un trou noir super massif a été pris la main dans le
sac en train d'avaler des étoiles, par le satellite de la NASA en UV,
GALEX (Galaxy
Explorer).
- C'est la première fois que des astronomes voient en
entier ce processus complet de la dislocation et de la disparition d'une
étoile par un TN.
-
- Pendant peut être des milliers d'années le Trou Noir
(TN) s'est tenu tranquille en plein centre d'une galaxie elliptique très
commune; jusqu'à ce qu'une étoile s'avance trop près de ce trou noir
endormi.
- Elle fut déchirée en mille morceaux par les forces de
gravité du TN; ces morceaux ont d'abord orbité le TN avant de se faire
happer par lui, causant
une émission de rayonnement UV que Galex a pu détecter.
-
- Il observe toujours la fin de ce repas cosmique, en
notant que cette émission UV diminue de plus en plus.
-
- Les astronomes espèrent que l'observation complète de
ce processus vont leur permettre d'améliorer leurs connaissances de l'évolution
des trous noirs au sein de leurs propres galaxies.
- Dans les années 1990, trois autres TN
"dormants" avaient été suspecté d'avoir effectué un repas
cosmique similaire; c'est le satellite germano-américano-britannique Röntgen
(ou ROSAT)
qui le supposait. Les astronomes durent attendre le lancement de
satellites plus évolués comme Chandra et XMM pour confirmer ces découvertes;
les rayonnements X de ces TN disparaissaient rapidement dans le temps,
signe que des étoiles avaient été avalées.
-
-
Vue
d'artiste d'un TN super massif au centre d'une galaxie en train d'avaler
les restes d'une étoile.
-
- L'étoile (à gauche de l'image) est d'abord brisée en
mille morceaux par les forces de marée avant d'être engloutie.
-
- Cette matière se réchauffe et émet de la lumière,
notamment dans l'UV et l'X, avant de disparaître complètement dans le TN.
Ce sont ces variations de lumière UV que Galex a observées.
-
-
-
-
-
- Maintenant on a pu observer pour la première fois sur
une période de deux ans, l'engloutissement d'une étoile et ses conséquences
énergétiques : des émissions UV. Ces émissions ont été repérées
par les yeux UV de Galex , qui ont noté la décroissance de l'émission
due à la "digestion" de l'étoile.
-
- On pense actuellement que les TN super massifs sont
situés au centre de toutes les galaxies, certains sont
"dormants" comme celui de notre Galaxie et d'autres plus actifs.
-
- C'est pourquoi les astronomes sont toujours intéressés
lorsqu'une étoile s'approche trop près d'un TN dormant, un événement
qui pourrait se produire en moyenne tous les 10.000 ans dans une galaxie
typique.
-
- Le TN super massif en question est 10 millions de fois
plus massif que notre Soleil, et la galaxie dans laquelle il réside se
trouve à 4 milliards d'années lumière (z=0,37) dans la constellation
du Bouvier (Bootes en latin).
-
-
-
-
- POUR ALLER PLUS LOIN :
-
-
- Les
trous noirs géants par S Collin Obs de Paris le 19 Janvier 2005 SAF/Amphithéâtre
-
- Voyage
au centre de la Galaxie par D Rouan du LESIA RCE 2004 le 12 Nov 2004 Cité des Sciences
-
- La
mission Galex sur ce site.
-
- Galex
: Trois ans de bons et loyaux services en orbite
-
- GALEX
: Les trous noirs géants bloquent les étoiles.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- LA
RÉPARTITION DES GALAXIES : ELLE A ÉVOLUÉ AU COURS DU TEMPS.
(09/12/2006)
-
-
- Nos amis méditerranéens du LAM/OAMP nous informent de
ces dernières recherches sur la formation des galaxies de notre Univers:
-
-
- Une équipe franco-italienne vient de mettre en évidence
la forte influence de l’environnement sur l’évolution de la
distribution spatiale des différentes populations galactiques dans
l’Univers.
- Grâce aux performances de l’instrument
VIMOS, installé au foyer d’un des très grands télescopes de l’Observatoire
Européen Austral (ESO), l'équipe
du VVDS (VIMOS VLT Deep Survey) a établi pour la première fois la
cartographie de régions très lointaines de l'Univers et a trouvé que la
répartition géographique des deux grandes familles de
galaxies – les spirales et les elliptiques - a considérablement évoluée
au cours du temps en lien direct avec le nombre de galaxies dans leur
voisinage.
- Cette découverte très inattendue va conduire les théoriciens
à ajuster leurs modèles.
-
-
- En découvrant que les deux plus grandes catégories de
galaxies n’étaient pas distribuées au hasard dans l’Univers, Hubble
a ouvert la voie de l’une des grandes disciplines de la cosmologie
moderne : l’étude de la structure à grande échelle du cosmos. Cette découverte
a en effet conduit les astronomes à s’interroger sur les causes
physiques de cette répartition et à tenter d’apporter des éléments
de réponse à l’aide de la théorie et de
- l’observation d’échantillons toujours plus larges
et complets de galaxies.
-
- Depuis le début de la cosmologie moderne on sait donc
que, dans l’univers local, c'est-à-dire aujourd’hui, les elliptiques, objets vieux et très lumineux, sont principalement
concentrées dans des régions
très denses en galaxies alors que les spirales, beaucoup plus jeunes et de faible
luminosité se concentrent dans les régions les moins denses.
- Cette ségrégation est-elle restée identique depuis
l’origine ? Etait-elle programmée depuis la naissance de l’Univers
tel un code génétique, ou est-ce le résultat des interactions des
galaxies avec l’environnement externe ?
- Le débat concerne la lutte entre « l'inné » et «
l'acquis ».
- Ces questions fondamentales ne peuvent trouver de réponses
qu'en analysant la lumière qui nous parvient après un voyage de
plusieurs milliards d'années à une vitesse de 300 000 kilomètres par
seconde.
- Observer des objets lointains revient à observer dans
le passé et en mesurant la distance qui nous sépare de ces objets on
peut savoir à quel âge de l’Univers correspond l’image qui nous
parvient. Il est alors nécessaire d'observer plusieurs dizaines de
milliers de galaxies difficilement observables pour dessiner une véritable
carte des régions distantes de notre Univers et comprendre les mœurs et
coutumes des galaxies qui habitaient l'Univers alors qu'il n'avait qu'une
fraction de son âge actuel.
-
-
-
- Ci contre :
- Cartographie 3D de la distribution des galaxies dans
une tranche d'Univers il y a 7 milliards d'années, reconstruite à partir
des galaxies observées par le VVDS: les
- zones plus
claires représentant les régions de l'Univers les plus denses en
galaxies.
- Curieusement la distribution des galaxies, véritables
unités de base de la structure à
- grande échelle de l'Univers, est hélicoïdale à
cette époque primordiale. Cette image
- illustre parfaitement ce qu’est le VVDS : un «
laboratoire génétique » analysant l le
- cosmos alors qu’il n’était que dans sa forme
embryonnaire ce qui permet de mettre en évidence les différentes étapes
de l’évolution des galaxies.
- On remarquera que la répartition des galaxies à cette
époque reculée prend la forme d'une hélice.
- (Rappel 1Mpc = 106
pc = 3,26 Millions al, cette tranche fait 1 milliard d'al)
-
- Tels des géographes mesurant la distance
d’inaccessibles contrées, et grâce à la précision de l'instrument
VIMOS, l’équipe scientifique du grand sondage VVDS a réussi à relever
le défi. Pour la première fois, après 3 ans d’observations
intensives, ils ont réussi à construire un
atlas en 3 dimensions des régions lointaines de l’Univers
remontant jusqu’à 9 milliards d’années (soit plus de la moitié de
l’age de l’Univers).
- Ils ont étudié plus de 6500 galaxies dans différents
environnements et de différentes luminosité.
- Ils offrent à la communauté scientifique une véritable
cartographie de l’Univers lointain, alors que jusqu'à présent
seulement des simulations prédisaient la structure de l'Univers à ces époques.
Cela permet de conduire un véritable recensement de population, en
comptabilisant les galaxies en fonction de leur origine sociale:
elliptiques ou spirales, et en mesurant les flux de migration entre les régions
très peuplées et les régions « rurales ».
-
- Le résultat est plutôt inattendu et n'était pas prévu
par les différents modèles théoriques de formation de galaxies. Il
apparaît qu’à cette période, les galaxies elliptiques et les galaxies
spirales peuplaient en égale proportion toutes les régions de l’Univers,
qu’elles soient denses ou non.
-
- L’Univers local, tel que nous le voyons aujourd’hui
avec les galaxies elliptiques préférentiellement dans les régions
denses et les galaxies spirales dans les régions sous-denses, n’est donc visiblement pas le fruit d’une évolution
« programmée », on aurait alors trouvé la même ségrégation, mais
plutôt le produit de phénomènes physiques s'appliquant sur toute ou
partie de la durée de l'évolution. Aucun « exode rural » massif
de galaxies n'étant observé entre les différentes régions, il est donc
plus probable que les galaxies spirales se trouvant à l'origine dans les
régions à forte concentration se soient transformées en galaxies
elliptiques très massives suite à des collisions avec d’autres
galaxies.
-
- Serait ce une évolution
du type Darwinien pour les galaxies de l'Univers, ce serait intéressant!
-
- Parallèlement, la nature a mis en place un mécanisme
efficace de contrôle de natalité : au cours du temps, le taux de natalité
des nouvelles petites galaxies spirales a fortement diminué dans les régions
déjà surpeuplées, tout en restant pratiquement inchangé dans les régions
rurales.
- Ainsi, grâce aux travaux de recherche de cette équipe
européenne nous avons aujourd’hui une première information fiable sur
les conditions initiales et les mécanismes physiques qui ont conspirés
pour produire l’image de l’Univers tel que nous le voyons
actuellement. D’autres découvertes surprenantes sont attendues à
partir du sondage VVDS, qui continue à accumuler des observations.
-
- Les résultats sont publiés dans la revue Astronomy
and Astrophysics (O. Cucciati et al., "The VIMOS VLT Deep Survey:
the build-up of the colour-density relation ").
-
-
- L'ESO publie aussi un
communiqué à ce sujet (anglais).
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- PLUTON
: NEW HORIZONS VOIT SA CIBLE! (09/12/2006)
- (Photos : NASA/JHUAPL)
-
-
-
- La sonde
New Horizons qui s'intéresse au système solaire extérieur, n'a pas
encore atteint Jupiter qu'elle voit avec ses yeux perçants sa cible
principale de dans 10 ans : Pluton.
-
-
- Oh, ce n'est qu'un petit point dans le champ de LORRI,
sa caméra CCD, mais il bouge, comme on le voit sur cette animation gif
(clic sur la photo de gauche) délivrée par la NASA, les photos datent de
Septembre 2006, et sont espacées de seulement trois jours.
-
- LORRI est un télescope de 21cm d'ouverture embarqué
dans la sonde. Design très simple sans filtre et sans pièces mobiles
pour des raisons de sécurité. Résolution de 100m.
-
-
-
-
-
Pluton
est à 4,2 milliards de km de l'engin, et ces superbes photos, même si
elles ne sont pas impressionnantes pour le grand public, sont un grand motif de satisfaction pour les
scientifiques de la mission.
- Car elles prouvent que la sonde peut trouver et suivre
une cible aussi infime que ce point lumineux dans le ciel.
- C'est un très bon signe pour le succès espéré de
cette mission. C'est Andy Cheng, le PI de la caméra qui est content! Andy
appartient au célèbre JHUAPL (Johns Hopkins University Applied Physics
Laboratory) du Maryland qui a déjà lancé plusieurs missions avec succès
(Deep Impact etc..)
-
- Pluton a été aussi déterminée car elle était là où
elle devrait être, sa position étant mémorisée dans les calculateurs
de bord, sa magnitude était de 14 au moment des photos.
- Néanmoins il est toujours difficile de trouver un
point lumineux se déplaçant lentement sur ce fond de ciel couvert d'une
multitude d'étoiles, ils ont fait comme Tombaugh, en superposant les différentes
images et en remarquant ce qui se déplace. Alan Stern le responsable de
la mission a même dit que Clyde devait être fier qu'on ait employé sa
technique pour détecter Pluton.
-
-
- Le prochain événement pour New Horizons sera l'arrivée
près de Jupiter en Janvier-Février 2007, nous devrions avoir des photos
extraordinaires.
-
-
- POUR ALLER PLUS LOIN :
-
-
- Le
Portail de Pluton par Alan Stern le PI de la mission.
-
-
- Tous
les articles de ce site sur New Horizons.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- VEGA
: SUCCÈS DE LA MISE À FEU DE LA PETITE DERNIÈRE DE L'ESA. (09/12/2006)
- (Documents : ESA)
-
- Non, Véga ce n'est pas seulement le nom d'une étoile
ou d'un club d'astronomie bien connu, c'est le nom d'une fusée moyenne développée
par les Européens (surtout nos amis Italiens) afin de remplir le créneau
des fusées moyennes.
-
-
- Elle est nettement plus petite qu'une fusée Soyuz, ou
Ariane.
-
- Après l'essai
réussi du moteur du deuxième étage en Italie,
- l'ESA a procédé il y a quelques jours aux essais du
nouveau moteur fusée sur la base de Kourou et est
fière de communiquer le grand succès de cette étape fondamentale :
-
-
- Arianespace nous propose aussi une
belle photo de maquettes à la même échelle de ces trois modèles de
fusées.
-
-
-
-
-
- Le plus grand
moteur monobloc à propergol solide à structure bobinée jamais réalisé
en Europe
a passé avec succès le cap de son premier essai à feu statique le 30
Novembre 2006 à 12 :30 heure de Kourou (16 :30 heure de Paris) au Port
spatial de l’Europe, à Kourou (Guyane).
-
- Voir la photo
du montage d'essai de ce moteur à Kourou.
-
-
- Le moteur P80, qui assurera la propulsion du premier étage
du lanceur Vega de l’ESA, a délivré une poussée moyenne de l’ordre
de 190 tonnes pendant plus de 100 secondes, soit environ un tiers de celle
délivrée par chacun des étages d’accélération à poudre (EAP)
d’Ariane-5. Un pic de poussée de 250 tonnes a été atteint pendant 7
secondes.
-
- D’après Antonio Fabrizi, Directeur des lanceurs à
l’ESA, « les premières données dont nous disposons montrent que le
moteur a suivi de près la courbe de pression escomptée. Ce succès
marque l’achèvement de la première série d’essais réalisés pour
le développement de Vega en 2006, année à la fois riche en activités
et fructueuse pour ce programme. Le franchissement de cette étape
importante contribue à renforcer la confiance placée dans le lanceur
Vega, dont Arianespace prépare maintenant l’exploitation, sur la base
de la Convention également signée avec l’ESA en ce mois de novembre ».
-
-
- « En ce qui concerne les différentes caractéristiques
du programme
P80 et au-delà des aspects techniques et des innovations », ajoute
Antonio Fabrizi, « il convient de souligner le remarquable investissement
de l’industrie dans ce programme, rendu possible par les prévisions
optimistes d’exploitation de Vega ».
-
- (Photo
:CNES/AVIO : , l'enveloppe du moteur est réalisée en fibre de carbone pré-imprégnée
de résine époxy. L'ensemble de la structure est bobiné)
-
-
-
-
-
- Au cours de cet essai, les ingénieurs ont enregistré
plus de 600 paramètres pour vérifier que les nouvelles technologies
utilisées en grand nombre sur ce moteur ont fonctionné comme prévu
-
- Développé sur la base des capacités industrielles
acquises avec le moteur à propergol solide à trois segments des EAP
d’Ariane-5, le P80 – dont la taille correspond à peu près à celle
du segment inférieur d’un EAP – présente bon nombre de caractéristiques
innovantes qui pourraient être réutilisées ultérieurement sur le
lanceur lourd Ariane pour en améliorer les performances en termes de
capacités et de coût.
-
- Démonstrateur
technologique
-
- Le moteur P80 – environ 12 mètres de hauteur pour 3
mètres de diamètre – est conçu pour recevoir 88 tonnes de propergol
solide. A la différence des précédents moteurs de taille équivalente
ou supérieure développés en Europe ou ailleurs, composés de plusieurs
blocs de propergol coulés séparément avant leur assemblage, le P80 se
compose d’un seul bloc.
-
- Pour des raisons de dimensions, il a été possible de
procéder à la coulée du propergol à l’Usine de propergols de Guyane
(UPG), à Kourou, dans le puits utilisé pour les segments inférieurs de
100 tonnes des EAP d’Ariane-5. Alors que les EAP sont dotés d’une
enveloppe externe en acier inoxydable, le P80 utilise une enveloppe légère
en composite à filament bobiné. Il est également équipé d’un
allumeur de conception nouvelle, simplifiée, à structure en fibre de
carbone.
-
- Une nouvelle tuyère orientable en composite a été développée
pour le P80. Elle se caractérise par une architecture simplifiée, dont
le nombre d’éléments a été réduit dans un souci de baisse des coûts
de production. Cette tuyère comprend des pièces métalliques complexes
ainsi qu’un nouveau matériau d’isolation thermique. Le joint de la
tuyère est plus souple que celui des modèles précédents, ce qui
facilite le pilotage par les actionneurs électromécaniques. Il s’agit
d’un progrès technologique supplémentaire pour des moteurs de cette
taille, qui utilisent d’ordinaire un système hydraulique plus complexe.
-
- « Comme prévu, le P80 a résisté à des pressions de
combustion élevées, supérieures à 80 bar » fait remarquer Stefano
Bianchi, Responsable du programme Vega à l’ESA. « En dépit de ces
conditions très rigoureuses, il semble d’ores et déjà que le moteur
ait parfaitement fonctionné, même s’il nous faut encore un peu de
temps pour analyser le volume considérable de données recueillies ».
-
- Cet essai a été mené sur le banc BEAP de Kourou,
celui-là même qui sert aux essais à feu des EAP d’Ariane-5. Le moteur
sera maintenant démonté en vue d’une analyse approfondie. Certains de
ses éléments, par exemple la tuyère, seront réexpédiés en Europe.
-
-
- Franchissement d’une nouvelle étape dans le programme
Vega
-
- Le P80 est développé
en tant que premier étage du lanceur Vega et démonstrateur technologique dans le cadre d’un programme spécifique de l’ASE
géré par une équipe de projet intégrée pilotée par le CNES. Cette équipe
de projet travaille avec une équipe industrielle pilotée par la société
franco-italienne Europropulsion,
qui s’est vu déléguer l’ensemble du développement par la société
italienne Avio SpA. Parmi les principaux sous-traitants figurent la société
belge SABCA (système de pilotage TVC), l’entreprise française Snecma
Propulsion Solide (Tuyère) et le Néerlandais APP (allumeur).
-
-
-
- Il est prévu de mener au total deux essais à feu pour
le P80, le deuxième devant avoir lieu à la mi-2007. Des essais à feu
supplémentaires du Zefiro 23, puis du Zefiro 9 – qui assureront
respectivement la propulsion des deuxième et troisième étages de Vega
– sont également programmés en 2007.
- (voir schémas des trois moteurs respectifs)
-
- L’essai qui vient d’être réalisé représente
pour le programme Vega ainsi que pour les compétences européennes dans
le domaine de la propulsion à poudre une avancée majeure qui s’ajoute
à une série d’autres étapes clés franchies en 2006.
-
- Ce résultat témoigne de la maturité du programme et
permet de procéder à la consolidation finale du calendrier des activités
ultérieures, dans la perspective d’un vol inaugural en 2008.
-
- Le lanceur Vega
de l’ESA, destiné à la mise en orbite de petits satellites, comprend
trois étages de propulsion à propergol solide ainsi qu’un module
d’injection à ergols liquides développé avec le soutien de sept États membres de
l’ESA (Italie, France, Belgique, Suisse, Espagne, Pays-Bas et Suède).
-
- La responsabilité du développement de ce lanceur a été
confiée à ELV SpA, filiale commune d’Avio SpA et de l’Agence
spatiale italienne (ASI).
-
-
-
-
-
-
-
Vega
a été conçu pour placer une ou plusieurs charges utiles sur des orbites
pouvant atteindre 1 500 km d’altitude. Si le scénario de référence prévoit
l’injection d’une charge utile d’environ 1 500 kg sur une orbite
circulaire héliosynchrone à 700 km d’altitude, Vega sera également en
mesure d’emporter des satellites allant de 300 kilos à plus de 2
tonnes, ainsi que des microsatellites en tant que passagers secondaires.
-
- Cet éventail de capacités permettra de répondre à
une multitude de besoins dans des domaines aussi divers que la télédétection,
le suivi de l’environnement, les sciences de la Terre, la science
spatiale, la recherche fondamentale, ou encore la recherche et la
technologie concernant les futures applications et systèmes spatiaux. Une
fois qualifié, le lanceur sera commercialisé et exploité par
Arianespace au Centre spatial guyanais, aux côtés d’Ariane-5 et de
Soyouz, avec pour débouché le marché des lancements de petits et moyens
satellites.
-
-
-
-
- Le CNES publie un petit
résumé en pdf sur le moteur P80 de ce lanceur, très concis
- Extraits :
-
- Le P80 présente des avancées technologiques dans tous
les composants d'un moteur à propergol solide : enveloppe, protection
thermique, propergol, allumeur et système d'activation tuyère.
-
- Le développement
du P80 est piloté par le CNES.
L'équipe projet CNES intègre également des membres de l'ESA et de
l'Agence spatiale italienne (ASI).
- La société italienne Avio, "prime Contractor"
du projet, a délégué l'ensemble du développement à Europropulsion,
filiale commune d'Avio et Snecma Propulsion Solide.
- Europropulsion est également chargée de l'intégration
finale du moteur en Guyane, ainsi que de la préparation spécifique du
BEAP avant les essais à feu.
- Ces essais seront menés sous la responsabilité de la
Sous- Direction Sol de la Direction des Lanceurs du CNES.
- Avio doit développer et produire l'enveloppe bobinée
du moteur équipée de sa protection thermique interne. La firme italienne
est également responsable du chargement en propergol, qui se fera en
Guyane, chez Regulus, filiale d'Avio et SME (SNPE Matériaux Energétiques).
Snecma Propulsion Solide, à Bordeaux, est chargée du développement de
la tuyère.
- L'allumeur est sous la responsabilité de SPE
(Pays-Bas) et le système électrique -ou TVC- a été confié à SABCA
(Belgique).
-
-
- L'ESA publie une brochure de 20 pages en papier (à
demander à l'ESA) et en
format pdf de 20 pages.
-
- Le Figaro publie sur son site un article
sur cet essai.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- LE 1000ème ASTRONAUTE : DÉCOMPTE DE LA CITÉ DE L'ESPACE DE TOULOUSE.
(09/12/2006)
-
- Notre ami Philippe
Droneau, Directeur adjoint de La cité
de l'Espace de Toulouse nous communique cet intéressant décompte :
-
-
- Avec STS 116, il sera le 1000ème membre
d’équipage
- d’une mission spatiale !
-
- Vie dans l’espace,
astronomie, observation de la Terre… La Cité de l’espace a pour
objectif de faire partager l’aventure spatiale au plus grand nombre.
-
- Lors des dernières
vacances de la Toussaint, la Cité de l’espace a proposé à ses jeunes
visiteurs, dès 4 ans, de « passer leur diplôme d’astronaute » !
Parrainé par l’astronaute européen, Jean-François Clervoy (ESA), le
jeu-parcours « passe ton diplôme d’astronaute » a permis à
plusieurs milliers d’enfants de devenir « astronautes juniors »
le temps d’une journée. Devant le succès de cette animation-jeu, la
Cité de l’espace crée une nouvelle session pendant les vacances de Noël,
du 23 décembre au 7 janvier 2007 inclus, pour que chacun puisse
s’approcher du rêve.
-
- Pour certains,
l’aventure se transforme en réalité. La Cité de l’espace vous
informe qu’un chiffre tout à fait symbolique va être atteint bientôt
, le 9 décembre 2006, car (sauf report), un astronaute s’élancera dans
l’espace en tant que 1000ème membre d’équipage d’une mission
spatiale.
-
-
-
Il s’agit de :