Conférences et
Événements : Calendrier
.............. Rapport
et CR
Astronews
précédentes : ICI dossiers à télécharger par ftp : ICI
Sommaire de ce
numéro :
qSaturne
Titan, …. : CR de la conférence de JP Martin. (28/02/2006)
qDernières
nouvelles de Deep Impact : CR de la conférence de N Biver à la SAF.
(28/02/2006)
qLes
anneaux de Saturne : CR de la conférence de S Charnoz à l'Obs. de Paris.
(28/02/2006)
q50 ans d'Astronomie
: conférence d'A Dollfus à Plaisir. (28/02/2006)
qBudget NASA : Des
coupes sombres. (28/02/2006)
qDeep Impact : De
la glace! (28/02/2006)
qÇa fond plus vite que
prévu : Le Groenland perd sa glace. (28/02/2006)
qStardust : La
poussière de la Saint Valentin!! (28/02/2006)
qCassini-Saturne :.Le
globe de Titan se précise. (28/02/2006)
qCassini-Saturne : Rhéa
en fausse couleur. (28/02/2006)
qLes rovers martiens.:.Homeplate
sédimentaire. (28/02/2006)
qLes rovers martiens
: Structure laminaire dans Meridiani. (28/02/2006)
qSMART : Amie et Billy!
(28/02/2006)
qUn site Internet à découvrir
:.Victor nous propose des logiciels gratuits. (28/02/2006)
qLivre conseillé : La
grande lunette de Meudon par A Dollfus. (28/02/2006)
Vous trouverez ICI le compte rendu et
des photos de cette superbe manifestation de Véga au Théâtre de Plaisir qui a
eu l'honneur de recevoir le professeur Audouin Dollfus qui nous a raconté ses
aventures.
Le nouveau programme américain de reconquête de l'espace
annoncé en 2004 semble avoir fait des dégâts collatéraux d'après de
nombreux analystes US.
En effet en principe il n'était pas prévu de supprimer les
programmes scientifiques en cours, mais il semble bien que reposer le pied sur
la Lune aura un coût scientifique, ce qui est paradoxal techniquement mais pas
économiquement, car comme on dit, tout a un prix!
Malgré les bonnes dispositions de Michael Griffin, le nouveau
boss de la NASA, certains projets semblent abandonnés et le couperet est tombé
il y a quelques jours.
·
La mission
vers Europe, le satellite glacé de Jupiter est annulé
·
La mission
TPF (Terrestrial Planets Finder) pour découvrir les exoplanètes est annulée
·
La mission
SIM (Space Interferometry Mission) est retardée
·
Deux missions
martiennes sont annulées
·
La mission
DAWN vers les astéroïdes est annulée.
Quel désastre!
La plus grande partie du budget va à la navette (17 vols
navette budgétés) et à l'ISS et a priori la mission de sauvetage de Hubble est
toujours d'actualité, croisons les doigts.
Le développement du CEV est activé pour retourner sur la Lune.
(voir pour le détail de ce plan cet
ancien astronews)
Bref c'est quand même une affaire à suivre, je vous tiens au
courant.
Voir aussi l'article
de New Scientist à ce
sujet (en anglais).
(Photo NASA/JHUAPL)
Merci à O.G. pour les corrections
Un scientifique de la compagnie SAIC (http://www.saic.com ), Jessica
Sunshine vient
de mettre en évidence avec son équipe dont Mike A'Hearn, Olivier Groussin et
Lucy Mc Faddeen trois endroits sur le noyau de Tempel 1 récemment visité par la
sonde Deep Impact, qui contiennent de la glace d'eau.
Cette information est reprise sur le
site de la sonde Deep Impact.
Ce sont les zones qui apparaissent en bleu sur la photo
ci-dessous. C'est la première fois que de la glace
d'eau est détectée directement à la surface d'une comète.
Cette
étude va paraître dans la revue Science, où il est montré que la détection directe
de glace solide à la surface de ce corps a été observée par le spectromètre (en
proche IR) de la sonde Deep Impact.
Le site de la sonde publie d'ailleurs en exclusivité
(interdiction de reproduire avant publication de la revue) un dessin de la carte de température
du noyau de
Tempel 1.
(les 3 zones de glace, zones sombres sont marquées 1,2 et 3
sur le graphique thermique du spectro de la sonde, elles correspondent à une
température de l'ordre de 280K)
Les plus importantes informations concernant cette étude sont
publiées dans la revue Science qui m'a autorisé à extraire une figure de
l'article.
Cartes et spectres du rapport des zones riche en glace par
rapport aux zones sans glace du noyau de la comète Tempel 1.
a et b : données HRI dans le visible (16m/pixel)
c et d : données MRI dans le visible (82m/pixel)
e et f : données IR à 2 microns (120m/pixel) de la partie
supérieure du noyau.
Les variations de couleurs sont très faibles, aussi on procède
au rapport des mêmes zones pour les longueurs d'onde 450/750nm (450nm choisie
car filtre UV où la glace ressort mieux et 750nm est la longueur d'onde de
référence) et 3 zones anormales très brillantes apparaissent alors pour la
caméra HRI et MRI
Les pics de la glace d'eau (1,5 et 2 microns) apparaissent sur
le graphique f qui a été normalisé à l'endroit marqué d'un carré rouge.
Ces trois zones sont après analyse plus brillante dans l'UV et
plus sombre dans le proche IR, ce qui est aussi un indice de la présence de
glace d'eau.
L'absorption IR a lieu dans la région usuelle à 1,5 et 2
microns et correspond d'après les modèles à un mélange de grains de glace d’eau
et de matériaux réfractaires d’une taille de 10 à 50 micron.
L'intensité des spectres d'absorption dans chaque pic
d'absorption caractéristique, dépend de la taille des particules, ce qui
explique que l'on puisse arriver à déterminer l'ordre de grandeur des
particules en lisant les spectres.
La taille de ces particules est plus grande que celle mesurée
dans l’éjecta résultant de l’impact, suggérant une fragmentation des grains au
cours de l’impact.
L’aire de la surface glacée est nettement insuffisante pour
expliquer le dégazage observé et il doit dont y avoir de la glace d’eau sous la
surface.
Ces zones glacées après étude en stéréo montrent qu'elles sont
situées dans des dépressions (de 80m approx) sur la surface du noyau.
Lucy Mc Fadden de la mission Deep Impact me précise que la
température des zones glacées est incompatible avec de la glace pure et que les
régions observées sont donc composées d’un mélange de glace et de matériaux
réfractaires (poussières).
La quantité d'eau découverte ici, n'est
pas suffisante pour produire la totalité de la coma ajoute t elle.
Il y a donc bien des sources de vapeur d'eau provenant du
dessous de la surface, surface qui est très poreuse.
Rappelons
que la densité de Tempel 1 a été évaluée est très faible : de l'ordre de 0,4.
J'ai
demandé à Lucy comment on pouvait calculer la densité d'un tel corps étant
donné qu'on ne peut pas se baser sur l'influence gravitationnelle du passage du
vaisseau mère (trop loin). Voici sa réponse :
La
densité est tirée de la forme de l’éjecta résultant de l’impact et de
l'évaluation de la masse des particules éjectées lors de l'impact. Ce calcul
suppose une densité uniforme.
Vue rapprochée de cette zone de glace plus brillante que les alentours.
Les chiffres représentent le relief de la région, ces zones
bleues sont situées 80m sous le niveau moyen et représentent seulement 0,5% de
la surface observée.
C'est notre ami Olivier
Groussin de la
mission Deep Impact qui a créé les cartes de température.
Sujet récurrent
pour ce site qui est très concerné par le sauvetage de notre planète, la perte
des glaces du Groenland a doublé entre 1996 et 2005, ses glaciers s'échappent
vers l'océan à un rythme effréné suite au réchauffement climatique, comme
semble l'indiquer une
étude récente de l'Université du Kansas travaillant pour la NASA. Cette perte
de glaciers, augmente le niveau des mers considérablement.
Cette
étude est publiée dans le journal Science et notre ami le Dr Éric Rignot du JPL
qui nous a déjà donné ses commentaires ici, et que vous connaissez bien, y a
participé ainsi que P Kanagaratnam du
CRESIS (University of Kansas Center for Remote Sensing of Ice Sheets);
leur communication est basée sur les données de plusieurs satellites européens
et canadiens d'étude des glaces du Groenland sur les 10 dernières années.
(photo : glaciers
du Groenland par Travelpod)
La fonte des
glaciers du Groenland est la principale contribution à l'augmentation du niveau
marin et est un signe avant coureur du changement de climat de cette région.
(Eric
Rignot survolant l'Antarctique, photo par J Ross NASA)
L'évolution de la
couverture de glace dépend de plusieurs facteurs :
·
l'accumulation
de neige sur l'intérieur de l'île augmente la masse et diminue le niveau des
mers
·
la fonte des
glaces le long des côtes sont une perte de masse et augmente le niveau des mers
·
le flot des
glaciers qui se jettent dans la mer sont aussi une perte de masse et participe
à l'augmentation du niveau de la mer.
L'étude en
question se penche principalement sur ce dernier facteur afin de le préciser
plus en détail et ainsi évaluer le changement global de masse de l'île.
Suite à cette
énumération, j'ai voulu en savoir plus, aussi ai-je contacté Éric au JPL qui
m'a répondu immédiatement :
Question
: comment se fait il que comme vous dites : l'accumulation de neige sur
l'intérieur de l'île augmente la masse (cela je comprends) et diminue le niveau
des mers (pourquoi quelle est l'influence sur le niveau des mers?)
Le
réchauffement du climat conduit a plus d'évaporation sur les océans parce que
la température des océans montent, et cette évaporation conduit à plus de
précipitation sur les régions polaires parce qu'il y a plus d'humidité dans
l'atmosphère.
Cette chute
accrue de neige à l'intérieur du Groenland diminue la masse océanique et
accroît la masse du
Groenland, donc
effectivement fait baisser le niveau de la mer. C'est un transfert de masse de
l'océan aux terres.
Dans le sens
contraire, si le Groenland déverse plus d'eau dans l'océan qu'il n'en reçoit de
l'atmosphère, par exemple si les fontes augmentent ou bien les glaciers accélèrent,
cela se traduit par une croissance de la
masse océanique
au détriment du Groenland.
En réalité les
deux phénomènes se passent en même temps, le tout est de savoir qui gagne:
l'accroissement de neige ou bien l'accroissement de fonte/iceberg. Notre étude
suggère le deuxième, et de très loin.
Question
: vous dites que vous avez étudié les trois quarts du Groenland, le dernier
quart ne peut il pas avoir biaisé les résultats?
Notre étude est
basée sur les 3/4 des glaciers, mais les glaciers manquants (sud ouest et nord
est) sont des glaciers plus petits, avec une décharge faible donc sans
conséquence importante sur le débit de glace.
Dans la partie
ouest les glaciers accélèrent, je néglige cette influence donc sous estime
leurs contributions a la perte de masse, mais l'erreur est d'environ 10-20
km3/an au plus.
Dans la partie
est, il n'y a pas d'accélération, et les glaciers sont très probablement en
équilibre parce que c'est le cas plus au nord et plus au sud, donc l'erreur par
omission est sans doute 0.
Même si nous ne
regardons que les 3/4 du Groenland, nous étudions 80 a 90% du volume déplacé
parce que les glaciers manquant ont un faible débit.
Question
: les modèles que vous avez crées ont ils été confrontés à la réalité?
Nous n'avons
pas créé de modèle. Nous estimons cependant que les modèles actuels de
prédiction de l'évolution du Groenland ne représentent pas la réalité et en
particulier négligent l'importance des glaciers.
Le résultat est
que les prédictions de changement du niveau des mers a long terme par ces
modèles sont OPTIMISTES et conservatrices.
En réalité, la
contribution du Groenland sera beaucoup plus forte.
Ces théories ont
été testées grâce aux données des satellites ERS 1 et 2 , de Radarsat et de Envisat sur une période de dix ans, et ont
été ensuite combinées entre elles afin de calculer le volume de glace
transportée vers la mer et l'évolution de ces volumes dans le temps. L'étude
couvre les trois quarts de la surface des glaciers de l'île.
Le flot est passé
de 63 km3 en 1966 à 162 km3 en 2005, cela est donc la perte principale de la
couverture de glace du Groenland des dix dernières années. Il semble que la
progression vers le Nord de l'île continue augmentant encore le flux.
Comme je conclue
malheureusement tous mes articles sur ce sujet : à suivre……
POUR
ALLER PLUS LOIN :
Science et
Avenir en parle dans son édition du Net.
Le journal Libération aussi.
Nos amis
canadiens ne sont pas en reste sur le changement de la circulation
atlantique.
La BBC a repris
aussi l'info.
Bien entendu sur
votre site préféré nous avons de nombreuses fois évoqué ce même sujet :
antarctique
: la glace augmente.
(Photo NASA/JSFC)
Nos amis
américains ont vraiment le sens du festif!
La première poussière de la sonde Stardust
a été analysée par un laboratoire américain, le Brookaven Laboratory de New
york.
À leur grande
surprise la poussière prélevée dans cet échantillon le jour de la St Valentin
(14 Février) avait la forme d'un cœur! (quelle coïncidence quand même, à moins
qu'ils aient de bons publicitaires!).
Ils assurent que
c'est vrai, pourquoi pas, de toutes façons c'est un bon signe.
J'ai donc contacté
pour vous le responsable de cette partie là de la mission : le Dr Peter Tsou
(voir astronews
précédent) et lui ai posé quelques questions.
Est ce
vraiment une poussière en forme de cœur ou bien la photo a t elle été
trafiquée?
Non, la forme
de la particule a bien effectivement la forme d'un cœur, c'est très surprenant
et cela la rend évidemment très spéciale. La couleur de l'image dépend un peu
de son éclairage.
De tous
les échantillons de la capsule Stardust déjà étudiés, est ce le premier à avoir
été analysé?
Cette particule
a été la première à avoir été remarquée le 19 Janvier 2006 (je rappelle que le
réceptacle a été ouvert le 17 Janvier) et la première a avoir été extirpée de
l'aerogel.
Pourquoi
doit elle être maintenant enveloppée dans du Soufre, comme il est dit sur votre
site?
De façon à examiner
la structure interne de cette particule (qui fait de l'ordre de 11 microns),
nous devons la découper en tranches avec un couteau en diamant; mais nous
devons la maintenir solidement et fermement.
Le Soufre est
un matériau approprié à cette fonction, et ceci pour deux raisons : il ne
contient que très peu de matière organique (à part des époxy) et il se favorise
en très peu de temps.
Nous n'allons
couper que quelques tranches et laisser le reste de la particule pour des
analyses isotopiques.
Pourquoi,
aussi devez vous envelopper le reste de la particule d'une feuille d'or?
Comme nous ne
pensons pas trouver de l'Or dans les comètes et comme c'est un bon conducteur
c'est un bon support physique pour transporter la particule vers l'instrument
de mesures isotopiques.
D'autres images
de ces poussières cosmiques.
(Photos NASA/JPL)
En cliquant sur
cette image vous pouvez obtenir une rotation complète de Titan en gif,
correspondant à tous les passages de Cassini. Une grande partie du globe est maintenant
imagée, les zones sombres seront imagées pendant les prochains passages.
On remarque deux
types de terrains principaux, l'un est très brillant et l'autre beaucoup plus sombre semble concentré vers l'équateur.
Parmi les régions
brillantes imagées, il y en a deux qui retiennent particulièrement l'attention
dans l'hémisphère sud, elles sont appelées Tui Reggio et Hotei Arcus, on pense
que ce sont des dépôts de glace d'eau et/ou de CO2.
La tache rouge du
Pôle Sud correspond au système nuageux du pôle qui était très étendu lors du
survol de décembre 2005 mais c'est estompé lors des passages suivants, montrant
que l'atmosphère est très dynamique au dessus de ce pôle.
Comme d'habitude,
vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et
vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
Les prochains
survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites
de Cassini par The Planetary Society; très bon!
Voir liste des principaux
satellites.
(photos NASA/JPL)
Ces vues en
fausses couleurs sont la combinaison d'images en UV, IR et en vert. L'origine
des légères variations de couleur n'est pas claire, on pense qu'elles
proviennent de la différence de taille des particules constituant le sol glacé
de ce satellite. Rhéa 1500 km de diamètre.
Voici
l'hémisphère "arrière" de Rhéa (comme tous les gros satellites il
est synchronisé sur son orbite comme notre Lune et présent la même face à
Saturne). Image prise le 17 janvier 2006 d'une distance de 245.000km. |
Encore une photo
de l'hémisphère arrière de Rhéa, prise le jour suivant. |
Comme d'habitude,
vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les prochains
survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites
de Cassini par The Planetary Society; très bon!
Voir liste des principaux
satellites.
(Photos NASA/JPL)
Notre sympathique
robot Spirit descend de ses collines et arrive à un endroit qui rappelle pour
nos amis américains la bas utilisée dans le jeu de base-ball
"homeplate".
C'est un espace
circulaire de 80m de diamètre qui peut être pensait on un cratère d'impact ou
volcanique.
Mais en se
rapprochant on voit que c'est un affleurement rocheux avec des couches
sédimentaires comme Spirit n'en a encore jamais vu.
Voici un détail du
panorama pris par Spirit sol 746, en cliquant sur l'image vous aurez la
totalité du panorama.
On voit
parfaitement ces strates sédimentaires.
Cette formation a
été étudiée avec le microscope embarqué et montre qu'il y a toutes les variétés
de taille de particules et de texture. L'étude de la composition chimique est
en cours.
Les hypothèses
sont nombreuses et font aussi appel à la présence d'eau.
Je vous ai trouvé
aussi une autre vue de l'endroit dans les images brutes de la sonde, où l'on
voit parfaitement ces couches sédimentaires éparpillées un peu partout.
il y a aussi deux
autre belles photos prises sol 758 par Spirit de la même région : ICI
et LA.
Voir aussi
l'explication de notre ami Gilles Dawidowicz sur cette
formation particulière à l'Association Planète Mars.
Les meilleures
photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à
tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
Où sont les rovers
maintenant, cette
page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.
Les images en
couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/
Comprendre les
couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html
Les rapports de mission par Steve
Squyres (responsable mission) mis à jour régulièrement. (anglais)
(Photos NASA/JPL)
Opportunity étudie
au microscope son environnement dans Meridiani Planum, et nous montre cette
semaine des détails d'une structure laminaires d'une partie surnommée Roosevelt
qui ressort de la roche de soubassement au bord du cratère Erebus de 300m de
diamètre.
Cet endroit est
une fracture dans le sous sol local et les scientifiques de la mission pensent
qu'elle s'est formée dans le temps en présence d'eau qui a pénétré à
l'intérieur. D'après eux cela signifierait que cet endroit est plus jeune que
le reste et prouverait que de l'eau aurait coulé après la formation de
Meridiani Planum.
On voit sur cette
image de fines couches d'épaisseur de l'ordre du mm qui se déroulent
parallèlement à l'axe de la faille.
Les 3 images du
microscope ont été prises sol 727 soit le 8 Février 2006.
Une étude
approfondie de l'endroit est prévue pour les prochains jours.
Les meilleures
photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à
tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
Où sont les rovers
maintenant, cette
page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.
Les images en
couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/
Comprendre les
couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html
Les rapports de mission par Steve
Squyres (responsable mission) mis à jour régulièrement. (anglais)
(Photo : ESA)
La caméra AMIE (Advanced Moon Imaging
Equipement) à bord de la sonde européenne SMART-1 continue de photographier
notre compagne la Lune.
Et voici donc
l'image composite du cratère Billy situé sur le bord d'une plaine lunaire
basaltique appelée Oceanus Procellarum (Océan des Tempètes), au Sud Est du
cratère Hansteen pour ceux qui naviguent sur la Lune comme sur Terre.
Images prises
d'une distance de 1260km d'altitude avec une résolution au sol de 114m par
pixel.
Largeur de l'image
totale 100km approx.
Billy est un vieux
cratère d'impact de 46 km de diamètre, ses bords s'élèvent de 1300m au dessus
du niveau moyen, il est rempli de lave qui a coulé dans le passé.
C'est une des
zones les plus sombres de la face visible de la Lune.
Il porte le nom de
Billy en l'honneur de l'astronome français Jacques
de Billy du XVIIème siècle.
À propos de
SMART-1 n'oublions pas qu'il arrive en fin de mission et qu'il devrait être
suicidé en direct et précipité vers la Lune au mois d'Août (en principe le
17 Août). Ce spectacle devrait être accessible à tous avec une simple paire de
jumelle.
Je vous en
parlerai plus longuement, car nous préparons une manifestation publique à ce
sujet.
Notre fidèle
lecteur et ami Bernard Foing, responsable scientifique de la mission SMART a
publié à l'occasion du dernier meeting sur SMART-1 une série de documents pdf
que je vous conseille de lire et/ou de télécharger sur leur site : http://sci.esa.int/science-e/www/object/index.cfm?fobjectid=36683
Il y a ces deux
dossiers :
La mission SMART-1
(Février 2005) de 7,9MB en pdf de 32 diapos.
Documents
additionnels de la mission de 4,5MB en pdf de 28 slides.
Les
nouvelles de SMART-1 sur ce site, voir les archives.
Un astronome
amateur Antonio Cidadaos
a imagé toutes les parties intéressantes de la Lune et notamment ce cratère Billy
que vous pouvez allez voir. Son site est superbe pour les adorateurs de Sélène!
(ce paragraphe est
le votre si vous avez un site astro à nous faire connaître, n'hésitez pas à
nous contacter)
Victor Gattegno,
notre fidèle lecteur, et si je puis dire correcteur aussi de mes quelques fautes
ou erreurs d'adressage Internet, me faisait remarquer il y a quelques jours
qu'il manquait un site avec des logiciels gratuits pas seulement pour l'astronomie, mais pour tout utilisateur de
PC; et il m'envoya la
page de son site consacrée à ce sujet que je soumets à votre sagacité. Ah oui, son site
s'appelle de façon très originale : nidirondelle!! Victor est ingénieur informaticien chez HP, ceci expliquant cela! |
Il rassemble une
multitude de logiciels libres principalement pour Windows, mais aussi pour Mac,
notamment des encyclopédies, des dictionnaires, Linux, et bien entendu des
logiciels astro libres.
Il y a une mine de
sites intéressants à fouiller.
Merci de me dire
ce que vous en pensez, je compte mettre un lien direct de mon site vers cette
page.
(Photos JPM)
|
|
Séance de
dédicaces du dernier livre d'A. Dollfus après sa conférence à Plaisir. |
Vue de la grande
lunette en Juin 2004 avant le début des travaux de réfection de la grande
coupole dévastée par la tempête de Noël 1999. |
En final à la
superbe prestation d'Audouin Dollfus à Plaisir ce Vendredi 24 Février 2006 nous
vous annonçons la sortie de son dernier livre sur la grande lunette, livre
indispensable à tous les férus d'astronomie.
En voici sa
présentation :
LA GRANDE LUNETTE DE MEUDON
Les yeux de la découverte
Collection
: CNRS Histoire des sciences CNRS
Editions avec le concours de l'Observatoire de Paris
Auteur : Audouin Dollfus Préface : Paul
Couteau - Avant-propos : Daniel Egret
ISBN : 2-271-06384-1 Prix : 28 euros,
185 p.
Illustrations : 14 coul., 80 N & B, 17 traits
La grande
lunette de Meudon qui est restée en fonction jusqu'en 1991 a régné un siècle
sur l'astronomie. Devenu mythique, cet instrument qui fut l'un des plus grand
de son temps symbolise une manière de penser l'astronomie et de la pratiquer.
L'ouvrage retrace la naissance de l'idée qui poussa Jules Janssen, à la
fin du XIXe siècle, à doter l'astronomie française d'une très grande lunette
astronomique, dont l'audace frisait la limite des ressources techniques,
industrielles et artisanales alors en mutation.
La conception de la plus grande lunette d'Europe, sa réalisation, ses
rénovations successives font l'objet des trois premiers chapitres abondamment
illustrés. Puis viennent les premières observations, visuelles,
photographiques, spectroscopiques, notamment de Mars, autant de chapitres
menant le lecteur dans les arcanes d'une nouvelle science, l'astrophysique
alors en gestation.
Les observateurs rivalisent à l'oculaire pour grossir, décrypter,
reproduire (encore au crayon !) et comprendre les événements qui se déroulent
sur ces mondes. Des étoiles explosent dans le ciel et la grande lunette en
décompose aussitôt leurs lumières.
Après la Seconde Guerre mondiale, le grand appareil sort blessé, mais il
repart pour un nouvel élan. D'ultimes messages de connaissances brillent avant
que les sondes spatiales ne rénovent la manière de pratiquer la science, celle
des grandes lunettes au XXe siècle. Le mythe est devenu symbole.
Sommaire
Préface.
Avant-propos.
Préambule.
Première
partie : la plus grande lunette d'Europe.
Deuxième
partie : les observations, les découvertes.
Conclusion.
Bibliographie.
C'est tout pour
aujourd'hui!!
Bon ciel à tous!
Astronews précédentes : ICI