LES ASTRONEWS.de planetastronomy.com:
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à jour : 31 Octobre 2006 Happy
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Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro
:
L'Univers
des Neutrinos : CR de la conférence SAF de Th Lasserre. (31/10/2006)
La cape d'invisibilité : Pas seulement Harry Potter! (31/10/2006)
Téléportation : Cela devient sérieux. (31/10/2006)
L'ascenseur spatial : Le retour. (31/10/2006)
Andromède
: Galaxie, Chaud devant!!!
(31/10/2006)
Metop
: Enfin parti. (31/10/2006)
Stereo
: On surveille le Soleil en 3D.
(31/10/2006)
ISS
: On peut la voir en ce moment facilement. (31/10/2006)
La
Lune : Glace lunaire pas facile à dénicher.. (31/10/2006)
Un superbe météorite : Une énorme pallasite découverte
au Kansas. (31/10/2006)
Cassini-Saturne : Enfin une belle image de Janus, le
satellite d'A. Dollfus!
(31/10/2006)
Cassini-Saturne :.Des nouvelles vues de Téthys et Dioné. (31/10/2006)
Cassini-Saturne : L'anneau F à la loupe. (31/10/2006)
Les rovers martiens.:.Le 1000ème jour sur Mars
pour Spirit. (31/10/2006)
Mars Express :.Le visage (Suite). (31/10/2006)
Un site Internet à découvrir. Luxorion change d'adresse. (31/10/2006)
Les magazines conseillés :.Science et Avenir Schrödinger;
l'Astronomie de Novembre ; et Pour la Science numéro spécial sur la Lumière. (31/10/2006)
On va faire un peu dans le bizarre cette semaine avec
ces quelques nouvelles issues de la Science Fiction
C'est Harry Potter
qui s'enroulait dans une cape et devenait ainsi invisible, je me rappelle aussi
d'un film de James Bond qui se passait au Pôle, sa voiture était invisible; ou
dans cet épisode de Star Trek quand le Capitaine Kirk masquait son vaisseau
d'un voile invisible; et bien entendu nous avons tous rigolé!
Et bien nous
avions peut être eu tort.
Des chercheurs américains et britanniques
de la Duke University et de l'Imperial College ont donné une explication du
phénomène. Il suffit que les ondes lumineuses (ou autres) soient guidées autour
de l'objet à camoufler de telle façon qu'elles continuent leur chemin comme si
l'objet n'était pas là, élémentaire mon cher Watson comme dirait cet autre
britannique très célèbre.
On sent bien que
tout va dépendre du matériau constituant cette cape, en effet nos chercheurs
ont utilisé des "métamatériaux" qui sont des composites qui ont la
particularité permettre à la lumière et aux ondes électromagnétiques de
contourner cet objet sans être réfléchies ou réfractées, le rendant ainsi
invisible.
Comme sur ce
dessin, la lumière (les lignes en noir) contournent l'objet (la sphère orange)
grâce aux métamatériaux de la cape (la sphère bleue).
(dessin © David SCHURIG / Imperial College London)
Que sont donc ces méta matériaux? Ce sont d'après John
Pendry de l'Imperial college de Londres et David Smith et David Schurig de la
Duke University (North Carolina) des matériaux qui possèdent la propriété de se
modifier afin que les ondes électromagnétiques entrant ne produisent aucune
réflexion. Ils devraient permettre de contrôler la propagation des ondes
électromagnétiques. C'est de la nanotechnologie.
Ces scientifiques décrivent la théorie de la chose
dans la revue Science de ce mois.
L'invisibilité provient du fait de la distorsion des
rayons lumineux qui contournent ainsi l'objet, donc on ne peut pas le voir au
sens visuel du terme.
Une analogie : c'est comme une pierre au milieu d'un
fleuve, l'eau glisse dessus et la contourne et le courant reprend après avoir
passé l'obstacle.
L'expérience en cours consiste en une "cape
d'invisibilité" constituée d'une dizaine d'anneaux en fibre de verre
recouverts de cuivre, l'ensemble constituant un composite de méta matériaux.
Les fréquences utilisées sont des micro-ondes et elles ont pu traverser cet
anneau sans déviation apparente, anneau qui s'est donc comporté de façon
"invisible", comme si il n'existait pas!
Comme on peut le voir sur la photo ci contre (© Duke
University)
Pour le moment cela ne marche que légèrement
imparfaitement pour des ondes radar, comme on peut le voir sur cette vidéo de
démonstration. (on peut aussi en cas de problème consulter cette page).
Bien entendu, une vraie invisibilité suppose que cela
fonctionne pour toutes les longueurs d'onde, on y travaille!
Les scientifiques pensent pouvoir arriver à mettre au
point cette "cape" dans les 18 mois qui viennent et pour certaines
longueurs d'onde seulement.
Bien entendu les militaires sont intéressés par de
tels invention, d'ailleurs c'est le DARPA (Defense Advanced Research Projects
Agency )qui est impliqué dans ces études, l'intérêt étant la furtivité (stealth
en anglais) de possibles armes de guerres comme avions ou tanks.
POUR TOUT SAVOIR SUR LES MÉTA MATÉRIAUX :
La Duke University propose deux pages web à cet effet
:
http://www.ee.duke.edu/~drsmith/about_metamaterials.html
http://www.ee.duke.edu/~drsmith/negative_index_about.htm
"Beam me up, Scotty!" Tout le
monde se souvient de cette phrase magique (en fait en français cela devait
donner probablement : téléportation Scotty !) prononcée dans chaque épisode de
Star Trek, où l'on transfert instantanément des hommes ou des choses d'un
endroit à un autre.
(pour la petite histoire, l'acteur qui jouait Scotty;
James Doohan, et qui est mort récemment
a eu ses cendres envoyées dans les étoiles suivant ses dernières volontés).
Balivernes avez vous certainement pensé à l'époque, et
bien encore une fois la science fiction était en avance sur son temps, car cela
est en train de se réaliser.
On avait déjà évoqué
le sujet il y a quelques années, on sait qu'un photon avait été
"téléporté" ou même un faisceau laser.
Mais il semble que maintenant des physiciens Danois
aient téléporté des
informations entre lumière et matière, rendant une sorte de
communication quantique possible.
C'est le professeur Eugène Polzik de l'Institut Niels Bohr de
Copenhague qui est à l'origine de cette avancée.
L'expérience impliquait pour la première fois un objet
macroscopique contenant des milliards d'atomes, ils ont téléporté l'information
sur une distance d'un demi mètre et pensent que cela peut être augmentée.
Cette téléportation peut être faite sur de plus longue
distance car elle met en jeu la lumière comme porteur de l'intrication.
L’équipe du professeur Polzik, a réussi à intriquer
des photons et des atomes puis à transmettre l’état quantique d’un laser de
faible puissance aux atomes de césium.
Des particules sont "intriquées" (ou enchevêtrées) (en anglais :
entangled) si la connaissance des propriétés de l'une induit instantanément
celles de l'autre quelque soit leur position dans l'espace. Les particules
semblent garder un lien de communication entre elles.
L'expérience en cours ne mène pas à la téléportation
comme dans la série Star Trek, pas de panique; mais cela peut mener comme le
signale le Max Planck Institute for
Quantum Physics, à des progrès dans l'information quantique et les calculateurs
quantiques.
C'est la téléportation d'information d'un point à un autre sans support
matériel qui semble être le jackpot de ces recherches.
Alice et Bob vous saluent bien (vous comprendrez quand
vous vous serez intéressés plus profondément au phénomène d'intrication comme
dans le rapport précédent du Max Planck Insitute et sur ce site en fouillant la
documentation et références de la conférence de Ph Grangier sur
les états intriqués lors du congrès Einstein.
Article en français sur le même
sujet par nos amis de Techno Science.
On peut consulter aussi cet article de Scientific
American sur l'expérience de Copenhague.
Un de mes sujets,
auquel je crois très fort, vous le savez, c'est l'ascenseur spatial évoqué
dans ces colonnes il y a quelques temps.
Et bien l'idée
progresse de plus en plus et il y a du nouveau dans ce domaine.
Il
s'est déroulée une compétition peu ordinaire en ce mois d'Octobre 2006 au
Nouveau Mexique, un concours Lépine made in USA; sur le développement de
nouvelles technologies spatiales.
Ce sont les Space Elevators Games
doté de prix dont la X Prize Cup et patronnés par la NASA.
La compétition est
de faire grimper une cabine le long d'un câble (on veut atteindre l'espace
n'oublions pas) de 50m avec une source d'énergie nouvelle, comme un Laser par
exemple et en utilisant des câbles (tether en anglais car c'est plus qu'un
simple câble) les plus légers et les plus résistants possibles.
Deux prix de
200.000$ sont prévus pour récompenser les équipes satisfaisant aux conditions
techniques.
Aucune équipe n'a
gagné les prix mis en jeu cette année, même si certaines s'approchaient des
performances requises, les prix ont été ré-évalués à 500.000$ pour l'année
prochaine.
Photo : un des
compétiteurs présente son ascenseur.
Il y eut de
nombreux compétiteurs et ces journées sont relatées par nos collègues de SpaceRef.
C'est Arthur C
Clarke (l'auteur de 2001 Odyssée de l'espace) qui utilisa le premier cet
ascenseur dans un de ses romans : "The Fountains of Paradise."
En 1979.
(dessin © Futura Science)
Le principe est
"simple" un ascenseur se déplace long d'un câble extrêmement solide
depuis sa base ancrée à l'équateur jusqu'à l'orbite synchrone. Un contre poids
de l'autre côté du câble permet à l'ensemble de rester ainsi fixe dans l'espace.
Des nanotubes de
carbone devraient composer le câble spécial d'après le Dr Bradley
Edwards grand spécialiste du sujet.
La propulsion peut
être des jets de Laser cela a déjà été essayé avec la Navette (Boeing) cela
permettrait de propulser lentement l'ascenseur dans l'espace : 150km/h.
L'énorme avantage
d'un tel ascenseur spatial serait bien évidemment le coût des lancements, il
l'estime à 100$ par kg comparé aux 10 à 50.000$ avec la navette. Et puis on ne
serait pas limité par la taille de la coiffe des fusées ou de la baie cargo de
la navette.
L'espace serait à
la portée de (presque) tous.
Avec peu de
modifications on pourrait même adapter un module passagers.
Il faut maintenant
un prototype sérieux qui fonctionne, je suis sûr que c'est pour dans quelques
années.
Il y a un site officiel, si je peux dire du
space elevator , vous pourrez notamment y lire aussi un compte rendu par B
Edwards de la compétition, et sur ce site il existe aussi une page web listant une
grande partie de sites consacrés à ce sujet, je vous conseille d'y aller voir.
La structure de la galaxie d'Andromède (ou Messier 31)
la plus grosse galaxie spirale du Groupe Local. a
toujours été un mystère : la carte du gaz interstellaire est dominée par un
grand anneau, qui a l'air de se superposer à des morceaux de spirale.
Elle serait aussi beaucoup plus grande que ce que l'on
pensait comme
nous l'avons déjà évoqué dans ces colonnes.
Une étude récente par ondes radio de notre voisine, nous
la montre
avec plein de détails, voir cet article précédent à ce sujet.
C'est Spitzer qui est maintenant mis à contribution, il vient de découvrir un deuxième anneau
au centre de la galaxie, c'est ce que vient de découvrir une équipe
internationale dont ceux du Laboratoire d'Étude du Rayonnement et de la Matière
en Astrophysique (CNRS, Observatoire de Paris).
Nos chercheurs pensent après simulations numériques, que
ce deuxième anneau serait dû à des ondes de densité se propageant à partir du
centre (comme quand on jette une pierre dans un lac) et se dirigeant vers
l'extérieur, juste après
l'impact d'une petite galaxie compagnon (la galaxie M32 voisine), qui
aurait traversé le disque d'Andromède.
Le centre de ce nouvel anneau est décalé d'un peu plus
de 1 600 années-lumière par rapport au noyau galactique
On voit sur cette
photo (© NASA/ JPL/P. Barmby (CfA)/LERMA) prise par la caméra IR de Spitzer
(IRAC)
le deuxième disque intérieur , qui est en plus détaillé dans l'insert à gauche
D'après les calculs et simulations (notamment de Frédéric
Bournaud et Francoise Combes de l'Observatoire de Paris), on pense que M32 a
plongé vers M31, récemment, il y a 210 millions d'années.
Des images
de la simulation sont disponibles sur cette page du site du CNRS. Je les
reproduits ci contre. (©LERMA. OP. CNRS. CEA).
La ligne pointillée rouge indique l'orbite de M32, les
temps sont en millions d'années (- avant la collision, + après). Dans la figure
c la position de M32 correspond bien à la position observée (aujourd'hui et
marquée par un carré jaune dans la photo générale plus haut) de cette galaxie
par rapport à Andromède et les anneaux sont bien les mêmes que ceux que l'on
observe.
La figure d correspond à la structure qu'aurait
Andromède sans collision.
M32 étant moins massive que M31, elle a été à moitié
avalée par Andromède, alors que M31 a été très peu perturbée par la collision.
Une collision entre M31 et notre Galaxie est prévue
dans quelques 5 à 10 milliards d'années, mais là les conséquences galactiques
devraient être plus importantes pour les deux, car du même ordre de grandeur de
taille; mais nous ne serons peut être pas là pour assister à ce spectacle (notre
Soleil sera déjà mort).
Une autre belle
interaction de galaxies : Les
Antennes.
L'ESA communique le succès du
lancement du satellite météorologique Metop dont nous avons
récemment parlé.
Le nouveau
satellite météorologique européen MetOp atteint son orbite polaire
Voilà 28 ans
que l’Europe exploite ses célèbres satellites météorologiques Météosat en
orbite géostationnaire. Aujourd’hui se joint à eux le premier d’une toute
nouvelle génération de satellites de météorologie, MetOp, qui surveillera
l’atmosphère de plus près, en orbite terrestre basse, et fournira des données
permettant d’améliorer les prévisions météorologiques dans le monde entier
ainsi que notre compréhension du changement climatique.
Premier
d’une série de trois satellites qui ont été développés dans le cadre d’un
programme mené conjointement par l’Agence spatiale européenne (ESA) et par
l'Organisation européenne de satellites météorologiques (EUMETSAT), MetOp-A a
décollé de Baïkonour (Kazakhstan) le 19 Octobre 2006 avec succès à bord d’un
lanceur russe Soyouz 2/Frégate fourni par la société euro-russe Starsem.
(Photo de la
fusée Soyuz-Fregat avec MetOp en train d'être érigée sur le site de Baïkonour ©
ESA Büchler)
Il s’agit de la
première mission opérationnelle du lanceur Soyouz 2, qui a quitté la Terre à
18h28 heure de Paris (16h28 T.U.) emportant à son bord le satellite de 4 093
kg, protégé par une nouvelle coiffe de 4,1 m de diamètre, de forme et de taille
similaire à celle d’Ariane 4. Ce dernier rejeton de la famille de fusées
Semiorka, utilisées depuis bientôt 50 ans, devrait être exploité en Guyane
française à compter de 2008.
Environ 69
minutes après le lancement, l’étage supérieur Frégate a injecté le premier
satellite MetOp sur une orbite circulaire, à 837 km d’altitude au-dessus de
l’archipel des Kerguelen, dans le sud de l’océan Indien. Cette orbite rétrograde inclinée
de 98,7° permettra à MetOp-A de survoler le globe d’un pôle à l’autre et de
franchir l’équateur toujours à la même heure locale, soit 9h30. Ce type
d’orbite, appelé « héliosynchrone
», permettra également une fréquence de survol quasi-quotidienne de presque
tout point de la Terre dans des conditions d’illumination solaire similaires.
Placé sous le
contrôle du Centre
européen d’opérations spatiales (ESOC) de l’ESA à Darmstadt (Allemagne), le
satellite a déployé ses panneaux solaires. Les jours à venir seront consacrés
aux premières vérifications techniques des systèmes et au déploiement des
antennes. Le transfert du satellite à EUMETSAT est prévu pour le 22 octobre en
vue de sa mise en service proprement dite et des opérations courantes.
MetOp
sera contrôlé via la station polaire de Svalbard en Norvège appartenant au
réseau EUMETSAT, puis les données seront envoyées à EUMETSAT à l'ESOC à
Darmstadt en Allemagne. De là elles seront échangées avec la NOAA et ensuite
distribués aux utilisateurs.
(dessin © ESA)
MetOp-A
constituera le segment spatial du Système polaire d'EUMETSAT (EPS), destiné à
recueillir des données sur l'atmosphère et l’environnement afin de compléter le
suivi conduit par le système Météosat à l'échelle hémisphérique depuis l'orbite
géostationnaire.
L’EPS sera
exploité en parallèle avec le système de satellites opérationnels d'observation
de l'environnement en orbite polaire (POES) de l'Administration nationale
américaine des océans et de l'atmosphère (NOAA).
Tandis que les satellites de la NOAA fonctionnent sur « l'orbite de
l'après-midi » (le franchissement de l'équateur ayant lieu l'après-midi, en
heure locale), les satellites européens MetOp assureront le service de «
l'orbite du matin ».
Jamais sonde
atmosphérique n’avait été mieux pourvue
Afin de mener à
bien son ambitieuse mission, MetOp-A est doté d’une charge utile de
télédétection des plus complètes, composée d’un ensemble d’instruments
européens de nouvelle génération ainsi que d’un groupe d’instruments éprouvés
fournis par les États-Unis, équipant les actuels satellites de la NOAA.
L’interféromètre
de sondage atmosphérique dans l'infrarouge (IASI) fourni par le CNES
effectuera des mesures sur plus de 8 000 canaux afin d’établir des profils de température et de
vapeur d’eau d’une précision inégalée, destinés à alimenter les modèles
de prévision numérique du temps. Ses informations seront complétées par les
données provenant des instruments américains et du sondeur hyperfréquence pour
la détermination de l'humidité (MHS), un radiomètre à cinq canaux développé
pour le compte d’EUMETSAT, mais qui devrait également être embarqué sur les
futurs satellites de la NOAA.
Le modèle de
deuxième génération de l’expérience de surveillance de l'ozone à l'échelle du globe (GOME-2), mis au point
conjointement par l’ESA et EUMETSAT, est une version améliorée du spectromètre
à balayage équipant déjà ERS-2. Sa mission est de sonder l’atmosphère afin
d’établir les profils de concentration d’ozone et d’autres gaz à l’état de
traces.
Le satellite
sera muni d’un second instrument ESA/EUMETSAT hérité du programme ERS : le
diffusiomètre de pointe (ASCAT). Ce radar en bande C perfectionné mesurera la
vitesse et la direction des vents à la surface des océans pour alimenter les
modèles de prévision numérique du temps. Il fournira en outre de précieuses
informations concernant les glaces, la neige et l’humidité des sols.
S’y ajoute le
récepteur GNSS de sondage atmosphérique (GRAS), nouvel instrument développé par
l’ESA et EUMETSAT, qui déterminera les profils de température et d’humidité de
l’atmosphère en se fondant sur l’occultation des signaux de navigation du
satellite par le limbe atmosphérique.
Les instruments
fournis par la NOAA comprennent : le radiomètre de pointe à très haute
résolution de troisième génération (AVHRR-3), qui acquerra des images de la
couverture nuageuse et des surfaces océaniques et continentales à l’échelle du
globe ; deux unités, à 15 canaux, du sondeur hyperfréquences de technologie
avancée (AMSU/A), qui mesureront les profils de température de l’atmosphère ;
le sondeur haute résolution du rayonnement infrarouge (HIRS) de quatrième
génération , un équivalent de l’IASI avec 20 canaux, qui contribuera à la
validation des données recueillies par les instruments européens, puis servira
d’instrument de réserve.
MetOp-A est en
outre équipé des instruments suivants : un système Argos de collecte des
données de haute technologie, fourni par le CNES, qui permettra de localiser
les stations automatiques fixes et mobiles et d’établir la communication avec
elles ; deux charges utiles de recherche et sauvetage, fournies par l’Agence
spatiale canadienne et le CNES en vue de soutenir le réseau international
Cospas-Sarsat par la réception et la retransmission des signaux de détresse ;
un instrument de surveillance de l'environnement spatial (SEM-2), spectromètre
fourni par les États-Unis pour mesurer les flux de particules ionisées dans
l'espace.
Une
avancée majeure pour les prévisions météorologiques
Approuvé en
1992, MetOp est un programme de satellite opérationnel comme Météosat. La
contribution de l’ESA, s’inscrivant dès le départ dans le cadre de la
composante Surveillance de la Terre de son programme Planète vivante, couvre le
développement et l’approvisionnement du satellite. L’ESA a financé à ce titre
l’essentiel de la production du premier modèle de vol. EUMETSAT, responsable du
système opérationnel, est chargé de financer le développement du segment sol et
des autres satellites ainsi que les lanceurs et les activités d’exploitation.
Les trois
modèles de vol ont été commandés à une équipe industrielle placée sous la
conduite d’EADS Astrium. Les satellites, intégrés à Toulouse (France), reposent
sur une plate-forme dérivée de celle des satellites Envisat de l’ESA et Spot-5
du CNES ; ils sont dotés d’équipements de pointe qui permettent une grande
flexibilité de fonctionnement, assurent une autonomie supérieure à 36 heures et
offrent une capacité de stockage de données de 24 Gbit.
Les satellites
MetOp feront chaque jour environ 14 fois le tour de la planète, collectant des
données qui seront envoyées vers la station sol de contrôle et d’acquisition
des données (CDA) du système EPS, implantée dans l’archipel de Svalbard, au
nord de la Norvège. Située à une latitude élevée (78°N), la station CDA
couvrira tous les passages de MetOp au-dessus de l’Arctique. Les données MetOp
recueillies par la station seront ensuite transmises aux installations
d’EUMETSAT à Darmstadt, où il sera procédé à leur traitement et à leur
diffusion. Certaines données EPS en temps réel seront en outre directement
diffusées aux organisations météorologiques régionales lorsque le satellite
survolera leurs stations de réception.
Les équipements
de pointe et les capacités de diffusion de MetOp lui permettront de détecter et
de signaler l’émergence de phénomènes météorologiques critiques localisés, tels
que les violents orages, qui ne peuvent être observés en orbite
géostationnaire. Le satellite donnera ainsi la possibilité de diffuser des alertes
météorologiques de manière beaucoup plus précoce qu’à l’heure actuelle.
Voir toutes les
images et vidéo sur le site
MetOp de l'ESA.
(Photos NASA)
Superbe
décollage nocturne le 25 Octobre 2006 de Cap Canaveral, d'une fusée Boeing
Delta II emportant avec elle un satellite double : STEREO (acronyme pour Solar TErrestrial
RElations Observatory).
Ils ont été
séparés 25 minutes après le lancement et se placeront de part et d'autre de
l'orbite terrestre.
L'un sera placé
"en avant" de la Terre (A) et l'autre "en arrière" (B)
permettant ainsi des vues stéréoscopiques du Soleil.
Position
définitive vers la fin de l'année.
Ils doivent
produire les cartes 3D des
éjections violentes de matières coronales du Soleil (CME). Ce sont ces
particules très énergétiques qui se détachent de la couronne et après quelques
jours viennent frapper la Terre.
Ces informations
devraient être plus précises que celles de SOHO, grâce à la Stéréo, en effet
SOHO avait du mal a déterminer la direction des CME car il les voyaient avec un
seul oeil, STEREO avec sa vue de côté, devrait apporter une amélioration et
ainsi mesurer leurs vitesse, direction, et volume de matière.
Ces satellites
pourront ainsi suivre l'évolution de la bulle de matière jusqu'à son arrivée
sur Terre, elles vont donner naissance aux aurores polaires et provoquent des
orages magnétiques.
Les satellites
embarquent à bord aussi des instruments construits par l'Observatoire de Paris
Meudon, le waves,
dont l'équipe est dirigée par le Dr JL Bougeret.
WAVES est un
détecteur en ondes radio qui permettra le diagnostic de l'apparition et de la propagation
des perturbations radio. À bord de STEREO il prend la dénomination de SWAVES.
Trois autres instruments ont été sélectionnés :
SECCHI (U.S. Naval Observatory) fournira
des images en ultraviolet et dans le visible ;
IMPACT (Univ. of California,
Berkeley) échantillonnera la distribution 3D des particules solaires de haute
énergie et le champ magnétique local ;
PLASTIC (Univ. of New Hampshire)
distinguera les caractéristiques du plasma des CME de celles du plasma coronal
ambiant.
POUR
ALLER PLUS LOIN :
Très belle vidéo
(streaming) du GSFC sur le but de la mission et sur les CME, à voir absolument
(4 minutes), cela existe aussi en format Quicktime de 24MB à
voir ou télécharger.
Article de nos
amis de Techno
Science sur Stereo.
La documentation
de la mission pour la Presse en format pdf de 1,5MB. (anglais)
Une vidéo
expliquant la mission, en mpeg de 12MB à voir ou télécharger.
La page des
photos et vidéos liées à la mission à la NASA.
Sur ce site, un résumé de
tout ce que nous envoie notre Soleil.
La station
spatiale internationale (ISS) est particulièrement bien
visible d'Europe en ce moment en soirée.
Tout ce mois de
Novembre 2006 est idéal pour voir ce point très lumineux se déplaçant d'Ouest
en Est très vite dans le ciel.
Les opportunités
visuelles seront très grandes et les possibilités de vision sont données sur le
site de l'ESA suivant de nos amis Allemands Heavens above: http://esa.heavens-above.com/esa/iss_step1.asp
Vous devez choisir
votre pays puis votre ville.
Voici par exemple
pour les quelques jours qui viennent.
© Heavensabove
TOUS LES HORAIRES SONT EN HEURES LOCALES
cliquer
sur la date pour plus de détails..
Date |
Starts |
Max. Altitude |
Ends |
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Time |
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Time |
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-0.7 |
18:47:01 |
10 |
WNW |
18:49:50 |
58 |
NNE |
18:50:56 |
31 |
E |
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2.9 |
20:22:08 |
10 |
W |
20:22:13 |
11 |
W |
20:22:13 |
11 |
W |
|
-1.0 |
19:08:20 |
10 |
WNW |
19:11:17 |
79 |
SSE |
19:11:30 |
65 |
SE |
|
-0.7 |
17:54:36 |
10 |
WNW |
17:57:27 |
56 |
NNE |
18:00:12 |
10 |
E |
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0.5 |
19:29:42 |
10 |
W |
19:32:07 |
36 |
SW |
19:32:07 |
36 |
SW |
|
-0.9 |
18:15:51 |
10 |
WNW |
18:18:40 |
86 |
SW |
18:21:30 |
10 |
ESE |
|
2.0 |
19:51:26 |
10 |
W |
19:52:48 |
16 |
SW |
19:52:48 |
16 |
SW |
|
0.3 |
18:37:06 |
10 |
WNW |
18:39:50 |
40 |
SSW |
18:42:18 |
11 |
SE |
|
1.8 |
18:58:41 |
10 |
W |
19:00:42 |
18 |
SW |
19:02:43 |
10 |
S |
|
2.0 |
18:05:46 |
10 |
W |
18:07:54 |
19 |
SW |
18:10:02 |
10 |
SSE |
Bonne chasse!!
C'est peut être un coup dur pour l'établissement d'une
future base lunaire par nos amis Américains près du Pôle Sud de notre compagnon
céleste; en effet le manque d'eau sera probablement sévère.
Une nouvelle étude par radar du Pôle Sud lunaire à
l'aide du radio télescope d'Arecibo à Porto
Rico, semble démontrer que la possibilité envisagée de glace déposée au fond de
certains cratères, serait un peu trop optimiste.
Ce sont les scientifiques de Cornell et du
Smithsonian qui ont procédé à ces mesures en effectuant une cartographie
radar de la région avec grande précision : 20m.
Ces recherches ont été menées par Donald
Campbell professeur d'astronomie de Cornell University, il a analysé avec
ses collègues, notamment avec notre ami Belge Jean Luc Margot, les
données radar les régions du Pôle Sud qui précédemment (les sondes Clementine
et Lunar Prospector) semblaient indiquer la présence de glace, mais en
comparant les données avec celles de cratères éclairés en permanence, ils n'ont
trouvé aucune signature de la présence de glace, mais que des cailloux.
Le cratère Shackelton (19km de diamètre), notamment a
été examiné, on sait que c'est un lieu possible pour l'établissement d'une base
lunaire. (voir photo prise par Smart), car en grande partie plongé dans le
noir.
Cela ne veut pas dire qu'il n'y ait pas de glace dans
cette région, mais probablement elle serait enfouie profondément, donc plus
dure à recueillir.
Cela peut aussi vouloir dire qu'il pourrait exister de
la glace dans des cratères cachés à la vue du radar et plongés dans le noir
permanent.
Le fond de certains cratères n'a pas pu être analysé
avec cette technique (pas visibles en ligne directe), donc tout n'est peut être
pas perdu, mais c'est certainement une difficulté supplémentaire liée à
l'établissement d'hommes sur la Lune.
Bref il faut attendre les futures missions
lunaires comme LRO pour en savoir plus, le feuilleton continue….
À consulter :
The case of
the missing moon water mission de la NASA.
Articles de Cornell sur les
images radar du Pôle Sud lunaire.
(Photos : Charlie Riedel de AP)
La ville de Brendham au Kansas (USA) va être célèbre;
on vient d'y mettre au jour une rare et imposante météorite de plus de 70kg,
une pallasite à première vue.
Cette météorite était enfouie dans un champ de blé
depuis des milliers d'années au moins, elle en a été retirée par une équipe du Muséum
d'Histoire Naturelle de Houston.
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Le Dr Essam Heggy à droite avec son radar, à gauche
Andy Smith et au milieu Chris Flis du Muséum de Houston Le 16 Oct 2006 (AP Photo/Charlie Riedel) |
Voici cette météorite de plus de 75kg sortie du sol
près de Greensburg au Kansas. (AP Photo/Charlie Riedel) |
Ce qui est original c'est sa découverte.
La météorite a été découverte après une étude
approfondie du sol par radar à pénétration (GPR ou Ground Penetration Radar),
principe développé par le Dr E Heggy du LPI (Lunar
Planetary Institute) de Houston. Cette technique pourrait être employée
plus tard sur Mars par exemple.
Comment a t on été mis sur la piste de ce camp de blé?
Il se trouve que cet endroit était connu depuis 1882
pour avoir subi dans le passé une averse météoritique.
De nouvelles fouilles eurent lieu grâce à nos amis de
Houston qui louèrent le terrain, il y a quelques années.
Ils mirent au jour des petites météorites (en tout
plus de 7.000kg!) ce qui leur a donné l'idée de passer ce champ au peigne fin
c'est à dire de le passer au radar.
Ce radar a indiqué que 1m sous la surface se trouvait
une masse importante ; ils l'ont imagé en 3D; et après une étude du sol
préalable, ils ont creusé.
La météorite trouvée est très rare, elle est du type
pallasite, (1% des météorites découvertes en sont) et est composée de fer et
d'olivine.
On estime sa chute il a 20.000 ans, donc très récente.
Reportage
en photos de cette découverte par Yahoo.
Le
message des météorites par planète Terre.
La
classification des météorites.
Les différentes
familles de météorites, bien fait et clair.
(Photos : NASA/JPL)
Janus est le dernier des satellites importants de
Saturne à avoir été découvert, il le fut par Audouin Dollfus en 1966 et en son
hommage, je me suis permis de coloriser cette photo prise par Cassini le 25
Septembre 2006 d'une distance de 145.000km.
La découverte de Janus au Pic du Midi vous a été
relatée dans la Revue
l'Astronomie.
Janus est couvert de cratères et on pense qu'il est
recouvert d'une fine couche de glace et de poussières.
Cette image a été prise en IR centrée à 930nm.
Le plus petit détail est de l'ordre de 800m.
Comme d'habitude,
vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et
vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
Les prochains survols
: http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites
de Cassini par The Planetary Society; très bon!
Voir liste des principaux
satellites.
(photos : NASA/JPL).
Cassini en ce moment musarde entre les différents
satellites de Saturne, il nous envoie de nouvelles vues des gros satellites
comme Téthys et Dioné.
Voici la face "avant" de Téthys (leading
hemispere en anglais), celle qui fait face au mouvement sur son orbite (la
plupart des satellites sont synchronisés). On remarque la grande cicatrice
appelée Ithaca Chasma à droite très caractéristique de ce corps. La surface
est très ancienne. Vue prise le 25 Sept 2006 de 450.000km dans le visible.
Téthys fait 1071km de diamètre. |
Dioné nous présente sa face tournée en permanence
vers Saturne, Dioné a un diamètre de 1120km. On remarque les célèbres traces
blanches (canyon?) dans la partie droite qui sont plus visibles sur des
photos de l'hémispère
"arrière" (trailing en anglais). Le cratère central avec pic
bien visible est le cratère Dido de 125km de diamètre. Vue prise le 25
Septembre 2006 de 670.000km dans le visible. |
Comme d'habitude,
vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et
vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
Les prochains
survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites
de Cassini par The Planetary Society; très bon!
Voir liste des principaux
satellites.
(photos : NASA/JPL).
Cassini vient d'obtenir des détails jamais vus sur
l'anneau F de Saturne, où l'on voit de façon flagrante l'effet perturbateur des
petits satellites orbitant dans le voisinage de cet anneau.
Les petits
satellites qui s'approche de l'anneau le perturbe par l'influence de leur
gravitation, ils peuvent attirer plus ou moins de la matière de l'anneau
donnant ainsi cet aspect de volutes irréelles.
Un peu comme
Prométhée (100km) passant à côté de ces anneaux et semblant attirer la matière,
comme on le voit sur cette superbe photo.
La photo ci
dessus correspondrait à un principe similaire mais les scientifiques pensent
que les corps mis en jeu dans ces volutes, sont beaucoup plus petits et restent
à découvrir.
L'image ci dessus a été prise le 25 Septembre 2006
dans le visible, d'une distance de 255.000 km, le pixel vaut 1km pour vous
donner l'ordre de grandeur de la précision de cette vue.
Comme d'habitude,
vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et
vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
Les prochains
survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites
de Cassini par The Planetary Society; très bon!
Voir liste des principaux
satellites.
(Photos NASA/JPL)
Pour fêter le millième jour martien (1 jour martien =
24h et 40 minutes approximativement) de Spirit qui s'est posé dans le cratère
Gusev le 3 Janvier 2003, la NASA nous propose un panorama de 360° prise par la
Pancam de Spirit de son lieu de parking de l'hiver martien (d'avril à Octobre
2006), les panneaux solaires tournés bers le Soleil. Rappelons que Spirit était
garanti pour 90 jours.
Le lieu s'appelle McMurdo et en fait la NASA nous
propose plusieurs types de panorama très denses au point de vue pixel, si bien
que je ne peux pas les afficher tous ici.
Consulter leur
site pour les voir tous (notamment celui en 3D).
La mosaïque ci dessus en presque vraies couleurs
(comme disent nos mais US, avec les filtres 600-nn, 530-nn et 480-nn) est
composée de près de 1500 images acquises pendant la période citée plus haut.
(en fait de sol 814 à sol 932, car peu de puissance disponible dû à l'hiver) il
représente plus de 500MB de données brutes et tous les filtres de la caméra ont
été utilisés.
On y voit des roches volcanique et peut être deux
morceaux de météorites situés vers le centre droit de la photo (ceux qui
paraissent plus brillants que les autres et qui ont été détectés par le mini
TES).
Sur la droite on reconnaît les Husband Hills gravis
par Spirit l'année dernière.
Vers le centre gauche de la photo, les traces des
roues du robot avec notamment une tranchée due à l'une des roues bloquée (la
roue avant droite) et qui met ainsi au jour ce matériau blanc qui manifestement
est riche en sels de soufre.
Spirit devrait quitter lentement sa place de Parking
tournée vers le Nord (on est dans l'hémisphère Sud) pour se étudier en détails
certaines roches de Low Ridge, l'endroit où il est parqué.
La photo ci dessus existe en très haute
résolution de 28MB, alors attention au téléchargement.
Les meilleures
photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à
tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
Où sont les rovers
maintenant, cette
page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.
Les images en
couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/
Comprendre les
couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html
Les rapports de mission par Steve
Squyres (responsable mission) mis à jour régulièrement. (anglais)
(Photos ESA/G Neukum)
Nous avons parlé
récemment du fameux visage de Mars, découvert par les sondes Viking et dont
le mystère a peu à peu disparu grâce aux nouvelles sondes comme MGS et Mars
Express.
L'ESA met en
ligne cette semaine une vidéo impressionnante de cette colline de la région
Cydonia, qui donne naissance à ce visage imaginaire, grâce aux différentes
angles de vue de la super caméra HRSC à bord de la sonde européenne.
Ces séquences vidéo sont produites par une combinaison
des images de la HRSC et de la MOC de la sonde Mars Global Surveyor (MGS).
L'animation commence par la vue côté Est et se termine
par la vue Sud.
La vidéo complète est assez énorme en MB,
elle fait 195MB, donc à vous de voir si vous voulez la visionner ou la
télécharger, elle est en format mov.
Sinon on peut la voir défiler en plus
faible résolution sur leur site.
La région Cydonia est localisée dans la région Arabia
Terra une zone de transition entre les hautes terres du Sud et les plaines du
Nord.
L'équipe de la HRSC est dirigée par le Professeur G Neukum
de l'Université Libre de Berlin.
Toutes
les nouvelles de Mars Express depuis le début dans les archives de ce site.
(ce paragraphe est
le votre si vous avez un site astro à nous faire connaître, n'hésitez pas à
nous contacter)
Notre ami Thierry
Lombry du Luxembourg avec son excellent site astro LUXORION, nous signale son
changement d'adresse : son adresse URL a changé.
La nouvelle
adresse est dorénavant:
http://www.astrosurf.org/luxorion/
(ou .com car il y a un alias).
Le nom des
sous-répertoires et fichiers n'est pas modifié
Le changement sera transparent.
Mettez vos favoris
à jour!!
Si vous ne
connaissez pas son site (très improbable) je vous conseille d'y jeter plus
qu'un oeil.
Ce mois d'Octobre
est très prolifique en ce qui concerne les revues intéressantes. En voici
quelques unes.
D'autres magazines
très intéressants sont parus, nous en parlerons la prochaine fois.
Sciences et Avenir
propose un numéro Hors Série consacré au paradoxe du chat de Schrödinger; quoi
vous ne savez pas ce que c'est, alors il vous fait ce numéro, cela vous en
coûtera seulement 4€.
Révisez
quand même un peu votre physique avant de vous jeter dans la lecture de ce
magazine, cela peut vous aider.
Signalons parmi
tous les nombreux articles les suivants :
Le mistigri de
Schrödinger par JM Lévy-Leblond
Une métaphore
scientifique par F Balibar et R Toncelli
Le sphinx
quantiques par M Esfeld
Le chat a la peau
dure par H Lyre
Le mistigri
calculateur par JP Delahaye.
Et bien d'autres …
La revue de la SAF, l'Astronomie de Novembre est parue.
Si vous n'êtes pas
membre de la SAF, vous pouvez la trouver soit :
** au siège de la
SAF 3, rue Beethoven, 75016 Paris
Tél.
+33 (0)1.42.24.13.74 Fax.
+33 (0)1.42.30.75.47 Observatoire +33 (0)1.40.46.20.00 Atelier
+33 (0)1.40.46.24.98 , détails sur le site Internet de la SAF.
** à la Maison de l'Astronomie rue de Rivoli à Paris
Elle est
intéressante à plus d'un titre ce
mois-ci :
C'est l'occasion
pour vous de comprendre la physique de E Roche avec sa fameuse limite (article
super de C Ferrari) et d'étudier la vie de ce mathématicien du Sud de la France
(article de Jean-Michel Faidit ) qui était en avance sur son temps.
Voici l'éditorial
et le sommaire de ce numéro.
ÉDITORIAL
(novembre 2006)
Dans ce nouveau
numéro de l'Astronomie, nous présentons tout d'abord une évocation de la
fameuse limite de Roche. Qu'est-ce exactement ? Comment l'évaluer ? En quoi
cette notion permet-elle de mieux comprendre la physique des anneaux autour des
planètes géantes.
C'est un bon
complément aux observations de la sonde Cassini qui continue à étudier in situ
le système de Saturne, avec sa moisson régulière d'images et de découvertes.
Certaines d'entre elles sont évoquées dans nos pages d'actualité : la
découverte d'un nouvel anneau de Saturne et la détection par imagerie radar de
lacs sur Titan, avec peut-être un début d'explication d'un cycle climatique.
Et puis sur Mars,
il y a aussi du nouveau. Le rover Opportunity est arrivé à proximité d'un
important cratère d'impact, après bientôt deux ans de bons et loyaux services.
Mais au fait qui
était Édouard Roche ? Un homme remarquable au service de l'astronomie, plein
d'idées novatrices, mais resté méconnu car il a préféré rester provincial. Vous
trouverez ici une description très précise de sa vie et de son œuvre.
Pour les
observateurs, l'évolution depuis quelques années des moyens disponibles est
bien sûr considérable. Plusieurs exemples sont largement évoqués dans ce
numéro.
Les passionnés de
la Webcam tireront tout le profit des conseils d'utilisation du logiciel
AstroSnap présenté par son créateur.
Par ailleurs
certains pourront trouver ici tout ce qu'il faut savoir sur l'utilisation à
distance via Internet d'un télescope de 810 mm en Arizona !
Enfin vous saurez
comment optimiser vos observations des Dentelles du Cygne.
Et puis vous
trouverez bien sûr l'ensemble des autres rubriques habituelles.
Bonne lecture
Claude Picard
SOMMAIRE
Éditorial
par Claude Picard
Actualité
Un nouvel anneau
autour de Saturne –; Opportunity explore Victoria –; Titan ses lacs et ses
nuages
par Gilles
Dawidowicz et Claude Picard
Le point du
spécialiste
La limite de Roche
et les anneaux par Cécile Ferrari
Histoire
Édouard Roche, de
Montpellier à la Lune, et bien plus loin...par Jean-Michel Faidit
Introduction à
l’astronomie
12 – Les éclipses
par Gérard Oudenot
Astronautique
Les années paradoxales,
la coopération spatiale franco-soviétique (2e partie) par Philippe Varnoteaux
Instruments et
techniques Observations via Internet par Jean-Claude Merlin et Annick Merlin
Le logiciel
AstroSnap par Axel Canicio
Vie de
l’association : Journées européennes du patrimoine 2006 à Juvisy; Prix et
médailles 2006; Le prix Janssen 2005
Observations
Les Dentelles du
Cygne par Marc Salameh
Mais aussi
Liste SAF
Portraits célestes
par Denis Joye
Météores en pays
de Frison par JL Rault
Éphémérides de
novembre 2006
@stronet par
Jean-Pierre Martin
Bibliothèque
Courrier des
lecteurs
Cadrans solaires
(42) par Alain Ferreira
Pour
la Science nous gâte avec son numéro spécial La Lumière dans tous ses états.
La lumière est le médiateur incontournable entre l’homme et l’Univers. Que ce
soit pour sonder les atomes, rectifier une myopie grâce aux lasers ou voir le
disque des étoiles, les physiciens contrôlent et utilisent différents aspects,
ou états, de la lumière. Ainsi, considérée sous forme de grains – les photons –
la lumière montre ses propriétés purement quantiques. Quand nous disposerons de
sources de photons uniques, les ordinateurs et la cryptographie quantiques
seront accessibles.
Au sein des matériaux, d’autres propriétés de la
lumière s’expriment. Depuis longtemps, on manipule la lumière à l’aide de
matériaux, qu’ils soient réfléchissants – les miroirs – ou transparents – les
lentilles. Aujourd’hui, on exploite plus finement les propriétés de la matière
pour guider la lumière dans une fibre optique à haut débit, pour la ralentir et
la stocker, ou pour la filtrer dans des dispositifs autrefois réservés à
l’électronique.
Dans les années 1960, les lasers ont été inventés. Il
s’agit d’un nouvel état de lumière, continue et cohérente. Depuis, les lasers à
impulsions ultracourtes sont apparus. Ils dévoilent des phénomènes très
rapides, comme les mouvements d’une molécule et délivrent des puissances
instantanées gigantesques, supérieures à celles des grands accélérateurs de
particules. En outre, la lumière des lasers offre d’autres possibilités
inédites pour mesurer des distances ou détecter des polluants dans
l’atmosphère.
Dans ce Dossier, nous vous proposons d’explorer le
monde des particules, atomes et molécules, mais aussi celui des étoiles, que
les physiciens révèlent grâce à la lumière… dans tous ses états.
Voici le sommaire
de ce numéro spécial : (clic sur chaque item pour avoir plus de détails)
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La
lumière en grains |
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La
lumière dans la matière |
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La
lumière en rayons |
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La
lumière pour observer |
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Lire l'avant
propos : la
lumière inspire le physicien comme l'ingénieur par A Aspect de l'Académie
des Sciences.
Numéro spécial
daté Octobre 2006; 6,90€ à posséder dans sa collection.
Bonne Lecture à
tous.
C'est tout pour
aujourd'hui!!
Bon ciel à tous!
Astronews précédentes : ICI