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Mise à jour : 30 Avril 2007      
 
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Sommaire de ce numéro :  
Les planètes telluriques sont chaotiques : CR de la conférence de J Laskar au BdL. (30/04/2007)
Gliese 581c : Une planète habitable dans le voisinage? (30/04/2007)
Exoplanètes terrestres : On va les détecter depuis l'espace. (30/04/2007)
Exoplanètes : On vient d'identifier H2O sur HD 209458b. (30/04/2007)
Milieu interstellaire : Première détection d'Oxygène moléculaire. (30/04/2007)
Céphéides : Les chandelles standard deviennent plus précises. (30/04/2007)
Chandra : Une éclipse d'un trou noir. (30/04/2007)
STEREO : Le Soleil en 3-D. (30/04/2007)
La Terre en relief : Cadeau du NGDC. (30/04/2007)
Hayabusa : Des nouvelles de Itokawa. (30/04/2007)
Hubble : Un tableau impressionniste! (30/04/2007)
Cassini-Saturne.: Encelade trouble l'horloge interne de Saturne! (30/04/2007)
Cassini-Saturne :.En passant par Dioné. (30/04/2007)
Un club Astro à découvrir : Lagraulet et Toulouse dans le Sud Ouest. (30/04/2007)
Photos d'amateurs :.L'amas d'Hercule vu par Marc Jousset. (30/04/2007)
Les magazines conseillés :.Espace Magazine; Ciel et Espace; Science et Vie Junior. (30/04/2007)
 
 
Ouf, mon plâtre vient d'être enlevé, je suis en ré-éducation de mon bras maintenant, mais je peux enfin taper librement sur mon clavier, je reprends donc mes astronews.
Un grand MERCI aux nombreux lecteurs du site qui m'ont envoyé leurs vœux de meilleure santé, j'ai été vraiment très touché.
Allez au travail, maintenant!!!
 
 
GLIESE 581c : UNE PLANÈTE HABITABLE DANS LE VOISINAGE? (30/04/2007)
(Dessin ESO)
 
Émoi dans les chaumières, on vient de détecter une planète de type "terrestre" capable d'abriter peut être la vie; et ceci chez nos voisins à 20 années lumière, dans le système solaire de Gliese 581. (Gliese était un astronome qui a répertorié un grand nombre d'étoiles proches dans notre galaxie).
 
Ce sont des scientifiques de l'ESO (une équipe helvético-franco-portugaise pour être précis) qui ont fait cette découverte grâce à HARPS (High Accuracy Radial Velocity for Planetary Searcher) le spectrographe le plus précis du monde situé derrière l'objectif du télescope de 3,6m de La Silla au Chili.
 
Signalons que notre ami Jean Loup Bertaux du service d'Aéronomie fait partie de l'équipe.
 
 
Ce spectro détecte les exoplanètes par la méthode des vitesses radiales et est très précis (précision de 1m/s sur des mesures de l'ordre de 2 à 3 m/s).
 
 
 
Cette planète de type terrestre n'aurait qu'un rayon seulement 50% plus grand que celui de notre Terre, et serait donc située dans la "zone habitable" autour de l'étoile Gliese 581, qui se trouve être une naine rouge, étoile très commune dans notre galaxie.
Une naine rouge est plus froide que notre Soleil (celle-ci a une masse égale à un tiers de notre Soleil et une luminosité 50 fois plus faible), la zone habitable est donc située plus près de l'étoile, c'est le cas de cette planète baptisée Gliese 581c (il y en a deux autres) qui tourne près de son étoile à 0,07 UA en 13 jours!
 
 
 
Sa masse a été évaluée à 5 masses terrestres (gravité de surface approx 2 fois celle de la Terre), mais ce qui est intéressant c'est sa température de surface qui serait entre 0°C et +40°C, ce qui rend bien sûr la possibilité d'avoir de l'eau liquide à sa surface.
Or on sait que l'eau semble indispensable à la vie alors on se met à rêver…
 
Gliese 581 n'est pas une inconnue pour nous, HARPS et la même équipe avaient aussi découvert une autre planète de la taille de Neptune (15 masses terrestres, orbite en 5 jours) autour de cette étoile en 2005.
Michel Mayor (le PI de HARPS) nous en avait parlé lors de sa conférence à l'IAP sur les exoplanètes.
 
Ces astronomes ont aussi récemment lors de la découverte de cette planète "terrestre" mis au jour une troisième planète plus éloignée (84 jours) et de masse 8 masses terrestres.
 
Le système solaire de Gliese 581 est donc au moins à trois planètes.
 
Les résultats actuels de HARPS font espérer aux astronomes de découvrir une planète de la masse de la Terre autour d'une naine rouge bientôt.
 
Bonne chasse mais quant à envoyer une mission spatiale vers cette planète comme il a été dit dans les médias, il faudra quand même attendre que l'on soit capable de naviguer à la vitesse de la lumière, car avec les technologies actuelles, il faudrait attendre plusieurs dizaines de milliers d'années….
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Communiqué de presse du CNRS.
 
L'article correspondant paru dans la revue Astronomy and Astrophysics, 5 pages format pdf (anglais).
 
L'ESO publie aussi une vidéo intéressante et longue (4min 30 et 64MB) avec Michel Mayor et S Udry notamment, au format QuickTime sur le sujet et qui vaut le coup d'être vue.
 
Tout sur les exoplanètes sur votre site astro préféré.
 
 
 
 
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EXOPLANÈTES TERRESTRES : ON VA LES DÉTECTER DEPUIS L'ESPACE. (30/04/2007)
 
Pour la première fois, les chercheurs de la NASA ont démontré en laboratoire qu'un télescope spatial équipé de différents masques spéciaux pouvait prendre une photo d'une planète extra solaire de type terrestre en orbite autour d'une étoile proche.
 
Cela a été étudié dans le cadre de la mission TPF (Terrestrial Planet Finder) de recherches de planètes extra solaire qui entre temps a été annulé par le Congrès US.
 
C'est un défi que d'essayer d'imager une planète terrestre près de son étoile à cause de l'énorme luminosité de celle-ci. Néanmoins deux chercheurs du JPL ont montré qu'avec un simple coronographe masquant l'éclat de l'étoile, couplé avec un miroir, on pouvait en créant ainsi un champ suffisamment sombre pour permettre d'imager une planète qui serait 10 milliards de fois moins brillante que son étoile.
 
Des simulations avec Laser ont confirmé cette possibilité.
 
 
On voit ici une simulation de 3 planètes : l'une brillante comme Jupiter, une moitié moins brillante et la dernière comme la Terre.
 
 
Cette image est tirée d'une séquence de près de cinq cents images capturées par le nouveau système au JPL.
Le coronographe est au centre et l'étoile marquée par un astérisque.
 
Crédit Image: NASA/JPL-Caltech
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ce système tient compte de deux problèmes importants que rencontrent tous les télescopes : la lumière diffractée (celle qui heurte les bords du miroir et créée des franges d'interférence) et la lumière diffusée dû aux imperfections du miroir.
Le miroir est équipé de vérins qui le déforment en permanence afin d'optimiser le parcours lumineux.
 
 
 
 
 
 
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EXOPLANÈTES : ON VIENT D'IDENTIFIER H2O SUR HD 209458b. (30/04/2007)
 
Décidément on parle beaucoup d'exoplanètes ces temps ci!
 
L'Observatoire Lowell en Arizona, vient de rendre public le fait que l'on a identifié de l'eau dans la signature de l'atmosphère d'une planète extra solaire.
 
Cette planète ne nous est pas inconnue, c'est HD 209458b (ou Osiris) dont notre ami Roger Ferlet nous avait abondamment parlée lors de sa conférence.
 
C'est l'astronome Travis Barman de l'Observatoire Lowell, qui vient de faire ces découvertes à partir des données de Hubble. On sait maintenant avec certitude que de la vapeur d'eau existe dans l'atmosphère de planètes extra solaires.
 
La plupart des planètes extra solaires détectées actuellement sont très près de leur étoile ce qui rend la détection de vapeur d'eau dans une éventuelle atmosphère difficile, mais avec HD 209458b on a la chance d'avoir une planète qui passe exactement en face de son étoile tous les trois jours et demi.
On peut alors détecter la lumière de l'étoile qui passe à travers l'atmosphère de la planète et procéder à l'obtention d'un spectre dans l'Infra Rouge.
 
Cette découverte vient d'être publiée dans la revue Astrophysical Journal dont voici la version pdf de 5 pages en anglais.
 
 
 
À relire :
Spitzer vient de voir une exoplanète : HD 209458b.
 
 
 
 
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MILIEU INTERSTELLAIRE : PREMIÈRE DÉTECTION D'OXYGÈNE MOLÉCULAIRE. (30/04/2007)
 
Le CNRS communique l'information suivante :
 
 
La première détection de l'oxygène moléculaire dans le milieu interstellaire
 
L'oxygène moléculaire a longtemps été considéré comme un composant potentiel important et abondant dans les nuages moléculaires. Pourtant les recherches menées depuis plus de vingt ans n'avaient pas réussi à le détecter.
 
Une équipe internationale à laquelle participent des chercheurs du LERMA Laboratoire d’Etude du Rayonnement et de la Matière en Astrophysique (UMR CNRS) de l'Observatoire de Paris, du LESIA, Laboratoire d’Etudes Spatiales et d’Instrumentation en Astrophysique (UMR CNRS) de l'Observatoire de Paris, du CESR, Centre d’Étude Spatiale des Rayonnements (UMR CNRS) et du LAM, Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (UMR CNRS), vient enfin de détecter la raie fondamentale de O2 avec le satellite Odin, dans le domaine du millimétrique. L'abondance déduite de O2 est mille fois inférieure aux premières attentes.

L'oxygène est l'élément le plus abondant dans le cosmos après l'hydrogène et l'hélium. Il est deux fois plus abondant que l'élément suivant, le carbone. On s'attend donc à ce que des espèces comme O (l'oxygène atomique), OH (le radical hydroxyle), H2O (l'eau) et O2 (le dioxygène ou oxygène moléculaire) soient abondantes dans le gaz interstellaire.
Si les 3 premières ont bien été détectées dans le milieu interstellaire, la molécule O2 ne l'était toujours pas jusqu'à aujourd'hui.

 
 
 
La première raie de l'oxygène moléculaire a été détectée par Odin dans le nuage moléculaire Rho Oph A, dans la constellation du Serpent.

© photo d'Alex Mellinger. D.R.
 
 
 
 
 
 

Notre atmosphère étant pleine d'oxygène moléculaire, les télescopes au sol sont totalement aveuglés dans ce domaine de fréquences correspondant aux raies de O2. L’un des moyens efficaces de détection est d’utiliser un satellite et c’est l’un des objectifs du satellite ODIN construit par 4 pays (la Suède, la France, la Finlande et le Canada). Odin, qui porte un télescope sub-millimétrique de 1,1 m de diamètre, est notamment équipé d'un récepteur dédié uniquement à la recherche de l'oxygène moléculaire dans sa raie d'émission fondamentale à 119 GHz (a priori la raie la plus intense dans les milieux de température inférieure à 100 K). Odin vient enfin de rencontrer le succès en détectant cette raie dans la direction d'un gros nuage moléculaire proche de nous, Rho Oph A, dans la constellation du Serpent.

Cette première détection suggère que l'abondance de O2 est 1 000 fois plus faible qu'attendu mais ce n'est qu'une estimation préliminaire. La résolution angulaire du satellite étant assez faible (à peu près dix fois plus mauvaise que celle de l'oeil humain), on ne sait pas exactement où se trouve la source d'émission dans la direction visée. Des observations à plus haute résolution seront faites par Herschel, le prochain satellite qui devrait être lancé dans l'espace en 2008.


 
 
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CÉPHÉIDES : LES CHANDELLES STANDARD DEVIENNENT PLUS PRÉCISES. (30/04/2007)
 
 
Les Céphéides sont des étoiles pulsantes et c'est à Henrietta Leavitt qu'on doit d'avoir trouvé une caractéristique : Elle étudia différentes Céphéides dans le même endroit galactique et eut une INTUITION GÉNIALE : elle trouva une relation directe entre la magnitude apparente et la période de variation : la magnitude apparente (du max de luminosité par exemple) ou la luminosité apparente était linéaire avec le log de la période. Toutes les Céphéides de l'Univers ont la même luminosité intrinsèque
 
Mesurer la période revenait à mesurer la distance pour peu qu'on ait un point de référence permettant d'étalonner la courbe, on l'a eu, une Céphéide proche que l'on put mesurer par parallaxe.
Cette méthode a aussi ses limites vers 1 milliard d'al.
 
Il y a néanmoins des limites aux précision de mesure, et ce sont ces limites que Hubble vient de faire reculer.
 
Une équipe de scientifiques de l'Université du Texas conduite par Fritz Benedict et Barbara McArthur, ont utilisé les données du télescope spatial Hubble pour résoudre un des problèmes les plus mystérieux : l'expansion de l'Univers basée sur une étude astrométrique approfondie des parallaxes de 10 Céphéides galactiques (proches donc).
 
 
La constante de Hubble est le facteur trouvé par E Hubble et G Lemaître dans les années 1930, correspondant au taux d'expansion des galaxies entre elles. Si on connaît la distance à une galaxie et sa vitesse d'expansion, on est capable de dire depuis combien de temps elle s'éloigne, et donc de déterminer "l'age de l'Univers".
C'est en ce sens que la constante de Hubble H est importante.
La valeur absolue de H est importante car plus H est petit et plus l'Univers est vieux.
 
Cela revient à mesurer exactement les distances cosmiques de galaxies très lointaines.
C'est le rôle de cette échelle des distances cosmiques (cosmic distance ladder en anglais) où chaque maillon de l'échelle permet de proche en proche d'atteindre ces distances cosmologiques.
 
 
 
Un maillon de cette échelle est celui des Céphéides dont nous venons de parler et dont on a voulu déterminer avec plus de précision cette relation période-luminosité pour une dizaine de ces étoiles variables de notre galaxie.
 
À cet effet ils les ont étudié pendant deux ans afin de mesurer leur parallaxe.
 
(dessin Astrovision).
 
Cela revient à mesurer le cercle CD en bleu de l'image, ce cercle est infiniment petit plus l'étoile est éloignée si bien qu'il a nécessité l'utilisation d'un pointage très précis du télescope : le Fine Guidance Sensors.
 
 
 
Une fois la distance exacte déterminée, sa luminosité intrinsèque (ou absolue) peut être établie et permet de calibrer la relation période-luminosité, loi des Céphéides.
 
Ils ont testé cette nouvelle relation sur des Céphéides d'autres galaxies et ces résultats étaient cohérents avec des résultats provenant d'autres méthodes de mesure. (comme la galaxie NGC 4258 dont la distance est connue précisément).
 
Ces dernières mesures devraient permettre l'amélioration de la précision de mesure de la constante de Hubble.
 
 
Donc attendons la publication des résultats.
 
 
 
 
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CHANDRA : UNE ÉCLIPSE D'UN TROU NOIR. (30/04/2007)
(illustration NASA/CXC)
 
Le hasard fait bien les choses de temps en temps, notre observatoire spatial en X, Chandra a eu la chance de remarquer en étudiant la galaxie NGC 1365 (60 millions d'années lumière) qui possède un trou noir super massif en son centre (comme la plupart des galaxies) de s'apercevoir qu'à un moment celui-ci a été éclipsé.
 
 
 
En effet, un épais nuage de gaz très dense s'est interposé entre le TN et Chandra, bloquant ainsi temporairement le rayonnement X émis par celui-ci.
 
Ce hasard exceptionnel a permis aux scientifiques d'en déduire des données sur ce nuage de gaz et notamment d'en déduire sa taille.
Ils purent aussi déterminer la taille de la source X : 7 UA (sept fois la distance de la Terre au Soleil), ce qui la rend approximativement 2 milliards de fois plus petite que sa galaxie hôte et 10 fois plus grand que l'estimation de son horizon (event horizon en anglais), ce qui correspond avec la théorie.
 
Ces observations ont été effectuées en Avril 2006 tous les deux jours sur une période de deux semaines.
 
 
 
 
 
La galaxie hôte NGC 1365 contient un noyau actif (AGN : Active Galaxy Nucleus), un des objets les plus lumineux de l'Univers.
Le trou noir situé au centre absorbe la matière autour de lui, celle-ci a la forme d'un disque; la matière en tombant sur le TN se chauffe à des millions de degrés et émet en retour des rayons X qui sont détectés par Chandra.
 
 
Vue de cette galaxie dans le visible (VLT) et en X (Chandra).
 
Crédit : ESO/VLT et NASA/CXC
 
 
 
 
 
 

 

Rappel sur les Trous Noirs chez Hyperphysics (anglais).
 
 
 
 
 
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STEREO : LE SOLEIL EN 3-D. (30/04/2007)
 
On a déjà parlé de Stereo, ce couple de satellites lancés par la NASA pour étudier la Soleil; il vient de nous envoyer ses premières images qui permettent une présentation en relief, car elles proviennent de deux points de vue différents.
La NASA publie en effet tout un ensemble d'images et de vidéos sur ce sujet.
 
Le CNRS a aussi participé à cette mission et communique aussi à ce sujet, dont j'extrais quelques notes:
 
Les premières images en 3D du Soleil, acquises par les deux satellites du projet STEREO (Solar TErrestrial RElations Observatory) de la NASA, sont dévoilées lundi 23 avril 2007. Des équipes françaises associées au CNRS participent, avec le soutien du CNES, à trois des quatre instruments embarqués à bord de chacune des deux sondes. L’ensemble des données récoltées par STEREO permettra de mieux étudier les éjections de masse coronale qui ont lieu dans l'atmosphère du Soleil, et leurs impacts sur l'environnement terrestre
Les éjections de masse coronale (CME) ont lieu dans la couronne solaire, la partie la plus haute de l'«atmosphère» de notre étoile, où les températures atteignent plus d’un million de degrés.
Plusieurs milliards de tonnes de matière sont alors éjectées à des vitesses de près de 3 millions de Km/h. Cette matière éjectée à grande vitesse peut atteindre notre planète et entrer en interaction avec la magnétosphère puis avec l'atmosphère terrestre pour y induire une multitude de phénomènes : aurores boréales, irradiation des spationautes, perturbations des communications radios ou de la distribution de l'électricité...
 
Le développement d’une météorologie spatiale passe donc par l’étude des processus physiques, aujourd’hui très mal connus, qui déclenchent ces éjections, la reconnexion des lignes de champ magnétique étant certainement un élément clé.

Le principal objectif de la mission STEREO est l’étude de ces éjections de masse coronale.
 
Les satellites jumeaux étant depuis peu en position nominale, les premières images en trois dimensions de l’atmosphère du Soleil viennent d’être obtenues.
L’ensemble instrumental SECCHI (Sun-Earth Connection Coronal and Heliospheric Investigation) a acquis des séries de couples d’images de l’atmosphère du Soleil, prises avec des angles différents par chacun des deux satellites. SECCHI est constitué :
·        d'un imageur (EUVI) observant dans quatre longueurs d’onde de l'ultraviolet extrême
·        de deux coronographes en lumière blanche
·        de deux imageurs héliosphèriques
 
Ces images ont été traitées et recombinées par l’Institut d’astrophysique spatiale (IAS : CNRS, Université Paris XI) pour fournir les images en trois dimensions diffusées lundi par la NASA.

 
Les images en relief sont du type anaglyphe donc nécessitent des lunettes bleu/rouge pour voir cet effet.
 
 
 
Les images suivantes sont une combinaison de plusieurs longueurs d'onde et doivent être vues avec les lunettes.
 
 
 
C'est Michael Kaiser, le responsable scientifique du projet, il est de la division Héliophysique du GSFC et est un des responsables de l'instrument WAVES à bord
 
 
En fournissant des images des CME dès leur formation, Stereo permettra aux scientifiques de connaître leur trajectoire exacte en trois dimensions dans l'atmosphère solaire et au-delà vers la Terre, contrairement à SOHO, aussi un avant poste solaire mais qui ne peut donner ses infos qu'en deux dimensions.
Une CME peut contenir des milliards de tonnes de plasma de gaz fortement ionisé se déplaçant à des millions de km/h, pouvant causer des dégâts énormes à son arrivée dur Terre (rappelez vous le Québec en 1989).
 
 
Pensons aussi au danger que risquent d'encourir les astronautes qui seraient en permanence dans une base lunaire exposés en permanence à ces radiations.
 
On commence à imaginer des protections un peu comme dans Star Trek lorsqu'ils disent "sortez les boucliers", en fait les scientifiques pensent à une solution comme celle ci basée sur l'utilisation de champ magnétique de protection artificiel autour d'une base ou d'un vaisseau spatial, comme nos amis Anglais du PPARC de Chilton.
 
Crédit dessin : Rutherford Appleton Laboratory
 
 
 
 
 
Le laboratoire Charles Fabry de l'Institut d'optique et l'IAS ont fourni l'optique de l'imageur du Secchi qui travaille dans l'ultra-violet extrême, à l'origine des premières images dévoilées par la Nasa.

 
Piloté par le Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique (Lesia), l'instrument Swaves suit de son côté les variations des ondes radio générées par le Soleil, tandis qu'Impact analysera, grâce à la contribution du Centre d'étude spatiale des rayonnements, basé à Toulouse, les électrons éjectés lors des éruptions
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN:
 
Le guide de la mission, un document passionnant de 24 pages en pdf. (anglais).
 
Toutes les images et vidéos de la mission.
 
Et quelques vidéos particulières sélectionnées :
Un film sur la mission elle même et son principe (anglais), 24MB au format Quick Time.
 
Un film du Soleil vu par Stereo dans différentes longueurs d'onde, 37MB format QuickTime.
 
Et enfin celui que l'on attend tous, le film en3D anaglyphe, il ne peut malheureusement que se voir en streaming, c'est à dire sur le PC mais sans pouvoir l'enregistrer, dommage.
 
Voir aussi article du Figaro.
 
 
Lié à ce sujet, le satellite Japonais Hinode, lui aussi étudie le Soleil et il vient de nous faire parvenir une vidéo impressionnante d'une éruption.
À voir vidéo mpeg de 3MB.
 
 
 
 
 
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LA TERRE EN RELIEF : CADEAU DU NGDC. (30/04/2007)
(photo : crédit NGDC/NOAA)
 
 
Le NGDC (National Geophysical Data Center) de nos amis américains chargés de l'étude de la Terre et des océans, viennent de ont depuis quelques temps en ligne sur le Net des images du globe terrestre en relief aussi bien pour les terres que pour les océans.
 
Ces images peuvent être sélectionnées en fonction de la latitude/longitude grossière du lieu et correspondent aux relevés des divers satellites étudiant notre planète en permanence.
 
Un CD ROM existe où l'on peut voir tous les coins de la Terre avec plus de détails.
 
 
 
 
 
 
 
Vous voulez voir le gobe tourner, cliquez ICI.
 
20 images du globe terrestre en format pdf.
 
 
Le globe terrestre développé en relief.
 
 
 
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HAYABUSA : DES NOUVELLES DE ITOKAWA. (30/04/2007)
 
Quoi, vous l'aviez oubliée? On en a souvent parlé ici pourtant.
Cette petite sonde de la JAXA est toujours autour de son astéroïde Itokawa (encore pour quelques jours), et les scientifiques commencent à publier des études sur cet étrange corps.
 
Une étude du PSI (Planetary Science Institute de Tucson, Texas) montre que le regolith semble voir subi des vibrations qui ont joué sur la qualité des roches recouvrant le sol.
On y détecte des mouvements des pierres de ce sol.
 
Les grains de regolith les plus fins sont de l'ordre de la taille de galets terrestres et se trouvent seulement sur des surfaces lisses qui ne représentent que 20% de la surface de l'astéroïde.
C'est surprenant, car les éjectas dus aux impacts devraient se répartir uniformément sur la surface.
 
Dans un article publié dans le journal Science ces jours ci, les scientifiques Miyamoto, Gaskell et collègues proposent que ces graviers ont probablement migré en ces endroits particuliers, dû à des vibrations causés par ces impacts. comme sur Terre lors de ces vibrations, ces cailloux sont "fluidifiés", c'est à dire qu'ils se comportent comme un fluide et suivent la ligne de plus grande pente.
 
Comme on peut le voir sur l'image ci dessous.
 
 
 
 
Vue rapprochée du sol de Itokawa, remarquez l'alignement des blocs de pierres du NO au SE indiquant un mouvement allant du SE au NO.
Crédit : Uni Tokyo/Michigan/PSI/JAXA
Direction des différentes pentes dérivées de la gravité et des accélérations centrifuges suivant le modèle mis au point par Bob Gaskell.
Crédit : Uni Tokyo/Michigan/PSI/JAXA
 
 
 
Maintenant des nouvelles de la sonde elle même.
 
Elle a subi quelques problèmes au cours des derniers mois: communications avec la Terre interrompue pendant deux mois puis reprises, fuite de carburant; problème avec des résistances chauffantes; une partie des batteries au Lithium est morte (4 sur 11); perte du contrôle d'attitude; et d'autres petites choses.
Mais malgré cela beaucoup d'autres fonctions sont opérationnelles, ce qui a permis de décider d'un retour sur Terre initié en cette fin Avril 2007 pour une arrivée en Juin 2010.
 
On vient en effet de commander la mise en route d'une des ses 4 moteurs ioniques. Le Xénon devrait suffire pour le retour.
 
On ne sait toujours pas avec certitude si la sonde a pu récupérer quelques grammes du sol de l'astéroïde, ce sera la surprise.
 
La JAXA a mis à la disposition des scientifiques ces jours ci quelques milliers de nouvelles photos de Itokawa ainsi qu'une centaine de milliers de spectres dans le proche IR et dans l'X.
 
Les scientifiques ont aussi mis à la disposition du public un film en 3-D de cet astéroïde de forme bien particulière.
 
 
 
 
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HUBBLE : UN TABLEAU IMPRESSIONNISTE! (30/04/2007)
 
 
La nébuleuse Eta Carina (la Carène) n'est visible que de l'hémisphère sud, elle est située à plus de 9000 années lumière de nous, dans le bras du Sagittaire, donc une voisine de notre Galaxie, elle a été cataloguée pour la première fois par le célèbre Edmund Halley.
C'est un sujet photographique très célèbre notamment par Hubble il y a quelques années.
 
Justement Hubble pour célébrer son 17ème anniversaire en orbite, s'est intéressé de nouveau à cette nébuleuse, et il nous offre cette fois ci un spectacle digne des peintres impressionnistes.
 
 
Credit: NASA, ESA, N. Smith (Berkeley), and The Hubble Heritage Team (STScI/AURA)
 
Image associant 48 sous images de Hubble prises par la caméra ACS dans la lumière de l'Hydrogène ionisé et auxquelles on a ajouté les informations couleurs suivantes : rouge pour le Soufre, vert pour l'Hydrogène et bleu pour l'Oxygène.
 
Voici un panorama de 50 années lumière de large pris par Hubble de la région centrale de cette nébuleuse de la Carène, où l'on voit un enchevêtrement d'étoiles dans tous leur stade d'évolution et en particulier de leur naissance.
La forme bizarre de cette nébuleuse est sculptée par l'action des divers vents stellaires et des intenses radiations UV émises par les étoiles géantes.
 
Cet ensemble contient plus d'une douzaine d'étoiles de masses 50 à 100 fois celle de notre Soleil, la plus importante étant Eta Carina elle même située à la gauche de la photo et marquée d'une croix en pointillée sur la photo haute résolution. Cette étoile se trouve dans le stade final de son évolution et devrait bientôt (au sens astronomique du terme) exploser en super nova comme nous l'indique ses deux lobes de poussière et de gaz l'entourant. (photo de gauche)
 
Ce feu d'artifice dans cette région commença il y a trois millions d'années quand les premières générations d'étoiles se sont allumées dans un énorme nuage d'Hydrogène moléculaire. Les rayonnements de ces étoiles ont sculpté une immense bulle de gaz en expansion. Il y a des restes en forme de nuages sombres qui sont des nodules de gaz et de poussières qui n'ont pas encore été avalé par les radiations et que l'on remarque particulièrement bien sur la photo. (photo de droite)
 
 
Credit: NASA, ESA, N. Smith (Berkeley), and The Hubble Heritage Team (STScI/AURA)
 
 
Ces vents stellaires violents compriment la couche extérieure de la bulle et provoque ainsi la formation d'une deuxième génération d'étoiles.
 
Nous même sommes probablement issus de tels comportement cosmiques.
 
Rappelons que Hubble est un projet conjoint NASA/ESA et que pendant ses 17 ans de vie il a procédé à plus de 800.000 observations, et pris 500.000 photos de 25.000 objets célestes.
Il envoie plus de 10 GB de données par jour, ses informations ont été traitées dans plus de 7.000 publications scientifiques.
 
Longue vie Hubble et merci!!!
 
Voir aussi la page de l'ESA sur cette photo.
 
 
La NASA propose quelques vidéos et photos supplémentaires, dont cette superbe vidéo explicative de 40MB en mpeg que je vous recommande de télécharger.
 
 
 
 
 
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CASSINI-SATURNE :.ENCELADE TROUBLE L'HORLOGE DE SATURNE! (30/04/2007)
(Photos : NASA/JPL/SSI).
 
Jusqu'à présent on n'arrivait pas à déterminer exactement la période de rotation de Saturne (sa "journée); on croit savoir pourquoi maintenant, ce sont les geysers d'Encelade qui jouent sur le champ magnétique de Saturne qui ne tourne plus lentement que la planète elle-même, ce qui rend la mesure de la durée du jour par des méthodes radio pour ainsi dire impossible.
Personne n'aurait pensé qu'une si petite lune pouvait avoir une telle influence sur sa planète, comme vient de le dire Don Gurnett de l'Université d'Iowa et PI de l'instrument RPWS (radio and plasma wave science) à bord de Cassini.
 
Cette nouvelle étude montre que les lignes du champ magnétique de Saturne dérivent lentement par rapport à la rotation de la planète, ceci dû aux particules chargées émises par les geysers de vapeur et de glace d'Encelade.
Cette affirmation est basée sur les mesures du RPWS et du magnétomètre de Cassini.
 
Que se passe-t-il?
 
Les particules de gaz neutres éjectées par Encelade forment une structure torique autour de Saturne; lorsque ces particules se chargent, elles sont happées par le champ magnétique de Saturne, formant un disque de gaz ionisé c'est à dire un plasma qui entoure l'équateur de la planète gazeuse.
 
Ces particules affaiblissent fortement le champ magnétique de telle sorte qu'elles ralentissent légèrement le disque de plasma; ce décalage joue sur la fréquence radio due à la rotation de ce disque , la rendant ainsi différente de celle de la planète. La période de rotation mesurée alors à partir de l'émission radio est ainsi faussée.
 
 
 
 
 
 
De plus les mouvements des nuages de l'atmosphère de Saturne étant différents de la rotation de la planète, et cette planète ne possédant pas de point fixe à la surface servant de référence; il est donc actuellement difficile de mesurer exactement la période de rotation du seigneur des anneaux.
 
Pour information les mesures effectuées par méthode radio avec Cassini sont plus longues de 6 minutes que celles effectuées au moment du passage des Voyager, il semble donc qu'en plus, cette période ne soit pas constante.
Une première explication serait que les geysers auraient été plus actifs au moment des Voyager, une seconde qu'il y ait des variations saisonnières sur cette orbite de 29 ans.
 
Bref à suivre…..
 
 
L'ESA publie aussi un communiqué à ce sujet. (anglais).
 
 
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
 
 
 
 
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CASSINI SATURNE :.EN PASSANT PAR DIONÉ. (30/04/2007)
(photos : NASA/JPL).
 
Deux scientifiques américains, Paul Schenk du LPI et Jeff Moore de NASA/Ames ont mis au point un modèle de la surface de ce petit corps qui tourne autour de Saturne.
 
Ce modèle semble indiquer que c'est principalement le volcanisme qui a modelé la surface de Dioné (diamètre 560km), bien que l'on ne voit pas de volcans mais plutôt des plaines relativement lisses peu cratérisées.
En fait c'est le cryovolcanisme qui est à l'œuvre comme le prétendent les deux auteurs notamment dans cet article rapporté par Space.com..
 
 
 
Le relief a été exagéré sur cette vue de près du sol de Dioné, le rouge est plus élevé que le bleu.
Crédit : Paul Schenk LPI.
 
Ce modèle a montré que les plaines sont plus hautes que les terrains aux alentours, suggérant qu'elles aient pu être submergées par un écoulement volcanique.
Ce cryovolcanisme peut provenir de deux causes : la radioactivité interne et les forces de marée et par la résonance 2/1 de Encelade et de Dioné.
Dioné étant plus loin de Saturne qu'Encelade, il ne se produit pas les dégazages que l'on note sur Encelade.
 
 
 
Cassini vient de passer justement en Avril 2007 près de Dioné et j'ai fouillé les images brutes (raw images) pour vous trouver deux superbes vues de cette petite planète.
 
 
N00081677.jpg a été prise le 24 Avril 2007 d'une distance de 100.000km avec filtres clair CL1 et IR3.
N00081697.jpg a été prise aussi le 24 Avril 2007 de 200.000km de distance avec filtres CL1 et UV3.
 
 
 
Voir cet article des deux auteurs au congrès du LPI, 2 pages pdf en anglais.
 
 
 
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
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UN CLUB ASTRO À DÉCOUVRIR :.LAGRAULET ET TOULOUSE DANS LE SUD OUEST (30/04/2007)
 
 
Dans le Sud Ouest le ciel est pur et cela fait naître de plus en plus de club astro, voici nos amis de Lagraulet du Gers  qui nous font part de leurs observations du mois de Mars dernier lors de leurs rencontres d'astronomie du printemps.
 
 
Il y avait aussi des amateurs de la SAP de Toulouse à cette manifestation et voici une superbe photo du Sombrero réalisée par Michel et Sylvie Estèves de la S.A.P
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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PHOTOS D'AMATEUR :.L'AMAS D'HERCULE VU PAR MARC JOUSSET. (30/04/2007)
 
 
Notre ami Marc Jousset de Véga (Plaisir Yvelines) nous fait parvenir cette fois ci une très belle image de l'amas M13; le grand amas d'Hercule.
 
 
Découvert par Edmond Halley en 1714. M13, encore appelé le "Grand Amas Globulaire d'Hercule", est l'un des amas les plus remarquables et les plus connus de l'hémisphère céleste Nord.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.ESPACE MAGAZINE; CIEL ESPACE ; SCIENCE/VIE JUNIOR (30/04/2007)
 
De nombreux magazines sont sortis pendant cette longue période d'absence de ma part.
 
ESPACE MAGAZINE.
 
 
Le numéro de mai-juin est disponible en kiosque depuis le 17 avril.

Consultez le sommaire en PDF
 
 
 
ESPACE Magazine n°28 - Spécial Apollo : 4,90 € en kiosque*.
(*) Tarif France métropolitaine
 
En poster : la station Saliout 1 et le Soleil
 
 
 
Au sommaire :
Pleins feux sur le Soleil
STEREO, Hinode, Themis… Une nouvelle vague de satellites spécialisés dans l'étude du Soleil et de ses manifestations vient d'être lancée. Mise en perspective.
 
Mars, Jupiter et Saturne
En février dernier, la sonde cométaire Rosetta frôlait Mars tandis que New Horizons visitait Jupiter avant de partir vers Pluton, sans oublier Cassini qui continue d’arpenter le système saturnien : des images inédites à découvrir
 
Saliout 1 : la première station
La course à la Lune perdue, l’Union Soviétique entend redorer son blason en lançant la toute première station spatiale. Revivez l’histoire de Saliout 1, véritable “ancêtre” de Mir et de l’ISS.
 
James Wetherbee
La carrière de cet astronaute de la NASA est hors du commun : 6 missions de navette spatiale, dont 5 fois en tant que commandant ! Interview.
 
Et bien d’autres sujets
Jean-Louis Etienne et le climat de demain, les vols habités militaires chinois, le bond en avant du Centre Spatial Guyanais...
 
 
 
CIEL ET ESPACE numéro de Mai
 
 
numéro dédié en partie à l'expansion de l'Univers.
 
 
En voici le sommaire :
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ken Crawford, amateur de raretés
David Fossé
L’astrophotographe californien Ken Crawford aime par-dessus tout sortir des sentiers battus et chasser les objets rares et diffus. Quitte à consacrer ensuite des heures pour en révéler toutes les beautés.
Expansion de l’Univers : pourquoi elle accélère
Stéphane Fay
Découverte en 1998, l’accélération de l’expansion de l’Univers serait due à une mystérieuse énergie noire. Mais de celle-ci, nous ignorons tout. Voilà pourquoi des astrophysiciens avancent aujourd’hui d’autres hypothèses afin de résoudre l’une des plus embarrassantes énigmes de la cosmologie.
Peut-on prédire les séismes depuis l’espace ?
La réponse de Déméter
Julien Bourdet
Depuis trois ans, Déméter traque les indices de futurs séismes depuis l’espace. Sans succès pour le moment. En revanche, ses instruments ultraprécis lui ont permis de faire des avancées majeures dans l’étude de l’ionosphère, la région de l’atmosphère au sein de laquelle le microsatellite français évolue.
Choc de titans aux confins du Système solaire
Philippe Henarejos
L’astronome Mike Brown a identifié les vestiges d’une collision titanesque survenue dans la ceinture de Kuiper, aux tout débuts du Système solaire. Une découverte qui tend à montrer que cette région lointaine était auparavant peuplée de gros planétoïdes de la taille de Pluton.
Le Soleil, une étoile sous surveillance
David Fossé
Une armada de satellites est désormais braquée vers le Soleil. L’enjeu principal n’est plus d’étudier les grands principes de fonctionnement de l’étoile mais de comprendre le détail de mécanismes qui peuvent avoir une incidence sur la vie sur Terre. Ses infimes variations de luminosité peuvent-elles influencer le climat de la planète ? Ses éruptions sont-elles dangereuses pour les activités humaines ? Les prochains satellites auront pour mission de décortiquer et prédire ces événements de “météorologie solaire”.
Mission à La Silla avec Michel Mayor :
La promesse des autres Terre
Émilie Martin
Michel Mayor veut découvrir les autres Terre de la Galaxie. Pour cela, l’astronome suisse et son équipe ont élu domicile à l’observatoire de La Silla, au Chili. Équipés du meilleur instrument au monde, Harps, un spectrographe de leur conception, ils sont sur la piste de planètes à peine plus massives que la nôtre.
Paradoxe de Fermi : E. T. prend son temps
David Fossé
“Si l’apparition de la vie est un événement banal dans la Galaxie, pourquoi les extraterrestres ne nous ont-ils pas déjà rendu visite ?” Cinquante ans après cette question posée par Enrico Fermi, un étudiant danois en propose une nouvelle réponse. Selon ses simulations informatiques, les extraterrestres n’ont pas encore eu le temps d’arriver !
Un morceau de Lune à Meursault
Myriam Détruy
Au milieu des vignes bourguignonnes, une jeune association organise, du 24 au 28 mai, une rencontre riche en animations autour des grandes missions spatiales.
La Lune accouche de Saturne
Jean-Luc Dauvergne
Cachée par la Lune en plein jour, la planète aux anneaux émerge de l’astre sélène dans un ciel crépusculaire. À observer aux jumelles et au télescope.
Cinq conseils pour pointer juste
Emmanuel Beaudoin
Trouver un astre dans le chercheur de votre télescope n’est pas toujours facile. Voici cinq méthodes pour pointer les objets célestes sans difficulté, qu’ils soient visibles à l’œil nu ou non.
Pourquoi la forme des galaxies varie-t-elle ?
Fabrice Nicot
Spirales, elliptiques, irrégulières, les galaxies adoptent des formes variées, résultat de leurs fusions successives.
 
Sommaire et couverture en pdf.
 
 
 
 
SCIENCE ET VIE JUNIOR : HORS SERIE AVRIL 2007
 
 
J'ai découvert aussi pendant ma longue période d'immobilité forcée, la magazine Science et Vie Junior du mois d'Avril qui contrairement à ce qui est marqué, n'est pas que pour les jeunes, il est consacré aux dernières nouvelles de l'Univers et comporte une iconographie très riche et très claire, je vous le conseille.
 
Il fait le point pour 5 € sur nos connaissance actuelles en astronomie, voici les chapitres principaux :
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Chapitre : Planètes :
·        2050 la vie au bout des yeux
·        Titan la fausse Terre
·        Quoi de neuf sur Mars?
·        Qui a défiguré la Lune?
·        Astrofiches sur les planètes
 
Chapitre : Étoiles et Galaxies :
·        Révélations sur l'enfance du Soleil
·        L'antimatière fait de la résistance
·        La fin d'une Superstar
·        Dans la tribu des galaxies
·        Astrofiches sur les galaxies voisines
 
Chapitre : Univers lointain :
·        Un os dans la gravitation
·        Le Big Bang à la loupe
·        L'Univers côté obscur
·        Astrofiche sur le futur de l'Univers
 
 
Un très bon numéro pour jeunes et moins jeunes.
 
 
 
Bonne Lecture à tous.
 
 
 
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C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
 
 
Astronews précédentes : ICI