LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 31 Juillet 2007    
 
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ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :
Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
 
Sommaire de ce numéro :  
Les trous noirs d'Hawking : Conférence SAF de B Lelard le 23 Juin 2007. (31/07/2007)
Prix Janssen 2007 : Interview de Paul Couteau. (31/07/2007)
Le Soleil : C'est Solar Min en ce moment! (31/07/2007)
Cassini-Saturne.:.Cela fait 60 satellites maintenant! (31/07/2007)
Cassini-Saturne : Japet, on croit savoir d'où vient son bourrelet. (31/07/2007)
Les rovers martiens : Attention danger tempête de sable. (31/07/2007)
Mars Express : .L'origine de la glace d'eau au Pôle Sud de Mars. (31/07/2007)
Mars : Elle n'a pas toujours été un désert glacé d'après le CNES. (31/07/2007)
Mars et la Terre : Des noyaux différents. (31/07/2007)
Photos d'amateurs :.Le Quasar de Ludovic Jaugey (31/07/2007)
Les magazines conseillés :.Science et Vie spécial et Ciel et Espace (31/07/2007)
 
 
 
 
 
 
LES TROUS NOIRS D'HAWKING : CONFÉRENCE SAF DE B. LELARD LE 23 JUIN 2007. (31/07/2007)
 
Notre ami Bernard Lelard, président de Véga (Association d'Astronomie de Plaisir, Yvelines) a présenté une superbe conférence le 23 Juin 2007 à la SAF (Société Astronomique de France) dans le cadre de la commission de cosmologie.
 
B Lelard lors de sa présentation à la SAF
S Hawking à la BNF le 6 Mai 2006.
 
Voici le sommaire de sa présentation :
·        contexte historique scientifique
·        l’Univers est un trou noir
·        mini trous noirs primordiaux
·        entropie des trous noirs
·        radiation d’Hawking
·        perte d’informations retrouvée
·        radiation Hawking et les cordes ?
 
En voici sa conclusion :
 
Selon Hawking, tous ces univers alternatifs de la théorie des cordes pourraient avoir existé ensemble durant les tous premiers instants après le Big Bang. L’Univers se serait alors trouvé dans une "superposition" de tous ces mondes possibles. Ces univers se sont éteints à l’exception du nôtre. Ce qui expliquerait les constantes finement ajustées
 
Notre Univers n’est pas le résultat d’un seul commencement et d’une seule histoire, mais d’une multitude de commencements et d’histoires.

 
Je n'ai malheureusement pas pu assister à sa présentation pour des raisons tristement personnelles, mais sa présentation est disponible sur le site de la SAF à l'adresse suivante :
 
http://www-cosmosaf.iap.fr/hawking.pdf
 
D'autre part je suis sûr que si vous êtes intéressés, il peut vous fournir très certainement un CD.
 
 
 
 
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PRIX JANSSEN 2007 : INTERVIEW DE PAUL COUTEAU. (31/07/2007)
 
Notre ami Jean Claude Thorel, nous signale l'interview de Paul Couteau qui vient de recevoir le Prix Janssen de la Société Astronomique de France délivré cet été 2007.
 
On voit ici sur la photo P Couteau (à gauche) recevant sa médaille des mains d'Audouin Dollfus dans le parc de l'Observatoire de Juvisy.
(Photo de Georges Saccomani de la SAF, merci à lui.)
 
 
P Couteau est astronome honoraire de l'OCA (Observatoire de la Côte d'Azur), c'est un spécialiste des étoiles doubles.
 
Voir sa publication de 142 pages pdf : L'observation des étoiles doubles visuelles
 
 
Son interview. dans les business news de Sophia Antipolis.
 
 
 
On consultera avec intérêt le rapport sur ces remises de médailles et d'autres interviews lors de ces journées de Juvisy sur le site de la SAF.
 
 
 
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LE SOLEIL : C'EST SOLAR MIN EN CE MOMENT. (31/07/2007)
 
Je ne sais pas si vous avez observé le Soleil, cet été entre les gouttes de pluie (au moins au Nord de la Seine), mais il est absolument immaculé, sans taches.
 
Nous avons atteint le minimum solaire du cycle de 11 ans de notre étoile.
 
On attend avec impatience la première tache du nouveau cycle, nous quittons le cycle 23 pour aller vers le cycle 24 qui devrait débuter avec les premières taches détectées. Cette arrivée va correspondre à une nouvelle forte activité de notre Soleil jusqu'à son maximum; Solar Max où d'énormes quantité de particules et de plasma sont projetées dans l'espace et nous atteignent.
 
Avec toutes les conséquences connues : troubles de communication, problèmes électriques, influence sur les satellites etc..
 
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Spaceweather   http://www.spaceweather.com/
 
Space Environment Center  http://www.sec.noaa.gov/
 
Les données sur le Soleil en direct   http://www.n3kl.org/sun/noaa.html
 
Le soleil notre étoile par le LESIA  http://www.lesia.obspm.fr/solaire/sciences/chap4/mortsol.html
 
Activité solaire et climat du passé :
http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosciences/Histoire/Paleoclimats/Articles/soleil-climat.html
 
 
 
 
sur ce site :
http://www.planetastronomy.com/astronews/astrn-2007/01/astronews-net-03jan07.htm#SUN
 
 
 
 
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CASSINI-SATURNE :.CELA FAIT 60 SATELLITES MAINTENANT! (31/07/2007)
(Photos : NASA/JPL).
 
Voilà maintenant plus de trois ans que Cassini est en orbite autour de Saturne, et le JPL fête cet événement avec cette nouvelle découverte.
 
 
The 60th moon of Saturn, S/2007 S4, reveals itself in a sequence of images
 
Cassini vient de confirmer la découverte de la 60ème lune de Saturne, baptisée très poétiquement S/2007-S4, on pense qu'elle fait partie avec ses voisines Méthone et Pallene (découvertes en 2004) d'un plus grand groupe de petites lunes dans la même région.
 
En cliquant sur l'image ci-contre on peut voir une petite animation vidéo en gif du mouvement (saccadé!) de cette lune parmi ses voisines.
 
Ce film se déroule sur une durée réelle de 6 heures.
 
 
 
 
Les satellites découverts maintenant sont de plus en plus petits bien sûr, c'est le cas de ce dernier qui fait approximativement 2km.
 
C'est la 5ème lune découverte par l'équipe d'imagerie de Cassini.
 
Son orbite est en résonance avec un plus gros satellite, Mimas que l'on voit (en surexposé) sur ce film.
Le fin anneau que l'on voit au milieu de l'image est l'anneau G.
 
Cette série d'images a été prise en lumière visible le 30 Mai 2007 d'une distance de 1,8 millions de km de Saturne.
 
Un des découvreurs de ce 60ème satellite est le professeur Carl Murray du Queen Mary University à Londres, qui une fois ce mini satellite détecté a examiné les photos plus anciennes de Cassini afin de voir si par hasard il était sur quelques unes.
En effet, sa présence a été détectée sur des photos datant de 2004 jusqu'à maintenant, cela a permis de calculer l'orbite avec grande précision.
 
Cette nouvelle lune a été baptisée familièrement Frank, gageons que ce nom n'est pas encore adopté par l'UAI!
 
 
Je suis sûr que vous voudriez bien connaître la signification de tous les noms donnés aux divers satellites de notre système solaire, aussi voici un site (en anglais, c'est le USGS) qui résume tous ces noms mythologiques.
 
 
 
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les anneaux de Saturne vus par la Planetary Society, un résumé.
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
 
 
 
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CASSINI SATURNE :.JAPET, ON CROIT SAVOIR D'OÙ VIENT SON BOURRELET. (31/07/2007)
(photos : NASA/JPL).
 
 
 
Vous vous rappelez tous de l'étrange forme de Japet avec son bourrelet équatorial ressemblant ainsi à une coquille de noix (dont on voit une partie sur la photos ci-contre prise le 31 Dec 2004 et trouvée dans les images brutes de Cassini), et bien les scientifiques pensent que ce bourrelet est présent depuis presque son origine.
 
On pense que cette lune est gelée depuis sa prime jeunesse, contrairement à beaucoup d'autres satellites du système solaire.
 
 
 
Le dernier survol intéressant de Japet (Iapetus en anglais) a été fin 2004 début 2005, c'est à ce moment là que l'on a découvert ce bourrelet et des montagnes situées juste sur l'équateur.
 
L'énorme bourrelet (18km) relativement à ce petit corps (1470 km de diamètre), a conduit les scientifiques à dire que la forme actuelle de ce corps était en équilibre hydrostatique pour une période de rotation de 16 heures (actuellement 80jours!!!).
Japet est donc en fait figé depuis des lustres dans sa forme actuelle.
 
 
Une des caractéristiques de Japet est aussi d'avoir une rotation très lente (80 jours synchrone avec sa période orbitale), on pense qu'elle a diminué au cours du temps et que la période originelle était beaucoup plus rapide. Il est en effet étonnant pour un satellite aussi loin de Saturne (60 rayons de Saturne) d'être synchronisé, et c'est ce phénomène qui a aussi été étudié.
 
En effet tous les satellites sont sujets plus ou moins à un ralentissement de leur période de rotation au cours du temps, on s'en est aperçu en étudiant les astéroïdes et les objets de la ceinture de Kuiper (KBO) qui ont une rotation plus proche de ce qui était à l'origine car non affectés eux par un éventuel effet de marées dû à une grosse planète.
Lors de son ralentissement la forme de Japet oblongue tend vers une sphère (en effet force centrifuge équatoriale plus faible), sa surface décroît donc, mais la matière doit bien se réfugier quelque part, à l'équateur où la gravité est toujours un peu plus faible. Ce qui forma la chaîne de montagnes que l'on connaît.
 
Un modèle de Japet a été élaboré montrant comment son bourrelet a été formé et comment sa rotation s'est ralentie d'une dizaine d'heures à sa valeur actuelle de 80 jours. Un corps tournant très vite pourrait avoir un tel bourrelet mais pas un corps tournant aussi lentement, ce bourrelet est donc d'origine pour ainsi dire.
Seul un corps ayant une lithosphère épaisse et un intérieur avec une viscosité proche de la glace fondue peut expliquer une telle forme et seule la température interne contrôle la viscosité.
 
Les scientifiques pensent actuellement que ces deux caractéristiques (bourrelet et vitesse lente) seraient donc dues à l'existence de source de chaleur provenant de la radioactivité au centre de ce satellite.
 
Ce sont des éléments radioactifs à courte période (tout est relatif quand même!) comme l'Al-26 et le Fe-60 qui peuvent produire la chaleur nécessaire à ce phénomène : une forte chaleur au tout début de la formation du satellite puis rapidement un refroidissement intérieur.
 
 
Toutes ces informations intéressantes paraissent dans un très long article de la revue Icarus :
"Iapetus’ geophysics: Rotation rate, shape, and equatorial ridge" don’t les auteurs sont :
J.C. Castillo-Rogez , D.L. Matson , C. Sotin , T.V. Johnson , J.I. Lunine , P.C. Thomas
 
Signalons aussi que parmi les collaborateurs de cette étude se trouve notre ami du laboratoire de planétologie de l'Université de Nantes, C. Sottin que nos lecteurs connaissent bien.
 
On en saura plus lors de la prochaine rencontre rapprochée de Japet, cela devrait se produire le 10 Septembre 2007, donc à bientôt!
 
 
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
 
 
 
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LES ROVERS MARTIENS :.ATTENTION DANGER TEMPÊTE DE SABLE! (31/07/2007)
(Photos NASA/JPL-Caltech/Cornell)
 
Ce sont vraiment les jours les plus sombres (avec jeu de mots!) pour les rovers martiens.
 
En effet les tempêtes de sable estivales se sont levées sur Mars et cela bloque la luminosité solaire, surtout pour Opportunity (bloqué à 99%!!!) et à un moindre degré pour Spirit, les scientifiques pensent que ces tempêtes vont durer encore.
 
À titre d'exemple voici à quoi peut ressembler une tempête globale sur Mars, c'est la fameuse tempête de 2001 vue par Hubble.
 
 
 
 
Le danger est que si la luminosité est si faible pendant encore une longue période, les rovers ne pourront pas générer assez de puissance électrique pour garder leur précieuse électronique au chaud.
Les panneaux solaires produisent en temps normal approximativement 700W par jour, lorsque la production d'électricité diminue drastiquement, on est obligé de couper toute fonction de déplacement et d'observation, on ne maintient que les fonctions de communication. Dans ces conditions on tire sur ses batteries dont les réserves sont limitées.
 
Pour information à la mi juillet le rendement était de 128W seulement pour Opportunity, une valeur jamais atteinte encore sur le sol martien, on en arrive même à limiter les communications avec la Terre.
 
Si la tempête se maintient encore, il est pensable qu'un des deux rovers ne s'en relève pas.
 
On peut voir (ou plutôt ne pas voir) l'horizon photographié de jour en jour par Opportunity, c'est assez impressionnant, on ne voit …rien!
 
Une petite note d'optimisme, aux dernières nouvelles, la situation il y a quelques jours semblait s'améliorer un peu sur le site d'Opportunity.
 
 
 
Les meilleures photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
 
Où sont les rovers maintenant, cette page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.
 
Les images en couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/
Comprendre les couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html
Les rapports de mission par Steve Squyres (responsable mission) mis à jour régulièrement. (anglais)
 
 
 
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MARS EXPRESS :L'ORIGINE DE LA GLACE D'EAU AU PÔLE SUD DE MARS. (31/07/2007)
(Photos ESA)
 
 
La mission de Mars Express se poursuivant, les scientifiques collectionnent de plus en plus de données, notamment du spectromètre OMEGA (Observatoire pour la Minéralogie, l’Eau, les Glaces et l’Activité, mis au point par l'IAS à Orsay et dont Jean Pierre Bibring est le PI; il fournit en fait des spectres de la surface et de l'atmosphère avec une résolution au sol variant de 350 m à 10 km.) qui permet de différencier les signatures de la glace d'eau et de la glace de CO2.
 
Si le Pôle Nord est couvert de glace d'eau, la situation au Pôle Sud est plus contrastée.
 
Récemment, une hypothèse a été élaborée pour expliquer comment l'orbite de Mars a joué sur les dépôts de glace d'eau au Pôle Sud.
 
 
La présence de glace d’eau dans cette région avait été initialement révélée par OMEGA, montrant des couches de glace s’étalant sur des terrains sédimentaires vieux de plusieurs millions d'années. Cette découverte semble indiquer une période de glaciation récente.
 
On vient seulement maintenant de poser les bases d'une explication de ces dépôts grâce à OMEGA et aussi à un modèle mathématique du climat martien (le GCM)
 
 
Explication de la figure ci-contre :
Partie gauche carte de l'USGS, la calotte de CO2/H2O est en gris entourée par des terrains sédimentaires anciens en vert.
Sur la droite : OMEGA a cartographié les dépôts de H2O (en haut) et CO2 (en bas) avec le codage de concentration suivant allant du rouge (0%) au vert (60 à 70%) . OMEGA a montré que les dépôts permanents du Pôle Sud sont essentiellement de trois types:
·        Type 1 : Glace d'eau mélangée avec de la glace de CO2. c'est la calotte résiduelle.
·        Type 2 : Un bandeau composé de glace d’eau uniquement entourant la région de type 1.et
·        Type 3 : Des surfaces de dizaines de km de large de glace d'eau assez éloignées du Pôle.
 
L'illustration ci-contre correspond à ces observations (lire Type pour Unit).
 
Crédit : à gauche : USGS; à droite : OMEGA team - F.Montmessin - Service d'Aéronomie du CNRS - IPSL
 
 
 
La découverte des dépôts du premier type confirme l'hypothèse émise depuis longtemps que le CO2 est un piège à H2O, mais comment les deux autres types de dépôts peuvent ils se former et survivre dans le temps.
 
C'est Frank Montmessin (voir photo) du Service d'Aéronomie du CNRS/IPSL et ses collègues qui suggèrent que ces dépôts de glace d'eau font un va-et-vient cyclique de 51.000 ans entre les Pôles Nord et Sud; correspondant ainsi au temps d'inversion de la précession martienne.
 
 
Franck a eu la gentillesse de corriger mon texte et d'y ajouter des commentaires pertinents, qu'il en soit remercié ici.
 
Ils s’en sont rendu compte en faisant remonter le temps au modèle climatique en leur possession, la situation exactement opposée à celle d'aujourd'hui remonte à 21.000 ans en arrière, où la position de cette planète la plus proche du Soleil (périhélie), correspondait à un été dans l'hémisphère Nord., alors qu'actuellement c'est l'été pour l'hémisphère Sud.
 
 
 
 
 
Le modèle a montré que l'eau du Pôle Nord était dans un état instable et se déplaçait vers le Sud à l'état de vapeur d'eau pour condenser à cet endroit et y geler. Approximativement 1mm d'eau se déposait tous les ans au Pôle Sud à cette époque.
Les nuages de glace d'eau jouant un rôle essentiel dans ce mouvement.
 
Après une dizaine de milliers d'années dans cette configuration climatique, l'accumulation de glace d'eau atteignait 6 mètres d'épaisseur, puis le cycle de précession s'inversait, l'insolation de l'hémisphère Sud s'intensifiant, la glace d'eau au Pôle Sud devenait instable et avait tendance à retourner vers le Nord. C'est la période de basculement où le Pôle Nord est devenu plus favorisé thermodynamiquement parlant et a attiré la glace d'eau précédemment accumulée au Pôle Sud.
 
Et ceci jusqu'à approximativement il y a un millier d'années, où par un processus encore inexpliqué, de la glace de CO2 se déposa sur le Pôle Sud bloquant ainsi tout phénomène de sublimation de la glace d'eau.
 
 
Crédits: OMEGA team - F.Montmessin - Service d'Aéronomie du CNRS - IPSL
 
Voici le scénario envisagé pour l'évolution actuelle de la glace d'eau du Pôle Sud de Mars depuis l'inversion du cycle de précession, il y a 21.000 ans.
·        1 image de gauche, à cette époque, l'eau s'échappe (via vapeur d'eau) de la calotte Nord pour se déposer sur les terrains du Pôle Sud.
·        2 image centrale, il y a 10.000 ans le cycle commence à s'inverser, l'eau a tendance à retourner au Nord.
·        3 image de droite, il y a approximativement un millier d'années, la sublimation de la glace d'eau s'arrête lorsque du CO2 se dépose sous forme de glace par dessus.
PLD = Polar Layered Deposits = Couches sédimentaires laissées par des épisodes climatiques anciens (>1 à 10 millions d'années) et composées de poussière/glace d'eau (résidu sec en surface).
 
 
Les auteurs concluent aussi que le cycle de l'eau dû à la précession martienne devrait être aussi asymétrique entre les deux hémisphères, à cause principalement de l'asymétrie des tempêtes de poussières. Ceci menant à des morphologies différentes pour les deus Pôles.
 
 
 
Tous ces résultats paraissent dans le Journal Of Geophysical Research, VOL. 112, E08S12, doi:10.1029/2006JE002841, 2007
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Voir sur ce site :
 
L'eau du Pôle Sud par MARSIS
 
La mémoire de l'eau sur Mars
 
L'obliquité des planètes telluriques, conférence de J Laskar au BdL.
 
 
 
 
Toutes les nouvelles de Mars Express depuis le début dans les archives de ce site.
 
 
 
 
 
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MARS : ELLE N'A PAS TOUJOURS ÉTÉ UN DÉSERT GLACÉ D'APRÈS LE CNES (31/07/2007)
 
Le dernier numéro d'Espace et Science du CNES auquel on peut s'abonner en ligne est consacré à Mars.
 
Je vous propose ce texte dans son intégralité, mais bien entendu la source doit être citée.
Ce texte est donc du CNES et en particulier du chercheur
Jean-André Sauvaud du Centre d’Études Spatiales des Rayonnements de Toulouse
Son e-mail : Jean-Andre.Sauvaud@cesr.fr
 
 
 
Mars est un monde froid et sec mais il n'en a pas toujours été ainsi.
Les modèles d'évolution de Mars décrivent en effet une planète chaude et humide il y a plusieurs milliards d'années.
 
L'Analyzer of Space Plasmas and Energetic Atoms(ASPERA) de Mars Express étudie les interactions entre les composants de la haute atmosphère martienne et le vent solaire, interactions qui existent du fait de l’absence de champ magnétique dipolaire sur Mars. En utilisant ces données, les scientifiques cherchent à identifier l'évolution des constituants atmosphériques au cours du temps et à mieux comprendre les mécanismes qui ont contribué à cette transformation radicale du climat.
 
Pendant l'ère du Noachien (Classiquement, l'histoire géologique de Mars est divisée en trois ères successives : le Noachien, l'Hespérien et l'Amazonien. Le Noachien s'étend de -4,5 milliards d'années à environ -3,7 milliards d'années)., un intense effet de serre aurait maintenu l'atmosphère de Mars à une température élevée malgré la faible luminosité du jeune Soleil : l'eau pouvait exister à l'état liquide.
La présence d'eau dans le passé a d'ailleurs été démontrée sans ambiguïté notamment par la découverte d’argiles par l’instrument OMEGA embarqué à bord de Mars Express ou encore par la détection d'hématite et de sels divers par le robot de surface américain Opportunity.
 
Les observations spatiales ont également révélé une très grande variété de structures qui gardent les traces d'érosion de la surface par des écoulements parfois violents attribués à l'eau : réseaux fluviaux asséchés, vallées de débâcle, ravines …etc. D'autres structures comme des dépôts sédimentaires ou des traces supposées de rivages témoignent d'une présence aqueuse plus durable.
 
La quantité d'eau nécessaire pour produire les traces géomorphologiques visibles actuellement correspondrait au volume occupé par un océan couvrant entièrement Mars et dont la profondeur serait de 600 m à 1 km.
La pression atmosphérique nécessaire pour maintenir cette quantité d'eau à l'état liquide est évaluée, quant à elle, à quelques bars de dioxyde de carbone. Ceci est loin de correspondre aux conditions régnant actuellement sur Mars, la pression mesurée en surface étant d'environ 6 à10 millibars.
 
Les scientifiques émettent plusieurs hypothèses liant la disparition de l'atmosphère de Mars et celle de l'eau liquide :
·        La collision catastrophique avec un autre corps planétaire à la fin du Noachien ne peut être exclue, les collisions avec les astéroïdes étant fréquentes au début de l'histoire du système solaire.
·        Des réactions chimiques ont pu se produire entre le dioxyde de carbone et l'eau formant ainsi des carbonates qui font l'objet de recherches intenses mais n'ont pas pu être trouvés.
·        La gravité martienne est suffisante pour retenir le dioxyde de carbone et l'eau cependant le vent solaire peut arracher des molécules de gaz au niveau des couches les plus élevées de l'atmosphère. Avec les données d'ASPERA les auteurs ont pu quantifier cet effet du vent solaire.
 
Comme tous les corps du système solaire dépourvus de champ magnétique, la planète Mars reçoit le flux d’ions (essentiellement des protons et des particules alpha) et d'électrons du vent solaire.
 
Contrairement à celui de la Terre, le champ magnétique de Mars est trop faible pour protéger son atmosphère du contact direct avec le vent solaire. Lorsque le vent solaire rencontre l'atmosphère d'une planète dépourvue d’un champ magnétique global comme Mars, une cavité se forme "à l'arrière" de la planète (voir figure ci dessous).
 
 
Représentation graphique de la densité des ions (O+, O2+, CO2+) provenant de l’atmosphère de Mars obtenue à partir des mesures d'ASPERA. Ces ions sont confinés dans la cavité magnétique jusqu’à 4 rayons martiens. Le Soleil à droite selon l’axe des X et l’axe Z pointe la direction du champ électrique interplanétaire. L’intégration de ces densités d’ions permet de remonter au taux d’échappement atmosphérique.
Le cercle rouge représente Mars, la zone d'éclipse et la frontière d'empilement magnétique sont représentées par les lignes pointillées blanches et rouges.
(graphique : © CNES/Mars Express)
 
Des courants se produisent dans l'atmosphère conductrice et ceci induit un champ magnétique délimité par une frontière dite «frontière d'empilement magnétique». Cette cavités e remplit des ions échappés ou accélérés de l'atmosphère planétaire avec une énergie supérieure à l’énergie de libération (cette énergie de libération vaut 2,1 eV pour un ion oxygène s'échappant de Mars).
 
 
 
Au moins deux processus d'accélération sont actifs : une accélération des ions par le champ électrique à très grande échelle du vent solaire et une accélération par les champs électriques de séparation de charge au moment de la transformation d’un atome neutre en ions.
 
L'atmosphère martienne s'érode également à cause d'effets thermiques, du criblage par le vent solaire et de la perte d'atomes rapides (surtout de l'oxygène) due à des recombinaisons dissociatives (Lorsqu'un ion di-oxygène s'associe avec un électron libre, la réaction peut produire deux atomes libres d'oxygène qui s’éloignent rapidement l’un de l’autre.
L'énergie cinétique acquise par les atomes (neutres) produits par la réaction peut dépasser leur énergie de libération.
Ce phénomène pourrait expliquer une part importante de la perte d'oxygène de l'atmosphère martienne.).
 
Ces différents processus, en provoquant l’échappement des atomes les plus légers (H, He, C, N, O) ont pu intervenir dans l’évolution chimique de l’atmosphère de Mars.
Les auteurs ont évalué le taux d'échappement des ions martiens accélérés avec des énergies comprises entre 30 et 30 000 eV par charge. Ils ont estimé ce taux d'échappement annuel à environ 135tonnes pour le mono-oxygène(O), 250 tonnes pour le di-oxygène(O2) et 185 tonnes pour le dioxyde de carbone (CO2).
Au prix de quelques hypothèses, ils ont pu estimer les quantités totales de dioxyde de carbone et d’eau perdues par Mars par ce mécanisme. Ils ont pris en compte des travaux sur l’évolution du soleil au cours des 3,5 derniers milliards d'années.
Pour corriger les mesures faites en période de minimum solaire, ils ont appliqué un facteur correctif de l'ordre de cinq.
 
Conclusion, sur 3,5 milliards d'années, la perte estimée du dioxyde de carbone correspond à une perte de pression au sol inférieure à 43 millibars et la perte d'eau équivaut à une épaisseur de 70 cm.
Ces pertes sont à comparer aux données déduites des modèles d'évolution de Mars qui prévoient, au Noachien, une pression au sol de 1 à 5 bars de dioxyde de carbone et une quantité d'eau correspondant à un océan global d'une épaisseur de quelques centaines de mètres.
 
Les mécanismes induits par l'action du vent solaire sont donc nettement insuffisants pour expliquer l'assèchement de Mars.
 
D’autres processus doivent donc être pris en compte. L’arrachement d’une partie de l'atmosphère sous l'effet d'un ou de plusieurs impacts majeurs et d'autres mécanismes d'échappement de type photochimique ou de plasma froid sont possibles.
 
En dernière hypothèse, l'eau et le dioxyde de carbone pourraient aussi être stockés dans des réservoirs qui restent à identifier.
 
 
 
 
papier de 18 pages en pdf sur ASPERA
http://www.aspera-3.org/ASPERA_paper_new.pdf
 
 
 
 
 
 
 
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MARS ET LA TERRE : DES NOYAUX DIFFÉRENTS. (31/07/2007)
 
Une équipe internationale de scientifiques (Oxford ; UCLA et ETH de Zurich) ont comparé des échantillons de silicium de la Terre, et de météorites que l’on pense provenir de Mars ainsi que d’autres matériaux provenant de l’espace.
Il semble que le noyau terrestre se soit formé dans des conditions très différentes de celui de Mars.
Cette même étude a confirmé que la Lune et la Terre ont des noyaux de même composition isotopique, indiquant ainsi qu’il y a bien eu mélange à un stade très tôt de leur développement.
 
Sur Terre, les roches composant les montagnes ou le sol océanique sont composées de silicates, ces silicates dominent jusqu’à une profondeur de 2900km approximativement la moitié du chemin au centre de la Terre ; après il y a un changement brusque ; c’est le noyau métallique en Fer notamment.
 
Les météorites de Mars et de Vesta ont été dissoutes et leur composition isotopique comparée au silicium terrestre grâce au spectromètre spécial de l’ETH de Zurich, un des rares au monde à pouvoir mesurer de si petites différences de composition.
Les isotopes les plus lourds de silicates terrestres contenaient des grandes proportions des isotopes les plus lourds de Si.
Ce ne fut pas le cas pour les météorites de Mars ou de Vesta, bien que ces deux corps possèdent un noyau différencié (Fer).
 
Les échantillons de silicates de Mars et Vesta sont apparentés à la classe de météorites primitives appelées chondrites qui sont en fait des morceaux du système solaire primitif qui n’ont pas réussi à se différencier.
 
Le professeur Alex Halliday d'Oxford, pense que contrairement à Mars et Vesta le Silicium de la Terre a été partagé en deux parties, une partie "légère" dissoute dans le métal du noyau terrestre et une partie, la plus importante qui a formé les silicates du manteau et de la croûte.
En profondeur, le silicate change de structure et devient plus dense, si bien que la composition isotopique dépend e la pression.
 
 
 
Dessin montrant la comparaison des différents noyaux des planètes telluriques et de la Lune (© GH Rieke Univ de l'Arizona).
 
De nouvelles preuves suggèrent que le noyau terrestre s'est formé dans des conditions différentes de celui de Mars, ce qui peut s'expliquer par la différence de masse entre les deux planètes (la Terre est près de 10 fois plus massive que Mars, bien qu'elle ne soit que deux fois plus petite!!) qui entraîne une différence de pression au niveau du noyau.
 
La masse de la planète joue aussi sur sa faculté d'accrétion c'est à dire d'attirer par gravité les corps qui passent aux alentours, la Terre massive a attiré beaucoup de planétoïdes et ces accrétions ont favorisé la transformation de l'énergie cinétique d'impact en chaleur, augmentant du coup la température de surface; la surface étant probablement à une certaine époque un immense océan de magma.
 
 
 
 
Mars a suivi un autre cours, et a stoppé sa croissance dans les quelques premiers millions d'années, elle a beaucoup moins été affecté par ce phénomène d'accrétion due aux collisions.
 
On pense que le noyau de Mars est plus petit relativement que celui de la Terre et qu'il s'est formé sous des pressions et températures plus basses.
 
 
Cette même étude montre aussi que la Lune a la même composition isotopique en ce qui concerne le Si que la Terre, ce qui ne peut pas être due par une formation haute pression du noyau, la Lune étant beaucoup moins massive (100 fois moins!) que la Terre.
Cela correspond bien aux théories actuelles concernant le grand impact entre la Terre encore en formation et un petit planétoïde qui aurait ainsi donné naissance à notre satellite naturel.
Cela signifie aussi que le Silicium terrestre avait déjà cette composition isotopique avant que la Lune ne se forme, c'est à dire au tout début de la formation de notre système solaire.
 
Cette étude paraît dans la revue Nature du 28 Juin 2007 dont les figures seulement sont disponibles gratuitement.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Une belle présentation pdf de 55 pages en anglais sur la formation des noyaux de la Terre et de Mars par nos amis allemands du BGI (Bayersiches Geo Institut) reprise par l'Institut de Physique du Globe de Paris.
 
Très didactique, l'intérieur de la Terre par le professeur G Rieke de l'Université de l'Arizona.
 
 
 
 
 
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PHOTOS D'AMATEUR :.LE QUASAR DE LUDOVIC JAUGEY. (31/07/2007)
 
Notre ami Ludovic Jaugey a réussi une photo superbe du Quasar QSO0957+561 situé à côté de NGC3079.
 
Son image est dédoublée à cause d'une lentille gravitationnelle mais les 2 points ne sont qu'un seul et même Quasar !
 
Vous pouvez le voir à l'adresse : http://astrojaugey.free.fr/ngc/NGC3079_et_Quasar_16juillet2007.jpg
 
 
Ça donne le vertige de se dire qu'il se situe à 9,1 milliards d'années lumière !!!
 
 
Il publie aussi en ligne un livre d'astrophotographie à consulter impérativement.
Voici ce qu'il en dit :
 
"Ce livre s’adresse plus particulièrement aux débutants qui souhaitent découvrir puis progresser en Astrophotographie.
 
J’ai écrit ce livre pour les nombreux visiteurs de mon site qui me demandent souvent « Comment faire pour obtenir de si belles photos ? ».
 
A contre pied des livres actuellement sur le marché, celui-ci prend le lecteur par la main pour l’aider à progresser rapidement et sereinement, tout en prenant du plaisir à cette passion exigeante. "
 
Ce livre est disponible en téléchargement contre une participation symbolique à l'adresse :
 
 
L'adresse de son site : http://astrojaugey.free.fr/
 
 
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.SCIENCE ET VIE SUR LES NOUVEAUX MONDES ET CIEL ET ESPACE  (31/07/2007)
 
 
SCIENCE ET VIE HORS SÉRIE : LES NOUVEAUX MONDES.
 
 
 
En cet été 2007, la revue Science et Vie nous propose un numéro sur les nouveaux mondes; c'est à dire sur les endroits dans l'Univers où une vie serait peut être possible.
 
Tous les sujets sont abordés, notamment les chasseurs d'exoplanètes et un grand article sur les nouveaux télescopes.   4€
 
Voici le sommaire :
 
 
 
 
 
 
OBJECTIF TERRES
6
Le petit télescope Corot qui scrute la Voie lactée depuis décembre 2006 vient de découvrir sa première planète. Et ce n'est qu'un début.......
LES AUTRES MONDES
16
La ruée vers l'infini
L'atlas de toutes les exoplanètes déjà découvertes
40
Le défi de l'observation
Ou comment détecter des planètes sans les voir.
48
Comment sait-on à quoi elles ressemblent ?
De l'art de traiter les données observationnelles.
54
Ainsi naissent les planètes
Au commencement était la poussière d'étoiles
64
Chasseurs de mondes
Reportage dans la Mecque de l'exoplanétologie
70
Les télescopes du futur
Ces géants vont découvrir des soeurs de la Terre !
 
UNE AUTRE VIE ?
80
En quêtes des signatures de la vie
Quelle vie chercher à l'autre bout de la galaxie ?
86
La Terre, labo du vivant 
Notre planète foisonne de vie, y compris dans des conditions......"extraterrestres"..
108
De la vie sur Mars ? 
Le mystère reste entier. Au grand dam des exobiologistes.
116
Et si nous étions seuls ? 
Le point sur la "théorie de la Terre unique"..
 
REVES D'HIER ET DE DEMAIN 
126
23 siècles la tête dans les étoiles 
D'Epicure à 51 Peg b, retour sur une quête audacieuse.
134
Les projets fous pour y aller 
L'exoplanète la plus proche est à 11 années-lumières.
142
Recherche ET désespérément 
Malgré les fausses alertes, le programme Seti persiste à chercher la vie ailleurs.
148
Interview 
Rencontre avec J. Schneider, pionnier de l'exoplanétologie.
154
Ailleurs vu d'ici 
Les autres mondes sous la plume des auteurs de SF.
 
 
 
 
CIEL ET ESPACE DU MOIS D'AOÛT EST PARU.
 
Couverture en cours : 447
Le numéro de ce mois ci s'intéresse aussi à la vie ailleurs, sujet qui a motivé une douzaine d'experts à donner leur avis.
 
Outre cet article, beaucoup d'autres très intéressants comme d'habitude, notamment celui sur la comparaison des atmosphères planétaires.
 
4,90€
 
 
 
Voici le sommaire de ce numéro :
 
 
Atmosphères planétaires
Philippe Henarejos
Planètes géantes, exoplanètes, planètes telluriques et même petits corps glacés au-delà de Neptune… les astronomes tentent de percer les mystères des atmosphères présentes sur les autres mondes de l’espace. Avec une idée en tête : comprendre celle qui enveloppe la Terre et qui abrite la vie. Choisies comme thème des 17es Nuits des étoiles, les atmosphères des planètes réservent de belles surprises et d’étranges similitudes lorsqu’on les compare à celle de notre globe. Petit florilège en images de ces insolites cosmiques.
Les sites des 17e Nuits des étoiles
  La Rédaction
Les 10, 11 et 12 août, profitez des quelque 350 manifestations organisées pour les “Nuits des étoiles” sur le thème “Atmosphère, atmosphères”. Les étoiles filantes des Perséides se joindront à la fête, dans le ciel sans Lune.
L'Asie lance sa course à la Lune
Jean-François Haït
Le 16 août, la sonde japonaise Séléné doit décoller vers la Lune. Elle donne le coup d’envoi d’une compétition asiatique, puisque la Chine et l’Inde vont, elles aussi, bientôt lancer un engin spatial dans la même destination, avec le même objectif : affirmer leur puissance.
Des milliards de planètes noires dans la Galaxie
David Fossé
Au cours de leur évolution, les systèmes planétaires éjecteraient une planète sur deux dans l’espace interstellaire. Ce résultat surprenant, surgi d’une simulation numérique, suggère ainsi que plusieurs milliards de ces astres erreraient dans la Voie lactée, loin de toute étoile.
Orion plus proche, ses étoiles vieillissent
Philippe Henarejos
La nébuleuse d’Orion est plus proche qu’on ne le croyait. D’environ 300 années-lumière. La nouvelle mesure de distance effectuée par une équipe américaine n’est pas anecdotique : elle implique que les étoiles de ce vaste nuage de gaz sont nettement moins lumineuses, et donc plus âgées que prévu.
La vie ailleurs : comment la trouver ?
Douze experts débattent
  La Rédaction, Hubert Reeves, Yvan Dutil, Philippe Zarka, Louis d'Hendecourt, Jean-Gabriel Ganascia
Plusieurs fois millénaire, la question de l’existence d’une vie ailleurs dans l’Univers n’a jamais été aussi actuelle. À la lumière des découvertes récentes dans le Système solaire et autour d’autres étoiles — notamment les exoplanètes —, mais aussi en biologie, la quête a progressé. Au point que les scientifiques portent un regard neuf sur cette interrogation. Ciel & Espace a réuni dans ce numéro douze spécialistes qui, chacun dans son domaine — astronomie, biologie, sociologie… — apporte sa contribution au débat.
Jardin à l'anglaise pour planète rouge
Émilie Martin
Une paysagiste britannique a élaboré un "jardin martien", en collaboration avec l’ESA. Un concept très sérieux, car les agences spatiales n’envisagent pas de base habitée sur Mars sans espace vert.
La plus grande lunette ouverte au public : la belle de Puimichel
Myriam Détruy
Une somptueuse lunette attend votre visite, dans le petit village provençal de Puimichel. Construite au début du XXe siècle, elle doit sa renaissance à la persévérance d’un astronome amateur passionné : Jean-Baptiste Crêtaux. Une histoire originale pour un instrument hors du commun !
5e Rencontres du Savinois Serre-Ponçon : demandez la Lune !
Myriam Détruy
Grand public et astronomes amateurs sont attendus du 17 au 27 août autour du lac de Serre-Ponçon. Notre satellite est l’invité d’honneur de ces 5es Rencontres astronomiques.
Descendez la Voie lactée aux jumelles
Emmanuel Beaudoin
Une chaise longue, une lampe rouge afin de lire les cartes et des jumelles : c’est tout ce qu’il vous faut pour découvrir cet été les trésors de la Voie lactée.
 
 
Et toujours le dossier Hors Série de Ciel et Espace indispensable sur "Photographier le Ciel".
 
 
 
 
 
Bonne Lecture à tous.
 
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C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
 
 
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