LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 4 Octobre 2007  
 
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Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
 
Sommaire de ce numéro :   NUMÉRO SPÉCIAL : SPOUTNIK 50 ANS!!
La seconde conquête de la Lune : Compte rendu de la table ronde de la SAF du 27 Sep 2007. (04/10/2007)
4 Octobre 1957 : Souvenirs d'un enfant de la conquête spatiale. (04/10/2007)
50 ans de conquête spatiale : Comment tout a commencé; première partie par JP Martin. (04/10/2007)
Les 50 ans : Les manifestations souvenirs.
Détection des trous noirs : Une nouvelle mission. (04/10/2007)
Des modèles de planètes terrestres : Un nouvel outil. (04/10/2007)
Dawn : Décollage réussi. (04/10/2007)
Photon M3 : YES tout va bien, des nouvelles des expériences en cours. (04/10/2007)
Passage du Nord Ouest : La route est ouverte! (04/10/2007)
Livre conseillé :..Le Ciel à l'œil nu de G Cannat (04/10/2007)
Les magazines conseillés :.Ciel et Espace et son spécial L'Astronomie et Pour la Science d'Octobre (04/10/2007)
 
 
4 OCTOBRE 1957 : SOUVENIRS D'UN ENFANT DE LA CONQUÊTE SPATIALE. (04/10/2007)
 
Ci joint un article qui paraît en même temps dans l'Astronomie, revue de la SAF (Société Astronomique de France) à l'occasion du cinquantenaire du lancement du premier satellite artificiel de la Terre.
 
 
 
Souvenirs ,souvenirs, les premiers temps de la conquête spatiale vécus par un témoin du siècle.
Par Jean Pierre Martin, enfant de la conquête spatiale.
 
Octobre 1957, Octobre 2007 Quelle révolution en astronomie et en astronautique, mes chers amis.
Quand on pense que l'ère spatiale n'a seulement que cinquante ans, une génération pour ainsi dire!
Mais rappelons nous comment tout a commencé : C'était par un jour d'automne 1957, la nouvelle frappe les téléscripteurs du monde entier, les Soviétiques, ont lancé quelque chose autour de la Terre, il paraît que cela s'appelle un Spoutnik. J'ai 13 ans et je m'en souviens comme si c'était hier. Tout ce que je comprends alors c'est que dans les journaux de l'époque (Paris presse, L'Aurore, France Soir etc..) qui pendent aux kiosques, on nous promet la Lune en l'an 2000. cela me semble si lointain, je me demande même si j'arriverai moi même au tournant du siècle.
 
La fusée R-7 qui a lancé le premier Spoutnik, elle est très semblable aux Soyuz d'aujourd'hui. (Photo : JPM)
Timbre émis pour le 20ème anniversaire du lancement de Gagarine (collection JPM)
 
 
 
 
C'est décidé je m'intéresserai donc à l'espace, les informations distillées à l'époque sont parcimonieuses, on sait maintenant que les Soviétiques n'ont pas immédiatement compris, l'effet d'une bombe a plutôt d'abord été à l'Ouest; les Américains se sont laissés dépasser.
Puis une grande première se produit, une chienne donc un animal vivant est envoyée dans l'espace, elle survit quelques jours, encore une première soviétique.
 
Je commence à faire des fiches bristol (que j'ai toujours) sur toutes les fusées et premières astronautiques, on voit les tristes images des fusées américaines comme les Vanguard (baptisée Flopnik!!) qui sont transmises en direct à la télé noir et blanc que l'on vient d'avoir et qui explosent les unes après les autres.
L'espace est définitivement soviétique en ce début d'ère spatiale, mais il est aussi très secret, on n'a aucune information fiable sur ce satellite et sur la fusée qui l'a lancé, d'ailleurs on découvre presque le mot fusée.
 
 
En fait pas tout à fait, car je me souviens d'un livre de Walt Disney qui présentait l'espace avec des dessins de drôles d'engins et de planètes, c'était un livre en principe de gosses mais en fait c'était beaucoup plus sérieux qu'il n'y paraissait. (comme la série du même auteur : Notre ami l'atome)
 
J'ai malheureusement perdu ce livre au cours d'un déménagement.
 
Je sais maintenant que ce livre (et les séries télé dont il était tiré) a été écrit avec la collaboration de Von Braun afin de motiver le public américain pour la conquête spatiale.
 
 
En effet, c'est presque incroyable mais dans les années 1950 le gouvernement américain n'était pas intéressé par l'aventure spatiale qui semblait trop scientifique et pas assez militaire (on est en plein guerre froide).
 
 
 
 
 
 
Puis vient la revanche des Américains, mais l'année à changé, nous sommes en 1958 et dans les livres d'histoire on remarquera bien qu'ils sont arrivés après, mais gros avantage de nos amis Américains, il n'y a pas de secret, on voit ce qui se passe.
 
Ça y est la course à l'espace est lancée! On attend la prochaine étape et elle vient vite, une bombe : un engin (soviétique encore) percute la Lune et puis Luna 3 photographie la face cachée de celle ci exactement deux ans après Spoutnik. C'est un coup qui me marque plus que le bip bip, je sais exactement ce que je faisais quand mon grand-père pose son journal sur la table de leur maison (sans télé), une photo très imparfaite de la face cachée de notre satellite!
 
Quel exploit mais peu de détails toujours. Mais on voit bien que la course à l'espace s'est transformée en une course à la Lune.
 
 
1961 arrive, je reçois en cadeau ma première caméra 8mm, une boite à savon Kodak que l'on remonte à la main et je filme la télévision avec, quand un événement astronautique se produit, un événement mondial, les Soviétiques encore eux, envoient le premier homme dans l'espace, il fait le tour de la Terre et revient sain et sauf. (voir photo de la capsule Vostok).
On a changé de dimension. Le public se passionne pour l'aventure spatiale, j'ai d'ailleurs gardé la plupart des coupures de presse de l'époque, où les dessins explicatifs feraient rires maintenant tellement ils sont kitsch, mais quels souvenirs.
 
 
 
Cet été 1961, grand événement pour moi, mes parents décident de m'envoyer dans une famille en Angleterre afin de "perfectionner" mon anglais, tout content je suis le premier à prendre l'avion dans la famille, une Caravelle.
La chance me poursuivant, j'apprends que Yuri Gagarine, donc le premier homme dans l'espace va visiter l'exposition soviétique qui a lieu à Earl's Court à Londres ce mois de Juillet 1961, hop métro et bus et je me retrouve dans une salle immense avec des milliers de personnes voulant voir ce dieu vivant.
J'ai eu la chance de le voir, il est passé devant moi dans son bel uniforme bleu, mon impression: il est tout petit, mais il sourit et sourit, il a l'air si sympathique, il signe des autographes.
Quel moment magique.
 
Mais de Gagarine et de son vol, point de souvenir sur ma caméra Kodak, les Russes sont trop secrets, par contre je filme en direct le départ de Sheppard puis l'année suivante Glenn qui effectue enfin la même mission que Gagarine.
 
Événement : Telstar la première télévision en direct transatlantique, Yves Montand chante la chansonnette à nos amis américains et on voit si je me souviens bien Jacques Sallebert intervenir "live" sur le poste, l'espace commence à toucher le public.
 
 
 
Quelques années plus tard, c'est la fameuse "marche" dans l'espace de Leonov, mais le public attend le but final : la Lune et les planètes. C'est la glorieuse époque des Venera, Ranger, Mariner et autres sondes, les différents Salons du Bourget sont de plus en plus envahis par les techniques spatiales, j'ai le plaisir de voir (et de filmer) la capsule de Glenn, j'arrive même à avoir le rapport complet officiel de son vol (je le garde précieusement).
 
Je ne me rends pas compte à l'époque de l'extrême utilité des vols Gemini qui sont l'étape essentielle vers Apollo, en effet, ils répètent les actions essentielles de la mission lunaire : plusieurs astronautes, vols groupés, rendez vous en orbite, longue durée.
 
Les premiers vols Apollo et Russes ayant pour objet la Lune ont lieu, avec des hauts et des bas, on ne le sait pas encore mais les Américains sont en train de rattraper les Russes, et c'est le choc de Noël 1968, Apollo 8 part faire le tour de la Lune, un exploit, on peut donc aller vers notre satellite et en revenir vivant, ce n'était pas un rêve de Von Braun.
 
 
 
Tout s'emballe, les vols Apollo s'enchaînent très logiquement obéissant à une philosophie des petits pas, et on se rend compte que les Soviétiques auront du mal.
Albert Ducrocq parle de plus en plus vite à la Télé!
 
(Photo ; Patrick Roger-Ravily; A Ducrocq et Y Gagarine à Paris en 1963, tiré du Cosmopif)
 
 
 
 
 
20 Juillet 1969; il y a des jours comme cela où chaque personne ayant vécu cet événement se rappelle exactement ce qu'il a fait pendant ces heures historiques. Je m'en souviens parfaitement, l'alunissage était prévu en plein milieu de nuit, jeune Ingénieur depuis un an , notre patron nous avait donné à tous une journée de congé le lendemain pour bien jouir de l'événement.
Las! c'était la joyeuse époque où les syndicats étaient très orientés dans une seule direction, et bien le CE de ma société a refusé le jour de congé donné, cela ne s'invente pas. Bref cela n'a pas changé mon intention de vivre intensément ce moment; quelle émotion quand Armstrong pose son pied, on entend les hourrahs dans l'immeuble, ce sera un jour aussi important que la découverte de l'Amérique.
 
Cette même année, j'ai la chance d'aller au mois d'Août aux USA et bien sûr à Cape Kennedy, les astronautes d'Apollo 11 sont toujours en quarantaine, j'ai la chance de voir Apollo 12 en construction et de pénétrer dans l'immense VAB ainsi que dans la salle de contrôle des vols Mercury, malheureusement peu ou pas de photos de ce "trip", mais quel souvenir.
 
 
Voilà j'achève cette chronique du début de l'ère spatiale, en vous disant suivant l'expression consacrée : on vit une époque formidable!
 
Astronautiquement votre!
Jean Pierre Martin
 
 
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50 ANS DE CONQUÊTE SPATIALE : COMMENT TOUT A COMMENCÉ, PREMIÈRE PARTIE. (04/10/2007)
Ou LA LUNE ET LA COURSE À L’ESPACE
(grandes et petites histoires de la conquête spatiale)
 
J'ai décidé à l'occasion des 50 ans du Spoutnik de vous faire revivre cette époque historique, récit basé sur une de mes conférences sur le sujet.
Comme cette présentation est longue, je présenterai ce résumé en plusieurs parties.
 
par JP Martin
(je n'ai pas trouvé l'origine de plusieurs photos d'archive)
 
Première partie :
 
La Terre est le berceau de l’Humanité, mais l’Homme quitte un jour son berceau    ……Constantin Tsiolkovski
 
L'histoire de cette conquête spatiale est en fait à cheval sur plusieurs thèmes :
L’astronomie en ce qui concerne la Lune et son influence passée et présente sur la Terre
L’astronautique pour la partie concernant la conquête spatiale
L’Histoire car le premier pas d’un homme sur un monde extra-terrestre concerne l’humanité entière
 
LA LUNE :
La lune n’a t-elle pas fait rêver les hommes depuis le début des temps ?
 
·        Les Grecs furent les premiers à comprendre qu’elle tournait autour de la terre, et même grâce aux éclipses ils comprirent que la terre était sphérique
·        Aristarque de Samos, en étudiant les quartiers de la lune calcule que le soleil est au moins éloigné de 19 fois le diamètre terrestre (faux, c’est 400), mais l’idée était bonne? Pas les instruments de l’époque
·        Les siècles suivants ne brillèrent guère de découvertes lunaires (obscurantisme religieux)
·        Il fallut attendre Galilée (1610) pour que quelqu'un dirige sa lunette vers notre compagne. Il trouva des « mers »et des « montagnes »  
·        La mécanique newtonienne expliqua ensuite le phénomène des marées
·        Les grands télescopes prirent le relais mais manifestement, la lune était un astre mort
·        Puis vint le 2ème conflit mondial et les bonds technologiques, puis le discours de JFK,
·        La course à la Lune était lancée!
 
LA CONQUÊTE DE LA LUNE.
 
Elle a commencé par un bip-bip en 1957
En fait elle avait commencé avant grâce à un visionnaire russe : Tsiolkovski, il était donc juste que le premier satellite artificiel fut Russe
 
TSIOLKOVSKI
Né en 1857 et mort en 1935
Père des fusées
Il a le premier l’idée des fusées modernes, mais il n'est pas le seul :
ROBERT GODDARD
À la même époque (né en 1882 mort en 1945) Robert Goddard un américain a les mêmes idées.
Il lance la première fusée liquide en 1926
Il ne fut vraiment reconnu qu’après sa mort.
 
 
 
 
LES PREMIÈRES SONDES LUNAIRES SONT RUSSES
VON BRAUN VA ÊTRE LE SAUVEUR DES AMÉRICAINS
Né en 1912, meurt en 1977
Se passionne pour l’astronomie dès son plus jeune age
Lit l’ouvrage d’Oberth sur les fusées à 16ans
En 1930 il s’inscrit à Berlin à l’association pour les vols spatiaux! (VfR) et assiste Oberth dans des tests de fusées liquides.
Il devient docteur en Physique en 1934
Les années de plomb pour l’Allemagne
Pendant son doctorat il travaille avec un militaire Walter Dornberger qui va devenir son protecteur
Fin 1934 son  groupe a déjà lancé deux fusées solides à plusieurs km d’altitude
Mais les nazi interdisent les tirs civils , Von Braun et Dornberger travaillent pour les militaires à la base de Peenemünde en tant que commandant militaire et directeur technique
Ils développent une fusée à propergols liquide (alcool méthylique-oxygène liquide) la A4 qui va devenir célèbre sous le nom de V2 (plus de 3000 lancées!)
En 1937 VB est obligé de s’inscrire au parti nazi pour continuer son travail, il rejoindra même plus tard les SS.
En 1944 il est arrêté par la Gestapo pour défaitisme, et libéré 2 semaines plus tard grâce à Dornberger.
Il ne faut quand même pas oublier qu'ils faisaient travailler des prisonniers de camp de concentration et que des milliers sont morts à la tâche.
 
LES PREMIERS ESSAIS
Technologie novatrice : ergols liquides, guidage gyroscopique etc..
Il essuie des échecs au début mais :
Le 3 Octobre 1942 une A4 (V2) s'élève de Peenemünde avec succès pour la première fois
L'ère spatiale vient de commencer!!!
V2 =  LA MÈRE DE TOUTES LES FUSÉES
Toutes les fusées actuelles sont construites sur ce même principe : deux ergols; tuyère orientable avec turbopompe; refroidissement de la tuyère par l'oxygène liquide; guidage par inertie, bref un objet très moderne pour l'époque.
 
 
 
 
 
 
 
OPÉRATION PAPERCLIP
Peu de personnes connaissent le parcours de Werner Von Braun de l’Allemagne perdant la guerre à son arrivée aux USA
Vers la fin de la guerre (Janvier 1945), il décide avec son staff de se rendre aux Américains plutôt qu’aux Russes qui avançaient vers eux (par accord des américains)
Il doit aussi échapper aux SS qui ont ordre de liquider tous les scientifiques.
VB vole un train, le remplit de ses collaborateurs (500)  et des pièces de fusées et traverse toute l’Allemagne (en guerre!) pour essayer de se rendre aux Américains.
Il cache les documents dans une vieille mine abandonnée à Dornten
Il a un accident de voiture et se casse l’épaule gauche.
Il n’a toujours pas contacté les Américains.
 
 
(photo : VB à l'extrême droite sur la photo, pendant une visite de Peenenmünde par les militaires Allemands).
 
Ils arrivent enfin dans le sud de l’Allemagne, là où se trouve une autre fabrique de V2 près de Nordhausen. (situé à côté du camp de Dora qui fournissait la main d'œuvre bon marché, 10.000 hommes en moururent).
 
 
 
 
Entre-temps les services secrets américains avaient eu vent d’une liste de savants (attachée à l'aide de trombone, d'où le nom "paperclip", trombone en anglais) qui devaient absolument tomber entre leurs mains, mais ils ne savent pas où ils sont. Ils passent même à côté d’eux sans les remarquer.
 
Von Braun prend enfin contact avec les Américains, il propose par l’intermédiaire de son frère Magnus un « deal » aux Américains: je me rends avec mes fusées et vous me laissez  continuer à conquérir l’espace. (est ce une légende, avait il le choix?).
 
Ils acceptent bien entendu, c’est l’opération « Paperclip » (trombone) qui va rapatrier le staff de Peenemünde et 14t de documents et 400t de fusées aux USA à la barbe des Russes et…des Anglais qui arraisonnent à Anvers les bateaux sans succès!
Les américains donc déménagent dans le plus grand secret ce qu'il reste des fusées vers la Mer (400 wagons; 16 cargos)
Les Russes ont aussi été joué, la guerre froide commence
 
En effet les lieux où étaient fabriqués les fusées avaient été promises aux Russes
Le matériel quitte Anvers finalement, les Américains arrivent à tout emmener aux USA
 
Les Français arrivent auparavant à « détourner » quelques savants allemands qui viendront en France et mettront au point notamment la fusée Véronique Les savants allemands sont accueillis à Vernon au LRBA (maintenant SNECMA/SAFRAN)
 
 
ENFIN L'AMÉRIQUE!
 
C’est Fritz Zwicky (Matière noire) qui va effectuer le « debriefing » scientifique de Von Braun en 1945 et donnera le OK au transfert
Arrivés à White Sands (Nouveau Mexique), ils se remettent à faire des fusées
Il n'y a pas ou peu de différence avec les V2.
À partir de la V2 il va développer toute les fusées américaines dont le 1er maillon : Redstone
LA REDSTONE : Le maillon indispensable vers……Saturn IB:   8 Redstone groupées!!
 
 
L’équipe est maintenant (illégalement) aux USA, ce sont comme le dira joliment VB des prisonniers de Paix
Mais la situation légale est intenable, aussi les Services Secrets décident de procéder à un simulacre d’immigration
Ils passent tous la frontière mexicaine (en fraude) et en 1949 ils demandent officiellement l’asile au consulat US au Mexique
Ils existent légalement enfin
Plus tard ils deviendront citoyens américains
 
 
 
VB comprend devant le non intérêt pour l’espace du gouvernement US, que la solution viendra du public américain
 
Il se lance avec Walt Disney dans les années 1950 dans une série télévisée sur la conquête de l’espace
Un article et des photos étaient parus précédemment dans le magazine US Collier’s et dans Match
Le public est conquis.
 
 
 
 
 
 
L'OCCASION MANQUÉE.
 
Von Braun veut mettre un satellite US en orbite en 1956
Le gouvernement refuse (pas d’anciens Nazis pour lancer le premier satellite US!!)
Il lance sa Jupiter Redstone en Septembre 1956 avec la condition expresse qu’elle ne porte pas de satellite. (sous surveillance des services secrets).
Le dernier étage ne sera pas activé, ses réservoirs sont même remplis de sable pour être sûr qu'on ne procédera pas à une satellisation sauvage; il aurait permis une mise en orbite.
Succès extraordinaire : 1000km d’altitude; distance 5500km)
Quel dommage, l’Amérique a loupé un instant historique.
 
Puis arrive l'événement :
 
LE CHOC : SPUTNIK EST LANCÉ LE 4 OCTOBRE 1957 PAR LES RUSSES
 
 
La prochaine fois : Et les soviétiques pendant ce temps…..
 
 
 
 
 
 
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LES 50 ANS : LES MANIFESTATIONS SOUVENIRS.
 
Bien évidemment le cinquantenaire de la conquête de l'espace donne lieu à de nombreuses manifestations ce mois-ci (qui en plus accueille la fête de la Science), il a fallu trier et pardon à ceux que j'ai oublié :
 
 
 
 
Etc….
 
 
 
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DÉTECTION DES TROUS NOIRS : UNE NOUVELLE MISSION. (04/10/2007)
 
La NASA vient de relancer une mission, arrêtée en 2006, qui devrait permettre de détecter les trous noirs comme on ne l'a jamais encore fait.
 
C'est la mission NuSTAR acronyme de Nuclear Spectroscopic Telescope Array ce que l'on pourrait traduire par réseau de télescopes spectroscopiques nucléaires.
 
Le célèbre Alan Stern du directoire de la NASA (et de la mission New Horizons) espère que ce télescope un peu spécial sera lancé en 2011 et permettra une sensibilité 500 fois plus grande que les instruments actuels pour détecter ces fameux trous noirs.
 
 
Nustar devrait combler le trou entre le lancement du Wide Field IR Survey (acronyme : WISE) en 2009 et le J Webb telescope de 2013. il devrait cartographier le ciel dans le domaine des hautes énergies X (jusqu'à 80 keV, les X "durs" comme on dit), en complément aux télescopes X déjà lancés comme Chandra et XMM-Newton qui sont dans le domaine des X "mous' (inférieur à 10 keV).
Nustar fait partie du programme "low cost" américain, Explorer.
 
 
Un mât de 10m sépare les 3 télescopes X de la caméra (à droite), ce télescope spatial va être construit par les scientifiques du Caltech et de Berkeley. (graphique : Caltech).
 
La projet NuSTAR est dirigé par Fiona Harrison (qui sera donc le PI comme on dit : Principal Investigator) professeur d'astronomie et de physique au Caltech et qui n'a pas le look que l'on pourrait attendre d'une telle intelligence!
 
 
 
 
La cible principale de Nustar sont les AGN (Noyaux actifs de galaxies) qui on le suppose abritent des trous noirs super massifs, de masse entre le million et le milliard de masses solaires. La matière attirée par ces TN s'échauffe et émet des rayonnements X. les X mous (inférieurs à 8keV) sont généralement absorbés par le gaz et les poussières alors que les X durs (8 à 80keV) peuvent percer et peuvent être détectés par NuSTAR. La plupart des TN émettant dans ce type de rayonnement dur, cela devrait augmenter le nombre de TN détectés
 
 
Le site de NuSTAR au Caltech.
 
Le site de NuSTAR à la Sonoma State University en Californie.
 
Les nouvelles de NuSTAR à Berkeley.
 
Article de Astronomy magazine sur le sujet.
 
 
 
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DES MODÈLES DE PLANÈTES TERRESTRES : UN NOUVEL OUTIL. (04/10/2007)
 
 
Des scientifiques du MIT du GSFC et de la Carnegie Institution viennent de mettre au point des modèles (14 exactement) correspondant aux différentes possibilités de planètes "terrestres" (earthlike planets en anglais) qui pourraient exister au sein de notre galaxie.
 
Ces 14 types ont des compositions différentes et l'équipe de scientifiques a calculé pour chaque type quelle pourrait être sa taille pour une masse donnée et suivant qu'elle est en glace d'eau; carbone, fer, silice, gaz carbonique et tous les mélanges possibles.
 
 
Ils sont partis d'une approche originale : ils se sont demandés quelle pourrait être leur taille basée sur la composition des disques proto planétaires déjà trouvés autour d'étoiles de notre galaxie.
 
Un des protagonistes, Marc Kuchner du GSFC (Goddard Space Flight Center Maryland) a laissé son imagination travailler et a abouti au tableau ci-contre, où on a calculé les diamètres de certaines planètes possibles en se donnant leurs masses et compositions.
 
Cette illustration la taille relative de six différents types de planètes avec différentes compositions et dépendant de leur masse suivant qu'elles ont une ou 5 fois la masse de la Terre. On remarque que les planètes avec 5 masses terrestres sont plus grosses (normal) mais pas 5 fois plus grosses à cause de la compression due à la gravité.
 
Ces planètes se détachent devant le disque de notre Soleil pour comparaison. Crédit: Marc Kuchner/NASA GSFC
 
 
Ils ont calculé comment la gravité compresserait les différents types de planètes en fonction de leurs compositions et les modèles mathématiques donnent alors le diamètre possible.
 
Par exemple une planète extra terrestre de 1 masse terrestre en eau pure (exemple théorique mais proche des lunes des planètes géantes par exemple) aurait un diamètre de approx. 15.200km (donc un peu plus grande que la Terre) tandis qu'une planète en Fer pur (l'étoile de la mort de Star Wars??) n'aurait que 4800km de diamètre.
Rappelons que la Terre est à base principalement de Silice est possède un diamètre de approx. 12.800km.
 
 
Cette étude réserva des surprises, on s'est aperçu que le rapport masse/diamètre obéit à des lois similaires quelque soit la composition.
 
On voit ici la répartition des Masses/Diamètres en fonction des différentes compositions. Toutes ces courbes ont la même forme.
Crédit illustration : Marc Kuchner/NASA GSFC
Ce genre d'étude pourra aider dans le futur permettant de distinguer les différents types de planètes terrestres grâce aux missions en cours ou futur : Corot (lancé en Dec 2006), Kepler (prévue pour 2009) etc..
 
Le transit de ces planètes devrait par comparaison avec ces différents types de planètes aider à déterminer leur composition ou du moins le type le plus proche.
 
 
 
Cette étude va être publiée dans Astrophysical Journal du 20 Octobre 2007.
 
 
 
 
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UNE BELLE MÉTÉORITE : AU NOUVEAU MEXIQUE. (04/10/2007)
 
Il y a quelques jours sur Spaceweather on pouvait voir un article sur une météorite qui traversa le ciel du Nouveau Mexique le 13 Septembre 2007 à 3 heures du matin locale.
 
 
Une caméra de surveillance automatique du ciel a permis d'enregistrer ce phénomène que vous pouvez voir ou télécharger, c'est en format QT.
 
La magnitude de cet objet était de –14,6 soit approx 4 fois la pleine Lune. Il s'est désintégré complètement dans l'atmosphère.
 
 
Crédit photo et film : Sandia National Labs ; Albuquerque NM
 
 
 
 
La Terre reçoit plusieurs milliers de tonnes (même plusieurs dizaines de milliers) par an de météorites de toutes tailles, la plupart sont imperceptibles.
 
 
 
 
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DAWN : DÉCOLLAGE RÉUSSI. (04/10/2007)
 
La mission Dawn vers les astéroïdes a parfaitement décollé le 27 Septembre de Cape Canaveral.  Son orientation est correcte et ses panneaux solaires se sont ouverts. Tout va bien à bord.
 
 
C'est une puissante fusée Delta II qui a effectué le lancement.
C'est la fusée la plus puissante de la série Delta II, elle comporte 3 étages et neuf boosters à poudre pour aider au décollage.
Cette fusée fait partie maintenant du consortium Boeing-Lockheed-Martin qui s'appelle United Launch et est basé à Denver, Colorado.
 
(Photo : NASA).
 
 
Dawn doit remonter l'histoire de notre système solaire et explorer la ceinture principale d'astéroïdes et notamment deux des plus gros Cérès et Vesta.
 
Nous avons déjà évoqué cette mission dans cet astronews précédent que je vous conseille de revoir.
 
Son voyage est long de 4,8 milliards de km et Vesta doit être rencontré en 2011 et Cérès en 2015 seulement.
Chaque rencontre donnera lieu à une mise en orbite autour du corps considéré.
 
 
 
Souhaitons un bon voyage à cette nouvelle sonde d'exploration, prochain rendez vous: au passage près de Mars.
 
Une belle vue éclatée de la sonde Dawn par la Planetary Society.
 
 
 
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PHOTON M3 : YES, TOUT VA BIEN, DES NOUVELLES DES EXPÉRIENCES EN COURS. (04/10/2007)
 
 
On a de bonnes nouvelles des expériences embarquées à bord de la capsule Photo M3 (voir article précédent) suivant les communiqués de presse de l'ESA.
 
 
Vous vous rappelez l'expérience menée par quelques centaines de jeunes ingénieurs de tous les pays appelée YES 2 (Young Engineers Satellite); elle est très originale puisque porteuse peut être d'une nouvelle méthode économique de rentrée dans l'atmosphère au moins ou de changement d'orbite à l'aide …..d'un câble qui se balance.
 
Elle est basée sur une idée simple (trop simple??) d'énergie cinétique.
C'est un petit satellite en trois parties (voir les astronews précédents), la capsule de rentrée Fotino, le mécanisme de déploiement du câble Flyod et enfin MASS, qui contient la partie technique.
Il est installé sous la capsule de rentrée Foton-M3.
 
L'objectif est de tester l'action d'un câble, long de 30 km pour précipiter YES-2 en vue de son retour sur Terre.
 
(photo : YES 2 dans son réceptacle à l'extrémité de la capsule Photon sur le bloc de batteries; crédit : ESA).
 
En fait ce déploiement a eu lieu ce 25 Septembre 2007, malheureusement pas sur les 30km prévus mais sur 8,5km ce qui est déjà un exploit. Le câble a ensuite été sectionné comme prévu. On est en train de calculer la position de Fotino afin de savoir quand et où elle se posera sur Terre avec ses parachutes.
 
 
L'ESA publie un article en anglais à ce sujet.
 
Il y a aussi une vidéo très informative à voir ou à télécharger sur cette expérience originale, elle dure 2min30 et ne fait que 6MB.
 
 
 
Une autre expérience spatiale réalisée à bord de la capsule Photon confirme la théorie des fluides comme l'indique ce rapport de l'ESA:
 
Quand on effectue des recherches scientifiques, il est toujours très gratifiant de constater que l’expérimentation vient confirmer les travaux théoriques. Il en a été ainsi ces derniers jours lorsqu’une expérience en science des fluides réalisée à bord du vaisseau Photon-M3 en orbite autour de la Terre a fourni à une équipe de scientifiques italiens et américains la confirmation préliminaire d’une théorie avancée depuis dix ans.
 
Bien que Photon ait été lancée il y a seulement une semaine, les chercheurs sont d’ores et déjà très satisfaits des données fournies par l’expérience GRADFLEX (GRAdient-Driven FLuctuation EXperiment / Expérience sur les fluctuations induites par différents gradients). D’un point de vue qualitatif, les premiers résultats sont conformes aux prédictions théoriques détaillées faites au cours de la dernière décennie.
 
Tous les liquides subissent d’infimes fluctuations de température ou de concentration qui sont provoquées par les différentes vitesses de leurs propres molécules. En règle générale, ces fluctuations sont si faibles qu’il est extrêmement difficile de les observer.
 
Dans les années 1990, des chercheurs ont découvert que ces infimes fluctuations affectant les fluides et les gaz pouvaient augmenter de taille, voire devenir visibles à l’œil nu, en cas d’introduction d’un gradient puissant. Un moyen d’y parvenir consiste à augmenter la température au fond d’une fine couche de liquide, mais pas suffisamment pour provoquer de convection. En réchauffant la couche supérieure du fluide, il est également possible de supprimer la convection, ce qui permet d’obtenir des mesures plus précises.
 
Image en fausse couleur d'un fluide organique simple sur Terre (à gauche) et à bord de Photon M3 (à droite).
Les fluctuations sur Terre sont à peine visibles.
 
Crédit : ESA.
 
 
 
 
 
Bien que les premières recherches aient été effectuées à partir de mesures réalisées au sol, on a pensé que ces fluctuations pourraient apparaître plus nettement en apesanteur. La mission Photon en cours permet de tester cette hypothèse. À cet égard, les premiers résultats vont tout à fait dans le sens des prévisions initiales. 
 
« Les premières images de l’expérience ont été envoyées après seulement quelques orbites au Centre des opérations de la charge utile à Kiruna (Suède) », explique le professeur Marzio Giglio, chef de l’équipe du Département de physique de l’Université de Milan (Italie) et du CNR-INFM (Istituto Nazionale per la Fisica della Materia).
 
À la vive satisfaction de l’équipe scientifique, au niveau visuel les images appuient les prédictions théoriques en révélant une très forte augmentation de la taille des fluctuations. L’analyse des données montre également que l’amplitude des fluctuations de température et de concentration s’est fortement accrue.
 
« Il est rare qu’une mission spatiale puisse confirmer une prédiction théorique dans un délai aussi rapide », explique Olivier Minster, chef de l’unité Sciences physiques de l’ESA. « Ces résultats sont importants car ils constituent la toute première vérification d’une théorie émise il y a dix ans ».
 
« Le fait de disposer de ces images en provenance de Photon nous permet d’ajuster les recherches que nous sommes en train de mener, de sorte qu’il est possible d’optimiser le retour scientifique de la mission », déclare le professeur David Cannell de l’Université de Californie à Santa Barbara (UCSB). « Lorsque l’expérience sera de retour sur Terre, nous disposerons également de plusieurs milliers d’images à analyser dans nos laboratoires. Cela nous occupera pendant pas mal de temps »
 
« Il est possible que nos résultats aient une influence sur d’autres types de recherche en microgravité, comme la croissance des cristaux. Nos recherches pourraient même déboucher sur de nouvelles retombées technologiques », précise le professeur Giglio.
 
GRADFLEX est l’une des 43 expériences scientifiques et technologiques de l’ESA qui ont été embarquées sur la mission Photon-M3 d’une durée de 12 jours. Cette mission doit s’achever le 26 septembre, date à laquelle la capsule reviendra sur Terre et se posera dans le Kazakhstan. Les expériences embarquées seront remises à leurs institutions d’origine, où les données seront analysées au cours des prochains mois. 
 
 
 
Brochure de la mission Foton M3 en pdf.
 
 
 
 
 
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PASSAGE DU NORD OUEST : LA ROUTE EST OUVERTE! (04/10/2007)
 
Et ce n'est pas forcément une bonne nouvelle.
 
Ce passage du Nord Ouest c'est le passage par le cercle polaire arctique longtemps cherché par les explorateurs (beaucoup y ont laissé leur vie) qui relie l'Atlantique au Pacifique, sans passer par le canal de Panama; et il semble d'après les données satellite, notamment celles de ENVISAT avec son radar à synthèse d'ouverture (ASAR), que cette partie de l'extrême Nord de notre planète se libère de ses glaces permanentes au moins pendant une période de l'année.
 
 
La mosaïque ci-contre a été créée à partir de 200 images différentes de ce radar début Septembre 2007. le gris représente les zones libres de glace et le vert-gris la glace de mer (banquise).
La zone couverte de glace est maintenant de l'ordre de 3 millions de km2, soit 1 million de moins que ce qui était envisagé et ceci en l'espace de seulement un an.
La moyenne des années précédentes était de "seulement" 100.000 km2 par an.
 
(photo : crédit ESA).
 
Le problème c'est que l'on ne comprend pas complètement le processus de cette accélération qui ne fait que croître depuis les premières études par satellite.
 
La route de navigation dite du Nord Ouest (le long du Canada) est figurée en orange, elle est totalement libre alors que la route dite du Nord Est (le long de la Sibérie) , figurée en bleu n'est pas complètement libre des glaces.
 
 
 
 
Les zones polaires sont un indicateur du changement climatique et nous devrions être tous concernés par ce phénomène.
À cette allure, on prévoit que l'Arctique sera complètement libre de glace en été à partir de 2070 ou même plus tôt; espérons que l'on se trompe.
 
Cette fonte des glaces a pour conséquence directe de réduire la surface des zones très réfléchissantes de notre planète, qui renvoyaient une partie du rayonnement solaire dans l'espace, alors que cette perte de surface brillante va favoriser le réchauffement de la planète et en particulier les océans qui ont une surface sombre donc absorbant la chaleur, rendant encore plus difficile de former des glaces.
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Fonte de la banquise (glace de mer) et élévation du niveau marin, article du site Planet Terre
 
Mission Banquise de Jean Louis Etienne.
 
Tara : une plate-forme scientifique au cœur de la banquise
 
Coup de chaud sur la banquise arctique à la Cité des Sciences.
 
Les Pôles et le changement climatique vus du ciel par l'ESA.
 
Article de RFI sur le sujet.
 
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ :.LE CIEL À L'ŒIL NU DE GUILLAUME CANNAT. (04/10/2007)
 
 
Comme tous les ans notre ami Guillaume Cannat, sort sa nouvelle édition de son excellent livre "Le Ciel à l'œil nu" qui paraît chez Nathan.
 
Le Ciel à l'œil nu en 2008 passe en revue, de janvier à décembre, les plus beaux phénomènes astronomiques accessibles à tous. : conjonctions entre les planètes et la Lune, éclipses totales de Lune et de Soleil, le passage des étoiles filantes de la mi‑août, encadrés mythologiques  etc..
 
Le Ciel à l'œil nu possède des schémas de qualité photographique et une multitude de photos astro, des conseils de base pour choisir des jumelles ou un petit instrument astronomique permettant de prolonger le plaisir de l'observation à l'œil nu, des cartes du ciel très réalistes pour chaque.
 
Guillaume Cannat est également l'auteur, chez Nathan, de nombreux livres pour enfants et d'un guide annuel de l'observation du ciel, Le Guide du ciel.
 
 
 
 
 
 
144 pages
Près de 180 cartes, schémas, gravures et photographies en couleur
Prix public TTC : 16,50 euros
ISBN : 978-2-09-278122-7
Disponible en librairies à partir de fin septembre 2007
 
 
 
En complément vous pouvez aussi consulter sa lettre mensuelle du guide du Ciel.
 
 
 
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.CIEL ET ESPACE ET SON SPÉCIAL, L'ASTRONOMIE ET POUR LA SCIENCE D'OCTOBRE (04/10/2007)
 
 
Le numéro d'Octobre de Ciel et Espace contient plusieurs articles très intéressants, notamment un sur la formation du système solaire, ou plutôt comment il s'est mis en place au cours des premiers cents millions d'années comme nous l'avait expliqué Alessandro Morbidelli dans une de ses plus célèbres conférences concernant le grand bombardement tardif (LHB).
 
Signalons aussi un article qui fait le point sur la mystérieuse matière noire.
 
 
 
Voici le sommaire de ce numéro.
 
 
Missions de l'ESA : Quatre favorites pour la science européenne
Jean-François Haït
Cet automne, l’Agence spatiale européenne fera une première sélection de ses futures missions scientifiques pour l’échéance 2015-2025. Leurs thèmes font rêver : rechercher de la vie sur les exoplanètes, percer le mystère de l’océan d’Europe, rapporter un échantillon d’astéroïde, observer les premiers trous noirs…
Comment le Système solaire s'est mis en place
Émilie Martin
Les planètes n’ont pas toujours été à leur place actuelle. Il y a 4,5 milliards d’années, elles ont commencé leur ronde autour du Soleil, serrées les unes contre les autres. Selon ce tout nouveau scénario, le duo Jupiter-Saturne a redistribué les cartes en provoquant un bombardement météoritique tardif sur les planètes telluriques.
Une fronde pour revenir sur Terre
Frédéric Jacq
Une technique originale de retour sur terre, grâce à un immense câble spatial, devait être testée fin septembre sur un petit satellite. Si la tentative réussit, elle ouvrira la voie à un nouveau moyen de propulsion très économique… Y compris pour conquérir la Lune.
Matière noire : enquête sur la part invisible de l'Univers
Stéphane Fay
Existe-t-elle vraiment ? Cette question sur la matière noire, les astrophysiciens n’y ont pas encore répondu. Même s’ils ont acquis plusieurs indices sur sa répartition, ils ignorent toujours tout de sa nature. À quelques années des premières tentatives de détection directe, leur seule conviction est que l’Univers, a priori, ne pourrait pas avoir son visage actuel sans cette mystérieuse masse insaisissable.
Lionel Bret, croqueur de mondes célestes
Philippe Henarejos
Sur les planètes, à la surface des étoiles ou en plein cœur des nébuleuses, dans les lieux qu'aucune sonde n'est encore allée photographier, Lionel Bret use ses crayons. Depuis vingt-cinq ans, il croque les autres mondes du cosmos. Comme si vous y étiez.
Le satellite prend le volant du tracteur
Myriam Détruy
Pour les travaux des champs, l'agriculteur dispose désormais d'un allié de haute technologie : le satellite. Les applications spatiales pour l'agriculture n'en sont qu'à leurs balbutiements, mais plus de 10 000 exploitants en France se sont déjà lancés dans l'aventure.
Jean-Jacques Salomon : "Aucune science n'est neutre, pas même l'astronomie"
David Fossé
Les scientifiques travaillent aujourd'hui pour l'industrie, la recherche militaire, les laboratoires pharmaceutiques… Le modèle du savant désintéressé a vécu, affirme le politologue de la science, Jean-Jacques Salomon, dans un ouvrage passionnant. Aucune discipline n'échappe à la critique, pas même l'astronomie…
Cité de l'Espace : L'Expo à remonter le temps et l'espace
Myriam Détruy
À Toulouse, la Cité de l'espace a imaginé des couloirs spatiotemporels qui déroulent le fil de la conquête spatiale. Cinq décennies d'événements à revivre, tout en imaginant les prochains épisodes.
Chassé-croisé matinal
Jean-Luc Dauvergne
Le dimanche 7, la Lune, en conjonction avec Vénus et Saturne, vient éclipser Régulus, l'étoile principale du Lion. Un spectacle facile à admirer à l'œil nu ou aux jumelles.
Télescope Dobson Skyvision T-300 : Un grand diamètre de qualité
Jean-Luc Dauvergne
Un Dobson “made in France”, tel est le pari de la jeune société Skyvision. Objectif affiché : fournir des Dobson de gros diamètre avec une finition haut de gamme. Premier de la série, le 316 mm que nous avons testé remplit le contrat.
 
 
CIEL ET ESPACE NUMÉRO SPÉCIAL SPOUTNIK
 
 
Superbe numéro que nous a préparé Alain Cirou, Directeur de la rédaction pour les 50 ans du Spoutnik.
 
 
Collectionneur allez-y! cela ne vous coûtera que 6,90€ cela n'est pas cher pour tous les souvenirs contenus dedans.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
En voici le sommaire :
 
 
 
Une foule de détails et des interviews exclusives.
 
 
 
L'Astronomie, la revue de la SAF publie ce mois ci un numéro exceptionnel consacré aux 50 ans du Spoutnik avec des reportages et des souvenirs exclusifs.
 
Avec au sommaire notamment :
 
Un grand boum,  pour un petit bip-bip
par Pierre-François Mouriaux
 
Spoutnik... et après
par François Barlier et Claude Meyer
 
Souvenir du début de l’ère spatiale
par Jean-Pierre Martin
 
Le spatial français à l’époque des premiers Spoutnik
par Philippe Varnoteaux
 
Lancement ! mise à poste d’un satellite artificiel
par Manuel Claramonte
 
 
Histoire: L’astronomie au Collège de France
par Jean-Claude Pecker
 
Introduction à l’astronomie    Le Système solaire : vue générale
par Gérard Oudenot
 
Instruments et techniques
L’amateur et la caractérisation des miroirs par interférométrie (2 partie)
par Charles Rydel
 
 
et les rubriques habituelles.
 
Un numéro souvenir à posséder.
 
 
 
Si vous n'êtes pas membre de la SAF, vous pouvez trouver cette revue soit :
 
** au siège de la SAF 3, rue Beethoven, 75016 Paris  
Tél. +33 (0)1.42.24.13.74  Fax. +33 (0)1.42.30.75.47  Observatoire +33 (0)1.40.46.20.00  Atelier +33 (0)1.40.46.24.98 , détails sur le site Internet de la SAF.
 
** à la Maison de l'Astronomie rue de Rivoli à Paris.
 
 
 
 
 
 
Pour la Science d'Octobre 2007, possède quelques articles de base concernant l'astronomie et qui vaut la peine d'être lu.
 
 
 
 
Tout d'abord et en hommage au 50 ans du Spoutnik :
Spoutnik, premier pas vers l’espace
Par Pierre Baland -ingénieur civil de l’espace et cadre commercial dans l’industrie aérospatiale.
Extrait :
Il y a 50 ans, le lancement de Spoutnik inaugurait l’ère spatiale et apportait à l’Union soviétique un immense prestige. Cet exploit n’était pourtant que le fruit du détournement, par les scientifiques, d’un programme militaire.
Le soir du 4 octobre 1957, au centre de tir de Baïkonour, aujourd’hui en République du Kazakhstan, les 273 tonnes d’une fusée R7 s’arrachaient en grondant à la pesanteur terrestre. À son bord, une petite sphère métallique de 58 centimètres de diamètre renfermant un émetteur radio. Après cinq minutes d’ascension, l’engin était largué en orbite. L’Union soviétique venait d’envoyer le premier satellite artificiel de l’histoire, faisant entrer l’humanité dans l’ère spatiale.
Sur le plan politique, le lancement de Spoutnik (satellite, en russe) a propulsé l’Union soviétique au rang de superpuissance. Les autorités le présentèrent comme la marque de la supériorité technologique du régime communiste. Certes, toutes les conditions étaient réunies pour que cette première soit accomplie par l’URSS, mais les savants ont longtemps été les seuls promoteurs de cette aventure. Ce n’est qu’en détournant les programmes militaires qu’ils ont réalisé un rêve né plus de 70 ans auparavant… en Russie.
 
 
Cassini : 1 000 jours autour de Saturne
Par Carolyn Porco, responsable du Ciclops, centre d'imagerie de la mission Cassini. Elle mène ses recherches à l’Institut de science spatiale de Boulder, dans le Colorado. Professeur à l’Université du Colorado, à Boulder.
 
Depuis sa mise en orbite autour de Saturne il y a plus de trois ans, le vaisseau spatial Cassini a réalisé une moisson d’images inédites de l’atmosphère de la planète géante, de ses anneaux et de ses lunes. Visite guidée au royaume du seigneur des anneaux.
Extrait :
Le premier juillet 2004, après un voyage de sept ans à travers l’espace interplanétaire, le vaisseau spatial américain Cassini  accompagné de la sonde européenne Huygens, s’insérait sur son orbite autour de la planète Saturne. Dix fois plus éloigné du Soleil que la Terre, cet engin de près de sept mètres de longueur est depuis lors le premier satellite artificiel de Saturne et l’avant-poste robotisé le plus lointain établi par l’humanité. Six mois plus tard, la sonde Huygens, larguée par Cassini, a plongé dans l’atmosphère de Titan, la plus grande lune de Saturne, et photographié ce nouveau monde pendant deux heures et demie avant de se poser sur les sombres plaines équatoriales de Titan. Spectaculaire première, l’atterrissage d’un dispositif construit par l’homme sur un corps céleste du Système solaire externe est aussi une aventure digne de Jules Verne.
Au début des années 1980, les sondes Pioneer et Voyager avaient certes déjà visité le système saturnien, mais la mission Cassini est différente. La mise en orbite prolongée autour de Saturne nous a apporté une compréhension que seule permet une exploration systématique et de longue durée. Les résultats sont à la hauteur des espérances. Les images récoltées, les explorateurs en auraient rêvé; elles sont stupéfiantes et ...
 
 
 
Réchauffement climatique : le temps des certitudes
Le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat a récemment fait le point sur les processus physiques à l’origine du réchauffement climatique et sur l’évolution probable du climat au XXIe siècle.
Extrait :
Dans la recherche sur le réchauffement climatique, les progrès sont rares. Ils résultent en général d’une lente compilation de relevés de température, de mesures satellitaires ou de simulations numériques du climat et d’autres indices complexes.
 Au cours de ce travail ardu, les données sont vérifiées et revérifiées, les idées testées et retestées. Comme tous les scientifiques, les climatologues veulent être sûrs de la solidité de leurs conclusions.
Les preuves que le climat évolue sont apparues dans les archives climatiques. Dans le même temps, l’amélioration de notre compréhension du système climatique s’est traduite par une plus grande fiabilité des modèles. Ces progrès ont révélé avec toujours plus de netteté l’influence humaine sur le climat et l’évolution climatique qu’elle annonce. Cette inquiétante réalité est reflétée dans le dernier rapport du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat, le GIEC, que des experts du monde entier ont présenté à Paris en février 2007
 
 
 
Et bien sûr plein d'autres rubriques intéressantes comme toujours, comme les mouvements secrets des yeux ou les éruptions volcaniques.
 
 
Sommaire complet : ICI.
 
Un rappel : numéro spécial de Juillet (on le trouve encore en librairie) sur les galaxies à lire absolument et dont nous avons déjà parlé!!!
 
 
 
 
Bonne Lecture à tous.
 
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C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
 
 
Astronews précédentes : ICI