- LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
- Mise à jour : 27 Octobre 2007
-
- Conférences et Événements
: Calendrier
.............. Rapport
et CR
- Astronews précédentes
: ICI
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par ftp : ICI
- ARCHIVES
DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :
- Astrophysique/cosmologie
; Spécial
Mars ; Terre/Lune
; Système
solaire ; Astronautique/conq
spatiale ; 3D/divers
; Histoire
astro /Instruments ; Observations
; Soleil
; Étoiles/Galaxies ;
Livres/Magazines ;
Jeunes
/Scolaires
-
- Sommaire de ce numéro
: MERCI
À TOUS NOUS VENONS DE PASSER LE CAP DES 100.000 VISITES (en fait je
pense beaucoup plus car mon compteur est très conservateur) J'espère
pouvoir toujours continuer à vous intéresser. Merci de votre soutien JPM
- 50
ans de conquête spatiale : Comment tout a commencé; troisième partie
par JP Martin. (27/10/2007)
- Le
GIEC récompensé par le Nobel : Un Nobel vert! (27/10/2007)
- La
nouvelle comète : 17P Holmes.
(27/10/2007)
- La
Californie en flamme : Vue de l'espace.
- STS
120 : Une étape importante dans l'évolution de la station. (27/10/2007)
- Columbus
: Prêt pour le départ.
(27/10/2007)
- La
Chine à l'assaut de la Lune : Chang'e est partie! (27/10/2007)
- Kaguya
: Le Japon en orbite lunaire!
(27/10/2007)
- Spitzer
:.Une Terre en devenir? (27/10/2007)
- Le
CEA communique : Des centaines de trous noirs manquants découverts.
(27/10/2007)
- Les
amas de galaxies : Révélés par Spitzer : les fluctuations du fond IR.
(27/10/2007)
- Cassini-Saturne.:
Rhéa en relief. (27/10/2007)
- MRO
:.Un cratère en relief aussi!!! (27/10/2007)
- Photos
d'amateurs :. Les Pléiades vues par Daniel Magarian. (27/10/2007)
- Le
gnomon de l'Église Saint Sulpice : Visite. (27/10/2007)
- Livre
conseillé.: Les Méridiennes du monde et leur histoire par A. Gotteland.
(27/10/2007)
- Les
magazines conseillés : Espace Magazine de Nov/Dec est paru. (27/10/2007)
-
-
-
-
-
- 50
ANS DE CONQUÊTE SPATIALE : COMMENT TOUT A COMMENCÉ, TROISIÈME PARTIE. (27/10/2007)
- Ou LA LUNE ET LA COURSE À L’ESPACE
(grandes et petites histoires de la conquête spatiale)
-
- J'ai décidé à
l'occasion des 50 ans du Spoutnik de vous faire revivre cette époque
historique, récit basé sur une de mes conférences sur le sujet.
- Comme cette présentation
est longue, je présenterai ce résumé en plusieurs parties.
-
- par JP Martin
- (je n'ai pas trouvé
l'origine de plusieurs photos d'archive)
-
- Troisième
partie :
-
- La Terre est le
berceau de l’Humanité, mais l’Homme quitte un jour son berceau
……Constantin Tsiolkovski
-
-
- L'UNION SOVIÉTIQUE
ENVOIE GAGARINE DANS L'ESPACE, LE CHOC!!!!
-
- L’AMÉRIQUE SE DOIT DE RÉAGIR ET ELLE VA LE FAIRE MÉTHODIQUEMENT
-
-
C'est
le discours de JF Kennedy de Mai 1961 : il promet la Lune avant la fin de la
décennie!
- En voici une partie du texte
original qui a marqué ce siècle :
- " I
believe that this nation should commit itself to achieving the goal, before
this decade is out, of landing a man on the moon and returning him safely to
the earth.
- No single
space project in this period will be more impressive to mankind, or more
important for the long-range exploration of space; and none will be so
difficult or expensive to accomplish."
-
-
-
- L’énorme avantage des Américains : Leur
plan méthodique de conquête de la Lune:
- D’abord un homme à bord : c'est le
programme Mercury
- Ensuite deux hommes et rendez vous spatial :
c'est le programme
Gemini
- Puis le grand projet : Apollo
avec ses 3 hommes et l’orbite lunaire
- Parallèlement, des robots
défrichent la zone d’atterrissage : Ranger,
Surveyor,
Lunar
Orbiter
- Un visionnaire , Von Braun est mis à
contribution, il construit la plus grande fusée du monde, la
Saturn V.
-
- Tout un peuple participe avec des retombées
civiles
-
- LE
PROJET MERCURY
- Contrairement aux Soviétiques, la capsule américaine
n’est pas automatique
- Le pilote (ils vont s’appeler astronautes)
est le maître de son appareil et participe à son élaboration.
- Le début du commencement : Mercury c'est l’
étoffe des héros!
- Buts : confirmer les techniques :
- ·
Mise en orbite
- ·
Rentrée et bouclier thermique
- ·
Récupération
- ·
Passionner les citoyens : relations publiques
- MAX
FAGET cet inconnu du grand public est le concepteur entre autre de la
capsule Mercury
-
- Viennent ensuite les Rangers US en 1961-65, ils
s‘écrasent sur la Lune en prenant des photos
-
-

- Puis pour répondre à une grande question : de
quoi est composé le sol lunaire ? beaucoup de savants à l'époque
pensaient que c'était de la poussière de plusieurs mètres de profondeur
et que les astronautes seraient happés comme dans des sables mouvants (moi
je savais que ce n'était pas comme cela, car bien avant j'avais lu Tintin
on a marché sur la Lune, et il n'y avait pas de problèmes, mais
apparemment nos amis américains n'avaient pas le même genre de lecture!).
-
-
-
-
-
- Donc ce seront les
atterrisseurs Surveyor qui révéleront la vraie nature du sol
lunaire : ouf! On peut s'y poser sans crainte!
- Buts : valider :
- ·
La trajectoire
- ·
L’alunissage
- ·
Étude du sol lunaire
-
-
-
-
- ENCORE
UNE PREMIÈRE SOVIÉTIQUE : LA PREMIÈRE MARCHE DANS L’ESPACE
-
- ON SAIT DEPUIS PEU QU’ON A FRÔLÉ LA TRAGÉDIE
-
-
-
-
Le
sas était extérieur au Voskhod
et devait se déployer avant la sortie
-
- Une fois sorti, Leonov remarque que son
scaphandre se gonfle anormalement, il
ne pouvait plus rentrer dans le sas!
-
- Avec sang froid, il dévisse une partie de son
scaphandre pour diminuer la pression
- Et rentre enfin dans le sas, la tête en bas
-
- Après des contorsions extraordinaires il réussit
à fermer le sas et à rentrer dans la cabine
- C'est vraiment un super héros!
-
-
-
- La
sortie de Leonov en vidéo sur You
Tube. À voir absolument
-
-
-
- Problème à la rentrée aussi, la trajectoire
n'est pas correcte, ils se posent trop loin et attendent les secours 3 jours
dans la Taïga, ils ont failli être le repas principal des loups!
-
-
-
-

- (timbre commémoratif illustrant de façon naïve
ce qui ne s'est pas passé!)
-
-
-
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-
-
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-
-
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-
- L’AMÉRIQUE
RÉPLIQUE : AVEC UNE ÉTAPE CRUCIALE : GEMINI
- Buts :
- ·
Valider le concept de rendez-vous dans l’espace
- ·
Voler plusieurs jours
- ·
Effectuer la première sortie us dans l’espace
- Gemini c'est la vie à deux
- C’est
en fait le programme le plus important de tous
-
- WHITE : LA PREMIÈRE SORTIE US DANS L’ESPACE
- Gemini
4 le 3 Juin 1965 première EVA Américaine en direct à la télévision.
- Les Américains talonnent les Soviétiques
-
-
- Le
rendez-vous spatial
- Au cours de Gemini VIII, Neil
Armstrong gagne son ticket pour la lune
- Voici ce qu'en dit Wikipedia
:
- Le lancement fut sans problème et, avec
Armstrong aux commandes, le vaisseau réussit ses manœuvres d'approche et
d'amarrage avec la fusée-cible Agena. Peu de temps après, les deux hommes
remarquèrent un comportement étrange de l'ensemble Gemini-Agena : une
rotation sur l'axe de roulis.
- Après avoir arrêté cette rotation, les
astronautes remarquèrent qu'elle reprenait de plus belle.
- Arsmtrong décida alors de se séparer de l'Agena.
- La rotation devint de plus en plus marquée
et Scott remarqua une baisse anormale du niveau de carburant. Son commandant
en déduisit rapidement qu'un propulseur d'attitude du Gemini devait être
bloqué à la pleine puissance. Il dut s'aider des moteurs de rentrée pour
stopper la rotation, ce qui précipita le retour sur Terre du vaisseau.
- La
rotation était telle que les deux pilotes approchèrent la limite de la
perte de connaissance, avec les conséquences tragiques que l'on
imagine.
- Le sang-froid remarquable avec lequel Neil
Armstrong s'est sorti de ce problème (considéré comme l'un des plus
graves en vol vécus par la NASA jusqu'au vol Apollo 13 et l'explosion des
navettes Challenger et Columbia) a probablement joué un rôle lorsqu'il a
fallu choisir le premier homme devant marcher sur la lune.
-
-
-
- Finalement les mises en orbite : Lunar Orbiter
de 1966 à 67
-
- Buts :
- ·
cartographier les zones d’alunissage
-
-
- PUIS
C’EST APOLLO
-
- Mais alors se pose la question de quel chemin pour la Lune?
-
- Trois
grands types de trajet émergent dans
les années 1960 :
- ·
Le chemin direct (la fusée de Tintin)
- ·
Le RV en orbite terrestre EOR; (Von Braun)
- ·
Le RV en orbite lunaire LOR,
- LE CHEMIN DIRECT En anglais : Direct Ascent
- On devait propulser tout l'ensemble vers la
Lune et en revenir
- Cela aurait nécessité une fusée énorme qui
n'existait même pas dans les cartons, la fusée Nova
- RENDEZ VOUS EN ORBITE TERRESTRE
- Ou Earth Orbit Rendezvous (EOR) en anglais.
- Aurait nécessité le lancement de plusieurs
fusées, l'une contenant la capsule et le LM, l'autre contenant les
carburants
- Un RV en orbite terrestre aurait été nécessaire
pour assemblage avant départ pour la Lune.
- Ces fusées existaient à l'époque ou étaient
en gestation
- Von Braun était pour. Mais processus complexe
qui fut abandonné.
- RENDEZ VOUS EN ORBITE LUNAIRE
- LOR : Lunar Orbit Rendez vous
- La solution choisie après de nombreux efforts
de Thomas Dolan et surtout de J.
Houbolt de la NASA Langley qui prit son bâton de pèlerin pour
convaincre tout le monde (et notamment Von Braun).
- C'est
à cet inconnu du grand public que l'on doit en partie le succès de la
mission Apollo.
- Assemblage des modules au cours du trajet Terre
Lune
- C'était plus léger que les autres solutions
(un seul lanceur) et réaliste.
- C'était risqué et nouveau mais ça a marché!
-
-
- PROFIL
TYPIQUE D’UNE MISSION APOLLO
-
-
-
Lancement
par SATURN V :
LA PLUS GRANDE FUSÉE DU MONDE (même
à ce jour).
- Saturn
V : 111m de haut la navette et Ariane 5 : 55m!
- Voici le profil
typique de la mission :
-
- ·
Mise en orbite terrestre.
- ·
Poussée pour départ vers la Lune
- ·
Accouplement LEM/module de commande (CM) en cours de vol
- ·
Mise en orbite lunaire (allumage moteur)
- ·
Séparation LEM et descente
- ·
Exploration lunaire
- ·
Une partie du LEM allume son moteur (le seul non redondant) et rendez
vous avec le CM, on largue le LEM
- ·
Allumage moteur et direction Terre
- ·
Atterrissage en mer par parachutes.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
SATURN
C’EST D’ABORD UN MOTEUR
- Le
F1 : Oxygène liquide et Kérosène
(ergols cryogéniques comme on dit maintenant)
- 5 moteurs assemblés pour le 1er étage
-
- SATURN
V : 3500t
de poussée au décollage
- Poids à vide : 195t Poids total : 2800 t
-
-
- Le
moteur J2 du 3ème étage
va être utilisé par…………le nouveau concept US pour atteindre la
lune avec les fusées Ares en développement!
-
- C'est aussi l'atelier d'assemblage le plus
grand du monde : LE
V.A.B.on peut monter 4 Saturn en même temps; il sert toujours pour la
navette spatiale.
-
- Saturn V la seule série de fusées avec 100%
de réussite!
-
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-
-
-
-
-
- LE
MODULE LUNAIRE
- Deux personnes vont piloter ce module lunaire
appelé LM ou LEM (Lunar Exploration Module).
- Construit
par Grumman
- Des solutions ingénieuses sont mises au point
telles que par exemple :
- Des petites fenêtres triangulaires (gain de
poids), les astronautes se tiennent debout
- Des nouveaux matériaux isolants ultra légers
: le Kapton (50 µ) aluminisé
- Par contre le calculateur de bord reflète la
technique de l'époque (vive la règle à calculs!) : moins puissant qu'un
vieux portable; 35kB de ROM et 2kB de RAM!!
-
-
- Le grand professionnalisme des Américains :
les tests et simulations sur Terre résolvent tous les problèmes avant le départ.
- Une des premières phrases des astronautes sur
la Lune : c'est comme
au simulateur!!!
-
-
- DRAME
US
- Accident
d'Apollo 1 au sol en répétition du premier lancement le 27 Janvier
1967
- Oxygène pur sous forte pression, au premier
court circuit le Velcro prend feu, la trappe de secours ne s'ouvre pas
facilement, les astronautes meurent.
- Le programme est retardé
- Une commission d'enquête menée par F Borman
est créée
- Des améliorations sont apportées à la
capsule
- ·
La porte est améliorée, elle s'ouvre automatiquement en 3 secondes
- ·
L'oxygène pur est remplacé par 60% N2 et 40% O2
- ·
Des milliers d'autres modifications, bref
- Tout est enfin prêt pour le premier vol
-
-
- DRAME
RUSSE
- Les soviétiques aussi ont leur part de malheur
- Après l'accident d'Apollo 1, ils veulent
frapper un grand coup
- En essayant en orbite la nouvelle capsule Soyuz,
plein de problèmes surgissent (tout le monde savait que la capsule n'était
pas prête mais il fallait obéir aux ordres).
- Même tout le poids de Gagarine qui veut empêcher
le vol ne suffit pas!
- Pendant les manœuvres de retour, le parachute
se met en torche, Komarov
meurt le 24 Avril 1967.
-
- LA
MORT DE KOROLEV
- En Janvier 1966 il
meurt sur la table d’opération après une intervention bénigne (opéré
par le ministre de la Santé en personne!)
- Le mystère restera entier
- Bref, son grand projet de module lunaire russe
va progressivement tomber à l’eau
- Ses successeurs ne se mettent pas d’accord et
plusieurs projets entrent en concurrence
- Son nom est enfin divulgué au public
- Personne ne sait ce qui se serait passer si….
-
- GAGARINE
S’EN VA AUSSI
- Il est devenu un symbole on lui interdit de
voler et de mettre sa vie en danger
- Cela joue sur son moral, il a quelques problèmes
avec la boisson et autres…
- En 1964 Khrouchtchev son protecteur est déposé
et on l’ignore.
- Il n’a rien à faire, après insistance on
l’autorise à être le suppléant de Komarov
- Sachant que la nouvelle capsule Soyuz n’est
pas prête et qu’on force Komarov à partir il met tout son poids pour empêcher
le lancement
- Sans effet, on lui retire même la fonction de
remplaçant
- Komarov meurt à l’atterrissage, la capsule
avait plein de défauts
- Il reprend des cours de pilotage avec
instructeur et pendant un des premiers vols, il se crashe mystérieusement
le 27 Mars 1968.
-
-
- UNE
FUSÉE TROP COMPLIQUÉE POUR ATTEINDRE LA LUNE
-
-
-
Les
soviétiques essaient de construire une fusée géante, la N1
-
- Mais impossible de synchroniser les trente
moteurs (!) du premier étage
-
- 4 essais , 4 échecs
-
- L‘HÉRITAGE DE LA N1 :
- L’idée n’était sans doute pas trop
mauvaise, car 30 ans après les Américains récupèrent un moteur de N1
(société Aerojet) et le font marcher parfaitement
-
- Le moteur est validé et sera utilisé pour les
vols spatiaux.
-
-
- Les
secrets de la fusée russe N1 par la
BBC.
-
- Un
des échecs au décollage de la N1 sur
You Tube
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- MALGRÉ
LEUR DÉMENTI LES RUSSES
CONSTRUISENT AUSSI UN LM : LE L3 OU LK
-
-
- Dessin du LK (3)
avec le module de service LOK (1 et 2) (© Marc Wade).
-
-
- Le cosmonaute devait sortir de la partie 2 et
« nager » vers 3
- Avant de se détacher et de se poser sur la
lune
- Cela n’arrivera jamais, Leonov qui était prévu,
ne posera jamais le pied sur la Lune.
-
-
- LE MODULE LUNAIRE RUSSE
-
-

- Il s’appelle L3 ou LK et comporte le module
d’atterrissage L3 et le module d’attente en orbite lunaire LOK
- Il nécessitait le lancement par 3 fusées N1
de tout le matériel avant assemblage en orbite.
-
- On voit ici un LK au musée Korolev.
-
- Alunissage en aveugle sur la Lune, puis une
fois sorti le cosmonaute redécolle vers le module de service en laissant la
partie inférieure de son véhicule sur place.
-
- voir les 3 animations © Anatoly Zak
- http://www.russianspaceweb.com/lk.html
-
-
- Tout
sur cet épisode de guerre froide.
-
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-
- Le dossier le plus complet sur la
Lune soviétique par notre ami Capdevila de Capcom espace.
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-
- La
prochaine fois : le coup de Poker de Décembre 1968 : Apollo 8!!
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-
- LE GIEC RÉCOMPENSÉ PAR LE NOBEL : UN NOBEL VERT. (27/10/2007)
-
-
- - communiqué
de presse du CNRS :
- [12-10-2007]
-
-
Gageons
que l'émotion doit être grande dans les laboratoires de recherche du monde
entier, tout comme dans les laboratoires français, travaillant sur le système
climatique et le changement global en cette matinée de 12 octobre 2007. Le
prix Nobel de la paix a été décerné à Monsieur Al
Gore et au Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat, le GIEC.
De nombreuses personnalités françaises ont contribué aux derniers
travaux du GIEC, mais avec eux c'est toute la communauté scientifique
du climat qui est honorée. On s'interroge parfois dans les médias sur le
sens de la recherche fondamentale. S'il est un cas où l'aboutissement pour
la société de la recherche fondamentale peut être montré, c'est bien
celui des recherches sur le climat.
La mobilisation des laboratoires, des chercheurs et des institutions, n'est
pas récente. En France, dès les années 80, les scientifiques ont
progressivement fait évoluer leurs méthodes et leurs outils d'analyse pour
que les connaissances progressent. Il s'est d'abord agi de connaître et
documenter en détail la variabilité naturelle du climat à partir des
analyses paléoclimatologiques des glaces issues des carottages des calottes
de l'Antarctique et du Groenland et des sédiments marins récoltés dans
l'océan mondial. Travaux qui ont été marqués par la remise de la Médaille
d'or du CNRS à Claude Lorius et Jean Jouzel.
Au début des années 80, modéliser le climat semblait une utopie. Il a
fallu modéliser l'atmosphère globale et l'océan global. La question s'est
ensuite posée de comprendre et de modéliser
le couplage entre l'océan et l'atmosphère.
Une fois cette étape franchie, ce sont les glaces, la biosphère, le cycle
du carbone et les aérosols qui ont été intégrés progressivement aux modèles
climatiques. Travail de coopération nationale et internationale qui a
abouti aux travaux et conclusions du Giec récompensés aujourd'hui.
En France, ces recherches ont été encadrées pendant plus d'une vingtaine
d'années par le Programme national d'étude de la dynamique du climat de l'INSU
dont la thématique est désormais intégrée au sein de LEFE
(Les enveloppes fluides et l'environnement) également coordonné par l'INSU
qui a, par ailleurs, financé les moyens instrumentaux nécessaires aux
laboratoires, aux campagnes de mesure et aux observatoires.
-
- Personnalités
scientifiques françaises ayant contribué à la rédaction du rapport du
groupe 1 sur le climat
-
- Hervé LE TREUT
: Historical Overview of Climate Change Science
-
- Michael SCHULZ
: Aerosol Forcing
-
- Philippe CIAIS
: Carbon cycle, Land surface
-
- Didier
HAUGLUSTAINE : Atmospheric chemistry, Air quality
-
- Sandrine BONY :
Current climate, Processes, Climate sensitivity
-
- Anny CAZENAVE :
Ocean physics, Sea level
-
- Laurent
LABEYRIE : Observations: Ocean Climate Change and Sea Level
-
- Jean-Claude
DUPLESSY : Proxies, Paleoclimatic observations, Abrupt climate change,
Modelling
-
- Valérie
MASSON-DELMOTTE : Proxies, Paleoclimatic observations, Abrupt climate
change, Modelling
-
- Dominique
RAYNAUD : Proxies, Paleoclimatic observations
-
- Jean JOUZEL :
Working Group I Vice Chair
-
- Pascale
BRACONNOT : Pre-industrial climate change
-
- Serge PLANTON :
Understanding and Attributing Climate Change
-
- Pierre
FRIEDLINGSTEIN : Timescales of response, Global projections, Model
uncertainties
-
- Philippe CIAIS
: Carbon cycle, Land surface
- Pour en savoir plus
- Les
recherches francaises sur le changement climatique, 2007
[.pdf, 3.99 Mo]
- Livre
blanc ESCRIME - Étude des scénarios climatiques
[.pdf, 10.16 Mo]
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- LA NOUVELLE COMÈTE : 17 P HOLMES. (27/10/2007)
-
- Une comète est
apparue ces jours dans nos cieux; elle a changé de magnitude récemment,
elle est devenue magnitude 3 ou même 2,5 et est visible le soir assez
facilement.
-
- Voici ce qu'en dit
Philippe Morel, Président de la SAF :
-
- Un tel sursaut est exceptionnel et constitue un événement
historique tant
dans l'histoire de cette comète que dans l'histoire des comètes en général,
bien que d'aspect stellaire, 17P est visible à l'œil nu sans difficultés
y compris en ville.
Après la superbe Mc Naught en Janvier, 2007 nous offre une nouvelle
exception cométaire à ne pas rater.
Toutes les informations utiles à propos de la visibilité de cette
"star" du moment sont à l'adresse : http://www.astrosurf.com/saf/COMETES/EPHEMERIDES/HOLMES/HOLMES.html
-
-
-
-
- Elle est en ce moment
dans Persée comme nous le montre notre ami cométaire Marc Chapelet sur
l'illustration ci-contre.
-
-
- On peut avoir
plus de détails de la part de Guillaume Cannat dans sa lettre du ciel.
-
- On espère qu'elle va
rester encore visible pendant plusieurs semaines pour la plus grande joie
des astronomes amateurs (et professionnels).
-
-
-
-
-
- Notre grand spécialiste
des comètes, Nicolas
Biver de l'Observatoire de Paris et de la SAF a aussi fait une belle
photo de cette comète ainsi qu'un dessin qu'il nous livre pour les
astronews.
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-
- Une photo (à gauche)
au T407x88: 1/10e de seconde à 400 ISO (f=2326mm F/D5.7 équivalent 13.96m
24x36)
- - champ réduit à
80" de coté.
-
- 24 Octobre 2007 21h42
UT à Versailles.
- - un dessin au
T407x233 à 21h16 UT le même jour.
-
-
- Un observateur français,
François Kugel a été un des premiers à observer cette
comète.
-
-
- Nombreuses observations
aussi au Pic du Midi :
-
- Voir par exemple le
message ci-dessous de Jean Lecacheux qui observe au Pic du Midi et qui tente
d'expliquer ce qu'il se passe...
-
- Bien que guettant
l'allongement progressif possible du petit pseudo-noyau de magnitude 8 (dont
les fragments pourraient commencer à se séparer à partir de samedi ou
dimanche), je crois de moins en moins à l'hypothèse d'une rupture de
noyau.
-
- En fait de sursaut,
on dirait plutôt
qu'une explosion s'est produite "à bord de la comète" à
une heure indéterminée le 23 octobre, plutôt le matin que l'après-midi;
donc un peu moins d'un jour avant le cliché de Kugel & Rinner.
-
- Nous observerions
donc en ce moment les suites de cette explosion.
- D'ailleurs nous
constatons que le pseudo-noyau quasi-stellaire est de moins en moins
brillant, comme si l'explosion passée, son activité
- résiduelle
baissait rapidement.
-
- Une grosse quantité
de matière inactive à gros grains (surtout des silicates ?) s'éloigne en
formant une coquille sphérique en expansion
- régulière. Son
bord extérieur presque net et sa couleur orangée la rendent spectaculaire
dans n'importe quel oculaire.
- Hier soir le diamètre
de la coquille était juste égal au diamètre de Jupiter.
-
- Il y a eu très peu
de glace mise en jeu dans cette "éruption", vu qu'il y a
visiblement peu de gaz (très faibles raies d'émission, pas de queue de
plasma), et qu'il
n'existe aucune queue notable de poussières microscopiques soufflées
par le Soleil. La sublimation de glaces cométaires libère toujours la
grande quantité de poussières très fines qui y sont normalement incluses,
et qui ensuite partent rapidement en prenant le chemin de la queue.
-
- En revanche les
gros grains, les débris centimétriques, décimétriques voire métriques
ne sont pas du tout influencés par le souffle solaire si aucune glace
capable de se sublimer n'y est attachée ou incluse.
-
- Je pense donc
qu'une explosion de nature indéterminée à l'intérieur de la comète à
soufflé un grand pan de terrain peu actif situé au-dessus, sans doute en y
creusant un cratère. Cette matière peu active, c'est certainement de la
croûte isolante, et sans doute un peu de glace cométaire située
au-dessous, mais pas beaucoup.
-
- Tout cela rappelle le "Deep Impact"
sur la comète Tempel 1, mais à une échelle incommensurable.
-
- Mais je ne prétends
pourtant pas qu'un impact se soit produit !!
- En effet deux
impacts météoritiques majeurs de même importance en 115 ans (1892, 2007)
sur une petite cible de quelques kilomètres
- carrés seulement,
c'est hautement incroyable.
-
- Il faut plutôt
envisager une explosion endogène.
- Mais par quel mécanisme
?
-
- Je suis aussi frappé
par la similitude morphologique avec les sursauts à répétition de la comète
Schwassmann-Wachmann 1, présentement inexpliqués.
-
-
- Cela dit, François
Colas vient de m'exposer des arguments en apparence contradictoires avec les
miens !
- Pour lui des
fragments actifs (que nous ne résolvons pas depuis le Pic, à 1.6 UA de
distance) s'éloignent du pseudo-noyau à 40 mètres/seconde vers le SSW ...
De ce fait il y aurait du gaz.
-
-
- De François Colas,
lui aussi au Pic du Midi :
-
- Un petit montage
avec les images du Pic du Midi. On y voit bien le caractère linéaire de l'évolution
de la comète.
- Un grande coma qui
augmente de 60 arcsec par jour centrée sur le pseudo noyau, avec une
expansion de 800 m/s.
- Une autre structure
circulaire dont le centre se déplace a 40 m/s.
- Mon avis sur
l'affaire est qu'il y a un gros morceau qui s'est détaché de la comète
pour une raison inconnue a 40 m/s, la vitesse des grosses particules est
constante.
- C'est ce morceau
qui produit l'essentiel de l'activité de la Comète.
- L'enquête
progresse, l'anticyclone est avec nous
-
-
-
- Voici un
montage des images de la comète faites au Pic.
-
-
- Voir aussi la
galerie d'images de Spaceweather.
-
- Voir sur
astrosurf.
-
-
- Pour ceux qui s'intéressent
aux spectres des comètes :
-
- Lire cette
présentation de N Biver en pdf et
consulter cette
-
- Étude du spectre
de la comète C/2006 VZ 13 (LINEAR)
-
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-
- LA CALIFORNIE EN FLAMME : VUE DE L'ESPACE. (27/10/2007)
-
-
- Nos amis Californiens n'ont pas de chance, toute la région
de San Diego notamment (sud de la Californie, près de la frontière
mexicaine) est en flamme. Ceci est principalement dû aux conditions météorologiques
très difficiles et certains feux à des criminels.
-
- Le Gouverneur Terminator-Arnold Schwarzenegger met tout
son poids et ses efforts dans la balance pour faire donner toutes les forces
de protection civile de l'État, mais la Nature est forte et l'issue n'est
pas encore claire.
-
-
- Le satellite
Terra de la NASA a vu ces feux depuis l'espace.
-
- Voici une photo du 24 Octobre 2007.
-
- Plus de deux milles résidences ont été brûlées à
ce jour.
-
- Une millions de personnes évacuées, presque une
dizaine de morts.
-
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-
-
- Envisat, le satellite de l'ESA
voit aussi ces feux de l'espace.
-
- Même la navette spatiale voit ces incendies de
l'espace et la NASA nous fournit une
vidéo de ce désastre.
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- STS 120: UNE ÉTAPE IMPORTANTE DANS L'ÉVOLUTION
DE LA STATION. (27/10/2007)
- (photos : NASA)
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- La navette spatiale américaine Discovery (Mission
STS 120) et son équipage de sept astronautes comprenant deux femmes,
dont le commandant de bord (deuxième femme commandant astronaute, la
colonel en retraite Pamela
Melroy), ainsi qu'un astronaute Italien de l'ESA (Paolo Nespoli), ont
pour principale mission de livrer et d'attacher un module pressurisé, le
fameux Node 2 baptisé maintenant Harmony
et construit par Thales Alenia Space pour l'agence spatiale Italienne, à la
Station spatiale internationale (ISS).
-
- Cet élément en aluminium, qui permettra
l'installation ultérieure sur l'ISS de laboratoires européen Columbus et
japonais Kibo, pèse 14,3 tonnes et mesure 7,17 mètres de long pour un diamètre
de 4,42 mètres.
- C'est un élément important qui va servir de connexion
à d'autres modules, c'est
en fait un "hub" comme on dit en aéronautique (ou en
informatique) avec 5 points d'attaches. Il va être amarré au module Unity.
-
- Le
lancement a eu lieu de Cape Canaveral le 23 Octobre 2007 dans l'après
midi GMT du célèbre pad 39A, elle s'est amarrée à l'ISS le 25 Octobre.
-
- La mission devrait durer une douzaine de jours, 5
sorties dans l'espace sont prévues (30 heures au total, un record) pour déplacer
le panneau solaire de la poutre P6 (qui gène pour placer le nouveau module)
et installer Harmony.
-
- La NASA diffuse une
vidéo (flash) d'une animation montrant les différentes étapes de
cette mission.
-
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- Une autre très belle photo de plus près de Harmony
dans la soute de la navette.
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-
- Très
belle vue de l'ISS avant les transformations qui vont avoir lieu suite
à cette mission.
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- COLUMBUS : PRÊT POUR LE DÉPART. (27/10/2007)
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- Justement à propos de Columbus dont on a parlé dans
la rubrique précédente, le laboratoire européen
est prêt et
attend son envol en Décembre 2007 pour la station avec le vol navette
STS-122.
-
- Ce seront les astronautes Hans
Schlegel et Léopold Eyharts (à propos de L Eyharts : bonjour à nos
amis de Biarritz, ils peuvent être fiers!!) qui auront pour mission de délivrer
ce module de l'amarrer à l'ISS (au module Harmony) et de le mettre en
service.
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-
-
Il
est actuellement dans
les hangars du SSPF (Space Station Processing Facility) du Kennedy
Space Center en Floride.
-
- Comme on voit souvent des photos de l'extérieur de
Columbus, je préfère vous monter ci contre une photo de l'intérieur prise
au "fisheye".
-
- Photo : © ESA/Corvaja
-
-
- D'autres
images de Columbus.
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- Le
cerveau de Columbus est né à Toulouse.
-
- Dossier
de capcomespace sur Columbus à voir.
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- LA CHINE À L'ASSAUT DE LA LUNE : CHANG'E
EST PARTIE. (27/10/2007)
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La
Chine a lancé
avec succès le 24 Octobre 2007 son premier satellite d'exploration
lunaire.
- Le satellite Chang'e, (déesse de la Lune dans la
mythologie chinoise), a été propulsé par un lanceur Longue Marche 3-A
depuis la base de Xichang, dans le Sichuan (sud-ouest).
-
-
- Le lancement de cette sonde, dont l'une des missions
est de prendre des photos en trois dimensions du relief lunaire, s'inscrit
dans l'ambitieux programme spatial chinois qui a pour objectif l'envoi d'un
homme sur la Lune vers 2020.
-
- La sonde devrait se placer en orbite lunaire à 200
kilomètres au-dessus de la Lune vers le 5 novembre.
-
- Ce n'est que la première phase du programme lunaire
chinois qui comprend dans ses phases suivantes un alunissage puis l'envoi
d'un rover inhabité vers 2012, puis par la suite de récupérer des échantillons
de pierres et de terre pour des recherches scientifiques vers 2017, avant de
faire marcher un
astronaute sur la Lune en 2020.
-
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- Voir absolument pour comprendre le programme chinois, l'intervention
de Ph Couè de la SAF pendant la table ronde sur la
seconde conquête de la Lune sur ce site.
-
- Les infos sur Chine
Informations.
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- KAGUYA : LE JAPON EN ORBITE LUNAIRE! (27/10/2007)
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- Nous avons déjà parlé de la
sonde lunaire Japonaise Kaguya (ou Sélène), et bien elle s'est mise
avec succès en
orbite lunaire le 4 Octobre 2007.
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- Elle a aussi parfaitement lancé ses deux mini satellites
quelques jours après.
-
- On voit ici la séparation du mini satellite VRAD (il
s'éloigne de Kaguya). Photo : © JAXA.
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- Tout
sur les images prises au moment de la séparation de ces deux
satellites. (pdf en anglais). À voir c'est impressionnant.
-
- Il faudra certainement compter avec le Japon dans les
années qui viennent.
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- SPITZER :.UNE TERRE EN DEVENIR? (27/10/2007)
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- Les astronomes de l'Observatoire
spatial en IR, Spitzer, viennent de trouver un anneau de poussières
autour d'un système solaire proche et qui serait similaire au notre.
- Ce système c'est HD
113766 (HD = catalogue nommé ainsi en l'honneur de Henry Draper qui le
finança au début du siècle dernier et qui compte plus de 200.000 étoiles)
et il comporterait une planète en formation dans ce
nuage de poussières.
-
- Ce système solaire se
trouve à 424 années lumière de nous dans la constellation du Centaure,
son étoile légèrement plus grande que le Soleil est très jeune : 10
millions d'années lumière. Le bel age pour commencer la formation de planètes
solides!
-
-
-
- Le plus extraordinaire
est que cet anneau semble être situé dans la zone habitable de cette étoile (à
1,8 UA), de plus il semble aussi que ce soit les bons matériaux (analyse au
spectro IR de Spitzer : des roches et du Fer), tous les espoirs sont donc
permis.
-
- Ce système consiste
en fait en un système double (comme cela semble être la majorité des cas
dans l'Univers) d'étoiles dont on voit une représentation d'artiste
ci-contre. (crédit : © Carrey Lisse du NASA/Spitzer/Caltech, dessin tiré
de son article décrit plus bas).
- Le disque est autour
de HD 113766A l'autre étoile est la B, distante de 170 UA.
-
- Voir aussi cette
représentation.
-
- Les scientifiques du
Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory (JHUAPL) pensent que
la planète en cours de formation pourrait être de la taille de Mars.
-
-
- Je vous rappelle que le JHUAPL est aussi ce labo qui a
mis au point la mission Deep Impact, dont les modèles et le suivi de
l'impact ont aussi servi dans cette étude.
-
- Carrey Lisse, du JHUAPL vient d'écrire
un article d'une cinquantaine de pages (format pdf) sur le sujet :
"Circumstellar Dust Created by Terrestrial Planet Formation in HD
113766" en anglais bien sûr et très détaillé.
-
- Le processus pour former cette petite planète devrait
prendre quelques……dizaines de millions d'années!
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- LE CEA COMMUNIQUE : DES CENTAINES DE TROUS
NOIRS MANQUANTS DÉCOUVERTS. (27/10/2007)
- (illustration : NASA/Caltech)
-
-
- Le CEA (Service
d'Astrophysique AIM : Astrophysique Interactions Multiéchelles) nous
communique cette découverte importante reprise par beaucoup d'agences
de presse :
-
-
-
- Depuis des années,
les astronomes pensent qu'une grande population de trous noirs actifs manque
dans les observations par rapport aux prévisions théoriques. Grâce aux
observations des satellites Spitzer et Chandra de la Nasa et dans le cadre du
programme GOODS, une équipe d'astrophysiciens menée par Emanuele Daddi
du laboratoire AIM (CEA, Université Paris 7 Diderot, CNRS) a découvert la
présence de plusieurs
centaines de quasars, trous noirs énergétiques, cachés au sein de
galaxies très poussiéreuses.
- Ces résultats sont
publiés dans la revue Astrophysical Journal du 10 novembre 2007.
-
-
-
Les trous noirs supermassifs « actifs », dont les plus énergétiques
sont des quasars, sont entourés d'un nuage de gaz et de poussières en
forme d'anneau et se situent au centre d'une galaxie. Le gaz alimente
progressivement le trou noir mais en tombant dessus, il s'échauffe et
émet du rayonnement X. Ce rayonnement peut parfois être détecté, mais
aussi être absorbé par le gaz et les poussières environnantes, rendant le
quasar invisible depuis la Terre.
-
- Une équipe
d'astrophysiciens menée par Emanuele Daddi du laboratoire AIM a observé,
grâce aux satellites Spitzer
et Chandra de la Nasa, un
millier de galaxies massives lointaines dans lesquelles aucun quasar n'était
jusqu'ici connu.
- Ces galaxies aussi
massives que la nôtre, mais distantes de 9 à 11 milliards d'années-lumière
de la Terre, sont observées telles qu'elles existaient dans l'Univers jeune
âgé de quelques 3 ou 4 milliards d'années.
-
- Les observations
infrarouges du satellite Spitzer ont révélé que 20% des galaxies observées
émettent une quantité anormale de rayonnement infrarouge. Le rayonnement
X, traqué par le satellite Chandra, n'est pas détecté dans les
observations individuelles des galaxies, ce qui laisserait penser qu'elles
ne renferment pas de quasar. Par un traitement approprié des données
impliquant des superpositions d'images de toutes ces galaxies, il a été
possible d'extraire un signal dans leur rayonnement X indiquant la présence
de quasars en leur sein.
-
- L'explication de
cette apparente contradiction : ces galaxies actives de l'Univers jeune
sont en fait si poussiéreuses que le rayonnement X de leur quasar est
fortement absorbé par les grains de poussières et ne peut pas être détecté
dans les observations individuelles. Le rayonnement des quasars chauffe la
poussière, qui émet alors l'excès de rayonnement infrarouge détecté
dans les observations de Spitzer.
-
- Auparavant, seuls
quelques quasars particulièrement énergétiques ou peu absorbés avaient
pu être détectés dans l'Univers jeune.
-
- Les nouvelles
observations impliquent la présence d'un grand nombre (plusieurs centaines de millions) de trous
noirs supermassifs en phase de croissance dans l'Univers jeune.
- Ce seraient en fait
pratiquement toutes les galaxies massives de l'Univers jeune qui
alimenteraient des trous noirs supermassifs, pendant un ou plusieurs
milliards d'années au début de leur existence.
-
- Les quasars
nouvellement détectés permettent ainsi de mieux comprendre la formation
des galaxies dans l'Univers lointain.
-
- Par exemple, les
astronomes ont compris que les galaxies forment leurs étoiles en même
temps que leur trou noir central « grandit », jusqu'à ce
que ce dernier soit si massif qu'il supprime toute formation stellaire.
-
-
-
- Ces observations
indiquent par ailleurs que les collisions entre les galaxies ne joueraient
pas un rôle aussi important dans l'évolution des galaxies jeunes que celui
qu'on leur attribuait jusqu'à présent. En effet, les collisions de
galaxies étaient souvent évoquées comme le mécanisme déclenchant les
phases d'activité des quasars. En réalité, un grand nombre de galaxies
massives, qu'elles soient ou non en collision, hébergeraient un quasar.
-
-
-
-
- On en reparlera j'en
suis sûr.
-
-
-
-
-
-
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- LES AMAS DE GALAXIES : RÉVÉLÉS PAR
SPITZER : LES FLUCTUATIONS DU FOND IR.
(27/10/2007)
-
-
- Notre ami Jean Holtz
nous signale cet intéressant article
de l'INSU : Les amas de galaxies révélés par les fluctuations du fond
cosmique infrarouge
-
- Le télescope
Spitzer de la NASA a permis pour la première fois de faire parler les
fluctuations du fond cosmique infrarouge.
- Les chercheurs français
de l'Institut
d'Astrophysique Spatiale d'Orsay (IAS : UMR CNRS, Université d'Orsay)
et du Laboratoire des Signaux et Systèmes (L2S : UMR CNRS, Université
d'Orsay, Supelec) qui publient prochainement leurs résultats dans The
Astrophysical Journal, ont pisté les effets des amas de galaxies sur la
formation des étoiles lorsque l'Univers était âgé de seulement 6
milliards d'années : plus
cet environnement est dense, plus il est propice à la formation stellaire.
- Un phénomène
contraire à ce qui se passe aujourd'hui dans l'Univers, celui-ci formant
beaucoup moins d'étoiles dans les régions denses de galaxies.
-
- Il y a 10 ans, en
1996, le télescope COBE de la NASA réussissait à capter une lumière
infrarouge d'une énergie inattendue : celle de l'émission additionnée des
galaxies sur toute l'histoire de l'Univers, appelée fond cosmique
infrarouge (FCIR ou CIB en anglais Cosmic
Infrared Background). Bien que ces radiations aient été émises sous
forme de rayonnements ultraviolets (UV), leur signature nous parvient dans
le domaine de l'infrarouge (IR). Ces galaxies contiennent une grande quantité
de poussière qui absorbe le rayonnement UV, et qui en se refroidissant émet
des photons dans le domaine IR.
Les
scientifiques manquaient jusqu'alors d'informations sur l'agrégation des
galaxies et sur leur rôle dans l'évolution de la structuration de la matière.
Informations nécessaires pour comprendre le lien entre cette matière
visible et la matière noire, de nature inconnue mais qui joue un rôle
important sur les galaxies et les amas de galaxies!
-
- Il est en effet
difficile de discerner chacun des objets du FCIR, car la capacité à détecter
des détails est limitée dans le domaine de l'IR lointain à cause d'une
faible résolution angulaire. Braqué sur le FCIR, le télescope Spitzer est parvenu à détecter des anisotropies
dans le fond produit par ces galaxies qui forment beaucoup d'étoiles,
10 à 1000 fois plus que la Voie Lactée !
- (Photo du CIB par
Spitzer à 160 µ)
-
-
-
"Il est essentiel de comprendre les fluctuations de ce fond cosmique,
et nous attendions cette découverte depuis longtemps", s'enthousiasme
Guilaine Lagache, auteur de l'étude et astronome à l'IAS. "Nos
travaux révèlent pour la première fois de la structure dans le fond
cosmique infrarouge !". Contrairement à ce qu'on observe dans notre
Univers proche (âgé de 13,7 milliards d'années), la formation
d'étoiles il y a 8 milliards d'années est en effet associée aux halos de
matière noire les plus massifs.
"Avec les futurs télescopes Herschel et Planck, nous pourrons
pousser ces observations à de plus grandes longueurs d'onde et remonter
encore plus loin dans l'histoire de la formation des grandes structures de
notre Univers, explique la scientifique. Nos travaux viennent conforter
cette nouvelle voie".
Le télescope spatial Herschel sera envoyé par l'Agence Spatiale Européenne
en 2008 pour succéder à Spitzer, lancé en 2003 pour une durée prévue de
5 ans. Il sera mis sur orbite par Ariane 5, en même temps que le satellite
Planck destiné à enregistrer le rayonnement fossile émis à la suite du
Big Bang.
Communiqué de presse écrit par Alice Bomboy, avec le soutien de la SF2A
(Société Française d'Astronomie et d'Astrophysique).
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- La fin des ages
sombres par M Langer : http://www.planetastronomy.com/special/2007-special/17mar07/age-sombre-saf.htm
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- CASSINI-SATURNE:.RHÉA EN RELIEF. (27/10/2007)
- (Photos : NASA/JPL).
-
- Amateurs
d'anaglyphes réjouissez vous Cassini
a pensé à vous.
-
- Sortez vos lunettes bleu-rouge et regardez cette
superbe image de ce cratère de 50km de diamètre pris lors du dernier
survol de Rhéa (1500km de diamètre) le 30 Août 2007.
-
-
-
- Ce cratère présente des bords très francs et un pic
central comme dans beaucoup de cratères d'impact.
-
- Cette image stéréo est une mosaïque de 7 images
prises au télé objectif par la caméra de Cassini.
-
- Image prise dans le visible d'une distance entre 17.000
et 7.000 km de Rhéa.
-
-
- Comme d'habitude, vous
trouverez toutes les
dernières images de Cassini
au JPL
- Les animations et vidéos
: http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
-
- Les
anneaux de Saturne vus par la Planetary Society, un résumé.
-
- Les prochains survols
: http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
- Tout
sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
-
- Voir liste des principaux
satellites.
-
-
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-
- MRO :.UN CRATÈRE
EN RELIEF AUSSI!!! (27/10/2007)
- (Photo : JPL/UA/LPL)
-
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Amis
anaglypheurs vous avez de la chance avec ce numéro des Astronews, voici une
deuxième photo en 3D prise par une sonde spatiale, et cette fois c'est MRO
avec cette superbe vue d'un petit cratère martien situé dans Azthabasca
Valles.
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-
- Dans cette vallée a
coulé de la lave liquide qui s'est trouvée à un moment bloqué par les
bords d'un cratère comme on le voit.
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- Allez sortez vos
lunettes bleu-rouge, vous en mourrez d'envie, et regardez surtout la photo
HR en cliquant sur l'image (attention elle fait 4,6MB mais cela vaut le
coup).
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- Mais plus sérieusement
maintenant, MRO a imager des
couches sédimentaires dans le cratère Holden.
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- Ce que l'on voit dans
ce petit extrait de
la grande photo prise par la caméra HiRISE (4,5MB).
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- Image prise dans le cadre
d'une mission devant identifier les
possibles sites d'atterrissage de MSL (Mars Science Laboratory) dont le
lancement est prévu pour 2009.
-
-
- Vidéo de 15MB en mpeg : http://www.jpl.nasa.gov/videos/mro/mro20071011/mro20071011-640.mp4 ou autres
formats.
-
- Autre vidéo en QT de 9MB très
intéressante (de 7 minutes) aussi; en particulier Athabasca Valles :
- http://mars.jpl.nasa.gov/mro/gallery/video/movies/20070920_mro_valley-H_264_480x270.mov
- Je n'ai qu'un mot à dire :
Wahou! On s'y croirait.
-
-
-
- Le site de HiRISE étant
: http://hirise.lpl.arizona.edu/
à voir dans tous les cas.
-
-
- Les images de MRO : http://mars.jpl.nasa.gov/mro/gallery/calibration/index.html
-
-
- Les pages des photos
brutes de la caméra HiRISE (superbes et en plus il y a des explications).
- http://hiroc.lpl.arizona.edu/images/TRA/
ou http://marsoweb.nas.nasa.gov/HiRISE/hirise_images/
-
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- PHOTOS
D'AMATEUR :.LES PLÉIADES VUES PAR DANIEL MAGARIAN. (27/10/2007)
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- Notre ami Daniel
Magarian de l'association VÉGA de Plaisir nous fournit une fois encore une
merveilleuse photo.
-
- Détails techniques de
la prise de vue :
- -prise de vue avec
Canon 350D au foyer d’une lunette SW 80ED.
- Objet et dark ,
10 fois 5mn, flat et offset.
- -monture SP-DX
autoguidée avec une lunette 70/400, une Toucam NB et Guidemaster.
- -pré traitement et
traitement Iris
- M45 prise le
21/10/2007.
-
-
- Ce sont les Pléiades,
ou M 45, amas ouvert d'étoiles (amas stellaire, groupant quelques centaines
d'étoiles de même âge et liées entre elles par la gravitation) situé
dans le
Taureau.
- Dans la
mythologie grecque, les Pléiades sont 7 sœurs, filles du titan Atlas,
ce sont aussi les sœurs des Hyades (aussi au nombre de 7).
- Les Pléiades étaient
poursuivi par Orion le chasseur et se placèrent sous la protection de Zeus
qui les transforma en ……étoiles.
-
-
-
Cet amas comporte quelques 500 étoiles mais à l'œil
nu on n'en voit qu'une petite douzaine (bon
test d'acuité visuelle).
-
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- On le localise
facilement en automne et en hiver quand on a localisé Orion, en effet, si
vous prolongez les trois étoiles centrales de la ceinture d'Orion vers le
haut, une fois que vous avez vu la rouge Aldébaran (la suivante en arabe)
avec les Hyades , un peu plus haut vous avez les Pléiades.
-
-
-
- Cet amas occupe a peu
près 2° dans le ciel et est situé approximativement à 440 années lumière
de nous, un voisin, donc.
-
-
- M
45 à l'Observatoire de Paris dans le catalogue Messier.
-
- Signalons aussi que
c'est dans cette constellation
du Taureau que l'on trouve la nébuleuse du crabe M1 vers les cornes du
Taureau.
-
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- LE
GNOMON DE L'ÉGLISE SAINT SULPICE : VISITE. (27/10/2007)
-
- Cette semaine il a
fait relativement beau à Paris et j'ai découvert pour la première fois
(j'ai honte en tant que vieux Parisien) l'Église Saint Sulpice et son
gnomon.
- Comme je vous parle
plus loin du livre sur les Méridiennes de A Gotteland,
j'ai trouvé que c'était le bon moment de vous parler de ce gnomon célèbre
(Da Vinci code!!!) situé dans son intérieur.
-
-
-
-
- En route pour quelques
instants d'histoire.
-
- Bien sûr tout cela
est religieux, nos ancêtres d'il y a plus de 400 ans étaient obsédés par
la date de Pâques
(mobile par principe : premier dimanche après la première pleine Lune de
Printemps) et à cet effet il fallait essayer de déterminer avec le plus de
précision possible l'équinoxe de Mars qui marque le début du Printemps.
-
- C'est le curé de
Saint Sulpice qui chargea le célèbre horloger anglais Henri de Sully d'établir
un gnomon dans l'Église et d'y tracer la Méridienne. Mais il mourut avant
de terminer son œuvre qui le fut par Claude Langlois sous la direction de
P.C. Lemonnier.
-
- Cet ensemble se
compose de trois parties :
-
- L'obélisque de
10m de haut (voir photo JPM) avec la ligne méridienne au milieu.
-
- Une ligne en
laiton au sol censée matérialisée la Méridienne (elle passe sous le
chœur)
-
- La lunette dans le
vitrail Sud. (la lentille n'existe plus)
-
- Les rayons du Soleil
passant par la lentille du vitrail Sud forment sur le sol un disque de lumière,
celui ci se déplace d'Ouest en Est au fur et à mesure que la Terre tourne.
-
-
-
- Lorsque ce disque
coupe la ligne de laiton (la Méridienne) il est midi local (midi solaire)
-
-
-
-
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-
- En fonction des périodes
de l'année, ce disque est à des endroits différents sur le sol et même
dans certains cas plus ou moins haut sur
le gnomon (obélisque).
-
- Aux équinoxes il
frappe une plaque de cuivre situé au milieu du parcours (au niveau du chœur
en B), au solstice d'hiver il est très haut sur l'Obélisque (en A).
-
- Sur cet obélisque est
gravé un texte dont une partie a été censuré à la Révolution.
-
- (dessin : pris sur
place dans l'Église, explication donnée au public)
-
-
-
-
-
- Le
site de la SAF nous parle du gnomon de St Sulpice.
-
- Beaucoup
d'explications (certaines un peu ésotériques) sur l'Église Saint
Sulpice avec surtout un beau schéma de principe du fonctionnement.
-
-
-
-
-
-
-
-
- LIVRE CONSEILLÉ
:. LES MÉRIDIENNES DU MONDE ET LEUR HISTOIRE DE A. GOTTELAND. (27/10/2007)
-
- Livre en deux tomes
d'Andrée Gotteland, préfacé par Denis Savoie, Président de la Commission
des Cadrans Solaires de la Société Astronomique de France.
-
-
-
- Les méridiennes sont des cadrans solaires
permettant à la fois de définir l'heure de midi et l'époque de
l'observation.
- C'est un point d'ombre
ou plus généralement une tache lumineuse projetée par un œilleton qui
sert d'indicateur.
- Midi peut être donné
:
- ·
en
"temps vrai" (instant où le Soleil coupe le méridien local), le
tracé est alors une droite.
- ·
ou
bien en "temps
moyen", elle montre les avances ou retards du Soleil sur un temps moyen
de 24 heures.
le tracé devient une sorte de
8 allongé.
- ·
L'époque
de l'année
peut être mentionnée
en date calendaire, en valeur de la déclinaison de la terre, en longitude
sur l'écliptique, indiquée en degrés ou figurée par les signes
du zodiaque.
- ·
- Le travail considérable
mené par Andrée Gotteland a été de recenser, le plus exhaustivement
possible, les méridiennes de 28 pays du monde entier.
- Au total 1050 spécimens, soutenus par 500 photos
en noir et blanc sont décrits
minutieusement, précisant leur histoire, leur construction, leur
utilité.
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- Pour la première fois
nous trouvons regroupés dans une même étude les “références
solaires” du XI siècle
(utilisation des rayons solaires dans un édifice pour marquer un instant ou
un évènement spécifique); les instruments très sophistiqués répondant
aux besoins de la science et/ou religieux (mesures astronomiques,
calendrier, détermination de la date de Pâques…) du XVII
au XVIII siècles; des méridiennes
industrielles du XIX
(fournies avec une horloge mécanique pour la régler sur l'heure
solaire); des créations récentes et bien souvent très originales datées
pour les dernières de… 2007.
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- Nous découvrons en près
de 1000 pages de véritables chefs d'œuvres artistiques, techniques, des
concepts ingénieux, parfois complexes, utilisant un ou des miroirs pour
rediriger la lumière solaire sur un mur, un plafond à l'intérieur d'un bâtiment.
-
- Cet inventaire unique
à notre connaissance a été réalisé à partir de nombreuses lectures
d’ouvrages de gnomonique, de recherches en bibliothèques, de
consultations d'inventaires. Il
s'est fait avec l’aide de différentes associations ou sociétés
internationales, telle la Commission des cadrans solaires de la Société
Astronomique de France et par l'appui d'un réseau personnel de l'auteur
composé de spécialistes en gnomonique à travers le monde.
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- L'auteur est bien
connu des amateurs
de cadrans solaires. On lui doit, avec Georges Camus, "Les Cadrans
solaires de Paris", publié chez CNRS Editions en 1993 et 1997,
"Les cadrans solaires et méridiennes disparus de Paris" en 2002
chez le même éditeur, "Les
- cadrans solaires de
Haute Savoie" en 2004 chez EDISUD.
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A noter de nombreux articles sur les méridiennes et
en particulier celle de
l'église Saint Sulpice à Paris et celle de l'hôpital de Tonnerre.
Une contribution régulière
au bulletin Cadran Info de la Commission des cadrans solaires, sur le thème
des "voyages
- astronomiques"
vient compléter ce palmarès.
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- (Photo : une partie de
la Méridienne de l'Église St Sulpice)
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- Sur ces bases, on
comprend que "Les méridiennes du monde et leur histoire" sont
attendues avec impatience par tous les spécialistes et passionnés
d'astronomie et de la mesure du temps. Il sera une référence
incontournable dans ce domaine bien particulier de
- a
gnomonique. Il
comblera également
les curieux
avides d'histoire,
de découvertes
artistiques, scientifiques, techniques. Tous découvriront à travers les siècles
et les pays, 'ingéniosité de l'homme à se positionner dans l'espace et le
temps. Le
titre de
l'ouvrage qui
pouvait paraître
ambitieux est
en fait
parfaitement justifié. Il
concrétise dix
années de
travail acharné
et sera
pour tous
une source
d'informations indispensables.
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- Vraiment merci Andrée
Gotteland.
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- 500 photographies en
noir et blanc au prix exceptionnel de 70 euros les deux tomes
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- Tome 1 : 450 pages,
140 x 225 ISBN
9782304004687 Parution :
Janvier 2008
- Tome 2 : 450 pages,
140 x 225 ISBN 9782304004700
Parution : Janvier 2008
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- Éditions "Le
Manuscrit" 20 rue des Petits Champs 75002 Paris www.manuscrit.com
on peut aussi contacter la SAF je suppose.
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- LES MAGAZINES
CONSEILLÉS :.ESPACE MAGAZINE DE NOV/DEC
(27/10/2007)
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- ESPACE Magazine n°32 est disponible en kiosque.
- Au sommaire de ce numéro.
- Japet : Cassini
survole l'énigmatique lune de Saturne.
- Laïka : la véritable histoire du premier être vivant sur orbite.
- Solaire et hélium-3 : quelle réalité pour l'énergie venue de l'espace
?
- Apollo 17 : les derniers hommes sur la Lune... à ce jour !
Également dans ce numéro :
Les lunettes des astronautes, STS-118, l'industrie spatiale restructurée...
Découvrez plus en détail le sommaire de ce numéro : cliquez
ici
Harmony et Columbus :
l'Europe arrive en force dans l'ISS
La NASA a donné son feu vert pour le décollage de la navette Discovery
(STS-120) qui doit amener le noeud de jonction Harmony vers la Station
Spatiale Internationale. L'équipage de cette mission comprend l'astronaute
de l'ESA (Agence Spatiale Européenne) Paolo Nespoli. En effet, Harmony
(autrefois appelé Node 2) a été fabriqué en Europe et
permettra, lors d'un prochain vol de navette, d'y amarrer le laboratoire
Columbus de l'ESA.
- ESPACE Magazine n°32 consacre un reportage
de 6 pages aux préparatifs de ces missions primordiales pour l'Europe.
Harmony et Columbus - comme tous les éléments de l'ISS emportés par les
navettes - sont passés par le SSPF (Space Station Processing Facility) du
centre spatial Kennedy
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- Bonne Lecture à tous.
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- C'est tout pour
aujourd'hui!!
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- Bon ciel à tous!
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- JEAN PIERRE MARTIN
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- Astronews précédentes
: ICI
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