LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 23 Août 2008      
 
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Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
 
Sommaire de ce numéro :  
Des cadrans à l'ère spatiale : CR de visite au Deutsches Museum de Munich. (23/08/2008)
L'Astrologie : Un plaidoyer contre par D Kunth (reprise du texte de l'IAP). (23/08/2008)
L'éclipse du 1er Août à Paris : Merci à Alexandre et Georges. (23/08/2008)
Les Perséides : La galerie de nos amis américains. (23/08/2008)
Un volcan vu du ciel : Dans les Aléoutiennes. (23/08/2008)
Structure de l'Univers : Les vides sont vraiment vides! (23/08/2008)
La voile solaire : Le futur du transport spatial? (23/08/2008)
Ariane ECA : Encore un lancement de réussi! (23/08/2008)
Hubble : Monsieur 100.000 orbites! (23/08/2008)
Un nouvelle mini planète : Plus près que Neptune de temps en temps. (23/08/2008)
Guy Chollet : Rhétorique et raisonnement. (23/08/2008)
Messenger : Les volcans de Mercure. (23/08/2008)
Cassini-Saturne :.Survol d'Encelade (23/08/2008)
Cassini-Titan : La NASA confirme au moins la présence d'un lac plein. (23/08/2008)
Cassini-Titan : Un beau cratère d'impact. (23/08/2008)
Livre conseillé.:.Une anthologie d’histoire et de philosophie des sciences chez Vuibert (23/08/2008)
Bulletin Professionnel : Le dernier bulletin de l'ESA (23/08/2008)
 
 
 
 
 
 
 
L'ASTROLOGIE : UN PLAIDOYER CONTRE PAR D KUNTH (REPRISE DU TEXTE DE L'IAP). (23/08/2008)
 
 
Vous connaissez tous mes opinions sur cette fausse science qu'est l"astrologie, aussi je viens de trouver sur Internet 
ce texte de notre ami D Kunth de l'IAP que je propose à votre sagacité.
 
 
 
 
Voici le texte du site de l'IAP rédigé par D Kunth à la demande de Catherine Cesarsky (présidente de l'UAI) et qui sera posté sur le site de l'UAI dans le cadre de l'IYA 09 (AMA09).

LES ASTRONOMES RÉFUTENT L'ASTROLOGIE.
 
 
 
 
 
 
 
Résumé

L’astrologie a su s’adapter à toutes les mutations de la société et continue à jouir d’un préjugé favorable auprès du public. Son succès, amplement relayé par les médias, surprend dans une société où la science occupe une large place. Ses fondements qui reposent sur la croyance en des correspondances entre le macrocosme (l’univers dans son ensemble) et le microcosme (celui qui nous concerne directement) suscitent l’adhésion. Les astrologues qui sont sensés décrypter les mouvements et positions des astres afin d’aider chacun à organiser son destin utilisent un langage symbolique, vaste polysémie, qui produit des descriptions et prédictions suffisamment vagues pour ne pas être démenties.
Pour autant l’astrologie n’est en aucun cas une science. Sa technique, parfois sophistiquée n’emprunte ni à une science ni même à sa méthodologie. Elle élude la confrontation entre ses hypothèses et la réalité contrairement à toute démarche scientifique digne de ce nom. Le ciel est pour elle un miroir qui nous renvoie à nous-mêmes sans que les astres n’y soient pour grand chose. Les astronomes s’élèvent contre ces prétendues influences des astres sur le destin des individus et sur la méconnaissance par les astrologues de la réalité physique de l’univers et de sa richesse. Par ailleurs, aucune étude statistique sérieuse n’a pu établir la performance prévisionnelle de l’astrologie, bien au contraire. La plupart des adeptes de l’astrologie se tournent vers une lecture psychologique de leur personnalité dont les astres détiendraient la clé dès la naissance. L’attente croyante qui résulte de cette vision déterministe représente une aliénation psychologique réelle facilement exploitée commercialement.
 
 
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Connaître à l'avance les lendemains qui chantent ou les épreuves à venir, met au défi la volonté humaine depuis des millénaires. Pour y répondre, l’astrologie propose un rituel auquel nombre de nos contemporains adhèrent quelles que soient leur appartenance sociale et leur culture. Au désordre sur Terre, elle répond qu'un ordre immanent existe dans le firmament et propose une structuration du ciel qui reproduit la saga de la vie humaine et, réciproquement, la projette dans le ballet céleste.
Mais il ne s’agit aucunement d’une science du ciel, car ni les outils de l’astrologie ni ses préoccupations, qui relèvent d’un mode subjectif, ne permettent à l’astrologue d’en dire un mot.
Est-ce pour autant une science de l’homme ? voire un mode de connaissance en concurrence avec la cosmologie scientifique ?

Certains astrologues consternés par leur relégation aux marges de la science officielle, souhaitent une reconnaissance académique autorisant notamment le financement public des recherches astrologiques et qui renforcerait le crédit de l’astrologie et son audience.
Le recours aux ordinateurs, aux données statistiques et aux éphémérides de grande précision suggère à tort une scientificité accrue de la pratique astrologique. En face, une écrasante majorité de scientifiques rejette totalement sa pertinence scientifique et reste critique quant à son influence sociale ou son exploitation commerciale.

L’astrologie fait l'objet d'une explosion médiatique accompagnée d'une commercialisation intensive et lucrative qui tire parti des supports traditionnels et des médias électroniques. L’astrologie de presse est particulièrement développée: aujourd'hui, du tabloïd à l'hebdomadaire de nombreux journaux proposent une rubrique astrologique. Si d’aucuns lisent le thème du jour comme s'il s'agissait d'une fiction, d'autres traquent l'indice qui les aidera à gérer leur vie professionnelle, leurs amours ou à organiser leurs vacances.
Si tant d'argent est dévolu à l'astrologie, c'est que persiste un besoin essentiel qui fonde son succès et que ni la science, ni la psychologie, ni les religions ne prennent en considération.


Le symbolisme de l’astrologie et quelques principes

Une des grandes forces de persuasion de l’astrologie réside dans sa perception symbolique du monde. Cette symbolique découle, peu ou prou, des observations réalisées depuis l’Antiquité portant sur l’éclat, la couleur, les caprices du mouvement apparent d’un astre, sa vitesse de déplacement, son isolement dans le ciel ou sa proximité du Soleil. Notons que ces symboles n’ont pas de valeur universelle, chaque culture élaborant les siens.
La plupart des gens connaissent leur signe solaire : être du signe du Cancer signifie qu’à la naissance du natif le Soleil se trouvait (en projection sur le ciel) dans la case correspondant au signe du Cancer. Ce signe solaire rattache chacun d’entre nous à un ensemble communautaire très vaste. Le cas échéant, le signe solaire est donc contredit ou nuancé par d’autres éléments personnalisés du thème, tels le signe ascendant qui se lève à l’est au moment précis de la naissance et bien sûr la position des principales planètes dans le thème.
Les astrologues s’intéressent également aux transits planétaires qui sont les passages apparents des planètes sur certains points remarquables du thème de naissance et les considèrent comme des déclencheurs d’événements ou de décisions (mariages, divorces, naissances...) contenus sous forme de promesses lors de la naissance. Les transits occupent une place de choix puisqu’il est évidemment possible de prédire par le calcul les principaux transits d’une vie. Les horoscopes de presse font largement usage de cette technique permettant de déterminer les angles apparents des planètes avec un signe (les natifs de la Vierge peuvent souffrir de ce que Mars soit, à une époque donnée, éloignée de leur signe de naissance, etc.).



Un bref retour en arrière

Pendant longtemps, astronomie et astrologie connurent une véritable complicité.
Les observations mille fois répétées permirent de prédire certains événements célestes et, par voie de conséquence, terrestres (les calendriers égyptiens étaient indubitablement liés à la vie propre du Nil). Partant de la corrélation entre événements célestes et terrestres, il fut imaginé un contrôle des seconds par les premiers. Les planètes, “ astres errants ” furent perçus comme les représentants des dieux supérieurs et en devinrent les interprètes. L’astrologie moderne se débarrassa des dieux pour ne conserver que leur pouvoir.
Les Grecs, puis les Latins, furent convaincus de la nature divinatoire de l’astrologie dite chaldéenne. Dans la Grèce antique, régularité et perfection des événements célestes présidèrent à la naissance d’un mysticisme mathématique, singulier mariage entre mathématique et divination dont l’astrologie occidentale a tiré cette grande force de persuasion qui lui a permis de perdurer jusqu’à nos jours.
Avec l’évolution des connaissances et des outils, l’écart se creusa entre les prémisses de l’astrologie et celles de la science. Les astronomes renoncèrent aux principes non démontrés d’influence et de correspondance entre configurations planétaires et événements terrestres qui devinrent sources de divergence et finalement de rupture entre l’astronomie et l’astrologie. L’astronomie se proposa de décrire le monde, en nous posant comme observateur et se positionnant contre tout principe d’autorité.
Les astrologues, furent confrontés à des chamboulements qu’ils n’avaient pas prévus : la Terre n’étant plus au centre du système, la séparation entre mondes sublunaire et supralunaire ne se justifiait plus, et les distances éclatèrent. Ainsi que l’écrit le philosophe Alexandre Koyré, le monde clos se transformait en un univers infini.

Astrologie face à la science:

Un ciel pour deux dérange. De nombreux astrologues se qualifient de scientifiques et postulent l’existence d’influences réelles des astres sur les individus et tentent de démontrer leur réalité par des études statistiques.
En empruntant à l’astronomie ses méthodes de calcul (les éphémérides des astrologues sont des tables gracieusement mises à disposition du public par les astronomes), cette astrologie récupère une sorte de légitimation scientifique qui participe à sa pérennité.
La confusion des genres et les questions du public sont relayées par des débats médiatiques où astronomes et astrologues s’affrontent. Les arguments les plus négatifs des astronomes à l’égard de l’astrologie portent sur sa méconnaissance de la réalité physique de l’univers et de sa richesse. À quoi sert le ciel de l’astrologue, si les astres ne sont pas pris en compte pour eux-mêmes – bref, si le ciel est sans objet?
Par essence, le langage symbolique de l’astrologie possède des limites qui la tiennent à distance des réalités du monde physique. Prenons l’exemple de la planète Mars : pour l’astrologue, la couleur rouge évoque le sang qui coule, donc la guerre et, avec elle, la mort ; pour le scientifique, la couleur rouge peut avoir de multiples raisons causales ; seule l’expérience décide. Les premières missions spatiales vers Mars, attestèrent la présence de fer à la surface de cette planète : la couleur rouge est due à l’oxydation du fer. Or cette oxydation requiert la présence d’oxygène, notamment sous forme d’eau. L’eau étant synonyme de vie sur Terre, se pose la question de l’existence de la vie sur Mars. La vie a-t-elle existé dans le passé? Ces hypothèses ne pourront être tranchées que lors de prochaines missions exploratoires sur la planète rouge. Mars-rouge-guerre-sang et mort, chaîne symbolique qui fonctionne sur l’analogie fait place à Mars-rouge-fer-eau et vie, qui relève de stricts liens de causalité.
Que Mars, simple caillou rougeâtre recouvert d’oxyde de fer ait pu se parer des vertus du dieu de la Guerre passe encore. On voit bien comment une observation pertinente – celle de la couleur – suscite une interprétation symbolique simple et élémentaire. Mais, une fois connue la nature de l’astre en question, que ce jeu associatif puisse perdurer même après avoir perdu toute signification réelle ne laisse pas d’étonner.
Il n’est certes pas nécessaire de comprendre la nature d’un phénomène pour établir son existence. La question première, au-delà de toute polémique, est bien évidemment de savoir si l’influence astrologique est attestée par les faits.
Mais l’astrologue ne se soucie guère de soumettre ses hypothèses à un test définitif de réfutation (à l’exception du test psychologique dit du CPI de Carlson publié dans la revue Nature en 1985 destiné à tester les fondements de l’astrologie de naissance, et qui a d’ailleurs infirmé la pertinence de l’astrologie). Les prédictions de catastrophes ne précisent ni l’ampleur des désastres, ni leur localisation, ni même leur date précise et peuvent difficilement être démenties. Au demeurant le début de chaque année voit dans les medias le déferlement de prédictions rarement vérifiées dont le public ne semble tenir aucun compte. Une astrologue de renom suggéra une catastrophe liée à l’éclipse du soleil d’août 1999 et au survol de la Terre par la sonde Cassini et proposa d’envoyer une pétition à la NASA pour demander de modifier la date de ce survol !
La grille de lecture des astrologues au demeurant d’une grande richesse psychologique, est si ambivalente qu’elle offre un nombre quasi illimité d’interprétations d’un thème astrologique donné. Les scientifiques qualifient une telle profusion de redondance, manifeste lorsque le jeu des possibles excède le nombre d’inconnues. Le lexique astrologique, par sa polysémie, laisse à celui qui l’utilise une grande latitude.
La science est à la fois connaissance, démarche et preuve ; universelle, elle tente de transcender les cultures et les appartenances nationales et évolue sans revendiquer aucune adhésion psychique préalable à la connaissance du monde. Le terme astrologie mériterait en revanche le pluriel tant les écoles sont diverses. Les différentes et nombreuses écoles d’astrologie s’opposent ou s’ignorent, sans consensus ni même besoin de consensus.

Public attitude

6 % des personnes interrogées en France déclarent “ croire aux prédictions des astrologues; parmi elles, un tiers tient compte des horoscopes dans leur vie;
1 % des personnes interrogées – déclarent croire à l’explication des caractères par les signes astrologiques ;
3 % environ ont déjà consulté un astrologue. –

L’engouement du public pour l’astrologie se porte de plus en plus vers la psychologie destinée à libérer les potentialités de chacun.
Lors d’une séance, l’astrologue œuvre dans le champ de l’affectivité et non de la rationalité. Le client se trouve en situation d’attente croyante, un mécanisme par lequel une personne n’attend et n’entend d’un tiers que ce qu’elle est venue chercher. L’astrologie demeurant à ses yeux l’art de prédire l’avenir, avenir écrit selon des tendances acquises dès la naissance par l’entremise des astres. Mais cette privation d’exercice du libre arbitre représente une aliénation et un fort risque de manipulation psychologique (il n’est d’ailleurs pas rare de rencontrer des personnes qui ne prennent de décisions qu’après avoir consulté leur astrologue). Cette vision déterministe ne peut qu’achopper sur l’irréductible paradoxe dans lequel œuvrent les astrologues dits psychologues. Le libre arbitre d’une astrologie psychologique prêchant la destinée intérieure se trouve confronté au déterminisme de l’astrologie prédictive. 
Comment concilier cette astrologie intérieure avec les coups de chance ou de malchance que Jupiter ou Saturne provoquent en passant sur le soleil de naissance ? Selon son degré d’adhésion, le client entendra avec ou sans retenue ce qui lui sera révélé. L’astrologie, dans la très grande majorité des cas, poursuit une finalité lucrative c’est pourquoi l’astrologue ne formule pas des propositions mais des assertions, à l’opposé des interprétations généralement prudentes énoncées par un psychothérapeute.

L’influence des astrologues ne s’exerce pas uniquement sur la sphère privée. Elle a pénétré le champ politique et la société civile. Certaines entreprises utilisent l’astrologie pour leur recrutement jugée parfois plus apte à évaluer le potentiel des candidats que leurs cv et motivation ! Une astrologie financière, fondée sur le mouvement apparent d’Uranus fait rage jusqu’à Wall Street, et le signe astrologique intervient même dans le calcul des tarifs de certaines compagnies d'assurances !

La croyance astrologique n’est pas l’apanage de ceux qui ont eu accès à une instruction poussée mais prospère dans une sorte d’entre-deux. L’attitude croyante envers l’astrologie augmente avec l’intérêt déclaré pour la science, culmine parmi les classes moyennes salariées détentrices d’un diplôme de niveau intermédiaire puis diminue pour la classe de savoir la plus élevée (chez les scientifiques notamment). Le sociologue Theodor Adorno relevait que la croyance en astrologie caractérise un état d’esprit qu’il nommait semi-érudition. Le semi-érudit emprunterait des raccourcis non scientifiques afin de trouver des réponses à des questions sur son avenir en raison d’une conversion inachevée au système de pensée scientifique

La nature de l’astrologie

L’astrologie n’est pas monolithique mais trouve son ancrage dans un courant de pensée commun qui la rattache à une tradition. Elle tisse un lien social et permet à un ensemble de personnes de s’identifier à une communauté culturelle

Nous avons caractérisé deux classes d’astrologues. Ceux qui se disent scientifiques qui ont la conviction de travailler dans un monde d’influence physique causale, celui du ciel. L’astrologie fait alors figure de science opportuniste, qui utilise des concepts venus d’autres champs. D’autres choisissent de ne considérer le ciel que comme une grille de lecture symbolique et utilisent volontiers des récits mythiques pour élargir leurs interprétations et leur donner un sens plus profond que le simple lien de cause à effet. L’astrologie peut également être perçue comme un langage qui agence des mots par l’usage d’un vocabulaire et d’une technique grammaticale spécifiques. Les problèmes soulevés par les astronomes n’embarrassent que fugitivement ces astrologues pour qui l’objet de l’astrologie n’est pas le ciel mais l’homme, à la fois sujet et objet.

Sur le fond, les divergences sont flagrantes. L’astrologue scientifique mathématise son art. L’astrologue métaphysicien déclare, quant à lui, n’attacher aucune importance à une soi-disant astrologie scientifique. Il existe un entre-deux, probablement le plus répandu, pour qui la pratique relève de l’intuition pénétrante, de la psychologie et de déductions habiles. Pour cette communauté d’astrologues, le ciel est véritablement pour quelque chose dans nos destinées, l’astrologie n’en serait que l’interprète.
Le discours astrologique jouit d’une extrême plasticité qui explique sa capacité à s’adapter aux données culturelles des sociétés modernes ou postmodernes. Elle est probablement due à la polysémie – la multiplicité des sens possibles – de chacun des facteurs qui constituent le thème natal. Globalisante, l’astrologie séduit car elle parvient toujours à s’introduire dans notre réalité sans que le ciel y soit pour quelque chose. Ses prémisses et méthodes diffèrent profondément de celles de la science et ne résistent pas davantage à l’analyse des sciences de l’homme.
Son exploitation commerciale débridée et les nombreuses déviances dont elle fait objet ne sauraient qu’être condamnées
 
 
 
 
En complément je vous conseille le que sais-je consacré à ce sujet.
 
L’astrologie,
Daniel Kunth et Philippe Zarka,
 
Collection Que Sais-je
 
N° 2481, Editions. PUF, février. 2005
 
 
 
 
 
 
 
 
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L'ÉCLIPSE DU 1er AOÛT 2008 À PARIS : MERCI À ALEXANDRE ET GEORGES. (23/08/2008)
 
Évidemment l'éclipse du 1er Août était loin d'être complète en région parisienne, et tout le monde ne pouvait pas se rendre en Chine pour la voir, alors on a fait ce que l'on a pu, et c'est vraiment pas mal.
 
 
Voici d'abord d'Alexandre Cucculelli de Vega (Plaisir Yvelines), un montage de l'éclipse.
 
Réalisée à partir de son observatoire à Andelu (Sud de Mantes), au 350D et foyer du C9 avec réducteur de focale.
son matériel :
Celestron C9 goto avec un diamètre de 235mm ,pour une focale de 2350m.
Monture équatoriale CG5 et raquette de commande ,avec 40000 objets mémorisés
Pilotage de la monture par ordinateur.
Lunette d'autoguidage SW 80/400
Webcam 1.25" neximage C319 de marque Celestron   APNCanon 350d d'origine
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Puis c'est notre ami Georges Saccomani de la SAF qui nous donne cette image depuis son jardin à Rambouillet sous passages nuageux.
 
Télescope Celestron C6.
 
APN Nikon D 300 Pose 1/500 s
 
Le soleil s'est fait lifter : aucune tache ! 
 
 
 
 
 
 
 
 
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LES PERSÉIDES : LA GALERIE DE PHOTOS DE NOS AMIS AMÉRICAINS. (23/08/2008)
 
 
Les Perséides ont encore été un bon cru cette année, malheureusement pas toujours visibles de tous les coins de notre beau pays.
 
Voici le site de nos amis américains, où vous trouverez le plus de photos de cet événement.
 
 
Bonne balade parmi ces météores!
 
 
 
 
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UN VOLCAN VU DU CIEL : DANS LES ALÉOUTIENNES. (23/08/2008)
(photo : Earth Observatory)
 
 
 
Notre planète est belle vue d'en haut, voici ce que nous donne à déguster ce mois-ci le site d'observation de la Terre de la NASA, une petit île volcan située dans l'archipel des Aléoutiennes près de l'Alaska.
 
C'est le volcan Kasatochi, il a été récemment actif ce mois d'Août en rejetant des cendres et du dioxyde de Soufre, c'était la première fois depuis 200 ans.
 
On voit les nuages de SO2 avec cette vue satellite de la région.
 
Avant son éruption, un lac était situé au centre de son cratère.
 
 
 
Cette image est composée des radiations IR, rouge et verte, elle a été prise par le satellite Terra avec son instrument ASTER (Advanced Spaceborne Thermal Emission and Reflection Radiometer).
 
Elle a été prise avant l'éruption.
 
La végétation apparaît rouge sur la photo.
 
Lire aussi cet article.
 
 
 
 
 
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STRUCTURE DE L'UNIVERS : LES VIDES SONT VRAIMENT VIDES ! (23/08/2008)
(Crédit: M. Blanton & SDSS)
 
L'Univers est plein de vide comme on a l'habitude de dire, mais rien n'est plus vrai quand on regarde sa structure à grande échelle.
 
Comme déjà évoqué dans ces colonnes (voir conférence de Valérie de Lapparent à la SAF sur les grandes structures de l'Univers), la matière à grande échelle semble avoir une structure d'éponge, il y a des zones avec de la matière et des zones de vide.
Et bien, ces zones de vide, qui peuvent être énormes (des dizaines de millions d'années lumière) sont aussi vides de cette matière que l'on ne voit pas, la matière noire.
 
C'est ce que viennent de mettre au jour les astronomes du SDSS-II (Sloan Digital Sky Survey)
 
Il semble que cela soit en accord avec la théorie "standard" de l'Univers.
 
 
Ci contre une carte de la distribution des galaxies dans une petite portion du ciel.
C'est une vue aussi dans le passé, l'objet le plus distant (à l'extrémité de l'éventail) se trouve à 1,3 milliards d'al.
 
Les points rouges sont des galaxies anciennes, les points bleus correspondent à des objets plus jeunes.
 
Les galaxies sont arrangées en groupe ou amas et liées entre elles par de la matière, avec entre elles aussi des bulles de vide cosmique. Les dernières études montrent que ces vides sont bien vides de toute matière visible ou invisible.
 
 
 
Ces études (survey en anglais) du SDSS ont cartographié plus d'un million de galaxies en 3D et sur 1/5 du ciel.
 
 
Ces études du SDSS-II et du 2dFGRS (Two-Degree Field Galaxy Redshift Survey) montrent donc que ces vides cosmiques ne contiennent pas ces halos de matière noire qui généralement abritent des galaxies.
 
On s'est demandé pendant des années si ces vides étaient trop grands ou trop vides pour être expliqués par la seule action de la gravitation. Il semble bien maintenant que ces vides aient la taille prévue par les théories actuelles.
 
Les astronomes n'étaient pas sûrs que les zones vides de galaxies étaient aussi vides de matière sombre, ou si la matière sombre était là, mais pour je ne sais quelle raison les étoiles ne se formaient pas.
Les chercheurs ont utilisé des galaxies brillantes pour suivre la structure de la matière sombre et l'ont comparé avec des simulations numériques pour prédire le nombre et la taille de ces vides. Les plus grands vides trouvés étaient de l'ordre de 75 millions d'années lumière, ce qui correspondait aux prédictions.
 
L'accord entre modèles et mesures est correct aussi pour les différents types de galaxies les anciennes (rouges) et les plus jeunes (bleues).
 
La taille de ces zones vides est déterminée par les infimes variations dans la distribution primordiale de matière noire et par le temps que la gravité à mis pour faire "pousser" ces petites variations en grandes structures.
 
 
 
 
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LA VOILE SOLAIRE : LE FUTUR DU TRANSPORT SPATIAL? (23/08/2008)
 
Certains se rappelleront peut être les phrases de l’auteur de science fiction Arthur C Clarke à propos du Soleil et du fait qu’il dissipe de la chaleur que l’on peut sentir sur son propre corps, le Soleil exerce aussi une pression effective, certes très faible, mais constante et éternelle (à notre échelle) et aussi gratuite.
 
La NASA pense maintenant sérieusement à utiliser cette énergie gratuite au travers d’une voile solaire (solar sail en anglais) qui permettrait de naviguer ainsi entre les planètes.
 
L’idée de départ, il semble que ce soit ……….Kepler qui l’ait eue en observant la queue d’une comète, il pensa (avec raison) qu’elle était soufflée par un vent solaire (exact) et se demanda si on ne pourrait pas utiliser ce vent pour naviguer dans l’espace à l’aide d’un bateau et de voiles.
 
En fait on sait maintenant que l’utilisation du vent solaire ne serait pas aussi efficace que celle de la pression des photons solaires eux mêmes (pression de radiation démontrée par JC Maxwell).
Cette pression a été ressentie pour la première fois par le ballon spatial de transmission de données Echo 1 en 1960, elle a même contribué à sa destruction.
 
Plus tard, en 1974, une expérience originale eu lieu avec la sonde Mariner 1O vers Mercure, lorsqu’elle épuisa son carburant, on tenta une expérience originale : le contrôle d’attitude par la pression de radiation sur les panneaux solaires de la sonde ; cela marcha !
Le principe de voile solaire se trouvait ainsi validé à peu de frais.
 
En 1986, pour le passage de la comète de Halley, le JPL (Louis Friedman, maintenant à la Planetary Society), des projets abandonnés en cours furent décidés afin de rencontrer la comète, les calculs sont toujours pertinents.
Les Indiens et les Japonais ont procédé eux aussi à des essais dans l’espace à bord de satellites.
 
Récemment aussi, la NASA a testé, au sol en soufflerie uniquement, deux types de voiles solaires, construites par ATK Space Systems et L'Garde, Inc, elles pourraient donner lieu à un lancement vers 2010.
 
 
Mais, jusqu’à ce jour aucune voile solaire n’a vraiment été déployée avec succès dans l’espace.
 
Et c’est justement cela que l’on est en train de faire évoluer.
 
 
Il existe actuellement deux projets dans cette direction :
 
 
 
Un projet du MSFC (Marshall Space Flight Center avec Edward E. Montgomery) et Ames Research Center (avec Elwood Agasid) réunis, le projet se nomme Nanosail-D (le D voulant signifier : Demonstrate, Deploy, Drag and Deorbit, toutes les fonctions possibles de cet engin)  ; une voile solaire devrait être emportée à l’aide d’une fusée Space X Falcon en milieu d’année 2008. il devrait être la première voile solaire à se déployer et à utiliser la pression solaire pour se déplacer et changer d’orbite.                             
(photo de la Nanosail par ManTech SRS technologies)
 
 
La structure est en aluminium et en plastique, le tout pèse moins de 5 kg.
Complètement déployé, la voile occupe une surface de approximativement 10 m2 et a la forme d’un cerf volant.
 
 
 
Ce projet est un démonstrateur en orbite terrestre (très) basse, qui devrait permettre de mesurer séparément la traînée due à l’atmosphère terrestre (aerodynamic drag en anglais) et la pression de radiation (sunlight pressure).
 
 
 
Le deuxième projet (privé) vient de la Planetary Society, elle avait mis au point un démonstrateur technologique appelé Cosmos 1 en 2005 avec les Russes. Ce devait être une véritable voile solaire pilotable, d’après L Friedman, maintenant Directeur de cet organisme.
Malheureusement le lancement échoua.
 
D’où le nouveau projet Cosmos 2 similaire au projet original.
 
 
Dessin d'artiste de ce que pourrait être une voile solaire.
 
 
 
 
 
Ces deux projets NanoSail-D et Cosmos 2 pourraient être les francs tireurs de cette nouvelle technologie si importante pour les futurs vols  et explorations spatiales, nous permettant même de naviguer aussi vers les étoiles.
 
Comme il n’y a pas de frottement dans l’espace, une fois la voile démarrée, elle peut continuer éternellement.
C’est une bonne méthode pour accéder aux confins des planètes géantes assez rapidement; si il a fallu aux sondes Voyagers près de 30 ans pour atteindre le système solaire externe (approx 100UA) , il faudrait seulement une décade pour atteindre les mêmes limites avec une voile solaire.
Les voiles sont plus lentes à mettre en route mais une fois accélérées elles rattrapent le temps perdu.
Bien entendu elles ne sont pas adaptées à des courts voyages comme la Lune qui nécessiterait plusieurs mois, alors qu’une fusée classique y serait en quelques jours.
 
Une retombée de ces voiles solaires pourrait aussi être un genre de grand ramasse miettes des débris qui traînent au dessus de nos têtes, en les entraînant plus rapidement vers les couches basses de l’atmosphère.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Base de solar sailing : http://www.phy6.org/stargaze/Solsail.htm
 
Tout sur les voiliers solaires en français : http://www.u3p.net/
 
Film d'animation de la NASA sur les voiles solaires. (quicktime de 6MB)
 
Voir cet article de nos amis de Interstars et chez Imaginasciences.
 
 
 
 
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ARIANE ECA : ENCORE UN LANCEMENT DE RÉUSSI! (23/08/2008)
(documents Arianespace)
 
 
Kourou, le 14 août 2008

Mission réussie pour Arianespace : Superbird-7 et AMC-21 sont en orbite

Dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 août 2008, Arianespace a mis en orbite deux satellites de télécommunications, dédiés à la retransmission de programmes de télévision : Superbird-7 pour l'opérateur japonais Space Communications Corporation (SCC) dans le cadre d'un contrat signé avec Mitsubishi Electric Corporation (MELCO) et AMC-21 pour l'opérateur américain SES AMERICOM, filiale du groupe SES.

C'est la version lourde d'Ariane (type ECA) qui a été utilisée.
 
SUPERBIRD-7 a été construit par Mitsubishi Electric Corporation, le premier constructeur japonais de satellites commerciaux, dans son usine de Kamakura D'une masse de 4 820 kg au décollage, il sera positionné à 144 degrés Est de longitude.
Equipé de 28 répéteurs en bande Ku, SUPERBIRD- 7 est optimisé pour fournir des services aux terminaux mobiles, à la télévision par câble et des liaisons de Télévision Directe pour le Japon et des services de télécommunications sur toute la région Asie Pacifique.
SUPERBIRD-7 sera le 7ème satellite de l'opérateur Space Communications Corporation (SCC) lancé par Ariane et le 23ème satellite japonais mis en orbite par Arianespace.
 
Le satellite AMC-21 est le 20ème satellite confié au lanceur européen par une entité du groupe SES (Euronext Paris et Bourse du Luxembourg : SESG), un des premiers opérateurs de satellites au monde.
Le satellite AMC-21 sera exploité par SES AMERICOM.
Construit par Thales Alenia Space à partir d’une plate-forme Star-2 d’Orbital Sciences Corporation, AMC-21 a une masse au décollage d’environ 2 500 kg.
 
Ariane sur sa plate-forme de lancement à Kourou (photo : Arianespace)
Une vue originale de la fusée sur son pad de lancement de Kourou (photo : Arianeaspace).
 
 
 
41ème lancement d'Ariane 5, 27ème succès d'affilée, 9ème lancement en une année

Ce nouveau succès du lanceur Ariane 5, le cinquième en 2008, confirme que l'offre de Service & Solutions d'Arianespace reste pour tous les grands opérateurs et constructeurs du secteur des télécommunications spatiales la référence internationale sur le marché des services de lancement.

Aujourd'hui, Ariane 5 est le seul lanceur lourd opérationnel et disponible sur le marché commercial, capable de lancer simultanément deux charges utiles.
 
 
La nouvelle à l'ESA.
 
Les documents sur le lancement pour la presse en pdf de 7MB.
 
 
 
 
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HUBBLE : MONSIEUR 100;000 ORBITES!!! (23/08/2008)
(crédit photo : NASA/ESA/HST)
 
 
18 ans et (presque) toutes ses dents, Hubble nous étonnera toujours; il vient de franchir (au mois d'Août 2008) sa 100.000ème orbite autour de la Terre.
 
Il a parcouru plus de 4 milliards de km à près de 600km d'altitude.
À cette occasion la NASA nous fait cadeau d'une superbe photo d'une portion de la nébuleuse près de l'amas d'étoiles NGC 2074 dans le grand nuage de Magellan (LMC en anglais).
 
 
Voici la région où a été prise la photo clic sur la photo pour plus de détails).
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cette région est située à 170.000 années lumière de nous, donc un peu au delà de notre galaxie (les nuages de Magellan sont des galaxies satellites de la notre et très proches). Elle est proche de la nébuleuse de la Tarentule, une des régions les plus actives pour la formation de nouvelles étoiles.
 
Photo prise par la WFPC-2 (Wide Field Planetary Camera 2).
 
 
 
 
Cette région est proche d'un nuage moléculaire sombre qui sert d'incubateur à ces jeunes étoiles. Celles-ci émettent de telles radiations énergétiques qu'elles sculptent ainsi les parois de cette nébuleuse.
 
Un autre amas de jeunes étoiles est situé dans la partie inférieure qui brille en bleu derrière le nuage.
 
 
 
Largeur de cette vue : approx. 100 al.
 
Cette vue a été prise le 10 Août 2008, le rouge correspond aux atomes de S; le vert c'est de l'Hydrogène et le bleu de l'Oxygène.
 
 
Le site de l'ESA fête aussi cet événement.
 
 
Une vidéo de cette partie du ciel (zoom).
 
 
Rappelons que Hubble malgré la fin de son adolescence, nécessite une visite d'entretien pour changer de nombreuses pièces, c'est le but de la prochaine mission de la navette : STS 125 (SM-4) prévue pour Octobre 2008.
 
 
Hubble devrait alors rester opérationnel jusqu'en 2013, pour la relève par le JWST.
 
 
 
 
 
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UNE NOUVELLE MINI PLANÈTE : PLUS PRÈS QUE NEPTUNE DE TEMPS EN TEMPS. (23/08/2008)
(Crédit: N. Kaib.)
 
C'est en cherchant des Super Novæ qu'une nouvelle petite planète (minor planet en anglais) orbitant le Soleil, de temps en temps plus près que Neptune a été découverte par les astronomes du SDSS-II (Sloan Digital Sky Survey).
 
Elle a d'abord été vue en 2006 puis confirmée plus tard.
 
Elle porte le doux nom de 2006 SQ372 et orbite le Soleil en …..22.500 ans!
 
 
L'orbite de ce corps est en bleu, en comparaison avec Sedna en rouge.
Dans le carré supérieur gauche, on a représenté le système solaire vu de plus près, la nouvelle planète rentre dans l'orbite de Neptune sur une partie (très faible) de son orbite.
 
Elle a été détectée alors qu'elle se trouvait à 3 milliards de km de la Terre (presque au plus près du Soleil), elle est du type comète, faite d'eau et de glace. Lorsqu'elle s'approche (tout est relatif) du Soleil, la distance est quand même trop grande pour qu'il se crée une queue cométaire.
 
 
 
 
Sa plus grande distance au Soleil est de 1600UA, sa taille estimée : 50 à 100km.
 
Voici une animation gif de sa détection.
 
 
Ce pourrait être un objet de la ceinture de Kuiper, mais au vu de l'orbite, certains pensent qu'il pourrait venir de la partie la plus interne du nuage de Oort.
 
 
 
 
 
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GUY CHOLLET : RHÉTORIQUE ET RAISONNEMENT. (23/08/2008)
 
Notre ami Guy Chollet, même en vacances soumet à notre sagacité cet article qui n’a pas de vocation scientifique : il met simplement en rapport certaines coïncidences numériques et pose le problème des connaissances transmises par la Tradition.
 
 
 
         Ce jour là, au resto. U, les Américains venant de relancer la course à la Lune, la conversation allait bon train... Brusquement le camarade assis à côté de nous, un Africain, éclata de rire et lança : « mais c’est évident ; nous, nous savons ça depuis très longtemps »!!!
 
         Le premier instant de surprise passé nous décidâmes de prendre rendez-vous pour le lendemain en apportant nos documents.
 
         Cet étudiant se disait « fils de sorcier » et il faut bien reconnaître que son raisonnement nous stupéfia car il se référait à de nombreuses connaissances biologiques. Pour lui, le Soleil étant une entité féminine, la Lune, son petit double, ne pouvait être qu’un mâle, une sorte de « Gardien de la Terre et des Hommes ». Ce « morceau de Soleil » se trouvait donc étroitement lié :
         - à la durée de l’année (365, 2422 jours) ;
         - à la semaine (le chiffre 7) ;
         - au Zodiaque ;
         - au nombre de nos doigts, la main étant, avec l’Esprit, l’une de nos principales caractéristiques.
 
         Tous les paramètres de cet astre polymorphe se devaient donc d’être étroitement reliés à ceux de la Terre par des relations très simples.
 
         Diamètres : Terre 12 734 km ; Lune 3 476 km  donc :
Rapport 3, 663 soit quasiment 365, 24 / (10 x 10)
 
         Distance Terre - Lune : moyenne 384 400 km, soit 30, 19 diamètres terrestres, contre 30, 42 jours pour la durée moyenne d’un mois, ou, si l’on préfère :
                                  __      __       _
13 x 10 x 7 = 30, 1662    et : 13 + 10 + 7 = 30
 
         Rapport des Masses : la Terre est 81,3 fois plus lourde que la Lune et la force de pesanteur y est 6 fois plus intense.  Or :
                                __       _                  __       _
13 x (13 + 7 ) = 81,27    et : 10 + 7 = 5, 8      ou : 13 - 7 = 6
 
         Éléments des éclipses :
         - longueur du cône d’ombre de la Lune ; quasiment identique à sa distance à notre planète soit
           30, 2 diamètres terrestres ;
         - longueur du cône d’ombre de la Terre ; 1 382 000 km soit 3, 6 fois la distance de la Terre à la Lune. Or : 13 = 3, 6056
 
         Nous étions surpris par ces 13 . L’Africain sourit et rajouta : « décidément il faut tout vous apprendre ; le Zodiaque n’a pas 12 mais 13 constellations ... Vous oubliez toujours le Serpentaire » ! Effectivement, je l’ai vérifié depuis, la jambe d’Ophiuchus (le Porteur de Serpent) coupe bien le Zodiaque, juste après le Scorpion et à une date actuellement très proche du Solstice d’hiver.
 
         Par ailleurs, lors des éclipses, le diamètre moyen du cône d’ombre de la Terre au niveau de la Lune est de 9 180 km soit 2, 642 diamètres lunaires.                  _
                                                                     Or : 7 = 2, 6458
 
         Durée d’un Saros (cycle de répétition des éclipses) 18, 03 ans.
                                       __          __
                       Or : 10 / 2 x 13 = 5 x 13 = 18, 028
         Durée d’une année : 52, 1775 semaines
                                      __
                       Or : 7 x 7 + 10 = 52, 1623  et :
                            __                  __
                       5 x 13 x ( 7 x 7 + 10) x 7 = 6582, 5 jours
 
         Comme nous lui faisions remarquer qu’un Saros vaut 6585, 3 jours, il nous répondit sans se démonter : « Normal ; un Saros comportant 70 éclipses (41 de Soleil et seulement 29 de Lune, car je ne compte pas toutes les petites éclipses par la pénombre très peu visibles), il faut bien que le Sorcier puisse rajouter quelques jours de fêtes lors des Grandes Éclipses » !!!
 
         « D’autre part, 29 éclipses de Lune ça correspond bien au nombre des jours d’une lunaison, et 70 c’est bien le nombre d’années qu’il faut à la Précession des équinoxes pour parcourir un degré d’angle ? »
 
         Étant donné la rafale des chiffres et des idées nous lui accordâmes le Point ... Malgré cette « salade russe », ça n’était pas trop mal.
 
         Cet entretien, d’octobre 1963, remontant maintenant à plus de 40 ans, on a démontré depuis que, la Lune stabilisant l’axe de rotation de la Terre, a favorisé le développement de la Vie sur notre planète. Alors la Lune « Gardienne de la Terre et des Hommes » ?  Pourquoi pas !
 
         Par contre, ayant alors pris quelques notes et les consultant de temps en temps, je me pose encore des questions car je n’ai pas souvenir que nous ayons longuement parlé de la durée d’une lunaison (29, 5306 jours), ni de son rapport avec l’année solaire ; et pourtant :
                                      __           ___
                      13 - 2 / 10 x 10 = 13 - 0,4  = 12, 36754
 
         La formule est très simple, et le nombre annuel exact des lunaisons est de 12, 36827.
         En 47 ans, près d’un demi siècle, l’erreur n’est que d’un  seul jour !
 
         Compte tenu de l’actualité, je repense parfois à cet étudiant qui aimait beaucoup les racines carrées (le casse-tête des anciens mathématiciens), et dont la famille vivait à la limite des zones d’influence de trois cultures (l’africaine des Dogons, la chrétienne et la musulmane) . Nous ne saurons jamais dans quelle mesure il transmettait ou adaptait une tradition ; car il avait parfaitement su concilier nos connaissances et les croyances de ses ancêtres ; mais, pour lui, l’idée précédait la découverte.
Quatre cents ans après Kepler cette attitude nous rappelle des souvenirs car ce ne fut pas le raisonnement mathématique qui fut à la base de ses trois principes fondamentaux ; mais, « sa foi » en la loi de la constance des aires balayées en un temps donné.
 
         Quant à ces Dogons, dont je n’avais jamais entendu parler au par avant, je sais maintenant qu’ils ont époustouflé plus d’un astronome avec, en particulier, les conséquences de leur croyance : celle « du Sacrifice expiatoire et de la Résurrection du Poisson Chat ». Dans leur culture, l’astre sacré - Sirius - représente en effet une trinité défunte inséparable de leur origine ...
         Il se pourrait même que cette très vieille histoire en ait précédé, ou inspiré, une autre beaucoup plus proche de notre civilisation occidentale (celle du Christ et de la Trinité chrétienne) .
 
G.  CHOLLET
Premières présentations : 1992/93 :  (Bulletins de l’AMENGEES et le l’Observatoire de Rouen)
 
 
 
 
 
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MESSENGER : LES VOLCANS DE MERCURE. (23/08/2008)
(Credit: NASA/JHUAP/Arizona State University)
 
La sonde américaine Messenger (acronyme de MErcury Surface, Space ENvironment, GEochemistry, and Ranging) a bien travaillé, ses dernières photos et informations nous donnent une image un peu différente de ce que l'on pensait de Mercure : sa surface a été dominée très intensément par le volcanisme.
 
 
Le volcanisme a joué un rôle plus important que l'on ne le pensait pour former et sculpter la surface de la première planète.
 
On voit ici à gauche, le bassin d'impact Caloris (couleur brun-orange marqué par C) créé approximativement moins de un milliard d'années après le début du système solaire, il s'est rempli de lave volcanique (basalte) qui se trouve être pauvre en Fer comme vient de le mesurer la sonde de la NASA.
 
Les flèches blanches marquent les endroits de plaines jeunes , autour du bassin Caloris et plus loin, on trouve des cratères volcaniques (flèches noires).
Les zones apparaissant en bleu, sont des roches plus anciennes riches en minerai ilménite (à base de Titane).
 
Messenger a aussi montré le déficit en roches contenant du Fer de la surface de la planète.
 
Rappelons que Messenger est la première sonde spatiale à visiter Mercure depuis Mariner 10 en 1974 et 1975, elle est dirigée par le JHUAPL de Baltimore; deux survols de Mercure sont encore prévus (6 Oct 2008 et 29 Sept 2009) avant sa mise en orbite définitive autour de cette planète le 18 Mars 2011.
 
 
 
 
Les sondes précédentes n'avaient imagées que la moitié de Mercure, la surface manquante a été maintenant photographiée à moitié , le reste va suivre en Octobre.
 
Même si Mercure ressemble à la Lune, c'est un peu trompeur car sa surface a en fait été reformée par l'activité volcanique.
 
Par exemple le bassin Caloris imagé plus haut occupe une surface de près de 1 million de km2 (deux fois la France), il a été rempli de magma provenant du manteau de Mercure.
 
Ce qui intrigue les scientifiques c'est la pauvreté en Fer de beaucoup de roches à la surface de cette planète. Est ce que cela veut dire aussi un noyau plus pauvre en Fer, il faudra attendre que Messenger se mette en orbite autour de la planète pour avoir plus de détails.
 
Le noyau de Mercure est comme le noyau de notre planète, il est ferreux et relativement important (plus de la moitié de la masse de la planète, de loin le plus important de toutes les planètes telluriques), et on sait qu'il est en partie fondu, ce qui nous donne un champ magnétique comme sur Terre.
 
Voici à gauche ce que l'on pense être la magnétosphère de Mercure, comme pour notre planète on y voit la distorsion des lignes de champ par le vent solaire. (Credit: NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Carnegie Institution of Washington)
 
Mercure est avec la Terre la seule planète ayant un champ magnétique significatif parmi les planètes telluriques.
 
 
 
Pendant ce survol, Messenger a aussi analysé la composition de la très fine atmosphère de Mercure (exosphère) et détecté des particules chargées près de la surface. Une queue de Sodium de 40.000km a aussi été détectée du côté opposé au Soleil.
 
Des mesures d'altitudes ont aussi indiqué que les cratères sont deux fois moins profonds que ceux de la Lune.
 
 
 
Toutes ces informations et plus (une dizaine d'articles) ont été publiées dans Science Magazine du 4 Juillet 2008.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le communiqué de presse du JHUAPL.
 
Les informations sur ce survol par nos amis de Radio Canada.
 
Les informations du site Mercury-today.
 
Le site de Messenger à la NASA.
 
Ces nouvelles découvertes sur Mercure sur Science at Nasa.
 
La mission Mariner 10 vers Mercure.
 
Très bon article général sur Mercure chez Solarviews.
 
Voir aussi cet article sur les halos de Mercure par la NASA.
 
 
 
 
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CASSINI SATURNE :.SURVOL D'ENCELADE. (23/08/2008)
(photos : NASA/JPL).
 
 
Le 11 Aout 2008 la sonde Cassini a survolé le satellite Encelade (500km de diamètre) d'une altitude de seulement 50km par moment, et nous fournit de précieuses photos sur la zone des griffures du Pôle Sud.
La sonde passant très vite au dessus d'Encelade (64.000km/h) il a fallu mettre au point des techniques d'imagerie qui permettent de prendre quand même des photos nettes.
 
 
 
Voici la zone analysée
Et la photo composite correspondante.
 
L'image de droite est en fausse couleur, et combine des images de l'ISS téléobjectif  prise en UV, vert et proche IR. Les zones verdâtres sont des dépôts de glace d'eau.
 
 
On a donc pu effectuer des photos de très haute résolution de la partie Sud de ce corps et des zones émettant les fameux jets qui alimentent l'anneau E.
 
Ces griffures ont été baptisées avec des noms des contes des Mille et Une nuits cette fois-ci: Alexandrie, Damas, Bagdad, Le Caire.
 
En voici quelques unes :
 
 
Les cercles jaunes sont des endroits où on a déjà détecté des émissions de jets. Images prises dans le visible d'une distance de 4500km d'Encelade.
Même remarque, image prise dans le visible d'une distance comprise entre 1300 et 3600km.
 
On remarque que ces griffures ou fractures sont profondes approximativement de 300m, elles sont en forme de V avec dépôts sur les côtés.
 
7 survols supplémentaires de cette lune sont prévus dans les années qui viennent.
 
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
Sur ce site les dernières nouvelles de la mission Cassini.
 
 
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CASSINI TITAN :LA NASA CONFIRME LA PRÉSENCE D'AU MOINS UN LAC PLEIN. (23/08/2008)
(Photos : NASA/JPL/)
 
 
Lors des derniers survols de Titan, les scientifiques de la NASA ont positivement identifié à la surface de Titan au moins un lac rempli d'hydrocarbure liquide, et ont trouvé de l'éthane.
Cela fait de Titan pour le moment le seul corps possédant du liquide à sa surface avec la Terre.
 
Vue d'artiste d'un lac sur Titan.
 
 
Les dizaines de différents survols de Titan, ont montré qu'il existe de nombreuses petites structures similaires
 
On sait maintenant que ce sont très probablement des lacs remplis de liquide.
 
L'éthane provient de la décomposition du méthane atmosphérique (5% de l'atmosphère) par la lumière solaire.
 
Il semble que l'éthane soit mélangé à du méthane dans ce liquide.
 
 
 
 
Le lac dont il est question , dans la région du Pôle Sud, baptisé malicieusement lac Ontario, serait entouré d'une "plage" sombre et s'évaporerait en partie.
 
 
 
 
Le monde de Titan sur votre site préféré.
 
 
 
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CASSINI TITAN : UN BEAU CRATÈRE D'IMPACT. (23/08/2008)
(Photos : NASA/JPL/)
 
 
Le récent survol du mois de Mai 2008 a permis au radar de Cassini de surprendre une très belle photo d'un nouveau cratère de Titan.
 
La surface de Titan est faiblement parsemée de cratères contrairement aux autres satellites de Saturne. Ceci est sûrement dû à la très dense atmosphère de Titan qui fait se consumer la plupart des météorites avant d'atteindre la surface.
 
 
 
 
On voit sur cette photo, le nouveau cratère à gauche exposé à côté d'un ancien photographié précédemment.
 
Largeur de chaque image : approximativement 350km. Le cratère de droite découvert en 2005 fait 80km de diamètre et 1300m de profondeur, il est appelé Sinlap. Le nouveau cratère, pas encore baptisé, a lui un diamètre de 112km. Il est situé dans l"hémisphère Nord, son état légèrement dégradé ferait supposé qu'il est plus ancien que Sinlap.
 
 
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ.:. UNE ANTHOLOGIE D’HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE DES SCIENCES CHEZ VUIBERT. (23/08/2008)
 
Les éditions Vuibert nous offrent en cette période de rentrée deux ouvrages concernant l'histoire des sciences.
Il s'agit de :
 
Espace, Temps Et Mouvement
ISBN : 978-2-7117-2056-9, 288 pages, 30€
Lumière Et Atomes
ISBN : 978-2-7117-2057-6, 176 pages, 20 €
 
 
Les deux sont de Francis Beaubois Docteur en physique de la matière condensée, il est agrégé de physique.
Cette anthologie critique est née de son enseignement – les sciences physiques au lycée et l’histoire des sciences à l’Institut universitaire de formation des maîtres – ainsi que de ses actions en faveur de la diffusion des sciences.
 
 
Disons quelques mots de chacun de ces volumes  et signalons que chacun contient des textes originaux de personnages scientifiques historiques.
 
 
 
Espace, Temps Et Mouvement
 
 
 
Archimède, Copernic, Galilée ou encore Descartes, Newton, Pascal…
 
Ces personnages nous sont familiers et nous pourrions sans trop de peine évoquer leur contribution à la science.
Mais avons-nous lu ce qu’ils ont écrit ?
Des livres majeurs – voire des articles qui ont fait date – sont pourtant associés à leurs travaux et à leurs découvertes.
Savants d’autrefois ou chercheurs d’aujourd’hui, ce sont aussi de grands auteurs, mais l’accès à leurs oeuvres n’est pas toujours aisé.
Alors que l’histoire littéraire en est depuis longtemps pourvue, l’équivalent d’une anthologie critique manquait encore aux sciences. La voici, pour les sciences physiques et l’astronomie.
 
On retrouvera ainsi, dans leur contexte, la plupart des textes fondateurs qui, depuis Aristote, jalonnent la construction des idées scientifiques.
Philosophes et historiens des sciences y viennent par ailleurs éclairer les chemins que trace la pensée scientifique quand – pour reprendre l’expression d’Einstein confiant à Langevin son admiration pour Louis de Broglie – elle « soulève un coin du grand voile ».
 
 
 
Textes de : Aristote – Aristarque de Samos ;- Archimède ;- Cléomède 1er siècle ;- Simplicius
vie siècle ;- Jean Buridan 1516 ;- Copernic 1543 ;- Andreas Osiander 1543 ;- Galilée 1632 et 1638 ;- Descartes 1644 et 1647 ;- Newton 1687 ;- Pascal 1670 ;- Jean Picard 1684 ;- Locke 1689 ;- Pierre Varignon 1700 ;- Hume 1748 ;- Diderot et d’Alembert 1751 - Voltaire 1734 et 1764 ;- Jean-Baptiste de Boyer, Marquis d’Argens 1765 ;- Lalande 1774 ;- Jean-François de la Harpe 1780 ;- Kant 1781 ;- Schopenhauer 1819 ;- Cournot 1851 ;- Jules Verne 1872 et 1874 ;- Bertrand Russel 1912 ;- Bachelard 1931 ;- Alain 1932 ;- Brecht 1938 ;- Otto Neugebauer 1951 ;- Karl Popper 1953 ;- Paul Feyerabend 1975 ;- Umberto Eco 1976 ;- Ilya Progogine et Isabelle Stengers 1979 ;- Jean-Pierre Luminet 1999 ;- Étienne Klein 2000 et 2004 ;- Jean-Philippe Uzan 2004 ;- Richard Rorty 2005 ;-
 
 
 
 
Lumière Et Atomes
 
 
Descartes, Galilée, Pascal, Newton ou encore Lavoisier, Avogadro, Einstein…
 
On retrouvera ainsi, dans leur contexte, la plupart des textes fondateurs qui, depuis l’Antiquité, jalonnent la construction des idées scientifiques. Philosophes et historiens des sciences tels que Lucrèce, Voltaire ou encore Hubert Reeves y viennent par ailleurs éclairer les chemins que trace la pensée scientifique .
Outre la bibliographie et l’index, l’ouvrage est complété d’une annexe consacrée à quelques controverses scientifiques récentes.
 
Textes de : Lucrèce 1er siècle av. J-C ;- Descartes 1637 ;- Galilée 1638 ;- Torricelli 1644 ;- Pascal 1647 ;- Newton 1671 ;- Römer 1676 - Huygens 1690 ;- Voltaire 1738 ;- Euler 1768 ;- Lavoisier 1789 ;- Avogadro 1811 ;- Robert Brown 1828 - Marc Antoine Gaudin 1833 ;- Arago 1854 ;- Wilhelm Ostwald 1895 ;- Einstein 1905 ;- Jean Perrin 1913 ;- Hubert Reeves 1984 - _
 
 
 
 
 
 
 
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BULLETIN PROFESSIONNEL : LE DERNIER BULLETIN DE L'ESA; (23/08/2008)
 
Le dernier bulletin de l'ESA est principalement consacré à la mission Vénus Express.
 
Il est disponible gratuitement au téléchargement en pdf sur le site de l'ESA.
 
Ce bulletin est publié tous les trimestres et peut être envoyé à tous ceux qui le demandent.
 
 
 
Voici les principaux sujets de ce trimestre:
 
 
 
 
 
 
Exploring Venus
- Answering the Big Questions with Venus Express

Håkan Svedhem, et al
Celebrating the Accomplishment, Preparing the Future
- New Challenges in Human Spaceflight and Exploration

Simonetta Di Pippo
Space Tourism
- ESA’s View on Private Suborbital Spaceflights

Andrés Gálvez
Hands-on Activities in Education
- Motivating Young Europeans for a Future in Space

Francesco Emma, et al
Santa Maria Station
- Another Element in a European Launcher Tracking Network

Gerhard Billig, et al
Vega Readies for Flight
- Status and Qualification Flight Preparation

Stefano Bianchi, et al
 
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
 
 
Astronews précédentes : ICI