LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 9 Septembre 2008      
 
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Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
 
Sommaire de ce numéro :  
En hommage à Claude Picard : L'astéroïde 178008 porte son nom. (09/09/2008)
Rosetta : On frôle l'astéroïde Steins avec succès. (09/09/2008)
Le LHC : Le 10 Septembre 2008; first beam! (09/09/2008)
Einstein : Il avait vraiment raison! (09/09/2008)
Kaguya : Elle voit les traces de Apollo 15 sur la Lune. (09/09/2008)
Notre planète : Triste Mer d'Aral. (09/09/2008)
XMM-Newton : Découverte du plus gros amas de galaxies. (09/09/2008)
GLAST : Rebaptisé Fermi, mais la même mission. (09/09/2008)
Les Mathématiques de l'Astronomie : Partie 8 par B Lelard. (09/09/2008)
Phoenix :.Sol 90 passé! (09/09/2008)
Les rovers martiens.:.Toujours vaillants. (09/09/2008)
Mars Express :.Les plus belles photos de Phobos (09/09/2008)
Photos d'amateurs :.Sylvain Greffier a fait ses devoirs de vacances. (09/09/2008)
Livre conseillé.:.La croûte Océanique chez Vuibert. (09/09/2008)
Les magazines conseillés :. Ciel et Espace de Septembre (09/09/2008)
 
 
 
 
 
 
EN HOMMAGE À CLAUDE PICARD : L'ASTÉROÏDE 178008 PORTE SON NOM. (09/09/2008)
 
 
La petite planète n° 178008 découverte par Bernard CHRISTOPHE en 2006, a reçu le nom de PICARD, en l'honneur de Claude.
 
Je rappelle pour ceux qui ne le connaissait pas que notre ami Claude Picard, Président de la commission de cosmologie de la SAF, nous a quitté il y a quelques jours suite à comme on dit, une longue (mais très rapide) maladie. Il avait 65 ans.
 
Il avait réussi à faire de la commission de cosmologie de la SAF une des plus actives.
 
Encore une fois, merci Claude.
 
 
 
 
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ROSETTA : ON FRÔLE L'ASTÉROÏDE STEINS AVEC SUCCES. (09/09/2008)
(Photos : ESA)
 
L'Agence Spatiale Européenne est fière de pouvoir communiquer le succès du passage de Rosetta à 800km de l'astéroïde Steins en route pour la comète Churuymov-Gerasimenko. Rosetta était alors à 360 millions de km de la Terre.
Cet astéroïde a la forme d'un diamant comme l'a écrit l'ESA.
 
La sonde cométaire Rosetta de l'ESA a survolé le 5 Septembre au soir le petit astéroïde Steins, représentant d'une catégorie rare d'astres du Système solaire, et collecté une multitude d'informations sur ce membre de la ceinture principale d'astéroïdes.
 
Le 5 Sept. ā 20h58 heure de Paris (18h58 temps universel), le chasseur de comète de l'ESA, Rosetta, s'est approché ā 800 kilomètres de l'astéroïde 2867 Steins;premier véritable objectif scientifique de cette mission de 11 ans et demie qui vise, au bout de son périple, ā explorer le noyau de la comète 67P/Churuymov-Gerasimenko.
 
Le succès de ce vol rapproché a été confirmé ā 22h14 heure de Paris, lorsque l'équipe de contrôle au sol de l'ESA, basée au Centre européen d'Opérations spatiales (ESOC) ā Darmstadt (Allemagne), a reçu les premières données de télémesure envoyées par la sonde. La liaison de communication avec Rosetta était interrompue pendant toute la durée du survol de l'astéroïde, son antenne ne pouvant rester pointée vers la Terre. Le signal radio émis par la sonde à 360 millions de kilomètres de notre planète a mis 20 minutes pour parvenir jusqu'ā nous.
 
 
 
Steins est un petit astéroïde ā la forme irrégulière de seulement 4,6 kilomètres de diamètre.
Il appartient ā la classe rare des astéroïdes de type E, qui n'ont encore jamais fait l'objet d'observations directes par un véhicule spatial interplanétaire.
 
Ces astéroïdes, ā la taille et ā l'orbite relativement limitées, se trouvent pour la plupart dans la région interne de la ceinture principale d'astéroïdes, située entre Mars et Jupiter. On suppose que ce sont des fragments du manteau d'astéroïdes plus gros détruits tôt dans l'histoire du Système solaire et qu'ils se composent essentiellement de minéraux silicatés avec une teneur en fer faible ou nulle.
 
 
 
 
Il existe aussi des images anaglyphes (3D) sur le net.
 
 
Les données acquises hier soir par Rosetta, qui seront analysées au cours des prochains jours et des semaines ā venir, dévoileront enfin la véritable nature de Steins.
 
En étudiant de petits astres tels que les astéroïdes, Rosetta devrait apporter un nouveau regard sur les premiers temps de l'histoire du Système solaire. Elle permettra une meilleure compréhension des origines et de l'évolution des planètes et une interprétation plus précise des données sur les astéroïdes recueillies par les instruments au sol.
 
Sous l'oeil de Rosetta
 
Il ne s'agit pas de la première observation de Steins par Rosetta. Voilā plus de deux ans, en mars 2006, la caméra Osiris embarquée sur la sonde avait étudié les variations de luminosité de cet astéroïde en rotation évoluant ā 159 millions de kilomètres de lā (un peu plus de la distance qui sépare la Terre du Soleil) et permis de déterminer que le petit astéroïde tournait sur lui-même en six heures environ.
 
Osiris a de nouveau été pointé vers Steins le 4 août, avec les deux autres caméras de navigation ā bord de la sonde, afin d'observer l'astéroïde jusqu'au 4 septembre et d'offrir ā Rosetta une assistance de navigation par moyens optiques -une première pour les manœuvres d'un véhicule spatial de l'ESA. La plupart des instruments de l'orbiteur Rosetta ainsi que le magnétomètre de l'atterrisseur Philae ont été allumés quelques jours avant cette rencontre en vue d'acquérir sur l'astéroïde des données scientifiques de plus en plus précises ā mesure que la sonde se rapprochait de sa cible.
 
Les instruments performants de Rosetta ont commencé par étudier le mouvement orbital, la rotation, la forme et la densité de l'astéroïde. Ā l'approche de Steins, la sonde a étendu son champ d'investigation ā l'examen des propriétés et caractéristiques de la surface de l'astre ainsi qu'ā l'analyse de la composition chimique et minéralogique des terrains, de leur âge relatif et des effets du vent solaire ā leur surface.
 
Rosetta est passée au plus près de Steins ā une vitesse relative de 8,6 km/s. Afin de garder ses instruments braqués sur le petit astéroïde, la sonde a dû effectuer une manœuvre de rotation rapide et très complexe, qui avait fait l'objet d'une répétition concluante en mars dernier.
 
Une analyse préliminaire des premières données recueillies lors du survol a été présentée ā la presse aujourd'hui ā 12h00 heure de Paris ā l'ESOC.
 
 
Vers Steins et au-delà
 
"Malgré sa petite taille, Steins doit permettre de grandes avancées scientifiques", affirme David Southwood, Directeur Science et Exploration robotique de l'ESA. "En apprenant ā mieux connaître les différents types d'astéroïdes, nous cernerons mieux nos lointaines origines. Il arrive par ailleurs que ces astres vagabonds du Système solaire s'échappent de la ceinture d'astéroïdes et représentent une menace pour la Terre. Mieux nous les connaîtrons, mieux nous serons ā même d'atténuer les risques que certains pourraient représenter ā l'avenir. "
 
"Les performances de Rosetta restent excellentes", ajoute D. Southwood. "Garder une si petite cible en vue nécessitait une manœuvre complexe, mais la sonde s'en est sortie brillamment. Nous sommes désormais d'autant plus convaincus de sa capacité ā accomplir la difficile tâche qui l'attend lorsqu'elle aura atteint la comète Churyomov-Gerasimenko."
 
La sonde poursuivra ses observations scientifiques de Steins jusqu'au 10 septembre.
 
Depuis son lancement par une Ariane-5, le 2 mars 2004, Rosetta a déjà parcouru quelque 3 700 millions de kilomètres, en effectuant deux manœuvres d'assistance gravitationnelle par survol de la Terre et une par survol de Mars. Une fois arrivée au point le plus distant du Soleil de son orbite actuelle, le 17 décembre prochain, la sonde repartira en direction de la Terre afin de profiter une dernière fois, le 13 novembre 2009, de l'assistance gravitationnelle de notre planète, qui lui apportera l'élan final pour parvenir ā destination.
 
Le 10 juillet 2010, Rosetta doit également survoler au passage un astre bien plus gros, l'astéroïde 21 Lutetia, avant d'atteindre la comète 67P/Churyomov-Gerasimenko ā la mi-2014 ā l'issue d'un voyage d'environ 6 500 millions de kilomètres.
 
Mais tout ne s'est pas passé sans problèmes :
 
Alors que la sonde Rosetta avait réussi son survol de l'astéroïde Steins, sa caméra à haute résolution est malheureusement tombée en panne, ont déploré samedi des responsables de l'Agence spatiale européenne (ESA).
 
L'Agence spatiale européenne n'a pas encore déterminé les causes de la panne de caméra. "Le logiciel s'est éteint automatiquement", a confié à l'Associated Press Gerhard Schwehm, le chef de la mission à l'ESA. "Nous analyserons plus tard ce qui s'est passé".
Bien que la caméra se soit éteinte environ neuf minutes après son passage le plus proche de l'astéroïde, elle s'est remise en marche plus tard et fonctionne bien actuellement, a précisé Uwe Keller, en charge de la caméra à l'ESA, lors d'une conférence de presse. Selon lui, ce problème n'affectera pas la suite de la mission.
 
Des cratères de différentes époques ont été découverts sur la surface de l'astéroïde, montrant "une riche histoire en matière de collisions", a déclaré M. Keller.
 
La sonde a enregistré plus de 23 cratères de plus de 200m de large, le plus grand atteignant 1,2km de diamètre. Selon les mesures effectuées par Rosetta, l'astéroïde mesure 5km de diamètre, soit un peu plus que ce qui était estimé jusque-là (4,8km).
 
Les images enregistrées par la sonde étaient en cours d'analyse samedi à l'Institut Max-Planck à Lindau en Bavière, tandis que d'autres données collectées étaient examinées par l'Institut national d'astrophysique de Rome.
La France participe à cette mission à travers notamment la caméra à haute résolution (NAC) développée par le Laboratoire d'astrophysique de Marseille.
 
L'astéroïde Steins est le premier objectif scientifique majeur de Rosetta, dont le but du périple est d'atteindre la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko en 2014.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le survol par l'ESA , article en français.
 
Rosetta survole l'astéroïde 2867 Steins, les chercheurs satisfaits, article de l'AFP.
 
Célébration dans la salle de contrôle de l'ESA.
 
Article du CNRS sur le survol de Steins.
 
Le Blog de Steins du survol.
 
Le survol de Steins par Uwe Keller du MPI en pdf (anglais).
 
 
 
 
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LE LHC : LE 10 SEPTEMBRE 2008, FIRST BEAM! (09/09/2008)
 
Le LHC (Large Hadron Collider : Grand collisionneur de hadrons) construit sur le site du CERN à la frontière franco-suisse 100m sous terre, est terminé; on est en phase d'essai avant mise en service définitive.
 
Celle-ci, qui pour un télescope s'appellerait première lumière (first light) s'appelle ici first beam, premier faisceau.
 
 
 
 
Le LHC va devenir le plus puissant accélérateur du monde et devrait nous aider à percer les secrets de la matière.
 
Le 25 août 2008. Le CERN a annoncé le succès du deuxième et dernier essai des systèmes de synchronisation du faisceau du LHC.
L'équipe chargée de l’exploitation de l’accélérateur va donc pouvoir injecter le premier faisceau dans la machine.
 
Ce sera donc la prochaine et dernière étape, fixée le 10 septembre, consistera à envoyer un faisceau de particules à travers tout l'anneau du LHC, d'une longueur de 27 kilomètres
 
(Dessin : CERN).
 
 
Le démarrage effectif du LHC, ( mise en circulation dans les deux sens) de deux faisceaux de particules appelés à entrer en collision à très haute énergie, est prévu pour la fin de cette année 2008.
 
Nous vous tiendrons au courant de ce premier faisceau dans un prochain astronews.
 
Extraits du communiqué de presse du CERN :
 
Le LHC est l'accélérateur de particules le plus puissant du monde. Par rapport à ses prédécesseurs, il produira, lorsqu’il aura atteint sa performance nominale, sans doute en 2010, des faisceaux ayant une énergie sept fois plus élevée et une intensité 30 fois plus grande. Logé dans un tunnel de 27 kilomètres, l’accélérateur utilise des technologies encore irréalisables il y a 30 ans. En un sens, le LHC est son propre prototype.
Démarrer la machine ne se résume pas à appuyer sur un bouton. La mise en service est un long processus commençant par le refroidissement de chacun des huit secteurs de la machine. Il faut ensuite procéder aux essais électriques des 1600 aimants supraconducteurs et les soumettre individuellement à l’intensité d’exploitation nominale. Puis on procède à la mise sous tension de tous les circuits de chaque secteur, et enfin des huit secteurs à l’unisson afin de pouvoir faire fonctionner l’ensemble comme une seule machine.
À la fin juillet 2008, ce travail était presque fini ; les huit secteurs étaient descendus à leur température d’exploitation de -271°C, soit 1,9 degré au-dessus du zéro absolu. La prochaine étape est la synchronisation du LHC avec l’accélérateur SPS (Supersynchrotron à protons), qui forme le dernier maillon de la chaîne d’injection dans le LHC.
 
Le fonctionnement des deux machines doit être calé avec une précision de l’ordre d'une fraction de nanoseconde.
Un premier essai de synchronisation est prévu le 9 août pour le faisceau circulant en sens horaire dans le LHC ; le deuxième aura lieu dans les semaines suivantes. Les essais se poursuivront en septembre ; il s’agit de s’assurer que toute la machine est capable de produire l’accélération et la collision des particules à 5 TeV, qui est l’énergie de faisceau prévue pour 2008.
 
Sauf incident, le premier faisceau circulera dans le LHC le 10 septembre 2008 à une énergie d’injection de 450 GeV (0,45 TeV).
 
Une fois la circulation de faisceaux stables établie, les faisceaux seront mis en collision.
Il faudra ensuite mettre en service le système d'accélération du LHC qui devra porter l’énergie à 5 TeV, amenant ainsi la recherche en physique des particules dans des domaines inexplorés.
 
« Nous achevons un marathon sur un sprint, a déclaré Lyn Evans, chef du projet LHC. La course a été longue, et nous sommes tous impatients de commencer le programme de recherche du LHC. »
 
Le CERN publiera régulièrement des informations sur l’état d’avancement du projet d’ici aux premières collisions.
L’événement pourra être suivi sur le web depuis le site http://webcast.cern.ch, et sera retransmis par le réseau Eurovision.
 
Pour tout renseignement complémentaire, et pour les procédures d’accréditation: http://lhc-first-beam.web.cern.ch/
 
 
Notre ami Christian Larcher nous signale  que pour ceux qui veulent tout savoir sur le LHC mais qui ne comprennent que le rap, et... pour ceux qui apprécient le second degré , il y a actuellement sur YouTube un morceau à voir!
Ce n'est pas  "le LHC pour les nuls" mais "le LHC par le rap"
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN.
 
 
Site du LHC at Home.
 
Article sur le LHC de Techno-Science et de futura-sciences.
 
Histoire de l'antimatière par le CERN.
 
Le LHC sur ce site.
 
L'info sur le LHC sur TV5.
 
 
 
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EINSTEIN : IL AVAIT VRAIMENT RAISON. (09/09/2008)
 
 
La théorie de la Relativité Générale émise par Albert Einstein en 1915 a été un grand succès, pourquoi générale d'ailleurs ; car elle établit l’équivalence entre gravitation et accélération et introduit la notion d’espace-temps; la masse agirait aussi sur la lumière en déformant l’espace
 
Les succès de la relativité générale ne se font par trop attendre :
L'éclipse de Sobral en 1919 permet de valider cette théorie :la masse déforme bien les rayons lumineux
L'avance du périhélie de Mercure est parfaitement expliquée.
Les redshift sont expliqués (déviation vers le rouge des corps qui s'éloignent de nous)
L'effet Shapiro : ralentissement d'un signal passant près d'une masse importante.
Étoiles compactes et trous noirs.
Plus à notre époque : le GPS ne fonctionnerait pas sans l'intervention des équations d'Albert.
 
 
On vient encore d'en avoir la preuve récemment, en étudiant le système de deux étoiles à neutrons super denses, des pulsars, en scrutant les effets produits par les champs de gravitation très intenses, on s'est rendu compte que les résultats étaient en accord avec Albert!
En effet la théorie prédit que lorsque deux objets très massifs orbitent l'un autour de l'autre de façon très rapprochée, les forces de gravitation devraient affecter les axes de rotation d'une précession (wobble en anglais).
 
C'est ce que viennent de faire les astronomes de l'Observatoire de Jodrell Bank en Grande Bretagne de Parkes en Australie et de Green Bank aux USA, en mesurant exactement cette précession.
 
Représentation d'artiste de système de double pulsars.
(crédit Michael Kramer, Université de Manchester)
 
Le système contenant cette paire de pulsars, PSR J0737-3039A/B, est le seul dans notre galaxie à contenir des objets si proches les uns des autres (la moitié de la distance Terre-Lune!), ils tournent l'un autour de l'autre en 145 minutes.
De plus ils sont bien alignés avec la Terre, pour une observation optimale. Il sont situés à 1700 années lumière de nous.
 
 
Ces pulsars si proches, sont les conditions idéales pour tester la relativité.
 
 
 
 
 
Ces pulsars sont trop éloignés pour observer directement la précession, mais lorsque l'un passe devant l'autre (toutes les 145 minutes donc) on peut mesurer par contre la direction de l'axe de rotation car l'énorme champ magnétique bloque l'émission radio de l'autre (celui qui est éclipsé).
 
Ces mesures ont été effectuées sur les quatre dernières années et la précession correspond exactement à la théorie.
 
Donc jusqu'à présent la RG a passé tous les tests, et comme nous disent les astronomes il faudra être très fort pour pouvoir remplacer cette théorie par une autre, comme on en parle régulièrement.
 
 
René Breton de l'Université McGill au Canada a participé à cette campagne de mesures, voici un article en français à ce sujet.
 
 
Animation du système double en QT de 9MB
 
Simulation de l'éclipse des deux pulsars en QT de 6MB
 
 
 
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KAGUYA : ELLE VOIT LES TRACES DE APOLLO 15 SUR LA LUNE. (09/09/2008)
 
 
Vous aviez tous oublié la petite sonde lunaire Japonaise Kaguya, (baptisée aussi SELENE pour Selenological and Engineering Explorer), qui continue son petit bonhomme de chemin autour de notre satellite.
 
En orbitant la Lune, la JAXA (NASA Japonaise) vient d'annoncer la découverte par la TC (Terrain Camera) les traces de la venue d'Apollo 15 près de la faille de Hadley (80km de long, 300m de profondeur); on y voit en effet les traces du halo dû à l'atterrissage et au décollage du module lunaire.
 
 
 
Le site d'atterrissage d'Apollo 15 vu par Kaguya en 3D par la caméra TC.
Et ici en gros plan, la zone rouge indique le halo laissé par le LEM. Largeur photo : 1km
 
 
 
Les Américains avaient eux aussi filmé cette zone par la module de commande d'Apollo 15 après l'atterrissage, mais c'est la première fois que l'on voit cette zone après le départ des astronautes US.
 
Il est intéressant de comparer les vues de Kaguya en rase mottes et celle prise par les astronautes au sol en 1971, comme on le voit sur les deux photos suivantes :
 
 
 
 
Image prise par Kaguya, la résolution étant plus faible, on ne peut pas voir les petits objets comme les roches.
Image de la même région prise par les astronautes d'Apollo 15 (photo NASA: AS15-82-11122HR)
 
 
Kaguya a aussi imagé le site d'atterrissage d'Apollo 17, la dernière mission lunaire US.
 
On peut d'ailleurs consulter la galerie d'images de la mission Japonaise, soyez patients, le débit n'est pas énorme.
 
On s'intéressera notamment au cratère Tycho, de l'hémisphère Sud lunaire, on peut accéder à une vue plongeante dans ce cratère (vidéo) ainsi qu'à une superbe photo du pic central haut de 2480m au dessus du niveau du fond du cratère.
Les fanatiques d'anaglyphes (vue 3D avec lunettes Bleu-Rouge) apprécieront cette vue aussi.
 
 
 
La Planetary Society propose cette page des vidéos de la mission, mais je dois avouer que je n'ai pas réussi à les télécharger ni à les visionner.
 
Des nouvelles de Kaguya sur votre site préféré :
Kaguya : Le Japon en orbite lunaire! (27/10/2007)
Kaguya : Des vues à couper le souffle! (05/12/2007)
Kaguya : Encore de superbes images! (24/12/2007)
 
 
 
 
 
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NOTRE PLANÈTE : TRISTE MER D'ARAL! (09/09/2008)
(© Earth Observatory/NASA)
 
Tout le monde connaît ces photos de carcasses de navires reposant dans le désert de ce qui était autrefois la Mer d'Aral en Asie Centrale.
 
Ce désastre écologique est un des méfaits de l'économie soviétique planifiée, qui a voulu jouer contre la Nature (on perd toujours!) en détournant les eaux alimentant cette mer intérieure.
 
On a presque complètement asséché cette étendue d'eau.
 
Le site Earth Observatory de la NASA consacre un article et des photos sur ce sujet.
 
On y voit la photo ci-contre montrant l'évolution du désastre uniquement sur les quelques dernières années.
Une photo de la Mer actuellement sans les représentations des années passées.
 
Photo du satellite Aqua avec l'instrument MODIS prise le 16 Août 2008.
 
 
 
 
Un barrage a été construit (Kok-Aral) séparant les eaux du Nord et du Sud, permettant le rechargement de la Mer d'Aral dans sa partie nord, néanmoins la partie n'est pas gagnée, la partie sud continue toujours à diminuer. (ce que l'on voit parfaitement sur la photo précédente).
Ce recul de la partie Sud, provoque aussi un changement climatique local, les tempêtes de sable sont plus nombreuses, les températures deviennent plus extrêmes; les été plus chauds et les hivers plus froids et plus longs.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN.
 
Article du New York Times à ce sujet.
 
The history of the Aral Sea.
 
Un EPOD (Earth Picture Of the Day) à ce sujet.
 
 
 
 
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XMM-NEWTON : DÉCOUVERTE DU PLUS GROS AMAS DE GALAXIES. (09/09/2008)
(crédit : Georg Lamer et al)
 
 
Le télescope spatial européen spécialisé en vision X, XMM-Newton, vient de découvrir le plus important amas de galaxies jamais détecté dans l'Univers lointain.
Il est baptisé 2XMM J083026+524133 et contiendrait un millier de grandes galaxies
Il est situé à 7,7 milliards d'années lumière (ou z=1 pour le facteur de redshift).
Il serait composé de gaz à plus de 100 millions de degrés.
 
Cette découverte d'après les scientifiques auteurs de la découverte (Georg Lamer, Astrophysikalisches Institut Potsdam et ses collègues) confirmerait l'existence de l'énergie noire.
Il a été observé avec la caméra Photon Imaging Camera (EPIC) par hasard alors que l'on étudiait un autre objet, mais il était si brillant qu'on ne pouvait pas ne pas le remarquer.
Ils ont eu confirmation ensuite avec une photo à longue pose de la lunette binoculaire de l'Arizona (Large Binocular Telescope).
 
 
Image du LBT sur laquelle on a superposé les contours des pics de rayonnement X de la caméra EPIC de XMM (les lignes vertes).
 
On voit qu'il y a clairement une surdensité de galaxies "rouges" (lointaines) à l'intérieur de ces contours.
 
La galaxie la plus brillante se situant très proche du centre du pic X.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Découvrir un amas de galaxies à cette distance n'est pas inusuel, mais ce qui l'est plus c'est la masse de cette amas, plus de mille fois notre Voie Lactée, à une telle distance, alors que l'on pensait qu'ils étaient plutôt rares si loin dans le passé.
C'est pour cette raison que les cosmologistes pensent que la présence d'un tel amas confirme l'existence de cette énergie encore bien mystérieuse , l'énergie noire (dark energy).
 
Cette énergie est de nature inconnue pour le moment et cause une accélération de l'expansion de l'Univers. Cette énergie empêcherait la formation d'importants amas de galaxies aux époques récentes, prouvant ainsi qu'elles n'auraient pu se former que plus tôt dans l'histoire de l'Univers.
 
Cette découverte a été publiée dans le journal Astronomy & Astrophysics dont on peut lire l'article en anglais, il porte le titre de : 2XMM J083026+524133: the most X-ray luminous cluster at redshift 1 par G. Lamer, M. Hoeft, J. Kohnert, A. Schwope, and J. Storm.
 
Voir aussi cette page de l'ESA.
 
 
 
 
 
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GLAST : REBAPTISÉ FERMI MAIS LA MÊME MISSION. (09/09/2008)
(dessin photos : NASA/NASA/DOE/ International LAT Team.)
 
Voici le nouveau logo de la mission Glast d'étude du ciel Gamma et rebaptisée Fermi (en l'honneur du célèbre physicien Enrico Fermi) par la NASA.
 
Il a bien commencé sa mission et passé les premiers tests aussi bien avec son LAT (Large Area Telescope) qu'avec son GBM (Glast Burst Monitor).
 
Voici d'ailleurs le premier panorama du ciel gamma pris au LAT qu'il nous envoie.
 
 
 
On remarque la Voie Lactée en rouge, des pulsars avec leurs points brillants jaunes et une galaxie lointaine, un Blazar 3C 454.3 (galaxie active) située à 7,1 milliards d'années lumière.
Ces vues sont prises en gamma et non pas en visible.
 
Le LAT explore le ciel en entier toutes les 3 heures, afin de détecter rapidement les sources qui sont en train de changer de fréquence d'émission.
Cet instrument détecte des photons d'une énergie comprises entre 20MeV jusqu'à 300Gev.
 
 
L'autre instrument, le GBM spécialisé dans la détection des sursauts gamma, lui en a détecté 31 dans son premier mois de fonctionnement.
Rappelons que les sursauts gamma sont produits lors de la mort d'étoiles massives ou lors de l'absorption de matière par des étoiles à neutrons.
 
 
La collaboration GLAST est internationale, elle comprend la NASA et la DOE (Departement of Energy) du côté américain et des instituts de six pays (États-Unis, France, Italie, Japon, Suède et Allemagne).
Côté français, cinq équipes y participent : trois équipes de l’IN2P3-CNRS (LLR, CENBG, LPTA4), une du CEA (IRFU/SAp5) et une de l’INSU-CNRS (CESR6). Le Laboratoire Leprince-Ringuet (CNRS/École Polytechnique) a conçu et fabriqué la structure du calorimètre. Le groupe du CEA/SAp a fait l’étude de définition des détecteurs du calorimètre à laquelle une équipe du laboratoire Astroparticule et cosmologie, (APC, CNRS/Université Paris 7/CEA/Observatoire de Paris), a également contribué. Il est en charge de la détection des sources gamma pour en établir le catalogue et les identifier. Il est aussi responsable du modèle d’émission interstellaire.
 
Pour la France, Isabelle Grenier du Laboratoire Astrophysique interactions multi échelles (CEA/CNRS/Université Paris 7) y est d'ailleurs partie prenante. Elle est spécialiste des astres de haute énergie dans l’Univers, elle fait partie des responsables scientifiques du projet. Elle nous en parlera bientôt d'ailleurs à la cité des Sciences.
 
 
Un court document pdf sur la première lumière du LAT et la vidéo correspondante de 12MB.
 
Voir cet article de Science at NASA.
 
 
Infos sur Glast sur ce site.
 
 
 
 
 
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LES MATHÉMATIQUES DE L'ASTRONOMIE : PARTIE 8 PAR B LELARD (09/09/2008)
 
Voici une nouvelle rubrique dans vos Astronews, suite à une demande forte, notre ami Bernard Lelard, Président de l'Association d'astronomie VEGA de Plaisir (Yvelines) se propose de nous faire découvrir la genèse des mathématiques qui ont été utiles à l'Astronomie dans cette rubrique qui comportera de nombreuses parties.
 
 
PARTIE 8 : ALEXANDRE LE GRAND ET L’EMPIRE DU SAVOIR
 
Alexandre le Grand ( Pella –356, Babylone –323 av JC ) ne fut ni astronome ni mathématicien.
Élève d’Aristote il s’entoura toujours de scientifiques avec qui il discutait des nuits entières quand il ne faisait pas la fête. Il est pourtant essentiel dans notre étude car ses conquêtes favorisèrent la diffusion et la fixation des savoirs grecs au point de les sauver 9 siècles plus tard. Ainsi sont nés en 813 à Bagdad à l’initiative du calife al Mamun l’Observatoire et la Maison de la Sagesse, détruite seulement en 2003 au cours d’un bombardement.
A l’arrière des troupes d’Alexandre suivaient les scientifiques venant découvrir des mondes nouveaux.
 
Ils s’y établirent et y restèrent avec leurs manuscrits et enseignèrent les nouveaux savoirs au point que leurs successeurs s’intégrèrent à la civilisation arabe. Lorsqu’en 529 de notre ère l’empereur byzantin Justinien prit la décision imbécile de fermer l’Académie de Platon et le Lycée d’Aristote ( parce que les enseignements étaient païens ), les derniers savants grecs se réfugièrent vers Damas, ancienne conquête d’Alexandre reprise par son lieutenant Sélécos. Le djihad du 7 ième siècle emporta comme un reflux ces savoirs vers al Andalus ( le Far West, l’Ouest Lointain Arabe ) prélude à la conquête de l’Espagne par Tariq ibn Zyiad ( depuis le djebel al Tariq, Gibraltar, montagne de Tariq ) et son chef Mûsâ jusqu’à Poitiers. Dans les nouvelles universités espagnoles ( à Tolède l’école de traduction existe toujours ), les anciens manuscrits grecs copiés en syriaque et en arabe furent traduits en latin puis diffusés vers l’Occident moyenâgeux qui en fit le socle de sa civilisation et les racines de l’Europe.
Bien que cette thèse soit aujourd’hui contestée ( cf la polémique autour du livre de Sylvain Gougenheim «  Aristote au Mont Saint Michel «, mars 2008 ), nous la développerons car c’est une belle histoire.
 
 
 
collection  Bernard LELARD 
 
monnaie grecque d’Alexandre du 3 ième siècle avec Zeus, son aigle et son trône céleste d’où le trône des dieux
 
 
 
 
 
 
Pour bien comprendre la propagation et la conservation de la civilisation grecque, il faut comprendre l’épopée d’Alexandre.
En –50 avant JC, à Alexandrie, Jules César, cinquante ans, est séduit par Cléopâtre, 20 ans. Il est tout autant séduit par la beauté de la reine d’Égypte Cléopâtre VII que par ses origines en droite ligne de l’épopée d’Alexandre.
Car Cléopâtre est fille du roi Ptolémée XV de la dynastie des prestigieux Lagides fondée par Lagos, le lieutenant d’Alexandre qui reçu l’Égypte en partage à la mort d’Alexandre. Jules César eut un fils avec Cléopâtre, Césarion, car il voulait suivre le mythe d’Alexandre comme le firent tous les conquérants jusqu’à Napoléon.
 
collection Bernard LELARD
 
monnaie antique Ptolémée XV
 
 
 
 
 
 
Le mythe d’Alexandre a survolé les siècles et aujourd’hui encore les chanteurs du bazar de Téhéran célèbre Iskander le conquérant qui changea la face du monde et mourut invaincu en pleine jeunesse après avoir porté la civilisation grecque jusqu’aux rives de l’Indus, le Pakistan actuel et façonné les frontières actuelles des pays de Moyen Orient actuel.
 
 
 
 
Bernard LELARD
 
dessin aquarellé Alexandre et Bucéphale
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Alexandre naît à Pella, capitale du royaume de Macédoine, le 6 du mois d’hécatombaion ( juillet ) 356.
Le jour de sa naissance Erostrate ( un fou qui voulait être célèbre et faire parler de lui ) incendie le temple d’Artémis ( déesse de la fécondité ( avec des seins multiples pour nourrir toute l’humanité ), Diane des Romains ) à Ephèse une des 7 merveilles du monde. Ce qui fit dire à Hégésias de Magnésie : «  le temple brûle parce que Artémis est occupé à mettre au monde Alexandre « .
 
La légende commence : Alexandre est d’essence divine. En fait sa mère est Olympias, princesse d’Epire, incarnée par Angelina Jolie dans le film d’Oliver Stone. Mais Alexandre est quand même d’essence divine car Olympias affirmait que le père était Zeus. Rien que ça. Le père à l’état civil était le roi Philippe II de Macédoine qui, il est vrai ne couchait plus avec Olympias car elle élevait des serpents dans son lit ( et surtout pratiquait des rîtes orientaux d’orgie et de divination ).
Ceci explique cela. Alexandre est aussi d’essence divine par son père déclaré car Philippe II descendait de Téménos d’Argos lui même descendant d’Héraclès fils de Zeus et fondateur des Jeux Olympiques. Héraclès, celui qui tripotait les seins d’Héra d’où jaillit la Voie Lactée ! L’astronomie n’est pas loin.
 
Alexandre était donc un demi dieu et il se servit beaucoup des légendes entourant sa naissance et sur les monnaies de l’époque il était représentait avec un scalp de lion, imitant ainsi la représentation d’Héraclès lui même portant le scalp du lion de Némée.
Tout cela entretenait la confusion chez le bas peuple qui assimilait Alexandre à Héraclès ressuscité.
Il serait beaucoup trop long de raconter les conquêtes d’Alexandre, des 70 villes qu’il fonda, des pays crées par ses lieutenants se partageant son empire à sa mort.
Des milliers de livres et de manuscrits, aujourd’hui de films, de DVD relatent une extraordinaire épopée.
 
Alexandre n’était pas grec, mais barbare par sa mère et macédonien par son père ( la Macédoine était ennemie des grecs, tout comme aujourd’hui où la Grèce moderne refuse que le pays ayant pour capitale Skopje issu de l’éclatement de la Yougoslavie porte le nom de Macédoine ).
Mais Alexandre vengera les Grecs des Perses et confortera la grandeur de la Grèce.
 
Tout partit comme toujours de l’enfance : Alexandre subit une éducation très stricte supervisée par Léonidas ( rien à voir avec les pralines ) et complétée par Aristote (qui était macédonien) que Philippe II paie très cher ( le père d’Aristote, Nicomaque, était médecin du roi Amynthas II père de Philippe II).
Dans le domaine idyllique de Miézas de -343 à -340, Aristote apprend, en grec, Homère à Alexandre et rédige une version annotée de l’Illiade qu’Alexandre gardera toujours sur lui. Il lui apprend aussi les mathématiques, l’histoire et la médecine.
 
A 16 ans, Alexandre dompte le fameux cheval Bucéphale en s’apercevant qu’il avait peur de son ombre. Bucéphale venait des haras de Pharsalos en Thessalie.
 
 
 
 
cheval de Pharsalos  et
 
casque macédonien   monnaie époque Alexandre
 
collection Bernard LELARD
 
 
 
 
 
Philippe II, conduisant la Ligue de Corinthe ( l’OTAN de l’époque ) soumet les Athéniens lors de la bataille de Chéronée où Alexandre assure les charges de cavalerie et bat le Bataillon Sacré des Thébains allié des Athéniens. Alexandre portera alors à Athènes les restes des 2000 athéniens morts au combat. C’est la seule fois où Alexandre verra la ville prestigieuse.
Il se rend à Corinthe où il est proclamé général en chef des troupes de la Ligue ( l’OTAN antique donc ) en vue de commander le corps expéditionnaire d’Asie ( déjà l’Afghanistan ).
 
Sur la monnaie macédonienne ci dessus, on remarquera la queue de cheval surmontant le casque, ancêtre de la tenue de nos gardes républicains ainsi que les protèges joue de nos casques modernes. Remise à l’honneur par les lanciers de Napoléon la queue de cheval, prise à l’ennemie, protégeait la nuque du coup de sabre car il est impossible de couper une queue de cheval au sabre. Tout ça pour dire que l’armée macédonienne de Philippe II était bien équipée et les fantassins étaient dotés de longues lances avec lesquelles ils formaient la phalange.
 
 
 
 
A l’été –336 Philippe II est assassiné par Pausanias lors du repas de mariage de sa fille avec le roi d’Épire. Alexandre est roi de Macédoine et chef de la Ligue  Corinthe ( l’OTAN ). Il a 20 ans.
Il va accomplir le rêve de son père : venger les Grecs, qu’il admire, des Perses. Alexandre guerroyait dans les Balkans où il y avait déjà des problèmes avec le Kosovo.
 
Un léger contre temps : les Grecs croyant aussi Alexandre mort se révoltent. Celui ci fait alors raser Thèbes et Athènes fait voter précipitamment les félicitations officielles à Alexandre pour sa bravoure et adhère à la Ligue ( l’OTAN ) malgré les protestations de Démosthène ( l’opposition systématique de l’époque ), ennemi juré de Macédoine. Tout est prêt pour la Grande Guerre. 
 
Les Perses ( les Iraniens ) avaient déjà attaqué les Grecs, d’abord en Asie Mineure à Millet du temps de Thalès puis Xersès I avait vaincu Léonidas aux Thermopyles en –480, Darius fut ensuite vaincu par Miltiade aux portes d’Athènes à Marathon et par Thémistocle à la bataille navale de Salamine. C’est pour fêter la victoire que Périclès fit construire le Parthénon en l’honneur d’Athéna.
 
 
 
 
 
monnaie perse
 
collection Bernard LELARD
 
 
 
 
 
En –334 l’empire perse ( ou achéménide ) sous l’impulsion du Grand Roi Cyrus le peuple perse avait annexé le royaume mède, capitale Ectabane  ( Samarcande, Ousbékistan ) ( voir monnaie ci dessus ), le royaume lydien ( Ephèse, Millet ), le royaume babylonien ( avec le Liban et la Syrie actuelle ). La capitale de l’empire perse est Persépolis, première tentative de mondialisation : d’Ephèse à Suse ( 2.300 km ) on construit la Voie Royale avec des étapes journalières de 150 stades ( 25 km ), il faut 90 jours pour parcourir le royaume, idem pour aller de Suse à Persépolis et autant pour remonter à Samarcande.
 
Alexandre s’élance en –334 avec 12.000 fantassins, 1.500 cavaliers qu’il commande plus 20.000 fantassins et 2.000 cavaliers des troupes de l’OTAN ( la Ligue de Corinthe ).
Alexandre prend pour drapeau : un croissant de Lune, symbole du passage à la lumière. On raconte que les soldats rajouteront une étoile vue en conjonction avec la Lune la veille d’une victoire. C’est peut être là une origine du symbole futur de l’Islam.
 
Les victoires s’enchaînent : bataille du Granique ( les Dardanelles ), déroute de Darius III,  bataille d’Issos Darius s’enfuit abandonnant sa mère Sysigambis, sa femme Statéria, ses filles et son fils.
Alexandre tranche le nœud Gordien en Cappadoce, Tyr, Gaza ( déjà ), à Memphis il devient pharaon d’Égypte, fonde la première Alexandrie, remonte à Damas, bataille de Gaugamèles  ( nord de l’Irak,) en –331, plus grande bataille de l’Antiquité où Alexandre poursuit lui même Darius cherchant le corps à corps direct entre rois.
 
Alexandre est roi des Perses. Il conquiert Babylone, Suse, à l’automne –330 il est à Persépolis et remonte jusqu’à Samarcande où il remarque la douceur des vêtements : il découvre le coton d’Ouzbékistan dont il équipera ses soldats. Il poursuit Darius jusqu’à la mer Caspienne où l’ex Grand Roi est assassiné par sa garde pour fayotter auprès d’Alexandre qui tue les assassins et organise des funérailles grandioses à Persépolis.
 
30.000 jeunes perses doivent apprendre le grec et remplacer les vieux officiers macédoniens, ce qui provoquera une mutinerie pour conserver les avantages acquis de haute lutte. Alexandre pratique l’intégration de 20 satrapes ( gouverneurs ) pour fonder un empire multinational perse et macédonien avec pour capitale Babylone. Pour sceller son appartenance à la noblesse  iranienne Alexandre épouse la princesse Roxane d’une exceptionnelle beauté. Ses lieutenants épouseront aussi des princesses de sang .
 
Alexandre poursuit ses conquêtes vers l’Afghanistan actuel et passe les cols où se trouve aujourd’hui l’armée française et franchit l’Indus avec des ponts en bateaux et gagne face à des guerriers montés sur des éléphants.
Sur les monnaies Alexandre apparaît dés lors avec un scalp d’éléphant.
 
 
 
 
 
 
 
Alexandre est maintenant Roi des Rois et se retire en sa nouvelle capitale Babylone où il meurt en –323 de paludisme, ou d’assassinat. Il avait 33 ans.
 
Ses lieutenants se partagent l’empire.
L’Égypte revient à Lagos qui fonde la dynastie des Ptolémées, Séleucos hérite de l’Asie Mineure jusqu’en Syrie et fonde la dynastie des Seuleucides.
 
 
collection Bernard LELARD
 
monnaie des premiers empereurs seuleucides Antiochos III
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Bataille d’Issos, mosaïque de Pompéi.
 
 
Alexandre à gauche avec Bucéphale, Darius à droite
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Conclusion de l’épopée d’Alexandre le Grand :
 
Tout le Moyen Orient jusqu’à l’Indus parlait grec, enseignait grec. Les trésors des macédoniens contenaient des manuscrits grecs.
Et la bibliothèque d’Alexandrie était fondée.
Elle étaient grecque. Les savants grecs dès Euclide, Ératosthène allaient vivre à Alexandrie.
En visitant le fabuleux Musée Guimet à Paris, on voit encore l’influence de l’art grec antique sur les statues afghanes, du moins celle qui ont échappé aux folies des talibans.
 
La monnaie de l’empire d’Alexandre devint le drachme, en vigueur  en Grèce jusqu’à l’euro.
Le dirham des pays arabes vient de l’antique drachme.
Lorsque les Romains envahiront la Grèce : les savants seront en sécurité au Moyen Orient, les manuscrits avec eux que al Manum récupèrera et transmettra à l’Occident naissant.
 
Prochain article : la bibliothèque d’Alexandrie
 
Les autres parties sont disponibles dans les archives du site. 
 
 
 
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PHOENIX :.SOL 90 PASSÉ! (09/09/2008)
(photo : UA/JPL/NASA)
 
 
Le 26 Août 2008, Phoenix a passé son 90ème sol sur Mars, durée nominale de la mission définie par la NASA.
Sa mission a été étendue jusqu'à fin Septembre.
 
À cette occasion, il creuse de plus en plus profond dans le sol dans la tranchée baptisée Stone Soup par nos amis Américains; elle est profonde de 18cm.
Plus tard le bras devrait saupoudrer cet échantillon de sol sur la 3ème cellule du laboratoire humide (wet chemistry laboratory) qui fait partie du MECA (Microscopy, Electrochemistry and Conductivity Analyzer), il en restera alors une seule de libre pour de futures mesures.
 
Les deux premières cellules ont été utilisées pour analyser des échantillons de surface et de glace située à l'interface.
 
 
 
La zone analysée aujourd'hui se trouve près du bord d'un polygone, dans cette tranchée où peut s'accumuler différents matériaux.
 
 
 
La sonde Phoenix a confirmé la présence d'eau sous forme de glace dans les échantillons analysés précédemment, c'était un échantillon du sous sol situé sous le permafrost martien.
 
Il semble aussi que Phoenix ait trouvé du perchlorate (ClO4-) dans les échantillons analysés par le wet laboratory, ce qui n'est ni bon ni mauvais pour une éventuelle vie martienne d'après les scientifiques.
Mais on peut dire quand même que ces corps sont des forts oxydants ne favorisant quand même pas l'apparition facile de molécules organiques. On en trouve sur Terre dans les déserts arides, par exemple dans l'Atacama.
 
 
Article du Point sur le sujet.
 
Voici une belle vue panoramique des différentes tranchés creusées jusqu'à présent ainsi qu'un panorama complet (360°) (attention il fait 7,5MB en faible résolution).
 
 
Vous voulez savoir comment Phoenix élabore les photos en couleur, la NASA vous propose une petite vidéo à ce sujet.
En fait on photographie la même scène avec 3 filtres différents (RGB), ces trois images sont envoyées sur Terre où elles sont additionnées par les scientifiques de la mission.
 
 
 
 
Des belles photos (certaines retraitées) des robots martiens par James Canvin.
 
Et en cadeau de Universe today : les nuages qui passent au dessus de Phoenix. 10 images à 10 minutes d'intervalle prises par la caméra SSI le 29 Août 2008 (sol 94).
 
 
 
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LES ROVERS MARTIENS :.TOUJOURS VAILLANTS! (09/09/2008)
(Photos NASA/JPL-Caltech/Cornell)
 
 
Nous avions laissé Opportunity dans le cratère Victoria, après une analyse complète des roches affleurantes, le JPL lui fait remonter la pente pour en sortir, rappelons qu'il avait pénétré ce cratère en Septembre 2007.
 
Il nous fait parvenir une vue d'un des bords que l'on voit ci-dessous (6m de hauteur), qui correspond à une falaise baptisée Cape Verde.
 
 
 
L'analyse du fond du cratère semble indiquer que les sédiments ont été déposés par le vent et ensuite érodés par de l'eau.
 
 
Il va se diriger vers les plaines aux alentours maintenant, en espérant pouvoir étudier les roches qui ont été projetées lors de la formation de ce cratère d'impact.
 
Le chemin de sortie devrait être le même que la voie d'entrée.
 
Un petit moteur dans le bras articulé (parmi les 5) pose toujours problème, on ne sait pas si on pourra le réparer. Même si ce n'était pas le cas, on pourrait quand même utiliser partiellement le bras. Une des articulations de roue posa aussi problème, mais le robot pourrait marcher sur 5 pattes seulement.
 
Si vous voulez voir la route d'exploration d'Opportunity autour du cratère et sa descente, la voici sol après sol jusqu'en Juillet 2008.
 
 
 
 
 
 
 
Quant à Spirit, après avoir survécu à un des hivers les plus rudes, il continue ses observations.
 
Voici le panorama sur 180° qu'il nous envoie.
 
 
 
 
Mais il ne bouge pas de place tant que la température ne sera pas un peu plus clémente afin de bien recharger ses batteries.
 
Le projet dans les mois suivants et d'amener Spirit au Sud de sa position actuelle.
 
 
 
 
Les meilleures photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
 
Où sont les rovers maintenant, cette page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.
 
Les images en couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/
Comprendre les couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html
Les rapports de mission par Steve Squyres (responsable mission) mis à jour régulièrement. (anglais)
 
Les rapports de mission par la Planetary Society, très complets.
 
Des belles photos (certaines retraitées) des robots martiens par James Canvin.
 
 
 
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MARS EXPRESS :.LES PLUS BELLES PHOTOS DE PHOBOS. (09/09/2008)
(Photos G Neukum/FUB/ESA).
 
 
Ce 23 Juillet 2008, la sonde européenne Mars Express a frôlé Phobos le plus gros satellite de Mars (tout est relatif, c'est un patatoïde de 27kmx22kmx19km).
Elle est passé à la vitesse de 3km/s à une distance de moins de 100km de son centre.
 
La super caméra Allemande HRSC en a profité pour nous envoyer les plus belles photos de ce petit corps et notamment des photos en vrai 3D. pour la première fois après les vaillantes sondes Viking, des photos de la "face cachée" de cette lune ont été effectuées, en effet Phobos est comme notre Lune synchronisé avec Mars et présente toujours la même face à la planète rouge.
 
Ce corps est un de ceux qui réfléchissent le moins la lumière et on pense que c'est un astéroïde capturé.
Par ailleurs il est situé au delà de la limite de Roche, limite en dessous de laquelle un corps est inexorablement appelé à tomber sur le corps principal.
 
Mars Express a donc imagé la face cachée de Phobos et notamment la zone où devrait se poser la mission Russe Phobos-Grunt, prévue pour 2009.
 
Photo haute résolution de la partie cachée de Phobos, là où devrait se situer la zone d'atterrissage de la mission Grunt (disque rouge)
Image aussi en HR de Phobos prise le 23 Juillet 2008 d'une distance de 97km. La résolution sur le terrain est de 3,7m par pixel.
 
 
 
 
La mission Phobos-Grunt devrait rejoindre Phobos après près d'un an de voyage (moteur ionique en partie; comme sur Smart-1) et se mettra en orbite autour de Mars.
Après cartographie précise de ce petit corps, un rendez vous spatial sera prévu qui devrait permettre un prélèvement d'échantillon du sol avec retour sur Terre.
 
Voir une illustration de cette mission et une photo de l'orbite spéciale de Grunt.
 
 
 
Maquette de la mission Russe Phobos-Grunt (crédit photo : CNES)
Profil typique de la mission Grunt. Pour plus de détails cliquez sur l'image. (crédit: Roscomos/Cnes)
 
 
Parmi tous les instruments de cette mission, le CNES devrait fournir un équipement scientifique complet pour mesurer la composition du sol.
 
Ce sont les célèbres bureaux d'études Lavochkine qui sont responsables de cette mission, voir cette vidéo à ce propos sur YouTube ou alors pour la télécharger la même disponible en wmv. (les commentaires sont en Russe, mais les images sont très parlantes d'elles même)
La Chine devrait aussi être associée à cette mission, un petit satellite chinois devrait accompagner Grunt.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
La mission Grunt chez nos amis Russes du Russianspaceweb. (en anglais)
 
Un document pdf de 3MB en anglais : "Phobos Sample Return Project".
 
 
 
Plus de détails sur la HRSC et le système d'archivage chez les Berlinois de l'IFU.
 
La mission Mars Express sur votre site préféré.
 
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PHOTOS D'AMATEUR :.SYLVAIN GREFFIER A FAIT SES DEVOIRS DE VACANCES. (09/09/2008)
 
Notre ami de Véga (Plaisir , Yvelines) Sylvain Greffier que vous connaissez déjà, a bien travaillé pendant les vacances alors que d'autres faisaient le tas sur la grève, il restait éveillé la nuit à contempler les étoiles.
Ses images en noir et blanc ont été faites avec la caméra Atik 16 de l'association, les couleurs avec un Canon EOS 300D.
 
Sa lunette : une bien modeste Orion 80ED de 80 mm, mais voyez ses résultats sur ce petit échantillon de photos. (malheureusement à faible résolution sur ce site).
 
 
Double-amas de Persée, NGC 884 (en bas) et NGC 869 (en haut) 3x12 min de pose .
La célèbre M31 galaxie d'Andromède notre voisine.
 
 
 
Bonne continuation.
 
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LIVRE CONSEILLÉ.:.LA CROÛTE OCÉANIQUE. (09/09/2008)
 
Comme je le dis souvent, la Terre est une planète, notre planète, elle est donc aussi digne d'intérêt pour nos amis astronomes et astrophysiciens.
 
Les éditions Vuibert possèdent une série de livres sur notre belle planète, nous en avons déjà parlé dans ces colonnes.
Elle concerne la série planèteterre et la société géologique de France.
 
Cette fois-ci, on va s'intéresser à ce qui se passe sous les eaux du globe, à la croûte océanique.
Les auteurs : Thierry Juteau, René Maury qui sont professeurs émérites à l'Institut Universitaire Européen de le Mer à Brest.
Ils ont aussi participé au livre réputé, Les Sciences de la Terre, dont nous avons déjà parlé ici.
"Enseigner les sciences de la Terre", Vuibert/SGF, Paris, 2008   1 volume 17 x 24 cm, 512 pages,
ISBN : 2-7117-4069-2
  Prix : 45€.
 
 
Voici la présentation de ce livre par l'éditeur :
 
"Objet géologique majeur de notre planète, la croûte océanique couvre les deux tiers de la surface solide du globe. Solidaire des plaques lithosphériques, elle naît au niveau des dorsales océaniques puis voyage pendant des dizaines de millions d’années en position de plancher marin.
 
Elle termine son parcours en surface dans les grandes fosses océaniques où elle retourne dans le manteau terrestre dont elle est issue, à l’exception de quelques fragments  ;- les ophiolites  ;- incorporés dans les chaînes de montagnes où on peut les étudier à l’air libre.
 
 
 
 
 
Après avoir exposé les méthodes d’études spécifiques du fond des océans, les auteurs décrivent les différentes phases de cet immense cycle naturel : le magmatisme et l’hydrothermalisme actifs de l’axe des dorsales, responsables de l’édification des différentes couches de la croûte océanique ;  ;les modalités de la migration de celle-ci dans les grands fonds marins, où elle se recouvre progressivement de sédiments et parfois de grands volcans lors de son passage au-dessus des points chauds ; son enfoncement par subduction, responsable des séismes et du volcanisme explosif des arcs et, enfin, son recyclage ultime dans le manteau profond.
 
Gabbros océaniques forés pour la première fois en place dans la croûte océanique du Pacifique oriental ; mise en évidence des réservoirs magmatiques sous-jacents aux dorsales lentes  ;; imagerie géophysique et géochimique des différents types de points chauds et leurs interactions avec les dorsales  ;; fonctionnement des zones de subduction et preuves du recyclage de la croûte océanique au niveau de la limite manteau-noyau  ; : les découvertes les plus récentes sont également décrites en détail.
 
Cartes, schémas et photographies en couleurs viennent abondamment illustrer la formation et l’évolution du fond des océans, de l’échelle du cristal à celle du volcan."
 
 
 
Schémas en couleurs et illustrations de qualité comme toujours avec cet éditeur.
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.CIEL ET ESPACE DE SEPTEMBRE (09/09/2008)
 
 
Beau numéro de rentrée de Ciel et Espace avec comme thèmes principaux les trous noirs géants et l'expansion de l'Univers.
 
 
Voici le sommaire :
 
 
 
 
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
 
 
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