LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 29 Septembre 2008 
 
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Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
 
Sommaire de ce numéro : 
Les modèles cosmologiques : CR de la conférence de JP Uzan à l'IAP le 9 Sept. 2008. (29/09/2008)
Les trous noirs de Kerr : CR de la conférence de J Fric à la SAF le 20 Sept 2008. (29/09/2008)
Journées du Patrimoine : L'Observatoire de Juvisy. (29/09/2008)
Congrès Europlanet : La Lune et le pic de lumière éternelle. (29/09/2008)
Shenzhou 7 : 3 cosmonautes chinois à bord. Une sortie dans l'espace. (29/09/2008)
L'ATV : Mission accomplie, il quitte l'ISS. (29/09/2008)
Les Céphéides : Elles ne nous tombent pas dessus! (29/09/2008)
Un sursaut gamma particulier : Il était dirigé vers la Terre! (29/09/2008)
Antares : Des fonds sous-marins on scrute l'Univers! (29/09/2008)
GOCE : À la découverte du géoïde. (29/09/2008)
Comment l'Oxygène quitte la Terre : Des nouvelles de cluster. (29/09/2008)
Mars :.Moins de déluges et plus de pluie. (29/09/2008)
Photos d'amateurs :..Marc Jousset a encore frappé! (29/09/2008)
Photos d'amateurs :.Alexandre s'attaque à Uranus. (29/09/2008)
Livre conseillé.:..Astro-Guide et Astro-Tetsts chez Vuibert. (29/09/2008)
Les magazines conseillés :.La Recherche Spécial Énergie noire, Septembre 2008. (29/09/2008)
Les magazines conseillés :.Science et Vie Hors Série sur la Matière. Sept 2008. (29/09/2008)
 
 
 
 
 
 
JOURNÉES DU PATRIMOINE : L'OBSERVATOIRE DE JUVISY. (29/09/2008)
(Photos de J Fric)
 
 
Journées du patrimoine 20-21 Septembre 2008
 
L'Observatoire de Juvisy a été fondé par Camille Flammarion en 1883, à une vingtaine de kilomètres de Paris, en bordure de la Nationale 7. Le bâtiment principal, ancien relais de poste édifié au XVIIIème siècle, supporte une coupole de 5m de diamètre abritant un équatorial de 0m 24.
 
Pendant près de 70 ans, cet instrument a été utilisé par de nombreux observateurs, dont certains de grande valeur, tels Antoniadi (1870-1944), spécialiste de la planète Mars, et Quénisset (1872-1951), astrophotographe émérite, pour des recherches couvrant tous les domaines de l'astronomie.
 
 
Pendant les journées du patrimoine, le public est invité à découvrir ce site.
 
 
Quelques scènes de la présentation de l'observatoire Camille Flammarion et des activités de la S.A.F dans le parc de l'observatoire .
 
L'observatoire de Juvisy vu du Parc.
Nombreuses tentes d'exposition de matériel astro.
 
 
 
Reportage complet par J Fric sur le site de la SAF (26MB en pdf).
 
 
 
 
 
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CONGRÈS EUROPLANET : LA LUNE ET LE PIC DE LUMIÈRE ÉTERNELLE. (29/09/2008)
 
 
Le congrès de Europlanet (chère à notre grand ami Jean Pierre Lebreton) s'est tenu fin Septembre à Münster (RFA).
 
On y a discuté notamment des dernières photos prises par SMART-1 de l'ESA concernant cette partie du Pôle Sud lunaire possédant la particularité d'être éclairée en permanence par le Soleil. Endroit de prédilection pour de futures missions lunaires humaines.
 
 
 
 
Vue de la région du Pôle Sud prise par la sonde Clementine.
Les * marquent des sites potentiels d'atterrissage.
 
Le pic de lumière éternelle est marqué en rouge.
 
C'est un endroits rares, qui offrent la possibilité d'énergie solaire en continu pour alimenter des expériences, et un environnement thermique stable.
 
Ces sites ont une taille de quelques kms et un relief assez lisse, ce qui permet d'envisager d'implanter des villages robotiques , et plus tard des bases humaines.
Ils sont aussi a proximité (quelques 5-10 km ) de réserves de glaces dans les fonds de cratère sombres.
 
 
 
La sonde SMART possède une caméra, "amie" qui a pris toutes les images du survol.
 
 
 
Voici, une image traitée en 3D qui permet de s'imaginer comment on verrait le pic depuis le bord du cratère Shackleton voisin.
 
(crédit photo : ESA/SMART-1/Space-X (Space Exploration Institute)
 
 
Une autre vue est accessible aussi.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pour finir voici une mosaïque-panorama de la région du Pôle Sud prise par SMART .
 
 
 
Le pôle Sud lunaire va être une des régions les plus fréquentées dans le futur à cause de ses avantages.
 
 
 
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SHENZHOU 7 : 3 COSMONAUTES CHINOIS À BORD, UNE SORTIE DANS L'ESPACE. (29/09/2008)
 
Ce 25 Septembre 2008 vers 15H heure de Paris a décollé en direct devant les yeux du monde entier, une fusée Longue Marche II-F, emportant à son bord 3 cosmonautes de l'Empire du milieu (ou Taïkonautes comme le disent les Chinois).
 
 
Le départ a eu lieu de la base de Jiuquan dans le Nord Ouest de la chine (province du Gansu).
 
 
 
(crédit photo : Xinhua/Li Gang)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les trois taïkonautes à bord du vaisseau spatial  Shenzhou-7, Zhai Zhigang, Liu Boming et Jing Haipeng.
 
 
Voici une vue au sol de la capsule Shenzhou 7, on distingue de haut en bas :
 
·        Le module orbital, futur élément de base de la station orbitale chinoise, servant aussi aux sorties extra véhiculaires (EVA). Il sera largué pour la ré-entrée dans l'atmosphère.
·        Le module de rentrée similaire à la capsule Soyuz russe, c'est dans cet espace réduit que sont entassés les cosmonautes au décollage et à l'atterrissage. Il comporte le bouclier thermique à sa base.
·        Le module se service provenant aussi du Soyuz mais avec quelques perfectionnement comme l'adjonction de grands panneaux solaires.
 
 
 
 
 
 
 
La Chine transmet en direct sa première sortie dans l'espace samedi 27 Septembre 2008 à 16H30 (heure de Chine),: 
 
 
La sortie dans l'espace, ou activité extravéhiculaire (EVA),  dure moins de 15 minutes, et c'est un succès  
 
 
 
C'est le pilote de chasse, Zhai Zhigang qui ouvre la trappe et qui sort le premier, la caméra extérieure nous montre cette action en direct.
 
Puis son collègue Liu Boming passe le corps hors de cette trappe. On déploie un petit drapeau chinois, la Chine est la troisième nation à effectuer une sortie dans l'espace plus de quarante ans après les Russes et les Américains.
Et nous l'Europe on n'en est pas encore capable!
 
(crédit photo : Xinhua)
 
 
 
 
De nombreuses vidéo de cet événement circulent sur le web, notamment :
http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/7637818.stm
http://www.youtube.com/watch?v=8oS4CfC6mJc
http://www.youtube.com/watch?v=MvpPknmHGAM
http://www.youtube.com/watch?v=Pz2985txgWA
http://www.youtube.com/watch?v=k28zAC5l2yc
 
 
 
Il semble qu'il y ait eu des problèmes d'étanchéité avec l'écoutille et un alarme incendie s'est déclenché intempestivement pendant la sortie. Il est à noter que les cosmonautes avaient deux types de combinaisons spatiales : une de fabrication chinoise pour le commandant Zhai et russes (les fameux Orlan j'imagine) pour les autres.
 
Le but non officiel de Pékin est d'envoyer un Chinois sur la Lune et ceci avant le retour des Américains.
 
Le vaisseau orbite la Terre à 340km d'altitude et sa rentrée a été effectué parfaitement ce dimanche28 Septembre 2008, la descente a été filmée en direct, on y voit parfaitement les modules se séparer (voir Youtube : http://www.youtube.com/watch?v=k28zAC5l2yc ) atterrissage dans les steppes de la Mongolie Intérieure.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN.
 
Les actualités de la mission par nos amis Chinois.
 
Tout sur le vaisseau Shenzhou 7.
 
 
 
 
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L'ATV : MISSION ACCOMPLIE, IL QUITTE L'ISS. (29/09/2008)
 
 
L'ESA est très fière de la mission ATV qui s'est déroulée sans incident. Le programme prévu a pu être effectué et après 7 mois de bons et loyaux services, la capsule se détache de l'ISS va être pendant 3 semaines sur une orbite de parking puis va aller brûler dans l'atmosphère (dommage, un tel bijou technologique!!!)
 
L'ESA communique à cette occasion :
 
 
 
Au terme d'une mission de six mois qui s'est parfaitement déroulée, le Jules Verne, premier véhicule de transfert automatique (ATV) de l'Europe a réussi le 5 Septembre 2008 son désamarrage de la Station spatiale internationale à 23h29 CEST.
L'ATV entame ainsi la dernière étape de son voyage dans l'espace qui se terminera par une rentrée destructive contrôlée dans l'atmosphère terrestre le 29 septembre.
 
Les écoutilles entre l'ISS et l'ATV ont été fermées par l'équipage de la Station le 4 septembre après la préparation de l'ATV pour son désamarrage. Toutes les autres tâches préalables au désamarrage ayant été effectuées, les crochets de verrouillage de l'ATV ont été ouverts et le véhicule logistique automatique européen s'est détaché de la Station et s'en est écarté lentement, sous la poussée d'un dispositif à ressorts. Après avoir dérivé sans propulsion pendant une minute, l'ATV, parvenu à une distance de 3 mètres de la Station, a mis en marche ses petits propulseurs de contrôle d'attitude chargés de fournir la poussée nécessaire pour l'éloigner davantage. Vingt deux minutes après le désamarrage, l'ATV se trouvait à 5 km sous la Station ; à ce moment, ses systèmes automatiques capables de déclencher une manœuvre d'urgence pour éviter une collision avec la Station, dans le cas peu probable où cela aurait été nécessaire, ont été désactivés.
 
 
Après cette opération de désamarrage et de départ qui a duré 22 minutes, l'ATV est désormais en période dite de rephasage qui s'étendra sur un peu plus de 23 jours et pendant laquelle des manœuvres abaisseront son orbite pour le ramener sur la même trajectoire que l'ISS, mais à l'arrière de celle-ci et à une altitude inférieure. Cette durée est nécessaire pour effectuer ces manœuvres en optimisant la consommation d'ergols, afin que l'ATV arrive avec précision au point de rentrée dans l'atmosphère, au-dessus d'une région totalement inhabitée du Pacifique sud, de façon à être visible de l'ISS et de deux avions d'observation spécialement équipés qui seront sur zone pour surveiller la région.
 
Cette première mission de l'ATV, lancée le 9 mars, a été un véritable succès. Elle a débuté par une phase de test en orbite parfaitement exécutée avant l'amarrage, suivie par la livraison de fournitures logistiques attendues par la Station spatiale, puis par l'exécution de quatre rehaussements de l'orbite de l'ISS pour contrer la traînée atmosphérique résiduelle; le 27 août, l'ATV a également procédé à une manœuvre destinée à éviter une collision entre l'ISS et des fragments d'un ancien satellite arrivant à proximité de la Station. L'ATV embarque actuellement des déchets et des équipements devenus inutiles à bord de l'ISS.
L'ATV a fait une démonstration parfaite de toutes ses capacités, dépassant même les attentes.
 
" Le comportement de l'ATV illustre avec éclat les avancées de la technologie spatiale européenne et démontre la richesse des compétences de l'industrie européenne », explique Simonetta Di Pippo, Directeur des Vols habités à l'ESA. " Cette mission augure bien non seulement des futures missions de l'ATV vers la Station spatiale internationale mais aussi de l'évolution de ce type de technologie qui pourrait à terme conférer à l'Europe son autonomie en matière de retour de fret et à ses astronautes leur indépendance pour accéder à l'espace. »
 
Au Centre de contrôle de l'ATV (ATV-CC), installé dans les locaux du CNES, l'Agence spatiale française, à Toulouse, l'équipe conjointe ASE/CNES a été très occupée ces derniers jours : avant le désamarrage, il convenait de tester les liaisons de communication avec le véhicule spatial, d'actualiser les paramètres des systèmes de l'ATV et de définir le profil orbital de l'ATV pour son retour dans l'atmosphère terrestre ; l'ATV-CC a également été chargé d'activer tous les systèmes primaires et de secours de l'ATV concernés par la phase de rentrée et de donner l'ordre de désamarrage.
 
 
 
Hervé Côme, Directeur de la mission ATV Jules Verne de l'ESA, précise : " Bien que notre emploi du temps ait été très chargé au Centre de contrôle de l'ATV, je ne pouvais pas rêver d'un meilleur déroulement de la mission. Tous les systèmes se sont comportés de manière exceptionnelle pendant la totalité de la mission et continuent à fonctionner parfaitement, ce qui nous a permis de prolonger les opérations d'un mois. Je voudrais remercier l'ensemble du personnel de l'ATV-CC et tous ceux qui ont fait de cette mission un véritable succès. Dans un peu plus de trois semaines, nous commencerons à préparer la mission ATV 2 prévue pour 2010 ».
 
L'équipage de l'ISS a passé les derniers jours qui ont précédé le désamarrage à faire les derniers préparatifs, notamment à transférer de l'ATV vers la Station les équipements nécessaires à cette dernière, à charger dans l'ATV les déchets de la Station ainsi qu'à configurer et à tester les équipements de communication entre l'ISS et l'ATV en vue des opérations de départ.
 
L'équipage de l'ISS va maintenant préparer l'arrivée du prochain véhicule logistique, le Progress 30P russe, attendu le 12 septembre
 
 
Photo : désarrimage de l'ATV de l'ISS, vue prise par les astronautes de la station. Crédit NASA.
 
 
 
Jules Verne, le premier véhicule de transfert automatique (ATV) européen, a terminé aujourd'hui 29 Septembre 2008 avec succès sa mission logistique de six mois auprès de la Station spatiale internationale (ISS).
Il a effectué sa rentrée contrôlée destructive au-dessus d'une zone totalement inhabitée du Pacifique Sud. Après une manœuvre finale de désorbitation à 14h58 CEST, qui a provoqué une décélération de 70 m/s, l'ATV a pénétré dans la haute atmosphère à 120 km d'altitude à 15h31.
Il s'est disloqué à 75 km d'altitude, les derniers fragments retombant dans l'océan Pacifique quelque 12 minutes plus tard.
 
 
Film d'animation de 30MB montrant le désorbitage de l'ATV.
 
Adieu, Jules Verne!!
 
 
 
 
 
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LES CÉPHÉIDES : ELLES NE NOUS TOMBENT PAS DESSUS! (29/09/2008)
(Crédit image : © ESO)
 
 
Les céphéides, ces étoiles variables pulsantes, sont la relation pulsation / luminosité a été découverte par Henrietta Leavitt en 1912; servent de balises ou de chandelles standard essentielles en astronomie pour évaluer la distance de galaxies lointaines (jusqu'à quelques centaines de millions d'années lumière).
 
Mais dans notre propre Galaxie, elles ont aussi pour rôle de mesurer le mouvement de notre Galaxie.
 
 
Jusqu'à présent les mouvements de ces céphéides particulières ont troublé les astronomes, en effet elles semblent "tomber" vers le système solaire. Et pas avec une petite vitesse, on mesure 2km/s!
Ce fut la cause d'un grand débat entre deux hypothèses : était-ce vraiment le mouvement réel de ces étoiles, et donc une rotation bizarre à l'intérieur de notre Galaxie, ou alors était-ce dû à la structure mêmes de l'atmosphère de ces céphéides.
 
 
Sur cette vue d'artiste (clic sur l'image pour plus de définition), on voit le voisinage du Soleil dans ce bras de notre Galaxie. En bleu on a figuré des Céphéides proches et en blanc la position de quelques étoiles brillantes.
 
Les flèches bleues soulignent le fait que ces céphéides semblaient tomber vers le Soleil. La flèche rouge montre le sens de rotation de la Galaxie.
 
L'échelle est en année lumière (ly).
Les dernières mesures (voir plus bas) ont montré que cette chute apparente n'est qu'une ….illusion!
 
(cette image existe en très haute résolution de 4MB aussi)
 
 
 
 
 
 
C'est l'ESO à La Silla grâce à son spectrographe HARPS (High Accuracy Radio Velocity Planet Searcher) monté sur le télescope de 3,6m dans l'Atacama au Chili à 2400m d'altitude, qui apporte la solution : les céphéides ne tombent pas vers nous!! Ce mouvement détecté est dû aux propriétés spéciales de leurs atmosphères.
HARPS est célèbre pour son aptitude à mesurer très précisément les vitesses radiales (dans la chasse aux exoplanètes) et c'est cette propriété qui a été déterminante.
 
C'est un groupe d'astrophysiciens mené par Nicolas Nardetto du Chili mais officiant au Max Planck Institute de Bonn pour ces recherches, qui a mis cet effet au jour.
 
Les observations ont montré que ce mouvement apparent de chute vers nous, ne serait qu'une propriété intrinsèque de ces céphéides, il serait lié à la composition chimique des éléments constituants l'atmosphère de ces étoiles.
 
Le mouvement de notre Galaxie serait donc plus simple que ce qui était envisagé au départ.
 
 
Les résultats de cette étude sont publiés dans Astronomy and Astrophysics et dont voici le pdf.
 
 
 
 
 
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UN SURSAUT GAMMA PARTICULIER : IL ÉTAIT DIRIGÉ VERS LA TERRE! (29/09/2008)
 
 
On vient d'apprendre que le 19 Mars 2008, un sursaut gamma (GRB en anglais, son nom GRB 080319B) a été détecté par le satellite Swift, satellite spécialisé dans la détection des GRB et lancé en 2004.
 
Ce fut une explosion parmi les plus fortes jamais enregistrées par Swift. Elle a eu lieu dans la constellation du Bouvier (Bootes).
 
L'émission X qui suit ce sursaut dure de quelques seconds à quelques minutes. Swift ayant donné l'alerte au réseau terrestre, les télescopes ont pu filmer l'événement.
 
Ce sursaut étant dirigé vers nous et sa magnitude étant suffisamment forte (aux alentours de 5, bien plus élevée que les SN vues à l'œil nu), il aurait pu être vu par les Terriens si ceux-ci avaient été prévenus. Mais il fallait être là au bon moment et au bon instant, et je crois que personne ne s'en est aperçu.
Ce flash provenait de 7,5 milliards d'années lumière.
 
Le flash du GRB est en principe un pinceau très fin (0,4°) entouré d'un cône (8°) un peu moins lumineux, comme on le voit sur ce schéma publié dans la revue Nature par Judith Racusin et al.
 
(Crédit: Nature/Judith Racusin).
 
 
Le 19 Mars dernier c'est la Terre qui était dans l'œil du cyclone!
Heureusement que ce n'était pas dans notre galaxie, sinon, il ne serait vraiment pas passé inaperçu!!!
 
On rappelle que les sursauts gamma sont parmi les phénomènes les plus violents de l'Univers.
Ils se produisent en moyenne une fois par jour dans l'Univers et sont des émissions violentes de rayons gamma très énergétiques. (les gamma sont des rayonnements électromagnétiques comme la lumière ou les ondes radio, mais bien plus énergétiques).
Ils peuvent provenir de n'importe quelle coin du ciel et durent de quelques millisecondes à quelques centaines de secondes.
 
On sait que beaucoup de GRB apparaissent comme la conséquence des étoiles très massives qui s'effondrent en trou noir, ou des systèmes stellaires binaires (coalescence) comportant soit une étoile à neutrons soit un trou noir. (voir conférence IAP sur les SN).
 
 
 
 
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ANTARES : DES FONDS SOUS MARINS ON SCRUTE L'UNIVERS. (29/09/2008)
 
La construction du premier télescope sous-marin à neutrinos jamais réalisé vient de s'achever.
Depuis le début du mois de juin 2008, les deux dernières lignes de détection d'Antares scrutent le fond de la Méditerranée à la recherche de neutrinos d'origine cosmique.
Ce sont désormais 12 lignes de détection qui cherchent à capter ces particules élémentaires, témoins des phénomènes les plus violents de l'Univers. Cet événement récompense les efforts de la collaboration européenne Antares, en particulier ceux du CEA-Irfu, de l'IN2P3-CNRS, de l'INSU-CNRS et de l'Ifremer, acteurs majeurs dans cette aventure
 
Extraits du communiqué du CNRS :
 
Le neutrino est une particule élémentaire sans charge électrique qui interagit très faiblement avec la matière : contrairement aux autres particules, ce « passe-muraille » est capable de traverser l'Univers en ligne droite sans être arrêté par la matière ou dévié par les champs magnétiques qu'il rencontre sur son passage.
Il est ainsi un messager unique en son genre qui peut aider les astrophysiciens à observer et à mieux comprendre certains objets, sièges de phénomènes cataclysmiques.
Le neutrino permet d'ouvrir une nouvelle fenêtre d'observation sur l'Univers... à condition toutefois d'être détecté, ce qui est loin d'être évident puisqu'il interagit très peu avec la matière. Le détecteur susceptible de repérer sa trace doit, par conséquent, être le plus grand possible afin d'accroître les chances de l'intercepter.

Le défi a été relevé en 1996 par des équipes du CEA et du CNRS et c'est ainsi que le projet Antares a vu le jour.
Après une longue période d'étude des propriétés du milieu marin, une première ligne de détection souple de 400 mètres de haut a été immergée en février 2006 par 2500 mètres de profondeur au large de Toulon, grâce au savoir-faire et aux équipements de l'Ifremer. Aujourd'hui, ce sont 12 lignes qui sont ancrées aux fonds marins sur un espace équivalent à 4 terrains de football.
Elles sont équipées de près de 900 modules optiques, les « yeux » du télescope, imaginés et construits par les équipes Antares.
(photo : un des modules d'Antares  crédit CEA Irfu).
La moitié des lignes a été assemblée au Centre de physique des particules de Marseille (CNRS/Université de la Méditerranée), laboratoire support de l'expérience, l'autre moitié à l'Institut de recherche sur les lois fondamentales de l'Univers (CEA Irfu, Saclay).

Le détecteur Antares est protégé du bruit de fond que constitue le rayonnement cosmique par les 2 000 mètres d'eau qui le recouvrent. Ces profondeurs abyssales permettent de bénéficier d'une obscurité totale, à peine troublée par quelques animaux bioluminescents.
 
 
 
 
 Le principe du télescope Antares est de faire de la Terre elle-même la cible des neutrinos. Le globe terrestre laisse passer les neutrinos mais arrête les autres particules. Certains de ces neutrinos, en traversant la Terre, vont entrer en collision avec le noyau d'un atome. Cette rencontre, statistiquement très rare, produit un muon, une particule chargée voisine de l'électron, qui se déplace dans la même direction que le neutrino d'origine. Ce muon peut parcourir jusqu'à une dizaine de kilomètres dans la croûte terrestre. En émergeant dans l'eau, il laisse derrière lui un sillage très faiblement lumineux.
C'est ce sillage ascendant laissé par le muon que détectent les « yeux » d'Antares. Ainsi, c'est le ciel de l'hémisphère Sud qui est observé au travers de la Terre. Cette portion de ciel inclut le centre galactique, siège de phénomènes extrêmement violents.

En traquant les neutrinos cosmiques, le télescope Antares cherche à faire progresser l'astronomie de haute énergie. Ces dernières décennies en effet, les astronomes ont découvert de nombreuses sources de photons de très haute énergie (galaxies abritant des trous noirs super massifs, restes de supernovae, émetteurs de sursauts gamma...). Ces photons pourraient être issus de l'interaction de protons ultra-énergétiques, qui pourraient constituer le rayonnement cosmique qui bombarde la Terre.
 
Ces réactions nucléaires produiraient également des neutrinos cosmiques. Pour observer ces phénomènes cataclysmiques, les physiciens des astroparticules ne peuvent s'appuyer sur la détection des photons et des protons car, à très haute énergie, ces particules peuvent être arrêtées par la matière, ce qui rend leur observation dans l'Univers lointain difficile.
Les neutrinos de haute énergie, qui traversent l'Univers en ligne droite, sont en revanche des témoins directs de ces phénomènes extrêmement violents. Leur détection par Antares devrait apporter aux astrophysiciens un éclairage unique sur ces phénomènes et dessiner petit à petit une nouvelle carte du ciel.

L'observation des neutrinos de plus basse énergie, issus de l'accumulation de matière noire au centre du Soleil ou de la Galaxie, est un autre sujet d'étude pour Antares. Depuis 70 ans, la masse manquante de l'Univers (95% de sa masse totale) est une des questions centrales de la cosmologie.
Une partie de cette masse manquante pourrait être constituée de particules élémentaires massives appelées wimps (weakly interacting massive particle). La théorie physique dite de la « supersymétrie » en prédit l'existence et prédit également que ces particules s'accumuleraient au centre d'objets massifs comme la Terre ou le Soleil.
Les wimps sont à la fois particules et antiparticules. En s'accumulant elles finiraient par s'annihiler en produisant une bouffée d'énergie et de particules, dont des neutrinos de basse énergie.

Antares constitue également une infrastructure scientifique sous-marine permanente et multidisciplinaire, déjà équipée d'instruments, certains regroupés sur une treizième ligne spécifique : sismographes, mesures de la température, de la concentration en oxygène, caméra à l'affût de la faune abyssale... Ils permettront d'apporter des éléments de réponse aux questions posées par d'autres domaines scientifiques comme l'océanographie ou la climatologie, en association avec des laboratoires de l'INSU (COM, GeoAzur).

Bien que le détecteur soit tout juste déployé en totalité, grâce aux données enregistrées avec les lignes déjà installées, les physiciens ont déjà identifié plusieurs centaines de neutrinos issus de l'interaction du rayonnement cosmique dans l'atmosphère aux antipodes du détecteur. Parmi ceux-là pourraient se cacher quelques neutrinos issus d'une source située aux confins de l'Univers.
 
 
Note(s)
Plus de 150 chercheurs, ingénieurs et techniciens présents en Allemagne, Espagne, Italie, Pays-Bas, Roumanie, Russie et dans les laboratoires français suivants : Centre de physique des particules de Marseille (CNRS/université de la Méditerranée) ; CEA/Irfu (Institut de recherche sur les lois fondamentales de l'Univers, centre de Saclay) ; Groupe de recherche en physique des hautes énergies (Université de Haute-Alsace) ; Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (CNRS/Université Louis Pasteur) ; Astroparticule et cosmologie (CNRS, CEA, Université Paris Diderot, Observatoire de Paris) ; Géosciences Azur (CNRS, IRD, Observatoire de la côte d'Azur-INSU, Université de Nice, Université Pierre et Marie Curie) ; Centre d'océanologie de Marseille (CNRS/Université de la Méditerranée) ; Laboratoire d'astrophysique de Marseille (CNRS/Université de Provence, Observatoire Astronomique Marseille-Provence-INSU) ; Ifremer (centre de Toulon/La Seyne-sur-Mer et centre de Brest).
Le financement du projet Antares est assuré grâce à la contribution du CEA (DSM/Irfu), du CNRS, de la région Alsace, de la région Provence Alpes Côte d'Azur, du Département du Var, de la Ville de La Seyne-sur-Mer, de l'Union européenne et de cinq pays (Pays-Bas, Allemagne, Italie, Espagne, Russie).
 
On peut aussi voir un film sur la mission :
Le film «Les yeux d’Antares» de J.-F. Dars et A. Papillault (2004, 52 min.) peut être visionné en ligne
 
 
 
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GOCE : À LA DÉCOUVERTE DU GÉOÏDE. (29/09/2008)
 
 
L'Agence spatiale européenne (ESA) est sur le point de lancer une mission d'une complexité extrême ayant pour objet d'étudier le champ de gravité terrestre et d'établir une carte de la surface de référence (le géoïde) de notre planète avec une résolution et une précision inégalées.
 
Le satellite GOCE (Gravity field and steady-state Ocean Circulation Explorer : Mission d'étude de la gravité et de la circulation océanique en régime stable) sera lancé sur une orbite basse quasi-héliosynchrone par une fusée russe Rockot depuis le cosmodrome de Plesetsk, situé à environ 800 km au nord de Moscou.
 
Le décollage a été reporté et devrait avoir lieu début Octobre 2008, en raison d'une anomalie détectée dans une des unités du sous-système de guidage et de navigation de l'étage supérieur (Breeze KM) du lanceur Rockot.

 
L'ESA communique sur ce futur lancement et sur les caractéristiques de cet exceptionnel satellite :
 
Ce satellite de 1 tonne de l'ESA sera équipé de six accéléromètres ultra sensibles de haute technologie, destinés à mesurer les composantes du champ de gravité selon trois axes. A partir des données recueillies par GOCE, les scientifiques établiront une carte à haute résolution du géoïde, c'est-à-dire de la surface de référence de notre planète, ainsi que des anomalies gravitationnelles.
Cette carte permettra de faire considérablement progresser les connaissances sur la structure interne du globe terrestre et de disposer d'une bien meilleure référence pour étudier les océans et le climat,  notamment les modifications du niveau de la
 mer, la circulation océanique et la dynamique des calottes polaires.
La mission GOCE devrait aboutir à de nombreuses applications en climatologie, en océanographie et en géophysique, mais aussi dans les domaines de la géodésie et de la localisation.
 
 
 
Pour parvenir à réaliser cette mission, l'ESA, ses partenaires industriels (45 entreprises européennes pilotées par Thales Alenia Space) et la communauté scientifique ont dû relever un défi technique impressionnant.
 
Il s'agissait en effet de concevoir un satellite qui puisse évoluer suffisamment près de la Terre pour recueillir des données gravitationnelles de haute précision tout en s'affranchissant des perturbations dues à la présence d'une atmosphère résiduelle sur orbite terrestre basse (à 260 km d'altitude seulement).
 
Les efforts déployés dans ce sens ont abouti à la réalisation d'un satellite aérodynamique de 5 mètres de longueur, évoquant la forme d'une flèche et doté de propulseurs ioniques de faible puissance pour la compensation de la traînée atmosphérique.
 
Photo : test final de GOCE à l'ESTAC (crédit ESA).
 
Voir aussi cette Image d'artiste de Goce en orbite.
 
 
 
 
GOCE est la première mission de base du Programme d'exploration de la Terre entrepris par l'ESA en 1999 dans le but de faire avancer la recherche sur l'atmosphère terrestre, la biosphère, l'hydrosphère, la cryosphère et l'intérieur du globe ainsi que sur leurs interactions, et de mieux comprendre les conséquences des activités humaines sur ces processus naturels. Elle sera la première d'une série de missions d'exploration de la Terre à venir, avec cinq lancements prévus au cours des deux prochaines années.
 
Deux autres missions de base, qui aborderont des thématiques spécifiques répondant à des préoccupations importantes pour le grand public, sont en cours de développement : ADM-Aeolus, qui étudiera la dynamique atmosphérique (2010), et EarthCARE,  destinée à explorer le bilan radiatif terrestre (2013). Trois missions circonstancielles d'exploration de la Terre, de moindre envergure, sont également en préparation : Cryosat-2, qui mesurera l'épaisseur des glaces (2009), SMOS, conçue pour étudier l'humidité des sols et la salinité des océans (2009), et Swarm, qui aura pour objet de suivre l'évolution du champ magnétique (2010).
 
 
Sur Terre, une dizaine d’équipes scientifiques européennes vont travailler ensemble sur les données de GOCE.
Objectif : proposer d’ici le printemps 2010 une nouvelle carte à haute résolution du géoïde et des anomalies de gravité.
« GOCE va mesurer le champ de gravité terrestre avec une précision inégalée » s’enthousiasme en France Steven Hosford, responsable des programmes Terre solide au CNES.
Car le satellite de l’ESA volera à seulement 260 km d’altitude ce qui constitue un avantage certain pour mesurer le champ de gravité de la planète.
« Plus on est proches du centre de la Terre et plus le champ de gravité exerce sa force d’attraction » rappelle Steven Hosford. D’ailleurs pour réaliser cette prouesse, GOCE possède non seulement un profil aérodynamique qui lui servira à affronter l’atmosphère résiduelle à cette altitude mais il est aussi équipé de moteurs ioniques de faible puissance pour compenser le ralentissement. « Les moteurs fonctionneront en permanence pour compenser la traînée de l’atmosphère. Sans eux le satellite retomberait sur Terre en seulement quelques mois. » explique Steven Hosford.  
Pour mesurer le champ de gravité, GOCE emporte des instruments dernier cri : 6 accéléromètres ultra sensibles de haute technologie qui enregistreront les données sur 3 axes.
 
 
Clic sur l'image pour voir une illustration du géoïde terrestre (vidéo de 2MB).
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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COMMENT L'OXYGÈNE QUITTE LA TERRE : DES NOUVELLES DE CLUSTER. (29/09/2008)
(illustration : NASA/ESA)
 
Le réseau de satellites Cluster de l'ESA, en orbite terrestre vient de montrer comment notre atmosphère laisse échapper en permanence l'Oxygène, l'Hydrogène et l'Hélium.
 
 
 
C'est le propre champ magnétique terrestre qui accélère l'Oxygène hors de l'atmosphère au niveau des régions polaires.
 
Cette étude est basée sur les données recueillies par les satellites durant la période 2001/2003. on a mesuré les flux d'ions O+ sortant des régions polaires ainsi que la force et la direction du champ magnétique. On a découvert que les O+ étaient accélérés par les variations de direction du champ magnétique.
 
On pensait avant cela que les lignes de champ n'étaient remplies que des particules du vent solaire seulement (ce qui causent les aurores).
C’est un phénomène analogue qui donne l’accélération nécessaire aux ions O+ pour quitter l’atmosphère et atteindre l’environnement électromagnétique de la terre
 
 
 
Ces données ont été recueillies au dessus des pôles
À une altitude comprise entre 30.000 et 64.000 km.
 
Mais pas de panique, cette fuite d'Oxygène est négligeable, et ce n'est pas demain que l'on suffoquera à cause de cela!
 
 
 
 
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MARS : MOINS DE DÉLUGES ET PLUS DE PLUIE! (29/09/2008)
 
 
Une nouvelle étude faite par l'Université de Californie à Santa Cruz, semble indiquer que les "vallées" martiennes ont bien été creusées par des inondations répétées pendant une longue période de temps lorsque le climat s'y prêtait. On pensait jusqu'à présent que ces vallées avaient plutôt été creusées durant des épisodes d'inondations catastrophiques très courts.
 
Ces conclusions proviennent de simulations sur calculateurs puissants dans lesquels tournaient des modèles de l'atmosphère martienne basés sur les mesures altimétriques précises du MOLA de MGS et des photos de la caméra HSRC de Mars Express.
 
C'est Charles Barnhart qui a été le leader de cette étude qui a été conduite au célèbre centre AMES de la NASA.
 
Les résultats sont publiés dans le Journal of Geophysical Research--Planets.
 
Les scientifiques pensaient que les vallées martiennes avaient été créées il y a plus de 3,5 milliards d'années, époque pendant laquelle le climat était chaud et humide , peut être due à un événement catastrophique comme un impact avec un astéroïde.
Des déluges se seraient produits pendant des centaines ou des milliers d'années.
 
Mais de telles conditions catastrophiques résulteraient dans des phénomènes que l'on ne détecte pas actuellement sur Mars.
En effet, l'eau aurait dû s'accumuler dans les fonds des cratères, déborder et même briser les murs de ces cratères, or on ne les remarque pas.
 
Donc d'après cette étude c'est un autre scénario qui a dû se produire : les précipitations devraient être périodiques, saisonnières, de façon à permettre une évaporation et une infiltration dans le sol, ce sont les seules conditions qui ne détruisent pas les cratères.
 
Les chercheurs ont utilisé plus de 70 simulations différentes et ont effectué des analyses statistiques pour arriver à ce qui présente le plus de similitudes avec le relief observé aujourd'hui.
 
Ces vallées se seraient donc formées pendant une période semi-aride qui aurait duré pendant une dizaine ou une centaine de milliers d'années.
 
 
 
Voici quelques illustrations du modèle sur une région de Mars en fonction de différentes hypothèses. (images de C Barnhart).
 
Image actuelle de la région de Parana
Climat équivalent au climat désertique terrestre avec périodes de précipitations et de sécheresse. On remarque la similitude avec A.
Scénario avec déluges et inondations, le relief a complètement changé!
 
 
Très bon article à lire sur ce même sujet aussi sur astronomynow.
 
 
 
 
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PHOTOS D'AMATEUR :..MARC JOUSSET A ENCORE FRAPPÉ. (29/09/2008)
 
Notre ami Marc Jousset, grand astrophotographe, allez voir son site vous ne le regretterez pas d'ailleurs, nous fait parvenir ces deux superbes photos de M57 "Nébuleuse de la Lyre" et NGC 7635 "Bubble nebula" dans Cassiopée.
Images faites au C14 à f/11,5 et CCD STL11K.
 
 
M 57  clic sur l'image pour plus de définition
NGC 7635 clic sur l'image pour plus de définition
 
 
Bravo Marc, on attend les suivantes!
 
 
 
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PHOTOS D'AMATEUR :.ALEXANDRE S'ATTAQUE À URANUS. (29/09/2008)
 
Notre autre ami Alexandre Cucculelli de Véga qui vient de se construire un observatoire , s'attaque à un objectif ambitieux, la planète Uranus.
 
Voilà ce qu'il nous en dit :
 
Mise en station / calibrage 3 étoiles / polar aligne/ calibrage 3 étoiles et recentrage!
Avec oculaire 20mm : M17 , M13 , M27 pile au centre!!!
 
 
Ensuite j'ai demandé a la raquette Uranus et voila le résultat , je n'ai pas utilisé de barlow.
 
Le résultat n'est pas si mal, n'est ce pas?
 
Alexandre, lui aussi monte son site Internet de photos astro, alors encouragez le et visitez le.
 
 
 
 
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ.:.ASTRO-GUIDE ET ASTRO-TESTS CHEZ VUIBERT. (29/09/2008)
 
Deux livres indispensables aux astronomes amateurs, concernant leurs équipements :
 
Ces deux ouvrages sont écrits par André Van Der Lest, Astronome amateur depuis près de quarante ans, il s’est spécialisé dans l’évaluation et les tests du matériel d’astronomie.
Il est l’auteur de nombreux articles parus dans les revues spécialisées, dont Astro-Ciel de Pierre Bourge.
Actuellement, tous ses tests paraissent dans la revue Astrosurf.
Quand il ne teste pas du matériel, André Van der Elst, alias Walli, est dessinateur de bandes dessinées.
 
En voici les présentations de l'éditeur :
 
 
L’observation et la photographie d’amateur en astronomie sont de plus en plus répandues et, de ce fait, l’offre en matériel est de plus en plus variée.
Il existe sur le marché un outil adapté à chaque type d’observation du ciel aussi bien qu’à chaque budget.
Comment choisir ?
Ce guide recense tous les éléments dont se compose le matériel d’observation d’un astronome amateur, depuis le télescope complet jusqu’aux outils complémentaires et aux pièces détachées. On y trouve la description du matériel le plus récent mais aussi du matériel ancien car le marché de l’occasion gagne sans cesse du terrain chez les passionnés d’astronomie Une paire de jumelles autant qu’un télescope sont des outils scientifiques de haute précision. C’est un matériel coûteux dont les usages sont spécialisés. Il est donc indispensable d’en connaître les critères de qualité avant de s’équiper ou d’améliorer son équipement.
Avec ce guide, tous les amateurs d’astronomie, des débutants aux plus chevronnés peuvent désormais choisir en connaissance de cause et, le cas échéant, dialoguer avec les fournisseurs. C’est le seul livre qui rassemble toutes les informations jusqu’alors éparpillées dans différentes revues.
 
 
Prix : 19€   ISBN : 2-7117-2062-4
 
Complément idéal du livre précédent :
 
 
Quel instrument utiliser???
Voilà une question qui m’est posée régulièrement mais à laquelle il est impossible d’apporter une réponse uniforme. En effet, le débutant sera-t-il un adolescent au petit budget, un adulte à qui ses proches veulent offrir un beau cadeau d’anniversaire ou encore, par exemple, un heureux senior qui se prépare une retraite active ? Bien que les uns et les autres ne disposent pas des mêmes moyens pour financer leur acquisition, il existe des règles que l’on pourra suivre avec confiance. Elles portent naturellement sur le prix du matériel mais également sur la simplicité de son emploi, la qualité des accessoires et, bien sûr, les critères d’optique. Beaucoup d’amateurs me demandent aussi comment comparer les performances des appareils. Grâce aux tests et aux méthodes qui suivent, ils sauront parfaitement s’orienter, notamment dans le matériel d’occasion qui, malgré son intérêt, n’est plus testé dans les revues ni les sites spécialisés.
 
En plus des photos de matériel, de nombreux clichés du ciel illustrent cet ouvrage : ils ont été réalisés avec le matériel présenté et tous sont dus à des amateurs du monde entier. On voit ainsi concrètement ce que l’on peut réaliser soi-même. _
 
 
 
Prix : 25 €   ISBN : 2-7117-2059-4
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :. LA RECHERCHE SPÉCIAL ÉNERGIE NOIRE SEPT 2008 (29/09/2008)
 
La revue La Recherche publie ce mois de Septembre 2008 un numéro dont le thème principal est dédié à l'énergie noire, l'étrange moteur de l'Univers.
 
Voici un résumé publié par cette revue :
 
 
En quête de l'énergie noire
 
COSMOLOGIE | - Rares sont les chercheurs qui doutent encore de la présence de l’énergie noire dans l’Univers. Mais cette entité, responsable du phénomène d’accélération de l’expansion de l’Univers, est plus énigmatique que jamais.
 
 
Elle est du genre insaisissable. Traquée par les astronomes et cosmologistes du monde entier, l’énergie noire, qui emplirait près des trois quarts de l’Univers, nous échappe encore… comme nous l’explique l’astronome Françoise Combes en vidéo.
Le défi est d’autant plus grand que cette mystérieuse énergie noire révèle un problème de compatibilité entre les lois physiques connues et les observations astronomiques. Il faudra peut-être, pour la comprendre, remettre en question tout ce que l’on croyait tenir pour acquis, notamment la loi de la relativité générale. Rien de moins. Pour saisir les enjeux de cette quête, un bref retour en arrière s’impose.

Fuite des galaxies

Nous sommes en 1929. Dans son laboratoire, l’astronome américain Edwin Hubble fait une découverte étonnante. Alors que l’on imaginait le cosmos statique et immuable, ses observations démontrent que le spectre de la lumière émise par les galaxies proches de la nôtre se décale vers le rouge. Une variation qui ne peut s’expliquer que par un mouvement de fuite des galaxies. Ces dernières s’éloignant les unes des autres. Aucun doute n’est permis : l’Univers se dilate.

Toutefois, pour les cosmologistes de l’époque, la force de gravitation exercée par toute forme de matière se doit de ralentir cette expansion. Les astrophysiciens Saul Perlmutter et Brian Schmidt décident en 1998 de mesurer ce ralentissement en étudiant les mouvements de supernovae. Contre toute attente, leurs résultats bouleversent le monde de la cosmologie. Car les supernovae sont en moyenne 25 % moins brillantes et plus distantes que prévu. En d’autres termes, l’expansion de l’Univers s’accélère (voir infographie).

Seulement voilà, les modèles théoriques sont clairs : un Univers composé uniquement de matière doit voir son expansion décélérer. Les cosmologistes envisagent donc la présence d’une forme d’énergie supplémentaire... mais de nature inconnue.

Dix ans ont passé, et le mystère persiste. Certes, divers calculs de la densité de l’Univers sont venus confirmer l’existence de l’énergie noire. Mais ce constituant majeur du cosmos n’émettant pas de rayonnement, on ne peut l’étudier de manière directe. Du coup, les théoriciens rivalisent, pour le moment sans succès, pour expliquer sa nature.

L’énergie du vide

Parmi les nombreuses thèses, celle qui se rapproche le plus des observations décrit l’énergie noire comme une constante cosmologique que les physiciens assimilent à l’énergie du vide. Toutefois, les prédictions de la mécanique quantique aboutissent à une valeur bien trop grande…

Aussi, d’autres hypothèses voient le jour dans une atmosphère de concurrence scientifique exacerbée. Dans le même temps, les astronomes se livrent une véritable course à l’observation. De futurs télescopes dédiés tenteront bientôt d’observer de très larges portions du ciel, toujours plus loin et plus précisément.

En attendant, la question est : comment asseoir un modèle cosmologique qui fasse sens tant du point de vue observationnel que fondamental ?
Des éléments de réponse dans notre dossier consacré à l’énergie noire, publié dans La Recherche n°422 actuellement en kiosque.
Nous y présentons les différentes thèses et les programmes d’observation en cours.
A lire également, une interview du physicien Jean-Philippe Uzan, qui préconise de revoir les fondements de notre modèle cosmologique.
 
 
Voici le sommaire de cette revue.
 
 
Notons dans l'histoire des Sciences, le vrai père de la bombe H à lire avec intérêt.
 
6,40 €
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :..SCIENCE & VIE HORS SÉRIE : LA MATIÈRE SEPT 2008. (29/09/2008)
 
En cette période démarrage du LHC (voir news précédente), il est intéressant de faire le point sur la physique des particules et sur les ultimes secrets de la matière.
 
C'est ce que propose ce numéro hors série de Science et Vie de Septembre 2008, à mettre entre toutes les mains.
 
De nombreux articles intéressants notamment :
 
Chapitre sur la matière aujourd'hui d'Aristote au boson de Higgs.
 
Chapitre sur la matière noire et l'anti matière  et enfin
 
Chapitre sur le LHC et la traque de nouvelles particules.
 
 
Bref indispensable et à coupler avec une visite de la Cité des Sciences pour l'exposition : "Le grand récit de l'Univers".
 
 
 
 
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
 
 
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