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Mise à jour : 11 Janvier 2009   
    
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CETTE FOIS CI NOUS FAISONS LA PART BELLE À CEUX QUI NOUS ÉCRIVENT!
Sommaire de ce numéro
Jean HOLTZ : La gravitation quantique à boucle. (11/01/2009)
Jean HOLTZ : Complément sur la masse du proton. (11/01/2009)
Chritian LARCHER : La seconde de plus! (11/01/2009)
Chritian LARCHER : AMA-09 pour les jeunes. (11/01/2009)
Marcel WILMET : Encore cette fameuse seconde. (11/01/2009)
Évelyne BLOMME : Des éclairs incroyables. (11/01/2009)
Jean Claude THOREL : Des anneaux par la tranche. (11/01/2009)
Victor GATTEGNO : Nous signale un CR de conférence sur Venus. (11/01/2009)
Hubble et Spitzer : Ils s'allient pour nous montrer le centre galactique sous un angle nouveau. (11/01/2009)
L'origine des galaxies : L'œuf et la poule! (11/01/2009)
Akari : L'onde de choc de Bételgeuse. (11/01/2009)
La Lune : Tintin, le premier astronaute lunaire a 80 ans! (11/01/2009)
La Lune : Première carte lunaire détaillée chinoise. (11/01/2009)
La Lune, toujours la Lune : Lunar Orbiter, retour vers le passé. (11/01/2009)
Les Mathématiques de l'Astronomie : Partie 11 par B Lelard. (11/01/2009)
ISS : Enfin un commandant européen! (11/01/2009)
L'ISS : Elle fête ses 10 ans en orbite. (11/01/2009)
Expositions en cours :.Citoyens du Ciel au Palais du Luxembourg. (11/01/2009)
Un site Internet à découvrir :.Astropolis de Sébastien Guéret. (11/01/2009)
Un site Internet à découvrir :. Émile Braunthal Weisman un nouveau site d'astronomie. (11/01/2009)
Livre conseillé.:.Lune par Olivier de Goursac chez Tallandier. (11/01/2009)
Livre conseillé :..Légendes du Ciel étoilée par A Marshall. (11/01/2009)
Les magazines conseillés :.Pour la Science Janvier 2009. (11/01/2009)
Les magazines conseillés :.De quoi est fait l'Univers, dossier Pour la Science. (11/01/2009)
 
 
 
 
 
JEAN HOLTZ : LA GRAVITATION QUANTIQUE À BOUCLE. (11/01/2009)
 
 
 
Notre ami Jean Holtz nous envoie un article qu'il va faire paraître dans les Petites Nouvelles de l'Arvor.
 
C'est en partie un résumé de l'article sur le sujet paru dans le numéro de Janvier 2009 de "Pour la Science".
 
 
La structure de l'Univers                           
 
Référence Martin  BOJOWALD - Pour la Science janvier 2009
 
 
 
 
 
Actuellement, les deux théories qui décrivent la physique de l'Espace-temps, la Relativité Générale et la Mécanique Quantique, n'ont jamais été remises en cause, depuis 75 ans.
 
Ces théories sont, cependant, impuissantes pour décrire les phénomènes physiques quand l'énergie devient très grande et l'espace très petit, et notamment la singularité que la Cosmologie actuelle appelle le Big-bang, c'est à dire le début de l'Univers.
 
La Théorie des Cordes (voir Les PNL N° 20) permet de décrire ce type de singularité, mais elle n'a pas encore été validée.
Une autre Théorie en cours de développement, est la Gravitation Quantique à Boucles. (voir         Les PNL N° 12 sur le débat entre Thibault DAMOUR et Lee SMOLIN).
 
Cette théorie correspond à une reformulation mathématique de la Relativité Générale, du même type que celle de la Théorie Électromagnétique, les "boucles" de cette théorie étant l'analogue des lignes de champ de l'Électromagnétisme.
Puis, on applique les principes de la Mécanique Quantique à ces boucles en se basant sur la mathématique de la Théorie des Nœuds
 
La Gravitation Quantique à Boucles décrit la structure de l'Espace-temps, comme étant constituée "d'atomes"  d'Espace-temps, dont la taille serait de 10-35 m.
C'est à dire une taille non accessible aux plus puissants instruments actuels qui ne mesurent pas en dessous de 10-18 m.
 
Pour mettre en œuvre cette Théorie, les outils mathématiques ont dû être adaptés, en particulier, pour prendre en compte le caractère discontinu de l'Espace-temps.
De nouvelles propriétés ont alors émergé : pour des densités élevées, la Gravité devient répulsive, alors qu'à notre échelle elle est attractive.
 
Si l'on compare la structure de l'Espace-temps à une éponge et l'énergie et/ou la matière à de l'eau, l'éponge sèche absorbe l'eau, puis quand elle est totalement imbibée, elle la repousse. De même un élément d'Espace-temps ne pourra stocker qu'une quantité finie d'énergie, alors que la Relativité Générale ne stipule pas de limite : la gravité y est toujours attractive.
 
En conséquence, dans la Gravitation Quantique à Boucles, les singularités comme le Big-bang ne peuvent pas exister (dans la Théorie des cordes non plus) : dans toute région de l'espace, la densité reste finie, même si elle peut y atteindre des valeurs énormes (1012 masses solaires dans le" volume" d'un proton). Avec une telle densité, la gravitation devient répulsive et la Gravitation Quantique à Boucles prédit, pour la dilatation de ce volume, la phase exponentielle connue sous le nom d'Inflation dans le modèle cosmologique actuel, soit une expansion de 1026 fois ce volume, en une fraction de seconde.
On ne parle plus de "Big-bang" mais de "rebond"
La dimension de l'univers, au moment du "rebond", reste finie et l'on peut imaginer un avant "Big-bang", comme une phase de contraction d'un univers préexistant suivi de son expansion selon le modèle cosmologique actuel.
Des développements de la Gravitation Quantique à Boucles montrent qu'il serait impossible de connaître  l'univers préexistant du fait des fluctuations quantiques trop importantes pendant la phase finale de la contraction avant celle d'expansion : notre univers est amnésique.
 
Cependant, la phase répulsive de la gravité lors de l'Inflation a pu laisser des traces dans le fond diffus cosmologique.
D'autre part, si la structure de l'univers est bien quantique, la vitesse de propagation des photons doit varier avec leur énergie.
Le satellite GLAST-FERMI devrait apporter une réponse (voir Les PNL N° 23 et N° 25).
 
 
Le satellite Fermi vient de mettre en évidence un pulsar gamma :  le pulsar CTA1.
Mais il pourrait s'agir d'un pulsar classique dont le faisceau radio n'intercepte pas l'orbite terrestre.
 
Pour plus de détails voir         http://www.nasa.gov/mission_pages/GLAST/news/gr_pulsar.html
 
Jean Holtz
 
 
Voir aussi l'article sur Pour la Science de ce mois ci en bas de rubrique.
 
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JEAN HOLTZ : COMPLÉMENT SUR LA MASSE DU PROTON. (11/01/2009)
 
 
 
Pour compléter les Astronews du 29/11/08, j'ai trouvé sur le site du CNRS un communiqué de presse du 20/11/08, relatif à la masse du proton par un "calcul qui s'avère l'un des plus importants calculs numériques effectués à ce jour".
 
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1466.htm
 
Dont je reproduis le texte ici :
 
 
D'où vient la masse du proton ?
A 95 % de l'énergie des quarks et des gluons, répondent les physiciens du Centre de physique théorique de Marseille .
Menés à partir du modèle standard qui décrit les interactions entre particules élémentaires, leurs calculs prouvent que la masse du proton résulte principalement de l'énergie portée par ces tous petits "éléments" que sont les quarks et les gluons, au travers de la célèbre formule d'Einstein E=mc2.
 
Cette prouesse confirme la validité d'une théorie pour dépeindre les interactions fortes entre particules. Publiés dans Science le 21 novembre 2008, ces travaux ont été accomplis grâce à des supercalculateurs parmi les plus puissants au monde.
Ils permettent d'envisager l'arrivée d'une nouvelle théorie en physique fondamentale, au-delà du modèle actuel, avec d'éventuelles découvertes dans le domaine des interactions faibles de quarks.
 
Dans les noyaux des atomes, on trouve des protons et des neutrons. Ceux-ci sont eux-mêmes constitués de quarks et de gluons, sortes de petites sous-structures fondamentales. Or, la masse des gluons est nulle. Et, contrairement à ce que l'on pourrait penser, la masse des quarks qui composent un proton ne représente que 5% de la masse de ce dernier. D'où proviennent donc les 95% restants ?

Une équipe de physiciens français, allemands et hongrois vient de prouver que ces 95% résultent de l'énergie due aux mouvements des quarks et des gluons, et à leurs interactions. Une masse issue d'une énergie, c'est un résultat quelque peu déroutant, pourtant traduit par la célèbre formule d'Einstein E=mc2 énonçant l'équivalence entre masse et énergie. Jusqu'ici hypothèse, ce résultat est pour la première fois corroboré.

Les chercheurs, pilotés en France par Laurent Lellouch, directeur de recherche CNRS au Centre de physique théorique, se sont appuyés sur plus de vingt ans de recherches effectuées par des physiciens du monde entier. Partant des équations de la chromodynamique quantique, c'est-à-dire la théorie qui décrit les interactions fortes, ils sont parvenus à calculer la masse des protons, des neutrons et autres particules du même type.
 
Résultat, les masses obtenues par le calcul sont en excellent accord avec celles mesurées expérimentalement. Les chercheurs confirment ainsi que le modèle standard est correct pour décrire l'origine de la masse de ces particules et donc celle de plus de 99% de l'univers visible, comprenant le Soleil, la Terre, nous-même et tous les objets qui nous entourent.

Pour parvenir à leurs fins, les chercheurs ont utilisé une approche où l'espace-temps est envisagé comme un réseau cristallin à quatre dimensions, composé de sites espacés le long de rangées et de colonnes.
 
Leur principal défi était d'arriver à une solution qui corresponde à notre espace-temps continu, tout en contrôlant toutes les sources d'incertitudes liées aux calculs sur réseau. Sur le plan pratique, ce travail marque l'arrivée à maturité de méthodes numériques pertinentes pour l'étude des interactions fortes. Il devrait jouer un rôle fondamental dans la nouvelle ère de la physique qui s'ouvre avec le Large Hadron Collider. En effet, contrôler le modèle des interactions fortes pourrait permettre de mettre en évidence de nouveaux effets liés aux interactions faibles de quarks qui sont masqués par les interactions fortes.
 
Ce calcul s'avère l'un des plus importants calculs numériques effectués à ce jour. Une véritable performance qui a requis les ressources des supercalculateurs Blue Gene de l'Institut du développement et des ressources en informatique scientifique (IDRIS) du CNRS et du Forschungszentrum Jülich, mais également des fermes de calcul de l'Université de Wuppertal et du Centre de physique théorique de Marseille.
 
 
 
 
Mais cela ne répond pas encore (?) aux interrogations sur la masse du boson de Higgs et sur l'absence d'antimatière. 
 
 
Mais "sur le plan pratique, ce travail marque l'arrivée à maturité de méthodes numériques pertinentes pour l'étude des interactions fortes.
Il devrait jouer un rôle fondamental dans la nouvelle ère de la physique qui s'ouvre avec le Large Hadron Collider.
En effet, contrôler le modèle des interactions fortes pourrait permettre de mettre en évidence de nouveaux effets liés aux interactions faibles de quarks qui sont masqués par les interactions fortes".
 
 
Jean HOLTZ
 
 
 
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CHRISTIAN LARCHER : LA SECONDE DE PLUS. (11/01/2009)
 
 
 
Comme vous le savez, la fin de 2008 a été marquée par l'ajout d'une seconde supplémentaire afin de synchroniser les horloges atomiques (parfaites) avec l'horloge imparfaite qu'est la planète Terre.
 
Cela a inspiré nombre d'entre vous, voici le premier texte de Christian Larcher du CLEA.
 
 
 
Le 1 janvier 2009 sera le jour le plus long de l’année 2009. En effet la minute située entre minuit 59 minutes et 1,000 h du matin durera une seconde de plus soit au total 61 secondes au lieu de 60. Le décalage d’une heure résulte de l’heure d’hiver.
 
 
 
 
La faute en revient à Gaïa, la Terre, qui tourne de plus en plus lentement.
Principalement  à cause des effets de marée dus à la Lune. Les calculs ainsi que des observations expérimentales indiquent qu’il y a environ 400 millions d’années la durée du jour était de 22 heures.
Ce ralentissement provoque un éloignement de la Lune d’environ  3,7 cm par an (conservation du moment cinétique).
 
C’est le service international de la rotation de la Terre ou IERS (International Earth Rotation Service) dont le siège est à l’observatoire de Paris qui est chargé d’annoncer cette remise à l’heure des pendules. Ce service, en liaison avec le BIPM (Bureau International des Poids et Mesures) réalise la synthèse entre les indications de plus de 250 autres horloges atomiques réparties dans le monde. La nouvelle seconde intercalaire est annoncée depuis le 4 juillet 2008 via le bulletin C 36 que je reproduis ci-dessous.
 
Quelques précisions :
Le temps atomique international (TAI) dépend uniquement des horloges atomiques au césium; il ignore les caprices de la Terre.
Le temps universel (UT) repose sur la durée moyenne de rotation de la Terre qui n’est connu exactement qu’à posteriori.
Le temps universel coordonné (UTC) est la base légale de l’heure dans le monde. Ce temps n’est pas lié à la rotation de la Terre mais au temps donné par les horloges atomiques. Il ne diffère du TAI que par un nombre entier n de secondes. Ce nombre n de secondes est choisi de telle sorte que le temps UTC ne s’écarte pas du temps TU, lié au mouvement de la Terre, de plus d’une seconde. On a UTC + n = TAI ou UTC = TAI - n avec UTC – UT inférieur à o,9 seconde.
Le 1° janvier 1958 le TAI et l’UTC coïncidaient n = 0.
Le 1°janvier 2009 l’écart sera de n = 34 secondes on aura TAI = UTC + 34 secondes.
 
Depuis 1972 IERS est chargé d’ajouter ou de retrancher des secondes  pour ajuster, à la seconde près le temps, le temps UTC et le temps lié à la rotation de la Terre.  Jusqu’à présent il n’y a eu que des ajouts.
 
Tout indique que l’année 2009 devrait être une année difficile et en plus on nous la rallonge.
 
Mais je vous souhaite une excellente nouvelle année.
 
Christian Larcher
 
Voici les messages envoyés par ce service concernant l'addition de la seconde.
 
 
     INTERNATIONAL EARTH ROTATION AND REFERENCE SYSTEMS SERVICE (IERS)
 
SERVICE INTERNATIONAL DE LA ROTATION TERRESTRE ET DES SYSTEMES DE REFERENCE
 
SERVICE DE LA ROTATION TERRESTRE
OBSERVATOIRE DE PARIS                                  
61, Av. de l'Observatoire 75014 PARIS (France)
Tel.      : 33 (0) 1 40 51 22 26
FAX       : 33 (0) 1 40 51 22 91
e-mail    : services.iers@obspm.fr
http://hpiers.obspm.fr/eop-pc
 
                                              Paris, 4 July 2008
                                                          
                                              Bulletin C 36
                               
                                              To authorities responsible
                                                                                   for the measurement and
                                                                                  distribution of time                                        
 
 
                                   UTC TIME STEP
                            on the 1st of January 2009
                     
 
 A positive leap second will be introduced at the end of December 2008.
 The sequence of dates of the UTC second markers will be:                    
                              
                          2008 December 31,     23h 59m 59s
                          2008 December 31,     23h 59m 60s
                          2009 January   1,      0h  0m  0s
             
 The difference between UTC and the International Atomic Time TAI is:
 
  from 2006 January 1, 0h UTC, to 2009 January 1  0h UTC  : UTC-TAI = - 33s
  from 2009 January 1, 0h UTC, until further notice       : UTC-TAI = - 34s
  
 Leap seconds can be introduced in UTC at the end of the months of December
 or June, depending on the evolution of UT1-TAI. Bulletin C is mailed every
 six months, either to announce a time step in UTC or to confirm that there
 will be no time step at the next possible date.
 
 
 
                                              Daniel GAMBIS
                                              Head                      
                                              Earth Orientation Center of IERS
                                                                                  Observatoire de Paris, France
 
 
 
 
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CHRISTIAN LARCHER : AMA-09 POUR LES JEUNES. (11/01/2009)
 
Le mercredi 17 Décembre dans l'après midi, a eut lieu à l'Observatoire de Paris, un programme pour le jeune public consacré à l'année de l'astronomie 2009.
 
C'est notre ami Christian Larcher qui nous raconte cet après midi.
 
 
Je suis effectivement allé toute la journée à l’Observatoire de Paris.
Il y avait dans la salle Cassini environ 14 stands dont celui de la SAF et du CLEA.

Chaque association a présenté au micro ses projets pour l’AMA 09.
 
J’ai pris quelques notes dans l’intention d'en faire un résumé que voici :
 
Journée de lancement de l’AMA 09 à l’Observatoire de Paris     17/12/09
 
Dans la majestueuse salle Cassini, chaque représentant d’association présentait, devant un microphone, ses projets pour l’AMA 09.
 
Cette salle possède un plafond très élevé.
Autrefois le second étage d’une résidence était le lieu le plus somptueux et donc le plus haut de l’édifice.
Mais la raison principale de cette hauteur provient de la présence dans cette salle de la grande méridienne de l’Observatoire. Cette  méridienne traverse la presque totalité du bâtiment. Pour obtenir une telle longueur sur le sol, entre les positions extrêmes de la tache lumineuse à midi vrai, il était nécessaire de placer l’oculus ou œilleton assez haut dans le mur sud.
L’œilleton est l’orifice par lequel entre la lumière solaire.
On sait que sur une méridienne la position médiane de la tache lumineuse est relative à l’équinoxe, les positions extrêmes concernent les solstices.
 
Par déformation professionnelle je me suis demandé quelle pouvait être la hauteur minimum de la salle pour permettre le développement d’une méridienne aussi longue.
Quand le Soleil est au plus haut au moment du solstice d’été la tache lumineuse est au plus près du mur sud qui contient l’œilleton.
Quand le Soleil est au plus bas au moment du solstice d’hiver la tache lumineuse est à l’autre extrémité de la salle près du mur nord.
Quelle est la longueur qui sépare les points extrêmes de cette méridienne ? Comme je ne disposais pas de cette information et que je ne me voyais pas entrain d’utiliser  un mètre pour effectuer la mesure, j’ai préféré rechercher dans les documents anciens.
 
Au cours de cette recherche j’ai appris que l’Observatoire avait été construit à la demande de Louis XIV.
Que le terrain fut acheté par Colbert en 1667 et que la localisation du futur observatoire fut déterminée avec précision  le 21 juin 1667, le jour du solstice d’été.
Les 4 faces du bâtiment sont précisément orientées vers les quatre points cardinaux. Le bâtiment, parfaitement  symétrique, est construit de façon à ce que la méridienne coupe l’édifice en 2 parties égales. Cette méridienne se poursuit au nord en direction de Dunkerque et au le Sud en direction de Perpignan.
La face sud du bâtiment définie par convention la latitude de Paris. Elle vaut exactement 48° 50’ 11’’.
Ajoutons que l’architecte en fut Claude Perrault le frère de Charles Perrault auteur de contes célèbres.
 
Pour en revenir à la méridienne
J’ai cherché dans les documents historiques sa longueur. Comme elle date du XVII siècle je n’ai trouvé qu’une longueur en unités de l’époque. Soit  97 pieds, 6 pouces et 4 lignes ou avec une seule unité 14 044 lignes.
Sachant qu’une ligne représente 2,26 mm dans notre système actuel d’unités, cette longueur est de l’ordre de 32 m.
 
Problème : connaissant cette longueur quelle doit être la hauteur minimum de la salle pour recueillir les valeurs extrêmes aux moments des solstices. C'est-à-dire au moment où le Soleil est, à midi vrai, au plus haut ou au plus bas dans le ciel.
 
Chaque jour la hauteur du Soleil, lorsqu’il passe au méridien du lieu, est égale à la somme de la déclinaison d du Soleil et de la colatitude de ce lieu C. La colatitude désigne l’angle complémentaire à la latitude soit C  = 90° - L
si l’on désigne par L la latitude.
La latitude de Paris est de 48° 51' sa colatitude est donc C  = (90  – L) = 41° 9'.
 
Le jour des équinoxes, le Soleil est dans le plan de l'équateur terrestre, sa déclinaison est nulle d = 0°, sa hauteur au passage au méridien est donc h = C = 41° 9'.
 
 Le jour du solstice d'hiver la déclinaison du Soleil est minimale d = - 23°26'21" donc la hauteur du soleil à son passage au méridien est aussi minimale.
On a h = C – d = 17°42'39".
 
Le jour du solstice d'été la déclinaison du soleil est maximale d = + 23°26'21" et la hauteur du Soleil à son passage au méridien est également maximale.
On a h = C + d = 64°35'21".

Question : sachant que la hauteur du Soleil à Paris varie au cours de l’année entre 17° et 64° qu’elle doit être la  hauteur minimum de la salle ?
Je vous laisse terminer mais je trouve que cela pourrait devenir un exercice pour les élèves.
 
Mais alors quel rapport avec AMA 09 et pourquoi cette longue digression au sujet de la salle Cassini ?
Tout simplement pour indiquer qu’il me semble particulièrement contre-indiqué de mettre un système de sonorisation dans la salle Cassini. La réverbération du son est telle qu’il en  résulte une bouillie sonore particulièrement désagréable.
 
 
Pas de difficulté en ce qui concerne la propagation de la lumière et de sa capture  par les appareils photos.
Vous pouvez le constater en cliquant sur :
 http://lerma7.obspm.fr/ama09/album/index.html
 
Ensuite, je suis descendu dans la salle du Conseil où avait lieu une conférence de presse organisée par les différents responsables de AMA 09. Là pas de micro : un son naturel, audible et agréable à entendre, en particulier  quand il s’agit de la voix de Pierre Léna qui sait à merveille envoûter son public en choisissant une voix suave et mélodieuse .


 
Bonne année astronomique à tous
 
Christian Larcher
 
 
 
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MARCEL WILMET : ENCORE CETTE FAMEUSE SECONDE. (11/01/2009)
 
 
Marcel Wilmet est un fidèle des Astronews, il habite Parentville, près de Charleroi; il est Trésorier du CAB, cercle astronomique de Bruxelles et nous donne ses impressions concernant cette fameuse seconde.
 
Il possède un site Internet que je vous conseille d'aller visiter :
http://astrosurf.com/astromar2/
 
De plus il donne des cours à l'Université Libre de Bruxelles.
 
Bonjour à tous,
 
Le 1er janvier 2009, à 1 heure du matin, il faudra retarder les montres d'une petite seconde.
 
 
 
Très exceptionnellement, la minute entre minuit 59 minutes et 1 heure durera une seconde de plus que la normale, soit 61 secondes au lieu de 60. Toute horloge qui comptera l'habituelle 60 secondes pour cette minute affichera donc « 1 heure » avec une seconde d'avance, et devra être corrigée, du moins pour ceux qui ont besoin de l'heure légale à la seconde près.
 
Dans l'échelle de temps internationale « UTC », cette seconde supplémentaire, ou « intercalaire » comme on la désigne, interviendra le 31 décembre 2008 juste avant minuit. Les scientifiques ont donc tendance à considérer qu'elle appartient à 2008. Mais en France, à cause du décalage horaire par rapport à UTC en période d'heure d'hiver (+1 h), elle arrivera bel et bien à 1 heure le 1er janvier... 2009.
 
C'est à l'Observatoire de Paris que se joue cette seconde. En effet, le département Systèmes de Référence Temps-Espace -- SYRTE, par ses activités dans les domaines de la mesure de la rotation de la Terre et de la métrologie du temps, joue un rôle clé dans cet événement.
 
La rotation de la Terre sur elle-même qui détermine le passage des jours et des nuits, ralentit sur le long terme, à cause principalement des effets d'attraction luni-solaire.
 
De plus, notre planète est perturbée par ses constituants internes (noyau, manteau) et externes (atmosphère, océans).
... lire la suite sur :
 
http://www.obspm.fr/actual/nouvelle/dec08/second.fr.shtml
 
Marcel Wilmet
 
 
 
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ÉVELYNE BLOMME : DES ÉCLAIRS INCROYABLES. (11/01/2009)
 
 
 
C'est un message d'Evelyne Blomme du groupe Daubrée , groupe qui s'intéresse aux phénomènes atmosphériques et météoritiques, et qui contenait une photo d'un ciel d'orage, qui m'a vraiment secoué.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La photo (Photo : Carlos Guiterriez.), fait  partie d'une succession de photos, toutes plus impressionnantes les unes que les autres, d'orages dans le ciel volcanique chilien du volcan Chaiten, situé 1300km au Sud de Santiago.
 
On y voit deux des forces de la nature les plus importantes à l'œuvre : le volcanisme et la foudre se rencontrant lors de l'éruption de ce volcan chilien (supposé inactif jusqu'à présent!); quand les éclairs passèrent juste au dessus.
Les éjecta vont se propager dans le nuage jusqu'à 15km d'altitude.
 
Photo prise de nuit et celle-ci vue de l'espace.
 
 
 
 
Le résultat est vraiment fantasmagorique et pourrait être une belle illustration de la fin du monde.
 
 
 
 
Cet ensemble de photos a été repris sur de nombreux sites Internet, il aurait pu notamment servir de support à cet article de  la NASA, sur l'origine volcanique de la vie.
 
Voir aussi ces autres photos du phénomène.
 
Et de National Geographic.
 
 
 
 
 
 
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JEAN CLAUDE THOREL : DES ANNEAUX PAR LA TRANCHE. (11/01/2009)
 
 
JC Thorel, ancien Président de Vega, nous signale depuis Nice, à propos des anneaux de Saturne que :
 
La période de vue des anneaux par la tranche est de 2008-2010, c'est à dire qu'il y aura des éclipses ou des occultations de satellites entre eux de fin 2008 à début 2009.
 
Plus précisément, le passage du Soleil dans le plan équatorial de la planète (équinoxe) a lieu le 12 août 2009 et le passage de la Terre dans le plan équatorial de la planète (disparition des anneaux) a lieu le 4 septembre 2009.
 
Donc, ça se passe plutôt l'été. Mais il faut savoir que l'opposition a lieu le 9 mars et la conjonction avec le Soleil le 18 septembre.
Voir aussi: http://www.imcce.fr/fr/presentation/equipes/GAP/travaux/phemu09/index_fr.html
 
 
 
Merci JC.
 
 
Je me permets de rajouter à propos de Saturne, que la période où l'on voit les anneaux par la tranche (c'est à dire qu'on ne les voit pas!) et celle la plus propice à la découverte de phénomènes (et notamment de satellites) dans le plan équatorial de cette géante gazeuse.
En effet, les observateurs ne sont plus perturbés par la luminosité des anneaux.
 
C'est d'ailleurs à ces occasions (tous les 15 ans en moyenne) que l'on a fait toutes les grandes découvertes satellitaires.
 
 
La NASA a mis en ligne un article consacré à ce phénomène dans son dernier Science@NASA.
Dont je tire la photocomposition suivante faite par un amateur de Porto Rico : Efrain Morales Rivera.
 
 
 
On y voit l'évolution sur 4 ans de l'ouverture des anneaux de Saturne.
 
Comme nous l'a précisé JC, le passage officiel (angle 0°) devrait être le 4 Septembre 2009, mais on peut observer dès maintenant dans le plan équatorial (angle cet hiver 0,8°).
 
 
 
 
 
 
 
Le dernier passage par la tranche était en 1995/96.
 
Les vœux de Saturne (et du JPL) pour les astronomes amateurs de planetastronomy.com.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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VICTOR GATTEGNO : NOUS SIGNALE UN CR DE CONFÉRENCE SUR VÉNUS. (11/01/2009)
 
Ce cher Victor, lecteur assidu des astronews, nous informe du bilan des observations de Venus Express, dressé par Pierre Drossart, au Bureau des longitudes en nov. 2008.
 
Il se trouve à cette adresse : http://www.canalacademie.com/La-mission-Venus-Express.html
 
Il y a un article et un enregistrement audio d'une heure écoutable et téléchargeable.

 
 
 
 
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HUBBLE ET SPITZER : ILS NOUS MONTRENT LE CENTRE GALACTIQUE SOUS UN JOUR NOUVEAU; (11/01/2009)
Credit photo : NASA, ESA, and Q.D. Wang (University of Massachusetts, Amherst) et Jet Propulsion Laboratory, and S. Stolovy (Spitzer Science Center/Caltech).
 
Pour débuter la nouvelle année, nos deux plus glorieux télescopes spatiaux, Hubble (dans le domaine visible) et Spitzer (en IR) nous gâtent vraiment.
Ils nous offrent une superbe vue du centre de notre galaxie.
 
C'est une photocomposition en IR du centre galactique qui nous révèle un nouveau type d'étoiles massives et nous donne de nouveaux détails sur les structures complexes du gaz ionisé qui circule dans les quelques centaines d'années lumière du centre de notre galaxie. (notre galaxie elle-même ayant un diamètre de l'ordre de 100.000 années lumière).
 
C'est le panorama le plus détaillé de cette zone centrale jamais encore effectué.
 
 
 
 
Sur la photo on remarque la brillance de l'Hydrogène ionisé ainsi qu'une multitude d'étoiles.
Une nouvelle catégorie d'étoiles avec de forts vents stellaires semblent avoir été mise au jour, elles émettent du gaz ionisé à 1,87 micro, légèrement différent des autres émissions à 1,90.
Ces étoiles massives sont distribuées régulièrement dans toute la région centrale. Cela semble prouver que de telles étoiles massives ne sont pas uniquement dans les trois amas massifs découverts : l'amas central, l'amas des Arches et l'amas du Quintuplet, ces 3 amas sont représentés sur cette photo, comme étant les endroits les plus lumineux. (voir la photo inférieure avec les textes)
 
 
Cette vue est la combinaison de la caméra NICMOS (Near Infrared Camera and Multi-Object Spectrometer) de Hubble avec la photo couleur de Spitzer prise précédemment avec la caméra infra rouge IRAC (Infrared Astronomy Camera).
 
Le centre de notre Galaxie; situé à approximativement 26.000 années lumière (al) de nous, ne peut se voir dans le domaine des longueurs d'ondes du visible, à cause des nuages de poussières qui bouchent la vue, ce qui n'est plus le cas en IR, longueur d'onde qui peut pénétrer ces nuages.
 
La résolution de la NICMOS est de l'ordre de 0,025al, soit approximativement 20 fois la taille de notre système solaire
 
La largeur de cette image est de 300 al par 115 al.
 
Les détails de la photo avec l'IRAC : longueur d'onde 3,6 micron pour le bleu, 4,5 est visualisée en vert; le 5,8 micron en orange et le 8 micron en rouge.
 
On remarquera en bas vers le centre droit, la zone brillante; c'est le trou noir central super massif de notre galaxie autour duquel s'enroule de la matière en émettant de la lumière.
 
L'image de Hubble est basée sur 144 orbites et comprend 2304 images de base. Elles ont été prises entre Février et Juin 2008.
 
On peut voir une petite vidéo du panorama sur le site de Hubble.
 
 
 
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L'ORIGINE DES GALAXIES : L'ŒUF ET LA POULE! (11/01/2009)
(Illustration : © Geraint Lewis, University of Sydney, NRAO/AUI/NSF)
 
Les astronomes semblent avoir résolu un problème vieux comme le monde ou au moins vieux comme les galaxies : qui s'est formé en premier, les galaxies ou le trou noir super massif situé en son centre?
 
En effet on sait que la plupart des galaxies possèdent un immense trou noir dans leur centre, celui-ci représentant en moyenne un millième de la masse du bulbe galactique.
Il y aurait donc un lien entre l'évolution du bulbe et de son trou noir, car ce rapport quasi constant entre ces deux grandeurs, indique une relation entre les deux.
 
Il était donc intéressant de se poser la question de qui était là avant l'autre.
 
 
 
Apparemment ce serait le trou noir, car d'après les études de galaxies très vieilles (un milliard d'années après le Big Bang), il semble que ce rapport ne soit plus constant.
 
 
Les trous noirs dans ces galaxies de l'Univers naissant, sont beaucoup plus massifs que le bulbe central, ce qui tendrait à prouver que ce sont bien les TN qui étaient les précurseurs.
 
 
Ces études ont été menées au radiotélescope VLA (Very Large Array) du Nouveau Mexique et aussi à l'interféromètre du Plateau de Bure en France (réseau IRAM).
 
 
 
 
 
 
Les études vont continuer et les astronomes attendent avec impatience les nouveaux outils tels : le EVLA (Expanded Very Large Array) sur le même site que le VLA et ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array) dans l'Atacama.
 
 
 
 
Pour bien appréhender l'Univers d'aujourd'hui, il est important de savoir comment il s'est formé et comment se sont formées les premières étoiles et les premières galaxies.
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Article sur ce sujet de Sciences et Avenir.
 
Article de Futura Sciences.
 
Un ancien communiqué de presse du CNRS sur un sujet similaire.
 
 
 
 
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AKARI : L'ONDE DE CHOC DE BÉTELGEUSE. (11/01/2009)
 
 
Akari, le petit télescope IR Japonais dont personne ne parle, poursuit son périple et nous étonne toujours.
 
Il s'est intéressé à Bételgeuse, cette super géante rouge de la constellation d'Orion située à 640 al de nous et que l'on voit en ce moment.
 
 
Cette étoile traversant le milieu interstellaire, provoque une onde de choc qui a pu être mise en évidence par la caméra FIS (Far Infra red Surveyor) de la sonde Akari.
 
 
 
Composite 3 couleurs de Bételgeuse et de son environnement pris par la FIS d'Akari. Crédit photo : Ueta et al, PASJ, 2008
Impression d'artiste de l'onde de choc autour de Bételgeuse. Crédit : JAXA.
 
L'image de gauche, en fausse couleur (blue = 65 µ, green = 90 µ, red = 140 µ). fait apparaître Bételgeuse en bleue, on remarque une structure en arc de couleur verte qui entoure cette étoile, c'est l'onde de choc (bow shock en anglais) de l'étoile, étoile se déplaçant du bas à droite vers le haut à gauche, rencontrant la matière interstellaire (Interstellar Medium ou ISM en anglais), le diamètre de cette onde de choc est approximativement de 3 al.
 
L'espace n'est pas complètement vide, il est rempli de cette matière composée de gaz et de poussières. Les étoiles au cours de leur vie, émettent un flux de particules, appelé vent stellaire. Ce vent peut interférer avec le milieu interstellaire et se mélanger. À leur interface se produit une onde de choc.
 
D'après les chercheurs, ce flux de matière interstellaire proviendrait de la région de la ceinture d'Orion, où se forme de nombreuses étoiles, sa vitesse serait de 11 km/s, Bételgeuse elle même se déplaçant dans ce milieu à 30km/s et émettant un vent stellaire à 17 km/s.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Les informations sur ce sujet par l'ESA.
 
Un article de Sky and Telescope sur la découverte d'Akari.
 
Toutes les images de Akari sur le site Japonais.
 
Article sur Akari sur ce site.
 
 
 
 
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LA LUNE : TINTIN, LE PREMIER ASTRONAUTE LUNAIRE A 80 ANS! (11/01/2009)
 
 
 
 
Tintin, mon héros, grâce auquel j'ai été sur la Lune, 15 ans avant les Américains, vient d'avoir 80 ans.
 
 
En effet c'est en 1929 que Hergé (Georges Rémi) fait paraître les premières aventures du petit reporter Belge à la coiffure bizarre. (c'était un brûlot à l'époque : Tintin chez les Soviets, pas très politiquement correct!)
 
 
 
 
 
Évidemment les albums qui m'ont le plus marqué sont  : Objectif Lune et On a marché sur la Lune.
 
 
C'était un récit palpitant et qui se tenait plus ou moins au point de vue technique.
Je ne me lassais pas de voir cette usine atomique et cette impressionnante fusée lunaire (double page dans l'album).
Quelle aventure aussi sur le sol lunaire.
 
Pourquoi cette curieuse couleur de la fusée lunaire ; un damier rouge et blanc, et bien cela vient des premières fusées Véronique fabriquées par le LRBA de Vernon, ce lanceur était peint de cette couleur pour pouvoir être repéré facilement depuis un avion, lors de la phase de récupération des éléments de la fusée.
 
C’est ainsi qu’Hergé a choisi les couleurs de la fusée de Tintin.
 
Tiens une question pour les tintinophiles : quel est le lieu d'atterrissage choisi par Tournesol pour la fusée lunaire?
Si vous ne répondez pas dans les 5 secondes, vous n'êtes pas un vrai fan! (la réponse).
 
Saviez vous que la célèbre photo où l'on voit Hubble fumant la pipe regarder dans un télescope a servi de base à Hergé pour figurer l'astronome dans l'observatoire pour suivre la fusée après son départ.
 
Hergé avait tout prévu (il avait effectué avec ses collaborateurs une recherche très poussée sur le sujet), même la boule de whisky du Capitaine Haddock, alors en apesanteur.
 
 
Pour conclure rappelons-nous l'hommage de Hergé à Armstrong avec Tintin et son équipe accueillant celui-ci le 21 Juillet 1969 sur le sol lunaire.
 
 
Tintin se porte bien malgré ses 80 ans, il fait encore rêver des générations, alors, mon vieux Tintin, merci pour tout et en route pour le centenaire!
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Site officiel de Tintin : http://www.tintin.com/ et  http://aventures-tintin.com/
 
Voir cet article sur l'expo Tintin à Beaubourg en 2007.
 
Et divers articles sur les 80 ans du reporter :
http://www.lalibre.be/culture/livres/article/473273/tintin-toujours-aussi-populaire-a-80-ans.html
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/tintin-fete-ses-80-ans/920/0/305710
 
 
PS : Si je ne reproduis pas d'images directes de BD de Tintin, c'est que la société qui gère l'image de Tintin (Moulinsart SA) n'est pas toujours tendre et n'aime pas que l'on utilise l'image n'importe comment (ils ont en principe raison), il faut demander des autorisations et je n'avais pas le temps, alors…
 
 
 
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LA LUNE : PREMIÈRE CARTE LUNAIRE DÉTAILLÉE CHINOISE. (11/01/2009)
 
 
Des scientifiques chinois ont publié il y a quelques jours la première carte de la surface lunaire du pays, presque un an après le lancement de la première sonde lunaire chinoise Chang'e-1.
 
La surface lunaire est complète, cette carte a été créée grâce aux photos faites par Chang'e-1, et elle est d'après les experts, une des cartes les plus précise de la Lune.
 
Je n'ai pas pu obtenir une version avec plus de résolution, si l'un d'entre vous en possède une merci de me la faire parvenir.
 
C'était la première phase du projet lunaire chinois , la deuxième étant de faire rouler un rover sur notre compagne en 2012.
 
 
La troisième phase devant correspondre à un retour d'échantillons lunaires vers 2017.
 
 
Tous les détails sur les programmes spatiaux chinois par notre ami Philippe Couè.
 
 
 
 
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LA LUNE TOUJOURS LA LUNE : LUNAR ORBITER : RETOUR VERS LE PASSÉ. (11/01/2009)
(Photo crédit : NASA / LOIRP)
 
 
À propos de Lune, la NASA met à la disposition du public, une version restaurée d'une célèbre image prise par Lunar Orbiter 1 qui allait paver la route des missions Apollo.
 
 
Cette photo représente la Terre se levant au dessus de la surface lunaire en 1966.
 
Les données de l'époque étaient stockées de façon analogique sur des bandes magnétiques de grande dimension, avant d'être transférées sur films. Ce projet mené par la NASA a restauré les images sous forme numérique et les a reconstruites une par une.
 
Lorsque de nouvelles images seront disponibles, elle rentreront dans le système d'archivage de la NASA, au Planetary Data System.
 
Entre 1966 et 1967 la NASA a lancé 5 Lunar Orbiter afin de cartographier principalement les zones d'atterrissages des missions Apollo. Ces missions ont été essentielles pour caractériser les sites d'atterrissages.
À la fin des missions Apollo, toutes les données Lunar Orbiter ont servi à mettre au point des cartes lunaires disponibles encore aujourd'hui et très précises.
 
En l'honneur de ces pionniers, la NASA va lancer un nouveau programme d'exploration photographique lunaire, le Lunar Reconnaissance Orbiter en 2009. (voir aussi : http://www.nasa.gov/mission_pages/LRO/main/index.html )
 
 
 
 
 
 
 
 
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LES MATHÉMATIQUES DE L'ASTRONOMIE : PARTIE 11 PAR B LELARD (11/01/2009)
 
Voici une nouvelle rubrique dans vos Astronews, suite à une demande forte, notre ami Bernard Lelard, Président de l'Association d'astronomie VEGA de Plaisir (Yvelines) se propose de nous faire découvrir la genèse des mathématiques qui ont été utiles à l'Astronomie dans cette rubrique qui comportera de nombreuses parties.
Les parties précédentes :
 
Les Mathématiques de l'Astronomie : Partie 1 Géométrisation de l'Espace par B Lelard. (28/02/2008)
Les Mathématiques de l'Astronomie : Partie 2 La Mésopotamie par B Lelard. (13/03/2008)
Les Mathématiques de l'Astronomie : Partie 3 Thalès par B Lelard. (27/03/2008)
Les Mathématiques de l'Astronomie : Partie 4 Anaximandre et Pythagore par B Lelard. (19/04/2008)
Les Mathématiques de l'Astronomie : Partie 5 Platon (1) par B Lelard. (10/05/2008)
Les Mathématiques de l'Astronomie : Partie 6 Platon (2) par B Lelard. (19/06/2008)
Les Mathématiques de l'Astronomie : Partie 7 Aristote et Pythéas par B Lelard. (03/07/2008)
Les Mathématiques de l'Astronomie : Partie 8 Alexandre le Grand par B Lelard. (09/09/2008)
Les Mathématiques de l'Astronomie : Partie 9 Alexandrie et Aristarque par B Lelard. (06/11/2008)
Les Mathématiques de l'Astronomie : Partie 10 par B Lelard. (19/12/2008)
 
PARTIE 11 : ARCHIMÈDE ET SON PALIMPSESTE.
 
 
 
Archimède n’était pas astronome, mais son père Phidias, fils d’Acupater, l’était.
Pourtant ses inventions ont beaucoup fait progresser l’astronomie. Il alla même jusqu’à construire un planétarium grâce à son invention de la roue dentée et à sa connaissance de la sphère céleste.
 
Archimède était d’abord mathématicien, surtout géomètre, mais aussi physicien et mécanicien ( au sens mathématique de l’étude des mouvements ). C’était donc un scientifique global, un vrai ingénieur, et il est vain de lui attribuer une spécialité moderne.
C’est l’enseignement actuel, initialisé par les Jésuites dans leurs écoles du XVII ième siècle, qui a saucissonné le savoir au risque de cloisonner aujourd’hui les activités humaines (les emplois!), les recherches et d’éteindre ainsi l’esprit de synthèse et de connaissances globales qui fait tant défaut aujourd’hui.
 
 
Archimède est né à Syracuse dans la colonie grecque de la Sicile en –287 avant JC et fut assassiné en –212 par un soldat romain lors du pillage de Syracuse par le général romain Marcus Claudius Marcellus après un siège de 6 mois et malgré la légende des machines de guerre de l’exceptionnel ingénieur. Connaissant la valeur du savant, celui ci ordonna des funérailles grandioses, exprima des regrets, fit tuer le soldat assassin, et construisit une tombe ornée de sculptures représentant ses découvertes dont l’enveloppe cylindrique de la sphère.
 
Il lança ainsi une mode : le physicien Ludwig Boltzmann en 1906 se fit construire un tombeau analogue avec gravée sous son buste sa formule de l’entropie ( s = k log W ) et Stephen Hawking a aussi demandé  une stèle avec sa formule de la radiation des trous noirs
 ( S = ( pAk c3 ) /  ( 2 hG ), k étant justement la constante de Boltzmann !, A l’aire de l’horizon des évènements, h la constante de Planck, c la vitesse de la lumière. Splendide formule qui blanchit les trous noirs et résume les principales constantes universelles si finement ajustées. Splendide épitaphe !
 
 
Archimède, alors âgé de 75 ans, dessinait des figures géométriques sur le sable lorsque le soldat assassin le croisa. Le savant lui aurait dit : « Μη μου τους κύκλους τάραττε « . Ne dérange pas mes cercles .
Le soldat n’acceptant pas d’être commandé par un vieillard le tua d’un coup d’épée. Cicéron, navré de l’anecdote et tout aussi navré que la civilisation romaine ne produisait aucun scientifique, retrouva à Syracuse la tombe d’Archimède enfouie sous les ronces grâce à la sphère tangentée par un cylindre. Mais Archimède était grec car Syracuse était jusqu’à la seconde guerre punique et l’assaut  de Marcelus, une colonie d’Athènes, une vraie colonie où l’on valorisait ses habitants.
 
 
 
 
Mosaïque romaine retrouvée à Herculanum près de Naples représentant la mort d’Archimède
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Archimède était de la famille de Hiéron II, roi de Syracuse.
  Les guerres mettaient à mal les finances des royautés et les bijoux de l’époque étaient souvent faussés par pénurie ou détournement des métaux précieux.   Ceux réputés en or pur étaient souvent en bronze plaqué or. Les monnaies étaient en alliage d’argent saucé (j’en possède quelques unes).
 
Photo : Hiéron II collection Bernard LELARD
 
 
 
 
 
 
 
La seconde guerre punique avait donc affaibli Syracuse. Se méfiant des méthodes des bijoutiers le roi Hiéron ( - 306, -204 ) avait donc des doutes sur le métal d’une nouvelle couronne : il demanda à Archimède, jeune savant de 22 ans, de tester la pureté d’une couronne destinée à une offrande à Jupiter sans la détériorer. Vu la complexité de la forme de la couronne le calcul de son volume était impossible.
 
Et vint alors l’épisode de la baignoire rapportée par Vitruve ( -90, -20 avant JC ) légionnaire romain de la guerre des Gaules  puis architecte spécialisé dans la construction des aqueducs et admirateur d’Archimède.
 
 
 
Archimède, aux bains publics, observa la flottaison des corps, à commencer par le sien. Il sortit tout nu dans la rue en criant «  Eureka « Euréka, «  j’ai trouvé « .
 
 
 
 
 
Archimède constatait que pour un même volume, les corps n'ont pas le même poids apparent. D’où la notion de masse par unité de volume r = m/V, autrefois appelée « densité propre ». L'argent (masse volumique 10 500 kg·m-3) étant moins dense que l'or (masse volumique 19 300 kg·m-3), a donc une masse volumique plus faible. Archimède déduisit que si le bijoutier a coulé de l'argent ou du bronze dans la couronne du roi, alors elle a une masse volumique plus faible. Ainsi fut découverte la supercherie du joaillier.
 Restait la preuve : Archimède pesa le volume déplacé par la couronne immergée ( eau débordant d’un vase rempli à ras bord ) puis il pesa le volume déplacé par un objet en or de poids supposé être celui de la couronne. Pour cela Archimède utilisa une balance romaine qu’il inventa aussi suite à ses travaux sur le centre de gravité et les bras de levier. Le nom de la balance n’a rien à voir avec les Romains : le nom de cet outil vient de l’arabe roummana qui veut dire «  grenade » en relation avec le peson que l’on déplace sur la réglette.
 
Archimède avait inventé l’hydrostatique car sa découverte s’applique à tous les fluides, notamment aux gaz.
C’est ainsi que les montgolfières de notre professeur et ami Audouin Dollfus sont mus par la poussée d’Archimède; l’hélium, le gaz du ballon, ayant une masse volumique plus faible que celle de l’air.
Grâce à cette poussée j’ai pu lire le journal à Ein Gueddi en faisant la planche sur la Mer Morte, l’eau très salée poussant vers le haut l’eau douce de mon corps ( il m’est arrivé de couler en faisant la même expérience en Crète ) ! Les spationautes s’entraînent également dans une piscine afin de simuler une pesanteur moindre.
 
 
Les ballasts des navires et des sous marins rééquilibrent leur flottaison avec le principe d’Archimède :
Tout corps plongé dans un fluide au repos, entièrement mouillé par celui-ci ou traversant sa surface libre, subit une force verticale, dirigée de bas en haut et opposée au poids du volume de fluide déplacé. Cette  force est appelée « poussée d'Archimède ».
 
 
 
 
L’œuvre d’Archimède est aussi immense que variée. Pour mieux la cerner, il est plus simple de suivre la liste de ses livres qui nous sont parvenus sous forme de copies de copie.
 
de l’équilibre des figures planes
la Quadrature de la parabole
de l’équilibre des figures planes
de la sphère et du cylindre
des spirales
sur les conoïdes et les sphéroïdes
des corps flottants
 de la mesure du cercle
l’arénaire
la catoptrique
Archimède inventa le barycentre
 
 
 
Dans son livre «  des figures planes » Archimède invente la mécanique statique en énonçant le principe du levier et du centre de gravité, point abstrait où est concentré tout le poids d’un objet et servant d’origine aux calculs barycentriques ( calculs de l’influence des marées avec le barycentre de la Terre et de la Lune ).
 
 
«  Barycentre «  vient du grec bary ( lourd ) et du latin centrum. La mécanique céleste et l’astrophysique  lui doivent beaucoup.
En inventant le bras de levier Archimède disait :
« donnez moi le point d’appui et je soulèverai le monde ».
 
 
 
p= 3,141592653589793238462643383279
 
Le nombre pi ( p ) est le nombre d’Archimède. Il le calcula dans son traité : » la mesure du cercle « en utilisant la méthode des périmètres en inventant au passage l’orthocentre, point de rencontre des hauteurs d’un triangle .
 
 
Par cette méthode il approche la circonférence par des polygones inscrits et exinscrits en utilisant jusqu’à 96 côtés et trouve un encadrement
 
3,1410 < p < 3,1428
 
Pour Archimède p est en fait le rapport entre le périmètre L du cercle et son diamètre D
                           L = p D.
Il trouva aussi les approximation de p:  22/7    223/71   355/113
 
 
 
 
 
p un des grands outils mathématiques.
 
 
Le 6 décembre 2002 pi a été calculé avec 1200 milliards de décimales.
 
 
Ce calcul sert de test de fiabilité pour les super ordinateurs et certains sont pris en défaut ( IBM 590 et R8000 ).
 
Au splendide Palais de la Découverte à Paris ( pour lequel il faut nous mobiliser pour assurer son existence aujourd’hui hélas comptée ) figure sur le dôme de la salle de mathématiques les 2.400 premières décimales de p.
 
Y figure aussi la belle formule d’Euler :
                        eip = -1
qui rassemble tous les symboles de l’analyse mathématique.
 
Palais de la Découverte de Paris salle des mathématiques
 
 
 
 
 
Archimède prouva aussi l’équivalence de la quadrature du cercle ( dont j’ai parlé au chapître 5 – Platon et les astromathématiciens sophistes- ) avec sa rectification, c’est à dire construire un segment dont la longueur est la circonférence d’un cercle donné.
 
Il trouvera l’aire d’un disque de rayon r : pr2
 
 
 
Archimède établit de nombreuses formules relatives aux aires (dont celle située sous un arc de parabole), aux mesures des surfaces (celle de la sphère est 4 fois celle du cylindre dont la hauteur est égale au diamètre : 4pr2) et des volumes (dont celui de la sphère qu'il évalue à sa valeur exacte : 4pr3/3).
Ces résultats sont obtenus par la méthode d'exhaustion dont l'initiateur fut Eudoxe et réexposée par Euclide dans ses éléments. Elle repose sur un axiome de continuité, dit d'Archimède, présent dans les Éléments d'Euclide en tant que proposition I du livre X :
En soustrayant de la plus grande de deux grandeurs données plus de sa moitié, et du reste plus de sa moitié, et ainsi de suite, on obtiendra une grandeur moindre que la plus petite.
 
C’est ni plus ni moins les fondements du calcul infinitésimal de Leibnitz.
 
 
Archimède plus grand découvreur des propriété de la parabole ( combien utilisée en mécanique céleste )  déduira :
 
 
l’aire sous la parabole délimitée par la corde AB et l’arc sous tendu de la parabole est égale au 4/3 de l’aire du triangle ABC, C étant le contact de la tangente parallèle à AB.
 
 
 
 
 
 
Archimède calculera aussi l’aire d’un secteur de cercle en fonction de l’angle sous tendu ( si utile à Kepler ! ), puis l’aire de la sphère et du cylindre inscrit. « Le rapport des volumes d’une sphère et d’un cylindre, si la sphère est tangente au cylindre par la face latérale et les deux bases, est égale à 2/3. »
 
Archimède utilisa pour la première fois l’expression : «  segment de droite «  comme le plus court chemin d’un point à un autre dans le plan.
Les 13 solides appelés «  polygones archimédiens sont une collection de figures géométriques dans l’espace qui servent à la fois à la forme du cosmos de Poincarré et à la fabrication des ballons de football. Mathématiquement ce sont les polyèdres semi convexes réguliers. Les polyèdres convexes dont les faces sont des polygones réguliers ( triangle équilatéral, carré, pentagone ) dont les côtés sont égaux et les sommets ont la même configurations. Ils sont inscriptibles dans une sphère. Ces jolis volumes vont du tétraèdre tronqué à 8 face au rhombicosidodécaèdre à 62 et 92 faces.
 
 
Archimède inventa la spirale qui porte son nom .
 
Elle est l’ensemble des points se déplaçant d’un mouvement uniforme autour d’un point origine ( et rappellera aux astronomes la forme des galaxies ).
 
La nouvelle courbe aura pour équation polaire : r = ax 
x étant l'angle polaire
 
La catoptrique est l’étude du trajet de la lumière réfléchie, notamment par les miroirs.
Archimède en écrivit un traité qui servira à la construction des télescopes par Newton.
 
 
 
 
 
 
Par contre, l’histoire des navires brûlés par les miroirs d’Archimède lors du siège de Syracuse est une légende. Des étudiants du MIT en octobre 2005 essaient vainement de reproduire cet exploit. En effet, même à 20 mètres le rayon lumineux est trop faible, la baie de Syracuse fait face à l’Est donc bénéficie des rayons solaires les plus faibles et il est très difficile de fixer un foyer sur un bateau en mouvement, bateau dont la coque est en bois mouillé. Quant à viser les voiles celles ci étaient blanches et donc reflétaient les rayons. La chaîne de télévision Discovery Channel, spécialisée dans les machines extravagantes et les paris fous,  organisera sans succès des reconstitutions en 2006 à l’aide de 300 miroirs ( la chaîne, sponsor d’Armstrong, a les moyens ) qui seront soufflés par le vent. En fait, la prise de Syracuse eut lieu de nuit ( donc les miroirs étaient sans effet ), une nuit précédée par 3 jours de libations en l’honneur de la déesse Diane et les défenseurs cuvaient.
 
 
Par contre Archimède, de son bref voyage à la bibliothèque d’Alexandrie en Égypte, rapporta les machines d’irrigation des fellahs du Nil et inventa la vis d’Archimède :
 
 
La vis sans fin devint des tire bouchon, des appareils de levage pour monter le grain au silo. De la vis, il en déduit l’écrou. Des bras de leviers, il en déduit les poulies, les palans et les catapultes, seules artillerie de l’Antiquité. Il trouva aussi la roue dentée pointue dont il tira l’invention de l’ondomètre qui servira aux armées romaines pour mesurer les étapes parcourues et assurer le repos des guerriers. De la roue dentée pointue, il inventa l’engrenage.
 
 
 
 
 
Incontestablement Archimède est un des plus grand inventeur de l’humanité.
Je ne lui connais pas d’équivalent, Léonard de Vinci avait peut être une dimension équivalente sans toutefois l’égaler dans l’invention mathématique.
 
 
Le palimpseste d’Archimède est une découverte récente exceptionnelle.
 
Le palimpseste (du grec παλίμψηστος / palímpsêstos, « gratté de nouveau ») est un manuscrit écrit sur un parchemin préalablement utilisé dont on a gratté les inscriptions précédentes. Cette pratique était fréquente au Moyen Age car les parchemins étaient très chers et la littérature religieuse très abondante. Donc on faisait du neuf avec du vieux.
En 1846 un étudiant grec, féru d’histoire biblique, signale au patriarche de Constantinople la présence d’un palimpseste traitant de mathématiques venant d’un fond d’archive du monastère de Saint SABAS de Bethléem. Apprenant cela, le philologue danois Ludvig Heiberg, spécialiste d’Archimède, découvre en 1906 dans une bibliothèque de Constantinople ce manuscrit religieux en peau de chèvre dont les inscriptions visibles sont du X ième siècle et l’observant à la loupe croit déchiffrer un texte sous le texte religieux, ce nouveau texte étant en grec ancien, possède des figures géométriques et à la traduction se révèle être d’Archimède.
 
 
 
Le copiste religieux a utilisé des peaux de chèvres provenant de double pages d’un manuscrit initial, qu’il a plié et  retourné à 90° pour former un codex de 174 pages. Heiberg photographie chaque page, car le codex est interdit de sortie, et commence une traduction systématique très difficile.
 
Ce livre disparaît. Il refait surface en France en 1998 puis au cours d’une vente de vieux parchemins chez Christie’s à New York le 28 octobre. Le vendeur est une famille française qui dit le posséder depuis 1920.
Le codex avait été entre temps saccagé par des enluminures sur les textes initiaux destinées à le vendre plus cher. Pour 2 millions de dollars le parchemin est adjugé à un collectionneur américain qui le confie au Walters Art Museum de Baltimore.
 
Après restauration ( grattage des enluminures ), les techniques les plus modernes sont utilisées pour faire apparaître le texte initial : accélérateur de particules, imagerie spectrale, fluorescence par ultraviolets pour faire briller le fer de l’encre initial.
 
 
 
C’est l’émerveillement des scientifiques et traducteurs : le texte révélé fait apparaître le traité «  des corps flottant », la fameuse poussée d’Archimède, seule version connue en grec d’époque – est ce la prose d’Archimède lui même ? c’est possible -.
On traduit aussi la seule copie connue de « Méthode des théorèmes mécaniques » avec la notion de centre de gravité.
En 2002 on découvrit aussi 20 pages de discours du grand orateur athénien Hypéride ( avec une relation de la bataille de Salamite entre Grecs et Perses – voir le chapître 5 ).
On découvre en ce moment des commentaires des Catégories d’Aristote.
Le projet de traduction, conduit par William Noel du Museum de Baltimore, est détaillé sur un site Internet où chacun peut décrypter ou consulter les traduction.
 
Un contrat vient d’être signé avec l’éditeur français J-C Lattès pour la publication en 2009 des dernières traductions.
Vive Archimède.
 
Bernard LELARD
Vous pouvez me demander des versions imprimables en 21 X 29.7 de ce chapitre et des précédents.   bernard.lelard@gmail.com
 
La prochaine fois : la démonstration intégrale ( car toujours sous entendue ) d’Ératosthène 
 
 
 
 
 
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ISS :.ENFIN UN COMMANDANT EUROPÉEN ! (11/01/2009)
(Photo : ESA-S.Corvaja)
 
Depuis le temps que l'on attendait, la station spatiale internationale (ISS), avait depuis l'origine, un commandant de bord, tournant entre les USA et la Russie; les deux principaux participants financiers à la station.
Mais depuis que l'Europe joue un rôle de plus en plus important, nous allons avoir droit à un "big boss"européen à bord, comme nous l'indique ce communiqué de presse de l'ESA du 21 Nov 2008.
 
 
Du nouveau pour l'ISS : un premier commandant européen et une mission européenne de longue durée
 
L'astronaute de l'ESA Frank De Winne va devenir le premier commandant européen de la Station spatiale internationale (ISS). De nationalité belge, il embarquera en mai 2009 à bord d'un vaisseau Soyouz à destination de l'ISS en compagnie du cosmonaute russe Roman Romanenko et de l'astronaute Robert Thirsk de l'Agence spatiale canadienne, ce qui portera pour la première fois à six le nombre d'occupants de la Station.
 
 
Au cours des quatre premiers mois, Frank De Winne exercera les fonctions d'ingénieur de vol au sein de l'équipage de l'Expédition 20. A la faveur de la rotation de trois des six membres de l'équipage prévue en octobre, De Winne prendra les commandes de l'Expédition 21 jusqu'à son retour sur Terre en novembre 2009, succédant ainsi au commandant Guennady Padalka de l'Expédition 20.
 
C'est le Comité multilatéral "Activités de l'équipage " du Programme ISS qui l'a nommé au poste de commandant.
A ce titre, il sera chargé notamment de conduire les opérations de l'ISS, de diriger les activités des membres de l'équipage de façon à constituer une équipe intégrée, et d'assurer la sécurité des personnes ainsi que la protection des éléments, équipements et charges utiles de la Station.
De plus, il sera le principal utilisateur du bras robotique japonais et l'un des deux astronautes à participer à l'amarrage à l'ISS du cargo japonais HTV-1 à l'aide du bras robotique de la Station lorsque ce véhicule rejoindra l'ISS à l'automne de l'année prochaine.
 
Ce sera le deuxième vol de Frank De Winne à destination de l'ISS, après sa première mission Odissea (30 octobre-10 novembre 2002). Il était alors ingénieur de vol à l'aller sur le nouveau Soyouz TMA et au retour sur un Soyouz TM. Il avait réalisé à cette occasion toute une série d'expériences scientifiques, de démonstrations technologiques et d'activités éducatives.
Depuis, il a suivi des entraînements complémentaires sur la Navette et l'ISS, puis sur le laboratoire européen Columbus et le Véhicule de transfert automatique (ATV) en tant que doublure de l'astronaute français de l'ESA Leopold Eyharts pour la mission Columbus. Ce dernier a participé en tant qu'ingénieur de vol à l'Expédition 16 : il s'est envolé à destination de l'ISS le 7 février 2008 (STS-122) et est revenu sur Terre le 27 mars 2008 (STS-113).
 
Après sa maîtrise en télécommunications et en génie civil, Frank De Winne a reçu nombre de récompenses et de distinctions remarquables ; il a notamment obtenu le titre d'Officier de l'ordre d'Orange Nassau de la part de la Reine de Pays-Bas pour son rôle de commandant lors des opérations des Forces alliées (juillet 1999), ainsi que la médaille de l'Amitié de la Fédération de Russie.
De Winne est également ambassadeur de bonne volonté pour l'UNICEF Belgique.
 
"Voici de nouveau une grande première chargée de symboles pour l'Europe ", a déclaré la Directrice des Vols habités de l'ESA, Simonetta di Pippo. "Aujourd'hui est un jour dont l'Agence peut être fière car il démontre clairement que le programme ISS et ses partenaires internationaux reconnaissent le professionnalisme et les capacités de nos astronautes. Il reflète également l'importance du rôle joué par l'Europe dans les vols habités et l'exploration, après l'éclatante réussite des lancements de Columbus et de l'ATV en début d'année et est de bon augure pour les futurs projets que nous entreprendrons dans ce domaine stratégique ".
 
Frank De Winne sera rejoint à bord de l'ISS par l'astronaute suédois de l'ESA Christer Fuglesang en qualité de spécialiste mission pour une durée de 11 jours (STS-128) en juillet 2009.
 
Par ailleurs, la prochaine mission européenne de longue durée a été confirmée. L'astronaute italien de l'ESA Paolo Nespoli participera aux Expéditions 26 et 27 en tant qu'ingénieur de vol. Il devrait partir en novembre 2010 et rentrer sur Terre en mai 2011, après un séjour de 6 mois dans la Station. Il s'agira de sa seconde mission spatiale. En effet, en octobre de l'année passée, il a pris part au vol STS-120 de la Navette qui a livré l'élément de jonction européen n°2 à l'ISS. Ce dernier, également appelé « Harmony », est le module d'interconnexion auquel le laboratoire spatial européen Columbus s'est arrimé en février dernier. Nespoli a joué un rôle déterminant dans l'organisation de quatre sorties dans l'espace, à partir de la Navette et de l'ISS, indispensables pour poursuivre la construction de la Station.
 
Paolo Nespoli est ingénieur qualifié et pilote privé avec qualification de vol aux instruments. Il est également titulaire d'un brevet supérieur de plongée autonome et d'une qualification de plongeur Nitrox. En 1991, il entre au Centre des astronautes européens de l'ESA à Cologne (Allemagne). En tant qu'ingénieur chargé de l'entraînement des astronautes, il contribue à la préparation et à la mise en ½uvre du programme de formation de base des astronautes européens et est responsable du maintien des compétences des astronautes. En juillet 1998, il est lui-même sélectionné comme astronaute par l'Agence spatiale italienne et, un mois plus tard, il rejoint le Corps des astronautes européens de l'ESA à Cologne.
 
Les astronautes de l'ESA André Kuipers et Roberto Vittori sont actuellement à l'entraînement.
 
 
 
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L'ISS : ELLE FÊTE SES 10 ANS EN ORBITE. (11/01/2009)
 
La station spatiale internationale fête ses 10 ans en orbite.
 
Vous suivez son évolution au cours des mois grâce à ce site, dans le dossier astronautique, elle se monte tout doucement suivant les problèmes techniques de la navette ou financiers.
 
Néanmoins, tout se passe à peu près bien.
 
Pour fêter ces 10 ans, le site de nos collègues de Universe Today, publie un portefeuille de photos des différentes étapes de montage de la station que je vous conseille d'aller voir.
 
 
Les différentes étapes vues par la NASA.
 
Les différentes structures de l'ISS.
 
État de la station le 28 Nov 2008 au moment du retour sur Terre de STS126. (clic sur l'image pour plus de résolution).
 
 
 
 
 
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EXPOSITION EN COURS : CITOYENS DU CIEL AU PALAIS DU LUXEMBOURG  (11/01/2009)
 
 
 
Première manifestation labellisée AMA09 l'exposition Citoyens du ciel va se tenir à Paris au Palais du Luxembourg (Sénat)
le 16 janvier et du 19 au 22 janvier 2009
 
Ouverte gratuitement à tous mais sur invitation comme toutes les expositions proposées en ce lieu prestigieux Citoyens du ciel vous propose un voyage à travers le temps depuis l'époque de Galilée jusqu'aux temps actuels ; passionnante évocation de l'évolution de l'œuvre des autodidactes du ciel.
 
Peu de panneaux et rien que de l'unique au travers d'objets historiques ou d'époque issus du Fonds Flammarion et de collections privées. Sera présentée à partir d'éléments originaux un observatoire d'amateur du XIXème siècle ... ... et la reconstitution de la terrasse d'observation de Camille Flammarion à Paris rue Gay-Lussac. Les éditions rares ne seront pas en reste.
 
 
 
 
 
L'exposition Citoyens du ciel sera ouverte les 16, 19,20,21 et 22 janvier 2009 de 10h à 18h.
 
L'accès y sera possible à l'heure qui vous aura été attribuée en accord avec vos possibilités.
Se munir d'une pièce d'identité indispensable pour accéder au Palais du Luxembourg.
 
Pour recevoir une invitation et pour tout renseignements pratiques :
invitations.senat@orange.fr                 Ou la SAF Tel. 01 42 24 13 74
 
La journée de conférences du lundi 19 janvier 2009
En marge de l'exposition et toujours au Palais du Luxembourg (Sénat) l'Auditorium Clémenceau sera le lieu d'une journée de conférences pour une journée sur le thème du présent et du futur de l'astronomie populaire. L'accès en est aussi gratuit et sur invitation à retirer aux coordonnées ci-dessus. 
 
La liste des intervenants est prestigieuse :
Catherine Cesarsky, Présidente de l'Union Astronomique Internationale et membre de l'Institut,
Pierre Léna, astrophysicien, membre de l'Institut,
Anny-Chantal Levasseur-Regourd, Professeur d’Aéronomie à l’université Paris VI, Présidente du Comité national AMA09,
André Brahic, Professeur à l'université Paris VII / Denis Diderot, spécialiste de la formation du système solaire et de l'évolution des anneaux planétaires, 
Jean-Paul Zahn, astrophysicien au Laboratoire de l’Univers et de ses Théories,
Jamal Mimouni, Professseur de Physique à l'Université El Mentouri de Constantine (Algérie), fondateur de l'Ecole doctorale d'Astronomie et Président de  l'association Sirius de Constantine,
David Wilgenbus, astrophysicien, Responsable des activités Internet de « La main à la pâte », codirecteur de la collection « Passerelle » (Éditions Hatier)
Paul Blu, Président de l'ANPCEN,
Gilles Dawidowicz, Président de l'observatoire de Triel-sur-Seine,
Philippe Morel, Président de la Société Astronomique de France.
 
 
Télécharger le livret de l'exposition (pdf de 5,7 Mo) : cliquer ici


Palais du Luxembourg

19, rue de Vaugirard - 75006 PARIS
Tel informations pour accès : 01 42 34 25 95
Fax : 01 45 44 57 33

Métro : Saint-Sulpice, Odéon / RER B : Luxembourg
Autobus : 84, 58, 89 : Musée du Luxembourg, Sénat
Parcs de stationnement : Place Saint-Sulpice, Marché Saint-Germain

Société Astronomique de France

Tel informations pour réservations et informations sur l'exposition et les conférences : 01 42 24 13 74
 
 
 
 
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UN SITE INTERNET À DÉCOUVRIR :.ASTROPOLIS DE SÉBASTIEN GUERET. (11/01/2009)
(ce paragraphe est le vôtre si vous avez un site astro à nous faire connaître, n'hésitez pas à nous contacter
 
Notre fervent lecteur, Sébastien Guéret, de Plaisir (Yvelines) vient de démarrer un nouveau site Internet à vocation astronomie.
C'est http://www.astropolis.fr/
 
 
Ce site possède une très belle mise en page et la liste des sujets est vaste.
 
Écoutons ce que Sébastien dit de son site en introduction :
 
 
 
Astropolis.fr a vu lu jour sur Internet le 22 Juillet 2008. Pourtant, il ne s'est pas construit en un jour, puisqu'il m'aura fallu plus de 3 ans pour rédiger les quelques 80 articles qu'il contient ...
Avec Astropolis, j'ai voulu rendre accessible à tous une science qui, au fil des ans, s'étoffe de toujours plus de théories, devenant sans cesse plus riche mais aussi parfois plus complexe. Il est vrai que chaque découverte dans ce domaine apporte toujours plus de nouvelles questions qu'elle ne répond aux précédentes. Ce site se veut donc vulgarisateur, c'est un site d'initiation à l'astronomie, une porte ouverte sur les mystères du ciel qui se veut accessible sans posséder préalablement des notions d'astronomie (enfin je l'espère).
Je m'appelle Sébastien GUERET, et cela fait bien longtemps que je me pose des questions sur ce qu'il se passe là-haut ... Mais ne me demandez pas quelles sont mes qualifications en la matière : Je n'en ai pas ! Je suis autodidacte, et c'est bien parce que je suis moi-même un vulgarisé de la première heure que mon envie est désormais de partager le peu que je sais à ceux qui ne le savent pas encore ...
 
 
 
La science en général, et l'astronomie en particulier, ne sont pas des domaines réservés à des savants fous enfermés jours et nuits dans leur tour d'ivoire ... Ce savoir appartient à tous, il est patrimoine de l'humanité, et comme le disait Camille Flammarion (le père de la vulgarisation scientifique) : "Le savoir n'est fait que pour être partagé".
Je vous souhaite la bienvenue sur Astropolis, la cité astronomique
 
Donc, chers amis, bonne visite sur son site.
 
 
 
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UN SITE INTERNET À DÉCOUVRIR : ÉMILE BRAUNTHAL WEISMAN UN NOUVEAU SITE D'ASTRONOMIE. (11/01/2009)
(ce paragraphe est le vôtre si vous avez un site astro à nous faire connaître, n'hésitez pas à nous contacter)
 
Notre ami Emile Braunthal Weisman vient d'ouvrir un site de physique et principalement d'astronomie qui évoque des sujets de base, comme le paradoxe de Olbers ou le redshift, aussi je vous conseille d'aller y jeter un œil, voici son adresse :
 
http://pagesperso-orange.fr/ebraw/
 
Il semble qu'il y ait aussi quelques controverses, comme sur cette correspondance : http://pagesperso-orange.fr/ebraw/ACB.htm ; bref à vous de vous faire une idée.
 
Une remarque de ma part : sur la page d'accueil, écrire noir sur fond bleu foncé, est très difficile à lire……
 
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ.:.LUNE PAR OLIVIER DE GOURSAC CHEZ TALLANDIER. (11/01/2009)
 
Olivier DE GOURSAC Membre de la SAF et de l'Association Planète Mars,  nous présente un livre superbe sur la LUNE
 
En effet lors de sa dernière conférence à la SAF, il nous avait parlé d'un livre sur la Lune, où il retraitait les photos des missions Apollo. Ce livre paraît le 15 Janvier 2009 et voici quelques détails à son sujet.
 
 
LE 20 JUILLET 1969, un homme marche sur la Lune. Neil Armstrong entre dans l’histoire. Depuis cette nuit historique et jusqu’au 19 décembre 1972, sept autres missions Apollo vont se succéder, dont six verront à nouveau des hommes fouler le sol de notre satellite. De ces expéditions, les astronautes ont rapporté des milliers de clichés, en noir et blanc et en couleurs.

 
Qui n’a jamais imaginé accompagner ces explorateurs de l’espace? Qui n’a pas rêvé de traverser les déserts lunaires au volant de la « jeep» ou souhaité admirer notre planète bleue depuis son lointain satellite?

 
 
Pour la première fois depuis le retour de ces aventuriers, découvrez la Lune telle que les astronautes l’ont vue. Après une sélection rigoureuse, les meilleurs clichés ont été tout spécialement nettoyés et retraités pour révéler leurs plus fins détails et leurs teintes les plus véridiques. Olivier de Goursac vous livre le fruit d’un travail colossal de restauration, de correction, de retraitement des couleurs et de reconstitution des images originales de la NASA. Jamais la Lune n’est apparue aussi belle, ses paysages aussi fascinants, ses déserts de poussière aussi énigmatiques.
Préfacé par Dave Scott, commandant de bord d’Apollo 15, et par Jim Garvin, responsable scientifique de la NASA, Lune est un splendide voyage à travers les territoires les plus lointains jamais parcourus par l’homme. Accompagnez les astronautes dans leurs aventures et suivez leur trace d’explorateurs de l’inconnu.

Olivier de Goursac est spécialiste de l’imagerie spatiale. Sa vocation, il l’a d’abord eue en travaillant sur les images lunaires d’Apollo, puis en participant aux missions martiennes Viking et Pathfinder, dans des centres NASA. Il aidera à créer, en 1993, le Bureau des relations publiques des programmes martiens. Il en devient le correspondant pour la France, et effectue depuis la promotion des missions martiennes auprès du grand public. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’exploration spatiale, dont À la conquête de Mars (Larousse), Visions de Mars (Tallandier La Martinière) et La Conquête spatiale racontée aux enfants (La Martinière Jeunesse). Coauteur du Grand Atlas Universalis de l’espace et de La Science au présent, il est également responsable des missions automatiques au sein de la section française de la Mars Society américaine.
 
=> Lien pour feuilleter un aperçu :
http://www.hozoom.com/catalogue/lune.php
 
 
Éditions Tallandier, 2009
ISBN-10 : 2847342133
ISBN-13 : 9782847342130
PRIX : 29,90 €
PARUTION : 15/01/2009
AUTEUR : Olivier de Goursac
PRÉFACIERS : Dave Scott (Apollo9 &15, NASA ret.) et Dr. Jim Garvin (Chief Scientist, NASA) 
 
 
Pour remercier les visiteurs de planetastronomy.com et les amateurs de notre satellite Olivier vous propose quelques fonds d'écran exceptionnels tirés de son livre.
 
Voici donc 10 super fonds d'écrans téléchargeables en 2 résolutions pour nos visiteurs (1280x1024 et 1440x900)
 
Comme je ne dispose pas d'un espace illimité chez l'hébergeur de mon site Internet, ils sont disponibles par téléchargement à partir de ma ligne ftp dédiée.
 
 
Cliquez sur http://jpmastro.myftp.org/ sélectionnez lune-odg 
Entrez le login : lune et le mot de passe : moon
Puis ouvrir le dossier et choisir la résolution voulue et télécharger ce qui vous intéresse.
Remarque : si vous souhaitez les 10 vues d'Olivier, vous pouvez prendre le dossier zip (TOUS) et le "dézipper" à l'arrivée (extraire ici). Voilà bonne pioche!
 
 
PS : cette liaison ne fonctionne que quand mon PC est allumé, soit généralement (hors période de maintenance) de 8h à 23h.
 
Bon ciel à tous et merci encore à Olivier.
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ :..LÉGENDES DU CIEL ÉTOILE PAR A. MARSHALL. (11/01/2009)
 
 
 
Après bien des péripéties dignes des travaux d’Héraklès, Légendes du ciel étoilé est enfin paru !
Voici ce livre qui raconte les légendes grecques de 51 constellations et de la Voie Lactée.
 
En voici l'intro :
 
Pourquoi la Grande Ourse s’appelle-t-elle ainsi ? Comment, quand et où peut-on voir dans le ciel un Serpentaire ? Quelle est la belle et tragique histoire de la Chevelure de Bérénice ?
 
Le nez en l’air, le papa ou la maman réunissent leurs vagues notions d’astronomie pour expliquer à leur chère progéniture : « Tu vois, là, cette étoile brillante un peu bleutée… eh bien, tu cherches un peu plus à droite (à moins que ce ne soit à gauche !) une… » Et le soir, ils s’endorment, parents en enfants, les yeux pleins de rêves, bien souvent au prix d’un beau torticolis.

Qui ne s’est pas un jour, ou plutôt une nuit, émerveillé devant le somptueux spectacle des myriades d’étoiles suspendues au-dessus de nos têtes. Pour les amoureux, le spectacle est romantique ; pour l’aventurier, il ouvre sur un monde infini de rêves ; pour le nomade, il est boussole naturelle ; pour le poète, source inépuisable d’inspiration ; pour le… pour la…

Le ciel est là pour tous et chacun y trouve ce qu’il y cherche.

 
 

Cet ouvrage d’Amandine Marshall est, lui aussi, là pour tout le monde. Les jeunes adolescents y trouveront leur compte de légendes mythologiques, les plus grands y apprécieront en sus les descriptions des constellations, les parents n’auront plus à redouter le torticolis, ils sauront après lecture si c’est à gauche (à moins que ce ne soit à droite !) grâce aux données de visibilité et de localisation des constellations dans notre hémisphère.
Quant aux scientifiques… Mais là, je laisse la parole à Monsieur Sanchez, directeur de l’observatoire des Pléiades, près de Toulouse, qui a si gentiment et avec tant d’enthousiasme accepté de parrainer cet ouvrage :
« Nous ne pouvons que féliciter son auteur, qui apporte aux scientifiques que nous sommes une autre vision de ce qui fut à l’origine de la formidable histoire de notre univers. »
 
 
De 10 à 100 ans. Richement illustré en bi-chromie sépia-noir, 24x32 - 192 pages - dos carré collé - 19,50 €
ISBN : 9782916422176  éditeur : Le griffon bleu.
 
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.POUR LA SCIENCE JANVIER 2009. (11/01/2009)
 
Un article de fond particulièrement intéressant dans ce numéro de Janvier de Pour la Science, édition française de Scientific American.
 
 
Une nouvelle année, c’est toujours une occasion pour rebondir… Pas pour l’Univers, qui l’aurait déjà fait il y a quelque 14 milliards d’années : selon la théorie de la gravitation quantique à boucles, le Big Bang n’était peut-être pas le commencement de tout, mais la conséquence de l’effondrement sur lui-même d’un univers préexistant, qui aurait « rebondi » en atteignant une densité critique, donnant ainsi naissance à une phase d’expansion.
 
 
 
 
 
Sommaire complet : http://www.pourlascience.com/index.php?ids=SiHCxJFBCSunyJUMpfHE&Menu=Pls&Action=1&idn1=155
 
Sinon quelques articles intéressants :
 
 
·        Exoplanètes avalanche d'images : Les planètes extrasolaires ont d’abord été mises en évidence par des méthodes indirectes.
Mais grâce notamment aux techniques d’optique adaptative qui gomment l’effet des turbulences atmosphériques, les astronomes parviennent aujourd’hui à les visualiser directement. La moisson est déjà copieuse.
 
·        Masse du proton ; le calcul est bon : Des calculs de chromodynamique quantique sur réseau atteignent une précision inédite.
 
·        Titan a une atmosphère électrique propice à la vie : L’une des conditions nécessaires à l’apparition d’une chimie prébiotique, aboutissant éventuellement à l’apparition de la vie, est la présence d’une source d’énergie solaire ou chimique : celle-ci entretient les réactions chimiques produisant des molécules complexes et de grande taille. Pour comprendre comment la vie est apparue sur Terre, on observe d’autres planètes ou satellites du Système solaire. Titan, la plus grande lune de Saturne, intéresse les scientifiques depuis qu’on y a découvert une atmosphère en 1908. En plus d’autres facteurs favorables à la vie, on y soupçonne la présence de deux sources d’énergie : les électrons de haute énergie de la magnétosphère de Saturne et les photons ultraviolets solaires
 
·        L'Univers rebondissant, thème principal de ce numéro : Notre Univers ne serait pas né avec le Big Bang : un univers préexistant se serait effondré sur lui-même, avant de rebondir et d’entrer de nouveau en expansion. C’est ce que suggèrent certaines propriétés de la théorie de la gravitation quantique à boucles.
 
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.DE QUOI EST FAIT L'UNIVERS DOSSIER POUR LA SCIENCE. (11/01/2009)
 
 
Numéro exceptionnel des dossiers Pour la Science daté, Janvier-Mars 2009 sur les particules et la composition de l'Univers.
 
Avec de nombreuses prestigieuses signatures comme :
 
Etienne Klein, Patrick Janot, Chris Quigg, Thierry Lasserre, Etienne Parizot, Patrick Peter, Murat Boratav, Bernard Degrange, Helène Sol, Éric Armengaud, Pierre Binétruy, Lee Smolin, Gabriele Veneziano, Juan Maldacena, Cliff Burgess et ce nombreux autres.
 
Trois parties principales dans ce numéro de 122 pages :
 
·        La matière recréée.
·        Les messagers cosmiques.
·        Et la gravitation?
 
 
 
Iconographie très claire, notamment du LHC et des particules.
 
C'est un must pour les astronomes qui s'intéressent à la cosmologie.
 
 
 
 
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
 
 
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