- LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
- Mise
à jour : 2 Avril 2010
-
- Conférences et Événements : Calendrier
.............. Rapport
et CR
- Astronews précédentes : ICI
dossiers à télécharger par ftp : ICI
- ARCHIVES
DES ASTRONEWS : clic sur le sujet
désiré :
- Astrophysique/cosmologie
; Spécial
Mars ; Terre/Lune
; Système
solaire ; Astronautique/conq
spatiale ; 3D/divers
; Histoire
astro /Instruments ; Observations
; Soleil
; Étoiles/Galaxies ;
Livres/Magazines ;
Jeunes
/Scolaires
-
- Sommaire de ce numéro :
- Les
trous noirs super massifs : CR de la
conf SAF de Suzy Collin en commission de cosmo du 6 Mars 2010.
(02/04/2010)
- La
Lune sans les Américains mais avec … : CR de la conf SAF de Philippe
Coué du 17 Mars 2010.
(02/04/2010)
- Hubble
: On fête ses 20 ans en orbite à la Cité de l'Espace. (02/04/2010)
- LHC
: Collision record au CERN! (02/04/2010)
- LHC
: Prochaine conférence mensuelle de la SAF. (02/04/2010)
- Guy
Chollet : Il nous parle des prédictions catastrophiques du calendrier
maya. (02/04/2010)
- Lancement
de Cryosat-2 : lancement prévu bientôt. (02/04/2010)
- La
crevette qui venait du froid : On vient de trouver la vie à 180m sous
la banquise.
(02/04/2010)
- Genesis
: Premiers résultats.
(02/04/2010)
- LRO
: Des vues améliorées saisissantes.
(02/04/2010)
- Planck
:.Tapisserie cosmique.
(02/04/2010)
- Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 24
Aristote au Mont Saint Michel par B Lelard.
(02/04/2010)
- Cassini-Saturne
:.Mimas en gros plan.
(02/04/2010)
- Mars
Express :.Survol en rase mottes de Phobos! (02/04/2010)
- Photos
d'amateurs :.Richard Francis ne s'intéresse pas qu'à Cryosat. (02/04/2010)
- Livre
conseillé :.L'image du monde des babyloniens à Newton chez Vuibert.
(02/04/2010)
- Livre
conseillé :. Les mystères du Soleil, notre étoile chez Belin. (02/04/2010)
-
-
-
-
-
- HUBBLE
: ON FÊTE SES 20 ANS EN ORBITE À LA CITÉ DE L'ESPACE.
(02/04/2010)
-
-
- Pour
les 20 ans du célèbre
télescope spatial Hubble, la Cité de l'Espace de Toulouse, organise
une soirée spéciale le 28
Avril 2010 à partir de 18H (jusqu'à 23H) ; entrée 5€ sauf
partenaires et moins de 15 ans.
-
- Je
signale que j'y participerai aussi en tant qu'animateur.
-
- L'ESO
nous a aussi fait un superbe cadeau pour cette célébration : les DVD sur
Hubble à distribuer au public.
-
-
- Venez
nombreux!!
-
-
-
-
-
-
-
- Programme spécial Hubble :
- ·
les 20 ans
de Hubble, l’anniversaire du télescope devenu « mythique »,
- ·
le
lancement officiel à la Cité de l’espace du film IMAX en relief «
Hubble 3D » (3 séances de 300 places), un must à ne pas manquer!
- ·
la thématique
générale « recherche de la vie ailleurs » - la naissance des étoiles
- ·
l’observation
du ciel de Toulouse à l’extérieur (Club Antarès 31 CE Airbus)
- ·
débats
avec notamment JF Clervoy astronaute, D Southwood Dr scientifique de l'ESA;
Ph Lamy du LAM, Th Contini de l'OAMP etc..
- ·
conférences
variées, notamment sur les autres télescopes spatiaux etc..
- ·
3 musiciens
pour une ambiance dans le Hall de l’Astralia, et jeux de lumières «
Hubble »
- ·
Des images
exposées de Hubble.. le Top10 des meilleures photos de Hubble
- ·
Et des
gadgets, posters… livres… Dédicaces.. distribution de DVD (ESO) sur
Hubble et ses meilleures images ..
- ·
Le
restaurant Espace 149 en formule snack ou bar
- ·
Des
rencontres multiples entre curieux, astronomes amateurs et scientifiques
-
- L’Europe,
au travers notamment de l’ESA et l’ESO, a pris une part importante dans
le programme Hubble.. Comment travaille-t-on avec un télescope orbital,
comment coordonne-t-on la recherche ? Qui décide de quoi ? Quelle est sa
place par rapport aux télescopes terrestres, qui, eux aussi, ont beaucoup
progressé ? Autant de questions auxquelles nos conférenciers, acteurs de
cette réussite, tenteront de répondre.
-
- Contact organisation :
p.droneau@cite-espace.com
s.henry-baudot@cite-espace.com
-
- Cité
de l'espace
- Av.
Jean Gonord – 31000 Toulouse
tel : 05 62 71 64 80
-
- http://www.cite-espace.com/
-
- Quelques rappels :
-
- Peu de gens le
savent, mais c'est Lyman Spitzer (dont le nom sera donné plus tard à un télescope
IR en hommage), un génial astrophysicien américain, qui le premier eut
l'idée dans l'immédiat après-guerre de proposer de mettre un télescope
en orbite terrestre pour s'affranchir des problèmes dus à l'atmosphère.
En effet, la seule information que l’on reçoit des objets que l’on
observe, c’est leur lumière, et celle-ci perd une partie de ses
informations en traversant notre atmosphère, en fait on ne perçoit que la
partie visible du spectre, donc, ce que l'on peut voir du ciel à partir de
la Terre n'est qu'une toute petite partie de l'immense palette des longueurs
d'onde disponibles. Les télescopes positionnés dans l'espace étant situés au dessus de
l'atmosphère qui fait filtre, nous donnent accès aux mondes de l'Infra
Rouge (objets froids), de l'Ultra violet (objets chauds) et même à
l'Univers violent des gamma (trous noirs) et des rayons X (super novæ).
L’essentiel est donc INVISIBLE.
- De plus les
astronomes le savent bien, notre atmosphère provoque des turbulences qui
limitent la résolution, ce n'est plus le cas dans l'espace.
- Donc il faut aller
dans l'espace. Décision est prise de construire un télescope spatial en
….1962 on le nommera Hubble en l'honneur du célèbre astronome, mais les
fonds ne furent alloués qu'en 1977 et le lancement fut retardé par
l'accident de Challenger en 1986, le départ eut lieu seulement le 24 Avril
1990 avec la navette Discovery (STS-31)
-
- Ce télescope était
un vrai défi technologique à l'époque. C'est un gros tube de la taille
d'un autobus; 13m de long, 4,3m de diamètre et pesant 11 tonnes. Il possède
un miroir principal de 2,4m et est équipé de divers instruments
photographiques et spectrométriques. Il y a près de 400.000 pièces différentes
à bord et plusieurs dizaines de km de câbles.
- Le cadre est en
graphite époxy, un matériau composite qui résiste aux grandes variations
de température, car 16 fois par jour le télescope est soumis à une
variation de température de 270°C entre jour et nuit. Hubble est revêtu
de plaques isothermes chauffantes limitant cette variation à …..1°C!
- Il orbite à 600 km
au dessus de nos têtes.
- L'atmosphère ne
faisant plus filtre, il permet aussi de voir dans le proche Infra-Rouge et
dans l'Ultra-Violet. Des panneaux solaires immenses fournissent l'énergie nécessaire.
Un revêtement spécial le protège de la chaleur et du froid.
- Après sa première
réparation, Hubble est parfait et il pénètre jusqu'à des galaxies qui se
sont formées seulement 1 milliard d'années après le Big Bang! (Ne pas
oublier : voir loin c'est voir dans le passé , un télescope est une
machine à remonter le temps!!!).
-
- En tout, 5 missions
furent nécessaires pour maintenir Hubble en forme, ……..
-
- La suite vous intéresse,
alors vous lirez avec intérêt l'article
spécial avec superbes photos de la revue l'Astronomie datée de Mai.
-
-
-
-
-
-
-
- LHC
: COLLISION RECORD AU CERN. (02/04/2010)
-
-
- Le
CERN est heureux de
communiquer ce 30 Mars 2010 sur un grand succès de la physique européenne
que je reprends en intégralité:
-
- Genève,
le 30 mars 2010. À 13h06, des faisceaux sont entrés en collision à une énergie
de 7 TeV, donnant ainsi le coup d’envoi au programme de recherche du LHC.
Dans le monde entier, des physiciens des particules se préparent à une
moisson potentiellement riche de données de nouvelle physique ; le LHC
entame en effet sa première longue période d'exploitation à une énergie
trois fois et demie supérieure aux énergies atteintes précédemment dans
un accélérateur de particules.
-
- «
C’est un grand jour pour les physiciens des particules, déclare Rolf Heuer, directeur général du CERN.
Nombreux sont ceux qui attendent ce moment depuis longtemps, et leur
patience et leur persévérance ont fini par payer. »
- «
Avec ces énergies de collision record, les expériences LHC vont pouvoir
aborder une vaste région à explorer ; on va commencer à traquer la matière noire, les nouvelles forces et les
nouvelles dimensions, ainsi que le boson de Higgs, indique Fabiola
Gianotti, porte-parole de la collaboration ATLAS. Le fait que les expériences
aient déjà publié des articles sur la base des données enregistrées
l’an passé est de très bon augure pour cette première période d’expérimentation.
»
- «
Nous avons tous été impressionnés par les performances du LHC à ce jour,
souligne Guido Tonelli,
porte-parole de l’expérience CMS. Il est particulièrement gratifiant de
constater à quel point nos détecteurs fonctionnent bien. Nos équipes de
physiciens, dans le monde entier, analysent déjà les données. Nous allons
bientôt nous attaquer à certaines grandes énigmes de la physique moderne
comme l’origine de la masse, la grande unification des forces et la présence
abondante de matière noire dans l’Univers. Nous devons nous attendre à
vivre des moments exceptionnels. »
- «
C’est le moment que nous attendons et auquel nous nous préparons depuis
longtemps, déclare Jürgen
Schukraft, porte-parole d’ALICE. Nous comptons beaucoup sur les résultats
des collisions de protons et, plus tard dans l’année, des collisions
d’ions lourds, pour arriver à mieux comprendre la nature de
l’interaction forte et l’évolution de la matière dans l’Univers
primordial. »
- «
LHCb est prête pour la physique, souligne Andreï Golutvin, porte-parole de l’expérience. Un grand
programme de recherche nous attend. Il nous permettra d’étudier en
profondeur la nature de l’asymétrie entre matière et antimatière. »
-
- Le
CERN exploitera le LHC sur une période allant de 18 à 24 mois, avec pour
objectif de fournir aux expériences suffisamment de données pour réaliser
des avancées notables via des branches très diverses de la physique.
- Dès
qu’elles auront « redécouvert » les particules de l’actuel modèle
standard, préalable indispensable à l’étude d’une nouvelle physique,
les expériences LHC
partiront à la recherche systématique du boson de Higgs.
- Grâce
à la quantité de données attendues (1 fb-1 dans le jargon des physiciens
soit femtobarn ou 10-15 barn, le
barn étant l'unité de section efficace NDLR), la combinaison des données
obtenues par ATLAS
et CMS permettra d’explorer un large domaine de masses, et il y aura une
chance bien réelle de découverte si
la masse du Higgs avoisine les 160 GeV.
- Si
la particule est beaucoup plus légère ou beaucoup plus lourde, il
sera difficile de la découvrir pendant cette première période d'expérimentation.
-
- S’agissant
de la supersymétrie,
ATLAS et CMS disposeront chacune de suffisamment de données pour multiplier
par deux la sensibilité actuelle aux nouvelles découvertes. Aujourd’hui,
les expériences sont sensibles à certaines particules supersymétriques
dont les masses vont jusqu’à 400 GeV. Le LHC, avec 1fb-1, va permettre
d’aller jusqu’à 800 GeV.
-
- «
Le LHC a de bonnes chances de découvrir au cours des deux années à venir
des particules supersymétriques, explique Rolf Heuer, ce qui pourrait nous
permettre de mieux comprendre de quoi est constitué environ un quart de
l’Univers. »
-
- Et
même à l’autre extrémité – plus exotique – du spectre des découvertes
possibles, cette première période d’exploitation du LHC doublera notre
potentiel de découvertes. Les expériences LHC seront sensibles à de
nouvelles particules massives indiquant la présence de nouvelles dimensions
et ayant des masses allant jusqu’à 2 TeV (contre 1 TeV actuellement).
- «
Plus de 2000 doctorants attendent avec impatience des données des expériences
LHC, souligne Rolf Heuer.
- Ils
auront le privilège de rédiger les premières thèses à la nouvelle
frontière des hautes énergies. »
-
- À
l’issue de cette période d’exploitation, le LHC sera arrêté pour que
l’on puisse procéder aux opérations de maintenance usuelles et terminer
les réparations et les travaux de consolidation requis suite à
l’incident survenu le 19 septembre 2008 pour pouvoir atteindre l’énergie
nominale de 14 TeV. Jusqu’à présent, les accélérateurs du CERN
fonctionnaient selon un cycle annuel : ils étaient exploités pendant sept
à huit mois et arrêtés quatre à cinq mois chaque année.
-
- Étant
donné que le LHC est une machine cryogénique fonctionnant à très basse
température, il lui faut environ un mois pour être ramené à température
ambiante et un autre mois pour être refroidi. Un arrêt de quatre mois dans
le cadre d'un cycle annuel ne se justifie donc plus. C’est la raison pour
laquelle le CERN a décidé de passer à un cycle plus long avec des périodes
de fonctionnement plus longues et des arrêts eux aussi plus longs en cas de
besoin.
- «
Deux années d’exploitation continue ne seront pas de tout repos pour les
opérateurs du LHC et les expériences, mais le jeu en vaudra bien la
chandelle, précise Rolf Heuer.
- En
commençant par une longue période d’exploitation et en concentrant sur
une seule période d’arrêt la préparation des collisions à 14 TeV, nous
augmentons la durée d’exploitation totale au cours des trois années à
venir. Ainsi, nous pourrons rattraper le temps perdu et donner toutes leurs
chances aux expériences d’imprimer leur marque. »
-
-
- Commentaire
:
-
- L'énergie
atteinte est de 7 TeV soit deux faisceaux de protons de 3,5 TeV.
- Rappel
: TeV = Tera électro Volt = 1012 eV
- C'est
une énergie très ………..faible, mais concentrée en un tout petit
volume, si bien que ramenée au volume, c'est une énergie colossale.
-
- C'est l'énergie près de
trois fois plus grande que celle du Tévatron du Fermilab à Chicago
(le grand concurrent du LHC).
-
-
Les
deux faisceaux se sont rencontrés en début d'après midi de ce 30 Mars
2010.
- Pendant
plus d'une heure on a pu mener à bien les 4 expériences clé du LHC.
-
- Les
particules circulent à une vitesse proche de celle de la lumière (plus de
10.000 tours de l'accélérateur par seconde!).
-
- Ce
qui a provoqué les explosions de joie au CERN.
- (Photo
: Maxisciences)
-
- De
telles énergies sont un nouveau territoire pour la physique des particules.
-
- Atteindra-t-on
les limites des premiers instants de la création de l'Univers?
- On
devrait le savoir dans les prochains mois, alors comme nos amis anglais le
disent, stay tuned!
-
-
-
-
-
-
- POUR
ALLER PLUS LOIN :
-
- Nous
avions évoqué le LHC dans ce
précédent article.
-
- L'info
publiée par le
CERN.
-
- Aux
portes d'un nouveau territoire par R
Heuer Dr Général du CERN.
-
- L'info
sur la
radio suisse romande.
-
- Le
nouvel Observateur/Science et Avenir
traite du même sujet.
-
- Le
Figaro aussi.
-
- Les
journaux Libération
et Le
Monde évoquent aussi ce succès.
-
- Le
LHC et les astroparticules, CR d'une
conférence aux RCE 2008.
-
- La
carte des instituts de recherche français
participant au LHC
-
-
-
-
-
- LHC
: PROCHAINE CONFÉRENCE MENSUELLE DE LA SAF.
(02/04/2010)
-
-
-
C'est
Michel Spiro, nouveau Président du Conseil du CERN , et ancien Directeur de
l'IN2P3 (Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des
Particules), haut lieu de la recherche fondamentale sur la physique des
particules, qui est l'invité de la SAF pour une conférence sur le thème :
-
-
- Les
particules et le LHC.
-
-
-
-
-
- Tout le monde a entendu parler du grand
collisionneur LHC, anneau géant de la taille du périphérique construit
100m sous terre par le CERN à la frontière franco-suisse; c'est le plus
grand accélérateur de particules du monde. Il a redémarré récemment
avec succès (voir article plus haut)
-
- Michel Spiro, nous parlera de ce monde étrange
des particules élémentaires et de ce que l'on doit attendre du LHC.
- Venez nous rejoindre pour ce voyage passionnant
au cœur de la matière et comprendre la physique des deux infinis.
-
- Nous vous accueillerons le 14 Avril 2010 à 20H30 au FIAP (30 rue Cabanis Paris 14) salle
Bruxelles. Ouverture des portes : 20H.
-
- Entrée réservée aux membres de la SAF et à
leurs invités, sinon 4 ou 8€.
-
-
-
-
-
- GUY
CHOLLET : IL NOUS PARLE DES PRÉDICTIONS CATASTROPHIQUES DU CALENDRIER MAYA.
(02/04/2010)
-
- Notre ami rouennais de la commission de
cosmologie de la SAF, Guy Chollet, commente à sa manière toutes les
mauvaises prophéties dues au calendrier inca qui ont surgis à l'occasion
de la sortie du film/livre catastrophe 2012, dont
nous avons parlé ici.
- Je lui passe la parole :
-
- Voici son commentaire :
-
- Dernièrement, sous le titre « 2012 »,
un film catastrophe est sorti.
- L’auteur postule, qu’à la fin de
l’actuel cycle du calendrier maya, le Soleil se dérègle et, altérant
les neutrinos qu’il produit, provoque sur la Terre de fantastiques
cataclysmes … Deux ans après, fin 2012, un super déluge s’ensuit donc !
-
- Ce n’est pas la première fois que de
pareilles prédictions sont faites mais, présentement, suite à une grave
crise économique mondiale ; à une apparente recrudescence des
tremblements de terre et des tempêtes ; à de notables crises
politiques … les médias se déchaînent et Internet s’en mêle !
-
- LES
PRÉCÉDENTES PROPHÉTIES
- Je ne les reprendrai pas toutes (elles sont
trop nombreuses) mais, on peut en citer.
- ·
La peur de l’an 1000 … et un peu celle de l’an 2000 !
- ·
Les comètes de 1910.
- ·
Les apocalypses bibliques récurrentes (Armageddon) annoncées par
certaines sectes (1914, 1918, 1925, 1975, 1989, 1992, 1995 … et j’en
passe !).
- ·
La fin du pontificat de Benoît XVI qui est … le 111 me
pape.
- ·
Les guerres nucléaires, ou les cataclysmes nucléaires annoncés
pour 1983 (pas 1986 !) puis 2006.
- ·
La peur des recherches scientifiques : les bombes atomiques
(1945-1955) ; maintenant le LHC de Genève qui pourrait « créer
un trou noir capable d’engloutir la Terre »
- ·
Les cataclysmes stellaires :
le 09-09-1999 avec la météorite de Nostradamus.
- Les Extraterrestres détruisant la Terre par coups de laser :
Sheldon Nidle 1996.
-
- LE
CALENDRIER MAYA
- La civilisation maya s’épanouit entre les IV
et X èmes siècles de notre ère puis décline avant d’être submergée
par les Aztèques et, finalement, totalement détruite par les Espagnols au
XVI ème siècle …
- Leurs écrits étaient peints sur des codex
dont nous ne connaissons que quelques très rares exemplaires, presque tous
ayant été rapidement brûlés par les conquistadors.
-
- Leur zodiaque resta pratiquement inconnu
jusqu’à ce que, au XX me siècle, on retrouve, à Mexico, un monolithe de
basalte de 3,6 m de diamètre et d’un poids de 25 tonnes. Ce disque est
maintenant appelé « Pierre du Soleil » et il est conservé au
Musée National d’Anthropologie de Mexico. Un autre monolithe nommé
« Calendrier aztèque » est également connu.
-
-
-
- Pour la Pierre de Soleil, on note huit cercles
concentriques :
-
-
- 1.
Le
Cercle Central, représenté par le visage du Soleil Ollin Tonatiuh et ses
deux griffes qui saisissent les cœurs pour les fixer à l’Univers.
- 2.
Les bras de la croix, ou quinconce, formés par les glyphes des
quatre ères précédentes.
- 3.
Le cercle des 20 jours du mois : il tourne dans le sens des
aiguilles d’une montre.
- 4.
Les 8 rayons du Soleil qui expriment le rapport entre le Soleil et Vénus.
- 5.
Le cercle de la planète Mars, dont la révolution synodique
(apparente pour nous) de 780 jours équivaut à 260 x 3, soit trois années.
- 6.
Le cercle de la planète Jupiter, le petit joyau du ciel, étroitement
relié à la Lune.
- 7.
Le Cercle de Saturne. Cette frange est composée de 28 petits arcs
(car 28 années civiles) qui rappellent les vertèbres d’un serpent.
- 8.
Le cercle de la Voie Lactée.
-
-
-
-
- Le
compte des jours
- Sur Internet, il existe un excellent document :
voir http://www.louisg.net/C_maya.htm
dont nous reprenons quelques éléments.
-
- On distingue :
-
1) Le Calendrier Tzolkin :
- L’année religieuse des Mayas se composait de
treize périodes de vingt jours et comptait 260 jours.
- On la présente généralement avec deux roues
d’engrenages : quand la grande roue a fait un tour, elle fait avancer
la petite d’un cran.
-
- 2)Le
Calendrier Haab :
- Dans ce calendrier "civil" et de type
solaire, l'année comportait 365 jours répartis en 18 uinals ou mois, de
- LES PÉRIODES
20 jours chacun, auxquels s'ajoutait une période complémentaire de
cinq jours en fin d'année.
- Les 18 mois étaient consacrés à des divinités
et portaient le nom de manifestations religieuses ou agricoles. Le glyphe
qui y était attaché représentait le dieu ou l'animal sacré symbolisant
cette manifestation.
Quant à la période des cinq jours additionnels (peut-être plus parfois),
elle était désignée par le terme de Uayeb qui signifiait "Celui qui
n'a pas de nom" et, elle était réputée être une période de
malchance.
-
- 3)
Le Compte Calendaire :
- Les Mayas utilisaient simultanément les deux
calendriers et une date complète comportait à la fois celle du calendrier
"rituel" et celle du calendrier "civil". Ainsi, une date
complète particulière, le "13 AHAU 18 CUMKU".
Ce jour "double" ne se retrouvait qu'au bout de 18 980
jours soit 52 années "civiles" (ou 73 années Tzolkin). Ce Compte Calendaire est donc étroitement relié au cycle de
Vénus (583, 92 jours) car. 52 années de 365 jours, correspondent à 32, 5
cycles de Vénus. Cela peut
s’appeler « le siècle maya ».
-
- 4)
Le Compte Long :
- Pas plus que le Compte Calendaire, le Compte
Long ne peut être considéré comme un vrai calendrier. Il s'agit, en
effet, de compter les jours à partir d'une origine et ce, de façon linéaire.
Le système comprenait plusieurs "unités périodiques" que les
mayas "entassaient" pour marquer la date voulue. Chacune des périodes
était donc associée à une représentation spéciale, qui pouvait revêtir
différentes formes figurées par des glyphes. La durée maximale de cet
entassement atteignait 640 millions d’années (ALAUTUN) !
- Quelle est l'origine de ce dernier comput ?
Ce compte long avait pour origine une date nommée 13 baktun, 4 ahau,
8 cumku correspondant au 12 août 3114 av. J.C. de notre calendrier grégorien
(12 août -3113 s’il y a une année zéro dans ce calendrier). C'est du
moins l’une des dates possibles (pour plus de détails, voir la référence
Internet indiquée plus haut). Les Mayas connaissaient une forme voisine de
notre zéro. Cette date se décompose donc comme suit : compte long :
0.0.0.0.0 ; calendrier Tzolkin : 4 Ahau ; calendrier Haab : 8 Cumku. Elle
est aussi quelquefois notée 13.0.0.0.0 au lieu du 0.0.0.0.0 (signifiant
certainement ainsi la fin du cycle précédent).
Le cycle actuel se terminera, fin 2012, lorsqu'il sera de nouveau noté
13.0.0.0.0 .
Il serait donc de 5125 ans. Selon
certaines hypothèses, la date 0.0.0.0.0 correspondrait, pour les Mayas, à
la date de création du Monde ou à celle de la naissance de certaines
divinités. Cependant, suite aux conquêtes espagnoles du XVI me siècle,
n’oublions pas que ce calendrier fut « oublié » durant quatre
cents ans …
-
- Pour
ceux qui s’intéressent plus particulièrement aux relations pouvant
exister entre l’astronomie et les calendriers, plusieurs remarques peuvent
être faites car, incontestablement, les Mayas furent de grands astronomes.
-
- a) 5125 ans représentent quasiment le 1/5
d’une Précession, et, d’après la Pierre de Soleil, ce cycle étant
considéré comme le cinquième, nous arrivons au terme d’une Précession
complète.
- b) 2012 est une année très ordinaire ;
par contre 2010 est d’un grand intérêt, on y note :
- - un long séjour de Jupiter au Point Vernal
avec plus courte distance à la Terre le 20 septembre ;
- - pour les 06-06 et 22-09, le début d’une
conjonction triple Jupiter - Uranus en ce Point Vernal ;
- - le passage de Saturne à sa plus faible
distance de la Terre le 21 mars ;
- - début août, dans la constellation de la
Vierge (donc au couchant), plusieurs rapprochements de Saturne, Mars et Vénus ;
de plus, le 12 août, à proximité de ces 3 planètes, présence de Mercure
et d’une Lune à son 3 me jour.
Pour plus de détails, se référer aux éphémérides 2010.
- c) Jupiter est, après la Lune et Vénus,
l’objet le plus brillant du ciel ; c’est également lui qui possède
l’orbite et la révolution la plus stable. Sur le long terme, c’est donc
lui qui est le plus facile à repérer. Considérons un point du Zodiaque,
le Point Vernal en particulier, Jupiter y passe tous les 11, 86 ans ; mais
nous ne l’y voyons vraiment qu’une fois sur sept, soit tous les 83 ans
environ, quand nous nous trouvons également proches de cette ligne
Jupiter-Soleil, c'est-à-dire en conjonction avec cette planète. De plus si
cette conjonction se produit en période d’équinoxe (c’est le cas en
2010), Jupiter se situera longtemps presque exactement au point considéré
(donc, pour nous, au Point Vernal).
- De son côté, compte tenu de la Précession
des équinoxes, Uranus reprend sa place dans le ciel quasiment tous les 84
ans. Cette période de révolution géocentrique est donc proche d’un
multiple de celle de Jupiter. Par le jeu des alignements fortuits et des
importantes irrégularités du mouvement de révolution d’Uranus, dues au
fait que cette planète est fortement influencée par ses deux voisines
Saturne et Neptune bien plus lourdes qu’elle, Jupiter et Uranus se
rapprochent fortement au moins tous les trente ans.
- Aux environs de l’an ~6 avant notre ère (-5
si calendrier avec année zéro) nous avons donc eu un important
regroupement de toutes les planètes connues, au printemps et à proximité
du Point Vernal de cette époque. Pour les mêmes raisons, vers l’an ~3113
il y eut certainement une remarquable conjonction de Jupiter et Uranus, à
proximité du Point Vernal de cette époque, lors de l’équinoxe
d’automne.
- Uranus est la planète dont l’orbite fait présentement
l’angle le plus faible avec la nôtre (seulement
46, 7 minutes d’angle). Au moment des équinoxes, l’axe polaire de la
Terre se trouvant incliné (comme toujours) mais dans un plan
perpendiculaire à l’Écliptique et aux rayons solaires, nous regardons
dans le plan de ces orbites aux environs de midi et de minuit. A cette période,
l’observation des astres faibles du Zodiaque (dont Uranus) est donc
facilitée.
- d) Mars, Vénus et Mercure sont des astres
rapides. Pour cette même année ~3113 ils se retrouvèrent quasiment, en
compagnie de Saturne et près de la constellation de la Vierge, aux
emplacements où nous pouvons les voir en 2010 (le cycle géocentrique de
Saturne est d’environ 10 810 jours soit 29, 6 ans).
- e) Enfin, la position précise de la Lune étant,
elle aussi, très difficile à calculer sur le long terme, suite à
l’allongement progressif des lunaisons (conséquence des marées
terrestres) ; il est probable que les 23 octobre ~3114 puis, 18 avril ~3113
; (donc au cours des mois précédant les dates citées) , d’importantes
éclipses de Soleil se manifestèrent dans cette région du Mexique et en début
de journée.
- Pour les observations astronomiques, les
anciens Mayas utilisaient surtout des lucarnes situées dans les parois de
leurs bâtiments ; ou, les faces de leurs pyramides. Compte tenu de la
situation de ces régions (14 à 21° Nord) , les latitudes de CHICHEN ITZA
(20° 40’) , ou du nord de Mexico sont remarquables. Ces valeurs
optimisent l’angle de 45° de la base des édifices ; et, correspondent
exactement au maximum de l’inclinaison millénaire de l’axe polaire de
notre planète (24° 18’) s’il est fait référence à une date très
ancienne. En ces lieux:
- 1.
au moment des équinoxes, une direction de visée faisant juste 45°
avec le sol, (pente de une
hauteur pour une longueur), permet d’accéder à la déclinaison sud de
-24° 20’ ou, nord de 65° 40’ (ce que nous appelons maintenant « le
cercle polaire ») ;
- 2.
au moment du solstice d’été et à minuit, cette même pente de 45°
permet de viser le plan de l’Écliptique depuis la base de la face nord
des pyramides ; ou, tout comme chez les Égyptiens avec la pyramide de
Khephren, le pôle de cette Écliptique (le seul point fixe du ciel) depuis
le milieu de la base de la face sud ;
- 3.
au moment du solstice d’hiver et à minuit, cette même pente de 45°
permet de viser depuis la base de la face nord des pyramides, la déclinaison
sud de -24° 20’ ou, de nouveau, mais cette fois depuis la base de la face
sud, la déclinaison nord de 65° 40’ .
-
- Ainsi, comme nous en avions déjà convenu,
avec plusieurs guides, en octobre 2002, quand je suis allé au Mexique ;
si l’on s’en réfère plus à l’astronomie qu’à la numérologie,
l’actuelle période longue du calendrier maya va plus probablement de
l’an ~3113 (ou -3112 sans année zéro) à l’an 2010.
Elle serait de 5122 ans … durée hautement remarquable.
-
- Ces faits sont hautement remarquables et ;
sans prendre en compte Uranus, la seule référence à Jupiter implique,
pour les durées globales, des variations cycliques d’environ 12 ans. Avec
des références astronomiques intéressantes, 5127 ans n’est donc pas
possible. De plus, vers cette date de ~3113, il y eut d’importantes
éclipses de Soleil sur le territoire maya ou à proximité !
-
-
- Guy Chollet
-
-
-
-
-
-
-
- LANCEMENT
DE CRYOSAT-2 : LANCEMENT PRÉVU BIENTÔT.
(02/04/2010)
-
- Nous
avons déjà parlé de ce satellite,
remplaçant son premier modèle qui n'avait pas pu être mis en orbite, il
est prêt et son lancement a déjà été reporté plusieurs fois. Mais
maintenant l'ESA nous communique une nouvelle date.
-
- Le lancement du satellite Cryosat 2 est prévu
le jeudi 8 avril
à 15 h 57 heure française.
-
- Cette nouvelle date a été confirmée par ISC
Kosmotras suite à la modification du logiciel de vol du lanceur et à sa
validation.
-
- Chargée de détecter les variations d'épaisseur
des glaces de mer présentes dans les océans polaires ainsi que l'évolution
des vastes calottes glaciaires qui recouvrent le Groenland et l'Antarctique,
la mission Cryosat de l'ESA est la plus complexe des missions jamais conçue
pour étudier les glaces.
-
- Cryosat 2 sera placé en orbite à 700 km
d'altitude par un lanceur russe Dniepr, qui doit être tiré du cosmodrome
de Baïkonour (Kazakhstan) le jeudi 8 avril à 15 h 57 heure d'Europe
continentale (13 h 57 UTC). Le lanceur Dniepr est exploité par Kosmotras
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- LA
CREVETTE QUI VENAIT DU FROID : ON VIENT DE TROUVER LA VIE À 180M SOUS LA
BANQUISE.
(02/04/2010)
-
-
- C'est en étudiant la calotte polaire
antarctique et à une profondeur de plus de 180m, que des
scientifiques du GSFC (Goddard Space Flight Center) de la NASA ont trouvé
une petite créature étrange de moins de 10cm de long, une sorte de crevette rose faisant partie de
la famille des Lysianassidae.
-
- C'est Bob Bindschadler du GSFC qui fit la
trouvaille avec son équipe (en partenariat avec la NSF National Science
Foundation) de cette crevette nageant entre les glaces.
-
-
Le
lieu de cette trouvaille fut le lieu-dit Windless Bight de la célèbre
barrière de Ross (Ross Ice Shelf) à quelques dizaines de km de la
station Mc Murdo.
-
- Une barrière de glace est un morceau
d'inlandsis, épais et flottant, mais qui n'est pas détachée du continent.
-
- Un trou de 20cm de diamètre a été creusé
(carottage) afin de voir ce qui pouvait se trouver dans le fond d'une telle
barrière, et une caméra a été introduite qui donna lieu à cette découverte.
Cette barrière est située à plus de 20km de la mer.
-
- Photo : © NASA.
-
-
-
-
- La
carte suivante localise l'endroit de
cette découverte.
-
-
- Cette étude faisait en fait partie d'une étude
générale sur la diminution de l'épaisseur des couches de glace de
l'Antarctique
-
- Il est très étonnant de trouver une telle créature
dans un milieu si hostile, ce
qui renforce l'idée de développement de sondes interplanétaires vers les
mondes froids comme Europe (satellite de Jupiter) ou Titan et
Encelade (satellites de Saturne).
-
-
- Il n'est pas inhabituel de trouver de la vie
marine dans les eaux de l'Antarctique même si elles sont entre –2 et +1°C,
l'eau coule aussi sous les barrières de glace là où on peut avoir des échanges
avec l'eau libre. Mais trouver une forme de vie aussi éloignée de la mer
est vraiment exceptionnel pour beaucoup de biologistes. On trouve sur Terre
et au fond des océans sur les dorsales océaniques par exemple de tels extrémophiles.
-
- Une
vidéo du carottage est fournie par la
NASA, elle fait 27MB!
-
-
- Nos scientifiques heureux de cette découverte,
vont essayer maintenant d'effectuer les mêmes relevés dans des lacs sub
glaciaires arctiques.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- GENESIS
: PREMIERS RÉSULTATS. (02/04/2010)
-
-
- Vous l'aviez peut être oublié, mais nous
avions évoqué cette très intéressante mission en 2004 dans ces
colonnes; et je vous invite à vous y reporter pour vous la remémorer.
- En deux mots : cette mission devait recueillir
des échantillons du vent solaire et les rapporter sur Terre en 2004.
-
- Malheureusement, tout ne se passa pas comme prévu
(voir
cet astronews) : crac boum à l'atterrissage.
- La cause de l'échec : le switch qui devait
actionner le parachute avait été monté à l'envers et tout n'avait pas été
vérifié au moment du montage!
-
- Néanmoins tout espoir ne fut pas perdu, on
est arrivé à récupérer certains morceaux d'échantillons, malgré l'état
déplorable de la capsule.
- Certaines
analyses purent commencer en 2005. Voir aussi cet
article.
-
- Un laboratoire français est chargé d'analyser
certains échantillons :
-
- Le Centre
de Recherches Pétrographique et Géochimique, CRPG, (CNRS,
Nancy) s'attellera d'une part à la mesure de la composition isotopique de
l'oxygène des grains cométaires par microsonde ionique, d'autre part à
celle de l'azote et des gaz rares par extraction laser et spectrométrie de
masse statique.
- Cette installation analytique, financée par le
CNRS, le CNES et la Région Lorraine, a été
développée pour l'analyse des cibles irradiées par le Soleil de la
mission NASA Genesis.
- B
Marty et M Chaussidon que nos lecteurs connaissent bien, s'attellent
notamment à cette tâche.
-
-
- Voilà, nos chercheurs ont travaillé d'arrache
pied depuis 2005 et le CNRS est heureux
de communiquer aujourd'hui sur les premiers résultats :
-
-
- L'analyse par une équipe du CRPG
(INSU-CNRS), en collaboration avec des chercheurs Suisses et Américains, de
la composition isotopique de l'azote des cibles irradiées durant 27 mois
par le vent solaire dans le cadre de la mission américaine Genesis, révèle
une composition isotopique du Soleil très différente de
celle des météorites et de la Terre.
- Cette mesure, seconde priorité de la
mission parmi 27 autres, permet aux auteurs de conclure que le Soleil est bien la référence isotopique du système solaire et non
la Terre.
- Cette hétérogénéité pourrait être le résultat
de l'irradiation intense du gaz résiduel de la nébuleuse par le Soleil
jeune.
- Lors de cette irradiation, des réactions
photochimiques auraient formé des phases isotopiquement anormales, incorporées
dans les précurseurs des météorites et des planètes terrestres. Un résultat
publié récemment dans Geochimica et Cosmochimica Acta.
-
-
- Le Soleil concentre 99 % de la masse du système
solaire et représente le meilleur témoin de la matière initiale qui a
formé notre étoile et les planètes. Sa composition élémentaire est
connue grâce à l'analyse spectrale de la lumière émise, mais celle des
abondances isotopiques n'est pas accessible par cette méthode. Or, les rapports isotopiques constituent la mémoire des processus de
formation de notre système. Les seuls objets analysés précédemment
sont la Terre et les météorites (et, très récemment, de la matière cométaire).
L'oxygène et l'azote montrent des variations isotopiques très importantes
entre les différents réservoirs planétaires que sont la Terre, Mars, les
météorites, les comètes et les planètes géantes. Cette disparité est
vraisemblablement en rapport avec les processus très énergétiques de
formation du système solaire. Seules les atomes ionisés émis
continuellement dans l'espace par notre étoile, le vent solaire, offrent
l'opportunité d'acquérir des données sur ces processus, à condition de
pouvoir les capter.
- Tel était l'objectif de la mission Genesis
de la Nasa
-
- Les
résultats de la mission Genesis
- La mission a consisté à exposer 27 mois
durant des matériaux ultra-purs (saphir recouvert d'or, diamant synthétique,
silicium pur, aluminium) au vent solaire. Si la mission s'est bien passée,
le retour fut plus mouvementé et la capsule portant les échantillons s'écrasa
dans le désert de l'Utah. L'équipe du CRPG dû mettre au point une procédure
analytique particulière pour «
nettoyer » les échantillons des pollutions terrestres dues à
l'atterrissage et garantir la qualité des analyses.
-
- Installation d'ablation laser et spectrométrie
de masses statique montée au CRPG pour l'analyse des cibles Genesis.
© CRPG (INSU-CNRS)
-
- Le CRPG a été sélectionné par la NASA
pour son savoir-faire démontré par l'analyse des échantillons lunaires
des missions Apollo et de météorites, notamment de Mars. Il a fallu 6 ans
à l'équipe pour développer un système spécifique d'analyse des quantités
extrêmement faibles d'azote solaire. Cette installation a également permis
la première analyse de gaz rares dans de la matière de comète lors de la
Mission NASA Stardust.
-
- L'analyse isotopique de l'azote des échantillons
de Genesis a permis tout d'abord de s'assurer que la composition isotopique
de N n'avait pas évolué dans le Soleil. En effet, le rapport 15N/14N du
Soleil est semblable à celui de l'atmosphère de Jupiter, analysé il y a
dix ans par une sonde américaine.
- Cette similarité montre que les planètes géantes
dont Jupiter, ont capté
dans leurs atmosphères massives une partie de la nébuleuse primitive d'une
part, et que la composition du Soleil actuel reflète bien celle du gaz
initial. En d'autres termes, les processus de nucléosynthèse
(fabrication d'éléments) internes à notre étoile dont le Soleil tire son
énergie, et ceux liés à la genèse du vent solaire, n'ont pas affecté
l'azote.
Par ailleurs, Genesis a également permis l'échantillonnage et l'analyse
d'autres éléments tels que les gaz rares, qui montrent une constance dans
leurs compositions isotopiques et donc le peu d'influence des processus de
transfert entre Soleil interne et vent solaire.
L'azote du vent solaire montrent que la Terre et les météorites (système
solaire interne) d'une part, et les comètes (système solaire lointain)
d'autre part sont enrichies en azote-15 (l'isotope rare de l'azote, l'autre
isotope, majoritaire, est l'azote-14) de 60 % et de 300 %, respectivement.
- Ces variations contrastent fortement avec
les variations isotopiques des éléments non volatils qui ne sont que de
quelques parties pour mille dans tout le système solaire. Elles indiquent
que des processus physicochimiques intenses ont affecté le gaz de la nébuleuse
protosolaire et non les solides (grains).
- Ces processus sont probablement dus à une
irradiation intense du gaz par le Soleil jeune lors d'interactions avec les
solides, et/ou des réactions chimiques à très basse température entre
espèces azotées, peut être catalysées par la lumière solaire. De tels
processus ont dû se produire dans des régions différentes de celles des
planètes internes, impliquant des mélanges de matière à très grande échelle
dans tout le système solaire.
-
-
- Les
chercheurs ont publié leurs résultats dans cet article :
- Nitrogen
isotopes in the recent solar wind from the analysis of Genesis targets:
Evidence for large scale isotope heterogeneity in the early solar system. GEOCHIMICA
ET COSMOCHIMICA ACTA
-
-
-
-
- LRO
: DES VUES AMÉLIORÉES SAISISSANTES. (02/04/2010)
-
-
- LRO
c'est la sonde lunaire américaine de feu le programme lunaire
Constellation.
-
- Elle
est équipée d'une caméra très performante qui nous comble à chaque fois
de paysages lunaires fantastiques.
-
- Mais
mieux que cela, un collègue Allemand, Bernhard
Braun s'est basé sur ces superbes images pour les améliorer et leur
donner un aspect
"3D" mais sans avoir besoin de lunettes spéciales.
-
- Voici
quelques exemples.
-
-
-
- Vous
trouverez d'autres photos sur son site.
-
-
-
- LRO
sert aussi la science, il ne faut pas croire que l'on ne fait que de belles
photos.
-
-
-
- En
effet LRO a servi récemment à chercher et à trouver le
Lunokhod 2 soviétique lancé en 1973 et qui parcouru près d'une
quarantaine de km sur notre satellite.
-
- Sur
les plus de 100.000 photos lunaires prises par la
caméra LROC, Phil Stroke de l'Université Canadienne Western Ontario, a
cherché le rover soviétique dont on semblait avoir perdu la trace.
-
- Il
trouva facilement les
traces des roues de ce rover comme on le voit sur cette photo. Il est
immobilisé dans le cratère Le Monnier.
-
-
-
-
-
-
-
-
- Voir
aussi le très intéressant article de nos amis de la Planetary
Society à ce sujet.
-
-
-
-
-
-
- PLANCK
:.TAPISSERIE COSMIQUE. (02/04/2010)
- (Crédits: ESA/HFI Consortium/IRAS)
-
-
- Enfin de nouvelles images de Planck nous sont révélées
par l'ESA.
-
-
-
-
Voici
des froids filaments de
poussière qui s'étendent dans notre Galaxie. L'analyse des formes
de ces structures devrait nous aider à déterminer les forces mises en jeu
qui façonnent notre Galaxie et qui déclenche la création d'étoiles.
-
- Ce sont des structures filamentaires situées
dans notre proche environnement (500 années lumière), les couleurs sont
codées pour fournir des informations sur la température :
- ·
le rose-blanc correspond à quelques dizaines de degrés au dessus du
zéro absolu
- ·
les couleurs plus profondes sont de la poussière au dessus de 12K
-
- Les poussières les plus chaudes sont concentrées
dans le plan galactique (la bande blanche).
- Les points les plus brillants correspondent à
des concentrations de matière où des étoiles se forment.
-
-
-
- Les parties les plus denses sont des nuages moléculaires,
les plus diffuses sont baptisées "cirrus".
-
- De nombreuses
forces sont en action dans la Galaxies et modèle ces nuages et
cirrus en structures filamenteuses, par exemple :
- ·
À grande échelle, la Galaxie est en rotation, créant des spirales
de gaz de poussières et d'étoiles.
- ·
La gravité exerce aussi une influence importante sur gaz et poussières
- ·
Les jets de particules des étoiles poussent aussi le gaz et la
poussière environnante
- ·
Le champ magnétique joue aussi un rôle non négligeable et encore
peu connu.
-
- Planck et Herschel ont
été lancé en même temps, si Planck s'intéresse aux grandes
structures, Herschel quant à lui, peut effectuer des observations détaillées
de plus petites régions du ciel.
-
- Une des questions dont on doit trouver la réponse
est de savoir pourquoi les structures filamentaires sont similaires à
petite et à grande échelle.
-
-
- L'image ci dessus est une combinaison du HFI de
Planck (à 540 et 350 micron) avec une image de 1983 de l'iRAS à 100
micron.
-
-

-
- Voici
la zone du ciel (carré rouge) correspondant à l'image précédente.
-
- Planck
est en rotation permanente, à chaque rotation ses instruments croisent le
plan galactique deux fois.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-

-
-
- LES
MATHÉMATIQUES DE L'ASTRONOMIE PAR B LELARD
(02/04/2010)
-
- Voici une nouvelle rubrique dans vos Astronews,
suite à une demande forte, notre ami Bernard Lelard, Président de
l'Association d'astronomie VEGA de Plaisir (Yvelines) se propose de nous
faire découvrir la genèse des mathématiques qui ont été utiles à
l'Astronomie dans cette rubrique qui comportera de nombreuses parties.
- Les parties précédentes :
-
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 1 Géométrisation de
l'Espace . (28/02/2008)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 2 La Mésopotamie . (13/03/2008)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 3 Thalès . (27/03/2008)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 4 Anaximandre et Pythagore . (19/04/2008)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 5 Platon (1) . (10/05/2008)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 6 Platon (2) p. (19/06/2008)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 7 Aristote et Pythéas . (03/07/2008)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 8 Alexandre le Grand . (09/09/2008)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 9 Alexandrie et Aristarque . (06/11/2008)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 10 Euclide et les géométries .
(19/12/2008)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 11 Archimède et son palimpseste
. (11/01/2009)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 12 L'idée géniale d'Ératosthène
(30/01/2009)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 13 Coniques et orbites d'Apollonius
(22/02/2009)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 14
360° et les étoiles d’Hipparque . (27/03/2009)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 15 Nicomède, Poseidonios, et
les derniers grands .
(27/04/2009)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 16 Les écoles, les Chinois etc
. (15/05/2009)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 17 Indous, Mayas et autres .
(15/05/2009)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 18 Les Romains, Ptolémée et
Galilée .
(15/05/2009)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 19 D'Hypatie aux maths arabes .
(06/08/2009)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 20 Les maths des étoiles à
Bagdad . (22/09/2009)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 21 Les sages d’al-ma’mun
et le Ptolémée des arabes (27/10/2009)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 22 La petit nuage d'Al Sufi et
la règle de trois.
(04/12/2009)
- o
Les
Mathématiques de l'Astronomie : Partie 23 les zij des astronomes
musiciens par B Lelard.
(04/02/2010)
-
-
-
- PARTIE
24 : ARISTOTE AU MONT SAINT MICHEL.
-
- En mars 2008 paraissait aux Éditions du Seuil
le livre intitulé « Aristote
au Mont Saint Michel » écrit par Sylvain Gouguenheim.
- Cet auteur enseigne l’histoire médiévale à
l’École Normale Supérieure de Lyon.
- Ce livre fut à l’origine d’une polémique,
de pétitions, d’injures d’universitaires, de manifestations, de
mobilisation d’une certaine presse dans la grande tradition des bagarres
littéraires de la fin du XIX ième siècle.
- Pour résumer : Gouguenheim rajouta le
sous titre « Les
racines grecques de l’Europe chrétienne ».
- Les mots « racines », « grecques »,
« chrétiennes » furent jugés
déplacés face à l’opinion à la mode pour laquelle l’Europe ne peut
être que sans identité, laïque et sans frontières.
-
- A l’origine il y a « l’Islam des Lumières » dont la richesse
intellectuelle était incontestable alors même que l’Occident était,
selon les opinions, sous l’emprise de l’Eglise romaine et de ses
croisades. Les Arabes sont dans le sud de la péninsule ibérique de 711 à
1492 (année de la découverte de l’Amérique par Colomb), soit pendant 8
siècles, période la plus longue de l’histoire de l’Espagne.
- Les splendides monuments de Cordoue, Séville
et surtout l’Alhambra de Grenade témoignent aujourd’hui encore d’une
civilisation raffinée.
-
- L’histoire officielle dit : »
- La science grecque se transmet principalement
aux Latins par l’intermédiare de l’Islam et la plus grande partie de ce
retour aux sources s’opère dans l’Espagne redevenue chrétienne grâce
à la Reconquista.
- C’est là que des clercs venus de toute l’Europe,
y compris d’Italie, viennent à partir du XII ième siècle puiser aux
sources arabes, et, en les traduisant, contribuent à la redécouverte de la
science grecque. » (B.Laurioux et L.Moulinier, Paris Messene, 1998,
p.24 .
-
- De récentes recherches montrent qu’il y a eu
d’autres chemins empruntés par des voyageurs diffusant des manuscrits
originaux grecs venant de Byzance (Constantinople) qui furent directement
traduits en latin en Occident, notamment par Jean de Venise (mort vers
1145). Il s’agissait d’un grec vénitien établi un temps à
Constantinople et terminant sa vie au monastère du Mont Saint Michel en
traduisant Aristote. Deux de ses manuscrits traduits se trouvent
actuellement à la bibliothèque d’Avranches (no 221 et 232). Gouguenheim
cite d’autres chemins et d’autres traducteurs. Cependant le rôle de
passage par l’Espagne pendant sa période musulmane est indiscutable.
-
- L’expansion arabe commencée en 711 par Tariq
ibn Ziyad en passant le détroit de Gibraltar (djebel al Tariq :
montagne de Tariq) et ses Berbères monta jusqu’à Saragosse (714),
Tarragone et Barcelone (716, 719). De nombreuses incursions au delà des Pyrénées
en Septimanie (Languedoc Roussillon) et
en Novempopulanie (Gascogne) laissèrent de nombreuses tours de guet
sarrasines toujours visibles. En 719 la Septimanie fut conquise avec pour
capitale Narbonne qui devient le wali « Albrûna » pendant 40
ans. L’histoire officielle française précise qu’en 732 Charles Martel
mis fin à la conquête arabe à Poitiers.
-
-
-
En
fait le renversement des Omeyyades par les Abbassides et la rebellions de
chefs berbères favorisa surtout un repliement des Arabes vers la Péninsule.
C’est Pépin le Bref, le fils de Charles Martel qui libèrera la
Septimanie (il avait hérité de la Provence et de la Bourgogne, son frère
Carloman ayant l’Alémanie et la Thuringe) et sécurisera les frontières,
faisant de lui un roi mérovingien sacré à Saint Denis (27/12/754) par le
pape Etienne II qui avait fait le voyage depuis Rome. Le déroulé de la cérémonie
sera repris par les rois capétiens à Reims.
-
-
-
-
- Dans l’Hispanie les clans arabes se disputèrent
(les Kaïsites bédouins nomades venus d’Arabie du nord et les Kalbites
cultivateurs venus du Yémen). Le kalbite Badj, avec des Syriens et quelques
Kalbites de Mellila (aujourd’hui enclave espagnole au nord du Maroc) vint
lui à bout des batailles internes et se proclamera émir à Cordoue en 756.
Il y eut encore des rebellions à Barcelone et à Saragosse et Charlemagne,
fils de Pépin le Bref, intervint alors (27 août 778 : épisode
de Roncevaux et de la Chanson de Roland). Ayant repoussé les Arabes au delà
de l’Ebre, il fut sacré le jour de Noël 800 à Rome « Empereur des
Romains », après avoir été roi des Francs par le pape Léon III
-
-
-
-
-
-
- A l’Ouest les sciences n’eurent donc pas
l’éclat de celles du Moyen Orient.
- Le
Numide (Algérien d’aujourd’hui) Saint Augustin (354, 430), attiré
par les philosophes grecs, eut une influence considérable sur l’acception
des sciences par les religieux.
- Il réfuta l’astrologie qui ôtait la liberté
aux hommes. Pour Augustin la science avait un rôle à jouer dans la
religion chrétienne. C’était la première fois qu’un homme d’église
renommé (Augustin était évêque d’Hippone, aujourd’hui Annaba (Bone)
en Algérie) s’intéressait à la science. Cette nouvelle attitude eut un
retentissement considérable à une époque charnière auprès des
religieux.
- Parmi ceux ci figure Bède le Vénérable (672,
735), moine saxon de Jarrow dont le père était astronome.
-
-
Il
écrivit plus de 40 livres en latin et s’illustra dans les calculs
calendaires : le « comput » (d’où « computer »),
le calcul de la date de Pâques. En
325 le Concile de Nicée fixe la règle de calcul basée sur
l’observation astronomique : Pâques est célébré le dimanche qui suit le
quatorzième jour de la lune qui atteint cet âge au 21 mars ou immédiatement
après.
-
- Autrement dit, c’est le premier dimanche qui suit la première
pleine
lune le 21 mars ou après (marquant
le début du printemps).
-
- Avant ce concile,
la fête suivait des règles variables, influencées par la date de Pessa'h la Pâques juive.
Il créa aussi un calendrier luni-solaire fondé sur le calendrier
luni-solaire de 19 ans de Méton et publia une table de dates de Pâques
pour 532 ans. Bède fut le premier à faire débuter le calendrier du jour
de la naissance connue du Christ.
-
- Habitant au bord de la mer en Northumbrie (Jarrow
et Wearmounth) il étudia les fréquences et heures des marées hautes et
demanda l’affichage de l’heure des marées hautes à la capitainerie des
ports.
-
-
-
-
-
- L’afflux
soudain des connaissances grecques intervint donc naturellement en Hispanie
au XII ième siècle sous la forme
de traduction en latin de textes arabes par les moines bien préparés par
Augustin et Bède. Les premiers textes furent l’Algèbre de d’Al-Khwarizmi
et l’Optique d’Ibn al-Haytham.
-
-
-
-
-
-
- Les premières traductions eurent lieu à Tolède, ville au centre de territoires
reconquis mais de tradition musulmane (il existe encore aujourd’hui une école
de traductions alors que l’université
fut fermée en 1845).
-
- Les premiers traducteurs furent Adélard de
Bath, Gérard de Crémone et Michel Scot. Gérard naquit à Cremona en 1114
en Lombardie et s’intéressa très tôt à la philosophie et entendit
parler de « la Composition Mathématique » de Ptolémée –qui
sera nommé plutard « Almageste » par lui même.
- Ne disposant pas de traduction latine (qui
n’existait pas à l’époque) il se rendit à Tolède attiré par la
renommée scientifique des Maures d’Espagne. Là il apprit l’arabe et se
mit à traduire tous les ouvrages jugés importants. Selon Pipini Crémone
traduisit 76 livres dont le traité de médecine d’Avicenne
et Almagesti Ptolemai solemnis translatio.
-
- Crémone,
inventeur du mot « Almageste »,
rencontrait souvent des mots arabes sans correspondance latine devait
inventer des mots passés depuis dans le langage courant.
La méthode de traduction était particulière : on choisissait
un juif (qui parlait arabe) qui faisait apprendre des rudiments d’arabe
puis on traduisait souvent sur sa dictée, même si l’on n’était pas spécialiste
de la chose traduite.
- Pas étonnant que les traductions étaient
superficielles comme le démontrèrent plus tard de nouveaux érudits.
- Ainsi Roger Bacon, de l’université d’Oxford
nouvellement crée, critiqua dès 1267 les traductions de Crémone qu’il
reprit.
- Roger Bacon écrivit un traité d’optique sur
les apparences de la Lune et du Soleil et imagina des instruments
grossissant par réfraction à ce point qu’on lui attribua l’invention
des bésicles et la définition de la lunette qui devint astronomique 400
ans après.
-
- Autre traducteur : Adélard de Bath (1080,
1160). Membre de la suite de l’évêque de Bath (pays de Galles), Jean de
Viliula, il étudia à Tours et enseigna à Laon. Adélard se rend en Sicile
pour s’instruire en culture grecque et arabe, probablement à l’école
de Salerne. La Sicile, partie de l’empire de Byzance, passe sous
domination musulmane de 878 jusqu’à 1060 date à partir de laquelle les
Normands des Croisades occuperont l’île jusqu’en 1090 en laissant une
tradition de traductions et de passation de manuscrits.
-
- Cette Scola Salerni fut une école de médecine
(Salerne, dite ville d’Hippocrate) à partir de manuscrits arabes et grecs
traduits sur place et au Mont Cassin par Constantin l’Africain un commerçant
chrétien de Carthage devenu moine et acheteur de manuscrits. Adélard
traduira, de retour à Bath ou en Sicile les Eléments d’Euclide qu’il
renomme « Geometrica » à
partir d’un manuscrit arabe. Les grandes traductions eurent lieu en
Catalogne, à Tolède et en Provence. Platon de Tivoli va traduire en
Catalogne le traité d’astronomie et de trigonométrie de Muhammad ibn Jābir al-Harrānī
al-Battānī intitulé De motu stellarum, le Liber
embadorum d’Abraham
bar Hiyya Hanassi, le Spherica de Théodose
de Tripoli, et le De
la mesure du cercle d’Archimède
. Robert de Chester à Ségovie traduit de l’arabe en latin le livre
d’algèbre d’al-Khwarizmi,
Al-jabr wa’l-muqâbalah (Abrégé
du calcul par la restauration et la comparaison) et ses tables
astronomiques (contenant aussi des tables trigonométriques).
- Les traductions de Jean
de Séville comprennent les ouvrages d’Al-Battani, Thābit
ibn Qurra, Maslamah
Ibn Ahmad al-Majriti, Al-Farabi,
Jafar
ibn Muhammad Abu Ma'shar al-Balkhi, Al-Ghazali, Al Fargani.
- Michel Scot fut vraisemblablement écossais, né
en 1175, fut aussi un traducteur des commentaires d’Averroès sur Aristote
et d’un traité d’astronomie le Kitab fi l-hai'a d'Alpetragius
qui vivait encore à cette époque dans la péninsule espagnole.
-
-
- Le traducteur le plus célèbre fut Gerbert d’Aurillac. Il serait né en 945 à
Belliac en Auvergne et fut oblat au monastère de Saint Géraud à Aurillac.
En 963 le comte Borrell II de Barcelone se rend dans le Rouergue pour épouser
la fille du comte de Rouergue. Il fait étape à l’abbaye d’Aurillac.
- Borrell confirme au père abbé l’excellente
réputation des monastères catalans dans l’assimilation des sciences
grecques et arabes. Araalde, le père abbé, lui confie alors Gerbert qui
est un excellent élève.
- Le califat omeyyade est à son apogée et la
cour de Cordoue est le plus grand centre intellectuel d’Europe avec la
bibliothèque du calife Al-Hakam II. Des manuscrits parviennent à Vich et
à Ripoll d’où ils sont traduits de l’arabe en latin. Le monastère de
Ripoll se spécialise dans la traduction des ouvrages d’astronomie et de
mathématiques. Gerbert est pris en charge par l’évêque mathématicien
Hatton de Vich. Il perfectionne sa connaissance de la culture antique à
travers Virgile,
Porphyre de Tyr, Aristote, Cicéron et surtout Boèce.
-
-
- Avec les Apices
de Boèce il s'initie à l'arithmétique. Il y remarque la numérotation décimale
(sans le zéro) notée en chiffres ghubar, chiffres dits arabes, dans le
Codex Vigilanus, de 976 et provenant du monastère
aragonais d'Abelda .
- Ces chiffres sont utilisés par les nombreux
marchands arabes à Barcelone.
- Libéré de la lourdeur des chiffres romains, il aborde
les calculs pratiques, et imagine une table à compter - l’abaque
de Gerbert - qui systématise le principe de la numération de
position et le procédé de calcul
matriciel de nos quatre opérations .
- En 970 Gerbert suit Hatton et Borrell II à
Rome auprès du pape Jean XII afin d’affranchir les évêchés catalans de
Narbonne. Gerbert impressionne le pape par ses connaissances en mathématiques
et en musique et le recommande à l’empereur Otton I ier qui l’engage et
en fait le précepteur de son fils.
- Le parcours de Gerbert est compliqué et hors
de notre sujet. Il aura à Reims pour élève Robert le Pieux, le fils d’Hugues
Capet, Fulbert de Chartres, Guy
d’Arezzo l’inventeur de la notation musicale en portée de 5 lignes
utilisée encore aujourd’hui. Après de multiple aventures Gerbert propose
avec Adalbéron Hugues Capet comme roi de Francie en mai 987 à Senlis, qui
le prend comme responsable diplomatique. De nouvelles aventures conduiront
Gerbert à Rome et il deviendra pape sous le nom de Sylvestre II. Étonnant
parcours d’un traducteur devenu pape en ayant introduit l’usage des
chiffres dits arabes dans la civilisation occidentale grâce à son
usage des abaques.
-
- Les traductions à Tolède et ailleurs devenant
systématiques prirent une grande ampleur. Il faut bien admettre que des
traductions grec-syriaque-arabe-latin déformaient sensiblement les textes
originaux et que d’autres chemins, pour la partie grecque, furent déterminants.
-
- Le livre de Gouguenheim montre alors bien
qu’en fait la culture grecque avait déjà dépassé les frontières avant
l’épopée des savants arabes. Les traductions des écrits en langue arabe
de ceux-ci vinrent alors enrichir les connaissances des grecs. Aristote fut
aussi traduit au Mont Saint
Michel et dans d’autres endroits avant les grandes traductions de Tolède
qui portèrent en Occident les découvertes d’al-Tusi et de tous les
autres de Bagdad à Byzance.
-
-
- Bernard LELARD
- Une version imprimable peut m’être demandée
à
- bernard.lelard@gmail.com
- la prochaine fois nous parlerons de l’optique
de Grosseteste
-
-
-
-
-
- CASSINI
SATURNE :.MIMAS EN GROS PLAN.
(02/04/2010)
- (photos : Crédit: NASA/JPL/Space Science
Institute).
-
- Fin
Février, notre vaillante sonde saturnienne, Cassini, a rasé le satellite
Mimas (celui qui ressemble à l'étoile de la mort de Star Wars!) qui ne
fait que 400km de diamètre, et nous donne des images très détaillées
notamment de cet immense cratère, le cratère Herschel (130km de diamètre).
-
-
-
Voici
la mosaïque d'images prises lors de ce survol effectué le 13 Février 2010
d'une altitude de 30.000km (le point le plus proche de ce survol fut
9500km). images prises dans le visible.
-
- Les
cratères vus sur cet hémisphère ont des marques sombres sur leurs flancs,
ce qui pourrait correspondre à une plus grande concentration d'impuretés
en ces endroits, ceci dû à l'évaporation de la glace, cela favorisant la
migration de ces impuretés vers les fonds des cratères..
-
- On
s'en rend mieux compte sur cette
photo plus détaillée du cratère Herschel en fausse couleur.
-
-
- Mimas
comme tous les satellites de Saturne sont composés d'un mélange de glaces
et de poussières.
-
- De
même Cassini a pris une
photo en 3D anaglyphe de ce cratère, alors à vos lunettes.
-
-
-
-
-
Cassini
s'est aussi intéressé à la température de Mimas et en a effectué le
relevé comme on voit sur cette photo.
-
- Voici
le relevé des températures diurnes de Mimas pris par le spectromètre
infra rouge CIRS durant le passage du 13 Février 2010.
-
- On
remarque en haut à gauche, la distribution attendue des températures, le
point blanc représente l'endroit où le Soleil est juste au dessus (midi).
-
- Comme
sur Terre on pensait atteindre la plus forte température en début d'après
midi, mais on voit en haut à droite ce que l'on a réellement mesuré; une distribution complètement différente.
-
-
-
-
- Au
lieu d'avoir une variation douce de température, on remarque que Mimas est
partagé en deux parties; une chaude (92K) à gauche et une plus froide à
droite (77K), la frontière formant une sorte de V. cette partie plus froide
l'est certainement car le matériau de surface a une plus grande conductivité
thermique et l'énergie solaire "s'enfonce" dans le sol.
- Mais
pourquoi la conductibilité thermique varie autant à la surface de Mimas,
on ne sait pas. Le cratère Herschel en est il responsable? Mystère pour le
moment.
-
- Les
images du bas de la photo correspondent à des vues dans le visible et
combinée visible IR.
-
-
-
-
-
-
- Comme d'habitude, vous trouverez toutes les
dernières images de Cassini au JPL
- Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
-
- Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
- Tout
sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
-
- Voir liste des principaux
satellites.
-
- Sur ce site les
dernières nouvelles de la mission Cassini.
-
-
-

-
- MARS
EXPRESS :.SURVOL EN RASE MOTTES DE PHOBOS!.
(02/04/2010)
- Crédits: ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
-
-
- Mars
Express a
effectué une série de survols de Phobos, la plus grande lune de Mars.
- En
ce début de Mars 2010, la sonde a effectué le plus proche survol de Phobos,
frôlant sa surface à 50 km à peine de distance.
- Les
données collectées vont certainement nous aider à comprendre sur
l’origine de cette lune mystérieuse.
-
- Les
survols rapprochés de ces satellites permettent entre autres de mesurer le
champ gravitationnel détaillé de ceux-ci, et par là même d'avoir une idée
assez précise de leur structure interne.
- Les
survols précédents de Mars Express avaient permis d'obtenir une valeur précise
de la masse de Phobos et la caméra HRSC allemande (High Resolution Stereo
Camera) en avait fourni le volume.
- Le
calcul de densité effectué sur ces bases laisse penser que Phobos est en
partie creuse.
-
- On
a diverses hypothèses sur l'origine de Phobos (dimensions : 27 × 22 × 19
km ) qui sont :
- ·
Astéroïde
(type C) capturé par Mars
- ·
Formé en même
temps que Mars
- ·
Formé plus
tard suite à un impact sur la planète rouge
-
- La première hypothèse est
la plus probable à ce jour.
-
- On
attend aussi avec intérêt les données du radar embarqué MARSIS.
-
- Une
des autres missions de ce survol était d'imager la zone d'atterrissage prévue
pour la
mission russe Grunt.
-
- Mars
Express se trouve sur une orbite polaire elliptique dont l'apogée est
d’environ 10 000 km, et on passe régulièrement devant Phobos tous les 5
mois. On peut se rendre compte des orbites en
consultant ce graphique.
-
-
-
- Ce
fut le cas ce 7 mars dont les photos du survol sont publiées par l'ESA.
- La
résolution au sol de ces photos atteint 4m par pixel.
-
- Phobos
comme beaucoup de satellites tournant autour de corps massifs, est
synchronisé sur Mars, il présente toujours la même face vers elle.
- C'est
uniquement en passant derrière Phobos que l'on peut photographier sa face
"cachée".
-
- Elle
est importante car c'est elle que l'on veut viser pour la mission russe
Phobos-Grunt qui doit atterrir et ramener des échantillons de ce satellite
sur Terre.
- La
région choisie pour des raisons de sécurité est sur la face cachée
(position : 5°S-5°N, 230-235°E), ce sera 1 ou 2.
-
- On
voit plus de détails
sur cette photo.
-
-
-
-
- Mars
Express a aussi pris des photos
en 3D de Phobos que vous pourrez voir avec les lunettes bleu-rouge
seulement.
-
-
-
- POUR
ALLER PLUS LOIN :
-
- Mars
Express blog sur le survol de Phobos.
Très intéressant.
-
- Le
survol vu par nos amis de Berlin qui
ont mis au point la super caméra HRSC.
-
- Le
survol vu par Science
et Avenir.
-
- La
mosaïque cartographique de Phobos.
-
- L'article
de nos amis de
Planète Mars.
-
-
-

-
- PHOTOS
D'AMATEUR :. RICHARD FRANCIS NE S'INTÉRESSE PAS QU'À CRYOSAT.
(02/04/2010)
-
- Vous connaissez Richard Francis, mais pas comme
astrophotographe, en fait je vous en ai parlé à propos du
satellite Cryosat dont il est le responsable
projet. Il nous a aussi donné une interview pour la revue l'Astronomie
qui paraîtra le mois prochain.
- Mais c'est aussi un passionné de photos astro,
il possède un Astro-Tech AT80ED de 80 mm, avec un réducteur de focale de
6.3,
- Caméra utilisée : SBIG ST2000XM avec filtres
CFW10
- Il a fait plusieurs prises de vue dans différentes
longueurs d'onde :
- ·
Red: S II
-- 5 x 30 minute = 150 minutes
- ·
Green: Ha -- 2 x 30 minute = 60 minutes
- ·
Blue: O III -- 4 x 30 minute = 120 minutes
-
- Empilement et photoshop.
-
-
-

- Tout cela pour nous donner cette superbe image
de la nébuleuse de la Rosette.
-
- La Rosette se trouve à (seulement!) 5000 années
lumière de nous et s'étend sur approximativement 100 années lumière.
-
- Richard habite en fait près de l'aéroport de
Schiphol (Amsterdam) et il a les mêmes conditions de "seeing" que
nous en région parisienne.
-
-
- Très beau résultat!
-
-
-
-
-
-
-
-
-

-
- LIVRE
CONSEILLÉ.:.L'IMAGE DU MONDE DES BABYLONIENS À NEWTON CHEZ VUIBERT.
(02/04/2010)
-
-
-
Voici un livre passionnant pour ceux qui s'intéressent
de près ou de loin à l'histoire de l'astronomie et que je
recommande chaudement.
-
- Il explique de façon claire et détaillée l'évolution
des mentalités et des idées qui ont mené à l'astronomie pré-moderne de
l'époque de Newton.
- La vie des principaux personnages est aussi
bien résumée.
-
- Livre à mettre entre toutes les mains.
-
- Voici la quatrième de couverture :
-
- Dans ce panorama – rigoureux et plaisant
à la fois – de trois millénaires de tâtonnements intellectuels, on découvrira
comment des passionnés d’observation intrigués par le mouvement des
astres ont, au fi l du temps, réussi à dépasser la perception commune et
les dogmes,
- religieux ou non, pour enfin concevoir que
la Terre n’était pas le centre du monde.
-
-
-
-
- Avec leur génie mais non sans leurs
faiblesses, ancrés dans la mentalité de leur temps, on verra nombre de
savants se débattre inlassablement entre science et croyance pour que
progresse la connaissance du monde.
-
- Au carrefour entre science, histoire et
philosophie, on retrouvera bien sûr les grandes figures comme celles
d'Aristote, d'Averroès, de Copernic, de Kepler, de Galilée ou de Newton,
mais on pourra aussi apprécier, en ce XXIe siècle où la tentation de
l'irrationnel est grande, le plaidoyer des auteurs pour une science en perpétuel
mouvement.
Pour qui aimerait savoir comment s'est peu à peu construite l'image
scientifique que nous avons aujourd'hui de l'Univers, voici une
documentation claire et soigneusement illustrée animée par un récit
vivant et coloré.
Tous deux professeurs de lycée - Joëlle Fontaine est agrégée d'histoire
et Akan Simaan agrégé de physique - les auteurs et leurs éditeurs
voudraient ainsi contribuer à rendre toute leur place à la science comme
à l'histoire, non seulement dans les programmes scolaires, mais dans notre
culture.
-
- Collection « Infl exions » dirigée par Jean
Rosmorduc
- 256 pages, 27 €
ISBN 978-2-3110-0000-9
-
- Sommaire :
(sommaire
complet)
- ·
Nombres et perfection
- ·
Le christianisme et l'héritage antique
- ·
La remise en cause des dogmes
- ·
Une image arrachée au forceps
- ·
Une vision renouvelée du monde
- ·
Confirmations
-
-
-
-
-
-

-
-
- LIVRE
CONSEILLÉ :.LES MYSTÈRES DU SOLEIL NOTRE ÉTOILE CHEZ BELIN.
(02/04/2010)
-
-
-

- Notre ami Alain Doressoundiram de
l'Observatoire de paris (voir
sa dernière conférence à la SAF) publie avec son confrère Régis Le
Cocguen, un livre pour enfants sur notre étoile le Soleil, sa vie sa mort.
-
- Alain a déjà l'expérience de tels livres, il
a publié il y a quelques temps aussi chez Belin La
ronde mystérieuse des planètes dont nous avons déjà parlé.
-
- Voici la présentation de ce livre par l'éditeur
:
-
-
- Un livre-documentaire pour aborder avec les
enfants, la naissance, la vie et la mort annoncée du Soleil, la composition
de son centre et de sa surface, la portée de son rayonnement et ses effets
sur notre système solaire et sur la Terre, ses «colères » et
quelques-unes de ses représentations dans l'Histoire.
-
-
-
- Objet de culte égyptien puis des recherches
scientifiques depuis l Antiquité, cet astre brillant est la plus grosse des
milliards d étoiles qui composent notre galaxie. Le Soleil brûle en son
centre près de 700 millions de tonnes d hydrogène, transformé en hélium
puis en énergie et lumière ; celle-ci met 1 million d années à traverser
la paroi du Soleil mais seulement 8 minutes pour atteindre la Terre.
- C est encore le Soleil qui est à l origine
des aurores boréales et des éclipses, lorsque la trajectoire de la Lune
croise la sienne.
-
-
- 64 pages
ISBN-13: 978-2701154619 Prix : 13,50€.
- Collection : Savoirs juniors
-
-
-
-
-

-
-
-
-
- Bonne Lecture à tous.
-
-
-
- C'est tout pour aujourd'hui!!
-
- Bon ciel à tous!
-
- JEAN PIERRE MARTIN
- Abonnez-vous
gratuitement aux astronews du site en envoyant votre e-mail.
-
- Astronews précédentes : ICI
-
-