Mars
Express :.Un cratère allongé énigmatique. (09/09/2010)
Livre
conseillé :.Photographier le ciel en numérique par P. Lécureuil chez
Vuibert.
(09/09/2010)
Les
magazines conseillés :.La Recherche Septembre 2010 notamment sur la
matière noire..
(09/09/2010)
LA COUPOLE FLAMMARION : REMISE EN PLACE À JUVISY. (09/09/2010)
Nos amis de la SAF et d’ailleurs, qui se sont
passionnés pour l’aventure de la coupole de l’Observatoire Flammarion
à Juvisy sont enfin récompensés, car ce lundi 6 septembre 2010 à partir
de 8h, l'observatoire Camille Flammarion, situé 32, av. de la Cour de
France (RN7) à Juvisy-sur-Orge (91260) a connu l'opération
la plus spectaculaire de sa restauration.
C’est Philippe
Morel, Président de la Société Astronomique de France, fondée en
1887 par Camille Flammarion et reconnue d’utilité publique depuis 1897,
qui nous en parle :
Dès la tombée de la nuit du 5 au 6 septembre
la rue de l'observatoire avait été interdite à la circulation.
Les abords du parc, de l'observatoire ainsi que
le camion contenant le précieux chargement que constitue la lunette restaurée
étaient surveillés par une compagnie de CRS.
Les opérations ont débuté dès 5h30 du matin
par le déchargement des éléments de la lunette (lunette astronomique
construite en 1883) de retour des ateliers de la société TRASSUD, proche
de Sisteron (04).
Ce déchargement devait s'achever à 7h30,
heure d'arrivée de la grue à bras télescopique de 80m de flèche.
A ensuite été procédé au levage des différents
éléments de la lunette avec deux temps spectaculaires : le levage de la
colonne et sa mise en place au millimètre près à son emplacement puis le
levage des 500kg de la tête équatoriale posés momentanément à quelques
centimètres du pied de la colonne.
Autre envol spectaculaire : celui de l'escabeau
à destination de la terrasse dans l'attente de son retour sous la coupole.
Pendant ce temps un nombreux public avait pris
place dans le parc pour assister au clou du spectacle : le levage de la
coupole à 10h21 sous le regard admiratif de l'ensemble du public et des équipes
travaillant sur le chantier. 5 minutes plus tard la coupole (5 mètres de diamètre et poids de 1,8 tonne)
arrivait à destination sous les applaudissements et en présence de M.
Chaufour, maire de Juvisy-sur-Orge, de plusieurs de ses collaborateurs et de
plusieurs équipes de télévision.
Après le démontage précautionneux de la
croix supportant la coupole pour son levage une dernière opération de
levage a été opérée par la trappe de la coupole permettant la mise en
place des 500kg de la tête équatoriale sur la colonne.
Cette belle opération, organisée sous la
direction de M. Bihan par la société SFMP de Plaisir (78) s'est déroulée
exactement comme prévu . De son côté, la Société Astronomique de France
ne remerciera jamais assez M. Martorello, Maître d'Oeuvre, toujours présent
pour répondre avec une patience infinie à nos préoccupations
astronomiques et historiques. Dès à présent, le travail accompli donne
une idée de la merveille que sera une fois terminé ce chantier de
restauration unique en son genre.
Ce levage concrétise l'aboutissement d'un
projet mené durant plusieurs années et visant à la sauvegarde et à la
renaissance d'un patrimoine exceptionnel classé Monument Historique depuis
la fin 2009.
Cet événement arrive à point, à quelques
jours des Journées
Européennes du Patrimoine des 18 et 19 septembre au thème " Les
grands Hommes : quand femmes et hommes construisent l’Histoire "
; l’observatoire Camille Flammarion ayant été aussi la demeure de son
fondateur dont il a fait un très haut lieu de la science astronomique et de
la popularisation des sciences.
Programme Flammarion des journées du
patrimoine 2010(entrée
libre bien entendu).
À l’espace Lurçat , Place Mal Leclerc
à Juvisy. (proche de l’Observatoire)
Samedi
18 septembre 2010
15h00 Les
étoiles doubles de l’antiquité à nos jours Par Edgar
Soulié
Commission des étoiles doublesSociété Astronomique de France
16h30 Découverte
du cielPar Didier
Club Astronomique de Brétigny sur Orge
17h30 Les
cadrans solairesDémonstration
interactivePar Brigitte
ALIXSociété
Astronomique de France
21h30 L’histoire
de l’observatoire Camille FlammarionPar Philippe MorelPrésident de la Société Astronomique de France
Et M Fuentes Historien, Responsable du fond Flammarion à la Société
Astronomique de France
Dimanche
19 septembre 2010
14h30: "Galaxies
et Grandes Structures de l'Univers"
par Valérie de
Lapparent Astrophysicienne
à l'Institut d’astrophysique de Paris
Résumé : Les galaxies contiennent tant
d'étoiles que leur rayonnement s'étend sur des milliards d'années-lumière.
Les meilleures images professionnelles mettent
en valeur la nature de ces galaxies, la diversité de leurs formes et de
leurs couleurs. L'expansion de l'univers nous permet de mesurer l'éloignement
et la taille de chacune d'entre-elles, et d'examiner comment elles sont
distribuées en 3D.
On observe une remarquable organisation des
galaxies à grande échelle, témoignage des infimes fluctuations
primordiales de l'Univers qui se sont décuplées sous l'effet de
l'attraction gravitationnelle.
16h30: "Les
lunes de Saturne"
par Bruno Bézard
Astrophysicien du LESIA (Laboratoire d’études spatiales et
d’instrumentation en astrophysique) Obs. de Paris
Résumé : La mission Cassini-Huygens
explore depuis l'été 2004 Saturne et son environnement. En particulier,
elle nous révèle orbite après orbite l'extraordinaire diversité des
nombreuses lunes (satellites naturels) que compte la planète. Dans cette
conférence, je décrirai brièvement la mission Cassini-Huygens puis présenterai
les satellites majeurs de Saturne en insistant sur les deux plus actifs,
Encelade et Titan. Encelade possède une géologie complexe et une activité
inattendue compte tenu de sa petite taille ; des geysers de glace et de
vapeur d'eau y ont été découverts vers le pôle sud, sur des failles
anormalement chaudes. Titan, la seule lune du système solaire avec une
atmosphère épaisse, a été explorée in situ par la sonde Huygens en
janvier 2005 ; elle apparaît façonnée par des processus géophysiques étonnamment
proches de ceux à l’œuvre sur Terre alors que les acteurs chimiques et
les conditions environnementales sont bien différents.
Venez nombreux !
Renseignements : 01 69 21 36 79 ou 01 69
12 14 16
DES
NOUVELLES DU SYSTÈME SOLAIRE : IL SERAIT PLUS VIEUX DE 2 MILLIONS
D’ANNÉES. (09/09/2010)
Une nouvelle
étude du CMS (Center for Meteorite
Studies dépendant de l’Université de l’état d’Arizona située
à Tempe) décale la naissance du système solaire de deux millions d’années
supplémentaires.
Notre système solaire se serait formé deux millions d’années plus tôt que les
4566 à 4567 millions d’années communément acceptés.
On pourrait croire que c’est une goutte
d’eau, mais nous verrons que c’est important.
Cette découverte est en partie due à une de
nos compatriotes qui travaille au CMS, Audrey
Bouvier, chercheur associé.
Mais avant de démarrer quelques mots sur les
datations astronomiques. (reprise d’un ancien astronews)
Notre système
solaire s'étant crée il y a quelques 4,5 milliards d'années, pour le
dater, il nous faut une "horloge" radioactive dont la période
radioactive (temps au bout duquel 50% de la matière s'est transformée)
soit de l'ordre du milliard d'années pour obtenir un âge absolu.
Pour dater des évènements
passés durant les premiers millions d’années de l’histoire du système
solaire, on peut aussi utiliser une horloge de très courte demi-vie, de
l’ordre du million d’années. Celle-ci est donc éteinte aujourd’hui
mais permet d’obtenir des âges relatifs à haute précision par rapport
à un point de référence dans la chronologie.
L'isotope 26 de
l'Aluminium présent dans le système solaire dans la passé sert de chronomètre
éteint.
La période de désintégration
de l’Al26 en isotope stable du Magnésium Mg26 est de 0,73 millions d'années.
La mesure actuelle
du Mg26 par rapport au Mg27 donne une mesure du temps écoulé.
À ce jour l’Al
26 n’existe plus, d’où le nom de radioactivité
éteinte à ce genre de mesure.
Dans ces
chondrites, il y a des inclusions (les CAI : Calcium Aluminium-rich
Inclusions) qui peuvent être datées avec cette méthode, comme dans celles
de la météorite d'Allende.
Ces CAI
correspondent à la condensation à haute température de minéraux réfractaires
(oxydes et silicates de Ca et d'Al) englobées ensuite dans la matrice des
chondrites carbonées.
Elles contiennent
encore les empreintes minéralogiques, chimiques et isotopiques de la
formation du système solaire, piégées dans ces inclusions réfractaires
riches en calcium et en aluminium
Audrey et ses collègues ont étudié les
inclusions CAI dans une nouvelle chondrite carbonée découverte récemment
en Afrique du Nord (labellisée NWA 2364).
Rappel :
La formation des
premiers solides dans le système solaire aurait commencé par la
condensation à haute température de minéraux
réfractaires
(oxydes et silicates de Ca et d'Al) dont les inclusions réfractaires (ou
CAI pour Ca-Al-rich inclusions) des chondrites sont les témoins.
Les CAIs sont des
objets de taille centimétrique qui résultent de la cristallisation d'un
liquide magmatique dans le gaz de la nébuleuse:ce sont les plus anciennes
"roches" du système solaire datées il y a presque 20 ans à
4566 Ma.
La condensation des
CAIs aurait été suivie par la formation des chondres qui ont en
moyenne une composition moins réfractaire que les
CAIs et qui donc
ont été formés par la fusion de précurseurs condensés à plus basse
température que les CAIs.
Les chondrites se
forment ensuite par l'accrétion des chondres, des CAIs et de minéraux de
plus basse température formés à la fin de la séquence de condensation.
Mais pour dater plus précisément ces
chondrites ils ont fait appel à une autre « horloge »,
l’horloge Plomb-Plomb.
Le Pb206 et le Pb207 sont des isotopes stables
provenant de la désintégration radioactive de deux isotopes naturels de
l’Uranium, ils proviennent respectivement de l’U235 et de l’U238
respectivement.
Chacun de ces deux isotopes de l’Uranium
aboutit à ces deux isotopes stables de Plomb avec des périodes
radioactives différentes :
Pour Pb206 :4,47
milliards d’années (Ga) et pour le Pb207 : 0,70 Ga
Les dernières mesures donnent 4568 millions d’années pour leur formation, soit
deux millions d’années plus tôt que ce que l’on pensait.
Ces mesures ont été corroborées par une
autre datation (utilisant le système éteint 26Al-26Mg expliqué
ci-dessus.).
J’ai eu la chance de pouvoir interviewer
Audrey Bouvier qui a bien voulu répondre à mes questions.
Audrey Bouvier, dans son labo de Tempe en
train de traiter des colonnes de séparation du Magnésium.
Le
recul de 2Ma sur les plus de 4500Ma de l’âge du système solaire, est-ce
vraiment significatif ?
Audrey Bouvier :
Deux millions d'années peut sembler comme une goutte d'eau dans un vase par
rapport a 4.5 milliards d'années mais ils ont en fait un rôle majeur pour
comprendre les processus de formation des planètes et l'origine des éléments
dans le système solaire (qui ont eux aussi un rôle sur la composition et
l’évolution des planètes).
Au cours des
premiers dix millions d'années après la formation du Soleil, il y avait déjà
formation de planétésimaux de quelques km à dizaines de km, certains
ayant même fondu en moins de 1 Ma (grâce a la chaleur de désintégration
de l'Al26 et Fe60 radioactifs aux courtes demi-vies, donc disparus
rapidement en 5 a 10 Ma respectivement), ou non fondus pour les corps
parents des chondrites accrétés légèrement après entre 3 et 10 Ma.
Sans la haute précision
sur les âges Pb-Pb nous ne pouvons pas déceler ces processus précoces
mais non plus "ancrer" ou calculer d'âges modèles basés sur les
chronomètres qui utilisent les radioactivités éteintes. Ces derniers
donnent seulement des âges relatifs à très haute-résolution car les
compositions isotopiques variaient alors très rapidement (telles que pour
les systèmes radiogéniques éteints 26Al-26Mg, 53Mn-53Cr, 182Hf-182W,
60Fe-60Ni).
Avec 2 Ma en plus
entre la formation des CAIs (notre étude) et celle des chondres au sein
desquels les systématiques isotopiques en 60Fe-60Ni avec une période de
~2.6 Ma, avaient été mesurées par d'autres collègues (car il y a trop
peu de Fe dans les inclusions réfractaires), on double alors la quantité
initiale de 60Fe dans le système solaire.
Cela implique
qu'une telle abondance ne peut être créée que dans une supernova d'une étoile massive. Cette
abondance est aussi importante pour les modèles d’évolution thermique
des planètes formées à ces périodes là.
Les planètes du
système solaire interne qui se sont différentiées avec des enveloppes
internes du noyau, que sont un noyau, manteau et croûte.
L'abondance
initiale du 60Fe est aussi importante par exemple pour comprendre l’évolution
et le volcanisme sur certains satellites de planètes gazeuses comme Io
circulant autour de Jupiter par exemple. On peut aussi comprendre quels
types d'étoiles, à quelle distance, et quelles proportions de matière de
ces supernovae est entrée dans le système solaire durant et depuis sa
formation.
Ces supernovae à
l'origine des isotopes de courtes demi-vies dans le système solaire
provoquent de puissantes d'ondes de choc et auraient ainsi provoqué
l'effondrement du nuage moléculaire solaire et son devenir. Récemment il a
même été trouvé des traces de 60Fe dans des sédiments de 3 Ma
seulement, ce qui prouve qu'une supernova a récemment contaminé le système
solaire, mais était assez loin , estimée á une distance d’environ 100
parsec, pour ne pas le détruire!
Cela est donc très
important de savoir quelles étoiles ont joué un rôle majeur pour
l'origine et la survie de notre système, et si elles ont été décisives
pour amener les éléments nécessaires au développement de la vie.
La précision du chronomètre Pb-Pb est-elle si
bonne pour garantir une telle précision ?
Audrey Bouvier :
Sur les âges Pb-Pb, ils sont très précis car contrairement à d'autres
systèmes aux longues demi-vies (ex, Sm-Nd ou ou encore le plus traditionnel
U-Pb), nous utilisons la particularité unique des deux chaînes de désintégrations
de l'uranium -235 et -238 et plomb -207 et -206 respectivement. Donc le
rapport Pb207/Pb206 du plomb évolue en fonction du temps, sans avoir besoin
du rapport U/Pb qui est plus difficile à mesurer car ce sont deux éléments
différents pouvant être fractionnés par des processus chimiques au cours
du temps et préparation des échantillons au laboratoire (ex, altération,
lavage des échantillons avec acides).
Par contre, avec
les spectromètres de masses les plus modernes, nous pouvons mesurer les
rapports isotopiques d'un même élément à très haute précision.
L'avantage aussi est que 235U se désintègre plus vite que 238U, donc au
cours des premières dizaines de Ma, le rapport 207/206 a évolué très
vite, environ 0.7 pour mille en 1 Ma. Puisqu'on mesure ce rapport Pb 207/ Pb
206 avec une précision d’environ de 0.2 pour mille dans ces très petits
échantillons de Pb (moins de 1 nanogramme, un milliardième de gramme de Pb
a été mesuré pour chaque fraction de l'inclusion), on a environ un précision
de 0.3 Ma sur un âge d'une seule fraction.
En analysant
plusieurs fractions, on obtient ce que l'on appelle en géochimie une
isochrone interne à haute précision sans avoir à assumer une composition
initiale de cet objet.
J'ai aussi mesuré
la composition isotopique en Al et Mg de cette inclusion pour m'assurer
qu'elle était bien primitive
et non perturbée.
Sa composition
initiale en Al26 montre une formation très précoce car elle est identique
à la quantité d'26Al mesurée dans de nombreux autres CAIs qui correspond
ainsi à la quantité introduite dans le système solaire.
COROT : UN FLORILÈGE DE PLANÈTES DÉCOUVERTES ! (09/09/2010)
L'équipe
CoRoT annonce la découverte d'une naine brune et de six nouvelles exoplanètes aux caractéristiques
très variées.
CoRoT, satellite du CNES, découvre les planètes
extra solaires par la méthode du transit maintes fois expliquée dans ces
colonnes.
L'observation
de ces transits est couplée par des observations au sol, notamment avec les
spectrographes HARPS de l'ESO et Sophie de l'INSU-CNRS: les astronomes
obtiennent alors une mesure précise de la taille, de la masse et de
l'orbite de ces nouvelles planètes, sans les voir directement.
Elles sont ainsi les seules à permettre
d'obtenir les informations les plus complètes sur leur nature et les modes
de formation et d'évolution de ces nouveaux mondes.
Voici le communiqué du CNES/CNRS :
« Chaque nouvelle découverte d'un
système planétaire extrasolaire bouscule un peu plus les modèles théoriques
expliquant la formation et l'évolution de ces systèmes.
Plus nous connaîtrons de systèmes différents,
plus nous pourrons étendre notre compréhension des processus réellement
à l'œuvre, » déclare
Magali Deleuil, chercheuse au Laboratoire d'Astrophysique de Marseille
(LAM), responsable du programme exoplanètes de CoRoT.
·CoRoT-8b :
la plus petite de la série
C'est une planète
de taille très modeste parmi les planètes en transit connues. Elle mesure
0,7 fois la taille de Saturne et pèse 0,7 fois sa masse. Sa structure
interne est comparable à celles des planètes géantes de glace, comme
Neptune et Uranus dans le système solaire. C'est la plus petite planète découverte
par l'équipe CoRoT après la première super-Terre en transit, CoRoT-7b.
·CoRoT-15b :
la naine brune
CoRoT-15b a une
masse de 60 fois celle de Jupiter pour un rayon à peine plus grand et donc
une densité considérable, près de 40 fois celle de Jupiter. Elle est
considérée par les chercheurs comme une naine brune, c'est à dire un
objet intermédiaire entre une planète géante et une étoile. Les naines
brunes sont beaucoup plus rares que les planètes, ce qui rend sa découverte
passionnante.
·CoRoT-10b :
une géante à l'orbite très allongée
Pendant son
« année » orbitale, qui dure 13 jours, cette planète
s'approche puis s'éloigne de son étoile au point que l'énergie qu'elle en
reçoit varie d'un facteur dix en fonction de son éloignement. La température
de la planète varierait alors de 250 à 600°C en quelques jours.
·CoRoT-11b :
une géante autour d'une étoile en rotation rapide
L'étoile autour de
laquelle orbite CoRoT-11b tourne très vite sur elle-même, en seulement 40
heures -c'est encore moins que la période de révolution de la planète qui
est de 3 jours. Par comparaison, notre Soleil tourne sur lui même en 26
jours. La rotation extrême de l'étoile rend d'ailleurs la détection de la
planète très difficile avec HARPS.
·CoRoT-12b,
CoRoT-13b et CoRoT-14b :
3 planètes géantes
proches de leur étoile, mais avec des propriétés très différentes.
CoRoT-13b a une taille plus modeste que celle de Jupiter mais sa densité
est deux fois plus importante, ce qui s'explique probablement par la présence
d'un noyau massif. Avec un rayon 16 fois plus grand que celui de la Terre,
CoRoT-12b quant à elle, appartient à la famille des planètes gazeuses
dilatées, c'est-à-dire plus grosses que Jupiter (11 fois la Terre). En
tournant à très courte distance de leur étoile, ces planètes en reçoivent
un intense rayonnement, qui retarde leur contraction et explique leur taille
anormalement grande. Paradoxalement, CoRoT-14b, qui est encore plus proche
de son étoile, a une taille similaire à Jupiter. Sa masse est 7 fois et
demi celle de Jupiter, ce qui en fait une autre planète extrêmement dense
(6 fois plus que Jupiter) et la seconde planète très massive et très
proche de son étoile.
La détection des exoplanètes avec CoRoT par
la méthode des transits (détection de l'infime variation de
l'intensité lumineuse de l'étoile lorsque la planète passe devant le
disque stellaire) est une longue entreprise, avec ses observations complémentaires , mais
elle présente un avantage considérable car elle permet d'obtenir le diamètre
et la masse de la planète, et donc sa densité, éléments indispensables
pour bien comprendre la nature des planètes détectées. Les caractéristiques
de l'orbite sont aussi précisément décrites.
Depuis quinze ans, 450 exoplanètes ont été découvertes;
seules 82 d'entre elles présentent un transit, dont 15 ont été mises en
évidence par le satellite CoRoT.
1) Détecter des planètes avec CoRoT :
une analyse minutieuse
Depuis février 2007, le satellite CoRoT
observe chaque année environ 80 000 étoiles. La variation de l'éclat
d'une étoile au cours du temps, ou « courbe de lumière » dans
le jargon des astronomes, est enregistrée sur une durée de 20 à 150
jours. Une équipe scientifique y recherche alors une série de micro-éclipses
(ou transits) imputable au passage répété d'une planète devant son étoile.
« Nous avons choisi de travailler en parallèle, avec jusqu'à 8
chercheurs qui analysent les données indépendamment et qui comparent
ensuite leurs résultats ; c'est plus long, mais cela permet d'accroître
le nombre de découvertes ! » précise Pascal Bordé de l'IAS,
responsable de cette équipe chargée d'analyser les courbes de lumière de
CoRoT..
Chaque année, cette équipe isole jusqu'à un
millier de courbes de lumière présentant des transits, parmi lesquels plus
d'une centaine sont potentiellement le fait de planètes... Mais une fois
ces « planètes potentielles » identifiées, la tâche est loin
d'être terminée.
2) Le support nécessaire des télescopes
terrestres
Les planètes ne sont clairement identifiées
qu'une fois que tous les autres scénarios possibles ont été écartés :«
Entre la détection de transits par CoRoT et l'annonce officielle de la découverte
d'une nouvelle planète se cache une série d'observations complémentaires
à l'aide de télescopes au sol. Réaliser et analyser ces observations peut
nécessiter jusqu'à deux années entières !» explique Claire Moutou, du LAM, chargée de la coordination
du programme d'observations complémentaires.
Les chercheurs impliqués dans CoRoT doivent
donc passer au crible de leurs télescopes terrestres la centaine de
candidats détectés annuellement. Une quinzaine de télescopes de par le
monde est utilisée pour cette tâche.
Il s'agit d'abord de confirmer la position de
l'étoile présentant les transits, puis d'établir que le corps qui cause
ces transits est bien une planète et non une autre étoile. Cette vérification
peut se faire en mesurant la masse de ce corps.
C'est un processus long, car les étoiles ne
sont visibles que 5 mois par an, mais la récompense finale est de taille !
Car sans pouvoir voir directement ces planètes lointaines, les chercheurs
savent mesurer leur densité -seulement pour celles qui transitent- et
commencent à comprendre leurs caractéristiques.
Bonne chasse, Corot !
LA
NAVETTE SPATIALE : LE DÉBUT DE LA FIN…. (09/09/2010)
Si
je voulais employer une expression populaire, je dirais ça sent le sapin !
En
effet, la NASA met en ligne des
posters pour célébrer l’époque de la Navette spatiale (des
tribute posters comme on dit là bas).
Ils
sont bien faits et chaque navette à son poster de célébration :
Si
les différentes missions navette vous intéressent, ce site vous permet
d’accéder aux
posters individuels des différentes missions.
Espérons
que nos amis Américains maintenant qu’ils ont bien « débuggé »
les problèmes de la navette et qu’on a beaucoup appris, vont être
suffisamment intelligents pour prolonger au moins de quelques vols ces
navettes, sinon ce serait vraiment dommage .
UN
PARHÉLIE : CIRCULAIRE DE LAURENT LAVEDER. (09/09/2010)
Il
est causé par différentes
réflexions de la lumière dans les cristaux de glace des nuages (des
cirrus).
Mais
ce dont nous parlons aujourd’hui est un (oui c'est masculin) parhélie
circulaire (parhelic circle en anglais) qui peut se produire lorsque le
Soleil est haut dans le ciel , au zénith par exemple.
Il
n’est pas facile à voir ni à photographier, c’est pourtant ce qu’a
fait notre ami Breton Laurent
Laveder, il a eu le temps de faire un 360°.
LE
SOLEIL : UN GRAND OURS L’ÉTUDIE DEPUIS LE SOL ! (09/09/2010)
Vous
n’avez certainement pas encore entendu parlé du nouveau télescope
solaire (NST : New Solar Telescope)
situé au milieu du lac Big Bear (grand ours) en Californie, lui
garantissant une stabilité atmosphérique exceptionnelle ; nous allons
remédier à cet état de chose. Il s’appelle aussi le Big Bear Solar
Observatory, il a été mis en service progressif à partir de 2009.
C’est
un télescope de 1,6m de diamètre qui commence à produire de belles photos
de notre étoile.
Notamment
cette superbe tache solaire avec
une résolution encore inégalée. (clic sur l’image pour la
meilleure résolution) prise début Juillet 2010.
Le
pixel vaut approximativement 65km, ce qui est extraordinaire pour un objet
qui fait………..1.400.000 km de diamètre !
On
voit parfaitement la tache sombre (parce que plus froide, enfin tout est
relatif, c’est de l’ordre de 4000°C quand même) alors que la
granulation autour est aux alentours de 5500°C.
L’observatoire
a mis au point une nouvelle technique d’optique adaptative , où 97
actuateurs corrigent la courbure du miroir déformable, il va d’ailleurs
être amélioré en 2011 en augmentant le nombre de ces actuateurs à 349.
Ce
télescope préfigure la génération suivante avec 4m d’ouverture qui
devrait être construite dans la décennie prochaine l ‘ATST (Advanced
Technology Solar Telescope).
Les
sondes STEREO, (voir
dossier des Astronews) sont une paire d’observatoires spatiaux, dont
l’un est placé "en avant" (leading en anglais ou ahead) de la
Terre et l'autre "en arrière" (lagging ou trailing en anglais ou
behind) par rapport à l'orbite terrestre, un peu comme les yeux du visage,
cela devrait donner une représentation stéréoscopique 3D des phénomènes
solaires, notamment les fameuse éjections de masse coronale (les CME) et en
avoir une meilleure connaissance.
Le
site de la caméra SECCHI (Sun Earth Connection Coronal and Heliospheric
Investigation) des sondes STEREO publie cette semaine une
courte vidéo sur une CME qui s’échappe du Soleil et qui se propage
dans le système solaire vers Mercure et Vénus.
On
voit l’écran divisé en deux parties correspondant aux deux sondes ;
les éjections se propagent loin vers ces deux planètes figurées par des
traits verticaux.
Mais
l’image est trompeuse, on a l’impression que ces tempêtes atteignent
Mercure et Vénus, en fait, après avoir vérifié
la position de ces planètes, on s’aperçoit que ces éjections ont
manqué les deux planètes, elle provenait d’un autre côté du Soleil.
Il
n’empêche, ces monstrueuses éjections arrivent très souvent vers ces
planètes ; notamment celles du 7 Août 2010.
SOLAR
PROBE PLUS : UNE SONDE POUR EFFLEURER LE SOLEIL. (09/09/2010)
La
NASA n’a peur de rien, elle conçoit une mission solaire, la sonde Solar
Probe +, qui devrait pouvoir
s’enfoncer dans l’atmosphère solaire (la couronne), à cette
occasion on devait essayer de comprendre pourquoi son atmosphère est
beaucoup plus chaude (approx un million de degré) que sa « surface »
(approx 5000°C) et aussi d’où vient le vent solaire qui nous atteint de
temps en temps.
Cette
sonde devrait être lancée en 2018, et son voyage sera long (plus de 6 ans)
et nécessitera de nombreuses assistances gravitationnelles (7) avec Vénus,
afin de se rapprocher progressivement de sa cible. Elle devrait au plus près
être à près de 6 millions de km de la surface. À
cette distance le Soleil paraîtra plus de 20 fois sa taille vue de la
Terre.
Afin
de s’approcher aussi près de l’astre du jour, l’engin sera équipé
d’un tout nouveau bouclier thermique de grande taille (2,4m de diamètre
et 12cm d’épaisseur) à base de mousse de carbone, cela devrait lui
permettre de résister à des températures de l’ordre de 2000°C et résister
aux radiations mortelles.
C’est
quand même une mission suicide qu’on développée les ingénieurs et
techniciens du célèbre JHUAPL (Johns Hopkins University Applied Physics
Laboratory) du Maryland ; ils se basent aussi sur leur expérience de
la mission Messenger vers Mercure. On espère quand même utiliser cette
sonde le plus longtemps possible.
La
NASA a commencé à sélectionner les instruments qui seront embarqués à
bord de cette mission :
·SWEAP (Solar
Wind Electrons Alphas and Protons Investigation) expérience qui devrait
compter les particules les plus abondantes du vent solaire : électrons,
protons, noyaux d’Hélium et mesurer leurs propriétés, responsable (PI
en anglais) Justin C. Kasper, Smithsonian Astrophysical Observatory à
Cambridge, Mass.
·WISPR (Wide
Field Imager for Solar probe Plus), mais l’acronyme est très imagé, cela
signifie « murmure » en anglais), l’imageur grand champ
devrait produire des images 3D de la couronne et du vent solaire, PI Russell
Howard, Naval Research Laboratory à Washington.
·FIELDS
(Fields Investigation for Solar Probe Plus) va mesurer directement champs électrique
et magnétique et diverses émissions du plasma solaire, PI Stuart Bale,
University of California Space Sciences Laboratory à Berkeley, Calif.
Il est à noter que le LESIA
(Obs de Paris) est partie prenante dans cet instrument, il fournira un récepteur
radio fortement inspiré de celui développé pour Solar Orbiter et qui est
indispensable à la mesure des propriétés électroniques du plasma ambiant
et des poussières interplanétaires.
·ISIS (Integrated
Science Investigation of the Sun) va étudier les électrons , protons et
ions qui sont accélérés par l’atmosphère solaire, PI David McComas of
the Southwest Research Institute de San Antonio
·Heliospheric
Origins with Solar Probe Plus, ce n’est pas un instrument, mais une
personne chargée d’observer le bon déroulement de la mission, c’est
Marco Velli du Jet Propulsion Laboratory à Pasadena, Calif
Nous
reparlerons certainement de cette mission dans les mois qui viennent.
HUBBLE:
NGC 4921, UNE GALAXIE ÉTRANGE.
(09/09/2010)
(crédit
photo : NASA, ESA et K. Cook (LLNL))
Il y a un peu plus d’un an, le télescope
spatial Hubble a étudié en détail une galaxie « bizarre »
dans l’amas de Coma
(appelé aussi amas de la chevelure de Bérénice) situé approximativement
à 320 millions d’années lumière de la Terre, la galaxie NGC 4921.
On peut voir beaucoup d’objets à la fois
dans la galaxie elle-même mais aussi dans l’arrière plan qui est très
riche en galaxies diverses.
Cet
amas, baptisé aussi Abell
1656 est un des plus proches de nous,
il contient plus d’un millier de galaxies, dont une des plus
brillantes NGC 4921. Rappelons que c’est William Herschel qui l’a découverte
vers 1785.
Les galaxies dans de tels amas subissent énormément
d’interactions et collisions qui transforment lentement les formes
spirales en formes elliptiques.
NGC 4921 est une des rares galaxies spirales de
cet amas, mais une galaxie qui a été baptisée ironiquement « anémique »,
car ses bras sont contrairement aux autres galaxies spirales très peu
denses, il y a peu de formation d’étoiles qui se produise en leur sein.
On dirait un voile de coton très ténu, ce qui
nous permet de voir au travers facilement. La vue de Hubble est si perçante
que l’on peut distinguer presque individuellement les étoiles en
formation
On voit aussi des milliers de galaxies
distantes de tous types.
Photo : 50 poses au filtre jaune et 30
poses au filtre proche IR, temps global de pose : 27 heures !
Il existe une très belle vue commentée de
cette galaxie que l’on peut trouver sur
cette page, on comprend mieux les différents objets représentés sur
cette photo. À voir absolument.
C’est Kem Cook du LLNL (Lawrence
Livermore National Laboratory, un sous produit de la guerre froide avec
Los Alamos) qui a eu l’idée de s’intéresser à cette galaxie. Il
cherchait en fait des Céphéides pour mesurer exactement sa distance ;
mais la panne de la caméra ACS de Hubble lui fit renoncer.
Les mesures ont peut être repris maintenant et
confirmeront certainement la distance de 320 millions d’années lumière.
Vraiment
que ferait-on sans Hubble ? Voici encore une image qui pose plus de
questions qu’elle n’en résout.
Notre
télescope spatial, Hubble, vient au
travers de sa caméra ACS, de surprendre une des formes géométriques des
plus parfaites dans l’espace.
C’est
probablement une nébuleuse pré-planétaire, connue sous le nom de IRAS
23166+1655, située autour de l’étoile Pégase LL (AFGL 3068) dans la
constellation de Pégase.
Voici
l’image originale (à droite), j’ai augmenté fortement le contraste et
la luminosité sur la partie gauche afin d’avoir une meilleure vue de
cette spirale. Image de la caméra ACS grand angle, avec filtre jaune et
filtre proche IR, temps d’exposition 11 et 22 minutes respectivement.
On
voit apparaître une fine spirale bien régulière, en train de s’enrouler
autour d’une étoile masquée par la poussière centrale.
Il
semble que la matière constituant la spirale, se déplace vers l’extérieur
à une vitesse de 15km/s et connaissant cette vitesse, les astronomes sont
capables d’en déduire que 800 ans approximativement séparerait l’émission
de gaz entre deux bras.
Cette
période n’est pas due au hasard, ni la forme en spirale, ce serait due au
fait que l’étoile LL Pégase fait partie d’un système binaire, de période
aussi 800 ans
MARS
EXPRESS :.UN CRATÈRE ALLONGÉ ÉNIGMATIQUE. (09/09/2010)
Crédits:
ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
La
sonde européenne Mars
Express s’est intéressée à la dépression Orcus Patera (Patera
signifie cratère profond et irrégulier) près de l’équateur martien ;
elle est très énigmatique, et est située entre les volcans Elysium Mons
et Olympus Mons, sa formation demeure mystérieuse.
Cette
dépression est de taille impressionnante : 380km par 140km, ses bords
s’élèvent de 1800m au dessus du niveau des plaines voisines, alors que
son fond est situé 40à 600m en dessous.
On
ne sait pas si sa formation est due à un impact rasant ou non, ou alors à
un impact circulaire déformé dans le temps par des forces internes ou bien
alors à du volcanisme. L’explication la plus plausible est celle de l’impact rasant, peut être sous un angle de 5°.
Orcus
Patera vu par Mars Express
Crédits: ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
Même
vue mais en faisant ressortir les altitudes
Crédits: ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
Si
on étudie la photo de gauche en haute résolution (clic dessus) on remarque
l’action de forces tectoniques importantes qui ont creusé ces fossés
(graben en anglais mais vient de l’allemand !) qui peuvent atteindre
2500m de large et sont orientés Est-Ouest (le Nord est approximativement à
gauche). Ces fossés ne sont pas visibles à l’intérieur de la dépression
car ils ont été remplis de matière dans une phase ultérieure (lave ?
poussières ?).
LIVRE
CONSEILLÉ.:.PHOTOGRAPHIER LE CIEL EN NUMÉRIQUE PAR P. LECUREUIL CHEZ
VUIBERT. (09/09/2010)
Passionné d'astronomie et d'astrophotographie
depuis plus de vingt ans, Patrick
Lécureuil est animateur à la Ferme des Étoiles. Il a déjà publié
- dans Astronomie Magazine - de nombreux articles consacrés à
l'astrophotographie. Il nous entraîne dans le monde de la photo astro numérique.
C’est le célèbre Roland Lehoucq,
astrophysicien au CEA qui a rédigé la préface de cet excellent ouvrage.
Voici la quatrième de couverture :
Pour mesurer toute la beauté de
l’univers, il faut pénétrer dans un monde le plus souvent inaccessible
à nos yeux, ce que l’astrophotographie numérique, elle, nous permet aisément.
Le numérique a en effet changé la donne : que ce soit avec une caméra
vidéo ou un appareil photo numérique, il est aujourd’hui possible
d’obtenir rapidement des résultats spectaculaires – sans pour autant être
aguerri ni très équipé.
L’ouvrage est construit autour des grands
thèmes concernant la prise de vue : matériel astronomique, appareil
photo numérique, webcam, caméra vidéo et caméra CCD. Comme
l’astrophotographie numérique reste quand même indissociable du
traitement informatique de l’image, l’auteur a réservé toute la place
qu’il faut à cet autre aspect pratique.
En outre, l’autoguidage étant désormais facile à mettre en oeuvre, une
nouvelle partie y est entièrement consacrée tandis qu’une autre est réservée
à l’imagerie vidéo. Enfin, la photographie solaire se généralisant
dans des longueurs d’ondes particulières comme le H ? ou le CaK, on
trouvera dans cette nouvelle édition tout ce qu’il faut savoir.
Sommaire :
·Glossaire des principales aberrations optiques
·Préface
·Introduction
·Les instruments
·Photographier le ciel au moyen d'un appareil photo numérique
LES
MAGAZINES CONSEILLÉS : LA RECHERCHE DE SEPTEMBRE NOTAMMENT SUR LA MATIÈRE
NOIRE. (09/09/2010)
L’essentiel
de notre Univers échappe aux astrophysiciens.
Leur meilleure description du Cosmos indique en
effet que la matière que nous connaissons ne constitue que 15% du total.
Ils qualifient de "matière noire" le reste, dont la nature est
imprécise : sa présence n’est trahie que par l’attraction
gravitationnelle qu’elle exerce.
Les physiciens des particules en sont toutefois
convaincus : cette matière mystérieuse est constituée de particules
d’un nouveau genre, qui n’échapperont plus longtemps aux détecteurs
qu’ils ont construits spécialement pour les attraper.
Avec notamment les articles suivants sur ce
sujet :
La vraie nature de la matière noire
1 - Effervescence autour des détecteurs par GF
Bertone IAP
2 - Quelles particules pour la matière noire ?
3 - Geneviève Bélanger : « Le LHC fera le
tri parmi les théories