LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 4 Juin 2011
 
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Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
 
Sommaire de ce numéro :  
Matière noire et simulations Univers : CR de la conf SAF (Cosmologie) du 14 Mai 2011. (04/06/2011)
L’eau dans le système solaire : CR de la conférence SAF de Th. Encrenaz du 11 Mai 2011. (04/06/2011)
L'Astronomie à la recherche de nos origines : CR de la conférence de B Lelard à Plaisir le 7 Mai 2011 (04/06/2011)
Newton : CR de la conférence IAP de JP Luminet du 3 Mai 2011. (04/06/2011)
La théorie Mond : Des nouveautés ? (04/06/2011)
Effet Doppler et expansion de l’Univers : Une confusion très courante. (04/06/2011)
LHC : De nouveaux résultas. (04/06/2011)
Gravity Probe B : Albert avait raison! (04/06/2011)
LOFAR : Nançay inaugure la station du LOFAR. (04/06/2011)
Kourou-CSG : Soyuz, ça y est c’est parti ! (04/06/2011)
Gliese 581 d : Une exoplanète habitable si près de chez nous ??? (04/06/2011)
Hubble: Fait revivre l’histoire, la Céphéide qui rendit célèbre Edwin H. (04/06/2011)
ISS : L’AMS est installé. (04/06/2011)
Endeavour : Le dernier retour ! (04/06/2011)
Station Spatiale Chinoise : C’est pour bientôt ! (04/06/2011)
ESO : I’m a poor lonesome star….. ! (04/06/2011)
Vu d'en haut :. L’Italie, une sacrée botte ! (04/06/2011)
Messenger :.Un cratère X ! (04/06/2011)
Cassini-Titan :.Titan et Saturne. (04/06/2011)
Cassini-Saturne :.Cinq lunes, sinon rien ! (04/06/2011)
Les rovers martiens.:.Spirit, c’est fini ! (04/06/2011)
Mars Express : Une sacrée fracture sur Mars ! (04/06/2011)
Livre conseillé :.L’horizon ou le refus de l’infini chez Vuibert. (04/06/2011)
Livre conseillé :.Seuls dans l’immensité du cosmos ? chez Belin. (04/06/2011)
Les magazines conseillés :.L’Astronomie de Juin est paru. (04/06/2011)
 
 
 
 
 
LA THÉORIE MOND : DES NOUVEAUTÉS ? (04/06/2011)
 
Un article de Science et Vie du mois de Mai 2011, a éveillé ma curiosité, est-ce le titre aguicheur : « Einstein dépassé ! », peut être, mais j’ai voulu en savoir plus.
Voyons ce qui est rapporté :
 
­Einstein dépassé ! 47 galaxies contrediraient sa théorie.
­C'est la seconde fois que les équations formulées par Albert Einstein il y a presque un siècle seraient prises en faute.
­La première fois, il y a quatre-vingt ans, il avait fallu inventer l'existence d'une insaisissable matière noire censée baigner l'ensemble de l'Univers pour sauver la théorie d'Einstein.
Mais aujourd'hui, il n'est pas sûr qu'une telle astuce suffise.
­Car en découvrant, à partir de l'observation des galaxies, une loi universelle qui contredit les équations du génial physicien, un astronome américain (le professeur Stacy McCaugh de l’UMD) a mis l’œuvre de celui-ci au pied du mur :
·        Soit il est possible de la dépasser pour qu'elle intègre la fameuse nouvelle loi.
·        Soit il faudra carrément s'en passer...
 
 
­Voici la courbe qui sème le trouble, elle concerne des galaxies dominées par le gaz.
Normalement les galaxies obéissent à la loi Tully Fischer, mais il semble que certaines (les 47 de S McCaugh) ne le font pas, mais elles s’alignent avec ce qui serait prédit par la théorie alternative MOND (Modified Newton Dynamics).
 
Il se base là dessus pour indiquer que peut être la théorie actuelle (à base de RG d’Einstein) ne serait peut être plus valable.
 
Comme cela ne me semble pas très clair, j’ai demandé à notre grande spécialiste François Combes de l’Observatoire de Paris ce qu’elle en pensait.
 
Voici sa réponse :
 
 
 
 
 
 
Bonjour Jean-Pierre,
En effet, il y a eu beaucoup de bruit sur le papier de McGaugh, qu'il a soumis à Phys Rev Letters. 
À la base, il s'agit de données plus raffinées sur des galaxies naines, dont la masse ordinaire est dominée par le gaz (et pas les étoiles), et la masse totale dominée par la matière noire.
Ces galaxies vérifient la loi de Tully-Fisher baryonique, déjà mises en évidence en 2000.
Cette loi est que la masse baryonique est proportionnelle a V rotation a la puissance 4.
Donc dans la base ce n'est pas nouveau, mais ce papier apporte des données plus précises et plus nombreuses, et donc confirme la loi de Tully-Ficher, qui est parfaitement prédite par MOND, alors que la théorie standard ne le fait pas.
 
 
 
 
Ce sont ces galaxies qui sont le meilleur laboratoire pour cette confirmation, car les galaxies normales sont dominées au centre par les étoiles, et leur masse est mal connue, car le rapport masse/luminosité est variable selon l'age, la métallicité.
Donc beaucoup de barres d'erreurs.
 
En résumé, ce papier confirme bien que MOND prédit les observations à l'échelle galactique, beaucoup mieux que le modèle standard. Mais je n'irai pas jusqu'a dire que cela élimine complètement le modèle standard.
Chacun des modèles a ses problèmes, soit a l'échelle des galaxies (pour le modèle standard) soit a l'échelle cosmologique (pour MOND), donc rien n'est encore résolu!
 
À suivre donc…..
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site de l’UMD relatant ces observations.
 
Article de Stacy McCaugh.
 
The MOND pages.
 
La matière noire : CR conf. de F Combes SAF/AFA le 15 Juin 2009
 
La matière noire et peut on s'en passer : CR de la conférence de F Combes à la SAF
 
Matière et énergie noires : CR de la conf. de N Palanque Delabrouille à l’IAP le 5 Avr 2011
 
L’énigme de la matière noire, CR de la conf d’Alain Bouquet aux RCE 2004.
 
 
 
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EFFET DOPPLER ET EXPANSION DE L’UNIVERS : UNE CONFUSION TRÈS COURANTE. (04/06/2011)
 
Il y a quelques temps, notre amie Marie Hélène Duscroquet de la SAF qui collationne tous les mois pour nous , les infos sur les conférences et manifestations intéressantes pour l’Astronomie, m’a posé une question concernant le redshift des galaxies lointaines, en me demandant si c’était un effet Doppler.
J’ai trop rapidement répondu oui, ce qui lui a donné à réfléchir (moi aussi) et elle commet ce court article sur ce sujet pour mettre les choses au point.
 
En fait l’effet Doppler (c’est à dire le décalage vers le rouge pour des objets s’éloignant de nous, comme la sirène de l’ambulance devenant plus grave) est une explication facile pour faire comprendre ce phénomène qui se produit pour les objets très lointains.
 
 
Marie Hélène, a écrit une petite synthèse sur cette problématique que je publie ci-après en la remerciant pour son travail :
 
Je lui laisse la parole :
 
 
J'ai essayé de faire une petite synthèse courte,  à propos de ce pb de redshifts, en me servant des formules de calcul de Z dans les 3 cas: Doppler, Gravité, Expansion.
Les 3 Grâces, car elle sont toujours ensemble, comme le dit si joliment Edward Harrison.

J'espère  avoir dit et compris l'essentiel, mais on en oublie toujours et les erreurs sont vite faites.
 
Je m'aperçois qu'il est très difficile de convaincre un auditoire que Doppler ne convient pas pour expliquer de redshift de l'expansion de l'Univers.
 
 
«Dans le modèle actuel de l’Univers, ne pas confondre décalage Doppler et décalage dû à l’expansion.
Ce n’est qu’une habitude de langage, très répandue». 
C’est ce que j’ai tenté d’expliquer lors de la réunion cosmo du 9 avril, avec Jean Audouze. Voici quelques compléments sur ce sujet.
 
Définition du décalage  Z de longueur d’onde λ entre émission et réception.
**************************************************
Formules de 3 cas de décalage  Z  de la longueur d’onde λ:
            Doppler, Gravité, Expansion  
****************************************************************************
Décalage dû à l’effet Doppler (l’émetteur s’éloigne ou se rapproche de l’observateur):
Doppler classique non relativiste : Z = v/c  si v est petit devant  c.
Sinon, Doppler relativiste : Z =  – 1 et     =
c  est la vitesse de la lumière, v celle de l’émetteur.
***************************************************************
Décalage gravitationnel vers le rouge (Effet Einstein)
La lumière émise passe au voisinage d’une masse.
- 1
G est la cste de gravitation, M la masse, c la vitesse de la lumière, r est la distance de l’observateur sur sa ligne d’univers, au moment de l’émission et de la réception de la lumière .
(Voir le ch. 3 du  cours de relativité d’Éric Gourgoulhon,  dir. de recherche au CNRS
http://luth2.obspm.fr/~luthier/gourgoulhon/

************************************************************************
Décalage vers le rouge dû à l’expansion de l’univers :

1+Z =  λ0 / λ  =  R0/R.   
L’indice zéro représente le temps présent, et l’absence d’indice le moment de l’émission de la lumière.
R est le facteur d’échelle qui représente  la taille relative de l’Univers, au moment de l’émission et maintenant.
La formule précédente s’écrit aussi :
Z= (R0-R) / R         Ce n’est pas la formule de l’effet Doppler 
  *********************************************************
 Cas particulier  des galaxies  proches :   calcul  approché 
L’univers ne s’est pas beaucoup étiré pendant le voyage relativement court, de leur lumière vers nous.
  R0 -R est donc petit devant R

Loi de Hubble
 : vexp = H x Distance   ou,  H= vexp / Distance

vexp=vitesse d’expansion,  H = cte de Hubble, Distance : celle de la galaxie
.

Z =
 =  = = H
DT,  DT = temps de parcours de la lumière.          
La distance de cette galaxie est approximativement :
Distance =  DT x c     (comme si l’univers ne s’était pas étiré pendant DT)
D’où   Z= H x  (Distance / c)    et,   Z = vexp / c 
 
C’est la même formule que celle du Doppler classique . C’est une coïncidence fâcheuse.
Rem. : v est la vitesse de récession de la galaxie, pourtant  stationnaire (comobile) par rapport à nous.
Elle ne se s’éloignerait  pas de nous, si l’Univers ne se dilatait pas.
Cette formule approchée,  Z = v/c,  a été utilisée tant que les galaxies observées étaient proches de nous, et a contribué à maintenir l’habitude de parler d’effet Doppler pour expliquer le décalage vers le rouge dû à l’expansion de l’Univers.
Ceci tant dans les ouvrages que dans les conférences.
 
Les conférenciers, pensent que le public comprendra plus facilement  l’effet Doppler que l’étirement de la longueur d’onde dû à l’expansion de l’Univers.
Pourtant, étirez une sinusoïde dans le sens de sa longueur, vous en obtiendrez une de période  plus longue, donc une  plus décalée vers le rouge, c’est simple. C’est d’ailleurs ce que Françoise Combes a  montré à la fin de sa conférence de mars 2011 à Triel, après avoir parlé de Doppler au début.
 
Au cours de son voyage vers nous, la lumière a subi l’expansion de l’Univers, sa longueur d’onde s’est étirée en même temps que l’espace qui est son support. Ce n’est pas un effet Doppler.
Remarquons que les 3 cas de décalage coexistent et se superposent, ce qui complique les calculs.
**********************************************************************************************

Sources :
Edward Harrison, "Cosmology, the science of the universe", édition de 1981 chapitre 11 “Redshifts”,
et page 239  “A cosmological pitfall".
 
 « Initiation à la cosmologie» 4ème éd. 2005, Marc Lachièze-Rey parle de Doppler pour l’expansion de l’Univers, puis explique (2.2.5 p 43) : «  le décalage des raies… que nous avions en première analyse, interprété comme un effet Doppler….etc... »
 
Ludwick Celnikier, astrophysicien,  stage de cosmologie 2009 Hte Maurienne.
Les enseignants chercheurs (master 2 astrophysique Paris), qui  insistent pour qu’on ne fasse plus cette confusion.

Mai 2011
MHD, SAF.  
marie-helene.ducroquet@noos.fr
 
 
 
 
 
Merci Marie Hélène, j’espère maintenant que nous ne ferons plus cette confusion.
 
Si vous avez des commentaires à faire, n’hésitez pas !
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le décalage vers le rouge et l'effet Doppler-Fizeau par l’Observatoire de Paris
 
Le décalage vers le rouge chez Wikipedia ; assez complet.
 
L’effet Doppler-Fizeau chez Wikipedia.
 
Redshift par Hyperphysics.
 
Les différents redshifts par l’Université de Viginie : simple.
 
Les 3 causes du Redshift par nos amis américains. Très bon.
 
 
 
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LHC : DE NOUVEAUX RÉSULTATS. (04/06/2011)
 
Le CERN à l’occasion de la conférence Quark Matter 2011 nous communique ces dernières informations :
 
 
Genève, le 23 mai 2011.
Les trois expériences LHC qui étudient les collisions d’ions plomb ont présenté aujourd’hui leurs tout derniers résultats à l’occasion de la conférence annuelle Quark Matter, organisée cette année à Annecy (France).
Ces résultats se fondent sur l'analyse des données recueillies au cours des deux dernières semaines de l'exploitation du LHC en 2010, suite au passage du mode protons au mode ions plomb. Toutes les expériences font état de mesures très fines, qui ouvrent à la physique des ions lourds une nouvelle ère d’études de haute précision.
 
« Les résultats du programme ions plomb du LHC jettent déjà une lumière nouvelle sur l’univers primordial, a indiqué le Directeur général du CERN1, Rolf Heuer. Les subtilités qu’il permet d’ores et déjà de déceler sont impressionnantes. »
 
Dans ses tout premiers instants, quelques microsecondes à peine après le Big Bang, l’Univers consistait en un plasma de quarks et de gluons, les constituants fondamentaux de la matière.
En faisant entrer des ions lourds en collision, les physiciens peuvent remonter le temps et recréer les conditions qui prévalaient alors, nous permettant de comprendre l’évolution de l’univers primordial.
 
Le programme ions lourds du LHC s’appuie sur des expériences menées il y a plus d’une décennie auprès du Supersynchrotron à protons (SPS) du CERN, qui avaient trouvé des indices donnant à penser que le plasma pouvait être créé et étudié en laboratoire.
Le Collisionneur d’ions lourds relativistes (RHIC) du Laboratoire national de Brookhaven (États-Unis) avait pris la relève en 1999 et établi de manière fiable que le plasma de quarks et de gluons pouvait être créé à une échelle infinitésimale.
Pour la première fois cette année, des résultats du LHC seront présentés à la conférence Quark Matter.
 
Les résultats de l’expérience ALICE ont apporté des éléments de preuve que la matière créée dans les collisions d’ions plomb est la plus dense jamais observée : sa température est plus de 100 000 fois supérieure à celle régnant à l’intérieur du Soleil et elle est plus dense que les étoiles à neutrons.
Ces conditions permettent d’étudier les propriétés du plasma avec une précision sans précédent. ALICE a confirmé la découverte des expériences du RHIC : le plasma de quarks et de gluons se comporte presque comme un fluide parfait, pratiquement dépourvu de viscosité. Lors de la présentation de ses résultats, la collaboration ALICE a également traité du comportement des particules énergétiques dans le plasma de quarks et de gluons.
« Nous sommes très enthousiastes face à la pléthore d’observables qui remettent en question beaucoup d’interprétations théoriques, a indiqué Paolo Giubellino, porte-parole d’ALICE. Les capacités extraordinaires qu’a notre détecteur de fournir des informations détaillées sur les milliers de particules créées dans chaque collision s’avèrent essentielles pour comprendre le plasma de quarks et de gluons. »
 
La collaboration ATLAS a réalisé une étude complète des collisions d’ions lourds. Cette analyse porte entre autres sur les propriétés d’ensemble comme le nombre et les distributions des particules chargées émergeant du plasma, qui viennent élucider la dynamique des collisions et les propriétés de transport dans ce milieu.
Elle a aussi procédé à des sondes dures du milieu, comme on les appelle, qui incluent des mesures de la production de bosons W et Z, de charmonium et de jets de particules.
« La première exploitation du LHC avec ions lourds a été un grand succès pour ATLAS, a indiqué Peter Steinberg, de Brookhaven, coresponsable du groupe ions lourds de la collaboration. Associer des mesures d’ensemble et des sondes dures dans les collisions d’ions lourds au LHC permet de mieux comprendre à la fois la nature de ce milieu chaud et dense et les processus de chromodynamique quantique qui conduisent à l’étouffement des jets. »
L’étouffement de jets, un phénomène que l’expérience ATLAS a été la première à observer l’an dernier, se produit lorsque des jets de particules formés dans une collision sont largement éliminés pendant qu'ils traversent la région turbulente du plasma.
 
CMS a observé un certain nombre de nouveaux phénomènes, notamment la production de bosons W et Z.
De nouvelles études ont été réalisées sur l’étouffement de jets et pour caractériser le comportement de la matière reproduisant les conditions extrêmes qui prévalaient juste après la naissance de l’Univers.
L’observation la plus frappante de CMS est l’importante suppression des états faiblement liés du quark b dans les collisions plomb-plomb. Un phénomène crucial pour comprendre les propriétés du plasma de quarks et de gluons.
« Nous entrons dans une nouvelle ère d'études de haute précision sur la matière en interaction forte à des énergies inégalées à ce jour, a indiqué Guido Tonelli, porte-parole de CMS. En exploitant tout le potentiel du détecteur CMS, nous produisons des signatures sans équivoque de ce nouvel état de la matière et élucidons beaucoup de ses propriétés.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Voir ce site « Quantum diaries » et aussi cet article publié sur leur site.
 
Discours sur l'origine de l'univers, par Étienne Klein
 
Particules: nouveau record pour le LHC, article du Figaro.
 
Le LHC bat le record du monde de l’intensité de faisceau, dans cet ancien astronews.
 
 
 
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GRAVITY PROBE B : ALBERT AVAIT RAISON! (04/06/2011)
(dessin : Univ de Stanford)
 
La sonde Gravity Probe-B, lancée en Avril 2004 en orbite polaire, afin de « tester » les deux prédictions fondamentales d’Einstein concernant la théorie de la Relativité Générale (RG), vient de fournir ses premiers résultats par l’intermédiaire de ses chercheurs de l’Université de Stanford et de la NASA : Albert avait raison !
 
Ces deux prédictions sont :
·         L’effet de précession géodésique (ou effet Einstein-De Sitter), c’est à dire la déformation de l'espace-temps par la masse de notre planète. Cet effet (la masse courbe l’espace) avait été confirmé par la célèbre éclipse de Sobral en 1919, ce qui rendit Einstein immédiatement célèbre.
·         L’effet de précession Lense-Thirring (frame dragging en anglais), c’est à dire la déformation de l'espace-temps engendrée par la rotation de notre planète, c’était une première, car il n’avait jamais été mesuré auparavant. Un corps tournant (la Terre) entraînerait l’espace-temps. Phénomène détecté autour de trous noirs, mais jamais encore pour des corps de masse plus faible.
 
 
 
Tout ceci n’a été rendu possible que grâce à l’utilisation ultra précise de quatre gyroscopes, composés de sphères en quartz de 4cm de diamètre d’une extrême précision (2ppm : 40 épaisseurs d’atomes!!), tournant entre 5000 et 10.000 t/min.
Rappelons les propriétés d’un gyroscope : c’est un dispositif constitué d'une toupie animée d'un mouvement de rotation rapide autour d'un axe et d'un système de suspension.. La particularité (et la propriété fondamentale) d'un gyroscope doublement suspendu en deux points est de garder une orientation fixe par rapport à un repère lié aux étoiles : il conserve son orientation initiale quelles que soient les forces auxquelles il est soumis.
 
 
 
Autre diagramme intéressant.
 
 
 
Les résultats :
 
Mesuré par GP-B milliarcsec/an
Calculé par la RG milliarcsec/an
Effet géodésique
6.606,8183
6.606,1
Effet Lense Thirring
37,272
39,2
 
 
Un point fixe de référence avait été choisi avec l’étoile IM Pegasi (HR 8703)
 
Si la force de gravité de notre planète, n’avait pas modifié l’espace-temps, les gyroscopes n’auraient pas été perturbés, et seraient tous restés pointés dans la même direction. Or leur direction a été légèrement modifiée !
 
Einstein gagne pour le moment par deux à zéro !
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site de Gravity Probe-B.
 
Le communiqué sur cette annonce.
 
La foire aux questions sur ce sujet.
 
Article de la NASA à ce sujet.
 
Article du Point.
 
Article du Temps (Suisse).
 
De nombreuses vidéos sur cette sonde et sur la relativité.
 
Un film de 50 minutes expliquant les mesures.
 
 
 
La gravitation testée dans l'espace : CR de la conférence CNES/ONERA sur Microsocope
 
Einstein avait-il raison? : CR de la conférence de C Will à l'IAP le 2 Juin 2009
 
Relativité : Au secours, la Terre entraîne l'espace-temps, Albert avait raison!
 
 
 
 
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LOFAR : NANÇAY INAUGURE LA STATION DU RADIO TÉLESCOPE EUROPÉEN. (04/06/2011)
 
Le LOFAR (Low Frequency Array : réseau à basse fréquence) est un ensemble de plusieurs dizaines de milliers d’antennes d’une cinquantaine de stations situées dans 5 pays européens (surtout aux Pays Bas : 40 ; 4 en RFA, 1 en Angleterre, une en Suède et une en France à Nançay).
 
Ces différentes antennes captent les ondes BF émises par les corps célestes et les retransmettent au centre de calcul situé à Groninge (Pays Bas) qui combinent ces données par interférométrie.
 
 
 
Vendredi 20 Mai 2011, le CNR, l'Observatoire de Paris et l'Université d'Orléans -Observatoire des Sciences de l'Univers en région Centre (OSUC) ont inauguré la station française du radiotélescope LOFAR à Nançay.
Ils communiquent :
LOFAR est un très grand interféromètre basses fréquences qui opère de 30 à 250 MHz.
Il est formé de 48 groupes d'antennes dont une quarantaine, totalisant environ 35 000 antennes élémentaires, se trouvent aux Pays-Bas et 8 autres, environ 13 000 antennes, dans les pays environnants.
 
Photo : au premier plan la station LOFAR, au second plan le grand radiotélescope de Nançay
Crédit photo : I. Thomas / LPC2E
 
 
 
 
 
En France, l'un de ces réseaux (1 600 antennes et leurs 96 récepteurs associés) a été installé à la station de radioastronomie de Nançay  (Observatoire de Paris, CNRS, Université d'Orléans) en région Centre.
 
Par l'utilisation de réseaux déployés sur des milliers de kilomètres à travers l'Europe et connectés par fibre optique, il combine électroniquement les signaux de ses antennes pour obtenir des images beaucoup plus sensibles et précises que ce qui existe.
LOFAR forme ainsi des images du ciel radio basses fréquences dans un grand champ de vue instantané. Il ouvre la voie vers une nouvelle génération de grands radiotélescopes permettant d'observer plusieurs objets célestes en même temps dans différentes directions grâce aux techniques numériques de réception et au super-ordinateur nécessaire pour son l'analyse du signal. C'est l'un des précurseurs du futur radiotélescope géant Square Kilometer Array SKA, un projet mondial programmé pour les années 2020.
 
LOFAR permettra d'aborder des sujets aussi divers que la formation des premières étoiles et des premiers trous noirs de l'Univers, les galaxies, les amas et grandes structures, le champ magnétique galactique, la cartographie profonde du ciel radio, la détection des rayons cosmiques et des milliers de sources transitoires ou sporadiques  (pulsars, explosions d'étoiles, trous noirs, planètes ... et peut-être exoplanètes), ou l'étude du Soleil.
 
LOFAR a été développé par l'institut ASTRON aux Pays-Bas. Avec le soutien de l'Agence Nationale de la Recherche, le consortium mené par Michel Tagger et Philippe Zarka, coordinateurs scientifiques du projet LOFAR en France, étudie actuellement avec les ingénieurs de la station de radioastronomie de Nançay un projet de développement d'une extension majeure du réseau d'antennes LOFAR de Nançay (projet "superstation").
 
 
 
Voici un des premiers résultats de LOFAR publié par nos amis hollandais.
 
 
Une petite portion d’une image brute LOFAR centrée sur le quasar 3C196.
 
On y remarque des dizaines de sources, (quelques milli Jansky mJy) à 150MHz.
 
L’image a une résolution de 8 arc secondes.
 
Crédit : Dr. Panos Labropoulos on the EoR-cluster at the University of Groningen
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Communiqué de l’Observatoire de Paris.
 
Les dernières nouvelles du LOFAR par ASTRON.
 
LOFAR, le plus grand réseau européen en radioastronomie, obtient des images à haute résolution du jet d’un quasar
 
Deux présentations pdf sur le sujet expliquant le réseau LOFAR :
Celle de Ph Zarka et celle de Gilles Theureau.
 
 
 
 
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KOUROU-CSG : SOYUZ, ÇA Y EST, C’EST PARTI ! (04/06/2011)
 
 
Comme l’avait annoncé JJ Dordain Président de l’ESA dans sa conférence de presse de Janvier 2011, cette année verra la transformation de Kourou en centre pour trois plateformes : Ariane, Soyuz et Vega.
 
Et bien, pour Soyuz c’est en très bonne voie.
 
Ce lanceur, devra néanmoins intégrer les adaptations minimales pour autoriser son lancement depuis le CSG. Comme par exemple : modifications du logiciel de vol, supporter l’environnement Guyane, compatibilité avec les télémesures du CSG, etc..
Ce modèle de Soyuz est baptisé STK ou STKA.

Le premier lancement d’un Soyuz du CSG devrait avoir lieu avec deux satellites de la flotte Galileo entre le 15 Août 2011 et le 15 Septembre.
Caractéristiques : 46m de haut , 300tonnes pour une charge utile en orbite basse de 5000kg.
 
Entre temps, on peut voir le site de lancement Soyuz.
 
En voici quelques photos :
 
 
Vue d’un Soyuz sur le pas de tir du CSG, pour une répétition de lancement. (photo ESA - S. Corvaja,)
Superbe phot prise du fond du pas de tir ((photo ESA - S. Corvaja,)
 
 
Grâce à sa proximité de l'équateur, le centre de Kourou permet de placer sur orbite des charges utiles plus lourdes que depuis les cosmodromes situés plus au nord, comme ceux de Plessetsk (Russie) et de Baïkonour (Kazakhstan).
 
Ce lanceur a été utilisé 1700 fois !!!
 
Soyuz User’s manual from Arianespace. Très intéressant.
 
 
 
 
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GLIESE 581 d : UNE EXOPLANÈTE HABITABLE SI PRÈS DE CHEZ NOUS ?? (04/06/2011)
 
 
Vous vous rappelez tous du système planétaire de l’étoile Gliese 581, nous en avons déjà parlé précédemment dans ces colonnes :
·        Gliese 581c : Une planète habitable dans le voisinage?
·        Deux fois la Terre : On commence à découvrir de telles exoplanètes.
·        Gliese 581 d : Cette planète extra solaire serait habitable? 
 
Et bien, ce système planétaire de l'étoile naine Gliese 581, l'une des plus proches voisines du Soleil, est l'objet de nombreuses études depuis plusieurs années, notamment pour y détecter la première exoplanète potentiellement habitable.
Après deux premières candidates, écartées depuis, le cas de la planète Gliese 581d ressurgit aujourd'hui.
Une équipe du Laboratoire de météorologie dynamique (CNRS/UPMC/ENS/Ecole Polytechnique) de l'Institut Pierre-Simon Laplace à Paris vient en effet de mettre en évidence qu'elle pourrait être propice à la vie telle que nous la connaissons sur Terre.
Notre ami François Forget de cet Institut a participé activement à cette recherche.
 
Voici ce qui en ressort d’après l’ESO :
 
Existe-il dans l'Univers d'autres planètes habitées que la Terre, ou au moins propice à la vie telle que nous la connaissons ?
La découverte d'une telle planète est devenue une quête pour bien des astrophysiciens, qui recherchent avant tout des planètes rocheuses dans les « zones habitables » des étoiles : une zone où la distance entre les planètes en orbite et leur étoile permet des températures clémentes, compatibles avec la présence d'eau liquide en surface et donc potentiellement avec la vie.
 
Dans cette quête, les planètes autour de l'étoile Gliese 581 ont déjà suscité plusieurs espoirs.
En 2007, des scientifiques annonçaient la découverte de deux planètes rocheuses (Gliese 581d et Gliese 581c) à la limite de la zone habitable. Si Gliese 581d fut rapidement jugée comme trop froide, Gliese 581c, plus proche, fut considérée comme la première planète potentiellement habitable enfin découverte... avant que les climatologues n'écartent cette hypothèse.
 
Aujourd'hui, c'est finalement Gliese 581d, qui pourrait devenir la première planète potentiellement habitable jamais découverte. L'équipe de Robin Wordsworth et François Forget du Laboratoire de météorologie dynamique (CNRS/UPMC/ENS/École Polytechnique) à l'Institut Pierre Simon Laplace à Paris, en collaboration avec un chercheur du Laboratoire d'astrophysique de Bordeaux (CNRS/Université de Bordeaux 1) ont réexaminé cette planète Gliese 581d.
On savait déjà qu'il s'agit probablement d'une planète rocheuse, comme la Terre, environ deux fois plus grande et sept fois plus massive que celle-ci. Cependant, elle reçoit trois fois moins d'énergie de son étoile et il est fort probable que les forces de marées gravitationnelles ont bloqué la rotation de la planète sur elle-même, comme dans le cas de la Lune autour de la Terre. Une face de la planète serait donc en permanence exposée au rayonnement de l'étoile et l'autre perpétuellement dans l'obscurité.
Dans ces conditions, on pouvait craindre que l'atmosphère et l'eau de la planète ne se condensent totalement côté nuit, interdisant l'existence d'un climat propice à l'eau liquide et à la vie.
 
Pour tester cette hypothèse, les chercheurs ont développé un modèle numérique capable de simuler les climats possibles sur les exoplanètes. Cet outil, d'un nouveau genre, est inspiré des modèles utilisés sur Terre pour la météorologie et l'étude du climat mais il se base sur des principes physiques plus fondamentaux, aussi universels que possible.
 
Ce modèle leur a ainsi permis d'étudier une gamme de conditions beaucoup plus large qu'avec un modèle classique, avec notamment la possibilité d'inclure n'importe quel mélange de gaz, nuages et aérosols dans l'atmosphère de Gliese 581d.
À leur grande surprise, ils ont découvert que, dans le cas d'une atmosphère dense de dioxyde de carbone (un scénario très probable sur une aussi grande planète si on se base sur notre expérience dans le système solaire), Gliese 581d pouvait non seulement éviter la condensation de son atmosphère mais son climat pouvait aussi facilement être chaud au point de permettre la formation d'océans, de nuages et de pluie.
 
Une des clés de ce climat est liée à la « diffusion Rayleigh » de l'atmosphère, le phénomène qui donne au ciel terrestre sa couleur bleue. Autour d'une étoile comme le Soleil, la diffusion Rayleigh limite le chauffage des planètes dotées d'une atmosphère épaisse car une fraction importante du rayonnement bleu est réfléchie dans l'espace par l'atmosphère.
Dans le cas d'une étoile naine comme Gliese 581, le rayonnement est essentiellement rouge et donc peu sensible à cet effet.
Il peut pénétrer profondément dans l'atmosphère et chauffer la planète efficacement grâce à l'effet de serre du gaz carbonique, renforcé sur Gliese 581d par celui des nuages de glace carbonique dont on prédit la formation à haute altitude. Par ailleurs, la modélisation de la circulation atmosphérique montre que le chauffage  par l'étoile est efficacement réparti tout autour de la planète par l'atmosphère, ce qui empêche la condensation de l'atmosphère et de la glace d'eau du côté nuit ou aux pôles.
 
 
 
 
Gliese 581d est située à seulement 20 années-lumière de la Terre, ce qui fait d'elle une de nos plus proches voisines hors du système solaire. Cette proximité pourra permettre aux télescopes de demain de détecter directement l'atmosphère de Gliese 581d.
 
 
En effet, s'il est possible que cette planète puisse être habitable, on peut aussi imaginer qu'elle ait pu conserver une épaisse couche d'hydrogène (comme Uranus et Vénus) ou qu'à l'inverse, dans la première partie de son existence, le fort vent solaire de la jeune étoile ait autrefois complètement soufflé son atmosphère.
Pour trancher entre ces différents scénarios, l'équipe de Robin Wordsworth propose quelques observations tests que les astronomes pourront réaliser dans un avenir proche à l'aide d'un télescope suffisamment puissant.
 
Cartes de température à la surface modélisée pour Gliese 581d avec une atmosphère de 20 bars de CO2 et pour différentes vitesses de rotation de la planète. Ces différentes simulations permettent d'envisager le cas où Gliese 581d tourne lentement sur elle-même ou celui où les forces de marées gravitationnelles l'ont figé avec un côté jour permanent et l'autre plongé perpétuellement dans la nuit. Dans tous les cas, la température permet la présence d'eau liquide sur la planète. © LMD/CNRS
 
 
 
 
 
 
Si Gliese 581d se révélait effectivement habitable, ce serait un endroit bien étrange à visiter : son atmosphère dense et son épaisse couche nuageuse plongerait la surface dans une pénombre rougeâtre et la gravité y serait double de celle de la Terre.
 
Le cas de Gliese 581d illustre la grande variété des climats possibles sur les planètes de la galaxie, une diversité encore bien plus grande que ce à quoi nous sommes habitués dans le système solaire.
Il nous montre aussi que pour être propice à la vie, une planète ne doit pas nécessairement ressembler à la Terre.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Voir ces CR de conférences :
 
Celle de François Forget justement nous parlant de climat de vie et d’exoplanètes à la SAF en planétologie.
 
Celle de F Bouchy sur les exoplanètes à l’IAP.
 
 
 
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HUBBLE: FAIT REVIVRE L’HISTOIRE, LA CÉPHÉIDE QUI RENDIT CÉLÈBRE EDWIN H. (04/06/2011)
crédit photo : NASA, ESA and the Hubble Heritage Team (STScI/AURA) and AAVSO
 
Remontons le temps, en 1924, un astronome peu connu Edwin Hubble, remarqua dans la galaxie d’Andromède (M31) une étoile pulsante appelée Céphéide, elle lui servit à changer le cours de l’astronomie, à montrer que M31 n’était pas dans notre galaxie et plus tard à formuler que l’Univers était en expansion. Il l’a baptisa variable n°1 soit V1.
Cette découverte mit fin aussi au fameux débat entre Shapley (croyait qu’il n’ya avait qu’une galaxie, la nôtre) et Curtis ; Hubble (l’astronome) informa Shapley de sa découverte par lettre, celui-ci dit ensuite, voici la lettre qui détruisit mon univers !
 
Rappelons que les Céphéides, font partie de ce que l’on appelle les chandelles standard, ces étalons de lumière qui illuminent l’Univers.
 
 
Il était donc normal, qu’un jour Hubble (le télescope spatial) rendit hommage à cette découverte.
 
C’est fait avec ces images diffusées ces jours ci dont l’histoire vous est contée par le HST et les Observateurs d’étoiles variables (AAVSO) dont les observateurs ont suivi V1 pendant 6 mois et ont associé ces informations avec les photos correspondantes de Hubble grâce à la caméra WFC-3.
 
 
M31 avec la Céphéide à différentes époques
M31 et le résultat des mesures
des observateurs AAVSO
 
 
 
On peut consulter aussi les vidéos sur ce sujet.
 
 
Ceux qui veulent savoir comment on peut mesurer de proche en proche les distances en astronomie peuvent consulter ma conférence à ce sujet.
 
 
 
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ISS :.L’AMS EST INSTALLÉ. (04/06/2011)
 
Comme nous l’avions déjà évoqué dans ces colonnes (voir absolument les anciens astronews :  ref 1 et ref 2), la recherche de l’antimatière (qui devait être aussi fréquente que la matière au début de l’Univers, mais qui semble avoir disparu) est un thème essentiel de la physique moderne. Cet instrument devrai aussi nous aider à caractériser la matière noire.
 
Le détecteur développé par le CERN et l’Université de Genève, appelé l’AMS (Alpha Magnetic Spectrometer), vient d’être monté à l’extérieur de l’ISS par les astronautes de la dernière navette Endeavour (STS-134), navette qui s’est arrimée à l’ISS il y a quelques jours.
 
 
Deux astronautes de STS-134 travaillent à côté de l’AMS-02 qui vient d’être installé. (photo : NASA)
Un des dernières vues de l’ISS au moment du départ d’Endeavour le 29 Mai 2011; on remarque l’AMS marqué par la flèche. (photo : NASA)
 
Une autre très belle vue de l’AMS installé sur la poutre.
 
 
Il faudra attendre quelques temps avant d’avoir des informations sur le bon fonctionnement de l’AMS.
Nous en reparlerons.
 
En attendant les astronautes de l’ISS nous envoient une superbe photo prise la nuit de la fenêtre de leur station : le ciel étoilé et l’horizon terrestre sont visibles, avec en premier plan une partie de l’ISS.
 
 
À voir absolument en haute définition ! (Photo : NASA)
 
 
 
 
Vidéo : installation de l’AMS et autres séquences.
 
Long documentaire de 9 minutes sur l’AMS et son principe de mesure.
 
 
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ENDEAVOUR : LE DERNIER RETOUR ! (04/06/2011)
 
Le dernier atterrissage d’Endeavour (STS-134) de retour de l’ISS a eu lieu ce mercredi 1er Juin 2011 à Cap Canaveral.
Elle avait passé près de 17 jours dans l’espace, c’était sa 25ème mission.
 
 
 
 
Quatre sorties dans l'espace ont porté la durée des activités extra véhiculaires (EVA) nécessaires pour assembler et assurer la maintenance de la Station spatiale au-delà de la barrière symbolique des 1 000 heures et pour installer l’AMS.
 
Cette mission a également permis pour la première fois de réunir deux astronautes italiens à bord de l'ISS et représentait le dernier vol d'un Européen à bord de la navette.
 
 
 
 
 
 
Voici le commentaire de l’ESA :
 
Maintenant, il ne reste plus qu'une seule mission prévue pour la navette.
Atlantis sera lancée en juillet avec un équipage de quatre astronautes pour la mission STS-135 pour ravitailler la Station en pièces de rechange et fournitures afin de renforcer ses capacités pour les prochaines années et garantir des réserves logistiques à bord qui permettront d'assurer la continuité des opérations jusqu'à l'entrée en service des systèmes de ravitaillement commerciaux en 2012.
 
Ceux-ci s'ajouteront aux vaisseaux cargos automatiques ATV de l'ESA et HTV du Japon.
La construction de la Station a débuté en novembre 1998 avec le lancement du module russe Zarya. L'assemblage a connu des retards importants en raison de la perte tragique de la navette Columbia, qui a également entraîné la décision de retirer la flotte entière des navettes après l'achèvement de la Station.
Un nouveau module pressurisé doit encore être arrimé à la Station en 2012. Il s'agit du module laboratoire polyvalent russe Nauka, qui sera de même taille que les modules Zarya et Zvezda. Il sera positionné sur la baie d'amarrage inférieure du module Zvezda. 

 
 
 
Elle va partir maintenant dans un musée.
 
 
 
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STATION SPATIALE CHINOISE : C’EST POUR BIENTÔT! (04/06/2011)
 
 
Quelle ironie du sort, alors que les Américains, abandonnent leur moyen de transport (la Navette) vers l’ISS et essayent de se désengager de cette station ; les Chinois, eux, poursuivent leur chemin vers le montage en orbite terrestre d’une station spatiale qui devrait s’appeler Tiangong (Palais céleste). Un nouveau nom devrait être choisi par le public.
 
Même si celle-ci est modeste (plus petite que MIR), c’est quand même un pas de géant que nous Européens n’ont pas été prêts à accomplir depuis que l’Europe de l’espace existe.
Tirons leur notre chapeau !
 
Station avec ses 3 modules, masse totale 60t.
Comparaison des 3 stations. (crédit : Nature)
 
En principe d’après l’agence de presse chinoise, un premier rendez-vous entre le premier module et un vaisseau Shenzhou devrait avoir lieu vers le début de l’année 2012.
 
La station devrait être achevée vers 2020.
 
Le module de base de 18,1 mètres de long, d'un diamètre maximum de 4,2 mètres ( 20 à 22 tonnes), sera le premier à être lancé en orbite probablement à la fin de cette année 2011. Les deux modules expérimentaux viendront par la suite s'amarrer au module de base.
 
Une vue d’une maquette de la station.
 
La Chine mettrait aussi au point un module de ravitaillement de 13t de sa station.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Informations de Maxiscience sur la station chinoise.
 
Information de Msnbc.
 
Informations de Space Com.
 
L’article de Nature.
 
L’article du Point.
 
 
 
 
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ESO : I’M A POOR LONESOME STAR… (04/06/2011)
Crédit : ESO/M.-R. Cioni/VISTA Magellanic Cloud survey. Acknowledgment: Cambridge Astronomical Survey Unit
 
Une super étoile brillante, mais isolée, découverte par le VLT de l’ESO, comme on peut le lire dans le dernier communiqué de presse :
 
 
 
Une étoile isolée extraordinairement brillante a été découverte dans une galaxie voisine de la nôtre – l’étoile est trois millions de fois plus brillante que le Soleil.
Toutes les précédentes super étoiles similaires ont été trouvées dans des amas, mais ce phare lumineux brille d’une splendeur solitaire.
 
L’origine de cette étoile est mystérieuse : s’est-elle formée de manière isolée ou a-t-elle été éjectée d’un amas ?
Ces deux hypothèses défient les connaissances des astronomes sur la formation des étoiles.
 
Une équipe internationale d’astronomes a utilisé le très grand télescope (VLT – Very Large Telescope) de l’ESO pour étudier de manière précise l’étoile VFTS 682 (acronyme de VLT-FLAMES Tarantula Survey, un vaste programme de l’ESO piloté par Christopher Evans du UK Astronomy Technology Centre, à Édimbourg, au Royaume-Uni) dans le Grand Nuage de Magellan, une petite galaxie voisine de la Voie Lactée.
En analysant la lumière de cette étoile avec l’instrument FLAMES sur le VLT, ils ont trouvé que sa masse est égale à 150 fois celle du Soleil. Des étoiles de ce type ont jusqu’à présent été trouvées dans le centre surpeuplé des amas d’étoiles, mais VFTS 682 est isolée
 
« Nous avons été très surpris de trouver une étoile aussi massive ainsi isolée au lieu de la trouver dans un, riche amas d’étoiles, » remarque Joachim Bestenlehner, premier auteur de cette nouvelle étude et étudiant à l’Armagh Observatory en Irlande du Nord. « Son origine est mystérieuse. » 
 
Cette étoile avait été repérée dans un précédent relevé des étoiles les plus brillantes situées dans et autour de la Nébuleuse de la Tarentule dans le Grand Nuage de Magellan.
Elle se trouve dans une nurserie d’étoiles : une gigantesque région de gaz, de poussière et de jeunes étoiles qui est la région de formation stellaire la plus active du Groupe Local de galaxies (Le Groupe Local est un petit groupe de galaxies qui inclue la Voie Lactée et la galaxie d’Andromède, ainsi que les nuages de Magellan et de nombreuses galaxies plus petites).
 
 
Au premier regard VFTS 682 a été prise pour une quelconque étoile jeune, chaude et brillante. Mais, la nouvelle étude effectuée avec le VLT a permis de trouver que la majeure partie de l’énergie de l’étoile était absorbée et dispersée par des nuages de poussière avant d’arriver jusqu’à la Terre. Elle est en fait plus lumineuse que les astronomes le pensaient précédemment et elle est même parmi les étoiles les plus brillantes connues. 
La lumière rouge et infrarouge émise par l’étoile peut traverser la poussière, mais les plus courtes longueurs d’onde, bleues et vertes, sont plus dispersées et donc se perdent. Au final, l’étoile apparaît rougeâtre bien qu’elle rayonnerait d’un brillant « bleu blanc » si la vision n’était pas entravée par la poussière. 
 
 
 
(Photo : vue dans le visible et proche IR)
 
 
 
 
 
De même que VFTS 682 est très brillante, elle est aussi très chaude, avec une température de surface d’environ 50 000 degrés Celsius (10 fois plus élevée qu’à la surface de notre Soleil)
Les étoiles dotées de propriétés si peu communes doivent terminer leur courte vie, non pas en simples supernovae, ce qui est normal pour des étoiles très massives, mais probablement en sursaut gamma de longue durée encore plus spectaculaire, correspondant aux explosions les plus brillantes dans l’Univers. 
 
Bien que VFTS 682 semble maintenant isolée, elle ne se trouve pas si loin du très riche amas d’étoiles RMC 136 (souvent appelé simplement R 136), qui contient plusieurs « super étoiles » similaires (eso1030). 
«Les nouveaux résultats montrent que VTFS 682 est pratiquement la véritable sœur jumelle d’une des super étoiles les plus lumineuses située au cœur de l’amas d’étoiles R 136 » ajoute Paco Najarro, un autre membre de l’équipe venant du CAB (INTA-CSIC, Spain). 
Est-il possible que VFTS 682 se soit formée dans cet amas puis ait été éjectée ?
De telles « étoiles fugueuses » sont connues, mais elles sont toutes plus petites que VFTS 682. Il serait intéressant de voir comment une étoile aussi lourde pourrait avoir été éjectée de l’amas par des interactions gravitationnelles. 
« Les étoiles les plus grosses et les plus brillantes semblent se former plus facilement dans de riches amas d’étoiles, » précise Jorick Vink, également membre de l’équipe. « Et, bien que ce soit possible, il est plus difficile de comprendre comment ces phares brillants pourraient se former « dans leur coin. » Ceci fait de VFTS 682 un objet véritablement fascinant. »
 
 
 
 
 
The VLT-FLAMES Tarantula Survey III: A very massive star in apparent isolation from the massive cluster R136
 
 
 
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VU D'EN HAUT :.L’ITALIE UNE SACRÉE BOTTE! (04/06/2011)
(crédit photo : ESA)
 
 
Le satellite d’observation de la Terre, Envisat, nous donne à voir ces jours ci, une superbe photo de la botte italienne.
 
Au Nord on note le bleu turquoise (provoqué par les sédiments fluviaux entraînés par le courant) de la côte Adriatique, plus au Sud la côte Tyrrhénienne.
 
La chaîne des Apennins est couverte de neige sur cette photo prise l’hiver dernier, le 25 janvier 2011.
 
Sur la photo HR on voit aussi Naples et le Vésuve. Plus bas l’Etna est calme.
 
Quelques jours auparavant, le satellite avait photographié l’éruption de l’Etna.
 
 
 
 
 
 
 
 
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MESSENGER :.UN CRATÈRE X. (04/06/2011)
Crédit photo : NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Carnegie Institution of Washington.
 
 
Vous savez que Messenger est en orbite autour de Mercure depuis quelques semaines ; elle photographie inlassablement la surface de cette planète.
 
Une de ses dernières découvertes est ce cratère inconnu lacéré par un double impact probablement en dehors du champ de cette vue (?) en forme de X. curieux n’est ce pas ?
 
 
On commence à avoir de très belles photos de cratères de Mercure comme on le voit sur ce site français.
 
 
 
 
 
 
 
 
Le site de la mission. À la NASA et à la JHUAPL.
 
 
 
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CASSINI-TITAN :.TITAN ET SATURNE. (04/06/2011)
Crédit: NASA/JPL/Space Science Institute 
 
Image prise par la sonde Cassini le 21 Mars 2011 de Titan passant à côté de Saturne.
 
 
Cette image n’est pas diffusée officiellement car elle fait partie des images brutes (raw images) ; mais elle vaut le coup à voir.
 
Cassini était à 2,3 millions de km et les filtres utilisés étaient : CL1 (visible) et CB3 (IR).
 
L’image a été colorisée par mes soins pour la rendre plus magique, l’image originale s’obtient en cliquant sur la photo.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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CASSINI SATURNE :.CINQ LUNES, SINON RIEN ! (04/06/2011)
(images : NASA/JPL/Space Science Institute)
 
Encore une belle prise de Cassini ; 5 lunes visibles sur cette photo, mais il faut avoir l’œil.
 
La lune la plus dominante c’est Rhéa (1528km de diamètre), on remarque ensuite, au centre légèrement au dessus du plan des anneaux, Dioné (1123km) ; à ses côtés sur sa droite presque invisible, Prométhée (86km), un des gardiens de l’anneau F ; Épiméthée (113km) est aussi à peine visible (voir la photo originale pour plus de détail) à l’extrême droite au dessus des anneaux. Enfin à droite aussi, sous le plan des anneaux, Téthys (1062km).
 
 
Image prise le 11 Janvier 2011 dans le visible, d’une distance de 61.000km de Rhéa.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
Pour vous y retrouver dans la numération et l'ordre des anneaux.
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
Sur ce site les dernières nouvelles de la mission Cassini.
 
 
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LES ROVERS MARTIENS :.SPIRIT C’EST FINI ! (04/06/2011)
(Photos NASA/JPL-Caltech/Cornell).
 
Ça y est, l’aventure Spirit est terminée, le JPL n’arrive pas à le débloquer et à le faire redémarrer de l’endroit où il est prisonnier, aussi, nos glorieux savants ont décidé de tourner le bouton en position “OFF”.
 
Voici en commémoration pour toutes ses années de bon labeur, un de ses derniers panoramas :
 
Crédit: Mars Exploration Rover Mission, NASA, JPL, Cornell; Image Processing: Kenneth Kremer, Marco Di Lorenzo
 
Le contact avait été perdu avec le rover en Mars 2010. son enlisement empêchait de pouvoir correctement orienter les panneaux solaires pour recharger ses batteries pendant la période hivernale. Son électronique a probablement rendu l’âme à cause du froid.
 
Rappelons que Spirit (lancé en Juin 2003) est arrivé dans le cratère Gusev le 3 Janvier 2004, nous avons vécu cette aventure en direct. Sa mission a quand même duré plus de 6 ans , il a parcouru 7700m et franchit une colline (les Columbia Hills).
 
Ses 120.000 photos sont toujours analysées par les scientifiques.
 
Thks Spirit and sleep well!!
 
 
Son homologue, Opportunity, va bien, merci pour lui ; il a parcouru près de 30km et il se dirige avec son pas de sénateur vers le cratère Endeavour.
Comme le montre cette image composite de la NASA retraçant son parcours.
 
 
A tribute to Spirit par la NASA.
 
Un apod sur la fin de Spirit.
 
 
 
 
 
Les meilleures photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
 
Où sont les rovers maintenant, cette page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.
 
Les images en couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/
Comprendre les couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html
 
Les rapports de mission par la Planetary Society, très complets.
 
Des belles photos (certaines re-traitées) des robots martiens par James Canvin.
 
 
 
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MARS EXPRESS :.UNE SACRÉE FRACTURE SUR MARS. (04/06/2011)
Crédits: ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
 
Les dernières images (pour le public, étant donné qu’elles sont « gardées pendant un an avant publication) de Mars Express publiées par l’ESA, concernent la région de Nili Fossae, vaste système de failles de la région du Syrtis Major (équatoriale Nord).
 
On remarque une immense fracture (graben en anglais) de près de 500m de profondeur en certains endroits.
 
Image de ce fossé de Nili Fossae prise en 2008.
Même image mais avec relevé topographique.
rouge =0 ; jaune =-500m ; vert=-1000m ; bleu>
 
 
 
 
Les données de la super caméra HRSC, permettent de calculer grâce à un modèle (Digital Terrain Model) cette vue en perspective :
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Les images de Mars Express à la source, c’est à dire au DLR de Berlin.
 
La vidéo explicative de Agustin Chicarro de l’ESA.
 
Un article sur la minéralogie de la région de Nili Fossae avec OMEGA.
 
 
 
Tout sur Mars Express sur votre site préféré.
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ.:L’HORIZON OU LE REFUS DE L’INFINI CHEZ VUIBERT. (04/06/2011)
 
 
Jean Perdijon, ingénieur des Mines nous fait découvrir les différents types d’horizons :
Terrestre, cosmologique, gravitationnel, des évènements etc..
 
 
L’horizon est une notion à laquelle nous sommes quotidiennement confrontés : l’horizon terrestre, qui limite notre champ de vision, s’impose à notre perception du monde.
Mais il ne s’agit là que d’un aspect de ce concept, de son sens propre habituel. Pris dans son sens figuré, l’horizon devient un « domaine qui s’ouvre à la pensée ».
Il représente donc à la fois la démarcation entre le perceptible et l’inconnu, et entre le réalisable et le merveilleux. 
L’objectif de cet ouvrage est de présenter le concept d’horizon pris au sens propre comme au figuré et d’exposer les différents aspects qu’il peut revêtir à travers la physique, la philosophie, la métaphysique et la politique.
C’est donc à un large « tour d’horizon » que le lecteur est ici convié.
 
 
 
 
 
ISBN : 2-3110-0291-0   Prix 16€    128 pages
 
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ :.SEULS DANS L’IMMENSITÉ DU COSMOS ? CHEZ BELIN. (04/06/2011)
 
Notre ami Alain Doressoundiram, astronome à l’Observatoire de Paris, qui a contribué à ce livre poursuit ses œuvres en direction des jeunes, après :
La ronde mystérieuse des planètes,
Les mystères du Soleil notre étoile,
La station spatiale ;
 
Il s’intéresse maintenant à l’Univers plus lointain.
 
 
 
"Pour découvrir les traces d'anciennes formes de vie dans l'espace"
En contemplant l'immensité du cosmos, nous nous interrogeons sur l'origine de la vie, sur ce qui a permis son évolution. Aujourd'hui, nombre de scientifiques traquent la présence de traces de vie dans l'Univers et explorent les conditions nécessaires à l'apparition du vivant.
 
 
Ces chercheurs pensent que la vie a pu apparaître sur Terre à partir des conditions et des éléments déjà présents sur place, qu'elle a aussi pu se construire à partir d'éléments venus de l'espace, par le bombardement des comètes.
 
Si telle est l'origine de la vie sur la Terre, elle a donc pu se développer ailleurs dans notre galaxie, la Voie Lactée.
 
L'astronome Alain Doressoundiram et Régis Le Coguen de l'Observatoire de Paris nous expliquent pourquoi la recherche de traces de vie est légitime dans l'Univers, peuplé de centaines de milliards de galaxies semblables à la nôtre; le Soleil n'est que l'une de ses multitudes d'étoiles.
Ces chiffres vertigineux laissent à penser que la vie a pu s'installer sur d'innombrables planètes.
 
13.50 €    ISBN 978-2-7011-5650-7
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS.:.L’ASTRONOMIE DE JUIN EST PARU. (04/06/2011)
 
 
 
Encore un brillant numéro de la revue de la SAF, l’édition du mois de Juin comprend des dossiers intéressants notamment :
 
 
·        Le dossier complet Le Verrier et Neptune
·        La découverte du ciel austral, enfin on pense à nos amis du Sud (de la Terre)
·        Danielle Briot nous explique tout sur les trous noirs.
·        Space shuttle story par Ph Coué
·        Le Meteor Crater et toutes les rubriques d’actualités habituelles
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
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