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Mise à jour : 25 Avril 2012      
 
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Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro :  
L’Univers hasard ou nécessité ? : CR de la conf. SAF de S Collin du 11 Avr 2012. (25/04/2012)
Les amas de galaxies : CR de la conf. IAP de F Durret et G Lebrun du 3 Avr 2012. (25/04/2012)
Modélisation de tout l’Univers : DEUS y arrive ! (25/04/2012)
Mondovision : On fête ses 50 ans ! (25/04/2012)
Un nouveau type de galaxie : Elle est …. rectangulaire ! (25/04/2012)
Une grande VISTA : La plus grande vue de notre galaxie. (25/04/2012)
Télescope IR Wise : Un tour complet du ciel. (25/04/2012)
La matière noire : Est-elle en question ? (25/04/2012)
L’ESO : Cinquante ans déjà ! (25/04/2012)
Shuttle : Embarquez sur un des boosters ! (25/04/2012)
Le mystère du magnétisme lunaire : Une explication ? (25/04/2012)
Vu d'en haut :.Moscow by night! (25/04/2012)
Hubble :.Les joyaux de M9. (25/04/2012)
Cassini-Saturne : Des avalanches de glace sur Japet. (25/04/2012)
Cassini-Saturne :.Encelade, Titan et les anneaux. (25/04/2012)
Livre conseillé :..Histoire de l’inertie d’Aristote à Einstein chez Vuibert. (25/04/2012)
Les magazines conseillés :.L’Astronomie de Mai est paru. (25/04/2012)
Les magazines conseillés :.Ciel et Espace de Mai est paru. (25/04/2012)
 
 
 
 
 
MODÉLISATION DE TOUT L’UNIVERS : DEUS Y ARRIVE. (25/04/2012)
 
 
 
 
Une équipe du LUTh (Laboratoire Univers Théorie) dirigée par Jean-Michel ALIMI, vient de procéder à la première modélisation de la structuration de tout l'Univers observable du Big-Bang jusqu'à aujourd'hui.
 
La simulation effectuée a permis de suivre 550 milliards de particules.
Elle est la première des trois étapes d'un projet exceptionnel, appelé DEUS (acronyme de Dark Energy Universe Simulation) : full universe run réalisé sur le nouveau supercalculateur CURIE de GENCI exploité au Très Grand Centre de Calcul (TGCC) du CEA.
La simulation déjà réalisée et celles programmées pour fin mai 2012 constitueront une aide exceptionnelle aux grands projets d'observation et de cartographie de notre Univers. Elles permettront de mieux comprendre la nature de l'énergie noire et son influence sur la structuration de l'Univers, l'origine de la distribution de la matière noire et des galaxies.
 
(photo : JM Alimi ©JPM)
 
 
 
Voici ce qu’ils en disent :
 
 
Après des développements de plusieurs années, six chercheurs (Jean-Michel Alimi, Pier-Stefano Corasaniti, Yann Rasera, Irène Balmes, Vincent Bouillot, Vincent Reverdy) de l'équipe Cosmologie du LUTH ont réalisé  la première simulation de la structuration de tout notre Univers observable, du Big Bang jusqu'à aujourd'hui.
Au-delà du modèle cosmologique standard avec constante cosmologique qu'ils viennent d'achever, leurs travaux distinguent deux autres modèles cosmologiques avec énergie noire composante mystérieuse introduite pour expliquer l'accélération de l'expansion de l'Univers.
Le premier modèle est le modèle de concordance (Lambda Cold Dark Matter ou LCDN), il envisage la présence d'une constante cosmologique. Un deuxième modèle (appelée Ratra Peebles Cold Dark Matter) prévoit la présence d'une composante d'énergie noire dynamique qui emplit tout l'Univers. Enfin, le troisième modèle (appelé Sugra Cold Dark Matter ou SUCDM) mime une modification des lois de la gravitation aux grandes échelles, par la prise en compte d'une composante accélératrice dite « fantôme ». 
 
Quelle est l'empreinte de l'énergie noire sur la structuration de l'Univers ? Et réciproquement, comment déduire de l'étude de la structuration de l'Univers la nature de cette énergie ? Deux questions fondamentales auxquelles le projet Deus : full universe run tentera de répondre.
 
La simulation du modèle standard de la cosmologie, qui vient d'être réalisée, a déjà permis de mesurer le nombre d'amas de galaxies de masse supérieure à cent mille milliards de masse solaire qui s'élève aujourd'hui à plus de 144 millions. Autres enseignements : le premier amas de ce type est apparu alors que l'Univers n'avait que 2 milliards d'années et l'amas le plus massif dans l'Univers observable aujourd'hui pèse 15 millions de milliards de masses solaires.
 
Les données générées lors du calcul permettent également de mesurer les fluctuations de la distribution de la matière noire.
Celles-ci résultent des fluctuations du fond de rayonnement cosmologique issues du Big-Bang, observées par les satellites WMAP et Planck. Ces observations sont cette fois obtenues dans une simulation qui couvre toute l'histoire de l'Univers, avec une précision jamais atteinte et sur la plus large gamme d'échelles jamais observées, de quelques millionièmes à la taille de l'Univers.
Elles dévoilent avec précision les empreintes sur la matière noire des oscillations du gaz primordial (« Oscillations Baryoniques Acoustiques »). Ces calculs apparaissent déjà comme une mine prodigieuse de nouveaux résultats intéressant toute la communauté cosmologique.
 
 
La mise en œuvre de ce projet exceptionnel a été rendue possible grâce aux puissantes ressources mises à la disposition de ces chercheurs par GENCI, le Grand Équipement National de Calcul Intensif, sur son supercalculateur CURIE doté de plus de 92 000 unités de calcul et capable de réaliser 2 millions de milliards d'opérations à la seconde (2 PFlop/s).
La machine CURIE est installée et exploitée par le CEA au sein du Très Grand Centre de Calcul, à Bruyères-le-Châtel (Essonne). Conçue par Bull, c'est l'une des cinq machines les plus puissantes au monde.
 
Photo : © CNRS Photothèque  /  Cyril FRESILLON
 
 
 
Deus : full universe run constitue une nouvelle avancée qui dépasse largement les calculs les plus performants réalisés à ce jour par toutes les équipes internationales sur les plus grands centres de calcul du monde. L'ensemble du projet nécessitera plus de 30 millions d'heures de calculs (près de 3500 ans) réparties sur la quasi-totalité des unités de calcul CURIE.
Plus de 150 péta-octets de données (soit l'équivalent de 30 millions de DVD) seront générés durant ces calculs. Grâce à un processus de sélection avancé et innovant, il sera possible de n'en conserver que 1 PO utile.
 
DEUS, simulation modèle LCDM avec 550 milliards de particules de masse égale à notre galaxie. (© DEUS)
DEUS : Comparaison des trois systèmes testés : LCDM ; RPCDM et SUCDM.
(© DEUS)
 
 
 
Dès à présent, il est possible de parcourir pour la première fois, pour le modèle standard de la cosmologie avec constante cosmologique, la distribution de la matière noire et des galaxies dans tout l'Univers sur des distances équivalent à 90 milliards d'années-lumière, et d'observer leurs évolutions tout au long de l'histoire de l'Univers.
 
Dans un Univers âgé d'environ 13,7 milliards d'années, la lumière parcourt pour nous parvenir une distance plus grande que 13,7 milliards d'années-lumière du fait de l'expansion de l'Univers au cours de son trajet.
Cette distance dépend précisément du modèle cosmologique considéré.
L'espace étant en expansion il se dilate pendant le trajet et conduit la lumière à parcourir environ 45 milliards d'années-lumière. 
 
 
Les résultats de ces voyages, dans tout l'Univers observable d'ici et maintenant jusqu'à la limite du Big-Bang pour les trois modèles cosmologiques, sont programmés pour fin mai prochain. Ils permettront de mieux connaître l'influence de l'énergie noire sur la structuration de l'Univers et constitueront une aide exceptionnelle à l'élaboration et l'interprétation des « catalogues » cosmologiques présents et futurs des grands projets d'observation, spécialement ceux portés par les grandes agences spatiales internationales, comme le projet EUCLID qui vient d'être sélectionné par l'ESA, l'agence spatiale européenne.
 
 
Vidéo de la simulation (extraits) :
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
L'Univers Invisible : CR du séminaire de Juillet 2009 à l'UNESCO.
 
Jean-Michel Alimi : L'énergie noire, le mystère du XXIème siècle, CR conf. du 8 Juillet 2009 
 
Simulations à grandes échelles, projet Horizon.
 
Introducing the Dark Energy Universe Simulation Series (DEUSS)
 
 
 
 
 
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MONDOVISION : ON FÊTE SES 50 ANS. (25/04/2012)
 
 
En cette année 2012 nous fêtons les 50 ans de la communication spatiale.
 
On se rappelle tous l'aventure, en 1962 que fut cette première transmission : l'idée était d'avoir une grande oreille de chaque côté de l'Atlantique (Andover aux USA et Pleumer Bodou en France, alors qu'en fait c'était plutôt les Anglais qui devaient être les premiers, mais ils eurent des petits problèmes, et pour une fois on les a battu au poteau) et un satellite au dessus de la tête (Telstar).
 
On avait copié la construction US, car nous avions peu de temps à notre disposition, les travaux ayant démarré en Octobre 1961 seulement.
(La grande oreille de Pleumer Photo : JPM)
 
 
 
 
le matériau utilisé pour le radôme est du Dacron de 2mm d'épaisseur et une surpression de 4mbar d’air sec et à température constante, pour que la bulle reste gonflée.
 
Les ondes émises d'un côté sont retransmises par le satellite Telstar (visibilité de 20 minutes) vers l'autre station.
Cet événement eut lieu dans la nuit du 10 Juillet 1962, je me rappelle très bien ce moment et Yves Montand qui poussait la chansonnette.
Ce fut baptisé pompeusement Mondovision, alors que cela ne concernait que l’Europe et les USA.
 
 
(Photo JPM)
 
 
Signalons que la station sœur d'Andover a été démontée, Pleumeur reste le seul radôme de ce type (Cornet) et est devenu un monument national.
 
La satellite Telstar
La cité des Télécoms de Pleumeur Baudou et son radôme (photo JPM)
 
 
C’est le début de l’ère I des télécommunications spatiales.
 
Pour ceux qui iront en Bretagne, ne manquez pas le spectacle donné sous le radôme à la Cité des Télécommunications de Pleumeur, profitez en aussi pour aller à côté, au Planétarium de Bretagne, avec son dôme de 20m, vous ne le regretterez pas.
 
Évidemment nous ne savions pas à l’époque profiter de l’orbite géostationnaire située à 36.000km d’altitude, Telstar était sur une orbite basse elliptique (5600x950km) d’où le peu de temps utile aux communications : 20 minutes sur les 150 minutes de son orbite.
L’orbite géostationnaire ne fut atteinte que l’année suivante avec le satellite Syncom II.
 
Les soviétiques mirent aussi en orbite leurs satellites de la série Molnya sur des orbites très elliptiques : 40.000x1000km.
 
Les Européens s’essayèrent aussi avec succès avec leur série Symphonie en orbite géostationnaire et synchronisés sur les trois axes, une innovation à l’époque.
Malheureusement l’Europe n’était pas capable de lancer ces satellites et nos amis américains ne nous ont pas facilité la tâche.
Les américains lançaient les satellites mais avec interdiction d’une utilisation commerciale, ce fut le choc en Europe.
Mais grâce ou plutôt à cause de cette décision américaine, l’Europe décide enfin de se doter d’une organisation de fabrication et de lanceurs, c’est l’acte de naissance d’Ariane.
Maintenant Ariane place en orbite stationnaire approximativement la moitié des satellites mondiaux de télécom et de télévision.
 
Par contre pour les communications avec les mobiles (et le GPS qui en découle), les orbites basses sont plus commodes, car elles permettent avec leurs constellations d’être en vue quelque soit les cas de figures sur le terrain et la puissance nécessaire à l’émission/réception est moindre vue la plus faible distance.
 
Les constellations de satellites de communication :
·        Intelsat consortium international possède une cinquantaine de satellites géostationnaires et est le premier fournisseur mondial de télécoms.
·        SES-SA (Astra) société anonyme de droit luxembourgeois possède aussi une cinquantaine de satellites couvrant la presque totalité de la population mondiale.
·        Eutelsat société anonyme de droit français avec une trentaine de satellites couvre principalement l’Europe et l’Afrique.
·        Interspoutnik une douzaine de satellites principalement pour la Russie et les ex républiques soviétiques.
 
 
 
 
Voir le reportage sur Pleumeur, le centre des Télécoms et le Planétarium.
 
Les débuts de la télévision par satellite
 
 
 
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UN NOUVEAU TYPE DE GALAXIE : ELLE EST …. RECTANGULAIRE ! (25/04/2012)
 
 
Une équipe internationale d’astronomes a découvert un type plutôt rare de galaxie : une galaxie rectangulaire, qui ressemble à une émeraude. Elle est située dans un groupe de 250 galaxies situé à 70 millions d’années lumière de nous.
Elle porte le doux nom de Leda 074886, c’est une galaxie naine qui contient beaucoup moins d’étoiles que notre galaxie.
 
 
Vue de Leda par Subaru.
Image en fausse couleur de Leda 074886 faisant apparaître la zone centrale.
Crédit photos : Dr. Lee Spitler Swinburne Uni.
 
 
 
 
Jusqu’à présent on avait trouvé des galaxies sphériques, spirales, et irrégulières, pour cette raison cet aspect rectangulaire est inhabituel comme le signale le professeur Alister Graham de la Swinburne University of Technology en Australie.
 
Cette galaxie bizarre a été découverte par le télescope Japonais Subaru de 8,2m situé à Hawaï.
 
Est-ce un effet de perspective ou est-ce sa vraie forme ? Ce pourrait être un gros disque ou un cylindre vu par la tranche.
 
 
Le télescope Keck a aussi étudié cette galaxie, et a révélé un disque dont la rotation était très rapide (plus de 100.000km/h) au centre de la galaxie.
Cerains pensent que cette étrange galaxie aurait pu se former après la collision de deux galaxies spirales.
Peut être qu’après la collision de la Voie Lactée avec Andromède, nous ressemblerons à cela…..
 
 
Article scientifique correspondant.
 
 
 
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UNE GRANDE VISTA : LA PLUS GRANDE VUE DE NOTRE GALAXIE. (25/04/2012)
 
 
Quand on parle ESO, on pense immédiatement VLT au Paranal, mais il n’y a pas que ces télescopes de 8,2m sur ce plateau désertique chilien ; il y a à proximité, sur le même site, le télescope VISTA (Visible and Infrared Survey Telescope for Astronomy) de 4,1m dédié principalement au ciel en IR. Il fonctionne depuis 2009.
VISTA est le plus grand télescope au monde dédié aux grands sondages de l’Univers.
C’est également le plus puissant télescope infrarouge pour les sondages (surveys en anglais) en service actuellement.
 
Mais à quoi servent ces grands sondages ?
Ces sondages sont une machine à remonter le temps, en fait. Ils nous aident à parcourir le livre d'histoire de l'Univers.
On peut ainsi comprendre comment les galaxies se forment et comment la matière est distribuée et établir les propriétés de l'Univers à différentes époques.
 
Récemment ce télescope VISTA a créé la plus grande image profonde du ciel jamais réalisée dans l’infrarouge.
C’est une partie de la constellation du Sextant (hémisphère Sud bien sûr) appelée champ COSMOS, qui semble à l’œil contenir très peu d’étoiles. C’est une zone pratiquement vide à laquelle s’est attaquée l’ESO , elle présente aussi l’avantage d’avoir déjà été étudiée avec d’autres télescopes terrestres et spatiaux.
 
C’est dans le cadre du programme UltraVISTA qu’a été réalisée cette nouvelle image de cette zone du ciel.
 
Ce programme est une étude du ciel profond en proche IR (n’oublions pas que la plupart des radiations IR sont absorbées par notre atmosphère).
 
 
Extrait de l’article de l’ESO :
 
Le Télescope VISTA de l’ESO a créé la plus grande image profonde du ciel jamais réalisée dans l’infrarouge. Cette nouvelle image d’une zone quelconque du ciel a été réalisée dans le cadre du programme d’observation UltraVISTA. On peut y voir plus de 200 000 galaxies. Elle ne constitue qu’une partie d’une énorme quantité d’images entièrement traitées, issue de l’ensemble des programmes d’observation de VISTA, et maintenant mise à disposition des astronomes du monde entier par l’ESO. UltraVISTA est une mine de trésors qui est utilisée pour étudier les galaxies distantes de l’Univers jeune, mais aussi pour bien d’autres projets scientifiques.
 
 
Le télescope VISTA de l'ESO a été braqué sur la même zone de ciel à maintes reprise afin d'accumuler lentement la très faible lumière émise par les galaxies les plus distantes.
 
Au total, plus de six mille poses, représentant un temps d'exposition global de 55 heures, prises avec cinq filtres de couleurs différentes, ont été combinées pour créer cette vue. Cette image réalisée dans le cadre du programme d'observation UltraVISTA est la plus profonde vue du ciel dans l'infrarouge de cette dimension jamais réalisée.
Image composite en fausse couleur dans les bandes IR : Y, J et K. Les objets entourés d’un halo blanc sont des étoiles de notre propre galaxie. On peut même distinguer la forme de certaines galaxies distantes.
Une version très HR de la photo est disponible ICI..
Crédit: ESO/UltraVISTA team.: TERAPIX/CNRS/INSU/CASU
 
 
 
 
 
A première vue, les images UltraVISTA paraissent quelconques, avec quelques étoiles brillantes et un peu partout, des étoiles plus faibles. Mais en réalité, la plupart des ces objets les moins lumineux ne sont pas des étoiles de la Voie Lactée, mais de très lointaines galaxies, contenant chacune des milliards d'étoiles.
 
En agrandissant l'image afin qu'elle occupe tout l'écran et en zoomant, on en découvre de plus en plus. De fait, au total, on peut dénombrer plus de 200 000 galaxies sur cette image.
 
Voici une vue détaillée d’une zone de Ultra VISTA, on y distingue bien la forme de certaines galaxies..
Crédit: ESO/UltraVISTA team.: TERAPIX/CNRS/INSU/CASU
 
 
 
 
L'expansion de l'Univers décale la lumière des objets lointains vers les plus longues longueurs d'onde. Cela signifie que la plupart de la lumière des étoiles venant des galaxies les plus distantes que nous pouvons observer se retrouve dans la partie infrarouge du spectre lorsqu'elle arrive sur Terre. VISTA, en tant que télescope infrarouge ultra sensible avec un grand champ, est particulièrement puissant pour repérer les galaxies distantes de l'Univers jeune. En étudiant les galaxies dans la lumière décalée vers le rouge, à des distances de plus en plus grandes, les astronomes peuvent également retrouver la manière dont les galaxies se sont formées et ont évolué au cours de l'histoire du cosmos.
 
L'analyse préliminaire des images du sondage UltraVISTA, combinées avec des images prises avec d'autres télescopes, a révélé la présence de nombreuses galaxies, vues telles qu'elles étaient quand l'Univers avait moins d'un milliard d'années et quelques-unes sont même vues à des époques encore plus précoces.
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Pour voir toutes les images détaillées.
 
Les autres études du ciel menées par VISTA.
 
Le télescope VISTA.
 
 
 
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TÉLESCOPE IR WISE : UN TOUR COMPLET DU CIEL. (25/04/2012)
 
 
Le télescope spatial en Infra Rouge de la NASA, WISE (Wide-Field Infrared Survey Explorer)  a été lancé depuis plus de deux ans et il nous fournit toujours des images splendides du ciel dans cette longueur d’onde.
 
Sa dernière livraison : une mosaïque complète du ciel que l’on peut voir ci-dessous, en représentation Aitoff, comme on représente souvent la Terre ou le bruit de fond cosmologique.
 
 
Vue « normale » de la mosaïque, c’est notre Galaxie que l’on voit au centre. (clic sur l’image pour HR)
Crédit : NASA/JPL-Caltech/UCLA
Vue en inverse vidéo de la même image que je trouve plus parlante.
 
 
Sur cette mosaïque, la Voie Lactée est située en plein centre, nous sommes nous même approximativement à 2/3 du centre.
Plus on regarde vers le centre de la galaxie, plus il y a d’étoiles, et donc plus la couleur devient bleue.
On voit même (sur les images HR) la position des planètes Saturne , Mars et Jupiter comme des points rouges situés à 1 heure, 2 heures et 7 heures.
Il existe une version très bien annotée de cette mosaïque par nos amis de Berkeley, vous la trouverez ICI.
 
Les couleurs utilisées pour cette photo : le cyan (bleu-vert) correspond principalement à la lumière des étoiles et des galaxies (à 3,4 microns) , le vert et le rouge représentent la lumière émise par les poussières à 12 et 22 microns.
 
 
WISE a été lancé le 14 Décembre 2009 et a couvert complètement le ciel en collectant près de 3 millions d’images dans 4 longueurs d’onde. Il a tout vu : depuis les astéroïdes jusqu’aux galaxies les plus lointaines. Près de 15 millions de milliards de bytes (15 Tera Octets) de données ont été traités. Ils ont donné naissance au catalogue WISE. C’est un atlas contenant plus de 18.000 images et une liste de plus de 560 millions d’objets individuels !
 
Une des particularités de WISE : les NEA, les astéroïdes proches de nous, on découvrit qu’ils étaient en fait moins nombreux que prévu.
Il a découvert aussi le premier astéroïde « Troyen » de la Terre, 2010 K7, qui partage la même orbite que notre planète, mais situé à 20 millions de km.
 
Une de ses dernières images : un écho plein de volutes d’une explosion de Supernova, celle de 1667.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site de WISE au Caltech.
 
Le site de WISE à la NASA.
 
Le site de WISE au JPL.
 
 
 
 
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LA MATIÈRE NOIRE : EST-ELLE EN QUESTION ? (25/04/2012)
 
 
Une atteinte sérieuse à la théorie de la matière noire, comme vient de le titrer cet article de l’ESO que je reprends en partie.
 
 
L’étude la plus précise jamais réalisée sur les mouvements des étoiles dans la Voie Lactée n’a trouvé aucune preuve de la présence de matière noire dans une zone relativement grande autour du Soleil.
Selon la théorie largement acceptée, le voisinage du Soleil était supposé être rempli de matière noire, une mystérieuse substance invisible que l’on ne peut détecter que de manière indirecte, grâce à la force gravitationnelle qu’elle exerce.
Mais, une nouvelle étude menée par une équipe d’astronomes au Chili a trouvé que cette théorie ne concordait pas avec les faits observationnels.
On peut donc supposer que les tentatives de détection de manière directe des particules de matière noire sur Terre risquent très probablement de n’apporter aucun résultat.
 
 
Une équipe d'astronomes utilisant le télescope MPG/ESO de 2,2 mètres à l'Observatoire de La Silla de l'ESO, ainsi que d'autres télescopes, a cartographié les mouvements de plus de 400 étoiles situées jusqu'à 13 000 années-lumière du Soleil.
 
 
À partir de ces nouvelles données, ces astronomes ont calculé la masse de matière aux alentours du Soleil, dans un volume quatre fois plus grand que ce qui avait été considéré auparavant.
 
« La quantité de masse que nous avons déduite correspond très bien à ce que nous voyons- les étoiles, la poussière et le gaz – dans la région autour du Soleil, » explique le responsable de l'équipe, Christian Moni Bidin (Departamento de Astronomía, Universidad de Concepción, Chile).
 
« Mais cela ne laisse aucune place pour la matière supplémentaire – la matière noire- que nous pensions trouver.
Nos calculs montrent qu'elle aurait dû clairement ressortir dans nos mesures. Mais elle n'est pas là ! »
 
 
Cette vue d’artiste annotée montre la Voie Lactée. Le halo bleu de matière entourant la galaxie indique la distribution que nous imaginons de la mystérieuse matière noire. Les nouvelles mesures basées sur les mouvements des étoiles montrent que la quantité de matière noire dans cette région autour du Soleil et bien plus petite que ce qui était prédit et indiquent qu’il n’y a pas de matière noire en quantité significative dans notre voisinage. La sphère bleue centrée sur la position du Soleil montre la taille approximative de la zone ayant fait l’objet de ce nouveau sondage, mais pas sa forme précise.
 
Crédit : ESO/L. Calçada
 
 
 
 
La matière noire est une mystérieuse substance que l'on ne peut pas voir, mais que l'on détecte par les effets de son attraction gravitationnelle sur la matière qui l'entoure. Cet « ingrédient » supplémentaire du Cosmos était à l'origine supposé expliquer pourquoi les parties extérieures des galaxies, incluant la Voie Lactée, avaient une vitesse de rotation si importante, mais la matière noire est aussi considérée maintenant comme un composant essentiel de la théorie de formation et d'évolution des galaxies.
Aujourd'hui, il est largement accepté que ce composant sombre constitue environ 80 % de la masse de l'Univers ; bien que nous n'ayons toujours pas réussi à comprendre sa nature, qui reste de fait très obscure. Jusqu'à présent, toutes les tentatives pour détecter de la matière noire en laboratoires, sur Terre, ont échoué.
 
En mesurant avec une très grande attention les mouvements de beaucoup d'étoiles, et plus particulièrement de celles qui se situent loin du plan de la Voie Lactée, l'équipe a pu aborder la question à l'envers pour déduire la quantité de matière présente . Les mouvements sont le résultat de l'attraction gravitationnelle mutuelle de toute la matière, qu'il s'agisse de la matière normale comme les étoiles ou de la matière noire.
Les modèles astronomiques existants pour montrer comment les galaxies se forment et tournent suggèrent que la Voie Lactée est entourée par un halo de matière noire. Ces modèles ne sont pas capables de prédire précisément la forme de ce halo, mais ils supposent la présence très importante de matière noire dans le voisinage du Soleil. Mais, pour pouvoir expliquer l'absence de matière noire révélée dans cette nouvelle étude, il faudrait supposer que le halo de matière noire a une forme vraiment peu probable, par exemple une forme extrêmement allongée .
Les nouveaux résultats signifient également que les tentatives pour détecter de la matière noire depuis la Terre en essayant de repérer de rares interactions entre les particules de matière noire et la matière normale risquent très probablement de n'apporter aucun résultat.
« Malgré les nouveaux résultats, la Voie Lactée doit certainement tourner beaucoup plus vite que ce que l'on peut expliquer avec la seule matière visible. Aussi, si la matière noire n'est pas présente là où on l'attend, une nouvelle explication au problème de la masse manquante doit être trouvée.
 
Nos résultats contredisent les modèles en vigueur.
Le mystère de la matière noire en devient juste encore plus mystérieux.
 
De prochains sondages, tels que ceux de la mission Gaia de l'ESA, seront cruciaux pour avancer au-delà de ce point, » conclut Christian Moni Bidin.
 
 
L’article technique correspondant. (ceux qui n’aiment pas les maths , s’abstenir !)
 
 
Nous avons demandé à Françoise Combes, grande spécialiste de la matière noire et de la formation des galaxies ce qu’elle en pensait. Elle a eu la gentillesse de nous répondre.
 
Ce résultat n'est pas complètement nouveau, et un grand nombre de travaux ont déjà montré que la matière visible suffit à rendre compte de la courbe de rotation jusqu'au Soleil ; et la dynamique des étoiles perpendiculairement au plan de la Voie Lactée a déjà servi pour montrer l'absence de matière noire à ce niveau.
La matière noire n'est vraiment nécessaire qu'au delà, à de plus grandes distances du centre.
Ces auteurs ont plus de données et vont plus haut au-dessus du plan, 4kpc, donc cela confirme les résultats antérieurs, en les améliorant.
Le résultat dépend toutefois d'hypothèses comme le fait qu'il n'y ait pas de flare (éruptions solaires), ou qu'il y ait un état stationnaire, un équilibre, etc..
 
Mais il est vrai que cela pourrait inquiéter les groupes qui observent depuis 30ans, et essaient de détecter des particules de matière noire dans les tunnels, etc..
Et d'autre part, ce résultat confirme que le modèle standard de matière noire CDM a des difficultés au niveau des galaxies: il prédit beaucoup trop de matière noire dans les galaxies comme la Voie Lactée.
 
 
 
 
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L’ESO : 50 ANS DÉJÀ ! (25/04/2012)
 
 
L'année 2012 marque le 50e anniversaire de la création de l’ESO, l'Observatoire Européen Austral.
 
L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 15 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse.
 
L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie.
 
Logo du cinquantenaire.
Tim de Zeeuw, est actuellement directeur général de l'ESO, nous lui souhaitons ainsi qu’à tous nos amis de l’ESO un bon cinquantenaire.
 
 
 
L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope est le plus grand télescope conçu exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope européen géant (E-ELT pour European Extremely Large Telescope) de la classe des 40 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'E-ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel ».
 
 
 
Tim De Zeeuw : Sur la vie au VLT UNESCO 16 Janv. 2009
 
Page web du cinquantenaire de l’ESO.
 
 
 
 
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SHUTTLE : EMBARQUEZ SUR UN DES BOOSTERS! (25/04/2012)
 
Pour commémorer la fin de l’ère des navettes, nos amis Américains mettent sur le Net, un film époustouflant, où vous êtes situé sur un des boosters solides et vous assistez ainsi au décollage à la séparation et à l’amerrissage.
Le son est aussi particulièrement impressionnant.
 
 
 
 
 
 
 
 
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LE MYSTÈRE DU MAGNÉTISME LUNAIRE : UNE EXPLICATION? (25/04/2012)
 
On a été surpris en 1969 de la découverte par les astronautes d’Apollo 12 de roches magnétiques sur la Lune, en effet on croyait celle-ci dépourvue de champ magnétique depuis longtemps, son noyau étant solidifié. Les roches ramenées par les autres missions ne présentaient pas un tel magnétisme. Il y a avait donc là un mystère.
 
Mystère peut-être résolu, une équipe d’astronomes menée par Mark Wieczorek de l’IPGP (Institut de Physique du Globe de Paris), pense que ces anomalies magnétiques pourraient venir de l’impact d’un astéroïde peu de temps après la formation de la Lune, il y a 4,5 milliards d’années.
Cet impact correspondrait au plus grand cratère lunaire : le bassin Aitken au Pôle Sud de notre compagne.
 
 
 
 
Partie supérieure : le magnétisme lunaire tel que mesuré par la sonde Lunar Prospector, les zones les plus rouges ou marrons sont celles possédant le plus fort magnétisme.
 
Partie inférieure : relevés topographiques de la région par la sonde Lunar Reconnaissance Orbiter, les zones les plus rouges sont celles de plus fortes altitudes.
 
L’ellipse correspond au bassin Aitken.
 
Crédit Image: NASA/LRO/Science/AAAS
 
Autre image composite de la région Sud.
 
 
 
 
 
 
 
L’énorme bassin Aitken, a une forme elliptique ce qui suggère un impact oblique avec un très gros objet, l’équipe suppose un impacteur contenant 10 à 30% de Fer, ce qui est cent fois plus magnétique que le régolithe lunaire.
Cet impact aurait projeté des débris aux endroits correspondants aux anomalies magnétiques.
 
Marc Wieczorek et ses collègues ont procédé à des simulations (impact 45° à 15km/s), et cela semble tenir la route.
 
Pour vérifier toutes ses hypothèses, il suffit ….de retourner sur la Lune !
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
An Impactor Origin for Lunar Magnetic Anomalies par M Wieczorek. ; on peut aussi consulter les additifs à l’article
 
Asteroids May Have Delivered Magnetic Material to the Moon, article de The Lunar Science Insitute de la NASA.
 
Les anomalies magnétiques de la Lune par nos amis Anglais.
 
En français, cet article du journal de la Science sur le sujet.
 
Un complément d’explication : Ancient lunar dynamo may explain magnetized moon rocks
 
Le basin Aitken : the biggest hole in the solar system.
 
Kaguya survole le Pôle sud lunaire : vidéo chez YouTuBe.
 
Kaguya survole le Pôle Sud lunaire sur votre site préféré.
 
Clementine explores the Moon par le Lunar and Planetary Science Institue.
 
 
 
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VU D'EN HAUT :.MOSCOW BY NIGHT ! (25/04/2012)
 
 
 
L’Expedition 30 à bord de l’ISS a pris une superbe photo de nuit de la région de Moscou, avec malheureusement un panneau solaire en premier plan.
 
Cette photo présente aussi l’intérêt de nous donner à voir une belle aurore boréale à la fin du jour.
 
Photo prise le 28 Mars 2012.
 
Crédit : NASA.
 
 
 
 
 
 
 
Toutes les photos de l’Expedition 30.
 
 
 
 
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HUBBLE :.LES JOYAUX DE M9 ! (25/04/2012)
 
Messier 9 est un amas globulaire (amas extrêmement dense d’étoiles) situé dans le ciel de l’hémisphère sud (constellation du Serpentaire) ; il a été découvert par Charles Messier en 1764.
 
 
Le télescope spatial Hubble vient de produire l’image la plus détaillée à ce jour de cet amas M9, situé près du centre de notre Glaxie.
Hubble a détecté plus de 250.000 étoiles individuelles dans cet amas.
 
Cet amas à peu près sphérique, se situe à 25.000 années lumière de la Terre et très près du centre galactique, si bien que cet amas est sensible à son attraction gravitationnelle qui le déforme légèrement.
 
Les amas globulaires (globular clusters en anglais) abritent, on le pense, quelques unes des plus vieilles étoiles de notre Galaxie ; nées bien avant notre Soleil.
 
Photo : centre de M9 ; on peut distinguer (voir la photo HR en cliquant dessus) les différentes couleurs des étoiles. Rouge c’est froid et bleu c’est chaud !
Filtres utilisés : visible et IR
Crédit : ESA/NASA.
 
 
 
 
Les étoiles de M9 ont aussi une composition différente, puisque si anciennes, elles ont moins d’éléments lourds (au sens des astronomes) que le Soleil, en particulier Oxygène ; Carbone et Fer. Car ces éléments ont été formés dans les étoiles progressivement au cours du temps, il a fallu quelques milliards d’années pour les produire.
 
Charles Messier lorsqu’il découvrit cet amas ne pouvait bien sûr pas voir individuellement les étoiles, il ne voyait qu’un brouillard qu’il appelait nébuleuse, ce n’est que William Herschel qui grâce à son puissant télescope pu voir quelques étoiles dans cet amas.
Hubble avec ses instruments fantastiques (caméra ACS), permet aujourd’hui de distinguer plus de 250.000 étoiles ainsi que leur couleur !!
 
 
Voir la vue grand champ de M9 et de son environnement. On y distingue dans le Sud Est le nuage de Barnard 259 et à l’Ouest le nuage de Barnard 64.
 
 
 
Éclatez vous avec cette vidéo qui vous fait plonger dans M9 :
 
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POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Les amas globulaires par notre amie Yaël Nazé : Partie 1   et    Partie 2
 
 
 
Le dossier Hubble sur ce site.
 
Les 20 ans de Hubble célébration à la Cité de l’Espace de Toulouse.
 
Je signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette planetastronomy.com)
Ceux qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me contacter avant.
 
 
 
 
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CASSINI SATURNE :.ENCELADE, TITAN ET LES ANNEAUX! (25/04/2012)
(images : NASA/JPL/Space Science Institute)
 
 
 
 
On voit ici, la lune de Saturne, Encelade qui apparaît devant les anneaux, alors que Titan se trouve en arrière plan.
 
Encelade émet toujours des jets de glace et de vapeur de son Pôle Sud (invisible sur cette photo).
 
Encelade à un diamètre de 500km alors que Titan (le plus gros satellite de Saturne) a un diamètre de 5150km.
 
Image prise dans le visible (vert) avec la NAC le 12 Mars 2012 d’une distance de 1 million de km d’Encelade.
Image colorisée par mes soins.
 
 
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
Pour vous y retrouver dans la numération et l'ordre des anneaux.
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
Sur ce site les dernières nouvelles de la mission Cassini.
 
 
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CASSINI –SATURNE :.DES AVALANCHES DE GLACE SUR JAPET. (25/04/2012)
(images : NASA/JPL)
 
Lors de la 43ème conférence organisée par le Lunar and Planetary Institute, une présentation a retenu mon attention, celle concernant des avalanches de glace sur Japet (Iapetus en anglais) la petite lune de Saturne.
 
Les avalanches, ou plutôt les glissements de terrain (landslides en anglais) sur Japet seraient les plus grandes de tout le système solaire ; elles sont exprimées généralement par le facteur H/L, rapport entre la hauteur et la longueur du matériau écroulé (une approximation du coefficient de friction). Ce facteur serait entre 0,1 et 0,3.
Curieux : sur Terre et sur Mars ce facteur H/L qui décroît lorsque la longueur croit, ne semble pas obéir aux mêmes règles sur Japet.
Cela pourrait provenir du fait que ces éboulements seraient dus à des frictions « sèches » de la glace sur le sol de ce satellite.
 
 
 
On voit ici sur ces photos  (Crédit: McKinnon et. al, LPSC, 2012.) :
·        en A : un glissement de terrain au niveau du cratère Malun (H/L = 0,16) que vous pouvez situer sur la carte de Japet.
·        en B : de multiples éboulements lobés dans le bassin Engelier (H/L = 0,13)
·        en C : similaires éboulements dans le bassin Gerin (H/L = 0,15).
 
D’après les scientifiques qui ont présenté ce papier, la quantité de matière déplacée par ces glissements de terrain, serait supérieure à ce qui a été déplacé sur Mars, bien que Mars soit plus grand que Japet.
 
Une explication serait que la période de rotation de Japet étant relativement longue (79 jours), cela permettrait aux matériaux sombres de se réchauffer plus vite que la glace.
Bref, de nouvelles études devraient être menées pour y voir plus clair.
 
L’article présenté à la conférence.
 
 
 
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
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Voir liste des principaux satellites.
 
Sur ce site les dernières nouvelles de la mission Cassini.
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ.:L’HISTOIRE DE L’INERTIE D’ARISTOTE À EINSTEIN CHEZ VUIBERT. (25/04/2012)
 
 
Voici une invitation à découvrir l'histoire mouvementée de la loi de l'inertie, dont le récit passionnant permet de comprendre pourquoi et comment elle est devenue une notion fondamentale de la physique.
 
La simplicité apparente de la loi de l'inertie («Tout corps libre persévère dans son état de repos ou de mouvement rectiligne uniforme») pourrait laisser croire qu'on l'a toujours connue et qu'elle n'a pas d'histoire. C'est loin d'être le cas : ignorée pendant près de deux millénaires, apparue au XVIIe siècle avec les travaux de Newton, ce n'est qu'au XXe siècle que l'on comprit sa signification profonde.
 
L'ouvrage retrace les moments forts de cette longue histoire à travers les contributions de nombreux philosophes de la nature et de physiciens parmi lesquels on retrouve Aristote, Galilée, Descartes, Newton, Kant, Euler ou encore Einstein, qui disait d'elle qu'elle « marqua le début réel de la physique ».
 
 
 
 
Robert Signore est Ingénieur de l’École nationale supérieure des télécommunications, docteur ès sciences,.
Il a déjà publié chez Vuibert : L’Histoire de la chute des corps. D’Aristote à Einstein (2008), Histoire du ciel et de ses représentations symboliques (2010) et Histoire du pendule (2011)
 
Pour feuilleter le livre.
 
SOMMAIRE :
 
UNE PHYSIQUE SANS INERTIE
Le mouvement selon Aristote
La physique de l'impetus
La physique céleste de Kepler
EMERGENCE DE LA NOTION D'INERTIE
Galilée au seuil du principe d'inertie Gassendi, ou comment se débarrasser de la pesanteur
Descartes et la force centrifuge
LE  TEMPS DES INTERROGATIONS
Existe-t-il des repères inertiels ?
Les masses inerte et grave d'un même corps sont-elles identiques ?
Quelle est l'origine de l'inertie ?
L'INERTIE REPLACÉE DANS L'ESPACE-TEMPS
Repos et mouvement rectiligne uniforme dans l'espace-temps plat
Inertie et gravitation
 
 
Collection : Culture scientifique  128 pages, 15 €    ISBN : 978-2-311-00857-9
 
 
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS.:.L’ASTRONOMIE DE MAI EST PARU. (25/04/2012)
 
Encore un beau numéro que nous ont préparé nos amis de la SAF (Société Astronomique de France) avec celui-ci daté Mai 2012.
 
On retiendra notamment, l’article titre :
·        Sur la jeunesse du système solaire et les horloges isotopiques des météorites
·        La mission lunaire GRAIL
·        Danielle Briot poursuit son cours d’astronomie avec les Novæ
·        Et surtout un article de base sur JD Cassini, dont on fête le tri centenaire de sa mort cette année. Merci à Suzanne Débarbat pour ce superbe compte rendu de son ouvre.
·        Suivi de la Méridienne de l’Observatoire de Paris
·        Et les rubriques habituelles : cadrans, carte du ciel et toutes les nouvelles astro par Suzy Colli.
 
 
5,90 € dans tous les kiosques.
 
 
 
 
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.CIEL ET ESPACE DE MAI EST PARU. (25/04/2012)
 
 
 
Là aussi, un excellent numéro de nos amis de l’AFA (Association Française d’Astronomie) avec des articles de base comme par exemple :
 
·        Pourquoi il faut trouver la matière noire
·        Comment exploiter les astéroïdes
·        Le secret des anneaux de Saturne
·        Tycho Brahe
·        Etc..
 
 
Voir le sommaire détaillé ci –après :
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
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