MARS :
LES ARGILES N’AURAIENT PAS TOUTESÉTÉ
FORMÉES AVEC DE L’EAU.(22/09/2012)
L’INSU
(Institut National des Sciences de l’Univers) publie
ce mois-ci un document intéressant sur la formation d’argiles sur
Mars :
Découvertes
en 2005, les argiles de l’hémisphère sud de Mars sont souvent considérées
comme une preuve de l’existence d’eau liquide sur la planète rouge à
une époque très reculée comprise entre 4,5 et 4 milliards d’années.
Mais les travaux d’une équipe franco-américaine menés par des
chercheurs de l'Institut de chimie des milieux et matériaux de Poitiers
(CNRS/ Université de Poitiers) remettent en cause cette interprétation.
Dans
un article à paraître le 9 septembre sur le site de la revue Nature
Geosciences, ils montrent que ces argiles ont vraisemblablement une origine
magmatique. Les nombreuses similitudes entre les argiles martiennes et
celles d’origine volcanique récoltées sur l’atoll de Mururoa
soutiennent leur hypothèse.
Sur
l’hémisphère Sud de Mars se trouvent les roches les plus anciennes de la
planète : la croûte de cette région s’est formée il y a entre 4,5 et 4
milliards d’années. C’est là qu’ont été découvertes, en 2005, des
argiles riches en fer et en magnésium.
La
présence de ce type de minéraux, considérés comme issus de la décomposition
de roches par l’action de l’eau liquide, laissait penser que cette dernière
était présente sur la surface martienne dès cette époque reculée.
Or,
une équipe de chercheurs vient de montrer que l’origine de ces argiles est
très probablement magmatique.
Pour étayer leur hypothèse, les chercheurs ont étudié les basaltes de
l’atoll de Mururoa (Polynésie Française).
Ces
basaltes sont constitués de cristaux bien formés limitant de petits
espaces remplis d’un matériau finement cristallisé appelé la mésostase.
Celle-ci contient des argiles ferro-magnésiennes similaires à celles détectées
sur Mars. Les chercheurs ont montré que ces argiles se sont formées à
partir de liquides magmatiques résiduels riches en eau, piégés dans les
espaces libres entre les cristaux. À la fin du refroidissement du magma,
les constituants de ces fluides résiduels ont précipité formant ainsi
divers minéraux, dont les argiles. Aucune altération aqueuse dans ce cas.
Les
scientifiques ont remarqué que le magma martien réunissait toutes les
conditions, en particulier une haute teneur en eau et en chlore, pour que ce
processus ait pu produire des argiles en abondance sur la surface basaltique
de Mars. Par ailleurs, on sait que peu après sa formation, Mars, tout comme
la Terre primitive, était recouvert d’un océan magmatique. Durant cette
période, les argiles ont pu se former. Mais ce n’est pas tout : ils ont
aussi montré que le spectre infrarouge des argiles martiennes mesuré par
les orbiteurs Mars Express et Mars Reconnaissance Orbiter, est identique à
celui des argiles de Mururoa.
Illustration :
En gris, les
particules argileuses d'origine magmatique recouvrant des cristaux d'un
basalte provenant d'une coulée de lave de Mururoa (Polynésie française).
De
telles argiles ont pu se former sur Mars (schéma) dans des roches
partiellement dégazées (jaune) datant de plus de 4 milliards d'années (Noachien),
et non dans des roches complètement dégazées (vert) plus récentes Hespérien.
Crédit :
INSU
Ces
travaux pourraient avoir des conséquences sur la recherche de marqueurs de
la vie sur Mars. En effet, si la présence d’eau liquide aux alentours de
-3 milliards d’années est avérée par les traces de rivières, lacs et cônes
alluviaux, rien ne suggère qu’elle ait pu exister à des périodes aussi
reculées que-4,5 ou -4,0
milliards d’années, comme on a pu le croire jusqu’à présent. La période
de temps favorable à l’émergence de la vie sur Mars pourrait avoir été
beaucoup plus courte que prévu.
La
mission Curiosity, qui va explorer sur Mars une partie du cratère Gale dont
les formations sédimentaires témoignent de la présence de l’eau liquide
à une époque beaucoup plus récente, devrait permettre de lever un certain
nombre d’incertitudes.
LRO
: SURVOL ÉPOUSTOUFLANT DE LA LUNE EN HOMMAGE À NEIL. (22/09/2012)
(crédit
photo : NASA/GSFC/Arizona State University)
En
hommage à Neil Armstrong, le site de LRO (Lunar Reconnaissance Orbiter)
republie ce film de survol de la Lune, il s’appelle
NEIL
ARMSTRONG : QUELQUES OBJETS SOUVENIRS. (22/09/2012)
Suite
au décès du héros d’Apollo 11, on peut se tourner vers les
quelques objets originaux ramenés par les astronautes de cette mission.
Ils
sont stockés au Smithsonian Institute à Washington dont dépend le célèbre
Air and Space Museum.
En
voici quelques uns :
Les
gants de N Armstrong pour les sorties extra véhiculaires. Ils sont
en Chromel-R, les extrémités sont en caoutchouc résistant.
Le
casque pour EVA de Neil Armstrong en polycarbonate. Il y a une
protection
contre le soleil qui peut s’éclipser
Les
cartes lunaires utilisées par N Armstrong pour chercher le point
d’atterrissage.
La
check liste de Michael Collins à bord de la capsule Apollo
L’ANOMALIE
PIONEER : IL N’Y EN A PLUS !!! (22/09/2012)
Les
sondes interplanétaires lancées il y a plus de 30 ans (Voyager et surtout les
Pioneer) ne semblaient pas être à la bonne place dans l’espace.
Elles semblent avoir été ralenties, elles ne sont pas aussi loin que prévu
par les lois de la mécanique (de Sir Isaac Newton), oh de pas beaucoup,
d'un peu plus de la distance Terre Lune (400.000km sur près de 35 ans de
voyage pour les Pioneer) sur la distance actuelle 16.000.000.000 de km
(seize milliards de km en sept 2012)) ou 106 UA ; cela peut paraître
peu, mais c'est trop par rapport aux calculs!
On
a imaginé un tas d’hypothèses pour expliquer ce ralentissement, jusqu’à
mettre en cause la physique actuelle.
Et
bien il semble, que notre physique tienne bon, ce serait tout simplement un
effet thermique, comme vient
de le publier le grand spécialiste du sujet Slava Turyshev. L’effet
thermique de la sonde ne serait pas symétrique (dû aux RTG) ce qui
imprimerait un léger mouvement dans un sens qui ralentirait la sonde de façon
minime.
Cette
théorie a été rendue possible grâce au concours de nos amis de la
Planetary Society qui ont beaucoup aidé au dépouillement des nombreuses
données. Voir absolument
l’article à ce sujet.
Pour
cela un modèle thermique de la sonde a été élaboré et a servi à étayer
la théorie.
Astrium
et Arianespace sont heureux de nous faire part du lancement réussi du
satellite météorologique MetOp-B successeur de MetOp-A ce 17 Septembre
2012.
Voilà
le communiqué publié à cette occasion :
Lancement
réussi du deuxième satellite météorologique européen sur orbite polaire
Le
deuxième satellite Metop a été lancé aujourd’hui 17 sept 2012 par une
fusée russe Soyouz qui a décollé du cosmodrome de Baïkonour
(Kazakhstan).
Metop-B
assurera la continuité des services de surveillance météorologique et
atmosphérique fournis par son prédécesseur Metop-A, qui survole le globe
d’un pôle à l’autre 14 fois par jour depuis 2006 et dont la durée de
vie théorique est désormais dépassée.
Le
lanceur Soyouz-Frégate a décollé
lundi 17 septembre à 16h28 (temps universel). Les manœuvres auxquelles a
procédées l’étage supérieur Frégate ont permis, 69 mn plus tard, de
placer le satellite sur une orbite polaire, à une altitude de 810 km
au-dessus de l’archipel des Kerguelen (océan Indien).
Développé
pour le système de satellites polaires d’EUMETSAT, Metop-B est
actuellement placé sous le contrôle du Centre d’opérations spatiales de
l’ESA à Darmstadt (Allemagne).
Les
systèmes du satellite seront soumis à des essais au cours des prochains
jours, avant le transfert officiel de Metop-B à EUMETSAT (également à
Darmstadt). Après quoi débutera une période de 6 mois destinée à la
mise en service de la charge utile, avant le démarrage proprement dit des
services de routine qui seront assurés conjointement avec Metop-A.
Comme
l’a déclaré Jean-Jacques Dordain, Directeur général de l’ESA, « le
lancement de ce deuxième satellite Metop intervient environ deux mois et
demi après celui de MSG-3, ce qui illustre parfaitement la vitalité des
programmes de satellites météorologiques européens développés dans le
cadre de la coopération entre l’ESA et EUMETSAT. Le fait que l’ESA soit
déjà en train de préparer la prochaine génération de satellites montre
combien les États membres des deux organisations ont la volonté de
poursuivre et d’améliorer la collecte des données qui permettent de
fournir des prévisions météorologiques mais également de surveiller et
de comprendre le changement climatique. Chaque jour, ces services démontrent
que les investissements réalisés dans les infrastructures spatiales ont
des retombées positives pour l’économie et la société ».
Volker
Liebig, Directeur des programmes d’observation de la Terre à l’ESA, a
précisé : « Metop-B va devenir opérationnel alors que Metop-A sera
encore en pleine activité. Cela permettra d’assurer la continuité des
services sans aucun risque d’interruption dans la fourniture des données.Dans l’intervalle, nous continuerons de travailler avec EUMETSAT en
vue de préparer l’avenir avec la deuxième génération de satellites
polaires européens ».
À
la différence des satellites Meteosat qui observentla moitié de notre planète à partir d’un point fixe à
presque 36 000 km d’altitude au dessus du golfe de Guinée, les satellites Metop survolent l’ensemble du globe à
une altitude plus basse, ce qui leur permet de fournir davantage de données
concernant l’atmosphère.
Outre
leur mission de suivi météorologique, les satellites Metop et Meteosat
s’inscrivent dans le cadre des activités menées par l’ESA en matière
de surveillance climatique, comprenant les satellites expérimentaux
d’exploration de la Terre, afin d’étudier notre planète et son atmosphère.
Trois
missions d’exploration de la Terre ont été lancées depuis 2009 : le
satellite GOCE qui relève les écarts de gravité, le satellite SMOS qui étudie
les océans et le satellite CryoSat qui observe les glaces. D’autres
missions sont en préparation.
En
2013, l’ESA commencera à lancer les satellites Sentinelle qui
surveilleront notre environnement ainsi que le climat dans le cadre de
l’initiative de Surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité
(GMES) conduite en partenariat avec la Commission européenne.
À
propos des satellites Metop
Premiers
satellites météorologiques opérationnels de l'Europe sur orbite polaire,
les satellites Metop constituent le segment spatial du Système polaire d'EUMETSAT
(EPS) ; ils fournissent des données pour la prévision numérique du temps
(NWP) – la base même de la météorologie moderne – et pour la
surveillance du climat et de l'environnement.
Évoluant
à une altitude de 817 km, les satellites Metop emportent tous le même
ensemble d'instruments sophistiqués qui fournissent des données mondiales
avec une résolution fine ne pouvant être obtenues que depuis l’orbite
terrestre basse, notamment des profils verticaux de la température et de
l’humidité atmosphériques, la vitesse et la direction des vents à la
surface des océans et les concentrations de certains gaz à l'état de
traces.
Photo :
MetOp-B en phase d’intégration dans la coiffe de Fregat.
Les
observations réalisées avec Metop-A ont considérablement amélioré les
prévisions météorologiques à dix jours et moins. Ces prévisions,
essentielles pour sauvegarder des vies humaines et limiter les dommages aux
biens, profitent également aux secteurs de l’économie européenne
sensibles aux conditions météorologiques, notamment les secteurs de l’énergie,
des transports, de la construction, de l’agriculture et du tourisme.
Les
trois satellites Metop doivent assurer un service opérationnel sans
interruption jusqu'en 2020. Le premier de la série, Metop-A, a été lancé
en 2006, le dernier, Metop-C, devrait l’être en 2017.
L’ESA
est chargée du développement des trois satellites Metop répondant aux spécifications
définies par EUMETSAT, les principaux instruments étant fournis par le
CNES et l’Administration nationale des océans et de l’atmosphère
(NOAA) des États-Unis. L’ESA assure également l’exécution de la phase
de lancement et de début de fonctionnement en orbite pour l’injection des
satellites en orbite polaire, avant de les transférer à EUMETSAT pour
exploitation.
La
maîtrise d'œuvre des satellites Metop a été confiée à EADS Astrium.
EUMETSAT
développe tous les systèmes au sol indispensables pour fournir les
produits et services aux utilisateurs et pour répondre à l'évolution de
leurs besoins, et exploite l'ensemble du système au bénéfice des
utilisateurs. EUMETSAT approvisionne également tous les services de
lancement de Metop.
Le
programme EPS constitue la contribution de l’Europe au système initial
conjoint en orbite polaire (IJPS) mis en place avec la NOAA.
À
propos d'EUMETSAT
EUMETSAT,
l'Organisation européenne pour l'exploitation des satellites météorologiques,
est une organisation intergouvernementale, basée à Darmstadt (Allemagne),
qui fédère à ce jour 26 États membres européens (Allemagne, Autriche,
Belgique, Croatie, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Hongrie,
Lettonie, Luxembourg, Irlande, Italie, Norvège, Pays-Bas, Pologne,
Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie,
Suède, Suisse et Turquie) et 5 États coopérants (Bulgarie, Estonie,
Islande, Lituanie et Serbie).
En
orbite géostationnaire, EUMETSAT exploite actuellement les satellites
Meteosat-8 et 9 sur l'Europe et l'Afrique et Meteosat-7 sur l'océan Indien.
Premier
satellite du système en orbite polaire d'EUMETSAT, Metop-A, lancé en
octobre 2006, fournit des données opérationnelles depuis le 15 mai 2007.
Grâce
au satellite d'altimétrie Jason-2 lancé le 20 juin 2008, EUMETSAT est en
mesure d'assurer une mission de topographie de la surface des océans et
participe désormais à la surveillance des courants marins et du niveau de
la mer en sus de ses missions de météorologie et de climatologie.
Les
données et produits des satellites d'EUMETSAT apportent une contribution
essentielle à la prévision du temps et au suivi opérationnel de
l'environnement et des changements climatiques à l'échelle de la planète.
LA
GALAXIE LA PLUS DISTANTE : GRÂCE À HUBBLE ET SPITZER. (22/09/2012)
Les télescope spatiaux Hubble (visible) et
Spitzer (IR) combinés avec un effet de lentille gravitationnelle, ont
réussi à mettre au jour une galaxie que l’on pense être la plus
distante à ce jour. Elle
daterait de seulement 500 millions d’années après le début de
l’Univers.
Cette
galaxie est située dans la partie de l’histoire de notre Univers qui
s’appelle les
âges sombres (dark ages), période où les premières étoiles et
galaxies n’étaient pas assez nombreuses pour illuminer l’Univers, d’où
le terme sombre.
Photo : à gauche l’énorme amas MACS
J1149+2223 a servi de lentille gravitationnelle permettant de voir cette
ancienne galaxie représentée (visible et IR) dans le coin supérieur droit
et zoomée en bas à droite.
La lumière originelle était dans l’UV,
l’expansion de l’Univers sur une telle distance l’a transformée en
une longueur d’onde beaucoup plus longue en IR.
L’étude de cette galaxie devrait nous
permettre de voir comment cette période a pu se terminer.
La lumière de cette galaxie, baptisée poétiquement
MACS-J1149-JD, a mis 13,2 milliards d’années à nous parvenir. (redshift de z=9,6).
Cette galaxie a pu être analysée dans différentes
longueurs d’onde dans le cadre du programme
CLASH (Cluster Lensing And Supernova Survey with Hubble Program) de
Hubble.
Elle l’a été dans 4 longueurs d’onde dans
le visible et l’IR. Spitzer a complété en ajoutant une cinquième bande
dans l’IR lointain.
Généralement de tels objets si éloignés ne
sont pas visibles même avec les meilleurs télescopes spatiaux, ils leur
faut un peu d’aide. Cette aide est fournie dans des conditions bien
particulières d’observation par le phénomène de lentille
gravitationnelle.
Un objet très massif se trouvant directement
entre la Terre et la galaxie à observer, sert de loupe et permet ainsi
d’augmenter artificiellement la luminosité de l’objet en arrière plan,
le rendant ainsi visible pour nous. Dans notre cas le facteur
d’augmentation de luminosité était de 15.
Cette galaxie « primordiale » détectée
est petite et compacte
et de faible masse (1% de la masse de notre Galaxie) ce qui
correspond aux théories actuelles.
Ces premières galaxies se sont formées à
l’époque de ce que l’on a appelé la ré-ionisation, qui a suivi la
première lumière vers les 380.000 ans après le Big Bang lorsque la température
de l’Univers a chuté vers les 3000°et dont on voit la trace
aujourd’hui : le bruit de fond cosmologique (CMB). On pense que ces
premières galaxies se sont formées quelques centaines de millions d’années
après cette période.
Le successeur de Hubble, le
JWST devrait nous permettre d’y voir plus clair, si j’ose dire.
L’ESO :LA
NÉBULEUSE DU CRAYON! (22/09/2012)
Crédit
photo : ESO
La
nébuleuse du crayon est représentée sur une nouvelle image de
l’Observatoire de La Silla au Chili. Ce curieux nuage de gaz brillant
fait partie d’un gigantesque anneau de résidus, vestiges d’une
explosion de supernova qui a eu lieu il y a environ 11 000 ans. Cette vue détaillée
a été réalisée par la caméra WFI (Wide Field Imager) sur le télescope
MPG/ESO de 2,2 mètres.
Malgré
la tranquillité et la beauté apparemment immuable d’une nuit étoilée,
l’Univers est loin d’être un long fleuve tranquille. Les étoiles
naissent et meurent au long d’un cycle sans fin et, parfois, la mort
d’une étoile peut créer un paysage d’une incroyable beauté, alors que
sa matière est propulsée dans l’espace et forme des structures étranges
dans le ciel.
Cette
nouvelle image réalisée avec la camera WFI
(Wide Field Imager) sur le télescope MPG/ESO de 2,2 mètres à l’Observatoire
de la Silla de l’ESO au Chili montre la nébuleuse du crayon (La nébuleuse
du Crayon, aussi connue sous la dénomination NGC 2736 et parfois surnommée
le Rayon d'Herschel,
a été découverte par l'astronome britannique John Herschel fin 1835 quand
il était en Afrique du Sud. Il la décrivit comme « un extraordinairement
long et étroit rayon de lumière excessivement faible ».) sur un arrière-plan
riche en étoiles.
Ce
nuage à la forme bizarre, également connu sous la dénomination NGC 2734,
est une petite partie des vestiges d’une supernova dans la constellation
australe des Voiles.
Ces
filaments brillants ont été créés par la mort violente d’une étoile
qui a eu lieu il y a 11 000 ans.
La
partie la plus lumineuse ressemble à un crayon, d’où son nom, mais la
structure dans sa globalité ressemble plus à un traditionnel balai de
sorcière.
Le
reste de la supernova de Vela est une enveloppe de gaz en expansion née de
l’explosion de la supernova.
Initialement,
l’onde de choc se déplaçait à des millions de kilomètres par heure,
mais en s’étendant dans l’espace, elle a pénétré le gaz
interstellaire qui l’a ralentie considérablement et a créé des plis de
nébulosités aux formes étranges. La nébuleuse du Crayon est la partie la
plus brillante de cette énorme enveloppe.
Cette
nouvelle image montre de
grandes et fines structures filamenteuses, de plus petites
concentrations de gaz brillants et des zones de gaz diffus. L’apparence
lumineuse de la nébuleuse vient des régions denses en gaz qui ont été
heurtées par l’onde de choc de la supernova. Alors que l’onde de choc
voyage dans l’espace, elle percute la matière interstellaire. Au début,
le gaz a été chauffé à des millions de degrés, mais par la suite il
s’est refroidi et continue d’émettre cette faible lumière capturée
sur cette image.
En
regardant les différentes couleurs de la nébuleuse, les astronomes ont été
capables de cartographier la température du gaz. Certaines régions sont
encore tellement chaudes que l’émission est dominée par les atomes
d’oxygène ionisé qui brillent en bleu sur l’image. D’autres régions
plus froides émettent une lumière rouge, due à l’émission de
l’hydrogène.
La
nébuleuse du Crayon mesure environ 0,75 année-lumière de long et se déplace
dans le milieu interstellaire à environ 650 000 kilomètres par heure.
Remarquablement, même à cette distance d’environ 800 années-lumière de la Terre, cela signifie
qu’elle changera sensiblement de place par rapport aux étoiles en arrière-plan
au cours de la durée d’une vie humaine. Ainsi, même après 11 000
ans, l’explosion de la supernova continue de changer la physionomie du
ciel nocturne.
DAWN :.DERNIÈRE
VUE DE VESTA! (22/09/2012)
Image
crédit: toutes images : NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA
Vesta possède un noyau de Fer d’approx 110
km de rayon, et une croûte de basalte ; elle semble donc complètement
différenciée.
On trouve sur Terre, des météorites qui
proviennent de Vesta, en voici quelques
unes vues en lumière polarisée.
Celle de gauche provient de l’Antarctique ,
c’est un basalte eucrite, celle du milieu provient de Caroline du Nord,
c’est une eucrite aussi. Celle de droite est une diogénite de
l’Antarctique.
Le
31 Août 2012, un très long filament de matière solaire a quitté
l’atmosphère de notre étoile (la couronne) et s’est propagé dans
l’espace. Ce
filament était immense (voir la taille de la Terre pour comparaison) ;
cette éjection de masse coronale (CME) se déplaçait à la vitesse
exceptionnelle de 1500 km/s .
Elle
n’était heureusement pas dirigée directement vers la Terre ; mais a
quand même été interceptée par notre environnement magnétique et donna
lieu à de superbes aurores quelques jours après son émission.
Ces
données associées à celles des autres satellites d’étude du Soleil
comme STEREO et SOHO, ont été montées ensemble sur cette vidéo
disponible pour le public, que vous pouvez voir aussi ci-dessous.
CHANDRA
:.DE NOUVELLES DONNÉES SUR LA SN DE KEPLER. (22/09/2012)
En 1604 une nouvelle étoile semblait apparaître
dans le ciel, elle était beaucoup brillante que Jupiter et sa luminosité
diminuait au cours des semaines qui suivirent. De nombreuses personnes ont
été témoins de cet événement, dont le célèbre Johannes Kepler.
C’était en fait une étoile mourante qui
venait d’exploser, une Super Nova.
Ce qu’il en reste, ses débris (remnant en
anglais) ont été baptisés bien logiquement la Super Nova de Kepler.
Il vient de nous fournir une nouvelle image de cette SN et son analyse pourrait
bien nous suggérer que cette SN aurait été plus importante que prévu et
peut être aussi plus lointaine.
Cette image correspond aux données recueillies
sur 8 jours d’observation, les rayonnement X est distribué en diverses
couleurs qui sont le rouge, le jaune, le vert, le bleu et le violet en
fonction d’une énergie de plus en plus forte. Ces vues X ont été combinées
avec des vues dans le visible faisant sortir ainsi les étoiles du fond du
ciel.
Cette SN (la SN 1604) a été analysée depuis
très longtemps, elle est du type Ia ; c’est à dire qu’elle
correspond dans un système double, à l’accrétion sur une naine blanche
de la matière de son étoile compagnon. Lorsque la naine blanche atteint
une masse limite (appelée limite
de Chandrasekhar, approx 1,4 masses solaires), celle-ci explose donnant
naissance à la SN.
La caractéristique principale de ces SN Ia
tient au fait que comme le phénomène physique donnant naissance à
l’explosion est toujours le même (la masse de Chandrasekhar) sa luminosité
intrinsèque (magnitude –19 !!!) est identique (à quelques % près)
quelque soit la galaxie hôte, elle peut ainsi servir de balise dans
l’univers, c’est à dire de chandelle
standard.
Il semblerait que la SN de Kepler soit asymétrique
et qu’elle possède un arc puissant en X dans sa région supérieure, ce
serait sa direction d’expansion, un peu comme la vague se formant à
l’avant d’un bateau avançant sur l’eau.
Il y a deux explications : soit la naine
blanche origine se déplaçait dans l’espace rapidement et après
l’explosion le mouvement a continué, soit cet arc X correspond au choc de
la SN avec le milieu interstellaire.
Ces deux explications donnent des distances
différentes pour cette SN, soit 23.000 al soit 16 à 20.000 al ; mais
dans tous les cas des valeurs plus grandes que la distance de 13.000 al
communément admise.
De plus, le spectre X de cette SN contient
beaucoup de Fer, ce qui tendrait à prouver que l’explosion a été plus
importante que ce que l’on croyait pour les SN Ia.
Nos
amis astronautes de l’ISS quand ils ont un moment de libre photographie
notre Terre.
Voici
une de leurs dernières photos datant du 9 Août 2012.
Ils
sont passés la nuit au dessus de la métropole Turque : Istanbul, qui
abrite plus de 13 millions d’habitants.
On
voit nettement les deux parties de la ville : la ville européenne à
gauche et la partie asiatique à droite.
Les
deux ponts franchissant le Bosphore sont indiqués sur la photo. Le Bosphore
relie la Mer de Marmara (la Méditerranée) et la Mer Noire. Ce détroit
fait 31km de long
C’est
la photo ISS032-E-17547 prise
par les astronautes de l’Expédition 32 avec un Nikon D3S et un objectif
de 400mm
CASSINI
–SATURNE : L’ANNEAU B EN DÉTAIL.! (22/09/2012)
(images : NASA/JPL)
L’anneau
B de Saturne (la partie gauche de l’image) qui est le plus large est
composé d’une myriade de petits anneaux comme on le voit sur cette photo
de Cassini qui date de 2009.
La
partie externe de cet anneau (au centre de l’image) est particulièrement
confinée (en résonance) par le gros satellite Mimas, ce qui donne un bord
franc et net.
Le
vide qui vient ensuite (c’est la division de Huygens avec l ‘annelet
Huygens) fait partie de la division de Cassini que l’on voit à droite et
qui n’est pas vide du tout.
LES
ROVERS MARTIENS :.OPPORTUNITY ET DES NOUVELLES SPHÉRULES!. (22/09/2012)
(Photos
NASA/JPL-Caltech/Cornell/ASU)
On parle beaucoup de Curiosity en ce moment,
mais n’oublions pas notre vaillant petit robot Opportunity qui fonctionne
parfaitement depuis maintenant 8 ans.
Il est sur les bords Ouest du cratère
Endeavour et vient
de découvrir un drôle d’endroit couvert de sphérules, un peu comme
les fameuses blueberries (BB), mais avec quand même quelques différences.
On y voit une accumulation très dense de ces
petites sphérules de 3mm de diamètre, qui semblent être soudées entre
elles.
Les premières analyses indiquent qu’elles
n’ont pas une teneur en Fer aussi grande que les fameuses BB. De plus
elles ont été érodées par le vent.
Bref d’après Steve Squyres, le papa des
rovers, c’est un vrai mystère.
Opportunity est en très bonne forme et
continue son travail.
Les meilleures photos de Mars sont classées
dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:
LES
MAGAZINES CONSEILLÉS :.POUR LA SCIENCE D’OCTOBRE SUR LES TROUS
NOIRS. (22/09/2012)
Les trous noirs : Ont-ils rendu possible la
vie sur Terre ?
Le monstre supermassif qui engloutit de la matière
au centre de la Voie lactée a peut-être joué un rôle clef dans
l'apparition de conditions propices à la vie dans notre région de la
Galaxie.
Dans quelle mesure l'apparition de la vie
sur notre planète est-elle liée à l'état actuel et à l'évolution passée
de ce vaste agencement d'étoiles qu'est notre Galaxie ? De nombreux phénomènes
cosmiques sont susceptibles d'influer sur l'existence de la vie, mais
certains comptent un peu plus que d'autres. Les trous noirs supermassifs –
des monstres de millions, voire de milliards de masses solaires tapis au cœur
de certaines galaxies – en font partie. Aucun autre objet dans l'Univers
ne convertit avec autant d'efficacité la matière en énergie. Aucun n'est
capable d'expulser de la matière à une vitesse proche de celle de la lumière,
sur des dizaines de milliers d'années-lumière. Et aucun n'engloutit avec
autant de voracité la matière environnante, dans de ponctuels, mais
pantagruéliques repas, plutôt que par un grignotage continu.
Autres articles intéressants en plus des
rubriques habituelles et du dossier sur les fourmis :
Hélium
: la pénurie menace
L'hélium, indispensable pour de multiples
applications, obéit à des contraintes de production et de distribution
complexes. Un contexte aujourd'hui si tendu que ce gaz inerte manque déjà.
Boucles
et arbres, à la recherche d'une nouvelle physique
On calcule les probabilités des processus
impliquant les particules élémentaires à l'aide de diagrammes dits de
Feynman. Une nouvelle méthode simplifie ces calculs et remet au goût du
jour certaines théories unificatrices.
Les
objets impalpables dans l'espace
À la fin du XIXe siècle, Louis Ducos
du Hauron a inventé la photographie en couleurs et les anaglyphes, c'est-à-dire
les images en relief. Les principes qu'il exploite sont toujours
d'actualité : ils sont mis en œuvre dans nos écrans d'ordinateur
et par les missions de la NASA sur Mars !
(G)astronomie :
Conserver les vins au frais
Des chauffages même brefs provoquent des
modifications irréversibles.