LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 30 Novembre 2012      
 
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Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro :  
RCE 2012 : Début des CR des rencontres astro à La Villette des 1 au 3 Nov 2012. avec
    La physique du XXI ème siècle : CR conf de M Lachièze Rey RCE2012 du 1er Nov 2012 (30/11/2012)
    L’accélération de l’expansion de l’Univers : CR conf de R Pain RCE2012 du 1er Nov 2012 (30/11/2012)
    L'ESO : 50 ans d'astronomie européenne : CR conf de G Cesarsky RCE2012 du 1er Nov 2012 (30/11/2012)
    Les galaxies lointaines, age sombre : CR conf D Kunth RCE2012 du 1er Nov 2012 (30/11/2012)
    Les premières galaxies de l’Univers : CR conf F Combes RCE2012 du 2 nov 2012 (30/11/2012)
    Rayons Cosmiques : un siècle d’énigmes : CR conf E Parizot RCE2012 du 2 nov 2012 (30/11/2012)
    Cassini : les 15 plus grandes découvertes : CR conf A Brahic RCE2012 du 2 nov 2012 (30/11/2012)
    LHC, le boson de Higgs et après ? : CR conf M Spiro RCE2012 du 2 nov 2012 (30/11/2012)
    La conquête chinoise de l’espace : CR conf P Coué RCE2012 du 3 nov 2012 (30/11/2012)
    Les colères du Soleil : CR conf G Aulanier RCE2012 du 3 nov 2012 (30/11/2012)
    Astéroïdes, comètes : CR conf JP Martin RCE2012 du 1er nov 2012 (30/11/2012)
    Le Soleil, notre étoile : CR conf JP Martin RCE2012 du 2 nov 2012 (30/11/2012)
Variabilité et changement climatique : CR conf IAP de V Masson Delmotte du 6 nov 20102  (30/11/2012)
Le mystère des trous noirs : CR conf VEGA de S Collin Zahn du 10 nov 2012 (30/11/2012)
Fermi, turbulences dans l’Univers : CR conf SAF d’Isabelle Grenier du 14 nov 2012  (30/11/2012)
La théorie de jauges : CR conf SAF (cosmo) de J Fric du 17 nov 2012 (30/11/2012)
 
La fin du monde n’aura pas lieu le 21 Déc 2012 : Mais dans quelques milliards d’années sûrement ! (30/11/2012)
Google : Un nouveau programme de voyage dans les étoiles. (30/11/2012)
Curiosity :.Un auto portrait. (30/11/2012)
Makémaké : Pas d’atmosphère pour cette planète naine. (30/11/2012)
Orion : Du nouveau grâce au CFHT. (30/11/2012)
Hubble :.L’objet le plus distant. (30/11/2012)
L’ESO : Le plus grand souffle de trou noir jamais découvert! (30/11/2012)
École Chalonge : CR du colloque Wimps et matière noire du 8 Nov 2012. (30/11/2012)
Messenger :.De la glace d’eau sur Mercure ! (30/11/2012)
Vu d'en haut :. Les Pyramides et Le Caire. (30/11/2012)
Hubble :. Le trou noir supermassif d’Hercules A. (30/11/2012)
Cassini-Saturne :.Une lune œuf ! (30/11/2012)
Cassini-Saturne :.Tempête au Pôle Nord de Saturne ! (30/11/2012)
Baumgartner : Le grand saut ! (30/11/2012)
Livre conseillé :. Une histoire de la lumière : la spectroscopie chez Vuibert. (30/11/2012)
Les magazines conseillés :.Ciel et Espace fin du monde! (30/11/2012)
 
 
 
LA FIN DU MONDE N’AURA PAS LIEU LE 21 DEC 2012 : MAIS DANS  QQ MILLIARDS D’ANNÉES (30/11/2012)
 
Je n’y coupe pas, tout le monde parle de cette bêtise de soi-disant fin du monde annoncée (une de plus !!) par les Mayas pour ce 21 Décembre 2012, je me dois donc d’y aller de mon petit article.
 
 
 
L’origine de l’histoire : nos amis les Mayas qui ne connaissaient pas la roue mais qui étaient très forts en observations astronomiques, utilisaient de nombreux calendriers pour annoncer les moissons (Mayas vient de maïs) et les fêtes religieuses.
 
Pour information : Les Mayas comptaient en base 20 (numérotation vigésimale)
Ils sont à l’origine du chiffre zéro, en fait ils avaient même deux types de zéro (l’un pour le calcul, l’autre pour le début de mois de 20 jours)
 
Ils disposaient de deux mesures du temps dans leur calendrier.
La première, un cycle court de 260 jours (13 mois de 20 jours, le Tzolkin) comprenait les fête religieuses et la période des récoltes, les 105 autres jours de l’année comprenaient la saison des pluies et de croissance du maïs.
Un second cycle (le compte long), plus long dit   Cycle du Soleil », correspondait à 1.872.000 jours (5125 ans).
 
 
 
 
Le grand problème du calendrier Maya (et de tous les calendriers) c’est d’établir une concordance avec le nôtre.
Or, il existe des dizaines de concordances différentes avec de très grandes marges d’erreur; elles donnent des fins du cycle actuel entre sept 1747 et août 2532! On a le choix!
 
La plus acceptée est celle appelée GMT (Goodman Martinez Thomson) (donnée de Patrick Rocher IMCCE)
Si l’origine du 5e cycle long des Mayas est juste et prend bien son origine le 3 août 3114 av. JC, nous devrions entamer un nouveau cycle vers le 21 décembre 2012.
 
L'année 2012 marque ainsi la fin d'un cycle de 5125 années, mais rien n’indique qu’il s’agisse d’une catastrophe, tout au plus le début d’un nouveau cycle!
Signalons que même si les Mayas pouvaient avoir prédit la fin du Monde, …….ils ont disparu 1000 ans avant leur prédiction.
Une consolation??
 
Donc ils auraient prédit d’après certains la fin du monde (doomsday en anglais) pour ce 21 Dec 2012, est-ce possible ?
Examinons les différentes possibilités de fin du monde en cette fin 2012.
Je donnerai pour chaque hypothèses quelques commentaires.
 
·        Un alignement planétaire attirerait la Terre vers on ne sait où!
FAUX : à cette date, aucun alignement de prévu, d’ailleurs, un alignement de toutes les planètes (extrêmement rare) aurait-il une influence ? Non, car, l’action de la gravité si elle est de portée infinie, dépend de l’inverse du carré de la distance, et cela va vite. Les différentes planètes (même la plus grosse) sont tellement éloignées que cela ne joue pour ainsi dire pas. (c’est aussi un des arguments contre l’astrologie !)
·        Le Soleil : une activité énorme causerait notre fin!
FAUX : pas de chance, en ce moment le Soleil est dans une phase très calme, son cycle de 11 ans pour le nombre de taches solaires a commencé en retard et sera faible dans les prochaines années.
·        Un astéroïde tueur va détruire la Terre.
FAUX : mais cela devient plus sérieux. Des comètes ou astéroïdes se sont déjà écrasés sur la Terre dans le passé, causant il y a 65 millions d’années la disparition des dinosaures. Cela peut-il se reproduire ? Oui bien sûr, mais pas tout de suite. Nous avons identifié les objets les plus dangereux (plus de 1km de dimension) et on ne voit rien venir dans l’immédiat, même le méchant Apophis qui va peut être nous frôler ou nous toucher en 2036 ne détruira pas la planète.
·        Un super volcan va détruire toute les espèces vivantes.
PAS TOTALEMENT FAUX : comme le volcan de Toba, il a 73.000 ans, qui faillit détruire l’espèce humaine (mais pas la planète), il est pensable qu’un super volcan avec une immense chambre magmatique (comme le Yellowstone, véritable bombe à retardement) fasse du dégât autour de lui, mais sans mettre toute l’espèce humaine en danger.
·        La Terre perd son champ magnétique qui ne nous protège plus.
FAUX : Le noyau de la Terre se comporte comme un aimant, sa rotation interne produit un champ magnétique qui nous protège des radiations dangereuses du Soleil. Ce champ s’inverse de temps en temps et même fréquemment (tous les 500.000 ans à un million d’années en moyenne, la dernière : il y a 800.000 ans). Lors d’une tel renversement, les pôles ont la bougeotte mais la planète ne reste pas sans champ magnétique, nous ne sommes pas actuellement dans les conditions de perdre le Nord. Donc il y a toujours une protection, de toutes façons c’est l’atmosphère notre principale protection.
·        Une super nova explose près de la Terre.
FAUX : Une super nova est une étoile très massive en fin de vie et qui explose avec une énergie énorme. Pour que celle-ci ait une quelconque influence destructive, elle devrait être située relativement proche de nous (quelques dizaines d’années lumière). On rappelle que la SN du Crabe en 1054 était située à 8000 al de nous. On compte en moyenne une super nova par agalaxie et par siècle, donc c’est un phénomène très rare. Y-a-t-il des étoiles proches de nous qui peuvent exploser en SN ce 21 décembre ou même dans un avenir proche ? À priori aucune, la plus proche pourrait être Bételgeuse située à quelques 500al.
·        Un sursaut gamma, énergie la plus forte de l’Univers nous balaie de son faisceau mortel.
PAS TOTALEMENT FAUX : c’est le phénomène le plus violent dans l’Univers, et s’il se produisait à moins de 5 à 10.000 al de nous et que ses jets meurtriers soient dirigés vers la Terre, alors, les conséquences (destruction couche d’ozone : Rayons UV) seraient néfastes pour notre planète. Mais c’est un événement très improbable, et aucun candidat au sursaut gamme ne semble être à portée.
 
 
Alors, soyez rassurés pour ce 21 Décembre et allez faire vos achats de Noël, l’Humanité ne va pas disparaître de si tôt malgré toutes ses guerres, bêtises et autres ..
 
Une chose est sûre par contre, notre Soleil a une vie limitée (fin dans 5 milliards d’années) mais nous disparaîtrons avant, en effet, avant que notre étoile n’explose, sa brillance (sa luminosité) va augmenter de 1% tous les 100 millions d’années.
Si bien que dans 1 milliard d’années : la Terre sera complètement brûlée et nous avec.
De toutes façons, après, la taille du Soleil va augmenter considérablement : Tout va se vaporiser
À ce moment là, les illuminés qui prédisent la fin du monde, auront raison ! (mais ils ne seront pas là pour le voir !)
 
 
 
Si vous voulez en savoir plus sur «le calendrier et la fin du monde » vous pouvez assister à ma conférence au Parc aux Étoiles de Triel s/S du 21 Dec 2012 justement , à 20H30. Renseignements tel :     01 39 74 75 10 ou : contact@parcauxetoiles.fr 
 
Sinon il existe un très bon livre sur le sujet, et dont nous avons déjà parlé :
2012 : Scénarios pour une fin du Monde chez Belin par D Jammet et F Mottez.
 
 
 
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GOOGLE : UN NOUVEAU PROGRAMME DE VOYAGE DANS LES ÉTOILES. (30/11/2012)
 
Cela s’appelle 100.000 étoiles, et cela doit vous balader dans le système solaire et aux confins de notre galaxie.
 
 
 
On peut zoomer vers les étoiles que vous souhaitez visualiser et en cliquant sur les noms on obtient des informations sur celles-ci.
 
Bref un peu comme Google Earth, on pourrait dire Google Stars !
 
Je n’ai pas encore réussi à tout piloter, mais cela va venir.
 
 
 
 
 
 
 
 
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CURIOSITY : UN AUTO PORTRAIT (30/11/2012)
Photos : NASA/JPL/Caltech/MSSS
 
 
Le 31 Oct 2012, le rover Curiosity a utilisé sa caméra microscope MAHLI pour se prendre en photo à l’aide de différentes images qui ont ensuite été assemblées pour donner cet imposant spectacle.
 
Le rover se situe à l’endroit appelé Rocknest (voir le panorama pris par la Mastcam) dont nous parlerons plus loin.
C’est d’ailleurs à cet endroit que le bras du rover a procédé à des prises d’échantillons du sol, dont on voit les traces dans le coin inférieur gauche de l’image.
 
 
On peut voir aussi un autre bel auto portrait ici.
 
 
Le rover s’est attardé à la position Rocknest, dont on voit une belle photo plus bas.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Voici cette mosaïque assemblée d’images de la Navcam juste avant la première prise d’échantillons.
 
 
On remarque le terrain érodé et les bords du cratère Gale à l’horizon.
 
Credit: NASA/JPL-Caltech/Ken Kremer/Marco Di Lorenzo
 
La Chemcam a commencé ses analyses sur cette roche appelée Rocknest 3, on y voit les différentes marques dues au Laser.
 
De même l’APXS a analysé cette roche.
 
 
 
 
 
 
En cadeau un panorama exceptionnel de la NASA et de Ken Kremer :
 
 
Autoportrait de Curiosity sur le site Rocknest avec vue complète du Mont Sharp à l’horizon.
Image assemblée à partir des « brutes » du 1er Nov 2012 Crédit : NASA/JPL-Caltech/MSSS/Ken Kremer/Marco Di Lorenzo
 
 
Notre ami et fidèle lecteur Thomas Moreau nous fait parvenir ce panorama du cratère Gale fait maison avec les images raw du sol 57
Merci à lui.
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site de la mission au JPL
 
Le site de la mission à la NASA.
 
Les images brutes de Curiosity.
 
La page plus détaillée pour accéder à toutes les images brutes de Curiosity.
 
 
Les meilleures images prises par Curiosity
 
Une superbe animation de la mission du robot Curiosity sur Mars est disponible sur ce site de la NASA.
La vidéo la moins gourmande (46MB) peut se charger directement ici.
 
 
 
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MAKÉMAKÉ : PAS D’ATMOSPHÈRE POUR CETTE PLANÈTE NAINE. (30/11/2012)
 
 
Non ce n’est pas le nom d’une chanson à la mode, c’est le nom d’une planète naine aux confins de Pluton dans la ceinture de Kuiper.
Son nom vient du nom du dieu créateur de l’île de Pâques.
Cette petite planète, est le troisième plus gros objet de la ceinture de Kuiper (les KBO) après Pluton et Eris.
 
Des astronomes de l’ESO au Chili, ont utilisé trois télescopes des observatoires pour observer la planète naine Makémaké alors qu’elle passait devant une étoile lointaine et occultait sa lumière.
 
Les nouvelles observations ont permis de vérifier pour la première fois si Makémaké était entourée d’une atmosphère.
En effet, ce monde glacial (30k en surface), dont l’orbite se situe aux frontières du Système Solaire, était supposé avoir une atmosphère comme Pluton (eso0908), mais il est maintenant prouvé que ce n’est pas le cas.
Les scientifiques ont également mesuré pour la première fois la densité de Makémaké.
 
Les nouveaux résultats seront publiés dans l’édition du 22 novembre de la revue Nature.
 
 
 
La taille de la planète naine Makémaké est environ équivalente aux deux tiers de celle de Pluton.
Son voyage autour du Soleil se trouve sur une trajectoire située au-delà de celle de Pluton, mais néanmoins plus proche du Soleil que celle d'Eris, la planète naine connue la plus massive du Système Solaire (eso1142).
Les observations précédentes de la glaciale Makémaké l'ont fait apparaître comme semblable à ses compagnons de la famille des planètes naines, conduisant les astronomes à supposer que son atmosphère, si elle existait, serait semblable à celle de Pluton.
 
Toutefois, la nouvelle étude révèle maintenant que, comme Eris, Makémaké n'est pas entourée par une atmosphère significative.
L'équipe, pilotée par José Luis Ortiz (Instituto de Astrofísica de Andalucía, CSIC, Espagne), a combiné de multiples observations en utilisant trois télescopes des observatoires de La Silla et de Paranal de l'ESO au Chili – Le VLT (Very Large Telescope), le NTT (New Technology Telescope) et TRAPPIST (TRAnsiting Planets and PlanetesImals Small Telescope) – et des données provenant de petits télescopes en Amérique du Sud pour regarder Makémaké lorsqu'elle passait devant une étoile lointaine 
« Lorsque Makémaké passe devant l'étoile et occulte sa lumière, l'étoile disparaît et réapparaît de manière très abrupte, au lieu de s'estomper et de se « rallumer » progressivement. Cela signifie que la petite planète naine n'a pas d'atmosphère significative, » explique José Luis Ortiz. « Il avait été supposé que Makémaké avait de fortes probabilités d'avoir développé une atmosphère. Le fait qu'il n'y en ait finalement aucune trace montre simplement que nous avons encore beaucoup de choses à apprendre sur ces corps mystérieux. Obtenir pour la première fois des informations sur les propriétés de Makémaké est donc un grand pas en avant dans notre étude du club très fermé des planètes naines glacées. »
 
Makémaké est très difficile à étudier, car elle n'a pas de lunes et est très éloignée de la Terre, aussi, le peu de connaissance que nous avons sur ce corps n'est qu'approximatif. Les nouvelles observations de cette équipe apportent donc beaucoup plus de précisions à notre vision de Makémaké – déterminant sa taille plus précisément, mettant des contraintes sur une possible atmosphère et estimant la densité de la planète naine pour la première fois.
 
Ces observations ont également permis aux astronomes de mesurer le taux de lumière solaire réfléchie par la surface de Makémaké – son albédo. L'albédo de Makémaké, à environ 0,77, est comparable à celui de la neige sale, plus haut que celui de Pluton, mais plus bas que celui d'Eris.
 
 
 
Trajectoire de l’Ombre de Makémaké . crédit ESO/L. Calçada
 
Il a été possible d'observer Makémaké de manière aussi détaillée uniquement car elle passait devant une étoile – un événement connu sous le nom d'occultation stellaire. Ces rares opportunités permettent aux astronomes d'enrichir considérablement leur connaissance des atmosphères parfois ténues et délicates entourant ces membres lointains, mais importants, du Système Solaire et fournissent des informations très précises sur leurs autres propriétés.
Les occultations sont particulièrement rares dans le cas de Makémaké car elle évolue dans une zone du ciel où il y a relativement peu d'étoiles.
 
 
 
Prédire avec précision et détecter ces événements rares est extrêmement difficile et une observation réussie par une équipe coordonnée, répartie sur différents sites sud-américains, constitue une grande réussite.
« Pluton, Eris et Makémaké font partie des exemples les plus gros des nombreux corps glacés en orbite à grande distance autour du Soleil, » précise José Luis Ortiz. « Nos nouvelles observations ont considérablement enrichi notre connaissance de l'un des plus gros, Makémaké – nous utiliserons ces connaissances quand nous explorerons prochainement les curieux objets de cette région de l'espace. »
 
 
 
 
L’équipe est composée J. L. Ortiz (Instituto de Astrofísica de Andalucía, CSIC, Espagne), B. Sicardy (Observatoire de Paris; CNRS; Université Pierre et Marie Curie; Institut Universitaire de France), F. Braga-Ribas (Observatoire de Paris, CNRS, France; Observatório Nacional/MCTI, Brésil), A. Alvarez-Candal (European Southern Observatory, Chili; Instituto de Astrofísica de Andalucía, CSIC, Espagne), E. Lellouch (Observatoire de Paris, CNRS, France), et al.
 
 
L’article de Nature.
 
 
 
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ORION : DU NOUVEAU GRÂCE AU CFHT. (30/11/2012)
crédit photo : CFHT/Coelum (J.-C. Cuillandre & G. Anselmi). 
 
 
 
La nébuleuse d’Orion (ou M42), revisitée par la MegaCam du CFHT à Hawaï c’est ce résultat que nous pouvons contempler à gauche.
 
Orion, une nébuleuse voisine (1500al) est très lumineux dans notre ciel d’hiver, vous ne pouvez pas la manquer.
 
Le télescope du CFHT (Canada France Hawaï Telescope) s’y est intéressé récemment et nous propose cette extraordinaire image.
 
On remarque bien la cavité formée par la pression de radiation de nouvelles étoiles en formation.
 
Les astronomes du CFHT en utilisant la MegaCam de 340 Millions de pixels ont identifié l’amas de jeunes étoiles connu sous le nom de NGC 1980 comme étant en fait une entité séparée du reste de la nébuleuse.
Cet amas est plus ancien que prévu (4 à 5 Ma) et plus proche de nous et optiquement situé en face de nous.
 
Cet amas se trouve en bas à gauche, autour de l’étoile Iota Orionis ; les disques autour sont des artefacts optiques.
 
 
 
 
 
Ils ont utilisé des données en visible, IR et IR moyen ; cela leur a aussi donné l’occasion de découvrir un petit amas voisin ; L1641W.
 
La nébuleuse d’Orion a été découverte il y a maintenant 400 ans, c’est un lieu propice à la formation de nouvelles étoiles de toutes tailles, bref une immense nursery proche de nous.
   
 
 
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HUBBLE :.L’OBJET LE PLUS DISTANT. (30/11/2012)
(crédit : NASA, ESA, et M. Postman and D. Coe (Space Telescope Science Institute), and the CLASH team )
 
Quelques semaines après la découverte d’un objet que l’on croyait le plus lointain à 500 Ma du Big Bang; Hubble et Spitzer remontent encore un peu plus le temps.
 
La nouvelle galaxie découverte grâce au programme CLASH (Cluster Lensing And Supernova survey with Hubble) s’appelle MACS0647-JD, elle date de 420 millions d’années après le BB, elle correspond à un redshift de 11 approximativement.
 
La méthode, bien connue, est basée sur l ‘effet de lentilles gravitationnelles.
C’est dans ce cas l’amas de galaxies MACS J0647.7+7015 qui a servi de « loupe » géante, on en voit une partie au centre de l’image.
 
 
Cette image est un composite de la WFC-3 et l’ACS, toutes ces caméras étant sur Hubble. Photos prises les 5 Oct et 29 Nov 2011.
 
L’effet de lentille gravitationnelle a aussi donné des images multiples (3 en fait) de cet objet lointain que l’on a identifié sur cette photo.
 
 
 
 
Cet objet serait très petit, approximativement 600 al de diamètre (notre Galaxie par comparaison : 100.000 al) et sa masse estimée à 0,1 à 1% de la masse de notre galaxie.
 
   
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Voir aussi cet article de la NASA correspondant à cette découverte.
 
 
Le dossier Hubble sur ce site.
 
Les 20 ans de Hubble célébration à la Cité de l’Espace de Toulouse.
 
Je signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette planetastronomy.com)
Ceux qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me contacter avant.
 
 
 
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L’ESO : LE PLUS GRAND SOUFFLE DE TROU NOIR JAMAIS DÉCOUVERT ! (30/11/2012)
Crédit photo : ESO
 
L’ESO, dont on vient de fêter les 50 ans est heureuse de communiquer sa dernière découverte au VLT :
 
 
Des astronomes utilisant le Très Grand Télescope (VLT) de l'ESO ont découvert un quasar émettant un flux d'énergie considérable, au moins cinq fois supérieur au flux du quasar le plus puissant observé jusqu'à présent. Les quasars constituent des centres galactiques extrêmement brillants alimentés par des trous noirs supermassifs. De nombreux jets propulsent d'énormes quantités de matière à l'intérieur de leurs galaxies hôtes, et ces flux de matière jouent un rôle prépondérant dans l'évolution des galaxies. Toutefois, jusqu'à présent, les jets des quasars observés n'étaient pas aussi puissants que le prévoyaient les théoriciens.
 
 
Illustration : dessin d’artiste montrant la matière éjectée du Quasar.
Crédit : ESO/L. Calçada
 
Les quasars constituent les centres extrêmement lumineux de galaxies distantes qui sont alimentés par d'énormes trous noirs.
Cette nouvelle étude très détaillée a porté sur l'un de ces objets énergétiques – connu sous l'appellation SDSS J1106+1939 - en utilisant l'instrument X-shooter installé sur le Très Grand Télescope (VLT) de l'ESO à l'Observatoire de Paranal au Chili.
 
 
 
Bien que les trous noirs soient connus pour absorber la matière, la plupart des quasars accélère également la matière environnante et l'éjecte à grande vitesse.
 
« Nous avons découvert le jet de quasar le plus énergétique connu à ce jour.
La vitesse à laquelle l'énergie est emportée par cette énorme masse de matière éjectée à grande vitesse de SDSS J1106+1939 est au moins équivalente à deux millions de millions de fois la puissance du Soleil.
C'est également 100 fois supérieur environ à la puissance d'éjection totale de la Voie Lactée – c'est un vrai monstre d'éjection », explique le responsable d'équipe, Nahum Arav (Virigina Tech, USA). « C'est la première fois que le jet mesuré d'un quasar atteint ce niveau de hautes énergies prévu par la théorie. »
 
De nombreuses simulations théoriques suggèrent que l'impact de ces jets sur les galaxies environnantes pourrait résoudre certaines énigmes de la cosmologie moderne, parmi lesquelles : comment la masse d'une galaxie est-elle liée à la masse de son trou noir central ? Pourquoi existe-t-il si peu de grandes galaxies dans l'univers ?
 
Toutefois, la question de savoir si oui ou non les quasars ont été capables de produire des jets suffisamment puissants pour expliquer ces phénomènes est demeurée sans réponse jusqu'à présent.
 
Le jet nouvellement découvert se situe à environ mille années-lumière du trou noir supermassif qui occupe le centre du quasar SDSS J1106+1939. Ce jet est au moins cinq fois plus puissant que celui issu du quasar détenteur du précédent record.
 
L'analyse de l'équipe montre qu'une masse approximativement égale à 400 fois la masse du Soleil s'échappe du quasar chaque année, se déplaçant à une vitesse de 8000 kilomètres par seconde.
 
« Nous n'aurions pu faire cette découverte si nous n'avions disposé des données de grande qualité fournies par le spectrographe X-shooter du VLT » souligne Benoît Borguet (Virginia Tech, USA), auteur principal de l'article. « Pour la première fois, nous avons pu explorer dans le détail la région située autour du quasar ».
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Major contributor to AGN feedback: VLT X-shooter observations of SIV BAL QSO outflows l’article technique correspondant.
 
De notre grande spécialiste des quasars , Suzy Collin Zahn :
 
Les trous noirs super massifs : CR conf SAF de Suzy Collin en commission de cosmo du 6 Mars 2010
 
Les trous noirs géants par S Collin Obs de Paris le 19 Janvier 2005 SAF/Amphithéâtre
 
Le mystère des trous noirs : CR conf VEGA de S Collin Zahn du 10 nov 2012
 
Voir aussi :
 
Reinhard Genzel : Sur les trous noirs massifs UNESCO 16 Janv. 2009
 
Les trous noirs et l'énergie sombre : CR de la conf. De JP Luminet aux RCE 2006 le 11 Nov 2006
 
 
 
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ÉCOLE CHALONGE :.COMPTE RENDU DU COLLOQUE WIMPS ET MATIÈRE NOIRE DU 8 nov 2012 (30/11/2012)
 
Notre amie Norma Sanchez nous avait invité à une colloque exceptionnel à l’Observatoire de Paris le 8 Nov 2012 auqule il nous était malheureusement impossible d’assister.
Sont titre : La détection des WIMPS de matière noire : Où en sommes nous?
Par le professeur Bernard SADOULET (Directeur UC Institute for Nuclear/Particle Astrophysics and Cosmology, Berkeley, USA)
 
Dont voici le résumé :
Je passerai rapidement en revue la situation actuelle sur les "Weakly Interactive Massive Particles" (WIMPs) pour expliquer la matière noire: ce que nous savons de la cosmologie et les difficultés avec les satellites de notre galaxie, l'absence de signal (pour le moment) au LHC, la situation des recherches directes et les controverses autour d'un WIMP de faible masse, et finalement les limites de détection indirecte et la possibilité d'un signal à 130 GeV/c2.
Je conclurai sur la nécessité d'un programme avec multiples mesures complémentaires.
 
Norma a eu la gentillesse de nous faire parvenir le compte rendu en pdf que voici.
 
 
 
 
 
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MESSENGER :.DE LA GLACE D’EAU SUR MERCURE ! (30/11/2012)
Crédit photo : NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Carnegie Institution of Washington/National Astronomy and Ionosphere Center, Arecibo Observatory
 
 
Depuis longtemps, les scientifiques supposent que dans les cratères de Mercure qui sont dans la nuit permanente, il y aurait de la glace d’eau malgré la proximité du Soleil; et bien Messenger vient de le prouver.
 
Mosaïque du Pôle Nord de Mercure (Messenger + radar). Les dépôts de glace sont en jaune. La même en haute résolution.
En rouge toutes les zones qui sont dans l’ombre en permanence, on voit bien que la glace ne se trouve que dans ces zones là.
 
 
 
Cette idée n’est pas nouvelle (pouvoir trouver de la glace d’eau et d’autres corps volatils), en fait elle a été émise en 1991 quand le radio télescope d’Arecibo détecta des taches brillantes aux pôles de cette planète. Beaucoup de ces taches correspondaient aux grands cratères d’impact détectés en son temps par Mariner 10.
 
En 2011 et 2012, Messenger s’attaqua aux zones polaires de Mercure et confirma ces attentes.
Les mesures sembleraient indiquer que l’épaisseur de la couche de glace serait de l’ordre de quelques mètres ou dizaines de mètres.
La glace constitue la majeure partie de ces dépôts polaires, mais il se pourrait aussi qu’elle soit enfouie sous un matériau très sombre dans des zones où la température serait légèrement trop chaude pour la conserver solide en surface.
Ce matériau sombre pourrait être un mélange de composés organiques dû aux impacts avec comètes et astéroïdes.
 
Comment s’effectue la mesure de la présence de glace ?
 
Comme sur Mars ! Avec un détecteur de neutrons qui est sensible à la présence de l’Hydrogène H, proportionnel à H2O.
La croûte de Mercure émet naturellement des neutrons (due aux rayons cosmiques), ceux ci sont absorbés préférentiellement par l’eau, donc les endroits ayants moins de n que les autres sont des marqueurs de H.
 
La topographie de la planète a été effectuée grâce à des tirs laser du MLA (Mercury Laser Altimeter)
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
MESSENGER Finds New Evidence for Water Ice at Mercury's Poles article de la NASA.
 
Les découvertes ont été publiées dans Science Mag avec les suppléments techniques suivants :
 
Bright and Dark Polar Deposits on Mercury: Evidence for Surface Volatiles
 
Evidence for Water Ice Near Mercury’s North Pole from MESSENGER Neutron Spectrometer Measurements
 
 
 
Le site de la mission au JHUAPL.
 
Le site de la mission à la NASA.
 
 
 
 
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VU D'EN HAUT :.LES PYRAMIDES ET LE CAIRE ! (30/11/2012)
Crédits: NASA / ISS Crew
 
Nos amis astronautes de l’Expédition 32 sont passés au dessus de l’Égypte et nous donnent à voir une photo très détaillée de la région du Caire et des Pyramides.
 
 
 
 
Pour avoir la vue complète haute résolution cliquer sur l’image.
 
Les côtés SE des pyramides sont illuminées par le Soleil.
Le Sphinx n’est pas très visible c’est la raison pour laquelle je l’ai indiqué par une flèche.
 
Pour information, les pyramides que l’on appelle Chéops, Kephren et Mikérinos en français s’appellent : Khufu ; Khafre et Menkaure en anglais.
 
 
 
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HUBBLE : LE TROU NOIR SUPERMASSIF D’HERCULE A. (30/11/2012)
(crédit : ESA/NASA  Z. Levay (STScI))
 
 
 
Une extraordinaire photo composite de Hubble et du VLA (Very Large Array) nous est encore proposée.
 
 
C’est le grand trou noir supermassif de la galaxie Hercule A.
 
 
On y voit parfaitement les puissants jets émis (jets vus en radioastronomie) superposés à l’image (visible, 1 heure de pose) de la galaxie.
 
 
 
Cette galaxie est située à plus de 2 milliards d’al de nous.
 
 
 
 
 
 voir les vidéos explicatives.
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Le dossier Hubble sur ce site.
 
Les 20 ans de Hubble célébration à la Cité de l’Espace de Toulouse.
 
Je signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette planetastronomy.com)
Ceux qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me contacter avant.
 
 
 
 
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CASSINI SATURNE : UNE LUNE ŒUF ! (30/11/2012)
(images : NASA/JPL/Space Science Institute)
 
Voici une lune de Saturne dont vous ne connaissez probablement pas le nom ni la forme : Méthone, elle a été découverte par Sébastien Charnoz en 2004 grâce aux images de Cassini.
C’est un tout petit satellite (3km) situé à 200.000 km de Saturne.
 
La sonde Cassini vient de l’imager en détail récemment.
 
Intéressant n‘est ce pas ?
 
Les petites lunes comme celles-ci ne sont généralement pas sphériques, mais en forme d’œuf c’est original.
 
Cette image est prise dans le visible avec la NAC le 20 Mai 2012 et d’une distance de 4000km.
 
 
On peut voir cette lune se déplacer autour de Saturne dans cette animation gif.
L’anneau fin visible est l’anneau G.
 
 
 
 
 
 
 
Un apod sur cette lune.
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
Pour vous y retrouver dans la numération et l'ordre des anneaux.
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
Sur ce site les dernières nouvelles de la mission Cassini.
 
 
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CASSINI –SATURNE :.TEMPÊTE AU POLE NORD DE SATURNE ! (30/11/2012)
(images : NASA/JPL)
 
C’est une image impressionnante du Pôle Nord de Saturne que publie le JPL ces jours-ci.
 
La sonde Cassini tourne autour de Saturne en changeant d’orbite de temps en temps, et en se trouvant sur une orbite polaire, elle vient d’imager avec moult détails le pôle N de cette planète.
 
On voit une superbe tempête et des vortex tournant autour de l’axe de rotation, au centre de l’hexagone découvert il y a quelques temps.
 
 
 
Photo prise le 27 Nov 2012 d’une distance de 400.000km ; c’est une photo brute qui n’est pas encore classée dans le système officiel.
 
Cette tempête ressemble à celle du pôle Sud d’il y a quelques années.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Une belle représentation de Saturne, ses anneaux et principaux satellites.
 
Les anneaux et satellites.
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
Sur ce site les dernières nouvelles de la mission Cassini.
 
 
 
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BAUMGARTNER : LE GRAND SAUT! (30/11/2012)
 
On se rappelle tous le grand saut dans le vide de l’Autrichien Felix Baumgartner il y a quelques semaines (le 14 oct 2012).
 
Il a franchi le mur du son en sautant de plus de 38.000m d’altitude, en fait il a atteint Mach 1,24 (1342 km/h)
 
Voici un photo montage et une courte vidéo résumant cet exploit 
 
 
 
 
 
 
 
Consulter aussi l’article de nos amis de Universe Today à ce sujet.
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ.:.UNE HISTOIRE DE LA LUMIÈRE : LA SPECTROSCOPIE CHEZ VUIBERT (30/11/2012)
 
 
 
Stéphane Legars, professeur de sciences physiques nous propose un livre résumant nos connaissances sur la lumière et la spectroscopie.
 
De quoi est faite la lumière ? D’où viennent les couleurs de l’arc-en-ciel ?

De tout temps, les phénomènes lumineux de l’atmosphère ont suscité intérêt et fascination. C’est notamment sous l’impulsion des travaux de Newton, à partir du XVIIe siècle, que les premières études d’analyse et de décomposition de la lumière voient le jour, grâce à l’utilisation du prisme puis à celle du spectroscope sans cesse perfectionné depuis.

Cet ouvrage nous invite à découvrir la singulière histoire de la spectroscopie, outil d’investigation toujours privilégié dans de nombreuses disciplines scientifiques, pour tout à la fois sonder l’intérieur des atomes, analyser les composés chimiques, déterminer la vitesse et la composition des astres, définir les unités d’espace et de temps et… percer bien des secrets de l’Univers.
 
 
 
Plan de l’ouvrage :
·        La construction du spectroscope : arc en ciel, Newton, les raies…
·        La théorisation des spectres : les séries de raies, l’atome de Bohr..
·        Usage de la spectroscopie : outil métrologique, en UV, IR etc..
 
 
 
    18 €      ISBN : 978-2-311-00859-3
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS.: CIEL ET ESPACE FIN DU MONDE  (30/11/2012)
La fin du monde le 21 décembre 2012 ? Vaste fumisterie !
 
Si une majorité le sait bien, à commencer par les astronomes et les archéologues, certaines personnes doutent encore et s'inquiètent.
 
La fin du monde n'aura pas lieu, et ce pour de bonnes raisons.
 
Les différentes catastrophes possibles sont passées en revue avec différents commentaires.
 
 
 
 
 
 
L’éditorial d’Alain Cirou : Le lapin crétin de la fin du monde
 
 
Pas de doute, le 21/12/2012 est, dans notre calendrier, la bonne date du solstice d'hiver ! Et gageons qu'au bout de cette journée particulière, l'échéance déclamée de la fin des temps aura été repoussée à une date ultérieure. Les astrologues de service, invités à "voir" les événements de 2013 sur les plateaux des télévisions complaisantes avec les "arts de la divination", pourront expliquer que les charlatans du catastrophisme sont de fieffés illettrés du zodiaque. Des incultes du tarot et de la boule de cristal, incapables de distinguer alignement et conjonction planétaire. Tous deux absents du ciel de Noël !

Fallait-il en rire ou en pleurer ? Ignorer cette formidable rumeur numérique mondialisée - sans doute la plus médiatisée de tous les temps - et feindre de ne pas entendre les tam-tams de la peur qui vont raisonner en rythmes lourds et hypnotisants ?
 

Non, et nous avons choisi de nous y intéresser comme à un exercice... de vulgarisation. Joyeux évidemment, mais juste et rationnel, comme doivent le rester la raison et la méthode scientifique face à l'obscurantisme et aux théories du complot. Vous trouverez donc dans ce numéro de Ciel & Espace l'essentiel des arguments astronomiques et géophysiques bouchant hermétiquement, une à une, les trompettes de l'Apocalypse. Un travail de Sisyphe, obligatoire.

Reste que ce lapin posé au 21/12 ne peut que nous interroger. Il convoque toutes les forces antiques - l'eau, l'air, la terre et le feu - pour nous détruire. Il utilise en diffusion tous les moyens de communication modernes mondialisés : les réseaux Internet, les constellations de satellites, de multiples portables. Paradoxalement, l'Homme y est aussi absent qu'impuissant. À aucun moment sa "science" ne l'aide à y échapper. Bref, c'est une fin du monde moderne dans la forme, archaïque sur le fond. Un scénario de jeu vidéo et de film catastrophe, naïf et primitif, qui se moque de toute connaissance et de toute vraisemblance, et s'alimente de peurs et de fantasmes.
 
 
 

Mais qui en est à l'origine ? Nous-mêmes, évidemment... Qui voyons grandir sous nos yeux la première fin du monde contributive. Alimentée à la vitesse de la lumière par les messages dématérialisés. Un ogre - vivant au fond d'une caverne - nourri par les ombres qui obscurcissent les visions du futur. C'est fascinant et effrayant à la fois. Comme une bouffée de vide, une dépense d'énergie, noire bien sûr, avant le retour à la lumière chaude des guirlandes de Noël.
 
 
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
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