LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 6 Janvier 2013    
 
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ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :
Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro :  
Les 50 ans de l’ESO : CR de la conf IAP de D Kunth du 18 Dec 2012. (06/01/2013)
Mars, l’exploration commence : CR de la conf SAF de JP Bibring du 12 Dec 2012. (06/01/2013)
Découverte autour de M31 : La vaillance n’attend pas le nombre des années ! (06/01/2013)
Voyager : Il est peut être en train de quitter le système solaire. (06/01/2013)
Curiosity :.En attendant le Mont Sharp. (06/01/2013)
Mars : Plus d’argiles que ce que l’on pensait ! (06/01/2013)
Météorite : Black Beauty en provenance de Mars. (06/01/2013)
Triton : A-t-il un océan caché ? (06/01/2013)
LRO :. Aristarque sous un autre angle. (06/01/20
Hubble :.XDF : Le bout du bout? (06/01/2013)
Aquarius : Il est salé mon océan !!! (06/01/2013)
Exoplanètes : Une super Jupiter dans la constellation d’Andromède. (06/01/2013)
Ariane 5 :.7 lancements réussis en 2012 ! (06/01/2013)
Le Soleil :.Les plus grands évènements de 2012 ! (06/01/2013)
ALMA :.D’étonnantes structures spirales dans le Sculpteur. (06/01/2013)
XMM-Newton :.Une nouvelle source ultra lumineuse dans M-31. (06/01/2013)
Hubble :.Que d’amas, que d’amas! (06/01/2013)
Cassini-Saturne :.Les bergers face à face ! (06/01/2013)
Cassini-Saturne :.Une rare beauté ! (06/01/2013)
Mars Express :.Du givre sur Charitum Montes! (06/01/2013)
Livre conseillé :.Le théorème du Jardin de Christian Magnan. (06/01/2013)
Les magazines conseillés :..Cahiers de Science et Vie : l’invention du Temps ! (06/01/2013)
Les magazines conseillés :..Vents et Nuages Spécial Pour la Science Janvier-Mars 2013. (06/01/2013)
 
 
 
 
DÉCOUVERTE AUTOUR DE M31 : LA VAILLANCE N’ATTEND PAS LE NOMBRE DES ANNÉES. (06/01/2013)
 
Aux âmes bien nées, la vaillance n’attend pas le nombre des années ; cette tirade du Cid de Corneille, s’adapte parfaitement à Neil Ibata, lycéen de 1ère S de Strasbourg et (quand même) fils de l’astrophysicien Rodrigo Ibata. En effet il co-signe avec d’autres astronomes un article paru dans Nature, sur la découverte d’un immense disque de galaxies naines autour de la galaxie d'Andromède.
 
 
Neil a 15 ans, et il a effectué un stage à l’Observatoire de Strasbourg, c’est pendant ce stage axé sur la programmation, qu’il découvre ces mouvements autour de M31 en étudiant les images du CFHT et du Keck.
 
Il découvre que des galaxies naines forment un disque qui tourne autour d’Andromède, ce qui semble être un phénomène nouveau en astrophysique et qui pourrait mettre en cause ce que l’on croit savoir sur la matière noire.
 
Photo : Rodrigo et Neil Ibata
© L’Alsace. Jean Marc Loos.
 
 
 
 
 
 
Voici le communiqué officiel du CNRS :
 
La galaxie d'Andromède, la galaxie géante la plus proche de nous, est entourée d'un disque formé par une multitude de petites galaxies naines. Cette structure, extrêmement aplatie, s'étend sur plus d'un million d'années-lumière et semble tourner autour de la galaxie.
Elle vient d'être découverte par une équipe internationale à laquelle appartiennent Rodrigo Ibata, de l'Observatoire astronomique de Strasbourg (CNRS/Université de Strasbourg)… et son fils, un lycéen âgé de quinze ans.
Leur publication est en couverture de la revue Nature du 3 janvier 2013.
 
La présence de nombreuses galaxies naines autour de grandes galaxies, comme celle d'Andromède ou notre propre Voie Lactée, est connue depuis longtemps : il s'agirait des restes de galaxies plus vastes peu à peu dévorées par leur encombrantes voisines, et que les astronomes imaginaient indépendantes les unes des autres.
 
Cette étude révèle qu'en fait, autour de la galaxie d'Andromède, la majorité d'entre elles sont organisées en une gigantesque structure aplatie de plus d'un million d'années-lumière de long, en rotation sur elle-même.
 
L'image en haut à gauche de la galaxie d'Andromède en lumière visible a été prise avec le télescope Canada-France-Hawaii. Elle montre également deux galaxies satellites (des galaxies beaucoup plus petites, qui peuvent contenir jusqu'à un milliard d'étoiles). L'étude a permis la mesure des distances et vitesses radiales (selon la ligne de visée) de 27 galaxies naines : leurs positions tri-dimensionnelles sont indiquées par des boules rouges dans les autres parties de la figure. En haut à droite, on montre comment elles apparaissent vues de la Terre ; en bas à gauche, on représente leur structure vue de côté. Cet immense ensemble tourne dans le sens indiqué par les flèches.
 
© Rodrigo Ibata
 
 
 
 
Cette découverte a été réalisée grâce au relevé PAndAS (Pan-Andromeda Archaeological Survey1), effectué par une équipe internationale entre 2008 et 2011, avec le télescope Canada-France-Hawaï (CFHT) mais aussi le télescope américain Keck.
Ce relevé leur a permis de découvrir et de caractériser un très grand nombre de nouvelles galaxies naines autour d'Andromède.
Pour cela, les chercheurs ont utilisé une nouvelle technique qui consiste à étudier de façon simultanée la brillance et la position des étoiles dans les galaxies naines, ainsi que des modèles de distribution de luminosité des étoiles dans ces galaxies.

La découverte met à mal les différentes théories de formation de galaxies, car celles-ci prévoient que les galaxies grandissent par accumulation de matière noire venant de galaxies naines accrétés de directions aléatoires.

Fait rarissime, l'un des signataires de la publication de Nature est âgé de… quinze ans !
Signataire principal de la publication, Rodrigo Ibata avait fait venir son fils Neil à l'Observatoire astronomique de Strasbourg, où il travaille, pour un stage sur le langage de programmation Python, utilisé pour les modélisations de cette étude. Neil a alors travaillé sur le projet de son père et c'est lui, le premier, qui a mis en évidence la rotation du disque de galaxies naines.
 
 
L’article technique en pdf.
 
Andromède : Des Galaxies Naines en Orbite ! par le Dr Éric Simon.
 
 
 
Voir la vidéo explicative.
 
 
 
Encore une fois , bravo Neil, tu portes un prénom prédestiné, on compte sur toi pour faire avancer la Science !!
 
 
 
Notre ami de la SAF et astronome au LERMA, David Valls Gabaud a participé à cette découverte, il nous en parlera certainement lors de la prochaine conférence mensuelle SAF du Mercredi 13 Février 20H30 au FIAP et intitulée :
Nouveaux regards sur la galaxie d’Andromède M31       Entrée libre Venez nombreux !
 
 
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VOYAGER : IL EST PEUT ÊTRE EN TRAIN DE QUITTER LE SYSTÈME SOLAIRE. (06/01/2013)
 
Quelle équipée, ces sondes Voyager lancées dans les années 1970 ; en particulier Voyager 1.
 
Voyager 1 est actuellement à 18 milliards de km, soit 17 heures lumière de nous.
 
Nous en avons souvent déjà parlé, mais maintenant, il semblerait que Voyager 1 ait pénétré l’extrémité du système solaire (the final frontier comme disent les Américains), zone finale avant de se retrouver dans l’espace interstellaire.
 
Cette nouvelle région pourrait s’apparenter à une sorte d’autoroute magnétique pour les particules chargées provenant du Soleil et qui suivent ces lignes de champ jusqu’à l’espace interstellaire.
 
Les scientifiques pensent, et en particulier notre ami Ed Stone, le père de la mission, que bien que Voyager 1 soit toujours dans l’environnement solaire, il commence à ressentir l’effet de l’extérieur. Il semblerait qu’il atteigne cette nouvelle zone relativement rapidement (quelques années) ce qui est une surprise de plus de ce formidable explorateur.
 
 
 
C’est en Décembre 2004 que V1 a croisé le point dans l’espace appelé choc terminal (termination shock) correspondant à la couche extrême de l’héliosphère (l’héliopause).
 
C’est dans cette région, que les particules du vent solaire ralentissent pour passer d’une vitesse supersonique à presque zéro. Alors que l’intensité du champ magnétique augmente à partir de là.
 
Schémas , crédit : McComas and Schwadron, ApJ
 
 
 
 
 
 
 
 
 
On a enregistré les données de deux instruments qui mesurent les particules chargées, et on s’est aperçu que Voyager a pénétré dans cette région vers fin Juillet 2012.
 
Voir l’animation gif des mesures de ces deux instruments.
 
 
On se rend compte qu’il y a bien franchissement plusieurs fois de cette zone jusqu’à stabilisation à partir de fin Août.
 
On est maintenant dans une région où le champ magnétique est plus important que ce que nous avons vu auparavant, 10 fois plus intense qu’avant le choc terminal.
Mais le magnétomètre ne nous indique pas encore que nous sommes dans l’espace interstellaire.
 
 
 
 
Les Voyager sont alimentées en énergie nucléaire, mais la puissance s’épuise, et on pense qu’en 2025, on ne sera plus capable de les entendre.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
More evidence that Voyager has exited the solar system
 
Voyager at 35: Break on Through to the Other Side par le JPL.
 
Heliosphere and magnetosphere  CR de la conf d’Ed Stone au Cospar.
 
Les 35 ans des Voyager vus par la Planetary Society.
 
 
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CURIOSITY : EN ATTENDANT LE MONT SHARP.! (06/01/2013)
Photos : NASA/JPL/Caltech/MSSS
 
Le rover Curiosity vient d’arriver à l’endroit baptisé ‘Yellowknife Bay » (voir la carte ci-contre).
 
C’est à cet endroit qu’il devrait commencer à creuser , analyser le sol et collecter un morceau à l’intérieur d’une roche aux fins d’analyse chimique.
 
C’est ce type de terrain qui semble intéressant aux scientifiques de la mission.
 
Ensuite on continue le chemin vers les escarpements sédimentaires du Mont Sharp.
 
 
 
 
 
 
En attendant voici un des derniers panoramas de la sonde :
 
 
 
Un panorama préparé par Ken Kremer à partir des données de Curiosity.
 
 
Et une vidéo datant de fin Décembre 2012 :
 
vidéo
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
CuriousMars: Curiosity Begins Rock Triage to Avoid Dangers of "Martian Honey" par nos amis de SpaceRef.
 
Curiosity Inspects ‘Shaler’ Outcrop on Descent to Yellowknife Bay Drill Target – 2D/3D par UniverseToday
 
Curiosity update, sol 117: Progress report from AGU
 
 
 
Les vidéos de la NASA et plus particulièrement celles sur Curiosity.
 
Le site de la mission au JPL
 
Le site de la mission à la NASA.
 
Les images brutes de Curiosity.
 
La page plus détaillée pour accéder à toutes les images brutes de Curiosity.
 
 
Les meilleures images prises par Curiosity
 
Une superbe animation de la mission du robot Curiosity sur Mars est disponible sur ce site de la NASA.
La vidéo la moins gourmande (46MB) peut se charger directement ici.
 
 
 
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MARS : PLUS D’ARGILES QUE CE QUE L’ON PENSAIT ! (06/01/2013)
 
 
Une nouvelle étude menée par le GIT (Georgia Institute of Technology) sous la direction de James Wray et par le PSI (Planetary Science Intitute) sous la direction de Eldar Noe Dobrea ; indique clairement que les argiles, ces minéraux qui se forment en présence d’eau ont été présentes pendant une longue période de temps sur Mars ; contrairement à ce que l’on pensait.
 
Des argiles auraient été détectées dans le cratère Eagle où Opportunity s’était posé en 2004, mais cela a été détecté en fait par la sonde MRO à l’aide de son spectromètre.
D’autres argiles ont été aussi détectées depuis MRO dans Meridiani Planum sur le chemin emprunté par le rover.
Le rover lui-même n’a rien détecté, car il n’avait pas les outils pour le faire ! de plus les autres outils minéralogiques sont en panne.
 
 
La signature des argiles dans le cratère Eagle était très faible, contrairement à celle le long des bords et de l’intérieur du cratère Endeavour. Or on pense que les argiles auraient pu être plus présentes dans le passé et qu’elles auraient été lavées par l’acidité de Mars due aux volcans. L’eau devenant acide, aurait transformé les argiles en sulfates.
 
 
L’étude à partir de l’orbite martienne s’effectue avec le spectro imageur CRISM (Compact Reconnaissance Imaging Spectrometer), il permet la détermination de différents corps dont ces minéraux que sont argiles (ce sont des philosilicates ou phyllosilicates) et sulfates. Ces argiles sont présentes sur les bords et à l’intérieur, alors que les sulfates sont dans les terrains adjacents.
 
 
 
Cette carte représente les informations fournies par le spectro CRISM de MRO du cratère Endeavour ou se trouvait Opportunity depuis 2008.
 
Ce cratère a un diamètre de 22km, et on n’en voit qu’une petite portion du flanc Ouest.
 
Légende : en bleu : basalte ; argiles en vert
 
Bedrock : soubassement rocheux
 
 
Crédit : NASA/JPL-Caltech/JHUAPL
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Clays on Mars: More Plentiful Than Expected
 
NASA Study of Clays Suggests Watery Mars Underground
 
New Mars clay study suggests planet was too dry, hot for life
 
Clay and Hydrated Minerals on Mars
 
Le sous-sol de la planète Mars primitive : une niche pour la vie ? par la SFE (Société Française d’Exobiologie).
 
Mars Exploration Rovers Update: Opportunity Greets Curiosity, Roves to Clay Mineral Hunting Grounds
 
CR de la conf SAF de JP Bibring sur Mars.
 
 
 
 
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MÉTÉORITE : BLACK BEAUTY EN PROVENANCE DE MARS. (06/01/2013)
 
 
 
La NASA annonce en ce début 2013, la découverte (2011) d’ une météorite assez exceptionnelle, en Afrique du Nord au Sahara, datée de 2,1 milliards d’années et qui proviendrait de Mars d’après son analyse chimique.
De plus sa tenue en eau serait très importante.
 
Cette météorite serait d’origine basaltique (feldspath et pyroxène) et correspondrait donc à la croûte martienne.
Son nom : NWA (North West Africa) 7034, mais elle a été tout de suite baptisée “Black Beauty”. Elle pèse 320g.
 
L’abondance d’eau dans cette météorite (0,6%) est 10 fois plus élevée que dans les autres trouvées sur Terre, c’est ce qui a permis sa datation de l’époque Amazonienne.
Une présence de molécules organiques a aussi été trouvée.
 
Elle semblerait plus vieille que toutes les autres météorites martiennes.
 
 
 
 
La grande quantité d’eau contenue peut provenir de l’interaction de la roche avec l’eau présente dans la croûte à cette époque.
 
La plupart des météorites martiennes sont divisées en trois types baptisés SNC d’après les trois météorites Shergotty, Nakhla, et Chassigny, elles sont au nombre de 110 actuellement. La nouvelle météorite s’approche des SNC mais possède des caractéristiques bien particulières.
 
(Comment sait-on que ce sont des météorites en provenance de Mars ? En étudiant les bulles de gaz situées à l’intérieur, la composition du gaz est exactement celle de l’atmosphère martienne, correspondant aux mesures in-situ.)
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
L’article de la NASA.
 
L’article de Science et Avenir
 
L’article du Parisien.
 
L’article de l’Express.
 
 
 
 
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TRITON : A-T-IL UN OCÉAN CACHÉ ? (06/01/2013)
 
 
Triton, le gros satellite de Neptune a été découvert en 1846 par un astronome « amateur » britannique.
 
 
On a très peu de photos détaillées de Triton, uniquement celles prises par Voyager 2 en 1989.
 
 
Son court survol a permis de détecter de la glace d’eau à sa surface et la présence surtout d’Azote (Triton fait partie des 3 T, la Terre, Titan et Triton, les corps du système solaire qui ont une atmosphère d’Azote) d’Hydrogène, de CO2 et de Méthane.
 
Sa densité étant relativement élevée (2 approx), on pense qu’elle a un noyau de Silice important et que peut être un océan liquide se serait formé entre ce noyau et la croûte glacée.
 
Crédit photo : NASA/JPL
 
 
 
Triton possède aussi une bizarrerie, son orbite est rétrograde par rapport à Neptune, cela signifie très probablement que c’est un astéroïde capturé par la gravité de la planète gazeuse. Son origine est très probablement la ceinture de Kuiper, cette ceinture d’objets rocheux glacés qui traînent au delà de Neptune. Après sa capture par Neptune, son orbite originale a été probablement elliptique créant des forces de marée importantes, à l’origine d’énergie calorifique qui aurait pu faire fondre une partie de la glace interne, d’où l’idée de cet océan. Au cours du temps son orbite serait devenue presque totalement circulaire.
 
L’étude de l’évolution de la forme de cette orbite au cours du temps est intéressante, car cela peut donner une idée sur la quantité de chaleur due aux forces de marée d’après les scientifiques et donc une idée sur la présence actuelle de cet océan.
Une autre source de chaleur interne, beaucoup plus importante d’ailleurs, pourrait provenir de la désintégration radioactive d’éléments du noyau.
 
Les nouvelles études en cours, ont pour but d’évaluer l’épaisseur de la croûte de glace en fonction de la dissipation de chaleur due aux forces de marée, et donc la cristallisation de cette océan de subsurface.
Si la couche de glace est mince, les forces de marée auront un effet plus important et augmenteraient la chaleur.
Si la couche est épaisse, ce satellite devient plus rigide et moins de chauffage par effet de marée se produira.
 
Les scientifiques et notamment un des responsables Saswata Hier-Majumder, pense qu’il est très probable que cet océan riche en ammoniaque existe à l’intérieur de Triton.
Il y a quand même de nombreuses inconnues dans toutes ces hypothèses : la taille du noyau rocheux par exemple, si il est trop important, l’énergie thermique émise par les radiations sera plus importante ce qui augmentera la taille de l’océan. La profondeur de ce supposé océan peut aussi être irrégulière. La concentration en ammoniaque qui peut atteindre 15% joue sur le point de congélation.
Le fait qu’il y ait autant d’ammoniaque pourrait permettre d’avoir de l’eau liquide aux alentours de –90°C comme on le pense.
 
 
Un tel océan sous la surface pourrait-il abriter une certaine forme de vie, car l’habitat y est favorable ?
Une chimie à base du Carbone ? à base du Silicium pourquoi pas ?
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
L’étude publiée dans Icarus. À consulter absolument pour comprendre.
 
Sustainability of a subsurface ocean within Triton’s interior, l’article correspondant à cette étude, surtout les figures et courbes très intéressants
 
The Exploration of Neptune and Triton
 
Astrophile: The outermost ocean in the solar system de New Scientist.
 
 
 
 
 
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LRO :.ARISTARQUE SOUS UN AUTRE ANGLE. (06/01/2013)
(crédit photo : NASA/GSFC/Arizona State University)
 
 
La sonde lunaire LRO effectue toujours ses orbites autour de notre satellite.
 
Elle a imagé des centaines de sites, mais notre favori c’est le cratère Aristarque, déjà visité en Novembre 2011 ; cette fois-ci on voit la partie Sud de ce cratère avec une foule de détails.
 
 
C’est en survolant le cratère Aristarque (diamètre 40km) d’une altitude de 135km que la caméra de LRO, a pris cette superbe vue oblique de la paroi Sud de celui-ci.
 
Le pic central a une hauteur de 300m, on y voit l’ombre du Soleil en train de se coucher. Le fond du cratère se trouve 3700m plus bas que ses bords.
 
Ce cratère se situe dans la partie Nord Oust de la Lune, dans l’océan des tempêtes (Procellarum Oceanus).
Il aurait été créé par impact il y a 450 millions d’années.
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site de LRO. Et sa galerie d’images.
 
LRO Sees Apollo Landing Sites par la NASA.
 
LROC’s First Look at the Apollo Landing Sites
 
Les vidéos correspondantes au GSFC et aussi celles-ci.
 
Le site de LRO au GSFC.
 
 
 
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HUBBLE :.XDF : LE BOUT DU BOUT ? (06/01/2013)
(crédit : NASA, ESA, G. Illingworth, D. Magee, and P. Oesch (University of California, Santa Cruz), R. Bouwens (Leiden University), and the HUDF09 Team)
 
 
Après le HDF (Hubble Deep Field , champ profond) de 1995 ; et le HUDF (Hubble Ultra Deep Field ; champ ultra profond) de 2004 ; qui dit mieux ???
 
Et bien toujours Hubble, avec le XDF (eXtreme Deep Field ; champ extrêmement profond) que vient de publier le site du télescope spatial, c’est à ce jour la photo la plus profonde de l’Univers !
 
 
 
Cette photo, appelée XDF, a été composée à partir de 10 années de relevés de Hubble du même coin du ciel, au centre de la prise originale du HUDF. Elle correspond en tout, à près de 50 heures d’observation (2 millions de sec, 2000 images) dans le visible et le proche IR. (grace aux caméras : Advanced Camera for Surveys et Wide Field Camera 3)
Elle ne correspond au point de vue champ, qu’à une toute petite fraction du diamètre angulaire de la Lune, pour information.
 
Cette portion est située dans la constellation du Fourneau (Fornax) de l’hémisphère Sud.
 
Cette nouvelle photo en couleur, met en lumière des galaxies encore plus ténues que dans la HUDF, permettant ainsi l’étude de galaxies primordiales datant du début de l’Univers.
Cette vue XDF, contient près de 5500 galaxies , les moins brillantes correspondant à un dix milliardième de ce que peut voir l’œil humain ! (magnitude 31 !)
 
 
 
 
 
On voit sur cette représentation les différentes couches de galaxies correspondant à différentes époques.
 
Les plus lointaines sont les plus rouges (redshift important), elles sont de structure galactique beaucoup moins discernables (pas de spirales par exemple).
 
Les objets les plus distants ont 13,2 milliards d’années, ils sont représentés et identifiés sur la photo précédente.
 
 
 
 
 
 
 
Pour avoir une vision encore plus profonde et encore plus précise, il faudra attendre le nouveau télescope spatial JWST qui devrait être lancé dans les années qui viennent.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Hubble goes to the eXtreme to assemble the deepest ever view of the Universe sur le site de l’ESA.
 
Hubble Goes to the eXtreme to Assemble Farthest-Ever View of the Universe sur le site de la NASA.
 
Galerie Hubble : le XDF.
 
Un apod sur le sujet.
 
Article de Science et Vie
 
Une présentation pdf de l’XDF par l’équipe de Hubble.
 
 
 
Le dossier Hubble sur ce site.
 
Les 20 ans de Hubble célébration à la Cité de l’Espace de Toulouse.
 
Je signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette planetastronomy.com)
Ceux qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me contacter avant.
 
 
 
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AQUARIUS : IL EST SALÉ MON OCÉAN ! (06/01/2013)
 
 
Voilà un an que le satellite Aquarius (partenariat NASA et CONAE de l’Argentine, cette mission s’appelle SAC/D pour les Argentins soit Satélite de Aplicaciones Científicas en espagnol) est en orbite polaire terrestre avec succès. Son rôle : étudier la salinité de surface (les 10 premiers millimètres) des océans terrestres.
 
Mais, au fait d’abord, pourquoi les océans sont-ils salés avec toute l’eau douce et les pluies qui s’y précipitent ?
 
La réponse à cette question que j’avais posée il y a quelques temps se trouve dans cet astronews.
 
 
Pourquoi l’observation de la salinité des océans est-elle si importante ?
·         La salinité joue sur le point de congélation de l’eau.
·         La salinité joue sur la densité de l’eau, une eau très salée sera très dense et tombera plus facilement au fond des océans. C’est un facteur clé pour la circulation thermohaline , surtout pour nous Européens avec le Gulf Stream.
·         La salinité de tous les océans n’est pas connue à ce jour.
 
 
Aquarius (qui n’a rien à voir avec l’époque peace and love des années 1960 et la célèbre pièce Hair !!) est dédié à la mesure globale de la salinité de surface des océans, ce qu’on appelle SSS (Sea Surface Salinity).
 
Il devrait nous en dire plus sur le lien qui existe entre le cycle de l’eau, sa circulation autour du globe et le changement climatique.
 
Aquarius a été lancé en Juin 2011 de Vandenberg en Californie et a atteint son orbite à 657km au dessus de la surface terrestre.
 
Toutes les semaines il met à jour les données sur la salinité de la surface océanique et délivre les prévisions régulièrement.
Il procède à 300.000 mesures par mois.
 
La connaissance de la salinité est en effet essentielle, car elle affecte la capacité des océans à stocker et à transporter l’énergie calorifique de la Terre et ainsi de réguler le climat.
La mission Aquarius doit aussi déterminer comment les océans répondent aux effets combinés de l’évaporation, des précipitations, de la fonte des glaces et de l’apport des rivières.
 
La SSS combinée avec la température de surface détermine aussi la densité de l’eau de surface.
 
 
 
 
Inspection d’Aquarius avant sa mise sous coiffe .
crédit : VAFB/Randy Beaudoin
Vue d’artiste d’Aquarius. Crédit : GSFC
 
 
Comment s’effectue la mesure : à l’aide de trois récepteurs radio dédiés, de haute précision en liaison avec un « scatterometer » (on pourrait dire un système pour réduire la dispersion), ils détectent l’émission naturelle (dans le domaine des micro-ondes) provenant de la surface de l’eau.
 
Ces émissions dépendent de la conductivité de l’eau, propriété directement liée à sa salinité.
 
 
De plus d’autres détecteurs sont associés à diverses mesures connexes.
 
L’équipement complet de l’instrumentation est décrit dans ce manuel en pdf.
 
Le PI de cette mission est le Dr Gary Lagerloef.
 
 
Maintenant Aquarius nous donne régulièrement des cartes de la salinité des océans comme celle-ci.
 
 
 
Salinité sur la période 27 Mai – 2 Juin 2012    Image Crédit:  NASA/GSFC/JPL-Caltech
(image haute résolution  5 MB)
 
La salinité représentée sur cette carte est comprise entre 30 et 40 g de sel par kg, avec une moyenne de 35g. les valeurs les plus faibles sont représentées en bleu, les plus fortes en rouge. (le noir = aucune donnée, Aquarius ne peut pas voir sous la glace)
 
On peut se rendre compte de l’évolution de la salinité au cours du temps (sur un an) en regardant cette animation.
On remarque plusieurs choses intéressantes :
·         L’océan Atlantique est plus salé que le Pacifique ou l’océan Indien.
·         Les rivières comme l’Amazone, transporte énormément d’eau douce (fresh water en anglais) et cela se remarque sur la carte, de même que la vallée du Gange avec le Golfe du Bengale, très peu salé.
·         De même au niveau des Tropiques, on note l’influence des chutes de pluie.
·         Près des côtes ou dans les lacs ou mers intérieures, l’eau est plus ou moins salée qu’en plein océan. La Mer Rouge et la Méditerranée sont plus salées que la Mer Noire par exemple, à cause de la forte évaporation.
 
En fait ce que l’on mesure est l’émissivité de la surface, et comme ce facteur est plus important pour les terres émergées, les données près des côtes peuvent être légèrement faussées. Cela nécessite une calibration particulière.
 
 
 
vidéo  
 
 
 
C’est un satellite dans la lignée du satellite européen SMOS dont nous avons déjà parlé dans ces colonnes.
Aquarius devrait être plus performant.
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site d’Aquarius à la NASA et la partie science.
 
Le site d’Aquarius au GSFC.
 
Galerie d’images Aquarius.
 
Aquarius sur le portail de l’Earth Observatory.
 
Le site de l’ESR (Earth and Space Research) sur Aquarius.
 
L’expédition Salinity Processes in the Upper Ocean Regional Study (SPURS) du JPL.
 
NASA's Ocean Salinity Pathfinder Celebrates its First Year in Orbit
 
Sur la salinité des océans par la NASA.
 
The Aquarius mission  a special issue of Oceanography on salinity.
 
Aquarius par le site astronoo.
 
La NASA lance Aquarius pour mesurer le sel des mers, article de Libération.
 
La salinité des océans bientôt observée par le satellite argentin Aquarius par RFI.
 
 
 
 
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EXOPLANÈTES : UNE SUPER JUPITER DANS LA CONSTELLATION D’ANDROMÈDE. (06/01/2013)
 
 
On découvre de plus en plus d’exoplanètes (on approche des 1000 début 2013) à notre époque, mais on n’a pas souvent la chance de pouvoir en photographier une.
En effet la plupart des exoplanètes sont découvertes par des méthodes indirectes, l’étoile étant toujours beaucoup plus brillante (un milliard de fois typiquement) que la planète, si bien que celle-ci est perdue dans l’éclat de l’étoile.
 
Mais pourtant de temps en temps on y arrive : c’est le cas des astronomes du télescope Japonais Subaru de 8,2m situé à Hawaï, rappelons que Subaru signifie « les Pléiades » en japonais.
 
Ils ont réussi à capturer une image IR d’une « super Jupiter » autour de l’étoile massive (2,5 fois le Soleil  10.000K) Kappa Andromedae située à 170 al de la Terre..
Cette géante gazeuse a une masse de 13 fois celle de Jupiter et de température de surface de l’ordre de 1700K, on pense qu’elle s’est formée à partir d’un disque protoplanétaire.
 
Kappa Andromedae est une jeune étoile (30 millions d’années estimées) et une image de son compagnon (noté k And b) n’est pas facile, surtout que son orbite est seulement un peu au delà de celle de Neptune (55 UA approx), alors que les planètes photographiées précédemment avaient des orbites beaucoup plus éloignées de leur étoile.
 
 
La super Jupiter est visible sur toutes ces images dans le coin supérieur gauche.
Image de gauche : prise dans le proche IR entre 1,2 et 2,4 micron
Image centrale : nettoyage de l’image, on voit en fait le signal/bruit de l’image de gauche, plus c’est blanc et plus c’est un « vrai » signal. La taille de l’orbite de Neptune est représentée en jaune pour comparaison.
Image de droite : prise en proche IR de 3,8 micron.
La lumière de l’étoile centrale a été soustraite par traitement numérique sur toutes les images.
Crédit: NAOJ / Subaru / J. Carson(College of Charleston) / T. Currie (University Toronto)
 
 
Cette planète pourrait être aussi un corps intermédiaire, peut être une naine brune légère, en effet sa masse est à la limite entre les planètes gazeuses très massives  et les naines brunes légères (fausses étoiles qui ne peuvent pas entretenir les réactions nucléaires en leur cœur).
 
Mais se formant aussi près de son étoile, et à partir d’un disque protoplanétaire, on pense quand même qu’il y a plus de chance que ce soit une planète, son spectre IR est aussi beaucoup plus proche d’une planète.
 
De plus, cette découverte montre qu’une étoile massive peut créer des planètes, ce qui n’était pas sûr suivant les théories actuelles ; en effet une étoile massive est très chaude et émet des rayonnements (comme notre Soleil) capable d’interrompre la formation de planètes.
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Astronomers Directly Image Massive Star's 'Super-Jupiter' article NASA.
 
L’article technique correspondant : Direct Imaging Discovery of a ‘Super-Jupiter’ Around the late B-Type Star κ And
 
Subaru Strategic Exploration of Exoplanets and Disks with HiCIAO/AO188 (SEEDS)
 
A short introduction to Angular Differential Imaging, description de la technique d’imagerie.
 
Des astronomes découvrent une "super-Jupiter" distante de 170 années-lumière de Maxisciences.
 
 
 
 
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ARIANE 5 :.7 LANCEMENTS RÉUSSIS EN 2012 ! (06/01/2013)
(Photo Arianespace)
 
 
Dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 décembre 2012, Arianespace a réussi le 53ème lancement d'Ariane 5 d'affilée (en 10 ans) et a mis en orbite deux charges utiles: le satellite de télécommunications militaires Skynet 5D d'Astrium Services pour le compte du Ministère britannique de la Défense et le satellite de télécommunications Mexsat Bicentenario pour le Secrétariat mexicain des Communications et des Transports (SCT).
La charge utile pour cette mission était de 8637 kg, adaptateurs de charge utile compris.
 
À ces 7 Ariane 5, il faut ajouter deux tirs de Soyuz réussis ainsi qu’un tir inaugural de la nouvelle fusée Vega.
Cela fait en tout 10 lancements réussis en 2012 pour Arianespace, et 75 tonnes mis en orbite, bravo !
 
 
C’est aussi une triple réussite pour Astrium, la filiale spatiale d’EADS :
 
 
·        53ème succès consécutif pour Ariane 5, qui confirme son statut de lanceur commercial le plus fiable actuellement en service avec sept tirs réussis en 2012
·        Trois maîtrises d’œuvre Astrium : Astrium Space Transportation pour le lanceur Ariane 5, Astrium Satellites pour le satellite Skynet 5D et Astrium Services pour le programme Skynet 5 opéré pour le compte du ministère britannique de la Défense
·        Trois satellites construits par Astrium lancés en moins de trois semaines : Pléiades 1B, Eutelsat 70B et Skynet 5D
 
 
Le 20 décembre 2012 - Ariane 5 vient d’être lancée avec succès depuis Kourou en Guyane française pour la 53ème fois consécutive et pour la septième fois cette année, confirmant une fois encore l’extraordinaire fiabilité du lanceur européen développé et construit sous maîtrise d’œuvre Astrium, numéro un européen de l’industrie spatiale. Ce tir a été marqué par le triple rôle d’Astrium, qui a produit le lanceur Ariane 5, a assuré la conception et la production du satellite Skynet 5D et qui a conçu et opère le programme Skynet 5 pour le compte du ministère britannique de la Défense.
 
 
A l’occasion de ce lancement, François Auque, Président d’Astrium, a déclaré : « Après Pléiades 1B et Eutelsat 70B, Skynet 5D est le troisième satellite conçu et réalisé par Astrium Satellites à être lancé en moins de trois semaines. Astrium Space Transportation a réalisé Ariane 5, le lanceur commercial le plus fiable actuellement en service et Astrium Services va continuer à opérer le programme Skynet 5 au profit du ministère britannique de la Défense. Avec trois maîtrises d’œuvre, le tir de ce soir constitue donc un symbole de la spécificité d’Astrium : des lanceurs aux services, en passant par les satellites, nous sommes la seule entreprise européenne qui couvre toute la gamme des systèmes et services spatiaux, civils comme militaires ».
 
 
 
Skynet 5D est le quatrième satellite du programme Skynet 5, qui va renforcer et étendre le service opérationnel déjà fourni par  ce système de télécommunications militaires. Skynet 5D va, en outre, emporter davantage de carburant, lui permettant de se repositionner plus fréquemment autour de son point d’orbite, pour répondre de manière plus réactive aux besoins opérationnels des armées britanniques. Le satellite est prévu pour fonctionner au moins 15 ans en orbite.
Skynet 5 est un programme de télécommunications militaires par satellites du ministère de la Défense britannique, en service opérationnel depuis 2007. Il a été confié à Astrium Satellites pour la conception et la construction des satellites, et, dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP), à Astrium Services pour la conception du système et l’opération au quotidien des services de communication.
Skynet 5D est le troisième satellite fabriqué par Astrium lancé en moins de trois semaines. Il a été précédé par Pléiades 1B, lancé le 1er décembre 2012 et par Eutelsat 70B, lancé le 3 décembre dernier. Cette année, Astrium satellites a livré neuf satellites en orbite (Yahsat 1B, SPOT 6, Metop-B, Astra 2F, deux Galileo IOV, Pléiades 1B, Eutelsat 70B et Skynet 5D).
Pour ce 211ème vol Ariane, la performance requise était de 8637 kg en orbite géostationnaire dont 7735 kg pour les deux satellites. Le reste correspondant au SYLDA, le système de lancement double d’Astrium et aux structures adaptatrices pour les satellites.
En savoir plus sur Astrium, la seule entreprise européenne qui couvre toute la gamme des systèmes et services spatiaux civils et militaires :
 
 
 
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LE SOLEIL :.LES PLUS GRANDS ÉVÈNEMENTS DE 2012.! (06/01/2013)
Crédit photos : voir plus bas
 
Si l’année 2012 n’a pas encore été celle du pic d’activité solaire (nous sommes dans le cycle 24, la numérotation a commencé en 1755), elle a quand même donné lieu à une douzaine de beaux évènements que nos amis Belges du STCE (Solar-Terrestrial Centre of Excellence) ont classé au long de l’année.
 
Ils les ont mis sur cette vidéo que je vous propose aussi de voir :
Les images proviennent de diverses sondes solaires comme : SDO, STEREO, Proba-2, SOHO, GOES/SXI.
   
vidéo
 
 
 
 
Je vous propose aussi de retrouver cet article sur leur page.
 
 
 
 
Consulter aussi le SIDC (Solar Influences Data Analysis Center).
 
 
 
 
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ALMA :.D’ÉTONNANTES STRUCTURES SPIRALES DANS LE SCULPTEUR. (06/01/2013)
Crédit : ALMA (ESO/NAOJ/NRAO)/M. Maercker et al.
 
 
Une équipe d’astronomes utilisant le grand réseau d’antennes millimétriques/submillimétriques ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array) a découvert une structure spirale totalement inattendue dans la matière qui entoure la vieille étoile R Sculptoris.
C’est la première fois qu’une telle structure, avec une enveloppe sphérique extérieure, a été découverte autour d’une étoile de type géante rouge.
C’est également la première fois que des astronomes peuvent obtenir une information complète en 3 dimensions sur une telle spirale. Cette forme étrange est probablement créée par une étoile compagne dissimulée en orbite autour de la géante rouge.
 
Voici ce qu’en dit l’ESO :
 
 
 
Une équipe utilisant le grand réseau d'antennes ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array), le plus puissant des télescopes millimétriques/submillimétriques au monde, a découvert une étonnante structure spirale dans le gaz autour de l'étoile géante rouge R Sculptoris 
 
Cela signifie qu'il y a probablement une étoile compagnon invisible en orbite autour de l'étoile .
Les astronomes ont également été surpris de constater que bien plus de matière que ce que l'on supposait a été éjectée par la géante rouge.
 
« Nous avions déjà vu des enveloppes autour de ce type d'étoile, mais c'est la toute première fois que nous voyons une spirale de matière qui s'échappe d'une étoile, en même temps qu'une enveloppe qui l'entoure», précise Matthias Maercker (ESO et Argelander Institute for Astronomy, University of Bonn, Allemagne), premier auteur de l'article présentant ces résultats.
 
 
 
Du fait qu'elles éjectent de grandes quantités de matière, les géantes rouges comme R Sculptoris sont des contributeurs majeurs pour le gaz et la poussière qui fournissent la majeure partie de la matière première nécessaire à la formation de futures générations d'étoiles, de systèmes planétaires et par suite, de la vie.
 
Même pendant la phase de la science préliminaire, quand ces nouvelles observations ont été réalisées, ALMA est largement plus performant que les autres observatoires submillimétriques.
Les précédentes observations ont clairement montré une enveloppe sphérique autour de R Sculptoris, mais n'avaient mis en évidence la structure spirale ni la présence d'une étoile compagne.
 
« Quand nous avons observé cette étoile avec ALMA, il n'y avait même pas la moitié des antennes en place.
C'est vraiment fascinant d'imaginer ce que le réseau complet d'ALMA sera capable de produire une fois qu'il sera terminé en 2013 » ajoute Wouter Vlemmings (Chalmers University of Technology, Suède), un des coauteurs de l'étude.
 
A la fin de leur vie, les étoiles ayant une masse jusqu'à huit fois celle du Soleil deviennent des géantes rouges et perdent une grande quantité de leur masse dans un vent stellaire dense. Au cours de la phase de géante rouge, les étoiles subissent également des explosions thermiques périodiques.
Ce sont des phases de courte durée pendant lesquelles l'hélium brûle de manière explosive dans l'enveloppe autour du cœur stellaire. Une brutale élévation de température conduit alors à une éjection de matière à la surface de l'étoile en proportion beaucoup plus grande, aboutissant à la formation d'une grande enveloppe de poussière et de gaz autour de l'étoile.
Après l'explosion, la vitesse à laquelle l'étoile perd de la masse retombe à son rythme normal.
 
Les explosions thermiques se déroulent approximativement tous les 10 000 ou 50 000 ans et ne durent que quelques centaines d'années. Les nouvelles observations de R Sculptoris montrent qu'elle a dû subir une période d'explosions thermiques il y a environ 1800 ans qui a duré environ 200 ans. L'étoile compagne a modelé le vent provenant de R Sculptoris en forme de structure spirale.
 
« Grâce à la grande capacité d'ALMA pour observer de fins détails, nous avons pu beaucoup mieux comprendre ce qu'il arrive à une étoile avant, pendant et après une explosion thermique en étudiant comment l'enveloppe et la structure spirale sont formées, » précise Matthias Maercker. « Nous avons toujours espéré qu'ALMA nous permettrait d'avoir un nouveau regard sur l'Univers, mais découvrir des choses inattendues dès à présent, à l'occasion de l'une des premières séries d'observations, est vraiment enthousiasmant ».
 
Afin de décrire la structure observée autour de R Sculptoris, l'équipe d'astronomes a également effectué des simulations numériques pour suivre l'évolution d'un système binaire. Ces modèles correspondent parfaitement aux nouvelles observations d'ALMA.
« Décrire théoriquement tous les détails observés avec ALMA constitue un véritable défi, mais nos modélisations numériques montrent que nous sommes bel et bien sur la bonne voie. ALMA nous offre un nouveau regard sur ce qui se passe dans ces étoiles et sur ce qu'il devrait arriver au Soleil d'ici quelques milliards d'année », déclare Shazrene Mohamed (South African Astronomical Observatory), coauteur de cette étude.
« Dans un futur proche, les observations d'étoiles comme R Sculptoris avec ALMA nous aideront à comprendre comment les éléments avec lesquels nous sommes fabriqués sont arrivés à es endroits comme la Terre. Ils nous donnent également une idée de ce à quoi pourrait ressembler notre étoile dans un futur lointain », conclut Matthias Maercker.
 
 
L’ESO fournit aussi une vidéo explicative de cette forme bizarre :
 
Cette nouvelle vidéo montre une simulation numérique montrant comment la matière est distribuée autour de l'étoile.
Elle présente une série de coupes dans un modèle 3D des environs de R Sculptoris.
L'enveloppe autour de l'étoile apparaît comme un anneau circulaire qui semble être plus gros puis ensuite plus petit dans les différentes coupes.
La structure spirale récemment découverte dans la matière interne se voit mieux vers le milieu de la séquence vidéo.
Crédit: ESO/S. Mohamed (SAAO), L. Calçada
 
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XMM-NEWTON :.UNE NOUVELLE SOURCE ULTRA LUMINEUSE DANS M31. (06/01/2013)
(crédit photo : ESA/XMM-Newton/MPE)
 
 
L’ESA vient de rendre publique une découverte faite par son télescope spatial en X ; XMM-Newton : une nouvelle source extra lumineuse (ULX en anglais : Ultra Luminous X-ray source) dans la galaxie d’Andromède M31.
 
 
On voit sur la photo ci-contre prise en rayons X par XMM dont la coloration dépend de l’énergie des X : rouge, vert, bleu et blanc de plus en plus énergétique.
Ces données sont superposées à une image de M31 prise par Herschel en IR lointain (en gris).
 
XMM a déjà identifié de très nombreuses sources X dans M31, comme des novæ, des binaires X, et des super novæ.
Cette nouvelle source X appelée suivant la dénomination officielle XMMU J004243.6+412519 se trouve vers le centre de cette galaxie.
 
 
Le haut de l’image ci-dessus nous montre (cercle) 4 extraits correspondant au rectangle jaune à différentes dates pendant 2012.
 
On observe un pic de luminosité vers le 21 Janvier 2012 (évalué à 1039 erg/s), ce qui a qualifié cette source de ULX.
C’est la deuxième ULX trouvée dans Andromède. Pour information dans notre propre galaxie, on n’en connaît que 4.
 
C’est un système de binaires X constitué d’un trou noir stellaire qui accrète de la matière de son étoile compagnon, une étoile de faible masse. L’énorme quantité de rayons X émis semble indiquer que le taux d’accrétion est important et proche de la limite d’Eddington. (maximum de luminosité qu’une étoile ne peut dépasser).
 
 
 
 
 
 
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HUBBLE : QUE D’AMAS, QUE D’AMAS ! (06/01/2013)
(crédit : ESA/NASA voir les autres crédits )
 
 
 
Cette mosaïque d'images montre une série d'amas globulaires qui ont été étudiés à l'aide d'Hubble et du télescope de 2,2 mètres MPG/ESO de l'Observatoire de l'ESO à La Silla au Chili. Au vu des données, et bien qu'ils se soient formés à approximativement la même époque, les amas ont vieilli à des taux bien différents, les étoiles les plus massives migrant au centre des amas selon un processus similaire à la sédimentation.
En haut : Messier 4 (ESO), Omega Centauri (ESO), Messier 80 (Hubble)
Milieu : Messier 53 (Hubble), NGC 6752 (Hubble), Messier 13 (Hubble)
En bas : Messier 4 (Hubble), NGC 288 (Hubble), 47 Tucanae (Hubble)
Crédit:M 4: ESO. Omega Cen: ESO/INAF-VST/OmegaCAM. 
M 80: The Hubble Heritage Team (AURA/STScI/NASA/ESA).
M 53: ESA/Hubble & NASA. NGC 6752: ESA/Hubble & NASA.
M 13: NASA, ESA, and the Hubble Heritage Team (STScI/AURA).
M 4: ESA/Hubble & NASA. NGC 288: ESA/Hubble & NASA.
47 Tuc: NASA, ESA, et G. Meylan (École Polytechnique Fédérale de Lausanne).
 
 
 
 
Voici ce qu’en disait l’ESO :
 
Certaines personnes sont en grande forme à l'âge de 90 ans, tandis que d'autres paraissent âgées avant même leurs 50 ans. Nous savons que la rapidité du vieillissement dépend peu de l'âge de la personne, et résulte essentiellement de son mode de vie. Une nouvelle étude basée sur l'utilisation conjointe du télescope MPG/ESO de 2,2 mètres de l'Observatoire de l'ESO à La Silla et du Télescope spatial Hubble du consortium NASA/ESA montre qu'il en va de même pour les amas d'étoiles.
Les amas globulaires sont des ensembles sphériques d'étoiles intimement liées les unes aux autres par leur attraction gravitationnelle. Âgés de 12 à 13 milliards d'années, ces amas constituent les vestiges des premiers instants de l'Univers – le Big Bang s'étant produit il y a quelque 13,7 milliards d'années.
Environ 150 dans notre Voie Lactée, ces amas globulaires abritent la plupart des étoiles les plus âgées de notre galaxie.
 
Bien que ces étoiles soient âgées et que les amas se soient formés dans un passé reculé, les astronomes utilisant le télescope MPG/ESO de 2,2 mètres et le télescope spatial Hubble du consortium NASA/ESA ont découvert que certains de ces amas paraissent encore jeunes en leur cœur. Les résultats de cette étude paraissent dans l'édition du 20 décembre 2012 de la revue Nature.
 
« Bien que ces amas se soient tous formés il y a des milliards d'années », précise Francesco Ferraro (Université de Bologne, Italie), chef de l'équipe qui a effectué cette découverte, « nous nous sommes demandés si certains ne vieillissaient pas plus ou moins rapidement que d'autres. En étudiant la distribution d'un type d'étoile bleue présent dans les amas, nous nous sommes aperçus que certains amas avaient effectivement évolué plus rapidement au cours de leur existence, et nous avons établi un moyen de mesurer leur degré de vieillissement. »
 
Les amas d'étoiles se forment en peu de temps, ce qui signifie que toutes les étoiles qui les constituent ont sensiblement le même âge. Parce que les étoiles brillantes, de masse élevée, consument leur carburant très rapidement, et parce que les amas globulaires sont très âgés, seules des étoiles de faible masse devraient encore briller en leur sein.
 
Toutefois, cela ne semble pas être le cas : dans certaines circonstances, les étoiles peuvent bénéficier d'une cure de rajeunissement, lorsqu'elles reçoivent du carburant extérieur qui les fait grossir et les rend sensiblement plus brillantes. Cela peut se produire lorsqu'une étoile aspire la matière d'une étoile voisine, le couple d'étoiles en question fusionnant ou entrant en collision.
Les étoiles ainsi revivifiées sont qualifiées de bleue traînarde (blue stragglers en anglais), et la masse et la brillance élevées qui les caractérisent constituent l'objet de la présente étude.
À mesure que l'amas vieillit, les étoiles les plus massives plongent en son centre, selon un processus similaire à la sédimentation.
La masse élevée des bleues traînardes suggère qu'elles sont fortement sujettes à ce processus, et leur brillance les rend assez facilement observables (Les bleues traînardes sont les seules étoiles appartenant à des amas caractérisés à la fois par une masse et une brillance élevées.).
 
Afin de mieux comprendre le processus de vieillissement de l'amas, l'équipe a cartographié la position d'étoiles de type bleue traînarde dans 21 amas globulaires comme on les voit sur les images issues du télescope de 2,2 mètres MPEG/ESO et de Hubble, parmi d'autres observatoires. Hubble a fourni des images de haute résolution des centres surpeuplés de 20 des amas, tandis que l'imagerie acquise depuis le sol a fourni une vue étendue de leur périphérie moins peuplée.
En analysant les données d'observation, l'équipe a découvert que quelques-uns des amas paraissaient jeunes avec des bleues traînardes réparties dans l'ensemble de l'amas, tandis que la plupart des amas semblaient âgés avec des bleues traînardes agglutinées au centre. Un troisième groupe était en cours de vieillissement, les étoiles situées à très grande proximité du cœur migrant vers l'intérieur en premier, suivies des étoiles situées en périphérie.
 
« Étant donné que ces amas se sont tous formés à approximativement la même époque, ces observations révèlent de grandes différences dans la rapidité d'évolution d'un amas à l'autre », souligne Barbara Lanzoni (Université de Bologne, Italie), co-auteur de l'étude. « Dans le cas des amas ayant rapidement vieilli, nous pensons que le processus de sédimentation peut s'achever en l'espace de quelques centaines de millions d'années, tandis que pour les autres, ayant évolué lentement, ce processus pourrait requérir plusieurs fois l'âge de l'Univers actuel ».
A mesure que les étoiles les plus massives d'un amas tombent vers le centre, il est possible que le cœur de l'amas s'effondre sur lui-même en raison de son extrême densité. Les processus conduisant à l'effondrement du cœur sont relativement bien connus, et dépendent du nombre, de la densité ainsi que de la vitesse de déplacement des étoiles . Toutefois, la fréquence à laquelle ils se produisent n'était pas connue jusqu'à ce jour .
Cette étude fournit la première preuve empirique de la variabilité de vieillissement des différents amas globulaires. 
 
Une belle image de Hubble de l’amas NGC 6388.
 
L’article technique publié : Dynamical age differences among coeval star clusters as revealed by blue stragglers
 
 
Une vidéo explicative de ce qui arrive à ces traînardes bleues.
On y voit le mouvement de ces « traînardes » dans un amas au cours du temps. Ces étoiles sont bleues et brillantes et de très forte masse, bien plus élevée que la moyenne des étoiles de l’amas. Elles se précipitent vers le centre au cours du temps. Celles plus près du centre sont les premières à migrer alors que les plus éloignées migrent plus progressivement.
   
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POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Le dossier Hubble sur ce site.
 
Les 20 ans de Hubble célébration à la Cité de l’Espace de Toulouse.
 
Je signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette planetastronomy.com)
Ceux qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me contacter avant.
 
 
 
 
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CASSINI SATURNE : LES BERGERS FACE À FACE ! (06/01/2013)
(images : NASA/JPL/Space Science Institute)
 
 
Vous comprenez tous ce titre énigmatique, car vous savez que les satellites bergers « shepherd satellites) ou satellites gardiens, sont des petits corps qui entourent un petit anneau (ici l’anneau F de Saturne) pour le confiner et le maintenir en position et en taille.
 
Dans le cas de l’anneau F de Saturne , les bergers sont des petits patatoïdes qui se nomment :
 
·        Pandore  à l’extérieur de F :  110 x 88 x 62 km et
·        Prométhée à l’intérieur de F :  148 x 100 x 68 km

 
On les voit rarement ensemble sur la même photo, comme ils tournent à des vitesses différentes (lois de Kepler).
Et pourtant c’est la photo que Cassini nous donne à voir ces jours-ci.
 
C’est une image brute de Cassini, prise le 18 Décembre 2012.
 
À gauche Pandore, à droite de F Prométhée. On remarquera l’effet gravitationnel de Prométhée sur la matière de l’anneau F.
 
Ces deux toutes petites lunes sont poreuses et de forme patatoïde, bien que Prométhée semble plus lisse en apparence que Pandore, peut être à cause de la venue permanente de matière de l’anneau F.
 
Une autre vue de Pandore et de l’autre lune Prométhée.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
Pour vous y retrouver dans la numération et l'ordre des anneaux.
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
Sur ce site les dernières nouvelles de la mission Cassini.
 
 
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CASSINI –SATURNE :.UNE RARE BEAUTÉ ! (06/01/2013)
(images : NASA/JPL)
 
La sonde Cassini est toujours en forme autour de Saturne.
 
Elle nous a donné à voir un aspect peu habituel de Saturne lorsque la planète a été éclairée en contre jour par le Soleil et que donc la sonde était dans l’ombre, de telle façon que ses caméras étaient tournées vers Saturne et ses anneaux.
Le Soleil est masqué par Saturne qui bloque ainsi la lumière directe.
 
C’est un phénomène relativement rare, la dernière datant de Sept 2006.
 
Voilà ce que cela donne :
 
 
 
Sur l’image à plus haute résolution, on peut distinguer sur la partie gauche Encelade (le plus proche des anneaux) et Téthys.
 
Cette image est une mosaïque de 60 images prises le 17 Octobre 2012 en IR, Rouge et Violet avec la WAC, d’une distance d’approximativement 800.000km.
 
 
N’oubliez pas à propos de Saturne, la prochaine conférence mensuelle de la SAF, le mercredi 9 Janvier 20H30 au FIAP, c’est Jean Pierre Lebreton, un des pères de la mission Cassini Huygens, qui fera le point sur cette extraordinaire aventure.
On vous attend, entrée libre, venez nombreux !
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Une belle représentation de Saturne, ses anneaux et principaux satellites.
 
Les anneaux et satellites.
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
Sur ce site les dernières nouvelles de la mission Cassini.
 
 
 
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MARS EXPRESS :.DU GIVRE SUR CHARITUM MONTES !. (06/01/2013)
Crédits: ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
 
 
 
La super caméra HRSC de la sonde européenne Mars Express nous donne à voir la région de Chartitum Montes dans le bassin Argyre.
 
On remarquera le givre (de CO2) qui s’est formé au fond des cratères et des vallées.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
On remarque au centre de cet imposant cratère, un banc de dunes dont on voit le détail sur l’encart photographique à gauche.
 
Ces dunes de Mars ayant la forme de croissant s’appellent des barkhanes.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le dossier Mars Express sur ce site.
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ.:.LE THÉORÈME DU JARDIN DE CHRISTIAN MAGNAN. (06/01/2013)
 
 
Christian Magnan est un astrophysicien reconnu, mais qui s’éloigne un peu du discours officiel de la cosmologie « classique ».
Il en faut, ce n’est pas une raison pour ne pas l’écouter ou ne pas le lire.
 
Il a publié il y a près d’un an ce livre : « le théorème du jardin » que je vous invite à découvrir. Pourquoi d’ailleurs un tel titre, il vous faudra attendre la page 150 pour le savoir (je ne dévoile rien).
 
Il présente l’évolution de l’astronomie jusqu’à nos jours de façon élégante et simple avec des explications parlantes : l’inertie, la devise des Shadoks, les lois de Kepler, le tourniquet, l’horizon cosmologique, le rayonnement fossile etc…. 
Les 2/3 du livre sont consacrés à cet historique.
La dernière partie du livre est plus polémique.
D’après lui, les cosmologistes se sont engagés dans des voies sans issue en se lançant dans des spéculations stériles sur la matière noire et l’énergie noire (il ne croit pas non plus à la matière noire et à l’énergie noire) et en manipulant des concepts dénués de signification physique comme l’infini ou la présence d’autres univers. Il est contre l’idée du principe anthropique et du réglage fin de l’Univers, selon lequel celui-ci aurait été taillé sur mesure afin d’y faire naître la vie.
 
Évidemment sa présentation sur la cosmologie s’éloigne un peu des standard actuels, mais au lecteur de juger.     Bref, un livre de passion.
 
Un regret : il n’y a aucune figure ou illustration.
 
 
 
 
 
Sommaire complet : http://www.lacosmo.com/sommairetdj.pdf
 
Dont voici un extrait :
 
Quand et comment est née la science moderne ? 
Qui était Galilée ? Newton ? Einstein ? Friedmann ? Lemaître ? Hubble ?
Qu’est-ce que la gravitation ?
Comment s'énonce le principe de relativité ? 

Comment mesure-t-on la distance des planètes, des étoiles et des galaxies ? 
Quelle est la taille de l’Univers ? Où s’arrête-t-il ? 
Pourquoi l'Univers présente-t-il une partie visible et une partie invisible ?

Comment comprendre son expansion ?
Qu’est-ce que le Big Bang ? le Big Crunch ? 
Comment se sont formés les divers éléments chimiques (hydrogène, carbone, oxygène, fer, etc.) ? 

Existe-t-il une matière invisible ?
L'infini existe-t-il ?
L’Univers est-il fait pour l’Homme ? 
Sommes-nous seuls dans l’Univers ? 
 
Pouvons-nous tout comprendre ? 
La nature est-elle soumise à des lois supérieures ? 
Quelles sont les découvertes récentes de la science ?
La science peut-elle encore progresser ?
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS.:.L’INVENTION DU TEMPS   SPÉCIAL SCIENCE ET VIE (06/01/2013)
 
 
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En cette période où nous avons frôler la fin du monde( !!!???), voici un cahier spécial de Science et Vie justement sur le temps et le calendrier. Numéro très bien illustré et documenté.
 
Un bref rappel :
 
Antiquité : les mésopotamiens (Babylone) créent la semaine de 7 jours
Moyen âge : la ville prend le contrôle du temps
Émotions : elles dérèglent notre réception du temps
Comment le calendrier des chrétiens est devenu universel
Du cadran solaire à l'horloge atomique
 
 
 
 
 
En voici le sommaire :
 
 
L'invention du temps
Le temps mesuré
> Cadrage
Comprendre la nature du temps
Laurent Pericone
La seconde pour mesurer le monde
Anne Debroise
> Interview
"La prévision a été le maître mot des grandes civilisations agricoles"
Interview de Dominique Fléchon
par Laurent Pericone
Les horloges gagnent le large
Philippe Testard-Vaillant
Le temps observé
Du chaos horaire au temps universel 
Alain Le Roch
> Le Soleil et la Lune pour guides
Marielle Mayo
D'hier à aujourd'hui
> Le jour, le mois, l'année
Nicolas Chevassus-au-louis
L'atome bouscule la mécanique
Karine Jacquet
> Des cadrans grecs au calendrier romain
Emilie Formaso
Rythmes synchrones
Fabienne Lemarchand
Le temps fabriqué
A chacun son heure
Jean-François Mondot
La vie au son des cloches
Jean-François Mondot
> Interview
"Quelle théorie pour concilier les temps modernes de la physique ? "
Interview d'Etienne Klein
par Mathieu Grousson
Les calendriers du Livre
Jean-Philippe Noël
 
Ingénieuses horloges à eau
Marie Barral
 
La ville prend le contrôle du temps
Christophe Migeon
 
L'heure se mécanise
Serge Tignères
 
> Musée imaginaire
L'allée des garde-temps
Pascale Desclos
 
 
 
 
5,95€ bien investis !
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.VENTS ET NUAGES SPÉCIAL POUR LA SCIENCE. (06/01/2013)
 
 
Couverture du dernier numéro  de Dossier Pour la Science
Les nuages et les vents sont au cœur des attentions des climatologues et des météorologues.
 
Les premiers s’intéressent à leurs interactions avec le réchauffement climatique.
Les seconds cherchent à prédire le temps qu’il fera demain, mais aussi les manifestations extrêmes (tornades, orages, cyclones…).
 
Un numéro pour rester le nez au vent et la tête dans les nuages 
 
 
 
 
 
 
L’édito de Loïc Mangin :
 
Du 16 janvier au 16 février, la galerie Ronchini, à Londres, accueillera les œuvres de l'artiste hollandais Berndnaut Smilde. Elles seront ensuite visibles à San Francisco jusqu'au 27 avril 2013. Auparavant, elles sont passées par Istanbul, Paris, La Haye… Quels sont ces travaux qui font le tour du monde ? Il s'agit de nuages, et plus précisément de photographies de nuages que l'artiste a créés dans une pièce, en contrôlant avec précision l'humidité, la luminosité et la température, le temps d'en « tirer le portrait ».
Le nez au vent et la tête dans les nuages Les météorologues et les climatologues envient B. Smilde et sa maîtrise d'objets que eux peinent à comprendre et à modéliser. Les nuages, avec les vents, sont pourtant au centre de leurs attentions, car ils sont les acteurs clefs de phénomènes à la fois locaux et globaux. Parmi les locaux, il y a le temps qu'il fera demain, mais aussi la prévision de manifestations extrêmes (tornades, orages, cyclones…) qui occasionnent pertes humaines et matérielles. L'enjeu est de taille ! Et il est peut-être encore plus grand pour les phénomènes globaux dès lors qu'ils concernent le climat à l'échelle de la planète et son évolution. En effet, les vents et les nuages, qui font eux aussi le tour du monde, sont modifiés par le réchauffement et, en retour, influent sur le climat, notamment en modérant l'augmentation des températures attendue. Élucider ces liens devient essentiel pour répondre à des questions cruciales. Par exemple, l'intensité et le nombre des cyclones croissent-ils à mesure que l'effet de serre est favorisé par les émissions anthropiques ? Liées ou non aux activités humaines, les perturbations climatiques sont déjà là (sécheresses, typhons, ouragans, inondations, crues...). Pour mieux s'y préparer, rien de mieux que de rester le nez au vent et la tête dans les nuages !
Loïc MANGIN
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
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