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Mise à jour : 25 Mars 2013       SPÉCIAL PLANCK
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Sommaire de ce numéro :   
 
Planck : Fin de l’embargo, enfin!!
·                    Résumé de ce qu’il faut retenir
·                    Rappel sur la mission Planck
·                    Quelques données en détail.
·                    Pour aller plus loin.
·                    La réunion du 21 Mars 2013 à l’ESA
 
 
PLANCK :.FIN DE L’EMBARGO, ENFIN !!! (25/03/2013)
(Crédits illustrations graphiques : ESA / Planck Collaboration)
 
 
Ce 21 Mars 2013, date tant attendue après ce long embargo du Consortium, nous étions tous convoqués au siège de l’ESA par le top des scientifiques de la mission Planck, pour qu’enfin on lève le voile sur les dernières mesures de la sonde européenne.
 
 
EN RÉSUMÉ :CE QU’IL FAUT RETENIR.
 
Les principaux résultats de Planck :
 
Ces différents points seront discutés plus bas.
 
 
Une vidéo explicative de la mission Planck.
Vidéo.
 
 
   
 
   
 
Une autre vidéo très intéressante et plus axée sur la construction de Planck.

 

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RAPPEL SUR LA MISSION PLANCK :
 
PLANCK mesure les fluctuations du corps noir cosmologique avec une sensibilité et une résolution sans précédent.
 
Le satellite PLANCK d'une hauteur de 4,2 mètres et d'un diamètre maximum de 4,2 mètres, a une masse au lancement d'environ 2 tonnes. Le satellite comprend un module charge utile et un module de service.
 
La charge utile PLANCK comprend :
La charge utile PLANCK comprend :
* un télescope grégorien de 1,75 x 1,5 m, équipé d'un miroir primaire et d'un miroir secondaire qui collectent les radiations micro-onde et les dirigent sur le plan focal des instruments, et d'un baffle de protection.
* les plans focaux cryogéniques des deux instruments HFI et LFI,
* les systèmes de refroidissement : 36.000 litres de He4 et 12.000 litres de He3 (20 millions de $ le kg !).
 
Le module de service héberge :
* les systèmes pour la génération et le conditionnement de l'énergie,
* le contrôle d'attitude,
* la gestion des données et les communications,
* les parties chaudes des instruments scientifiques (HFI et LFI).
 
 
 
 
 
 
 
Il effectue un relevé du ciel en 5 à 6 mois, on espère pouvoir cumuler 4 ou 5 relevés dans sa durée de vie.
 
Le système cryogénique est du dernier cri et c'est un vrai défi : il utilise un réfrigérateur à dilution 3He-4He qui permet d'atteindre une température de 0,1K; Planck est alors le point le plus froid de l'Univers.
 
Le refroidissement se produit en plusieurs étapes :
 
* Un refroidissement passif d'abord pour amener à 50K
* Un refroidissement par adsorption qui amène à 18K
* Un étage de compresseurs : 4K
* Et finalement le réfrigérateur à dilution He3/He4 qui amène au 0,1K recherché.
 
Les détecteurs sont des bolomètres analogues à des capteurs de température, ce sont eux qui nécessitent un tel refroidissement, car c’est aux alentours de 0,1K qu’ils sont le plus sensibles.
Ils sont fabriqués sous la responsabilité de l’IAS à Orsay.
 
Finalement Planck est parfaitement lancé avec son collègue Herschel de Kourou par une Ariane5 en Mai 2009.
Ils vont se positionner tous les deux au point de Lagrange n°2 en Juillet 2009 à 1,5 millions de km de la Terre côté opposé au Soleil.
 
La mission primaire de Planck est :
* La cartographie du CMB avec très grande précision
* La vérification de la théorie de l'inflation
* La polarisation du rayonnement, on a réellement commencé à avoir des résultats
* De lever le doute sur un point particulier vu dans les relevés de WMAP; un "cold spot", un point plus froid que les autres.
 
 
Depuis Janvier 2012, Planck a épuisé son Hélium, il n’est plus à 0,1K.
 
 
 
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QUELQUES DONNÉES EN DÉTAIL.
 
 
Le bruit de fond cosmoloqiue.
 
L’ESA et le consortium Planck diffusent enfin la carte la plus détaillée du rayonnement de fond cosmologique hyperfréquence – le rayonnement fossile du Big Bang.
Cette image est basée sur les données des 15 premiers mois de fonctionnement de Planck. Elle est 10 fois plus précise que la précédente obtenue par WMAP.
 
 
Ce rayonnement de fond cosmologique hyperfréquence – CMB – présente d’infimes fluctuations de température qui correspondent à des régions de densité légèrement différente aux époques proches de l’origine et portent en elles le germe de toutes les structures futures, ces étoiles et galaxies que nous connaissons aujourd’hui.
 
Selon le modèle cosmologique standard, ces fluctuations se sont produites immédiatement après le Big Bang et ont été amplifiées sur de grandes échelles cosmologiques au cours d’une brève période d’expansion accélérée dite inflation et qui a duré 10-32 secondes, pendant cette période l’Univers s’est agrandi d’un facteur énorme : 1030 !!!
 
Une autre image comparative WMAP/Planck
 
 
 
Les nouvelles données traitées de Planck confirment de façon irrévocable le modèle cosmologique actuel. Elles font quand même apparaître quelques anomalies sur les grandes échelles angulaires (signal moins fort que prévu) qui nécessiteront de nouvelles théories.
 
L’image complète du ciel est tirée d’abord des 9 images correspondant aux 9 canaux de fréquence de l’instrument HFI ; elle est ensuite traitée afin d’éliminer les signaux de notre propre galaxie.
 
Cette animation montre comment, à grand renfort de technologies et de travail, les équipes de Planck sont parvenues à isoler le rayonnement fossile de l'Univers de celui des objets plus récents et donc plus proches de nous :
 
Vidéo.
 
 
 
 
 
Cette vidéo explique comment on extrait le signal du CMB des données collectées par Planck :
 
 
Le CMB et l’inflation.
 
 
 
 
Le Spectre de puissance :
 
Avant cette date de 380.000 ans après le Big Bang, l’Univers est un plasma très chaud. Les électrons, protons, neutrons, photons, etc.. se cognent en permanence, s’annihilent puis se reforment, bref l’Univers naissant est un brouillard de particules.
Mais la température baissant (vers 3000K) avec l’expansion, ces particules n’ont plus assez de force et elles se combinent enfin pour former des atomes (les électrons s’associent aux p et n), tout d’un coup l’Univers devient transparent, les photons lumineux peuvent enfin s’échapper, c ‘est ce qui va créer le CMB. Ce sont ces photons là auxquels Planck s’intéresse.
A la faveur de l’expansion de l’Univers, cette lumière a été étirée jusqu’à atteindre aujourd’hui des longueurs d’ondes dans le domaine des micro ondes, qui équivalent à une température de 2,7 degrés au-dessus du zéro absolu.
 
Ces photons contiennent en eux la trace de ce qui existait avant dans le plasma, des pulsations plus ou moins énergétiques (plus ou moins chaudes). Cela va donner naissance plus tard à des fluctuations de matière qui vont mener aux étoiles et galaxies.
 
Le spectre de puissance (power spectrum) mesure ces fluctuations de températures, il les décompose mathématiquement de façon harmonique.
 
La courbe représente la puissance moyenne du rayonnement détecté en ordonnée par rapport à la résolution angulaire en abscisse.
Les grandes échelles (90°) sont situées à gauche et les petites dans la partie droite de la courbe.
Les points rouges sont les mesures de Planck, la courbe verte représente la meilleure approximation passant par ces points.
La zone verte correspond aux mesures aux grandes échelles (en gros de 90° à 6°) elles sont 10% plus faibles que ce que l’on attendait.
 
Ce graphique représente la variation de la température (ou la densité) en chaque point du ciel.
 
 
 
Le grand pic correspond à l'harmonique fondamental (comme pour un instrument de musique) qui indique la taille typique d'un "grumeau" du ciel approximativement 1°. Les pics secondaires (les "harmoniques") donnent d'autres informations complémentaires.
 
La gauche du spectre est celle qui s'éloigne le plus de la courbe idéale, il y a des anomalies locales.
Cela correspond aux "basses fréquences" comme la perte de puissance dans les graves d'un instrument de musique, c'est à dire aux grandes échelles angulaires.
 
Le CMB montre aussi que l'Univers vibre comme la peau d'un tambour, c’est ce qu’indique ce spectre de puissance de ce bruit de fond.
 
L’étude détaillée de ce spectre permet aux physiciens de déterminer de nombreux paramètres cosmologiques.
 
Le modèle cosmologique actuel qui décrit la structure et l’évolution de l’Univers marche en fait très bien à petite échelle (tout est relatif !) c’est à dire pour les galaxies et les amas de galaxies, mais, aux plus grandes échelles (là où la courbe de puissance est un peu « floue »), ce modèle n’est pas satisfaisant. Comme déjà dit, au niveau des grandes échelles (partie gauche de la courbe), les résultats ne correspondent pas exactement au modèle, cela implique-t-il que :
Le modèle standard serait-il incomplet ?
Une physique inconnue est elle en action?
Les données sur la polarisation (2014) devraient nous en apprendre plus
 
 
Les outils pour étudier le spectre de puissance.
 
On peut voir une animation de l’élaboration de ce spectre sur le site de l’ESA.
 
 
 
 
 
Les anomalies dans le CMB.
 
 
 
Lorsque l’on s’intéresse à la différence entre le rayonnement fossile observé et le rayonnement fossile que l’on attend aux grandes échelles d’après ce que l’on observe aux moyennes à petites échelles.
 
 
On s’aperçoit qu’il y a de légères différences, dont l’amplitude est inférieure à 10 millionième de degré.
 
On l’a figuré sur cette image.
 
 
 
 
 
 
 
 
La température moyenne du CMB diffère légèrement entre les hémisphères Nord et Sud du ciel. L’hémisphère Sud semblerait légèrement plus chaud que le Nord (séparation : ligne blanche = écliptique).
Cela tendrait à impliquer qu’il y aurait une direction privilégiée dans l’Univers ! L’Univers serait il « bancal » (lopsided) comme le disent nos amis américains ?
Les zones anormales sont mises en évidence par une ombre rouge; cela semble contraire au Modèle Standard de la physique.
De plus, une région très froide (cercle blanc) est plus grande qu’escompté. (on l’avait déjà entrevu avec WMAP)
 
Ces deux anomalies intriguent les astrophysiciens.
 
 
 
Une animation sur les anomalies du CMB.
 
 
 
 
L’âge et la composition de l’univers.
 
Une des grandes découvertes de Planck est qu’il a affiné la valeur de la constante de Hubble (taux d’expansion actuel de l’Univers) ; sa nouvelle valeur est : 67,15  km/s/Mpc, valeur inférieure à la valeur actuelle utilisée (72) .
L’inverse de H donne un âge de l’Univers de : 13,82 Milliards d’années, plus vieux de 100 millions d’années que ce que l’on pensait.
 
Mais ce n’est pas tout, Planck a recalculé la composition de l’Univers :
 
 
·        La matière ordinaire ( les étoiles et les galaxies et …nous) représente seulement 4,9 % de la masse/densité énergétique de l’Univers.
·        La matière noire, dont l’existence n’a jusqu’ici été mise en évidence qu’indirectement, à travers l’influence gravitationnelle qu’elle exerce, en constitue 26,8%, soit près d’un cinquième de plus que ce que l’on estimait précédemment.
·        Par contre, l’énergie noire, force mystérieuse supposée être à l’origine de l’accélération de l’expansion de l’Univers, représente une proportion moindre que ce que l’on pensait auparavant.
 
 
 
 
 
Géométrie de l'espace et contenu de notre Univers
 
 
Une représentation visuelle de l’évolution de l’Univers depuis le Big Bang.
 
 
Et les neutrinos ?
 
Rappel sur les neutrinos (pris sur le site de Planck HFI) :
Les neutrinos font partie des particules décrites par ce que l'on appelle le Modèle Standard qui décrit de façon précise l'ensemble des interactions entre les particules élémentaires. On sait de ces particules qu'elles ne possèdent pas de charge électrique et qu'elles interagissent extraordinairement peu avec leurs congénères, du moins quand leur énergie n'est pas très élevée. On a longtemps pensé que leur masse était nulle à l'instar des photons, mais on soupçonne très fortement depuis 1998 qu'ils possèdent néanmoins une masse, probablement très faible, même s'il est très difficile de la mesurer directement.
 
Une des recherches de Planck était de voir si il n’y avait pas une quatrième famille de neutrinos (neutrino stérile ?).
À priori ce ne serait pas le cas d’après les premiers résultats.
 
Un nombre caractérise les familles de neutrinos, le fameux Neff (effective number of neutrinos species ou le nombre d’espèces de neutrinos), Planck devrait nous donner une limite haute de ce facteur.
 
Si Neff est légèrement supérieur à 3, il n’y a que trois familles, pour avoir une quatrième famille, sa valeur devrait avoisiner 4.
 
Planck donne comme Neff une valeur de : 3,30 +/- 0,5 ce qui semblerait exclure une quatrième sorte de neutrinos.
Mais ce n’est pas l’opinion de tous les scientifiques (par ex l’école Chalonge de cosmologie, qui avait raison sur toutes les autres prédictions concernant Planck), il faudrait en fait attendre la deuxième vague de données traitées par l’équipe Planck, pour l’année prochaine.
 
 
The universe after Planck sur les neutrinos notamment.
 
 
 
 
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LA RÉUNION DU 21 MARS À L’ESA.
 
 
 
 
 
Des hommes heureux, ceux qui ont participé à cette extraordinaire mission , de haut en bas et de gauche à droite :
 
François Bouchet (IAP, responsable de l’analyse des données) ; Jean Jacques Dordain Directeur Général de l’ESA ; Jean Loup Puget (IAS, resp de l’instrument HFI) ; Paolo Natoli (Uni de Ferrara instrument LFI) ; Simon White (Dr du Max Planck Institute of Astrophysics) ; votre serviteur avec le CMB ; George Efstathiou (Uni de Cambridge, cosmologiste, membre de l’équipe Planck) ;Jan Tauber (resp scientifique du projet Planck) ; Roger Maurice Bonnet (Cospar, ISSI).
 
Ce briefing est disponible en vidéo et peut être vu en deux parties :
Première partie
Deuxième partie
 
 
Quelques notes personnelles de la réunion :
 
Discours de JJ Dordain Directeur Général de l’ESA.
Il est fier de pouvoir présenter ces nouvelles données tant attendues qui font gagner un ordre de grandeur par rapport à WMAP.
Cela est dû principalement à un système cryogénique de conception totalement nouvelle et unique au monde.
Planck, coopération de plus de 1000 scientifiques.
 
George Efstathiou.
C’est une mine d’or d’information.
Carte du ciel de 5 millions de pixels, qui contient l’histoire de notre Univers.
Nous n’en voyons que 5%, le reste nous est (encore) inconnu : matière noire, énergie noire.
L’inflation est bien confirmée, elle a étendu l’Univers à une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière.
À la fin de l’inflation, l’Univers à la taille d’un pamplemousse !
Pendant cette période les fluctuations quantiques originelles ont donné naissance à ces graines de matière qui seront plus tard les grandes structures de notre univers.
Il y a un très bon accord entre les données recueillies et les modèles en cours, à l’exception du domaine des grandes structures.
D’autres données sont en train d’être traitées.
Et il conclut par : We’ll be back !!!
 
Jan Tauber.
« The legacy of Planck »
Il nous fait l’historique de la mission :
* première conception : 1992
* approuvé par l’ESA en 1996
* lancement en 2009
* fin de la mission la plus pointue en Janvier 2012 (plus d’Hélium)
Une centaine d’institutions ont participé au programme.
 
Le CMB a été découvert en 1965 par Penzias et Wilson
Des satellites comme COBE (1992) et WMAP (2003) ont montré la voie à Planck.
 
Il montre ensuite les résultats décrits plus bas.
 
François Bouchet.
« The fundamental characteristics of our Universe ».
Le graphe du CMB nous permet de voir bien plus loin que les 380.000ans, il nous donne accès aux fluctuations quantiques.
On compare les prédictions des modèles avec les données, pour déterminer quel est le meilleur jeu de paramètres pour un modèle donné.
Il y a 6 paramètres essentiels pour décrire ce modèle :
* 3 paramètres fixés par la Relativité Générale
* 1 paramètre correspondant à la réionisation (fin des âges sombres)
* 2 paramètres pour décrire les fluctuations primordiales.
 
Les nouvelles valeurs de ces paramètres permettent de modifier légèrement la composition de l’Univers ainsi que le taux d’expansion.
 
Paolo Natoli.
« Is the Universe as simple as our models indicate?”.
Il nous parle des anomalies possibles ; elles nous forcent à réfléchir à compléter le modèle actuel pour les inclure dedans.
Il s’est aussi intéressé à la non gaussianité des fluctuations. En effet la grande question est de savoir si ces fluctuations primordiales obéissent à une loi de Gauss. (distribution gaussienne).
 
Le résultats des mesures indiquent que les fluctuations sont bien gaussiennes.
 
Simon White.
« Planck’s view of the Universe in front of the CMB, gravitational lensing and SZ effect”.
 
Les effets gravitationnels de la matière courbent les signaux lumineux de la lumière du CMB avant d’atteindre les détecteurs de Planck
 
Une animation projetée d’une partie du ciel entre avant/après traitement de l’effet lentille gravitationnelle, n’est pas flagrante de clarté.
 
Il conclue sur le bruit de fond cosmologique Infra Rouge et la distribution des baryons.
 
 
Jean-Loup Puget.
« The Planck high frequency instrument ».
HFI est un instrument extraordinairement précis. À quoi est due une telle précision. À la qualité et à la stabilité du refroidissement.
 
Celui-ci permet de descendre jusqu’à 0,1K, le point le plus froid de l’Univers !
La sonde effectue un scan par minute et permet une vue complète du ciel en 6 mois. Plusieurs scans complets du ciel sont effectués pendant sa vie opérationnelle.
 
Graphique des performances des 3 niveaux de refroidissement de Planck.
En horizontal, le temps passé depuis le départ en jours.
Courbe rouge : étage cryo des bolomètres à 0,1K.
Courbe verte : étage du plateau optique à 1,4K.
Courbe bleue : étage du plateau optique à 4K.
 
 
 
 
Tout ceci permet de garantir pour chaque pixel de l’image du CMB des écarts dont la précision est un million de fois plus petite que l’intensité moyenne du CMB.
 
Nazzareno Mandoloesi.
Et c’est lui qui tire la conclusion de cette très intéressante journée, en nous conviant aux prochaine résultats de Planck en 2014 ; nous devrions alors être capables :
·        d’avoir plus de données car l’instrument LFI fonctionne toujours
·        de mesurer la polarisation (onde de densité)
·        et peut être de pouvoir en déduire des informations sur la particule « inflaton » et sa nature
·        d’être capables de dire si il nous faut une nouvelle physique à cause des anomalies
·        et de répondre à la question suivante : est-ce que le Higgs est l’inflaton ?
 
 
Donc, à suivre….
 
Stay tuned ! comme disent nos amis américains !
 
 
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POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
The Universe according to Planck article de l’ESA. À lire absolument.
 
Planck satellite: Maps detail Universe's ancient light article très intéressant de la BBC.
 
Questions de base sur Planck et la cosmologie (anglais) sur le site de l’ESA.
 
The Planck Mission par Azimuth.
 
The Universe is 13.82 Billion years old par Bad Astronomy.
 
An almost perfect Universe: the Planck 2013 release par astrobites (sur la gaussianité)
 
Nos amis de Futura Sciences proposent cet article sur le sujet.
 
What the entire Universe is made of, thanks to Planck.
 
L'enfance de l'Univers vue par le satellite européen Planck, article du Figaro.
 
Les dernières nouvelles de Planck : CR de la conf. de F Bouchet à la SAF Cosmologie
 
Planck, la plus vieille lumière de l'Univers : CR de la conf de F Bouchet à la SAF le 11 dec 2008
 
La mission Planck, état et perspectives : CR de la conf. IAP de F Bouchet du 1er Juin 2010
 
Les premiers résultats de Planck : CR de la conf de presse de l’ESA du 11 Janv 2011
 
Lancement Herschel Planck : Vu du siège de l'ESA, tous les détails
 
Histoire cosmique de la formation des structures.
 
Le communiqué de presse en français.
 
Parmi tous les articles publiés sur le site de l’ESA, celui-ci me semble un des plus intéressants :
 
Les résultats cosmologiques de Planck.
 
Planck HFi, le site de l’instrument avec de nombreux articles intéressants en français.
 
Hunt for the sterile neutrino heats up article de Nature.
 
L’effet SZ vu par Planck.
 
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
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