LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 7 Avril 2013
 
Conférences et Événements : Calendrier   .............. Rapport et CR
Astronews précédentes : ICI        dossiers à télécharger par ftp : ICI
ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :
Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro :    
Formation des galaxies et étoiles : CR de la comm. de cosmologie SAF avec F Bournaud du 23 Mars 2013 (07/04/2013).
Les dernières nouvelles de l’Univers : CR du séminaire Chalonge du 15 Mars 2013. (07/04/2013)
Astéroïdes, la Terre en danger ? : CR de la conf SAF de JP Luminet du 13 Mars 2013. (07/04/2013)
Darwin et Herschel … : CR de la conférence IAP de P Picq du 5 Mars 2013. (07/04/2013)
Planck : Compléments suite à la dernière annonce.  (07/04/2013)
Le centre de recherche ITER : CR de visite de G Maydatchevsky du 22 Mars 2013.  (07/04/2013)
AMS 02 : Sur la piste de la matière noire. (07/04/2013)
Soyuz : Une nouvelle tactique d’arrivée sur l’ISS. (07/04/2013)
La météorite de Tcheliabinsk : Quelques nouvelles infos. (07/04/2013)
Le moteur de Saturn V : Récup et retour vers le passé ! (07/04/2013)
Une comète pour Mars : Impact possible en 2014 sur la planète rouge. (07/04/2013)
Curiosity :.Les premiers résultats du forage !  (07/04/2013)
Hubble :.Vidéo de la dernière mission de sauvetage.  (07/04/2013)
ALMA :.Premières découvertes après l’inauguration.  (07/04/2013)
SDO :. Une pluie de feu sur le Soleil!  (07/04/2013)
Vu d'en haut :.La Terre vue de l’ISS : la Lune, la France…  (07/04/2013)
Hubble :.Encore un record battu avec les SN lointaines.  (07/04/2013)
Les magazines conseillés :.Sciences et Avenir d’Avril avec notamment un dossier Planck. (07/04/2013)
Les magazines conseillés :.Pour la Science d’Avril. (07/04/2013)
 
 
 
 
 
PLANCK : COMPLÉMENTS SUITE À LA DERNIÈRE ANNONCE.  (07/04/2013)
 
J’ai découvert un enregistrement d’une table ronde au Musée du Quai Branly sur les dernières annonces de Planck, les participants sont très clairs et expliquent bien ces informations , voici le lien :
http://webcast.in2p3.fr/videos-planck_et_l_origine_de_l_univers
 
De plus Jean Loup Puguet de l’IAS, PI de Planck a participé à un séminaire où il expliquait les premiers résultats cosmologiques de PLANCK  que l’on peut trouver à cette adresse : http://webcast.in2p3.fr/videos-puget
 
 
Je rappelle à ceux qui sont intéressés par la cosmologie, le thème de la prochaine conférence mensuelle de la SAF  qui se déroulera le mercredi 10 Avril à 20H30 au FIAP 30 rue Cabanis Paris 14 :
Simuler tout l’Univers observable pour comprendre le mystère de l’énergie noire.
Par Jean-Michel ALIMI Laboratoire Univers et Théories et DEUS ("Dark Energy Universe Simulation") Consortium.
Résumé de la présentation :
 
« L’univers est devenu depuis la théorie de la relativité générale d’Albert Einstein, un objet physique comme les autres. C’est dans ce cadre théorique que la cosmologie moderne a pu déduire un des résultats les plus remarquables dans l’histoire des idées ; l’univers est dynamique, il est en expansion. Récemment, il a été découvert, que cette expansion cosmique était accélérée. Quelle est l’origine de cette accélération, ou en d’autres termes quelle est la nature de l’énergie noire, composante mystérieuse qui représenterait plus de 70 % du contenu énergétique de notre univers et serait la source de cette accélération est, avec l’origine de la structuration de notre Univers parmi les défis de la cosmologie moderne.
Afin de tenter de répondre à ces deux questions, probablement liées, nous avons été conduit à réaliser les premières simulations au monde, de la structuration de tout l’Univers observable en présence d’énergie noire, du Big Bang jusqu’à aujourd’hui.
Cela n’a été possible qu’en disposant des ressources de calculs parmi les plus importantes qui n’est jamais été réunies.
Nous présenterons dans cette conférence les différentes possibilités d’interpréter l’énergie noire qui toutes interrogent les principes fondamentaux de notre paradigme cosmologique, nous discuterons les différents scénarios de formation de structures et les moyens de les simuler. Nous présenterons enfin les premiers résultats que nous avons obtenus issues de ces simulations et ce qu’ils nous disent sur la nature de cette composante mystérieuse. »
 
 
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
 
LE CENTRE DE RECHERCHE ITER : CR DE VISITE DE G. MAYDATCHEVSKY DU 22 MARS 2013.  (07/04/2013)
 
 
Voici un rapide compte rendu de ma visite à ITER le 22 mars 2013.
Le centre de recherche se trouve sur la commune de Saint Paul lez Durance près de  Cadarache entre Aix en Provence et Manosque
Les premiers éléments de ITER arriveront en 2014
Le premier plasma est prévu en 2020.
Cordialement
Georges Maydatchevsky  SAF
 
Visite du centre de recherche ITER un établissement de recherche hors normes pour la domestication des réactions thermonucléaires
 
La maîtrise des réactions de fusion nucléaire est un des grands défis scientifiques du XXIème siècle.
C’est une source d’énergie inépuisable et peu polluante.
La réaction la plus étudiée est la fusion du deutérium (D) Tritium (T) deux isotopes de l’hydrogène, qui en fusionnant vont former un noyau d’hélium et émettre un neutron très énergétique.
 
L’idée du projet d’ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor), remonte au sommet des superpuissances à Genève le 21 novembre 1985 avec la proposition de Mikhaïl Gorbatchev et Ronald Reagan pour la mise en place d’un projet international pour le développement de la fusion nucléaire en tant que ‘’source d’énergie inépuisable au service de l’humanité.
 
Le projet ITER est une organisation internationale constituée de 7 pays désignés ci après  la Chine, la Corée, l’Europe, les États Unis, l’Inde, le Japon et la Russie. Elle est pilotée au niveau international par ‘ITER Organisation’ et au niveau des 7 pays membres par 7 agences domestiques. Au niveau européen l’agence domestique est l’ F4E (Fusion for Energy).
 
Après de nombreuses négociations ITER organisation à choisi d’implanter le réacteur ITER sur la commune de 13115 Saint-Paul-lez-Durance près du  centre nucléaire de Cadarache, dans la région PACA, entre Aix-en-Provence et Manosque.
Le site fait 180 ha  dont 90 ha ont été viabilisés l’autre moitié restant à l’état naturel. Le site contiendra à terme 29 bâtiments.
 
Le coût estimé actuellement est de  16 milliards d’euros
 
Le réacteur ITER utilise la technique du Tokamak. C’est un tore de plasma de deutérium/tritium confiné par champs magnétiques et électriques porté à 150 millions de degrés. A cette température les atomes de deutérium et de tritium fusionnent pour donner de l’hélium et un neutron rapide. L’énergie du neutron sera récupérée pour donner de l’électricité
 
Le réacteur ITER  sera à terme un gros cylindre en acier oxydable de 36,5 m de diamètre sur 31 m de hauteur le tout pesant  360 000 t contenu dans un bâtiment de 120 m de longueur 80 m de large et 80 m de hauteur
 
 
 
Photo d’une maquette de ITER exposée dans la salle de réception des visiteurs. On distingue les éléments suivants :
La chambre toroïdale à vide dans laquelle se formera le plasma D/T, les trois groupes d’aimants, le cryostat et le divertor
La chambre toroïdale à vide ; c’est une enceinte où auront lieu les réactions de fusion en forme de tore de section formant un ‘D’ de 19,4 m de diamètre extérieur 11,3 m de hauteur son volume sera de 840 m3 sa masse sera de l’ordre de 8 000 t avec les divertors et les éléments de couverture. La quantité de matière fissible à l’intérieur de tore sera de l’ordre du gramme.
Images capturées sur les documentations de ITER
 
 
 
Une vue  de la chambre à vide complète
Un élément de la chambre à vide
 
 
 
Image capturée sur les sites de ITER montrant l’intérieur du Tokamak Jet avant et pendant le fonctionnement. (photo EFDA jet)
Les damiers visibles sur la face interne du tore sont des éléments de couverture.
Les éléments de couverture serviront à terme à récupérer l’énergie des neutrons rapides et à la production de tritium. Le tritium sera produit par la réaction des neutrons sur le constituant lithium des éléments de couverture La finalité d’ITER étant l’acquisition des techniques de stabilisation des plasmas et non la récupération d’énergie (technologie bien au point),  l’énergie produite sera évacuée et perdue
 
 
 
Les bobines en matériau supra conducteurs : Elles ont pour objet de maintenir le plasma D/T à 150 millions de degrés C loin des parois du tore et de chauffer partiellement le plasma par induction.  Il faut distinguer 4 familles de bobinages
· Un groupe de 18 bobines de champ toroïdal. Le bobinage supraconducteur est un alliage de niobium et d’étain Nb3Sn
· Un groupe de 6 bobines de champ polaroïd. Le bobinage supraconducteur est un alliage Niobium Titane. Trop grandes pour être transportées, 5 des 6  bobines de champ poloïdal seront réalisées sur place dans un bâtiment déjà construit.
 
 
Bulle rectangulaire à coins arrondis: 6 solénoïdes 4,1 m de diamètre Bulle rectangulaire à coins arrondis: 6 Bobines  poloïdales Bulle rectangulaire à coins arrondis: 18 Bobines toroïdales
Vue générale des différentes bobines Toroïdales, Poloïdales et du solénoïde central
Désignation des bobines poloïdales
 
 
· Un groupe de 6 bobines (appelé solénoïde central) 13,5 m de hauteur de 4,1 m de diamètre également en matériau supraconducteur, constitué d’un alliage de niobium et d’étain Nb3Sn. Ces 6 bobines sont alimentées indépendamment les unes des autres.
Au démarrage, elles seront parcourues par des ‘chocs’ de courant qui serviront à produire un courant intense dans le gaz de D/T partiellement ionisé de façon à en augmenter sa température. On aura ainsi l’équivalent d’un transformateur où le primaire sera joué par les bobinages multi spires des solénoïdes et le secondaire, le plasma à une spire. Le solénoïde central sert aussi au maintien du tore de plasma
Les bobines de champ toroïdal et poloïdal sont situées entre la chambre à vide et le cryostat
 
· D’autres bobines servent à la correction du champ magnétique afin de  réduire les instabilités de la colonne de plasma.
 
Le cryostat .c’est un composant de très grande taille de 36,5 m de diamètre et 30 m de hauteur pesant 3 800 t
Il enveloppe la chambre à vide et les aimants supraconducteurs. Il servira à isoler thermiquement les aimants d’ITER afin qu’ils puissent être portés à la température de l’hélium liquide
Il sera constitué de deux parois concentriques reliées par ces nervures horizontales et verticales et sera rempli d’hélium. Il est percé de nombreuses ouvertures afin d’accéder à la chambre à vide et aux aimants.
Il sera fabriqué par la société Indienne Larsen & Toubro Ltd. Trop gros pour être transporté d’une seule pièce le cryostat sera fractionné en 54 modules qui seront pré assemblés dans le hall d’assemblage et enfin assemblés par soudure dans le hall d’essai.
 
 
L’avancement des travaux
 
Le bâtiment 253 m de longueur ,46 m de largeur et 19 m de hauteur destiné à la construction de 5 des 6 bobines poloïdales et de pré montage des éléments du réacteur est déjà réalisé.
Le radier sur lequel sont placés 493 patins parasismiques sont en place.
Le coulage de la dalle (qui supportera le réacteur) sur ces patins parasismiques est prévu très prochainement.
 
La galerie d’images de la construction
 
 
Le calendrier de l’avancement des travaux
2008 Aménagement du site
2010 Creusement des fondations du tokamak ITER
2013 Construction du bâtiment qui abritera ITER
2014 arrivées sur site des premiers éléments de la machine
2015 débuts du montage du Tokamak
2019 fin de montage du tokamak et essai des systèmes de commande et de régulation
2020 premier plasma avec de l’hydrogène
2027 essais avec des plasmas de deutérium/Tritium
 
 
Le futur
L’énergie produite par ITER ne sera pas utilisée.
On estime en effet que les techniques de récupération de l’énergie à partir de la couverture à l’intérieur de la chambre à vide sont connues. Des couvertures contenant du lithium seront mises en place afin d’améliorer les productions de tritium.
Quand la technique de stabilisation du plasma sera acquise, il est prévu de transformer ITER en réacteur DEMO entre 2030 et 2040 afin de commencer à produire de l’énergie utilisable.
 
Une recherche internationale comme ITER tisse des liens entre les peuples des différents pays membres et des retombées techniques seront vraisemblablement importantes.
 
Si la mise en œuvre des techniques de fission produisent des déchets radio actifs, ce n’est pas le cas des techniques de fusion.
Il ne faut pas perdre de vue que la réaction de fusion de l’hydrogène qui se passe au niveau du soleil et plus généralement des étoiles est à l’origine de toutes les énergies renouvelables disponibles sur Terre.
 
Sources d’informations
● Une introduction à la fusion thermonucléaire contrôlée de Jean-Louis Bobin (Edp)
● Revue Pour la Science de juin 2010
La fusion thermonucléaire, une filière d’avenir Michael Moyer
Une recherche Iter…. Active par Pascale Hennequin
 
● Internet sur les sites
http://www.iter.org/fr/mach/magnets
http://www.iter.org/org/team/odg/comm/pressreleases
http://www.iter.org/newsline/122/182 
 
les schémas techniques.
 
 
Georges MAYDATCHEVSKY
 
 
 
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
AMS 02 : SUR LA PISTE DE LA MATIÈRE NOIRE.  (07/04/2013)
 
J’ espère que vous souvenez tous de l’expérience AMS 02 montée à bord de l’ISS en 2011.
 
 
 
C’est un spectromètre Alpha (AMS = Alpha Magnetic Spectrometer) équipé d’un aimant puissant qui permet de courber la trajectoire des rayons cosmiques émis par les galaxies et les possibles anti-galaxies, et d’en déterminer ainsi les caractéristiques (charge, masse , vitesse, direction).
 
On pourra ainsi distinguer entre protons et anti protons ainsi qu’entre électrons et positrons (ou positons).
 
Cliché : NASA, AMS monté sur la poutre principale de l’ISS.
 
Une autre vue de l’AMS 02 sur l’ISS.
 
 
 
 
Les premiers résultats après 18 mois d’expérimentation à l’extérieur de l’ISS sont parus.
 
Il semble qu’après analyse de près de 30 milliards de particules ( !) dont 400.000 positrons, on ait détecté un excès d’antimatière d’origine inconnue dans le flux de rayons cosmiques. Cet excès pourrait signifier la présence de matière noire qui n’avait jamais pu être directement mesurée.
 
L’AMS continue à collecter des évènements aux rythme de 1,4 milliard par mois !
 
Voici le commentaire du CNRS qui est partie prenante dans cette expérimentation :
 
« Ces résultats pourraient être la manifestation de l'annihilation de particules de matière noire telle qu'elle est décrite par certaines théories de supersymétrie, même si des analyses complémentaires seront nécessaires pour vérifier une telle origine révolutionnaire.
Située à bord de la Station Spatiale Internationale, l'expérience AMS est un détecteur de particules dont le but est l'étude des rayons cosmiques. Les rayons cosmiques sont des particules chargées telles que des protons ou des électrons, qui bombardent en permanence notre planète.
Les positons, quant à eux, sont des particules d'antimatière qui ressemblent de très près à des électrons, mais qui s'annihilent avec eux et sont de charge opposée. Les premiers résultats de l'expérience AMS indiquent ainsi avec une précision sans précédent la présence d'un excès de positons dans le flux des rayons cosmiques.
 
Il apparaît que la fraction de positons augmente de façon continue de 10 GeV à 250 GeV. Cette variation ne peut pas être expliquée par la seule production de positons secondaires, c'est-à-dire par ceux résultant uniquement des collisions des noyaux d'hydrogène avec le milieu interstellaire. D'autre part, les données ne montrent pas de variation significative temporelle ou d'inhomogénéité spatiale.
Ces résultats ont été obtenus à partir d'un an et demi de données qui ont permis l'enregistrement de 25 milliards de particules incluant 400,000 positons dans des énergies de 0.5 GeV à 350 GeV.

Un tel excès d'antimatière avait déjà été observé par le satellite PAMELA en 2008, puis par le satellite Fermi, à des énergies inférieures. Les données d'AMS  dépassent le domaine en énergie précédemment sondé et viennent confirmer avec une précision et une quantité de données sans précédent qui ne laissent plus place au doute quant à l'existence de cet excès de positons.
L'origine de ce signal, en revanche, reste inexpliqué. Il pourrait être le fait de pulsars proches de notre galaxie ou être la signature de l'existence de particules de matière noire. Les théories de supersymétrie prédisent en effet l'observation d'un tel excès de positons qui résulterait de l'annihilation de particules de matière noire. De tels modèles prévoient également une « coupure » aux énergies élevées. Plus de données seront nécessaires pour déterminer avec précision la proportion de positons au-dessus de 250 GeV. 

La présence de matière noire dans notre univers n'est jusqu'à présent détectée que de manière indirecte au travers de ses effets gravitationnels. Cependant, la nature de cette matière noire reste l'un des plus importants mystères de la physique moderne alors qu'elle compterait pour près d'un quart de l'ensemble de la balance masse-énergie de l'Univers, contre seulement 4 à 5 % pour la matière ordinaire visible. L'une des hypothèses favorites des physiciens est que cette matière noire serait constituée de particules interagissant très peu avec la matière. »
 
 
Les premiers résultats d'AMS sont publiés dans la revue Physical Review Letters.
 
AMS est le fruit d'une large collaboration internationale réunissant près de 600 chercheurs,  avec une très importante participation européenne. Le détecteur a été assemblé sur le site français du CERN, l'organisation européenne pour la recherche nucléaire.
C'est également là que se trouvera le centre scientifique de traitement des données d'AMS.
La France a joué un rôle majeur dans la conception et la réalisation de plusieurs parties de cet instrument, à travers quatre laboratoires du CNRS:
·                           le Laboratoire d'Annecy-le-Vieux de physique des particules (CNRS/Université de Savoie) pour le calorimètre électromagnétique,
·                           le Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie (CNRS/Université Joseph Fourier/Grenoble INP) pour le détecteur Cherenkov à imagerie annulaire,
·                           le Laboratoire Univers et particules de Montpellier (CNRS/Université Montpellier 2) pour la responsabilité complète du système GPS spatial,
·                           et le Centre de Calcul de l'IN2P3 du CNRS, qui a fourni une bonne partie des ressources informatiques pour la simulation de l'expérience et la préparation de la physique.
De nombreuses industries françaises ont également contribué à la réalisation du détecteur
 
 
 
 
C’est le physicien américain Samuel Ting, prix Nobel et professeur au Massachusetts Institute of Technology, qui dirige cette recherche et est le concepteur de l’AMS.
 
On rappelle que la matière noire n’est pas formée de protons ou de neutrons comme la matière ordinaire, mais de particules encore inconnues et faiblement interactives avec la matière « normale », appelées WIMP.
La matière noire n’est sensible qu’à la gravité.
C’est le génial Fritz Zwicky qui eut l’idée d’introduire cette notion de matière noire invisible dans les années 1930 en étudiant les vitesses d’étoiles dans les galaxies qui n’obéissaient pas aux lois connues de la dynamique keplerienne.
Cette matière d’origine donc inconnue pour le moment compose un quart de notre Univers !
 
 
 
CE QUI A ÉTÉ MESURÉ :
 
 
Fraction de positrons (c’est à dire le rapport entre le nombre de positrons et le nombre totale électrons + positrons) dans la partie haute énergie des rayons cosmiques (0,5 à 350 GeV). Les mesures de AMS sont en rouge, par opposition aux mesures précédentes du télescope Fermi (vert) ou de l’expérience Pamela (bleu).
 
Les mesures AMS confirment un excès de ces anti-électrons de haute énergie, bien au delà de ce que l’on attendait théoriquement : la zone en grisé.
 
Illustration : © Stéphane Coutu   Penne State University.
 
 
 
 
 
 
L’antimatière (qui a disparu quelques instants après le Big Bang) peut se trouver à notre époque comme sous produit de l’interaction des rayons cosmiques avec le gaz interstellaire.
Par exemple, quand un proton énergétique de ces rayons cosmiques, entre en collision avec un noyau d’Hydrogène du milieu interstellaire, il se forme des particules appelées pions qui se désintègrent en muons et enfin en électrons et positrons en nombre égal. Comme on peut le voir sur cette illustration.
Ces paires e- et e+ sont détectées sur Terre par AMS.
Les astrophysiciens se basant sur des modèles physiques concernant ces particules, peuvent prédire la portion de positrons que l’on devrait détecter ; elle devrait décroître de façon régulière aux énergies supérieures à 1 GeV, comme on le voit sur la zone grise de la figure ci-dessus.
 
L’AMS doit maintenant nous aider à trouver l’origine de cet excédent de positrons et valider l’hypothèse qu’il est bien lié à la matière noire (ou pas ! sinon autres possibilités : pulsars, étoiles à neutrons, sources compactes etc…) ; ce sera fait au cours des prochaines années car AMS a une durée de vie théorique de 10ans.
 
 
 
Une vidéo explicative de la problématique anti matière et de la construction de l’AMS.
 
vidéo
 
 
 
 
Et un autre explicatif de toute la mission.
 
Vidéo  
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
La nouvelle sur le site de la mission AMS.
 
Alpha Magnetic Spectrometer Team Publishes First Findings par la NASA.
 
AMS experiment measures antimatter excess in space par le CERN.
 
Positrons Galore par S Coutu article pdf. À lire absolument.
 
On the nature of cosmic ray positron spectrum article pdf.
 
Article du Figaro sur le sujet.
 
Un film :  à la recherche de l’antimatière et de la matière noire.
 
AMS : un film de sa conception à sa mise en place.
 
 
 
chickens_up.gif
 
SOYUZ : UNE NOUVELLE TACTIQUE D’ARRIVÉE SUR L’ISS.  (07/04/2013)
 
 
Normalement lorsque l’on envoie une capsule Soyuz vers l’ISS pour amener un nouvel équipage, le voyage dure deux jours (34 orbites), temps nécessaire pour rattraper la station (située à 400km d’altitude) et surtout pour arriver « doucement » à faible vitesse pour l’arrimage (docking en anglais).
9 minutes après le décollage, la capsule est séparée de son lanceur ; 3 ou 4 allumages de moteur sont nécessaires pour rattraper la station au bout de ces 34 orbites.
 
Et bien nos amis Russes viennent d’essayer une nouvelle tactique : la voie rapide (fast track) pour atteindre l’ISS en un peu plus de 5 heures et 45 minutes soit, 4 orbites et quelques allumages de moteur.
Des répétitions avec des Progress avaient déjà été effectuées avec succès.
 
 
Vidéo du docking.  
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
La vidéo du lancement de ce Soyuz.
 
Soyuz Makes Record-Breaking ‘Fast Track’ to Space Station de Universe Today.
 
Watch “Fast-Track” Launch of Soyuz Live de Universe Today
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
 
LA MÉTÉORITE DE TCHELIABINSK : QUELQUES NOUVELLES INFOS.  (07/04/2013)
 
L’ESA publie quelques nouvelles informations sur la météorite du 15 Février 2013 qui percuta la région de Tchelyabinsk à 03 :20GMT
 
De nombreuses vidéos ont indiqué que la trajectoire suivait une direction du NE vers le SO sous un angle de 20°, nous l’avions évoqué la dernière fois.  La vitesse d’entrée dans l’atmosphère : 18km/s !
 
 
 
C’est Peter Brown de l’Université de l’Ontario qui s’est particulièrement intéressé à cette météorite et qui fournit les principales indications de cet article.
 
Suivant ses calculs, basés sur les ondes extrême basse fréquence détectées par le réseau mondial , il a pu estimer sa taille : 17m et sa masse : 7.000 à 10.000 tonnes lors de l’entrée dans l’atmosphère. Il a explosé entre 15 à 20km du sol.
 
 
 
 
 
Nicolas Bobrinsky est le responsable ESA du département SSA (Space Situational Awareness que l’on pourrait traduire par  évaluation des dangers spatiaux ) répond à quelques questions que tout le monde se pose.
 
Il confirme que cet événement n’a rien à voir avec l’astéroïde 2012 DA14 car provenant d’une autre région du ciel.
On pense que l’onde de choc qui causa les principaux dégâts a provoqué une surpression de l’ordre de 10 à 20 fois la normale.
 
Dans le passé un événement similaire a eu lieu, aussi au dessus de la Russie , dans la région (déserte) de la Tunguska en 1908 ; mais l’objet (fragment de comète ?) était beaucoup plus imposant : 40m et explosa à 10.000m d’altitude.
 
Doit-on s’attendre à de tels impacts dans le futur ? parmi les 600.000 astéroïdes connus, moins de 10.000 sont des géocroiseurs (NEO) dont on est capable de déterminer l’orbite et d’évaluer les risques de collision avec la Terre.
L’ESA, notamment, publie régulièrement une liste de ces voyageurs spatiaux sur ce site.
L’IAU (l’union astronomique internationale) possède aussi un organisme spécialisé dans ce domaine, le MPC (Minor Planet Center)
La NASA aussi avec son Near Earth Object Program dirigé par le célèbre Don Yeomans.
 
 
Cet astéroïde après étude de sa trajectoire, semble provenir des Apollos.
Les Apollos sont un groupe de géocroiseurs dont l’apogée est plus grand qu’une unité astronomique, mais dont le périgée est inférieur à 1UA. Certains peuvent passer très près de la Terre.
 
 
Une petite révision : quelle est la différence entre météorite, météore, astéroïde etc..
 
J’ai trouvé un beau petit schéma qui résume les différentes définitions, il a été crée par Tim Lillis.
 
Comète : morceau de glace et de roche provenant du fin fond du système solaire et qui développe une ou deux queues au voisinage du Soleil.
 
Astéroïde : roche provenant d’un réservoir situé entre Mars et Jupiter, certains ont une trajectoire qui peut couper celle de la Terre.
 
Météoroïdes : petits débris de l’espace qui proviennent des comètes ou astéroïdes. En frappant la Terre, ils deviennent des :
 
Météores : ils brûlent dans l’atmosphère, ce sont les étoiles filantes.
 
Météorites : ce sont leurs restes que l’on trouve au sol.
 
 
 
 
 
 
 
Astronomers Calculate Origins of Russian Meteor article de Astrobiology magazine.
 
 
 
 
 
 
 
chickens_up.gif
 
LES MOTEURS DE SATURN V : RÉCUP ET RETOUR VERS LE PASSÉ !  (07/04/2013)
 
 
Depuis la fin des missions Apollo et la mort de W Von Braun , le père de toute l’astronautique américaine (et un peu aussi la nôtre, avec ses collègues qui ont travaillé à Vernon), les Américains ne savent plus retourner sur la Lune.
 
Ils ont perdu le savoir en partie, malgré les différents plans lancés par les présidents américains, comme le dernier, Constellation, constamment révisé.
 
 
Photo : W Von Braun devant « ses » moteurs fusées F1 du premier étage de la fusée Saturn V. (cliché NASA)
 
Certains se sont dit alors : back to basic : retour aux fondamentaux !
Il faut comprendre le secret de la célèbre fusée Saturn V de Von Braun !
 
 
 
 
 
 
Pour cela la NASA a ressuscité le plus puissant moteur fusée au monde, le Rocketdyne F1, dont 5 éléments constituaient le premier étage de la fusée lunaire.
Ils ont démonté un moteur (n° de série F-6049) sur une Saturn d’exposition au Smithsonian, et l’ont mis sur un banc d’essai au Marshall Spaceflight Center (le lieu de travail de Von Braun). Ses performances ont été étudiées afin de comprendre ses exceptionnelles qualités, rappelons que le F1 fonctionne avec de l’Oxygène liquide et du kérosène.
Un tel moteur peut produire jusqu’à 700t de poussée.
On veut essayer de voir ce que l’on peut apprendre de ce moteur fusée et retranscrire pour la génération actuelle de lanceurs.
 
 
Le moteur F1 original. (NASA)
Essai récent du moteur F1 au MSFC (MSFC)
 
Une autre belle vue du F1 avec ses turbopompes.
 
 
Mais ce n’est pas tout, Jef Bezos, le patron fondateur d’Amazon, qui était certainement tout jeune à la glorieuse époque Apollo, s’est mis en tête de rattraper le temps perdu et de repêcher un des moteurs de la fusée Saturn qui a emmené les astronautes d’Apollo 11 sur la Lune. Il a fouillé le fond de l’océan Atlantique dans lequel le premier étage s’est abîmé, et …bingo, il l’a trouvé.
 
 
Une des tuyères du moteur F1 au fond de l’océan. Une autre partie du moteur est remontée. (© Bezos)
Caractéristiques du Moteur F1, 5,5m de haut
8400kg. Poussée 700t.
 
 
Voici un dessin (© Spacecom) représentant la fusée et l’endroit de la découverte.
Si vous n’arrivez pas à le voir cliquez ici.
   
 
 
Amazon founder Jeff Bezos plans to raise sunken Apollo 11 moon rocket engines from the ocean floor. Learn more about the Saturn V rocket's F-1 engines in this SPACE.com infographic.
Source: SPACE.com: All about our solar system, outer space and exploration
 
 
Le moteur reconstitué devrait ensuite rejoindre le superbe Air and Space Museum de Washington.
 
 
 
 
 
SOUVENIR SOUVENIR !
Pour ceux qui n’ont pas connu cette glorieuse époque, deux vidéos résumant cette aventure :
 
Apollo 11 en 100 secondes !  à voir absolument!
 
 
 
Encore un autre souvenir, la Saturn V d’Apollo 17 sur le célèbre pas de tir 39A.
 
On remarque sur la droite le « crawler » qui a transporté la fusée du VAB au pas de tir.
 
 
Une petite merveille pour terminer, une vidéo du lancement et un résumé de cette mission historique, la dernière qui a vu un humain poser le pied sur la Lune.
 
À quand le prochain ???
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Les caractéristiques du moteur fusée F1 chez Wikipedia.
 
Le lanceur Saturn V chez nos amis de Capcom Espace.
 
Le moteur fusée F1.
 
L’essai du F1 chez Yahoo.
 
Apollo F-1 rocket engines raised off ocean floor by Amazon CEO
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
 
UNE COMÈTE POUR MARS : IMPACT POSSIBLE EN 2014 SUR LA PLANÈTE ROUGE.  (07/04/2013)
 
 
 
La NASA vient de divulguer l’information suivante : une comète découverte en Janvier de cette année 2013, la comète C/2013-A1, se dirige vers la planète Mars.
 
Il y a une faible probabilité (une chance sur 2000 ce qui est énorme en termes astronomiques d’après Don Yeomans du Programme NEO) que cette comète percute Mars en Octobre 2014.
 
Le noyau de cette comète serait de l’ordre de 1 à 3km et sa vitesse (très rapide) 56km/s. ce qui pourrait en cas d’impact provoquer une belle explosion, approximativement trois fois plus faible que celle de l’extinction des dinosaures.
 
 
On espère que cela n’aura pas d’influence sur les rovers martiens, dans tous les cas, en étant positif, cela permettrait une expérience climatique intéressante comme le disent certains scientifiques américains.
Cela pourrait obscurcir l’atmosphère provoquer des pluies météoritiques et aussi jouer négativement sur les panneaux solaires d’Opportunity. Pas d’influence sur Curiosity propulsé par énergie nucléaire.
 
Mais il peut aussi arriver ce qui s’est produit avec la comète Shoemaker Levy 9 : se fractionner.
Comme à cette époque, toutes les caméras des sondes martiennes ainsi que des télescopes spatiaux et terrestres seront tournées vers Mars pour un spectacle extraordinaire.
 
 
L’orbite de la comète.
 
Article de Ciel et Espace sur ce sujet.
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
 
CURIOSITY : .LES PREMIERS RÉSULTATS DU FORAGE.  (07/04/2013)
Photos : NASA/JPL/Caltech
 
 
Suite au premier forage du sol martien, la NASA vient de publier les premières informations à ce sujet.
 
 
La sonde Curiosity a analysé l’échantillon provenant du premier carottage dans ce sol sédimentaire du cratère Gale, qui correspond très vraisemblablement à un ancien lit de rivière.
Il est passé dans CheMin (Chemistry and Mineralogy ) et dans SAM (Sample Analysis at Mars).
On a identifié les éléments suivants : C, H, N, O, P et S. ce sont les composants principaux de la vie. Les CHNOPS, acronyme des différents éléments chimiques qu’ils représentent, sont ceux nécessaires à la vie. Ils ont tous été découverts !
 
Cet échantillon est composé d’argile (à 20%) et de sulfates (de Calcium), correspondant à un environnement humide peu oxydé (la carotte était grise et non pas rouge) et pas trop salé ni acide, et probablement légèrement alcalin.
 
 
 
 
D’après ces analyses, il semble donc bien que les conditions sur Mars ont bien été capables de supporter la vie microbienne.
Il y aurait bien eu un environnement bienveillant et propice à la vie sur Mars.
 
D’autres carottages doivent être effectués pour confirmer ces résultats.
 
 
 
Résultats de l’analyse (chauffage haute température 835°C et passage au spectro de masse) par SAM de l’échantillon, montrant la présence d’eau de CO2, d’Oxygène, de SO2 et de H2S.
 
Ensuite les gaz émis sont envoyés vers le spectromètre Laser (le TLS) pour mesurer les isotopes de C, O et H. on s’attache particulièrement au rapport D/H qui est un marqueur de la quantité d’eau dans le passé.
 
La troisième étape est d’envoyer ces gaz dans un chromatographe en phase gazeuse (QMS) qui recherche principalement les matériaux organiques.
 
 
 
 
 
 
 
 
Comparaison de la diffraction X de deux échantillons martiens analysés par l’instrument CheMin.
 
À gauche : poussière de surface de l’endroit baptisé Rocknest.
À droite : poussière provenant de la carotte prise à John Klein.
 
On remarque sur l’image de droite la signature de philosilicates (argiles) qui indique un environnement liquide.
De plus la présence de sulfate de Calcium, plutôt que de sulfate de Mg ou de Fe, indique un environnement neutre ou légèrement basique. Tout ceci étant compatible avec un lit d’ancienne rivière.
 
 
 
 
 
 
Image de la zone dans le visible.
Une autre image intéressante d’une roche (baptisée Knorr) prise par la Mastcam mais dans le proche IR et qui indique en fonction des couleurs le degré d’hydratation des minéraux.
Plus c’est rouge plus c’est hydraté.
 
 
 
On remarque que les signaux les plus forts correspondent aux veines de couleur pâle et à certains petits nodules incrustés dans la pierre.
 
Cette image est plus ancienne que les précédentes et date du 20 Dec 2012.
 
La largeur de la photo sur le terrain : 25cm.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Curiosity Mars Rover Sees Trend In Water Presence
 
Nos collègues de Universe Today sur le sujet
 
Un beau panorama interactif à 360° et zoom de l’endroit où travaille Curiosity par la Planetary Society.
 
 
 
Les vidéos de la NASA et plus particulièrement celles sur Curiosity.
 
Le site de la mission au JPL
 
Le site de la mission à la NASA.
 
Les images brutes de Curiosity.
 
La page plus détaillée pour accéder à toutes les images brutes de Curiosity.
 
 
Les meilleures images prises par Curiosity
 
Une superbe animation de la mission du robot Curiosity sur Mars est disponible sur ce site de la NASA.
La vidéo la moins gourmande (46MB) peut se charger directement ici.
 
 
 
chickens_up.gif
 
HUBBLE :.VIDÉO DE LA DERNIÈRE MISSION DE SAUVETAGE.  (07/04/2013)
(crédit : NASA, ESA)
 
 
 
Une vidéo correspondant à un film diffusé sur Arte de la dernière mission de maintenance de Hubble et de ses préparatifs en Mai 2009.
 
Il est long : 52 minutes mais c’est un vrai petit chef d’œuvre. Il est diffusé en français.
 
Je ne sais pas si c’est facile à enregistrer (je n’y suis pas arrivé, si quelqu’un connaît le truc, merci d’avance) , en tout cas voici sa référence :
http://www.youtube.com/watch?v=UhHxfFCRRe4
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Le dossier Hubble sur ce site.
 
Les 20 ans de Hubble célébration à la Cité de l’Espace de Toulouse.
 
Je signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette planetastronomy.com)
Ceux qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me contacter avant.
 
 
 
chickens_up.gif
 
ALMA :.PREMIÈRES DÉCOUVERTES APRÈS L’INAUGURATION.  (07/04/2013)
Crédit : ALMA (ESO/NAOJ/NRAO)/M. Maercker et al.
 
 
ALMA, le Vaste Réseau (Sub-) Millimétrique de l'Atacama (ALMA pour Atacama Large Millimeter/submillimeter Array), implanté aux confins des Andes Chiliennes, a été inauguré le 13 Mars 2013.
Cet événement marque l'achèvement de tous les principaux systèmes du télescope géant ainsi que la transition formelle d'un projet en construction à un véritable observatoire. ALMA est le fruit d'un partenariat entre l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Est Asiatique, en coopération avec la République du Chili.
 
 
 
 
5 antennes ALMA sur le site chilien. Crédit: Al Wootten, ALMA/ESO/NAOJ/NRAO.
 
 
Capable d'observer l'Univers en capturant la lumière invisible à l'œil nu, ALMA nous délivrera des détails inédits sur la naissance des étoiles, les bébés galaxies de l'Univers jeune, et la formation des planètes autour de soleils distants. Il découvrira également et mesurera la distribution de molécules – essentielles à la vie pour la plupart – qui se créent dans l'espace interstellaire.
L'observatoire a été conçu sous la forme de trois projets distincts en Europe, aux USA et au Japon dans les années 1980, qui ont fusionné en un seul dans les années 1990. La construction a débuté en 2003.
Le coût total de la construction d'ALMA s'élève à environ 1,4 milliards de dollars US, dont la part de l'ESO constitue 37,5%.
 
Les antennes du réseau ALMA, cinquante-quatre de 12 mètres et douze plus petites antennes paraboliques de 7 mètres, fonctionnent ensemble tel un télescope unique. Chaque antenne collecte le rayonnement en provenance de l'espace et le fait converger vers un récepteur. Les signaux en provenance des antennes sont ensuite assemblés et traités par un super-ordinateur spécialisé : le corrélateur ALMA. Les 66 antennes d'ALMA peuvent être arrangées en différentes configurations, la distance maximale entre les antennes pouvant varier de 150 mètres à 16 kilomètres.
 
Cette inauguration a été l'occasion pour les partenaires d'ALMA, l'ESO, l'Observatoire de Radioastronomie National et l'Observatoire Astronomique National du Japon, de réaliser une animation d'une durée de 16 minutes intitulée « ALMA – A la Recherche de nos Origines Cosmiques », (que vous pouvez visionner plus bas)
 
 
Et les premières découvertes commencent à arriver avec ce communiqué publié par l’ESO que je cite ci-après :
 
 
Un sondage record de galaxies distantes révèle la présence d'eau la plus lointaine jamais observée
Des observations effectuées au moyen d’ALMA montrent que les sursauts les plus intenses de naissance d'étoiles dans l'Univers se sont produits bien plus tôt que ce que l'on pensait.
Les résultats sont publiés dans une série d'articles à paraître dans l'édition du 14 mars 2013 de la revue Nature ainsi que dans l'Astrophysical Journal. Ce travail de recherche constitue l'exemple le plus récent des découvertes faites avec le nouvel observatoire international ALMA dont l'inauguration a lieu ce jour.
 
Les sursauts les plus intenses de naissance d'étoiles sont supposés s'être produits dans l'Univers jeune, au sein de galaxies massives et brillantes. Ces galaxies à sursauts d'étoiles convertissent de vastes réservoirs de gaz et de poussières cosmiques en nouvelles étoiles à un rythme effréné – plusieurs centaines de fois plus rapidement que les imposantes galaxies spirales semblables à notre propre galaxie, la Voie Lactée. En scrutant les confins de l'espace peuplés de galaxies si distantes que leur lumière a mis plusieurs milliards d'années à nous parvenir, les astronomes peuvent observer cette période active de l'Univers jeune.
 
« Plus la galaxie est éloignée, plus l'époque que nous scrutons est reculée, de sorte qu'en mesurant leurs distances nous pouvons reconstituer la chronologie de l'intensité avec laquelle l'Univers a créé de nouvelles étoiles à différentes périodes de son histoire, longue de 13,7 milliards d'années,» nous dit Joaquin Vieira (Institut de Technologie de Californie, USA), qui a conduit l'équipe et est l'auteur principal de l'article à paraître dans la revue Nature.
 
L'équipe internationale de chercheurs a, dans un premier temps, découvert ces lointaines et énigmatiques galaxies à sursauts d'étoiles au moyen du Télescope du Pôle Sud (SPT) de 10 mètres de la Fondation Nationale pour la Science des États-Unis, puis a utilisé le réseau ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array) afin d'explorer, dans le moindre détail, le baby boom stellaire dans l'Univers jeune. Ils ont été surpris de constater que nombre de ces distantes et poussiéreuses galaxies à formation d'étoiles se situent à bien plus grande distance que prévu. Cela implique que ces sursauts de formation d'étoiles se sont produits il y a 12 milliards d'années environ, alors que l'Univers était âgé de moins de 2 milliards d'années – soit 1 milliard d'années plus tôt que ce qui était couramment admis.
 
Deux de ces galaxies sont les plus distantes jamais observées de leur catégorie– si distantes que leur lumière a été émise lorsque l'Univers était âgé d'un milliard d'années seulement.
Qui plus est, l'eau figure parmi les molécules détectées.
Il s'agit là de l'observation la plus éloignée d'eau dans l'Univers publiée à ce jour.
 
 
Ce montage combine des données d'ALMA avec des images du Télescope Spatial Hubble du consortium NASA/ESA de cinq galaxies distantes. Les images d'ALMA, en rouge, montrent les galaxies d'arrière-plan distantes, déformées par l'effet de lentille gravitationnelle produit par les galaxies d'avant-plan, de couleur bleue dans les archives d'Hubble. Les galaxies d'arrière-plan apparaissent sous la forme d'anneaux de lumière ou anneaux d'Einstein, qui encerclent les galaxies d'avant-plan.
Crédit: ALMA (ESO/NRAO/NAOJ), J. Vieira et al.
 
 
L'équipe a utilisé la sensibilité inégalée d'ALMA pour capturer la lumière en provenance de 26 de ces galaxies à des longueurs d'onde voisines de trois millimètres. A ces longueurs d'onde, la lumière est produite par les molécules de gaz dans ces galaxies, et les longueurs d'onde sont décalées par l'expansion de l'Univers au fil des milliards d'années nécessaires à la lumière pour nous parvenir.
En mesurant le décalage des longueurs d'onde, les astronomes peuvent déterminer la durée du trajet effectué par la lumière et situer chaque galaxie dans la chronologie de l'Univers.
 
« La sensibilité et la large gamme de longueurs d'onde d'ALMA nous ont permis d'effectuer des mesures sur chaque galaxie en quelques minutes seulement – c'est environ cent fois plus rapide qu'auparavant, » nous livre Axel Weiss (Institut Max Planck pour la Radioastronomie de Bonn, Allemagne), qui a conduit le travail de mesure des distances aux galaxies. « Auparavant, une mesure semblable à celle-ci aurait nécessité un laborieux travail de recoupement de données en provenance de télescopes fonctionnant dans les domaines visible et radio. »
 
 
Ce schéma montre la distorsion de la lumière en provenance d'une galaxie lointaine sous l'effet de la gravité d'une galaxie d'avant-plan proche, qui agit à la manière d'une lentille et fait apparaître la source distante déformée, mais plus brillante, sous l'aspect d'anneaux de lumière caractéristiques ou anneaux d'Einstein. L'étude de la distorsion a révélé que certaines des galaxies lointaines à formation d'étoiles sont aussi brillantes que 40 millions de millions de Soleils, et que leur brillance a été magnifiée d'un facteur 22 par l'effet de lentille gravitationnelle.
Crédit: ALMA (ESO/NRAO/NAOJ), L. Calçada (ESO), Y. Hezaveh et al.
 
 
Dans la majorité des cas, les seules observations d'ALMA auraient permis de déterminer les distances avec précision, mais pour une poignée de galaxies l'équipe a combiné les données d'ALMA avec des mesures effectuées au moyen d'autres télescopes, parmi lesquels le radiotélescope APEX (Atacama Pathfinder Experiment) et le VLT (Very Large Telescope) de l'ESO .
 
Les astronomes n'ont utilisé qu'une fraction du réseau d'antennes ALMA (16 des 66 antennes géantes qui le constituent au total), l'observatoire étant encore en phase de construction sur le Plateau reculé de Chajnantor dans les Andes chiliennes, à 5000 mètres d'altitude. Lorsqu'il sera complet, le réseau ALMA sera plus sensible encore et capable de détecter des galaxies encore plus faibles. A ce jour, les astronomes ont visé les plus brillantes d'entre elles. Ils ont également bénéficié d'une aide précieuse de la nature : l'effet de lentille gravitationnelle prédit par Einstein dans sa théorie de la relativité générale, qui se manifeste par la distorsion de la lumière émise par une galaxie distante lors de son passage à proximité d'une galaxie située sur la ligne de visée, qui, de par sa gravité, agit similairement à une lentille et fait apparaître la source lointaine plus brillante.
 
Afin de comprendre et évaluer le gain en luminosité que génère cet effet de lentille gravitationnelle, l'équipe a pris des images plus nettes de ces galaxies en utilisant davantage d'observations d'ALMA à des longueurs d'onde voisines de 0,9 millimètre.
« Ces splendides images d'ALMA montrent les galaxies d'arrière-plan sous l'aspect de multiples arcs de lumière connus sous l'appellation d'anneaux d'Einstein qui encerclent les galaxies d'avant plan », nous dit Yashar Hezaveh (Université McGill, Montréal, Canada), qui a conduit l'étude sur l'effet de lentille gravitationnelle. « Nous utilisons l'énorme quantité de matière noire qui entoure les galaxies à mi-chemin dans l'Univers tout entier tel un télescope cosmique qui amplifie la taille et la luminosité des galaxies encore plus éloignées ».
L'analyse de la distorsion révèle que certaines des galaxies distantes dans lesquelles naissent les étoiles sont aussi brillantes que 40 millions de millions de Soleils et que l'effet de lentille gravitationnelle a amplifié de près de 22 fois leur luminosité réelle.
 
« Seule une poignée de galaxies amplifiées par cet effet de lentille gravitationnelle avait été découverte auparavant à ces longueurs d'onde submillimétriques, mais l'utilisation conjointe de SPT et ALMA a permis d'en découvrir des dizaines d'autres » nous explique Carlos De Breuck (ESO), un membre de l'équipe. « Jusqu'à présent, ce type de recherche a été principalement effectué  dans le domaine visible à l'aide du Télescope Spatial Hubble, mais nos résultats montrent qu'ALMA constitue un outil très puissant dans ce domaine ».
« Il s'agit d'un formidable exemple de collaboration mondiale entre astronomes utilisant des technologies de pointe pour parvenir à une formidable découverte »  conclut l'un des membres de l'équipe, Daniel Marrone (Université d'Arizona, Etats-Unis). « Nous en sommes aux tout premiers stades de l'utilisation d'ALMA et de l'étude de ces galaxies à sursauts d'étoiles. Notre prochaine étape consistera à étudier ces objets dans le moindre détail et à mieux comprendre pourquoi et comment ils sont le siège d’une formation d'étoiles à des taux si élevés ».
 
 
vidéo sur ALMA :
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
L’inauguration de ALMA vue par nos amis de Universe Today.
 
La nouvelle de cette découverte vue par Universe Today.
 
Un petit film bien fait sur ALMA et VLT peut être visionné sur ce site.
http://www.universetoday.com/100769/alma-the-view-from-a-different-world/
 
<iframe src='http://www.nowness.com/media/embedvideo?itemid=2882&issueid=2368' width='500px' height='315px' frameborder='0'></iframe><p><a href="http://www.nowness.com/day/2013/3/14/2882/the-view-from-mars">The View From Mars: Part One</a> on <a href="http://www.nowness.com">Nowness.com</a>.</p>
 
Info générale sur ALMA.
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
SDO :UNE PLUIE DE FEU SUR LE SOLEIL !.  (07/04/2013)
(photo et vidéo : NASA/SDO)
 
 
Les évènements solaires peuvent être très puissants, on connaît les éruptions solaires (solar flares), les éjections de masse coronale (CME) etc…mais certains de ces évènements sont surprenants comme ce qu’a enregistré ce 19 Juillet 2012 le satellite américain d’étude du Soleil SDO
 
En effet, ce jour là, une combinaison d’éruption et de CME se produit associée à des mouvements de champ magnétique qui a donné un spectacle extraordinaire : une pluie coronale !
 
 
 
 
 
 
Voici a vidéo fournie par la NASA concernant ce phénomène.
   
 
 
 
 
 
C’est du plasma chaud de la couronne qui se refroidit et se condense le long des lignes de champ magnétique.
Les images sont prises dans l’UV extrême à 304 Angstrom par la caméra AIA (Atmospheric Imaging Assembly) à la cadence d’une prise toutes les 12 secondes. La vidéo en elle même est à la vitesse de 30 images par seconde soit six minutes réelles par seconde de film.
La température du plasma : 50.000K.
La danse du plasma permet de mettre en évidence les lignes de champ.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site de SDO.
 
Le site de SOHO.
 
Tout sur SDO sur votre site préféré.
 
Le Soleil en direct et zoomable.
 
 
chickens_up.gif
 
 
VU D'EN HAUT :.LA TERRE VUE DE L’ISS : LA LUNE ? LA FRANCE ETC…!  (07/04/2013)
Crédits: NASA /
 
On ne s’en lasse pas !!
 
   
 
 
 
 
Vue de l’ISS film   on voit la France
 
 
 
 
 
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
HUBBLE :ENCORE UN RECORD BATTU AVEC LES SN LOINTAINES !  (07/04/2013)
(crédit : ESA/NASA voir les autres crédits )
 
 
Le télescope spatial Hubble a brisé un nouveau record dans sa quête des super novæ Ia les plus lointaines.
 
Cette SN a explosé il y a plus de 10 milliards d’années (redshift = 1,914) à une époque où l’Univers était en phase de formation rapide d’étoiles. Cette SN portant le doux nom de SN UDS10Wil (nommé ainsi en l’honneur de W. Wilson Président US) est du type Ia, ce qui en fait une chandelle standard, un de ces phares dans l’Univers qui permet aux astronomes de mesurer les distances, car elles brillent d’un éclat toujours constant.
Cette explosion est déclenchée par l’absorption de son étoile compagnon par une petite étoile très dense, une naine blanche, celle-ci atteignant à un certain moment une limite de masse (limite de Chandrasekhar) qui la rend instable et provoque ce phénomène.
 
Cette découverte fait partie du programme d’étude des SN lointaines appelé CANDELS+CLASH Supernova Project (CANDELS = Cosmic Assembly Near-infrared Deep Extragalactic Legacy Survey   CLASH = Cluster Lensing and Supernova Survey with Hubble).
 
Programme initié par la caméra et le spectromètre WFC 3 de Hubble qui permettent de voir dans l’IR.
Ces indications sont couplées avec les mesures du VLT pour évaluer la distance.
Ce programme a déjà découvert plus de 100 SN de ce type qui ont explosé entre 2,4 et 10 milliards d’années (Ga).
 
Les premiers résultats de cette étude semblent indiquer que les SN situées entre 7,5 et 10 Ga sont moins nombreuses  et proviendraient de la fusion de deux naines blanches et non pas d’une naine blanche et d’une étoile ordinaire.
 
Toutes les informations concernant cette étude sont publiées dans la revue The Astrophysical Journal et aussi ICI.
Son titre : The discovery of the most distant known type ia supernova at redshift 1.914 L’auteur : David O. Jones of The Johns Hopkins University in Baltimore, Md.,
 
Photo : vue de la SN située à 10 Ga dans le carré et détaillée dans les 3 vues situées au bas de la photo.
 
La recherche a consisté à faire des photos de la même zone du ciel à 50 jours d’intervalle et de comparer, afin de détecter une SN.
 
Les 3 photos du bas sont prises en IR avec WFC 3.
 
À gauche : la galaxies hôte sans la SN.
Au centre : prise un an plus tard la galaxie avec la SN, la SN ne peut pas être vue sur cette image car trop faible et trop proche du centre.
À droite : en soustrayant les deux images précédentes, on voit la SN seule.
 
Le VLT a ensuite validé la distance et le spectre identifiant une SN Ia.
 
Crédit : NASA/ESA, A. Riess (STScI and JHU), et D. Jones et S. Rodney (JHU)
 
 
 
 
 
Voir aussi sur Hubble. : Hubble Breaks Record in Search for Farthest Supernova
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Le dossier Hubble sur ce site.
 
Les 20 ans de Hubble célébration à la Cité de l’Espace de Toulouse.
 
Je signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette planetastronomy.com)
Ceux qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me contacter avant.
 
 
 
 
chickens_up.gif
   
 
LES MAGAZINES CONSEILLÉS.:.SCIENCES ET AVENIR D’AVRIL NOTAMMENT SUR PLANCK.   (07/04/2013)
 
Voici un numéro de cette revue particulièrement intéressant.
 
Le thème est Planck et les dernières révélations qui donnent naissance à un épais dossier sur ce sujet , dossier appelé « Première image de l’Univers » contenant aussi un article de Hubert Reeves.
 
Mais d’autres articles sont aussi dignes d’intérêt pour les astronomes et physiciens comme :
 
Le jour se lève sur la matière noire
 
Mars a été propice à la vie
 
L'insaisissable monopôle venu du centre de la Terre
 
Le proton subit une cure d'amaigrissement
 
 
 
 
4€
 
 
chickens_up.gif
 
 
LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.POUR LA SCIENCE D’AVRIL. (07/04/2013)
 
 
 
Thème : Les étoiles de matière noire
Plus brillantes qu'un million de soleils
Les premières étoiles de l'Univers, gigantesques et très lumineuses, puisaient peut-être leur énergie dans l'annihilation de particules de matière noire.
 
Autres sujets intéressants :
 
SCIENCE ET FICTION
Les dinosaures de la science-fiction
J. Sébastien Steyer et Roland Lehoucq
Parmi les héros des films de science-fiction, à côté des inventions des scénaristes, figurent en bonne place les dinosaures, dont la « dinodiversité » est immense !
 
 
 
CLIMATOLOGIE 
Le rôle controversé du Gulf Stream
Stephen Riser et Susan Lozier
Le Gulf Stream, courant marin chaud en provenance des tropiques, est-il vraiment responsable de la relative douceur des hivers européens ? Plusieurs théories remettent en cause cette explication ou la précisent.
 
 
6,20 €
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
 
Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
Abonnez-vous gratuitement aux astronews du site en envoyant votre e-mail.
 
Astronews précédentes : ICI       
 
Pour vous désabonner des astronews : cliquez ICI.