Livre
conseillé :.Mars, une exploration photographique par X. Barral.
(04/09/2013)
Livre
conseillé :.Voyager dans l’espace par Y Nazé chez CNRS éditions.
(04/09/2013)
Livre
conseillé : LHC : le boson de Higgs par M. Davier chez Pommier.
(04/09/2013)
Les
magazines conseillés :.La Recherche l’Énergie noire, pourquoi
l’Univers accélère ; Août 2013 (04/09/2013)
Les
magazines conseillés :.Pour la Science de Septembre, notamment sur les
neutrinos.
(04/09/2013)
LA NOVA DE L’ÉTÉ : NOVA DELPHINI. (04/09/2013)
Nous
avons pu assister à la mi-Août dernier, à un événement qui ne se
produit que très rarement et qui fut une révolution dans l’histoire de
l’astronomie lorsque Tycho Brahe, en vit un similaire : une nova !
Tycho
crut (comme l’ont écrit beaucoup de journalistes récemment) que c’était
une « nouvelle » étoile d’où le nom de « nova » ;
cela perturbait les croyances sur l’immuabilité des cieux. Un nouvel
objet venait d’apparaître c’était contraire au dogme. Cela en fit réfléchir
plus d’un à l’époque.
Donc
une nova est apparue
dans la constellation du Dauphin (on l’appelle la Nova Delphini)
pas très loin du triangle de l’été, elle a été découverte par un
astronome amateur Japonais.
Voici
la position dans le ciel de cette nova, produite par nos amis de la SAB.
Une nova est en fait la mort
d’une étoile ;
c’est l’explosion d’une naine blanche (étoile compacte hyper dense)
qui a trop avalé de la matière de son étoile compagnon ; au delà
d’un certain seuil, la naine blanche explose et la luminosité de cette émission
de lumière est intense. Elle peut en quelques instants égaler la luminosité
de tous les soleils de la galaxie.
Il
semblerait que cet astre se soit mis à briller près de 150.000 fois plus
qu’avant son explosion, elle est devenue visible à l’œil nu !
Puis
cette luminosité au bout de quelques jours s’atténue.
Les
novæ sont rares, de l’ordre de quelques unes par siècle et par galaxie,
notre ami Japonais a eu beaucoup de chance.
Après 1554 jours
dans l’espace, le satellite Planck a achevé ses observations le 14 août
2013. Si l’instrument haute fréquence HFI, réalisé sous la maitrise
d’œuvre de l’IAS (CNRS/Université Paris Sud) à Orsay, a cessé de
prendre des mesures le 14 janvier 2012, l’instrument
basse fréquence a pu travailler près de 600 jours supplémentaires
car sa température de fonctionnement est bien plus élevée. Reste à
“garer” le satellite dans le système solaire avant de lui dire adieu.
Le satellite
Planck avait à son bord deux instruments, LFI et HFI, qui observaient le
ciel dans le domaine radio pour le premier, dans le domaine submillimétrique
et infrarouge lointain pour le second. HFI a été réalisé sous la maîtrise
d’œuvre de l’IAS à Orsay.
Les détecteurs de l’instrument HFI ne peuvent fonctionner qu’à la température
extrême de -273.05°C, soit seulement 0.1 degré au dessus du zéro absolu.
Le système de réfrigération permettant d’atteindre cette température
extrême consomme des gaz bien particuliers dont les réserves embarquées
ont été épuisées début 2012 et l’instrument HFI a été arrêté, après
une mission réussie et une durée de fonctionnement bien supérieure aux
exigences.
Arrêté, pas complètement. Certes le dernier étage cryogénique (le plus
froid à 0.1K) avait cessé de fonctionner - entraînant la fin des mesures
scientifiques de HFI, mais l’étage à 4 Kelvin qui maintient la température
des cornets de HFI - mais aussi fournit la température de référence de
l’instrument LFI fonctionnait toujours, ainsi que l’étage à 20 Kelvin
qui permet aux radiomètres de fonctionner dans des conditions optimales.
L’instrument basse fréquence a donc pu continuer ses observations.
Huit ciel pour LFI
Le meilleur compromis entre objectifs scientifiques et coût
d’exploitation était de prolonger la mission jusqu’au 14 août 2013
afin de permettre à LFI de réaliser huit cartographies complètes du ciel
(au lieu de presque cinq pour HFI).
Ces huit cartes indépendantes permettent de multiples combinaisons : les
chercheurs peuvent alors d’une part réduire le bruit de la mesure,
d’autre part contrôler très finement la réponse instrumentale. Ainsi,
la qualité des cartes à 30, 50 et 70 GHz de la mission complète sera bien
supérieure à celle de la mission nominale qui ne comptait que deux
couvertures complètes du ciel.
La fin de LFI signe la
fin de Planck
Les astrophysiciens ont à présent toutes les données à leur disposition,
la partie scientifique de la mission est achevée.
Restent quelques mois de travail pour les ingénieurs de l’ESA. En effet
le satellite est sur une orbite pseudo-stable autour d’un point d’équilibre
instable – le point de Lagrange L2 du système Soleil-Terre. On ne peut le
laisser à cet endroit sans effectuer régulièrement des manœuvres. Il est
aussi plus prudent de laisser la place aux futurs satellites. Il faut donc
le diriger vers son orbite de “satellite à la retraite”.
De longs mois
d’analyse scientifique
La fin des observations du satellite ne signifie pas la fin de l’analyse
scientifique. Après avoir publié une trentaine d’articles scientifiques
en avril 2013 sur les 15 premiers mois de données, le consortium Planck
travaille à la prochaine fournée de résultats cosmologiques, vers
mi-2014, portant sur les 29 mois d’opération commune HFI et LFI.
Je rappelle à ceux qui sont intéressés par
ce sujet que François Bouchet le responsable de HFI sera l’invité de la conférence mensuelle de la SAF du mercredi 9 Octobre
2013 à 20H30 au FIAP 30 rue Cabanis Paris 14, vous êtes tous
cordialement invités.
Il nous parlera des premiers résultats de
Planck.
KEPLER
:C’EST
FINI AUSSI ! (04/09/2013)
Une
vraie hécatombe cet été 2013, après Corot, Planck, Galex, c’est au
tour de
Kepler de terminer sa vie au service de la science.
En
effet deux des quatre gyroscopes, en fait des roues à réaction (reaction
wheels en anglais) (voir
les photos) de la sonde dédiée à la découverte d’exoplanètes,
sont en panne, et malgré tous leurs efforts, les ingénieurs de la NASA
n’ont pas réussi à les réparer. Il
en faut au moins trois en état de marche pour piloter la sonde.
Lorsque
l’on veut pointer une zone bien particulière du ciel, on dit à cette
roue de combien il faut tourner (on le dit aux trois roues car il faut trois
coordonnées pour définir un point), et la loi de Newton (action=réaction)
fait le reste !
Il
suffit de tourner la roue dans une direction pour que le télescope tourne
dans l’autre direction.
Et
si seulement deux gyroscopes sont en fonctionnement, donc pas de
positionnement fin dans l’espace donc pas d’observations possibles.
La
NASA est en train de réfléchir à quelle sorte de mission pourrait
maintenant s’atteler une sonde Kepler qui n’aurait que deux gyroscopes.
Suivant les résultats, il sera mis fin définitivement ou pas à la
mission.
En
tout cas pour les exoplanètes, c’est fini !
Aux
dernières nouvelles il semblerait qu’on lui assigne comme mission de
trouver des planètes, non pas autour de grosses étoiles pour lesquelles,
il faut pointer longtemps pour détecter un faible point de lumière, mais
autour de naines blanches dont le pointage requiert un temps beaucoup plus
court compatible avec deux gyroscopes.
Le
télescope spatial en UV GALEX (acronyme de Galaxy Evolution Explorer) a
terminé sa mission.
Cette
longueur d'onde (les UV) a été choisie car elle correspond aux jeunes étoiles
qui se trouvent donc dans des galaxies très lointaines que l'on ne détecte
que maintenant. Les
jeunes galaxies émettent beaucoup dans l'UV car elle sont remplies
d'étoiles jeunes très chaudes qui rayonnent dans cette longueur d'onde
(rappelez vous la température des étoiles, l'inverse de la plomberie le
bleu c'est chaud, le rouge c'est froid (ou moins chaud), alors que les
vieilles galaxies ont des étoiles plus matures qui émettent plus dans le
rouge (plus froides). Jeunes et vieilles émettent aussi dans le visible
(sinon on ne les verrait pas) si bien que seul le visible ne suffit pas à
les détecter, d'où l'intérêt de la détection en UV.
Sa
mission aura duré dix ans, beaucoup plus que ce qui était prévu.
CURIOSITY :.PHOBOS ET DEIMOS S’ÉCLIPSENT. (04/09/2013)
Photos :
NASA/JPL/Caltech
La
sonde Curiosity a pu surprendre début Août 2013, le passage de Phobos et
Deimos, les deux satellites naturels martiens au dessus de sa tête
lorsqu’ils s’éclipsent l’un l’autre.
Ces
photos ont été prises au télé par la mastcam et ont été montées en
une petite animation ci-dessous.
Vidéo
Ces
observations participent à la meilleure détermination des orbites de ces
deux satellites, pouvant mener à la mesure précise des marées produites
par Phobos sur le sol martien, donnant ainsi une indication de la nature de
celui-ci.
On
sait aussi que Phobos est situé sous la
limite de Roche et qu’il se rapproche dangereusement de Mars, alors
que Deimos s’éloigne progressivement et lentement de la planète rouge.
Bien
que Phobos soit très petit (25km) il est si près (il orbite à 6000km de
celui-ci) de la surface de Mars, qu’un martien verrait ce satellite comme
a peu près une
moitié de notre Lune vue de la Terre.
La
comète très prometteuse C/2012 S1 ISON (acronyme de International
Scientific Optical Network et C veut dire non périodique) s’approche de
plus en plus du Soleil, elle commence à se vaporiser et à former une queue
longue maintenant d’au moins 100.000km.
Elle
proviendrait du fameux nuage de Oort, réservoir de comètes de grande période,
situé aux confins du système solaire, et ce serait donc son premier
passage, d’où l’intérêt des astronomes. Son orbite est inclinée
assez fortement par rapport à l’écliptique.
Son point le plus proche du
Soleil sera atteint le 28 Novembre
de cette année 2013 à moins de 2 millions de km de la surface solaire.
C’est très près au sens astronomique du terme, et on espère qu’elle
survivra au passage. Si c’est le cas, elle devrait ensuite briller
fortement et mériter ainsi son surnom de comète du siècle.
Elle
serait visible à l’œil nu vers la mi Décembre, beau cadeau de Noël,
n’est ce pas ?
Mais
nous n’en sommes pas encore là.
Ce
sont principalement des éjections de CO2 que l’on détecte pour le
moment, comme
l’a fait Spitzer il y a quelques semaines.
Photos
de ISON prises le 13 Juin 2013 lorsqu’elle était à 500 millions de km du
Soleil.
Deux
longueurs d’onde du proche IR à 3,6 µ (à gauche) et à 4,5 µ ont été
utilisées par la caméra IR du télescope spatial.
L’image
à 3,6 µ montre la queue de poussières en direction opposée au Soleil qui
subit l’influence du vent solaire.
L’image
de droite quant à elle, révèle une structure toute différente ; le
gaz neutre, très probablement du CO2, autour du noyau, qui s’échappe
dans le vide.
Crédit
Image: NASA/JPL-Caltech/JHUAPL/UCF
Lorsque
la comète se rapprochera plus du Soleil, la glace pourra commencer à se
sublimer et à illuminer le panache cométaire.
On
pense que le noyau fait quelques km de diamètre et qu’il émet pour le
moment en moyenne 1000 tonnes de CO2 par jour et quelques 50.000 tonnes de
poussières par jour d’après les calculs de la NASA (JHUAPL Carey Lisse
le responsable du programme d’observations).
Les
sondes STEREO de la NASA vont participer au programme d’observation de
cette comète, et
leur site Internet nous propose une très intéressante animation gif de
son orbite en fonction des différents jours et semaines.
Ces
sondes auront une place de choix pour voir tourner la comète autour du
Soleil et nous présenterons ce passage sous deux angles de vue différents.
Ne manquez pas ces images quand elles seront diffusées.
Vidéo
sur le trajet de cette comète dans le système solaire :
Mais
avant cela, la comète
devrait s’approcher de Mars vers le début d’Octobre, elle
survolera Mars à moins de 10 millions de km !
Inutile
de dire que la NASA prépare ses sondes et rovers martiens à cet événement.
Notamment la sonde MRO équipée de son puissant télescope HIRise de 500mm.
On espère de belles images de la comète qui devrait commencer à vaporiser
sa glace.
Voir
la présentation de votre serviteur sur les
comètes et astéroïdes pour vous rafraîchir la mémoire.
GAIA
:.LES PRÉPARATIFS COMMENCENT !
(04/09/2013)
GAIA, prochaine mission très ambitieuse de
l’ESA devrait être bientôt lancée.
Sa mission : dresser pendant 5 ans, la
carte de la partie de la Voie Lactée proche du Système Solaire, en
relevant la position précise et la vitesse de
plus d’un milliard d’étoiles.
Gaia va être placée en orbite autour du point
de Lagrange L2 très convoité, par un lanceur Soyuz depuis Kourou.
La précision des mesures sera de 300 micro arc
seconde pour les étoiles les moins brillantes (mag 20) et 7 micro arc
seconde pour les plus brillantes (mag 12).
Mais pourquoi mesurer avec une telle précision ??
La connaissance des distances d’une étoile
est impérative pour déterminer ses caractéristiques comme luminosité,
masse, âge, etc.., bref l’histoire de l’étoile et son évolution
possible.
Gaia utilisera la bonne vieille méthode de
la parallaxe (comme son prédécesseur Hipparcos)
pour ces mesures.
Il est composé de deux télescopes et de trois
instruments : l’astromètre (position des étoiles) ; le photomètre
(luminosité) et le spectromètre (vitesse et composition).
La
base de la mission est l’examen répétitif des étoiles dans deux champs
de vision. À cet effet la sonde tourne lentement sur elle même au rythme
de 4 rotations complètes par jour. Le mouvement de la sonde sur son orbite
a une légère précession de 63 jours de façon à pouvoir mesurer tous
les objets du ciel.
Elle
est équipée d’un important écran de protection contre la lumière du
Soleil, qui sert aussi de panneaux solaires.
Le
23 Août 2013, Gaia, fabriqué par Astrium à Toulouse quitte l’usine où
il a été fabriqué.
Astrium
publie ce communiqué :
23
aout 2013 - Gaia, le télescope spatial le plus évolué jamais réalisé
en Europe, a quitté les installations toulousaines d’Astrium, numéro un
européen des technologies spatiales, au terme des opérations finales
d’intégration et de la campagne d’essais.
Gaia
est maintenant en route vers son site de lancement, en Guyane française, où
il sera préparé pour être lancé à bord de Soyouz.
Conçu
et construit par Astrium pour le compte de l’Agence spatiale européenne
(ESA), Gaia a pour mission de dresser la carte la plus détaillée de notre
galaxie, la Voie Lactée, et d’en révéler des zones inconnues.
Son
objectif : comprendre les origines et l’évolution de l’Univers. La
mission Gaia devrait également permettre la découverte de centaines de
milliers d’objets célestes inconnus, y compris des planètes
extrasolaires et des étoiles avortées, appelées naines brunes.
A
l’intérieur de notre système solaire, Gaia devrait également arriver à
identifier des dizaines de milliers d’astéroïdes supplémentaires.
Gaia
emportera des instruments ultramodernes, parmi lesquels le télescope le plus sensible jamais réalisé.
A l’instar du télescope spatial qui équipait Herschel, et de tous les
instruments réalisés par Astrium pour les missions d’observation de la
Terre, cet équipement de pointe bénéficie d’une expertise unique développée
par Astrium dans le domaine des télescopes en carbure de Silicium (SiC). Astrium et son partenaire, la PME
innovante Boostec, ont réussi à créer, au fil des réalisations
spatiales, une véritable filière économique aujourd’hui couronnée de
succès. Le SiC produit en région Midi-Pyrénées est exporté dans le
monde entier.
Gaia
utilisera également un capteur « photographique » d’une précision
jamais égalée. La précision des mesures effectuées par Gaia sera extrêmement
élevée : depuis la Lune, il lui serait possible de mesurer l’ongle du
pouce d’une personne sur Terre, grâce à un plan focal gigantesque d’un
milliard de pixels composé de 106 détecteurs CCDs.
La
sonde emploiera également, pour son contrôle d’attitude, une propulsion
à gaz froid (azote), qui permet de régler en continu la performance de
pointage avec la précision extrême requise.
Gaia
sera situé sur l’un des cinq points de Lagrange du système Soleil -
Terre, le point L2. Les points de Lagrange sont des points très précis du
Cosmos où un corps, par exemple un satellite, reste fixe et parfaitement
stable dans l’Espace. Situés à 1,5 million de kilomètres de la Terre,
ces emplacements sont très convoités par les missions spatiales
d’observation astronomique requérant une très grande stabilité de
pointage.
D’accord,
c’est facile de parodier le film de Howard Hawks (The big sleep) avec H
Bogart pour décrire la fonction actuelle de la sonde Rosetta en route pour
la comète 67P Churyumov- Gerasimenko , mais je n’ai pas pu résister !
Elle
a été lancée en Mars 2004 avec pour objectifs de nombreuses premières spatiales :
·Mise en
orbite autour d’une comète active
·Atterrissage
du module Philae sur le noyau et étude
·Trois
dispositifs d’ancrage sur le noyau (faible gravité, pour évitement des
rebonds)
·Équipé de
panneaux solaires spéciaux à cause de l’énorme distance (5UA), un
challenge aussi loin du Soleil
·En bonus :
Visite de 2 astéroïdes: Steins (petit, 5 sept 2008)et Lutetia (beaucoup plus grand avec ses 100 km de diamètre. Rosetta
passera à 3000 km le 10 juillet 2010). Ce sera une première visite d’un
astéroïde aussi gros.
Pour
obtenir l’impulsion supplémentaire dont elle a besoin pour atteindre une
comète si lointaine, la sonde utilisera l’assistance gravitationnelle de Mars (en Fev 2007) et à trois
reprises celle de la Terre (en Mars 2005, Nov 2007 et Nov 2009).
À
chacune de ces manœuvres, la sonde prendra un nouvel élan grâce à
l’effet de fronde ainsi obtenu.
EADS
Astrium GmbH est le maître d’œuvre industriel de Rosetta pour le compte
de l’ESA, conduisant une équipe internationale de plus de 50 fournisseurs
issus de 15 pays. L’Agence spatiale allemande (DLR) assure la supervision
du projet global de l’atterrisseur Philae.
L’orbiteur
et l’atterrisseur sont équipés de nombreux instruments notamment :
Il
était prévu que sur la route de la comète, Rosetta rencontre un ou
plusieurs astéroïdes, contrairement à ce que l’on croit, la ceinture
d’astéroïdes n’est pas comme on la représente dans les films, un lieu
où les corps sont si proches qu’ils s’entrechoquent ; en fait il a
fallu de nombreuses heures de calculs aux programmeurs de la mission pour
trouver deux astéroïdes que pouvaient survoler notre sonde.
En
septembre 2008, Rosetta survole Steins , un petit astéroïde de 4km de
dimension. Elle passe à 8km de sa surface et immortalise cet exploit avec
de multiples photos.
Beaucoup
plus sérieux, est l’astéroïde Lutetia qui est survolé en Juillet 2010 ;
en effet cette fois-ci c’est un gros caillou de 130km ; le survol
s’effectue à 3000km d’altitude.
Une
étude de sa surface et de sa géologie est basée sur les nombreuses
photos.
Depuis
la rencontre, les astrophysiciens ont travaillé sur les données envoyées
par la sonde et il semble que Lutetia soit le reste d‘un
fragment de matière originelle à partir de laquelle la Terre, Vénus et
Mercure se sont formées.
Après
cette rencontre et à partir de Juin 2011, la sonde Rosetta est mise en hibernation complète.
Rosetta
en Mars 2011, a déjà vu sa cible (qui était à 163 millions de km) avant
de s’endormir, voir à cet effet cette
animation gif.
Rosetta
doit être mise en hibernation car elle doit avant son rendez vous avec la
comète, aller plus profondément dans le système solaire, là où la
puissance lumineuse ne serait pas suffisante pour charger ses batteries. Les
ingénieurs ont préféré la mettre complètement hors tension jusqu’au
moment de la rencontre avec la comète 67P.
Donc
à partir Mars 2011, les instruments sont coupés un à un, puis le 8 Juin
2011, même les télécommunications et les contrôles de trajectoire sont
mis hors circuit et cela pendant 31 mois.
On
va orienter les panneaux de façon à ce qu’ils fassent face au Soleil
avant de tout couper et la sonde n’ayant plus de moyen de s’orienter va
être animée d’une légère rotation pour la stabiliser, c’est en fait
la bonne vieille méthode pour stabiliser la trajectoire d’un engin
spatial.
Les
seuls éléments qui restent sous tension sont les radiateurs internes et le
calculateur de bord qui
déclenche l’horloge qui devra réveiller la sonde de façon autonome
(il n’y aura aucun signal envoyé depuis la Terre, d’ailleurs Rosetta
est « sourde » maintenant) le 20 Janvier 2014 à 10H00 TU précisément.
C’est
la première fois qu’une telle interruption se produit sur une sonde
spatiale. (en fait presque, cela c’était produit avec la sonde Giotto après
le survol épique de Halley, mais cette hibernation de 4 ans n’était pas
prévue à l’origine ; et cela a marché !).
Pendant
cette hibernation, Rosetta va atteindre des distances jamais atteintes pour
une sonde équipée de panneaux solaires, notamment son point le plus éloigné,
le 1er Décembre 2012 à 937 millions de km de la Terre (6,26 UA).
En
se réveillant elle devrait être le 20 Janvier 2014 à 807 millions de km
de la Terre (5,39UA) ou à 672 millions de km du Soleil (4,49 UA).
Si
tout se passe bien, quelques heures après le réveil, la sonde doit envoyer
son premier message et se mettre en orbite autour de la comète en Mai 2014,
puis cartographier sa surface. La comète sera déjà devenue active.
L’atterrissage
est prévu pour Novembre de la même année.
À
cette occasion, le satellite SDO a pu filmer ce
transit en différentes longueurs d’onde et notamment en UV.
Voici
une de ses photos :
Voici
une image composite en extrême UV à 171A (B) ; 193A (G) et 211A (R)
prise par la caméra AIA de SDO.
On
remarque dans le quadrant supérieur gauche Vénus passant devant le Soleil,
une meilleure résolution est possible en cliquant sur l’image.
On
se rappelle que la couronne est beaucoup plus chaude (2 millions de °
approx) que la surface, et que donc elle émet beaucoup plus dans l’extrême
UV, représenté en rouge/jaune sur la photo.
La
surface étant aux alentours de 5000°C émettant dans un UV moins extrême
(bleu).
VU D'EN HAUT :.DU SOLEIL SUR LA BRETAGNE ET LA
NORMANDIE, MAIS OUI! (04/09/2013)
Crédits:
NASA/ESA
L’astronaute
Italien, Luca Parmitano, quand il n’a pas de problème de scaphandre,
prend des photos depuis la station spatiale, et notamment cette vue de la
Bretagne et de la basse Normandie au soleil couchant
HUBBLE :.L’ÉVOLUTION DES GALAXIES AU COURS DU
TEMPS. (04/09/2013)
(Photo : NASA,
ESA,
Hubble
va très bien, merci !
Il
vient d’ailleurs de participer à une étude (survey en anglais) sur l’évolution
de la forme des galaxies au cours du temps.
Cette
étude a été baptisée CANDELS,
acronyme de Cosmic Assembly Near infra red Deep Extra galactic Survey, mais
veut aussi dire bougie ou luminaire en anglais, ce qui est une façon
amusante de décrire rapidement son but.
Elle
doit étudier les tailles formes et couleurs des galaxies lointaines sur au
moins 80% de l’histoire de l’Univers.
À
notre époque, les galaxies se présentent sous différentes formes qui ont
d’ailleurs été classifiées par Hubble (l’astronome) dans un système
appelé la séquence
de Hubble (en anglais on dit plutôt le diapason, tuning fork, car cela
ressemble vraiment à un diapason).
Cette
classification est basée sur la morphologie de ces galaxies et de leur
capacité à donner naissance à des étoiles.
On
y retrouve des galaxies spirales, elliptiques, et même lenticulaires, forme
intermédiaire entre les deux précédentes.
Mais
la grande question est : quelle
était la forme de ces galaxies dans le passé, il y a plusieurs
milliards d’années ?
Les
astronomes et notamment BoMee Lee de l’Université du Massachusetts ont
utilisé Hubble pour voir dans le passé jusqu’à 11 milliards d’années
(Ga = Giga années), au presque début de l’Univers.
D’après
ces études (publiées
on-line) il apparaît que la séquence de Hubble actuelle serait valable
encore jusqu’à il y a 8 milliards d’années, mais on a pu maintenant
pousser plus loin jusque vers les 11Ga.
Classification
des galaxies en fonction du temps (billion = milliard) Crédit :
NASA, ESA, M. Kornmesser
Cette
image montre des « tranches » d’Univers à différentes époques.
On remarque ainsi l’apparition de nouvelles formes de galaxies.
Les
galaxies sont réparties comme déjà dit en Spirale (S), en Elliptique
(E) et lenticulaire (SO).
Dans
la partie gauche du diagramme, on trouve les galaxies elliptiques avec des
lenticulaires au centre et les spirales se divisant en deux parties sur la
droite, celles de la branche inférieure sont barrées.
Lorsque
l’on s’enfonce plus dans le passé (vers la droite), les galaxies
deviennent plus petites et moins bien formées.
Un
des grands résultats de cette étude est que les galaxies apparaissent bien formées à partir de 8 milliards d’années
avant notre ère, ce qui semble poser des problèmes avec les modèles
actuels de formation des galaxies.
Les
galaxies dans ces premiers temps de l’Univers, sont partagées entre des
galaxies à structure complexe (disques, amas etc..) contenant des étoiles
jeunes (bleues) et des galaxies rouges et massives ne formant plus d’étoiles
comme on voit dans l’Univers actuel.
C’est
la nouvelle caméra WFC3 de Hubble qui a permis d’observer ces galaxies
lointaines dans la partie IR du spectre, contrairement aux études précédents
qui n’avaient été effectuées que dans la lumière visible.
Je
signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de
Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur
ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle
est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette
planetastronomy.com)
Ceux
qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me
contacter avant.
JUPITER
:.IO EN HAUTE RÉSOLUTION. (04/09/2013)
Bien que les dernières photos HR de Io datent
de la mission Galileo (1996), ce n’est que récemment que la
NASA a diffusé une photo en haute résolution de la première lune de
Jupiter.
Io
est l’objet le plus volcanique du système solaire,
ce volcanisme est dû à la proximité de Jupiter (Io est à « seulement »
420.000km de la planète géante) qui exerce de puissants effets de forces
de marée sur le petit corps (3600km de diamètre).
Il ne possède pas de cratères d’impact, sa
surface est remodelée en permanence par l’action de ces volcans.
L’effet de marée est si fort que la surface
se soulève de 100m à chaque révolution !
La résolution de cette nouvelle photo HR est
2,5km.
(clic sur l’image pour la HR)
On y distingue clairement des montagnes de
plusieurs km de haut, des plateaux, des volcans et des caldeiras.
LIVRE
CONSEILLÉ.:.MARS, UNE EXPLORATION PHOTOGRAPHIQUE PAR XAVIER BARRAL . (04/09/2013)
À
paraître début Septembre, ce merveilleux ouvrage montrant des paysages
incroyables et inédits de Mars photographiées par la sonde martienne MRO
avec sa caméra hautes performances HiRISE.
Il y a
approximativement 200 vues sélectionnées, elles sont à échelle constante :
6km de large.
Valles
Marineris, Olympus, Arcadia Planitia, Elysium Mons, Planum
Boreum, Icaria Fossae et Noachis Terrasont autant de régions
martiennes survolées par la sonde d’observation de la NASA mise en orbite
en 2005, à une distance moyenne de 300 km, pour étudier la surface de la
planète. Parmi ces dizaines de milliers de relevés d’une résolution
sans précédent, Xavier Barral a extrait une série de près de 200
photographies en conservant une zone large de 6 km pour chaque cliché.
Cette
sélection offre une vision inédite de Mars qui révèle les contours géologiques
et minéralogiques de cette planète mythique. Un paysage insoupçonnable
qui se dessine depuis plus de trois milliards d’années. Ces images
s’ouvrent à de multiples interprétations et elles nous renvoient ainsi
à nous-même.
Pour
poursuivre cette exploration photographique, dessinée par Xavier Barral et
Sébastien Girard, des textes de l'astrophysicien Francis
Rocard et du professeur de science planétaire Alfred
McEwen, des légendes détaillées du planétologue et géophysicien Nicolas Mangold ainsi qu'un planisphère
de Mars nous offrent des clefs d'interprétation et replacent ces images énigmatiques dans
leur contexte.
En cliquant sur le
livre vous pourrez feuiller quelques pages de ces sublimes photos.
En partenariat avec
la NASA, le Jet Propulsion Laboratory et l'Université d'Arizona.
Relié toilé avec
jaquette290 x 350 mm272 pages
ISBN :
978-2-36511-000-679,00
€
LIVRE
CONSEILLÉ :.VOYAGER DANS L’ESPACE PAR YAEL NAZÉ CHEZ CNRS ÉDITIONS. (04/09/2013)
Notre
amie Yaël Nazé,
astrophysicienne à l’Institut de Recherches Spatiales de Liège et auteur
prolifique de nombreux ouvrages sur l’astronomie (voir plus bas) ;
vient de publier un nouveau livre : Voyager dans l’espace.
Elle
nous invite cette fois-ci à découvrir les arcannes du voyage spatial :
le problème des mises en orbite, des points de Lagrange, des télécommunications,
des dangers d’un vol spatial, etc..
Bref
à la lecture de ce livre vous serez capable de construire vous même votre
mission spatiale, il y a même à la fin du livre un jeu avec cartes à découper !
Table
des matières :
1-Introduction
2-Du
rêve à la réalité : du pigeon au missile
3-Et
en pratique : les coûts
4-
Les avenues spatiales : pas de deux, valse à trois, visite à la
voisine, .ellipses de Hohmann…
5-
Le moyen de transport : vaincre la gravité, les fusées
6-
Les valises bien remplies : les composants d’une mission spatiale
7-
Les aléas du voyage : vide, soleil, poussières
8-
De la réalité au rêve.
Voici
la quatrième de couverture :
L’aventure
spatiale ne date pas d’hier. Tout a commencé avec un pigeon et des feux
d’artifice avant que la Seconde Guerre mondiale puis la Guerre froide
n’ouvrent l’âge des fusées et n’offrent à l’humanité de réaliser
son vieux rêve : aller dans l’espace.
L’espace est à la fois proche – cent kilomètres à peine au-dessus de
nous- et presque hors de portée.
En
effet, ce sont cent kilomètres qu’il faut parcourir verticalement, en
bravant la loi de la gravité.
Quand
s’arracher du sol quelques secondes n’est déjà pas une mince affaire,
le quitter complètement est un défi, relevé depuis quelques décennies
seulement.
Aujourd’hui, alors qu’aller fureter dans le Système solaire paraît
presque banal, chaque départ de lanceur reste un véritable exploit
technologique et humain.
Le
livre de Yaël Nazé explique quels innombrables problèmes il faut résoudre
pour se lancer dans cette aventure : comment choisir la bonne route dans un
univers où tout est en mouvement et où les lignes droites n’existent pas
? Pourquoi faut-il décoller à un moment, pas à un autre ? Quel est le
prix de la conquête spatiale ? Quels en sont les risques pour les hommes et
les machines ? Et d’ailleurs…… pourquoi aller dans l’espace ?
Un
guide passionnant pour tous les amoureux de l’astronautique et des étoiles.
Quelques
autres ouvrages de Y Nazé :
Livre
conseillé:
Les couleurs de l'Univers par Yaël Nazé(19/11/2005)
Livre
conseillé:..L'astronomie
au féminin par Y. Nazé chez Vuibert 2ème édition(30/01/2009)
Livre
conseillé:.L'astronomie
des Anciens par Y Nazé chez Belin.(15/05/2009)
Livre
conseillé.:.
Le cahier d'exploration du ciel proposé par Yaël Nazé.(27/04/2009)
LIVRE
CONSEILLÉ :.LHC : LE BOSON DE HIGGS PAR M. DAVIER CHEZ POMMIER. (04/09/2013)
Michel Davier est professeur à l'université
Paris-Sud-11 depuis 1975 et dirige des recherches en physique des particules
au Laboratoire de l'accélérateur linéaire (CNRS/IN2P3 et UPS) à Orsay.
Il est membre de l'Institut (Académie des sciences).
Il nous propose un petit livre bien fait qui résume
clairement les étapes qui ont mené à la découverte du boson de Higgs. Il
envisage aussi les futures étapes du LHC.
À mettre entre (presque) toutes les mains !
Voici ce qu’en dit la quatrième de
couverture :
Le LHC, le plus
grand accélérateur de particules du monde, le plus complexe instrument
scientifique jamais construit, a permis la mise en évidence du mythique
boson de Higgs, une particule d’un type nouveau prévue par la théorie,
mais qui n’avait encore jamais pu être observée. Quelles en sont les
conséquences ? La théorie doit-elle être révisée ? Cet événement
spectaculaire devra permettre de répondre à des questions cruciales que se
posent les physiciens concernant les lois qui régissent la structure de la
matière et les interactions fondamentales entre particules élémentaires
(quarks et leptons).
Sommaire :
1-Introduction
2-Particules et interactions
3-Symétries et interactions
4-Le concept de brisure de la symétrie de
jauge
5-Brisure spontanée de la symétrie de jauge
et masse des particules
6-Mesure de précision et boson de Higgs
7-Un grand instrument pour la physique :
le LHC
8-Les grands détecteurs du LHC
9-Comment découvrir une nouvelle particule ?
10-Le boson de Higgs enfin !
11-Boson de Higgs et média
12-Les grandes questions ouvertes
13-Perspectives
ISBN : 978 2 7465 0677 0
Prix : 13€
LES
MAGAZINES CONSEILLÉS.:. ÉNERGIE NOIRE : POURQUOI L'UNIVERS ACCÉLÈRE (04/09/2013)
Ne pas oublier ce numéro daté d’Août, mais
que l’on trouve encore dans les kiosques de la Recherche qui contient de
bons articles sur l’énergie noire.
Notamment :
*La constante cosmologique prend une nouvelle
dimension par V. Glavieux
*Quatre méthodes d’observation par O Le
Fevre
*Le mètre étalon de l’expansion cosmique
par A . Cappelle
L’énergie
noire, constituant principal de l’Univers, est invisible, et sa nature
fait l’objet de nombreuses hypothèses.
L’énergie
noire, constituant principal de l’Univers, est invisible, et sa nature
fait l’objet de nombreuses hypothèses. Cela n’empêche pas les
astrophysiciens de l’étudier. On sait qu’elle est responsable de
l’accélération de l’expansion de l’Univers.
Pour en rendre
compte de la façon la plus pertinente, les théoriciens explorent des modèles
très divers. Mais ils ont d’autres limites que celle de leur imagination
: ils doivent tenir compte des observations, de plus en plus précises.
Celles-ci s’accumulent, et continueront de le faire, grâce à plusieurs
programmes spécifiques.
Nous ne comprenons
pas encore en détails les lois qui régissent notre étrange Univers. Mais
la recherche progresse à grands pas, comme ce dossier permet de le découvrir.
Les découvertes
paléoanthropologiques nous présentent souvent le fameux chaînon manquant.
L’ancêtre qui nous sépare du singe. Ces découvertes font souvent
l’objet d’une controverse et d’une grande couverture médiatique. Leur
importance est pourtant à tempérer. Découvrez aussi comment s’écoule
la calotte du Groenland.
Le réchauffement
climatique ne fait pas uniquement fondre la glace. Une partie de la perte
vient de l’écoulement de la glace vers la mer où elle se disloque en
icebergs.
LES
MAGAZINES CONSEILLÉS :.POUR LA SCIENCE DE SEPTEMBRE AVEC LES NEUTRINOS À
L’AFFICHE. (04/09/2013)
Étranges neutrinos
Expliquent-ils pourquoi l'antimatière a
disparu ?
Les neutrinos sont des particules si étranges
qu'ils devraient bientôt nous conduire à des domaines inexplorés de la
physique.
Les neutrinos, messagers de l'inconnu par
Martin Hirsch, Heinrich Päs et Werner Porod
Les neutrinos sont des particules si étranges
qu'ils devraient bientôt nous conduire à des domaines inexplorés de la
physique.
À lire aussi sur la climatologie :
Les rivières atmosphériques
Michael Dettinger et Lynn Ingram
D'énormes flots de vapeur dans l'atmosphère,
surnommés rivières atmosphériques, entraînent parfois des inondations
exceptionnelles. Avec le changement climatique, ces événements pourraient
se multiplier.
Et dans les actualités, un article sur le fond
diffus cosmologique.