LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 4 Septembre 2013       
 
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Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro :  
La Nova de l’été : Nova Delphini. (04/09/2013)
Planck :.C’est fini! (04/09/2013)
Kepler : C’est fini aussi ? (04/09/2013)
GALEX : C’est fini aussi! (04/09/2013)
Curiosity :.Phobos et Deimos s’éclipsent. (04/09/2013)
Comète ISON : La comète du siècle ?? (04/09/2013)
Gaia :.Les préparatifs commencent! (04/09/2013)
Rosetta :.Le grand sommeil ! (04/09/2013)
SDO :. Retour sur le transit de Vénus de Juin 2012. (04/09/2013)
Vu d'en haut :.Du Soleil sur la Bretagne et la Normandie, mais oui ! (04/09/2013)
Hubble : L’évolution des galaxies au cours du temps. (04/09/2013)
Jupiter :.Io en haute résolution. (04/09/2013)
Livre conseillé :.Mars, une exploration photographique par X. Barral. (04/09/2013)
Livre conseillé :.Voyager dans l’espace par Y Nazé chez CNRS éditions. (04/09/2013)
Livre conseillé : LHC : le boson de Higgs par M. Davier chez Pommier. (04/09/2013)
Les magazines conseillés :.La Recherche l’Énergie noire, pourquoi l’Univers accélère ; Août 2013 (04/09/2013)
Les magazines conseillés :.Pour la Science de Septembre, notamment sur les neutrinos. (04/09/2013)
 
 
 
LA NOVA DE L’ÉTÉ : NOVA DELPHINI. (04/09/2013)
 
Nous avons pu assister à la mi-Août dernier, à un événement qui ne se produit que très rarement et qui fut une révolution dans l’histoire de l’astronomie lorsque Tycho Brahe, en vit un similaire : une nova !
 
Tycho crut (comme l’ont écrit beaucoup de journalistes récemment) que c’était une « nouvelle » étoile d’où le nom de « nova » ; cela perturbait les croyances sur l’immuabilité des cieux. Un nouvel objet venait d’apparaître c’était contraire au dogme. Cela en fit réfléchir plus d’un à l’époque.
 
Donc une nova est apparue dans la constellation du Dauphin (on l’appelle la Nova Delphini) pas très loin du triangle de l’été, elle a été découverte par un astronome amateur Japonais.
 
 
Nos amis de la Société Astronomique de Bourgogne l’ont particulièrement bien vu et ont posté un rapport complet.
 
 
 
Voici la position dans le ciel de cette nova, produite par nos amis de la SAB.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Une nova est en fait la mort d’une étoile ; c’est l’explosion d’une naine blanche (étoile compacte hyper dense) qui a trop avalé de la matière de son étoile compagnon ; au delà d’un certain seuil, la naine blanche explose et la luminosité de cette émission de lumière est intense. Elle peut en quelques instants égaler la luminosité de tous les soleils de la galaxie.
Il semblerait que cet astre se soit mis à briller près de 150.000 fois plus qu’avant son explosion, elle est devenue visible à l’œil nu !
Puis cette luminosité au bout de quelques jours s’atténue.
 
Les novæ sont rares, de l’ordre de quelques unes par siècle et par galaxie, notre ami Japonais a eu beaucoup de chance.
 
Petite animation de la nova avant et après !
 
Clic sur l’image pour plus de résolution.
 
Image fournie par nos amis Italiens du Frioul.
 
 
 
 
 
Notre ami de Suisse, François Hurter a aussi eu le plaisir de pouvoir la photographier, voici sa photo.
 
Prise le 19 Août 2013 avec un Meade LX200R-10, exposition 2 sec.
Magnitude estimée 6
 
Coordonnées du centre de la photo:
RA = 20h 23m 34,263s   Dec = 20° 49' 04,04"
 
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Ciel et Espace nous parle de cette nouvelle.
 
Nos amis de Universe today en parle aussi.
 
Un APOD à ce sujet.
 
 
 
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PLANCK :.C’EST FINI ! (04/09/2013)
 
Avis de décès publié par le CNRS ces jours ci :
 
 
Après 1554 jours dans l’espace, le satellite Planck a achevé ses observations le 14 août 2013. Si l’instrument haute fréquence HFI, réalisé sous la maitrise d’œuvre de l’IAS (CNRS/Université Paris Sud) à Orsay, a cessé de prendre des mesures le 14 janvier 2012, l’instrument basse fréquence a pu travailler près de 600 jours supplémentaires car sa température de fonctionnement est bien plus élevée. Reste à “garer” le satellite dans le système solaire avant de lui dire adieu.
 
Le satellite Planck avait à son bord deux instruments, LFI et HFI, qui observaient le ciel dans le domaine radio pour le premier, dans le domaine submillimétrique et infrarouge lointain pour le second. HFI a été réalisé sous la maîtrise d’œuvre de l’IAS à Orsay.
Planck a donné ses premiers résultats cosmologiques en avril 2013, avec l’image la plus fine jamais obtenue du rayonnement fossile.

Les détecteurs de l’instrument HFI ne peuvent fonctionner qu’à la température extrême de -273.05°C, soit seulement 0.1 degré au dessus du zéro absolu. Le système de réfrigération permettant d’atteindre cette température extrême consomme des gaz bien particuliers dont les réserves embarquées ont été épuisées début 2012 et l’instrument HFI a été arrêté, après une mission réussie et une durée de fonctionnement bien supérieure aux exigences.

Arrêté, pas complètement. Certes le dernier étage cryogénique (le plus froid à 0.1K) avait cessé de fonctionner - entraînant la fin des mesures scientifiques de HFI, mais l’étage à 4 Kelvin qui maintient la température des cornets de HFI - mais aussi fournit la température de référence de l’instrument LFI fonctionnait toujours, ainsi que l’étage à 20 Kelvin qui permet aux radiomètres de fonctionner dans des conditions optimales. L’instrument basse fréquence a donc pu continuer ses observations.

Huit ciel pour LFI 
Le meilleur compromis entre objectifs scientifiques et coût d’exploitation était de prolonger la mission jusqu’au 14 août 2013 afin de permettre à LFI de réaliser huit cartographies complètes du ciel (au lieu de presque cinq pour HFI). 
Ces huit cartes indépendantes permettent de multiples combinaisons : les chercheurs peuvent alors d’une part réduire le bruit de la mesure, d’autre part contrôler très finement la réponse instrumentale. Ainsi, la qualité des cartes à 30, 50 et 70 GHz de la mission complète sera bien supérieure à celle de la mission nominale qui ne comptait que deux couvertures complètes du ciel. 

La fin de LFI signe la fin de Planck 
Les astrophysiciens ont à présent toutes les données à leur disposition, la partie scientifique de la mission est achevée. 
Restent quelques mois de travail pour les ingénieurs de l’ESA. En effet le satellite est sur une orbite pseudo-stable autour d’un point d’équilibre instable – le point de Lagrange L2 du système Soleil-Terre. On ne peut le laisser à cet endroit sans effectuer régulièrement des manœuvres. Il est aussi plus prudent de laisser la place aux futurs satellites. Il faut donc le diriger vers son orbite de “satellite à la retraite”. 

De longs mois d’analyse scientifique
La fin des observations du satellite ne signifie pas la fin de l’analyse scientifique. Après avoir publié une trentaine d’articles scientifiques en avril 2013 sur les 15 premiers mois de données, le consortium Planck travaille à la prochaine fournée de résultats cosmologiques, vers mi-2014, portant sur les 29 mois d’opération commune HFI et LFI.
 
 
Je rappelle à ceux qui sont intéressés par ce sujet que François Bouchet le responsable de HFI sera l’invité de la conférence mensuelle de la SAF du mercredi 9 Octobre 2013 à 20H30 au FIAP 30 rue Cabanis Paris 14, vous êtes tous cordialement invités.
Il nous parlera des premiers résultats de Planck.
 
 
 
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KEPLER :C’EST FINI AUSSI ! (04/09/2013)
 
Une vraie hécatombe cet été 2013, après Corot, Planck, Galex, c’est au tour de Kepler de terminer sa vie au service de la science.
 
 
En effet deux des quatre gyroscopes, en fait des roues à réaction (reaction wheels en anglais) (voir les photos) de la sonde dédiée à la découverte d’exoplanètes, sont en panne, et malgré tous leurs efforts, les ingénieurs de la NASA n’ont pas réussi à les réparer. Il en faut au moins trois en état de marche pour piloter la sonde.
 
Lorsque l’on veut pointer une zone bien particulière du ciel, on dit à cette roue de combien il faut tourner (on le dit aux trois roues car il faut trois coordonnées pour définir un point), et la loi de Newton (action=réaction) fait le reste !
 
Il suffit de tourner la roue dans une direction pour que le télescope tourne dans l’autre direction.
Et si seulement deux gyroscopes sont en fonctionnement, donc pas de positionnement fin dans l’espace donc pas d’observations possibles.
 
 
 
 
Kepler a découvert plusieurs milliers de planètes extra solaires potentielles dont l’analyse est toujours en cours d’étude.
 
La NASA est en train de réfléchir à quelle sorte de mission pourrait maintenant s’atteler une sonde Kepler qui n’aurait que deux gyroscopes. Suivant les résultats, il sera mis fin définitivement ou pas à la mission.
En tout cas pour les exoplanètes, c’est fini !  
 
Aux dernières nouvelles il semblerait qu’on lui assigne comme mission de trouver des planètes, non pas autour de grosses étoiles pour lesquelles, il faut pointer longtemps pour détecter un faible point de lumière, mais autour de naines blanches dont le pointage requiert un temps beaucoup plus court compatible avec deux gyroscopes.
 
Donc à suivre….
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Article du New York Times sur la fin de Kepler.
 
The wheels come off Kepler par la revue Nature.  
 
Kepler Can Still Hunt For Earth-Sized Exoplanets, Researchers Suggest par nos amis de Universe today
 
 
 
Le site de la mission à la NASA.
 
Voir le film sur le champ de vision (Field of View) de Kepler.
 
Une vidéo générale sur la mission Kepler.
 
Le dossier Kepler dans les archives du site.
 
 
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GALEX : C’EST FINI AUSSI! (04/09/2013)
 
 
Le télescope spatial en UV GALEX (acronyme de Galaxy Evolution Explorer) a terminé sa mission.
 
Cette longueur d'onde (les UV) a été choisie car elle correspond aux jeunes étoiles qui se trouvent donc dans des galaxies très lointaines que l'on ne détecte que maintenant. Les jeunes galaxies émettent beaucoup dans l'UV car elle sont remplies d'étoiles jeunes très chaudes qui rayonnent dans cette longueur d'onde (rappelez vous la température des étoiles, l'inverse de la plomberie le bleu c'est chaud, le rouge c'est froid (ou moins chaud), alors que les vieilles galaxies ont des étoiles plus matures qui émettent plus dans le rouge (plus froides). Jeunes et vieilles émettent aussi dans le visible (sinon on ne les verrait pas) si bien que seul le visible ne suffit pas à les détecter, d'où l'intérêt de la détection en UV.
 
Sa mission aura duré dix ans, beaucoup plus que ce qui était prévu.
 
Les principaux faits d’armes de Galex :
 
·         Découverte de la queue gigantesque de l’étoile Mira.
·         Découverte d’un trou noir avalant une étoile.
·         Découverte d’anneaux géants de nouvelles étoiles autour de vieilles galaxies
·         Découverte du chaînon manquant de galaxies intermédiaires entre les elliptiques et les spirales
·         S’est intéressée à la nature de l’énergie noire.
 
 
 
En hommage : M31 vu en UV par Galex.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
La fin de Galex par la NASA.
 
Et vu par les astronomes.com.
 
 
 
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CURIOSITY :.PHOBOS ET DEIMOS S’ÉCLIPSENT. (04/09/2013)
Photos : NASA/JPL/Caltech
 
La sonde Curiosity a pu surprendre début Août 2013, le passage de Phobos et Deimos, les deux satellites naturels martiens au dessus de sa tête lorsqu’ils s’éclipsent l’un l’autre.
 
Ces photos ont été prises au télé par la mastcam et ont été montées en une petite animation ci-dessous.
Vidéo
 
 

 

 

 
 
Ces observations participent à la meilleure détermination des orbites de ces deux satellites, pouvant mener à la mesure précise des marées produites par Phobos sur le sol martien, donnant ainsi une indication de la nature de celui-ci.
 
On sait aussi que Phobos est situé sous la limite de Roche et qu’il se rapproche dangereusement de Mars, alors que Deimos s’éloigne progressivement et lentement de la planète rouge.
 
Bien que Phobos soit très petit (25km) il est si près (il orbite à 6000km de celui-ci) de la surface de Mars, qu’un martien verrait ce satellite comme a peu près une moitié de notre Lune vue de la Terre.
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Les vidéos de la NASA et plus particulièrement celles sur Curiosity.
 
Le site de la mission au JPL
 
Le site de la mission à la NASA.
 
Les images brutes de Curiosity.
 
La page plus détaillée pour accéder à toutes les images brutes de Curiosity.
 
 
Les meilleures images prises par Curiosity
 
Une superbe animation de la mission du robot Curiosity sur Mars est disponible sur ce site de la NASA.
La vidéo la moins gourmande (46MB) peut se charger directement ici.
 
 
 
 
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COMÈTE ISON :.LA COMÈTE DU SIÈCLE ? (04/09/2013)
 
La comète très prometteuse C/2012 S1 ISON (acronyme de International Scientific Optical Network et C veut dire non périodique) s’approche de plus en plus du Soleil, elle commence à se vaporiser et à former une queue longue maintenant d’au moins 100.000km.
Elle proviendrait du fameux nuage de Oort, réservoir de comètes de grande période, situé aux confins du système solaire, et ce serait donc son premier passage, d’où l’intérêt des astronomes. Son orbite est inclinée assez fortement par rapport à l’écliptique.
 
Son point le plus proche du Soleil sera atteint le 28 Novembre de cette année 2013 à moins de 2 millions de km de la surface solaire. C’est très près au sens astronomique du terme, et on espère qu’elle survivra au passage. Si c’est le cas, elle devrait ensuite briller fortement et mériter ainsi son surnom de comète du siècle.
Elle serait visible à l’œil nu vers la mi Décembre, beau cadeau de Noël, n’est ce pas ?
 
Mais nous n’en sommes pas encore là.
 
Ce sont principalement des éjections de CO2 que l’on détecte pour le moment, comme l’a fait Spitzer il y a quelques semaines.
 
Photos de ISON prises le 13 Juin 2013 lorsqu’elle était à 500 millions de km du Soleil.
 
Deux longueurs d’onde du proche IR à 3,6 µ (à gauche) et à 4,5 µ ont été utilisées par la caméra IR du télescope spatial.
L’image à 3,6 µ montre la queue de poussières en direction opposée au Soleil qui subit l’influence du vent solaire.
L’image de droite quant à elle, révèle une structure toute différente ; le gaz neutre, très probablement du CO2, autour du noyau, qui s’échappe dans le vide.
 
Crédit Image: NASA/JPL-Caltech/JHUAPL/UCF
 
 
 
 
Lorsque la comète se rapprochera plus du Soleil, la glace pourra commencer à se sublimer et à illuminer le panache cométaire.
 
On pense que le noyau fait quelques km de diamètre et qu’il émet pour le moment en moyenne 1000 tonnes de CO2 par jour et quelques 50.000 tonnes de poussières par jour d’après les calculs de la NASA (JHUAPL Carey Lisse le responsable du programme d’observations).
 
Les sondes STEREO de la NASA vont participer au programme d’observation de cette comète, et leur site Internet nous propose une très intéressante animation gif de son orbite en fonction des différents jours et semaines.
Ces sondes auront une place de choix pour voir tourner la comète autour du Soleil et nous présenterons ce passage sous deux angles de vue différents. Ne manquez pas ces images quand elles seront diffusées.
 
Vidéo sur le trajet de cette comète dans le système solaire :
   
 
 
 
 
 
 
 
Mais avant cela, la comète devrait s’approcher de Mars vers le début d’Octobre, elle survolera Mars à moins de 10 millions de km !
Inutile de dire que la NASA prépare ses sondes et rovers martiens à cet événement. Notamment la sonde MRO équipée de son puissant télescope HIRise de 500mm. On espère de belles images de la comète qui devrait commencer à vaporiser sa glace.
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Hubble voit ISON en Avril 2013.
 
La comète va peut être se briser par nos amis de Universe Today.
 
Le Figaro sur la comète.
 
La Planetary Society sur la comète.
 
Comment voir la comète dans le ciel du matin.
 
 
 
Comet C/2012 S1 Is On Its Way Toward the Inner Solar System
 
Le télescope spatial Swift voit la comète ISON
 
Voir la présentation de votre serviteur sur les comètes et astéroïdes pour vous rafraîchir la mémoire.
 
 
 
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GAIA :.LES PRÉPARATIFS COMMENCENT ! (04/09/2013)
 
GAIA, prochaine mission très ambitieuse de l’ESA devrait être bientôt lancée.
 
Sa mission : dresser pendant 5 ans, la carte de la partie de la Voie Lactée proche du Système Solaire, en relevant la position précise et la vitesse de plus d’un milliard d’étoiles.
Gaia va être placée en orbite autour du point de Lagrange L2 très convoité, par un lanceur Soyuz depuis Kourou.
 
La précision des mesures sera de 300 micro arc seconde pour les étoiles les moins brillantes (mag 20) et 7 micro arc seconde pour les plus brillantes (mag 12).
 
Mais pourquoi mesurer avec une telle précision ??
La connaissance des distances d’une étoile est impérative pour déterminer ses caractéristiques comme luminosité, masse, âge, etc.., bref l’histoire de l’étoile et son évolution possible.
 
Gaia utilisera la bonne vieille méthode de la parallaxe (comme son prédécesseur Hipparcos) pour ces mesures.
Il est composé de deux télescopes et de trois instruments : l’astromètre (position des étoiles) ; le photomètre (luminosité) et le spectromètre (vitesse et composition).
 
Voir le film de présentation du CNES.
 
Video Gaia scanning the sky :
http://spaceinvideos.esa.int/Videos/2013/06/Gaia_scanning_the_sky
 
 
La base de la mission est l’examen répétitif des étoiles dans deux champs de vision. À cet effet la sonde tourne lentement sur elle même au rythme de 4 rotations complètes par jour. Le mouvement de la sonde sur son orbite a une légère précession de 63 jours de façon à pouvoir mesurer tous les objets du ciel.
 
Elle est équipée d’un important écran de protection contre la lumière du Soleil, qui sert aussi de panneaux solaires.
 
 
 
 
 
Le 23 Août 2013, Gaia, fabriqué par Astrium à Toulouse quitte l’usine où il a été fabriqué.
 
Astrium publie ce communiqué :
 
23 aout  2013 - Gaia, le télescope spatial le plus évolué jamais réalisé en Europe, a quitté les installations toulousaines d’Astrium, numéro un européen des technologies spatiales, au terme des opérations finales d’intégration et de la campagne d’essais.
Gaia est maintenant en route vers son site de lancement, en Guyane française, où il sera préparé pour être lancé à bord de Soyouz.
 
Conçu et construit par Astrium pour le compte de l’Agence spatiale européenne (ESA), Gaia a pour mission de dresser la carte la plus détaillée de notre galaxie, la Voie Lactée, et d’en révéler des zones inconnues.
Son objectif : comprendre les origines et l’évolution de l’Univers. La mission Gaia devrait également permettre la découverte de centaines de milliers d’objets célestes inconnus, y compris des planètes extrasolaires et des étoiles avortées, appelées naines brunes.
A l’intérieur de notre système solaire, Gaia devrait également arriver à identifier des dizaines de milliers d’astéroïdes supplémentaires.
 
Gaia emportera des instruments ultramodernes, parmi lesquels le télescope le plus sensible jamais réalisé. A l’instar du télescope spatial qui équipait Herschel, et de tous les instruments réalisés par Astrium pour les missions d’observation de la Terre, cet équipement de pointe bénéficie d’une expertise unique développée par Astrium dans le domaine des télescopes en carbure de Silicium (SiC). Astrium et son partenaire, la PME innovante Boostec, ont réussi à créer, au fil des réalisations spatiales, une véritable filière économique aujourd’hui couronnée de succès. Le SiC produit en région Midi-Pyrénées est exporté dans le monde entier.
 
Gaia utilisera également un capteur « photographique » d’une précision jamais égalée. La précision des mesures effectuées par Gaia sera extrêmement élevée : depuis la Lune, il lui serait possible de mesurer l’ongle du pouce d’une personne sur Terre,  grâce à un plan focal gigantesque d’un milliard de pixels composé de 106 détecteurs CCDs.
La sonde emploiera également, pour son contrôle d’attitude, une propulsion à gaz froid (azote), qui permet de régler en continu la performance de pointage avec la précision extrême requise.
Gaia sera situé sur l’un des cinq points de Lagrange du système Soleil - Terre, le point L2. Les points de Lagrange sont des points très précis du Cosmos où un corps, par exemple un satellite, reste fixe et parfaitement stable dans l’Espace. Situés à 1,5 million de kilomètres de la Terre, ces emplacements sont très convoités par les missions spatiales d’observation astronomique requérant une très grande stabilité de pointage.
 
 
Fin août 2013, Gaia est arrivé à l’aide du transporteur géant Antonov 124 à Kourou.
 
Gaia est arrivé à Kourou, on le voit ici dans le hall d’assemblage.
 
 
 
Gaia devrait être lancé en Octobre ou Novembre 2013.
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
De Hipparcos à Gaia : CR de la conférence de C Turon à la SAF du 10 Avril 2008
 
La mission Gaia au CNES.
 
Gaia chez wikipedia.
 
Un astronews précédent sur Gaia.
 
Des détails sur la mission à l’Observatoire de paris.
 
Site de la mission Hipparcos.
 
Site de la mission Gaia et des diverses photos et images.
 
Petit résumé de deux pages sur Gaia en anglais.
 
Un article de l’Observatoire de Paris sur Gaia.
 
 
 
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ROSETTA:.LE GRAND SOMMEIL ! (04/09/2013)
 
 
D’accord, c’est facile de parodier le film de Howard Hawks (The big sleep) avec H Bogart pour décrire la fonction actuelle de la sonde Rosetta en route pour la comète 67P Churyumov- Gerasimenko , mais je n’ai pas pu résister !
 
Rappel des épisodes précédents :
 
Rosetta est « LA » mission cométaire européenne par excellence. (consulter les archives du site à ce sujet)
Elle a été lancée en Mars 2004 avec pour objectifs de nombreuses premières spatiales :
 
·        Mise en orbite autour d’une comète active
·        Atterrissage du module Philae sur le noyau et étude
·        Trois dispositifs d’ancrage sur le noyau (faible gravité, pour évitement des rebonds)
·        Équipé de panneaux solaires spéciaux à cause de l’énorme distance (5UA), un challenge aussi loin du Soleil
·        En bonus : Visite de 2 astéroïdes: Steins (petit, 5 sept 2008)  et Lutetia (beaucoup plus grand avec ses 100 km de diamètre. Rosetta passera à 3000 km le 10 juillet 2010). Ce sera une première visite d’un astéroïde aussi gros.
 
Pour obtenir l’impulsion supplémentaire dont elle a besoin pour atteindre une comète si lointaine, la sonde utilisera l’assistance gravitationnelle de Mars (en Fev 2007) et à trois reprises celle de la Terre (en Mars 2005, Nov 2007 et Nov 2009).
À chacune de ces manœuvres, la sonde prendra un nouvel élan grâce à l’effet de fronde ainsi obtenu.
 
EADS Astrium GmbH est le maître d’œuvre industriel de Rosetta pour le compte de l’ESA, conduisant une équipe internationale de plus de 50 fournisseurs issus de 15 pays. L’Agence spatiale allemande (DLR) assure la supervision du projet global de l’atterrisseur Philae.
 
L’orbiteur et l’atterrisseur sont équipés de nombreux instruments notamment :
L’orbiteur :
·        ALICE : Spectro imageur UV (NASA)
·        CONSERT : étude de l’intérieur de la comète par radar (LPG Grenoble)
·        MIRO : température du noyau mesures isotopiques (NASA/LESIA)
·        OSIRIS : Optical, Spectroscopic, and Infrared Remote Imaging System , la caméra grand angle et télé de la mission (MPI)
·        ROSINA : composition de l’atmosphère de la comète (Université de Berne)
·        VIRTIS : spectro IR et visible (LESIA)
L’atterrisseur :
·        CIVA : 6 micro caméras + spectro (IAS Orsay)
·        COSAC & PTOLEMY : analyseurs des gaz contenus dans les échantillons du noyau de la comète (MPS)
·        MUPUS : analyseur mécanique de la surface (densité, résistance etc..) (DLR)
·        ROLIS : caméra HR du lander (DLR)
·        SD2 : perce la surface de la comète (agence spatiale italienne).
 
 
 
 
Une vue étonnante d'une partie de Rosetta avec Mars dans l'arrière plan lors du passage de Février 2007.
Cette image est prise par la caméra CIVA du Lander Philae d'une distance de 1000km de Mars. (zone vue : Syrtis Major).
J'ai délibérément augmenté la luminosité du panneau solaire afin qu'on en voit les détails.
C'était la première fois que Philae fonctionnait de façon autonome sur ses propres batteries; ce sera la cas quand il se posera sur la comète.
 
 
 
LES RENDEZ VOUS.
 
 
Trajectoire de Rosetta (© CNES S. Rouquette)
 
 
 
Il était prévu que sur la route de la comète, Rosetta rencontre un ou plusieurs astéroïdes, contrairement à ce que l’on croit, la ceinture d’astéroïdes n’est pas comme on la représente dans les films, un lieu où les corps sont si proches qu’ils s’entrechoquent ; en fait il a fallu de nombreuses heures de calculs aux programmeurs de la mission pour trouver deux astéroïdes que pouvaient survoler notre sonde.
 
En septembre 2008, Rosetta survole Steins , un petit astéroïde de 4km de dimension. Elle passe à 8km de sa surface et immortalise cet exploit avec de multiples photos.
 
 
Beaucoup plus sérieux, est l’astéroïde Lutetia qui est survolé en Juillet 2010 ; en effet cette fois-ci c’est un gros caillou de 130km ; le survol s’effectue à 3000km d’altitude.
 
Une étude de sa surface et de sa géologie est basée sur les nombreuses photos.
 
Depuis la rencontre, les astrophysiciens ont travaillé sur les données envoyées par la sonde et il semble que Lutetia soit le reste d‘un fragment de matière originelle à partir de laquelle la Terre, Vénus et Mercure se sont formées.
 
Différentes vues de l’astéroïde Lutetia prises par la caméra de Rosetta
(© CNES)
 
 
 
 
 
LE GRAND SOMMEIL.
 
Après cette rencontre et à partir de Juin 2011, la sonde Rosetta est mise en hibernation complète.
 
Rosetta en Mars 2011, a déjà vu sa cible (qui était à 163 millions de km) avant de s’endormir, voir à cet effet cette animation gif.
 
Rosetta doit être mise en hibernation car elle doit avant son rendez vous avec la comète, aller plus profondément dans le système solaire, là où la puissance lumineuse ne serait pas suffisante pour charger ses batteries. Les ingénieurs ont préféré la mettre complètement hors tension jusqu’au moment de la rencontre avec la comète 67P.
Donc à partir Mars 2011, les instruments sont coupés un à un, puis le 8 Juin 2011, même les télécommunications et les contrôles de trajectoire sont mis hors circuit et cela pendant 31 mois.
On va orienter les panneaux de façon à ce qu’ils fassent face au Soleil avant de tout couper et la sonde n’ayant plus de moyen de s’orienter va être animée d’une légère rotation pour la stabiliser, c’est en fait la bonne vieille méthode pour stabiliser la trajectoire d’un engin spatial.
 
Les seuls éléments qui restent sous tension sont les radiateurs internes et le calculateur de bord qui déclenche l’horloge qui devra réveiller la sonde de façon autonome (il n’y aura aucun signal envoyé depuis la Terre, d’ailleurs Rosetta est « sourde » maintenant) le 20 Janvier 2014 à 10H00 TU précisément.
C’est la première fois qu’une telle interruption se produit sur une sonde spatiale. (en fait presque, cela c’était produit avec la sonde Giotto après le survol épique de Halley, mais cette hibernation de 4 ans n’était pas prévue à l’origine ; et cela a marché !).
 
Pendant cette hibernation, Rosetta va atteindre des distances jamais atteintes pour une sonde équipée de panneaux solaires, notamment son point le plus éloigné, le 1er Décembre 2012 à 937 millions de km de la Terre (6,26 UA).
En se réveillant elle devrait être le 20 Janvier 2014 à 807 millions de km de la Terre (5,39UA) ou à 672 millions de km du Soleil (4,49 UA).
 
Si tout se passe bien, quelques heures après le réveil, la sonde doit envoyer son premier message et se mettre en orbite autour de la comète en Mai 2014, puis cartographier sa surface. La comète sera déjà devenue active.
L’atterrissage est prévu pour Novembre de la même année.
Le voyage aura duré 10 ans !
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Entrée en hibernation pour Rosetta par l’ESA.
 
Les résultats scientifiques de VIRTIS.
 
Le survol de Lutetia par l’ESA.
 
Les premières vues de la comète en Juin 2011.
 
 
 
 
 
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SDO : RETOUR SUR LE TRANSIT DE VÉNUS DE JUIN 2012. (04/09/2013)
(photo et vidéo : NASA/SDO)
 
Le 6 Juin 2012 a eu lieu le dernier transit de Vénus du siècle, le prochain aura lieu en 2117.
 
À cette occasion, le satellite SDO a pu filmer ce transit en différentes longueurs d’onde et notamment en UV.
Voici une de ses photos :
 
 
 
Voici une image composite en extrême UV à 171A (B) ; 193A (G) et 211A (R) prise par la caméra AIA de SDO.
 
On remarque dans le quadrant supérieur gauche Vénus passant devant le Soleil, une meilleure résolution est possible en cliquant sur l’image.
 
On se rappelle que la couronne est beaucoup plus chaude (2 millions de ° approx) que la surface, et que donc elle émet beaucoup plus dans l’extrême UV, représenté en rouge/jaune sur la photo.
La surface étant aux alentours de 5000°C émettant dans un UV moins extrême (bleu).
 
 
De très grandes résolutions sont aussi disponibles ici.
 
 
 
 
 
 
 
Une vidéo de la NASA publiée sur les différentes vues de ce transit en fonction des différents filtres.
Vidéo
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un APOD y est consacré .
 
Toutes les vidéos du transit.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site de SDO.
 
Le site de SOHO.
 
Tout sur SDO sur votre site préféré.
 
Le Soleil en direct et zoomable.
 
 
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VU D'EN HAUT :.DU SOLEIL SUR LA BRETAGNE ET LA NORMANDIE, MAIS OUI! (04/09/2013)
Crédits: NASA/ESA
 
 
 
L’astronaute Italien, Luca Parmitano, quand il n’a pas de problème de scaphandre, prend des photos depuis la station spatiale, et notamment cette vue de la Bretagne et de la basse Normandie au soleil couchant
 
 
Une autre belle image de la même région prise par un satellite de l’ESA.
 
 
 
 
 
 
 
 
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HUBBLE :.L’ÉVOLUTION DES GALAXIES AU COURS DU TEMPS. (04/09/2013)
(Photo : NASA, ESA,
 
 
Hubble va très bien, merci !
Il vient d’ailleurs de participer à une étude (survey en anglais) sur l’évolution de la forme des galaxies au cours du temps.
 
Cette étude a été baptisée CANDELS, acronyme de Cosmic Assembly Near infra red Deep Extra galactic Survey, mais veut aussi dire bougie ou luminaire en anglais, ce qui est une façon amusante de décrire rapidement son but.
Elle doit étudier les tailles formes et couleurs des galaxies lointaines sur au moins 80% de l’histoire de l’Univers.
 
À notre époque, les galaxies se présentent sous différentes formes qui ont d’ailleurs été classifiées par Hubble (l’astronome) dans un système appelé la séquence de Hubble (en anglais on dit plutôt le diapason, tuning fork, car cela ressemble vraiment à un diapason).
Cette classification est basée sur la morphologie de ces galaxies et de leur capacité à donner naissance à des étoiles.
On y retrouve des galaxies spirales, elliptiques, et même lenticulaires, forme intermédiaire entre les deux précédentes.
 
Mais la grande question est : quelle était la forme de ces galaxies dans le passé, il y a plusieurs milliards d’années ?
 
Les astronomes et notamment BoMee Lee de l’Université du Massachusetts ont utilisé Hubble pour voir dans le passé jusqu’à 11 milliards d’années (Ga = Giga années), au presque début de l’Univers.
D’après ces études (publiées on-line) il apparaît que la séquence de Hubble actuelle serait valable encore jusqu’à il y a 8 milliards d’années, mais on a pu maintenant pousser plus loin jusque vers les 11Ga.
 
 
Classification des galaxies en fonction du temps (billion = milliard) Crédit : NASA, ESA, M. Kornmesser
Cette image montre des « tranches » d’Univers à différentes époques. On remarque ainsi l’apparition de nouvelles formes de galaxies.
Les galaxies sont réparties comme déjà dit en Spirale (S), en Elliptique (E) et lenticulaire (SO).
Dans la partie gauche du diagramme, on trouve les galaxies elliptiques avec des lenticulaires au centre et les spirales se divisant en deux parties sur la droite, celles de la branche inférieure sont barrées.
Lorsque l’on s’enfonce plus dans le passé (vers la droite), les galaxies deviennent plus petites et moins bien formées.
 
 
Un des grands résultats de cette étude est que les galaxies apparaissent bien formées à partir de 8 milliards d’années avant notre ère, ce qui semble poser des problèmes avec les modèles actuels de formation des galaxies.
 
Les galaxies dans ces premiers temps de l’Univers, sont partagées entre des galaxies à structure complexe (disques, amas etc..) contenant des étoiles jeunes (bleues) et des galaxies rouges et massives ne formant plus d’étoiles comme on voit dans l’Univers actuel.
 
C’est la nouvelle caméra WFC3 de Hubble qui a permis d’observer ces galaxies lointaines dans la partie IR du spectre, contrairement aux études précédents qui n’avaient été effectuées que dans la lumière visible.
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
La nouvelle sur le site de la NASA.
 
 
Sur un site en français.
 
 
Le dossier Hubble sur ce site.
 
Les 20 ans de Hubble célébration à la Cité de l’Espace de Toulouse.
 
Je signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette planetastronomy.com)
Ceux qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me contacter avant.
 
 
 
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JUPITER :.IO EN HAUTE RÉSOLUTION. (04/09/2013)
 
 
Bien que les dernières photos HR de Io datent de la mission Galileo (1996), ce n’est que récemment que la NASA a diffusé une photo en haute résolution de la première lune de Jupiter.
 
Io est l’objet le plus volcanique du système solaire, ce volcanisme est dû à la proximité de Jupiter (Io est à « seulement » 420.000km de la planète géante) qui exerce de puissants effets de forces de marée sur le petit corps (3600km de diamètre).
Il ne possède pas de cratères d’impact, sa surface est remodelée en permanence par l’action de ces volcans.
L’effet de marée est si fort que la surface se soulève de 100m à chaque révolution !
 
 
 
 
La résolution de cette nouvelle photo HR est 2,5km.
(clic sur l’image pour la HR)
 
On y distingue clairement des montagnes de plusieurs km de haut, des plateaux, des volcans et des caldeiras.
 
On y voit aussi des coulées de lave
 
 
 
Crédit : NASA/JPL/University of Arizona
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Un APOD sur le sujet.
 
Plus de détails sur Io par notre ami JC Boulay.
 
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ.:.MARS, UNE EXPLORATION PHOTOGRAPHIQUE PAR XAVIER BARRAL . (04/09/2013)
 
 
À paraître début Septembre, ce merveilleux ouvrage montrant des paysages incroyables et inédits de Mars photographiées par la sonde martienne MRO avec sa caméra hautes performances HiRISE.
 
Il y a approximativement 200 vues sélectionnées, elles sont à échelle constante : 6km de large.
 
 
Valles Marineris, Olympus, Arcadia Planitia, Elysium Mons, Planum Boreum, Icaria Fossae et Noachis Terrasont autant de régions martiennes survolées par la sonde d’observation de la NASA mise en orbite en 2005, à une distance moyenne de 300 km, pour étudier la surface de la planète. Parmi ces dizaines de milliers de relevés d’une résolution sans précédent, Xavier Barral a extrait une série de près de 200 photographies en conservant une zone large de 6 km pour chaque cliché.
 
 
 
 
Cette sélection offre une vision inédite de Mars qui révèle les contours géologiques et minéralogiques de cette planète mythique. Un paysage insoupçonnable qui se dessine depuis plus de trois milliards d’années. Ces images s’ouvrent à de multiples interprétations et elles nous renvoient ainsi à nous-même.
 
Pour poursuivre cette exploration photographique, dessinée par Xavier Barral et Sébastien Girard, des textes de l'astrophysicien Francis Rocard et du professeur de science planétaire Alfred McEwen, des légendes détaillées du planétologue et géophysicien Nicolas Mangold ainsi qu'un planisphère de Mars nous offrent des clefs d'interprétation et replacent ces images énigmatiques dans leur contexte. 
 
En cliquant sur le livre vous pourrez feuiller quelques pages de ces sublimes photos.
 
 
 
 
En partenariat avec la NASA, le Jet Propulsion Laboratory et l'Université d'Arizona. 
Relié toilé avec jaquette   290 x 350 mm    272 pages
ISBN : 978-2-36511-000-6     79,00 €
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ :.VOYAGER DANS L’ESPACE PAR YAEL NAZÉ CHEZ CNRS ÉDITIONS. (04/09/2013)
 
 
 
 
Notre amie Yaël Nazé, astrophysicienne à l’Institut de Recherches Spatiales de Liège et auteur prolifique de nombreux ouvrages sur l’astronomie (voir plus bas) ; vient de publier un nouveau livre : Voyager dans l’espace.
 
Elle nous invite cette fois-ci à découvrir les arcannes du voyage spatial : le problème des mises en orbite, des points de Lagrange, des télécommunications, des dangers d’un vol spatial, etc..
 
Bref à la lecture de ce livre vous serez capable de construire vous même votre mission spatiale, il y a même à la fin du livre un jeu avec cartes à découper !
 
Table des matières :
 
1-Introduction
2-Du rêve à la réalité : du pigeon au missile
3-Et en pratique : les coûts
4- Les avenues spatiales : pas de deux, valse à trois, visite à la voisine, .ellipses de Hohmann…
5- Le moyen de transport : vaincre la gravité, les fusées
6- Les valises bien remplies : les composants d’une mission spatiale
7- Les aléas du voyage : vide, soleil, poussières
8- De la réalité au rêve.
 
 
Voici la quatrième de couverture :
 
L’aventure spatiale ne date pas d’hier. Tout a commencé avec un pigeon et des feux d’artifice avant que la Seconde Guerre mondiale puis la Guerre froide n’ouvrent l’âge des fusées et n’offrent à l’humanité de réaliser son vieux rêve : aller dans l’espace.
L’espace est à la fois proche – cent kilomètres à peine au-dessus de nous- et presque hors de portée.
En effet, ce sont cent kilomètres qu’il faut parcourir verticalement, en bravant la loi de la gravité.
Quand s’arracher du sol quelques secondes n’est déjà pas une mince affaire, le quitter complètement est un défi, relevé depuis quelques décennies seulement.
Aujourd’hui, alors qu’aller fureter dans le Système solaire paraît presque banal, chaque départ de lanceur reste un véritable exploit technologique et humain.
Le livre de Yaël Nazé explique quels innombrables problèmes il faut résoudre pour se lancer dans cette aventure : comment choisir la bonne route dans un univers où tout est en mouvement et où les lignes droites n’existent pas ? Pourquoi faut-il décoller à un moment, pas à un autre ? Quel est le prix de la conquête spatiale ? Quels en sont les risques pour les hommes et les machines ? Et d’ailleurs…… pourquoi aller dans l’espace ?
Un guide passionnant pour tous les amoureux de l’astronautique et des étoiles.
 
 
 
 
Quelques autres ouvrages de Y Nazé :
 
 
Livre conseillé : Les couleurs de l'Univers par Yaël Nazé (19/11/2005)
 
Livre conseillé :.. L'astronomie au féminin par Y. Nazé chez Vuibert 2ème édition (30/01/2009)
 
Livre conseillé :.L'astronomie des Anciens par Y Nazé chez Belin. (15/05/2009)
 
Livre conseillé.:. Le cahier d'exploration du ciel proposé par Yaël Nazé. (27/04/2009)
 
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ :.LHC : LE BOSON DE HIGGS PAR M. DAVIER CHEZ POMMIER. (04/09/2013)
 
Michel Davier est professeur à l'université Paris-Sud-11 depuis 1975 et dirige des recherches en physique des particules au Laboratoire de l'accélérateur linéaire (CNRS/IN2P3 et UPS) à Orsay. Il est membre de l'Institut (Académie des sciences).
 
Il nous propose un petit livre bien fait qui résume clairement les étapes qui ont mené à la découverte du boson de Higgs. Il envisage aussi les futures étapes du LHC.
 
À mettre entre (presque) toutes les mains !
 
 
Voici ce qu’en dit la quatrième de couverture :
 
Le LHC, le plus grand accélérateur de particules du monde, le plus complexe instrument scientifique jamais construit, a permis la mise en évidence du mythique boson de Higgs, une particule d’un type nouveau prévue par la théorie, mais qui n’avait encore jamais pu être observée. Quelles en sont les conséquences ? La théorie doit-elle être révisée ? Cet événement spectaculaire devra permettre de répondre à des questions cruciales que se posent les physiciens concernant les lois qui régissent la structure de la matière et les interactions fondamentales entre particules élémentaires (quarks et leptons).
 
 
 
Sommaire :
1-Introduction
2-Particules et interactions
3-Symétries et interactions
4-Le concept de brisure de la symétrie de jauge
5-Brisure spontanée de la symétrie de jauge et masse des particules
6-Mesure de précision et boson de Higgs
7-Un grand instrument pour la physique : le LHC
8-Les grands détecteurs du LHC
9-Comment découvrir une nouvelle particule ?
10-Le boson de Higgs enfin !
11-Boson de Higgs et média
12-Les grandes questions ouvertes
13-Perspectives
 
 
ISBN : 978 2 7465 0677 0
Prix : 13€
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS.:. ÉNERGIE NOIRE : POURQUOI L'UNIVERS ACCÉLÈRE (04/09/2013)
 
Ne pas oublier ce numéro daté d’Août, mais que l’on trouve encore dans les kiosques de la Recherche qui contient de bons articles sur l’énergie noire.
 
Notamment :
*La constante cosmologique prend une nouvelle dimension par V. Glavieux
*Quatre méthodes d’observation par O Le Fevre
*Le mètre étalon de l’expansion cosmique par A . Cappelle
 
 
L’énergie noire, constituant principal de l’Univers, est invisible, et sa nature fait l’objet de nombreuses hypothèses.
L’énergie noire, constituant principal de l’Univers, est invisible, et sa nature fait l’objet de nombreuses hypothèses. Cela n’empêche pas les astrophysiciens de l’étudier. On sait qu’elle est responsable de l’accélération de l’expansion de l’Univers.
 
 
 
 
Pour en rendre compte de la façon la plus pertinente, les théoriciens explorent des modèles très divers. Mais ils ont d’autres limites que celle de leur imagination : ils doivent tenir compte des observations, de plus en plus précises. Celles-ci s’accumulent, et continueront de le faire, grâce à plusieurs programmes spécifiques.
 
Nous ne comprenons pas encore en détails les lois qui régissent notre étrange Univers. Mais la recherche progresse à grands pas, comme ce dossier permet de le découvrir.
Les découvertes paléoanthropologiques nous présentent souvent le fameux chaînon manquant. L’ancêtre qui nous sépare du singe. Ces découvertes font souvent l’objet d’une controverse et d’une grande couverture médiatique. Leur importance est pourtant à tempérer. Découvrez aussi comment s’écoule la calotte du Groenland.
Le réchauffement climatique ne fait pas uniquement fondre la glace. Une partie de la perte vient de l’écoulement de la glace vers la mer où elle se disloque en icebergs.
 
 
mensuel n°479 daté août 2013 au prix de 6.40€
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.POUR LA SCIENCE DE SEPTEMBRE AVEC LES NEUTRINOS À L’AFFICHE. (04/09/2013)
 
 
Étranges neutrinos
 
Expliquent-ils pourquoi l'antimatière a disparu ?
Les neutrinos sont des particules si étranges qu'ils devraient bientôt nous conduire à des domaines inexplorés de la physique.
 
Les neutrinos, messagers de l'inconnu par Martin Hirsch, Heinrich Päs et Werner Porod
Les neutrinos sont des particules si étranges qu'ils devraient bientôt nous conduire à des domaines inexplorés de la physique.
 
 
 
À lire aussi sur la climatologie :
Les rivières atmosphériques
Michael Dettinger et Lynn Ingram
D'énormes flots de vapeur dans l'atmosphère, surnommés rivières atmosphériques, entraînent parfois des inondations exceptionnelles. Avec le changement climatique, ces événements pourraient se multiplier.
 
Et dans les actualités, un article sur le fond diffus cosmologique.
 
 
Prix : 6,20€
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
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