- LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
- Mise
à jour : 5 Octobre 2013
-
- Conférences et Événements : Calendrier
.............. Rapport
et CR
- Astronews précédentes : ICI
dossiers à télécharger par ftp : ICI
- ARCHIVES
DES ASTRONEWS : clic sur le sujet
désiré :
- Astrophysique/cosmologie
; Spécial
Mars ; Terre/Lune
; Système
solaire ; Astronautique/conq
spatiale ; 3D/divers
; Histoire
astro /Instruments ; Observations
; Soleil
; Étoiles/Galaxies ;
Livres/Magazines ;
Jeunes
/Scolaires
- Sommaire de ce numéro :
- Les
cadrans solaires du Quartier Latin :
CR de visite du 28 Sept 2013. (05/10/2013)
- Conf
Curiosity et Mars : CR de la conf VEGA par JP Martin du 21 sept
2013. (05/10/2013)
- Le
LHC et la recherche du boson de Higs : CR de la conf SAF
(Cosmologie) de C. Guyot du 14 Sept 2013. (05/10/2013)
- Champ
de Higgs et origine de la matière : CR de la conf. SAF d’Yves
Sirois du 11 Sept 2013. (05/10/2013)
- Prix SAF 2012 et 2013 : Remise de prix dans les
locaux de la SAF. (05/10/2013)
- Le CERN : Vu par Google Street View. (05/10/2013)
- Quidos : Le boson expliqué au enfants (les
parents peuvent regarder) (05/10/2013)
- La forme de l’Univers : Vue par deux vidéos
explicatives. (05/10/2013)
- Voyager 1 : Il entre dans l’espace
interstellaire. (05/10/2013)
- Galaxie : La plus compacte des galaxies découverte ! (05/10/2013)
- Ariane 5 : Commande de 18 lanceurs ECA. (05/10/2013)
- Herschel :.Il
participe lui aussi au décryptage du CMB ! (05/10/2013)
- La météorite de Tcheliabinsk : On a
retrouvé des gros morceaux. (05/10/2013)
- Curiosity :.Il
identifie la nature de l’hydratation du sol martien. (05/10/2013)
- Deep Impact : C’est fini ! (05/10/2013)
- LRO : Elle tourne, elle tourne, la Lune! (05/10/2013)
- Comète ISON : Des nouvelles. (05/10/2013)
- L’ESO :
Cartographie du bulbe central de notre Galaxie. (05/10/2013)
- Spitzer
: Comment il a été modifié pour détecter les exoplanètes. (05/10/2013)
- Vu
d'en haut :.Le
redressement du Costa Concordia vu de satellite. (05/10/2013)
- Photos
d'amateurs :.Les meilleures photos de l’année. (05/10/2013)
- Livre
conseillé :.La Voie Lactée par F Combes et J Lequeux chez EDP.
(05/10/2013)
- Livre
conseillé :.Nicolas-Louis de la Caille astronome par Ian Glass chez EDP.
(05/10/2013)
- Livre
conseillé : Astrodessin par Serge Vieillard et collègues. (05/10/2013)
- Les
magazines conseillés :.l’Astronomie d’Octobre, superbe numéro. (05/10/2013)
- Bulletin
Professionnel :. Bulletin de l’ESA n° 155 daté d’Août 2013. (05/10/2013)
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- REMISE DES PRIX SAF 2012 ET 2013. (05/10/2013)
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- Le
7 Septembre 2013, Philippe Morel président de la SAF a remis les Prix de
cette année et de l’année 2012 à différentes personnalités.
-
- Remise
du Prix Janssen 2012 au Dr. Jay M. Pasachoff, director of Hopkins
Observatory, Williams College, Etats-Unis.
-
- Remise
du Prix Janssen 2013 à Suzanne Débarbat, astronome à l'Observatoire de
Paris, membre du Bureau des Longitudes, correspondante de l'Académie
Internationale d'Histoire des Sciences.
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- Ces
deux prix sont remis par Jean-Claude Pecker, membre de l'Institut.
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- Assis :
JC Pecker, à ses côtés le Dr Jay Pasachoff et S Débarbat (photo C
Larcher)
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- JC
Pecker remet le Prix au Dr Jay Pasachoff
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- JC
Pecker remet son prix à S Débarbat (photos C Larcher)
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- et
- Remise
du Prix Gabrielle et Camille Flammarion 2013 à Josep M. Oliver,
co-fondateur en 1960 et président de 1979 à 2006 de la Agrupación Astronómica
de Sabadell.
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- et
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- Remise
de la Plaquette du Centenaire 2012 à Marie-Hélène Didier conservateur régional
des Monuments historiques de la DRAC d'Ile de France.
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- Ces
deux prix sont remis par Philippe Morel
(je n’ai malheureusement pas de photos)
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- LE CERN : VU PAR GOOGLE STREET VIEW. (05/10/2013)
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- Nos
amis et fidèles lecteurs Jean Claude Bercu et Pascal Berteau, nous
signalent que :
-
- "Google
a inauguré hier une nouvelle visite guidée virtuelle au sein de son
service Street View.
- Elle
permet de découvrir
les méandres du CERN, le laboratoire européen de physique des
particules basé dans la banlieue de Genève.
-
- Grâce
à Street View, les internautes peuvent explorer les lieux et notamment les
différents laboratoires, une partie des 26 kilomètres tunnels, les centres
de contrôle et bien entendu le fameux LHC ou Grand collisionneur de
hadrons, l’accélérateur de particules qui sert de nombreux projets de
recherche.
-
- Il
est également possible de découvrir les principaux détecteurs qui sont
utilisés sur le LHC pour servir les projets comme Atlas, Alice, CMS et LHCb
qui participent notamment à la recherche du boson de Higgs.
- C’est
en 2011 que le CERN a ouvert ses portes à Google pour réaliser ce travail
pour Street View. (Eureka Presse)"
-
- En
cherchant par exemple CERN ATLAS sur Google Maps et en activant Street View
on peut faire une petite visite : intéressant pour les personnes qui n'ont
pas l'occasion de visiter le CERN.
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- Allez
donc voir le site.
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- Il
n’est pas toujours aisé de naviguer, mais je suis sûr que vous allez
trouver.
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- Une
aide :
- Les
+ et - : les zooms
-
-
- En
dessous : ce sont des ascenseurs qui permettent effectivement de
changer de niveau (passer du tunnel aux étages supérieurs)
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- JC
Bercu a réussi à trouver les liens directs d’endroits particulièrement
intéressants du site que je publie ci-après :
-
- Le
LHC
en général ; l’expérience ATLAS ;
salle de contrôle
ATLAS ; l’expérience CMS ;l’expérience
ALICE ;
l’expérience LHCb ;
centre
de calcul du CERN.
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- Bonne
navigation.
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- QUIDOS : LE BOSON EXPLIQUÉ AUX ENFANTS (LES
PARENTS PEUVENT REGARDER). (05/10/2013)
-
- Les
quidos, ce sont de petites animations
vidéo qui tentent d’expliquer un peu tout.
-
- Francois
Grimonprez, vient de mettre
en ligne une animation « Le boson expliqué au enfants (les
parents peuvent regarder) » en français (les versions anglaises et néerlandaises
vont suivre) bien faite pour expliquer ce qu’est le boson et le champ de
Higgs.
-
- Signalons
qu’elle a été vérifiée notamment par notre ami Yves Sirois qui vient
de nous donner d’ailleurs une
superbe conférence à ce sujet.
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-
- LA FORME DE L’UNIVERS : VUE PAR DEUX VIDÉOS
EXPLICATIVES.
(05/10/2013)
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- Je
viens de trouver sur le Net trois petites animations qui ont pour objet
d’expliquer la forme
de notre Univers : fermé, ouvert, fini , infini ???
c’est simple et vraiment pas mal fait. À vous de juger (bien sûr c’est
en anglais)
-
- Voici
les liens :
-
- No
Edge: The Shape of the Universe. (Part 1: Flat Models)
-
- Et
-
- No
Edge 2: The Curvature of the Universe.
-
- Nous
avions déjà évoqué il y a quelques temps cette autre vidéo :
-
- How
Big is the Universe?
-
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-

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-
- VOYAGER 1 : IL ENTRE DANS L’ESPACE
INTERSTELLAIRE.
(05/10/2013)
-
-
- La
sonde Voyager 1, un de nos émissaires
lancés en 1977 (il y a 36 ans !) est en train,
non pas de quitter le système solaire, comme il a été souvent écrit
(le Soleil étend son emprise bien plus loin, jusqu’au nuage de Oort) mais
de pénétrer
dans l’espace interstellaire : c’est à dire de quitter la
bulle (l’héliosphère) de particules créée par le Soleil, et appelée héliosphère.
-
- Notre
Soleil lui même se déplaçant dans un nuage galactique (la bulle locale) représentée
sur la vue suivante.
-
- Voyager
1 en ce mois de Septembre 2013 est à 19 milliards de km de notre Soleil (approx
125 UA).
-
- Notre
système solaire et son environnement en ÉCHELLE
LOGARITHMIQUE.
- Voyager
1 est à la frontière de l’héliosphère, dépassant la centaine d’UA.
- L’héliopause
est justement la frontière où les vents solaires ne se font plus sentir.
- Remarquons
que le nuage de Oort se situe bien plus loin entre 50.000 et 100.000 UA.
- La
prochaine étoile, alpha Centauri est à 270.000 UA (4,2 années lumière)
(dessin NASA)
-
-
-
- Comment s’est-on aperçu
que la sonde changeait de milieu ?
-
- Voyager
est équipé de nombreux instruments dont un mesureur de la densité du
plasma (gaz ionisé). Or il se trouve qu’en Mars 2012, une très forte
éruption solaire (une CME) s’est produite qui a traversé tout le système
solaire, nous en avions
parlé à l’époque.
- Elle
a atteint la sonde un peu plus d’un an après en Avril 2013.
-
- Il
y a deux sortes d’instruments liés à l’étude du plasma :
- ·
Plasma
Science (PLS) mesure la densité, la vitesse et la température du plasma et
- ·
Plasma Wave
Subsystem (PWS) mesure le champ électrique du plasma
- Il
se trouve que le capteur du PLS ne fonctionne plus depuis très longtemps ,
il a fallu se débrouiller avec ce qui marchait.
-
- Or
ce détecteur de plasma n’étant donc plus en véritable état de marche,
on a pu étudier quand même le comportement de la sonde au passage de ce
puissant vent solaire,
il l’a fait …vibrer !
- La
fréquence de ces oscillations détectée par le PWS (le 9 Avril 2013
exactement) a permis de mesurer la densité du plasma.
- Elle
était plus de 40 fois plus grande que précédemment, amplitude
incompatible avec la bulle solaire formant l’héliosphère et donc
indiquant ainsi un changement de milieu. Voyager
était dans l’espace interplanétaire. L’équipe de scientifiques
en étudiant les données détermina à quelle époque celui-ci avait pénétré
ce nouvel espace : vers Août 2012.
-
- Voyager
a détecté ce mouvement indirect de plasma et l’a même retransmis sous
forme d’un bruit que l’on peut entendre.
- C’est
en mesurant ce son que nous nous sommes aperçus que Voyager avait quitté
le milieu où il résidait depuis 36 ans. Il entrait dans un tout nouveau
milieu ; l’espace interstellaire
Les résultats ont été publiés dans la revue Science (voir ref
plus bas).
-
- Signalons
que la puissance des signaux de Voyager est de……20W, une lampe de frigo
à 19 milliards de km de nous !
-
- Vidéo
explicative de ce son enregistré par Voyager :
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-
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-
Le
Professeur Ed Stone, un des pères des missions Voyager et que
nous connaissons bien, a commenté cet événement en disant que c’était
une étape historique
franchie par la sonde qui venait ainsi de pénétrer cet espace
interstellaire.
-
- Photo :
Ed Stone (à droite) et votre serviteur (photo © JPM)
-
- On
a cru plusieurs fois que la sonde avait déjà franchi cette limite, mais ce
n’était pas le cas. Maintenant nous sommes sûrs de ce passage.
-
- Encore
une grande première de cette sonde spatiale conçue dans les années
1960/1970 !
- Voyager
s’est aventurée, là où aucune sonde n’était allée.
-
- Thank
you Ed !
-
-
-
- Voyager
file en parcourant près de 4UA par an et devrait être à proximité de la
prochaine étoile dans 40.000ans.
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-
-
-
- POUR ALLER PLUS LOIN.
-
-
- Voyager
1 Reaches Interstellar Space article
par la NASA.
-
- Spacecrafts
Show Interstellar Wind Changed Direction
par Space Ref.
-
- 10
Historic Moments in Voyager’s Journey to Interstellar Space
par Universe Today.
-
- Voyager-1
pws: electron plasma oscillations beyond the heliopause
par l’Université de l’Iowa (en charge du détecteur)
-
- How
Do We Know When Voyager Reaches Interstellar Space?
Par Space Daily.
-
- In
Situ Observations of Interstellar Plasma With Voyager 1
par D. Gurnett et al.
-
- Voyager
est finalement dans l’Espace interstellaire mais n’a pas quitté le système
solaire par G Doyen.
-
- Where
are the Voyager ?
-
- Article
du Figaro sur le sujet.
-
- L'héliosphère
et la magnétosphère par
Edward Stone. (16/02/2010)
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- GALAXIE : LA PLUS COMPACTE DES GALAXIES DÉCOUVERTE ! (05/10/2013)
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- Il
semble bien que le Keck (2 télescopes de 10m), situé à Hawaï, ait fait
une importante
découverte.
-
- Il
aurait trouvé la galaxie la plus dense ou la plus compacte de l’Univers.
Elle posséderait un nombre pharamineux d’étoiles et pose des problèmes
aux astronomes qui essaient d’expliquer la formation des galaxies.
-
-
Elle
est située dans l’amas de la Vierge
et est appelée du doux nom de M60-UCD1, c’est une galaxie naine
ultra compacte comme son acronyme vous l’indique (UCD = Ultra Compact
Dwarf Galaxy) à 60 millions d’années lumière de la Terre.
- Photo :
image composite de M60 et de sa région prise par Chandra (télescope X)
partie rose et par Hubble en rouge, vert et bleu.
- L’image
de Chandra montre le gaz chaud et les étoiles contenant des trous noirs et
des étoiles à neutrons.
- Ce
qui nous intéresse est la partie agrandie dans le coin inférieur droit de
M60-UCD1 due à Hubble.
- Son
diamètre est de 150 années lumière ce qui est extrêmement peu pour une
galaxie, rappelons que la nôtre fait 100.000al.
- Elle
aurait une masse de 200
millions de Soleil. Ce qui indiquerait une densité d’étoiles énorme par
rapport au volume : 15.000 fois plus importante que dans la Voie Lactée,
impliquant que les étoiles seraient 25 fois plus près les unes des autres.
-
-
-
-
- Un
autre télescope, le 6,5m MMT d’Arizona a été utilisé pour mesurer la métallicité
des étoiles de cette étrange galaxie.
- Il
semblerait que cela soit équivalent à celle de notre Soleil.
-
- Le
centre de cette galaxie possède une puissante source de rayons X,
probablement due à un énorme trou noir de 10 millions de masse solaire.
-
- Les
astronomes élaborent un scénario de formation de cette galaxie : à
l’origine elle aurait été comme une banale galaxie, peut être 100 fois
plus massive que maintenant, mais étant trop près d’autres galaxies, des
effets de marée auraient éjecté de nombreuses étoiles et elle s’est
retrouvée avec sa partie centrale, son noyau extrêmement dense au cours de
milliards d’années.
-
- Les
scientifiques ayant fait cette découverte la publient
dans cet article.
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- ARIANE 5 : COMMANDE DE 18 LANCEURS TYPE ECA. (05/10/2013)
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- Astrium
et Arianespace ont signé le 17 septembre 2013 un accord pour engager la
production de 18 lanceurs Ariane 5 ECA supplémentaires.
- Dans
le cadre de cet accord, Arianespace commande à Astrium les
approvisionnements « à cycle long » et le début des activités de
production pour les 18 lanceurs supplémentaires.
- Ces
approvisionnements et ces premières activités de production correspondent
à un montant de plus de 400 millions d’euros.
- Astrium
et Arianespace prévoient ensuite de signer, avant la fin de l’année
2013, le contrat de production des lanceurs additionnels.
-
-
-
Ces
18 Ariane 5 supplémentaires doivent être lancées à partir de 2017, à la
suite des 35 lanceurs déjà commandés en 2009 (lot PB).
- Étaient
présents à cette signature Alain Charmeau, CEO d’Astrium Space
Transportation, et Stéphane Israël, Président Directeur Général d’Arianespace.
- « Cet
accord permet à Astrium maître d’œuvre d’Ariane 5 depuis 2003,
d’assurer la continuité de sa production au-delà de 2017 », a
expliqué Alain Charmeau, CEO d’Astrium Space Transportation. « Il
permet aussi de garantir la continuité de la chaîne industrielle, qui
regroupe plus de 550 entreprises (dont plus de 20% de PME) et de 6 000
personnes dans douze pays européens ».
-
-
-
-
- Pour
Arianespace, cette commande porte
à 38 le nombre de lanceurs Ariane 5 en production et elle garantit
aux clients de l’opérateur européen la pérennité de son offre de
service de lancement au Centre Spatial Guyanais jusqu’à la fin de la décennie
-
- À
cette occasion, Stéphane Israël a déclaré : « Ariane 5 est le
lanceur le plus fiable au monde. Nous devons assurer à nos clients sa
continuité au-delà des 20 lanceurs en production. C’est le sens de cette
commande des approvisionnements long terme pour un lot supplémentaire de 18
lanceurs. Merci à Astrium et à l’industrie européenne pour ce lanceur
exceptionnel. Merci aux actionnaires d’Arianespace, au premier rang
desquels le CNES, pour cet acte de confiance dans l’avenir ».
-
- Astrium,
numéro un européen et numéro deux mondial des technologies spatiales, est
maître d'œuvre unique d'Ariane 5 et livre ainsi à Arianespace des
lanceurs complets, testés et intégrés au Centre Spatial Guyanais.
- Astrium
gère également l'ensemble des contrats des industriels des 12 pays
partenaires du programme Ariane.
-
- Arianespace
est le numéro un mondial de son secteur d’activité et son carnet de
commandes représente plus de trois années de plan de charge, soit quatre
milliards d’euros en valeur.
-
- Astrium
est la première entreprise européenne de technologies spatiales et la
deuxième mondiale. Elle est la seule entreprise au monde à couvrir la
gamme complète des systèmes, équipements et services spatiaux civils et
militaires.
-
- En
2012, Astrium a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 5,8 milliards
d’euros avec 18 000 employés dans le monde entier.
- Ses
trois principaux domaines d’activité s’articulent autour des divisions
Astrium Space Transportation, maître d’œuvre européen pour les
lanceurs, les systèmes orbitaux et l’exploration spatiale ; Astrium
Satellites, l’un des principaux fournisseurs de solutions de systèmes
satellitaires, tels que satellites, segments sol, charges utiles et équipements ;
et Astrium Services, partenaire de services spatiaux pour les missions
critiques, et fournisseur de solutions fixes et mobiles complètes couvrant
les satcoms et réseaux commerciaux sécurisés, ainsi que les services sur
mesure de géo-information pour le monde entier.
-
- Astrium
est une filiale à 100 % du Groupe EADS, leader mondial de l'aéronautique,
de l'espace, de la défense et des services associés. En 2012, le Groupe -
qui comprend Airbus, Astrium, Cassidian et Eurocopter - a réalisé un
chiffre d'affaires de 56,5 milliards d'euros, avec un effectif de plus de
140 000 personnes.
-
- (extrait d’un communiqué de presse d’Astrium)
-
-
- Le
dossier Ariane 5 chez Capcom Espace.
-
-

-
-
-
- HERSCHEL:.IL PARTICIPE LUI AUSSI AU DÉCRYPTAGE DU CMB
! (05/10/2013)
- (crédit
photo ) : ESA/Herschel/)
-
- On
connaît bien les derniers relevés du satellite Planck en ce qui concerne
le bruit de fond cosmologique (ou CMB), on
a rapporté dans ces colonnes les derniers développements.
-
- Mais
on sait moins que le
satellite Herschel (télescope européen en IR) y participe activement
ainsi que le télescope de l’Antarctique (le South Pole Telescope ou SPT)
et qu’ils viennent de faire d’importantes découvertes.
- On
sait que le rayonnement des premiers instants de l’Univers, à un moment où
celui ci est devenu transparent (vers les 380.000 ans après le BB) apparaît
maintenant comme un rayonnement situé dans le domaine micro ondes (équivalent
à une température de 2,7K, température actuelle de l’Univers, alors
qu’à l’émission elle était 1000 fois plus élevée). C’est le fameux
diagramme
du CMB.
-
- De
plus Herschel étant sensible à l’IR et au rayonnement sub millimétrique,
il permet d’étudier le CIB (Cosmic Infrared Background) qui date de bien
plus tard que le CMB, de l’époque où les galaxies et les étoiles
commencèrent à se former.
-
- Mais
il apparaît que ce rayonnement émis il y a si longtemps, a été dévié
dans son trajet vers notre époque lorsqu’il a croisé le chemin de
galaxies et de masses de matière noire. (phénomène de lentilles
gravitationnelles)
- Il
y aurait aussi des indications que des ondes
gravitationnelles auraient été émises pendant la période dite de
« l’inflation » située bien avant l’émission du BB. Période
où l’Univers entra dans une phase d’expansion phénoménale pendant une
période de temps extrêmement courte.
-
- Ce
rayonnement fossile (le CMB) contient des infimes (1/100.000 de degré !)
variations de température (donc de densité) qui sont les graines des
futures galaxies et étoiles que l’on observe aujourd’hui.
- Mais
il se trouve que ce bruit de fond contient aussi d’autres informations
plus difficiles à mettre au jour.
- En
effet, une petite partie de rayonnement est polarisé due à la dispersion
en passant par ces différentes masses de matière.
-
-
- Rappel sur
la lumière polarisée :
- La
lumière est une onde, qui se propage de façon simple, disons comme une
sinusoïde, ce qui correspondrait par exemple à
un ficelle
que vous animeriez d’un mouvement oscillatoire.
- Une
telle vibration pourrait se faire dans un plan horizontal, vertical ou
quelconque. On dit que l’onde est polarisée linéairement.
-
-
- Le
champ électrique associé à une onde est un vecteur, il a deux composantes
perpendiculaires au sens de sa direction.
-
- La
combinaison de ces deux composantes donnent le champ global.
-
-
-
- Plusieurs
cas de figure peuvent se présenter suivant la résultante ; le vecteur
champ peut par exemple effectuer un cercle (polarisation circulaire) ou n’être
que dans un seul plan, soit vertical soit horizontal par exemple etc..
- Signalons
que la lumière naturelle n’est pas polarisée, car elle provient de
toutes les directions du ciel.
-
-
- Sans
rentrer dans d’autres détails plus compliqués, la polarisation du signal
du CMB a deux
modes de propagation : les modes E (E comme champ électrique) et B
(B comme symbole du champ magnétique) qui sont de différentes parités (E
est paire et B est impaire).
- Ces
deux modes contiennent des informations complémentaires sur l’Univers
aussi bien à son début qu’aujourd’hui.
-
- D’après
les astrophysiciens, les
composantes B sont la signature d’ondes gravitationnelles
primordiales produites lors de l'inflation.
- Ce
sont les plus difficiles à détecter.
- Ces
ondes B sont aussi produites par le passage du rayonnement près de galaxies
avec l’effet de lentilles gravitationnelles.
-
- Avec
Herschel les scientifiques peuvent élaborer la carte de ces interactions
gravitationnelles le long de la ligne de visée.
- Ils
ont ensuite chercher des corrélations avec les données du SPT.
-
-
-
Vue
d’artiste montrant la déviation des photons du CMB par effet de lentilles
gravitationnelles dû aux structures massives rencontrées sur son chemin.
- Les
effets de lentilles créent des petites variations distorsions qui viennent
s’ajouter aux légères variations de températures du CMB.
- Une
petite partie du CMB est polarisée, un de ses composants (le mode B) a été
trouvé par Herschel et par le SPT.
-
- Copyright ESA
et la Collaboration Planck
-
-
-
-
-
- Pendant
la phase d’inflation, les collisions violentes entre les grumeaux de matière
et entre matière et rayonnement ont dû créer un grand nombre d’ondes
gravitationnelles., ces ondes ou plutôt leurs empreintes devraient se
retrouver dans la polarisation mode B du CMB. La découverte de tels indices
donnerait des informations essentielles sur les premiers moments de l’Univers
et il semble bien qu’Herschel ait fait cette découverte.
-
- Beaucoup
de détails techniques sont contenus dans cet article publié sur l site de
l’ESA :
- Herschel
throws new light on oldest cosmic light
-
-
- Voir
aussi :
-
- Polarisation
mode B au SPT.
-
- Le
monde selon la physique (physics world w 30):Sacrées
ondes gravitationnelles introuvables!
-
- Polarisation
de lumière, polarimétrie
-
- A
la recherche des modes B de polarisation du rayonnement fossile: vers de
nouveaux instruments par Michel Piat.
-
-
-
- POUR ALLER PLUS LOIN :
-
-
- Herschel
au CEA.
-
- Herschel
à l’ESA.
-
- Le
dossier des archives Herschel sur
votre site préféré.
-
-
-
-
-
- LA
MÉTÉORITE DE TCHELIABINSK :.ON A RETROUVÉ DE GROS MORCEAUX. (05/10/2013)
-
-
- La
météorite qui est tombée en février
dernier dans la région russe de Tcheliabinsk est aussi vieille que le Système
solaire, a annoncé vendredi l'académicien Mikhaïl Marov, de l'Institut de
géochimie et de chimie analytique Vernadski de Moscou.
- "La
météorite de Tcheliabinsk est âgée de 4,56 milliards d'années, elle a
presque le même âge que le Système solaire.
- Cela
signifie que nous avons entre nos mains un fragment de la "matière de
création", a déclaré M.Marov lors d'une conférence à l'Institut
russe des études spatiales.
-
- La
masse initiale de la météorite de Tcheliabinsk était de 10.000 tonnes
pour une taille de 17 mètres.
- La
météorite qui s'est désintégrée le 15 février 2013 au-dessus de
l'Oural est une chondrite
ordinaire (une météorite pierreuse) qui s'est probablement détachée
d'un astéroïde.
- Les
chondrites sont considérées comme les premiers éléments à partir
desquels se sont formées les planètes.
-
-
-
-
- Les
spécialistes ont commencé
à remonter les plus gros morceaux du fond du lac Tchebarkoul (autour de
Tcheliabinsk), certains morceaux de quelques kg ont déjà été remontés,
les opérations sont toujours en cours et sont très difficiles car il faut
fouiller l’épaisse couche de vase.
-
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- Photo :
Milena Faustova/Voice of Russi
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- Indépendamment
de cela, le plus gros morceau (3,4kg) a été trouvé près du village de
Timiryazevsky et il a été confirmé comme appartenant à cette météorite.
-
-
- Le
Muséum
national d’histoire naturelle a reçu plusieurs fragments (des dons)
de la météorite de Tcheliabinsk tombée le 15 février dernier.
- Ces derniers sont désormais exposés dans la Grande
Galerie de l’Évolution
car la Galerie de Minéralogie est fermée pour travaux et n’ouvrira
qu’en Octobre 2014.
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- CURIOSITY :.IL IDENTIFIE LA NATURE DE L’HYDRATATION
DU SOL (05/10/2013)
- Photos :
NASA/JPL/Caltech
-
- L’INSU
vient de publier des nouvelles des premiers mois de Curiosity sur le sol
martien et notamment sur les résultats de Checam.
-
- Les
voici :
-
-
- Pendant
les 100 premiers jours passés à la surface de Mars, l’instrument ChemCam
à bord du rover Curiosity a pu analyser à distance un grand nombre d’échantillons
du sol martien, avec une précision spatiale inédite. Ces premières
analyses effectuées par des chercheurs de l’IRAP (OMP – Université
Toulouse III – Paul Sabatier / CNRS) en collaboration avec les équipes
franco-américaines de ChemCam1 ont
révélé une grande diversité chimique des grains du sol martien, mais
surtout le fait que les grains les plus riches en fer et magnésium sont
hydratés.
- Pour
les auteurs, cette hydratation pourrait constituer une partie importante du
réservoir d’eau présente à la surface de Mars et observée lors des
missions précédentes. L’origine de ce réservoir est l’une des clés
de la compréhension de l’évolution du climat martien. Ces travaux sont
publiés dans la
revue Science du 27 septembre 2013, dans une série de
cinq articles dédiés aux premiers résultats de Curiosity.
-
- La
composition chimique, la minéralogie et les propriétés physiques du sol
martien sont des indicateurs des processus d’érosion, d’altération et
de transport qui ont modifié la surface de la planète au cours des temps géologiques.
- L'analyse
du sol martien permet donc d’étudier l’évolution de l'environnement et
du climat de la planète, lui-même étroitement lié à l’évolution du
cycle de l’eau dont dépendent les conditions d’habitabilité de la planète.
De plus, le bombardement météoritique et l’érosion éolienne ayant également
contribué à homogénéiser la composition de la surface, l'analyse des
sols permet peut-être d’accéder à la composition moyenne de la croûte
de la planète.
-
- Le
rover Curiosity, qui arpente le fond du cratère Gale depuis le 6 août
2012, possède à son bord des instruments inédits pour caractériser le
sol martien, dont l’instrument ChemCam.
- Ce
spectromètre de plasma induit par laser (LIBS : Laser Induced
Breakdown Spectrometer) couplé à une caméra (Remote Microscopic Imager)
permet d’effectuer des analyses d'échelle submillimétrique de la
composition chimique du sol martien, et ainsi de révéler de possibles mélanges
entre pôles chimiques différents et de déterminer sa genèse.
-
- Au
cours des 100 premiers jours de la mission, ChemCam a analysé à distance
environ 140 échantillons de sol, le long d’une traverse de près de 400 mètres.
Ces analyses révèlent une grande diversité chimique associée à des
tailles de grains différentes.
- Les
graviers les plus grossiers (quelques millimètres) sont riches en silicium,
aluminium et en alcalins (composition felsiques).
- Cette
première catégorie, à proximité du site d’atterrissage, semble résulter
de l’érosion mécanique de conglomérats d’origine fluviatile,
vraisemblablement charriés depuis les bords du cratère Gale par la rivière
Peace River.
- Ce
type de composition n’avait pas encore été rencontré par les missions
orbitales précédentes.
-
-
- 1
: image Mastcam 2 : images RMI ChemCam Crédits : NASA/JPL-Caltech/LANL/CNES/IRAP/IAS/CNRS
-
-
- Le
deuxième pôle chimique analysé, plus riche en fer et magnésium
(composition mafique), est quant à lui associé aux grains de sable les
plus fins, que l’on retrouve incorporés dans tous les sols analysés,
mais particulièrement dans les formations éoliennes. Les instruments
ChemCam et APXS (Alpha Particle X-ray Spectrometer) ont montré que sa
composition chimique était proche de celle des sols analysés dans
d’autres régions par les rovers Sojourner, Spirit et Opportunity, et
proche de la composition de la poussière atmosphérique. Néanmoins, cette
composition diffère de celle des roches alentours. Ces résultats suggèrent
soit des processus de mélange à l'échelle globale ayant homogénéisé
les grains les plus petits du sol martien, soit la prépondérance de régions
de composition basaltique similaire.
-
- Par
ailleurs, les analyses effectuées par ChemCam ont révélé que cette
fraction fine des sols et la poussière atmosphérique étaient hydratées.
Curiosity s’est immobilisé plusieurs semaines pour analyser plus finement
une petite dune de sable appelée Rocknest sand shadow. Cette étape a été
l’occasion d'utiliser les capacités d'analyse des deux instruments CheMin
(diffraction X) et SAM (Sample Analysis on Mars, mesure des composés
volatiles organiques et inorganiques).
- Leurs
analyses combinées indiquent que l’hydratation du sol fin est associée
à une phase amorphe, et non pas à des phases cristallines hydratées. La
similarité chimique entre ces échantillons et ceux analysés en d’autres
endroits de la planète permet probablement d’extrapoler les résultats
obtenus par Curiosity à une échelle plus globale. Ainsi, les variations de
la teneur en hydrogène de la surface de Mars, mesurée depuis l’orbite
pas la sonde Mars Odyssey, pourraient s’expliquer par des proportions différentes
de ce type de sol et de cette phase hydratée.
-
- Enfin,
les analyses réalisées par ChemCam suggèrent que les échanges diurnes de
vapeur d’eau avec l’atmosphère sont limités.
-
- Les
mesures effectuées par ChemCam, couplées aux analyses des autres
instruments de Curiosity, permettent donc de mieux comprendre la diversité
chimique du sol martien, son hydratation, et sa relation avec le contexte géologique
du cratère Gale et de Mars dans sa globalité.
-
-
-
- Qu’est
ce que cela signifie, en fait ?
-
- La
sonde Mars Odyssey avait déjà mis au jour une hydratation de Mars (détection
de H), mais d’où venait elle ?
-
- Chemcam
a montré que les grains de sol les plus riches en Fe et Mg sont hydratés
et pourraient être une
partie importante du réservoir d’eau du sol martien dans cette
zone équatoriale (on sait que beaucoup d’eau sous forme de glace se
trouve au niveau des zones polaires). De plus l’analyse de cette eau par
SAM a montré qu’elle était identique à l’eau atmosphérique.
- Le
grattage du sol martien et l’analyse des grains a montré aussi que
l‘hydratation (approx
2%) est similaire entre la surface et la partie fraîchement ramenée
du sous sol.
- De
futurs astronautes pourraient-ils faire chauffer le sol (à quelle température ?)
pour y recueillir de l’eau ? pourquoi pas ?
-
- Les
autres instruments ont confirmé la
nature basaltique du sol, on le savait, de nombreux volcans étant présents
sur la planète rouge.
-
-
- Analysis
of Surface Materials by the Curiosity Mars Rover
par John Grotzinger.
-
- Deux
chercheurs du Laboratoire de Planétologie et Géodynamique de Nantes
cités dans la revue Science
-
-
-
- POUR
ALLER PLUS LOIN :
-
-
- Les
vidéos de la NASA et plus particulièrement
celles
sur Curiosity.
-
- Le
site de la mission au JPL
-
- Le
site de la mission à la NASA.
-
- Les
images brutes de Curiosity.
-
- La
page plus détaillée pour accéder à
toutes les images brutes de Curiosity.
-
-
- Les
meilleures images prises par Curiosity
-
- Une
superbe animation de la mission du robot Curiosity sur Mars est disponible sur
ce site de la NASA.
- La
vidéo la moins gourmande (46MB) peut se
charger directement ici.
-
-
-
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-

-
-
- DEEP
IMPACT : C’EST FINI; (05/10/2013)
-
-
- Après
9 années de bons et loyaux services,
après l’impact avec Tempel 1 , et après un autre survol de comète dans
sa mission élargie (EPOXI) et la prise de près de 500.000 photos, la
mission Deep Impact vient d’arriver à sa fin.
-
- En
effet, cela faisait maintenant plusieurs mois que la NASA n’était plus en
mesure d’entrer en contact avec la sonde.
-
- Notre
ami Mike A’Hearn, le PI de la mission est très triste mais fier de toutes
les découvertes apportées par cette sonde sur les comètes.
-
- Deep
Impact a terminé sa mission en prenant des photos de la comète ISON en
Juin dernier.
-
-
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- LRO
:..ELLE TOURNE ELLE TOURNE, LA LUNE ! (05/10/2013)
- (crédit
photo : NASA/GSFC/Arizona State University)
-
- Voici
une vidéo inhabituelle concernant notre satellite naturel, on voit une
complète rotation de celui-ci.
- On
peut ainsi y admirer sa face
cachée.
-
- Cette
vidéo est possible grâce à la caméra
LROC (grand angle ) de la sonde lunaire LRO et à nos amis Allemands de
l’gence Spatiale de leur pays (DLR).
- Pour
enregistrer ce film.
-
-
- Alors
admirez :
-
-
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-
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-
-
voir aussi :
- http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=sNUNB6CMnE8
-
-
-
- Voir
le
site de LRO sur cette vidéo et les images correspondantes.
-
-
- POUR ALLER PLUS LOIN :
-
- Le
site de LRO. Et sa galerie
d’images.
-
- LRO
Sees Apollo Landing Sites par la NASA.
-
- LROC’s
First Look at the Apollo Landing Sites
-
- Les
vidéos correspondantes au GSFC et aussi celles-ci.
-
- Le site
de LRO au GSFC.
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- COMÈTE
ISON :.DES NOUVELLES. (05/10/2013)
-
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- Quelques
nouvelles informations à propos de la comète de la fin d’année.
-
- On
vient de publier la courbe
de luminosité que voici.
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- Courbe :
Credit: NASA CIOC/Compilé par Matthew Knight du Lowell Observatory.
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- Les
rapports d’observations peuvent être envoyés
à l’ESA.
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- Les
amateurs commencent à présenter quelques bonnes photos de la comète,
comme celle-ci de Michael
Jaeger.
-
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- Photo
prise avec un 3 pouces le 28 sept 2013. on distingue la coma de couleur verdâtre
et une petite queue de poussières.
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-
- Une
autre photo datant du 15 sept par P
Lawrence du Royaume Uni.
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- Voici
une vidéo résumant les dernières informations sur cette comète :
-
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- Comme
déjà indiqué, avant de passer derrière le Soleil, la comète va être
visible du ciel de la planète Mars, et on va en profiter pour essayer de la
voir. Les premiers essais ont été effectués avec la sonde MRO en orbite.
-
- La
comète est comme Mars a 240 millions de km du Soleil.
-
- C’est
la caméra HiRISE
qui a pris cette photo le 29 Septembre 2013, alors que la comète était à
14 millions de km de Mars.
-
- La
comète s’est approchée le plus près de Mars le 1er octobre
2013, d’une distance de 10,5 millions de km. Nous n’avons pas encore les
images (les aurons nous un jour avec le shutdown du budget des USA ?)
-
-
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-
-
- En
tout cas on voit ces
deux objets célestes depuis la Terre. C’est Ari Koutsouradis du
Maryland qui a pris cette photo avec un Nikon D5000 et un 80ED. Composition
de 44 images de 30 secondes à 1600ISO
-
-
- Crédit
et copyright: Ari Koutsouradis.
-
-
- On
voit Mars dans le coin inférieur droit et la comète ISON dans le coin supérieur
gauche.
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-
-
- POUR
ALLER PLUS LOIN :
-
-
- Guide
pour voir la comète par nos amis de
Universe today.
-
- Comet
ISON and Mars Imaged Together During Close Approach
par Universe Today.
-
- http://www.esa.int/Our_Activities/Space_Science/Preparing_for_Comet_ISON
-
- Hubble
voit la comète ISON.
-
- Quand
la NASA aura repris le travail (suite au shutdown politique) voir aussi
ce site.
-
-
-
-
- Comet
C/2012 S1 Is On Its Way Toward the Inner Solar System
-
- Le
télescope spatial Swift voit la comète
ISON
-
- Voir
la présentation de votre serviteur sur les
comètes et astéroïdes pour vous rafraîchir la mémoire.
-
-
-
-
-
- L’ESO :
CARTOGRAPHIE DU BULBE CENTRAL DE NOTRE GALAXIE. (05/10/2013)
- Crédit
photo :
-
- Les
télescopes de l'ESO dressent la meilleure cartographie 3D à ce jour du
bulbe central de la Voie Lactée, l’ESO publie un communiqué
à cet effet que je cite en partie :
-
-
- Deux
groupes d'astronomes ont utilisé les données des télescopes de l'ESO pour
dresser la meilleure carte tridimensionnelle à ce jour des régions
centrales de la Voie Lactée. Ils ont découvert que les régions centrales,
observées sous certains angles, présentent l'aspect
d'une cacahuète ou d’un X.
- Cette
forme inhabituelle a été reconstituée au moyen des données publiques du
télescope d'observation VISTA de l'ESO combinées aux mesures des vitesses
de centaines d'étoiles très peu brillantes situées dans le bulbe central.
- Le
bulbe galactique, qui s'étend sur plusieurs milliers d'années lumière,
constitue l'une des régions les plus importantes et les plus massives de la
galaxie.
- La
structure et l'origine de ce vaste nuage central composé d'environ 10 000
millions d'étoiles demeurent en partie méconnues.
- Malheureusement,
la présence de nuages denses de gaz et de poussières entre notre point
d'observation terrestre, situé à l'intérieur du disque galactique, et
cette région centrale distante de quelque 27 000 années lumière,
obscurcit notablement nos observations.
- Les
astronomes sont donc contraints d'observer le bulbe à de plus grandes
longueurs d'onde, situées dans la partie infrarouge du spectre, capables de transpercer les nuages de
poussières.
-
- Des
observations antérieures du bulbe, effectuées dans le cadre du sondage
infrarouge 2MASS, avaient déjà mis en évidence l'existence de la mystérieuse
structure du bulbe en forme de X. Afin de mieux discerner la structure du
bulbe, deux groupes de scientifiques ont utilisé les récentes observations
effectuées par plusieurs télescopes de l'ESO.
-
- Cette
vue d'artiste montre ce à quoi notre galaxie, la Voie Lactée,
ressemblerait, si nous l'observions depuis le dessus et sous un autre
angle que celui sous lequel nous l'apercevons depuis la Terre. Le bulbe
central apparaît sous la forme d'une cacahuète constituée d'étoiles
rougeoyantes et les bras spiraux ainsi que les nuages de poussière associés
forment une bande étroite.
- Crédit:
ESO/NASA/JPL-Caltech/M. Kornmesser/R. Hurt
-
-
- Le
premier groupe,
qui travaille à l'Institut Max Planck dédié à la Physique Extraterrestre
(MPE) de Garching en Allemagne, a utilisé les données du sondage VVV
effectué dans le proche infrarouge par le télescope VISTA à
l'Observatoire de Paranal de l'ESO au Chili (eso1101, eso1128, eso1141, eso1242,eso1309).
Ce sondage, dont les données ont été récemment mises à disposition du
public, recense des étoiles de luminosité trente fois plus faible que les
sondages du bulbe effectués auparavant.
- L'équipe
a identifié un total de 22 millions d'étoiles classées parmi les géantes
rouges et dont les propriétés bien connues permettent de déterminer leurs
distances .
- «
La profondeur du catalogue d'étoiles VISTA excède largement celle de tout
catalogue antérieur. Elle nous permet de localiser l'intégralité de cette
population d'étoiles, y compris dans les régions les plus obscurcies du
ciel » nous explique Christopher Wegg (MPE), auteur principal de cette
première étude. « Connaissant la distribution de ces étoiles, nous
pouvons dresser une carte 3D du bulbe galactique.
- Il
s'agit de la toute première cartographie réalisée sans formuler la
moindre hypothèse concernant la forme du bulbe. »
- «
Il est apparu que la région centrale de notre galaxie à une forme de
cacahuète enveloppée dans sa coque, vue par le côté, et celle d'une
barre très allongée quand on la regarde de dessus, » ajoute Ortwin
Gerhard, co-auteur du premier article et leader du Groupe Dynamique du MPE .
« C'est la première fois que nous pouvons voir cela dans la Voie Lactée,
et les simulations de notre groupe mais aussi d'autres équipes montrent que
cette forme est caractéristique des galaxies barrée qui se sont développées
à partir d'un pur disque d'étoiles. »
-
- La
seconde équipe
internationale, conduite par l'étudiant chilien en thèse Sergio Vásquez
(Université Catholique Pontificale du Chili, Santiago, Chili et ESO,
Santiago, Chili) a adopté une toute autre approche pour déterminer la
structure du bulbe. Ils ont mesuré, au moyen des images acquises, à onze
ans d'intervalle, par le télescope MPG/ESO de 2,20 mètres, les infimes déplacements
résultant des mouvements des étoiles du bulbe dans le plan du ciel. Ces
données ont été combinées aux mesures des vitesses des mêmes étoiles
en direction de la Terre ou dans le sens opposé, afin de cartographier les
mouvements de plus de 400 étoiles en trois dimensions .
- «
C'est la première fois que nous déterminons les valeurs des vitesses, en
trois dimensions, d'un si grand nombre d'étoiles individuelles des deux côtés
du bulbe » conclut Sergio Vásquez. « Les étoiles que nous avons observées
semblent se répartir le long des bras du bulbe en forme de X, leurs orbites
les entraînant de part et d'autre ainsi qu'à l'extérieur du plan de la
Voie Lactée. Ce résultat est parfaitement conforme aux prévisions des modèles
les plus avancés ! »
-
- Les
astronomes pensent qu'à l'origine, la Voie Lactée ressemblait à un disque
d'étoiles qui se sont rassemblées en une barre plate il y a des milliards
d'années . La partie centrale de cette barre s'est ensuite constituée
en boucle puis a adopté cet aspect semblable à une cacahuète
tri-dimensionnelle révélé par les nouvelles observations.
-
-
-
-
-
-
- Cette
vue d'artiste détaillée et annotée montre la structure de la Voie Lactée,
y compris la localisation des bras spiraux et d'autres constituants tel le
bulbe.
-
- Cette
image a fait l'objet d'une mise à jour afin d'intégrer les récents éléments
de cartographie du bulbe central déduits du sondage effectué par le télescope
VISTA de l'ESO qui équipe l'Observatoire de Paranal de l'ESO.
-
-
- Crédit:NASA/JPL-Caltech/ESO/R.
Hurt
-
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-
- SPITZER :.COMMENT IL A ÉTÉ MODIFIÉ POUR DÉTECTER
LES EXOPLANÈTES. (05/10/2013)
- Image
crédit: NASA/JPL-Caltech/
-
- Si
vous suivez bien l’actualité sur votre site préféré, vous
aurez noté, que Spitzer le télescope IR de la NASA, ne possède plus
de liquide de refroidissement (Hélium)
Il se réchauffe donc et perd ses performances originales.
-
- Nos
amis Américains, jamais à court de solutions, viennent de mettre
au point une technique pour pouvoir quand même utiliser ce télescope
(qui va atteindre ses 10 ans en orbite) principalement pour la recherche
d’exoplanètes. Comment ?
-
- Lorsqu’il
a été lancé en 2003, personne n’envisageait à l’époque au Caltech,
qu’il pourrait un jour participer à la grande aventure de recherche de
planètes extra solaires.
-
- Comme
il explore l’Univers en IR, on sait que ce rayonnement passe plus
facilement à travers les gaz et les poussières, permettant ainsi de voir
le centre de galaxies et surtout les nouveaux systèmes planétaires.
-
- De
plus les exoplanètes émettent aussi en IR, que Spitzer peut détecter et
ainsi recueillir des données sur leurs atmosphères et leurs températures.
- Ceci
n’est rendu possible que grâce à sa conception de très haute qualité
et sa sensibilité sans précédent, bien au delà des spécifications
originales. Il faut se rappeler que le design de ce télescope date
d’avant l’année de la découverte de la première exoplanète (1995).
Malgré tout cela, Spitzer a été réalisé pour résister à de grandes
variations de température et a été équipé d’un système de pointage
stellaire très performant, plus performant que nécessaire à sa mission
d’origine.
- Ce
retour sur investissement est en train de payer maintenant avec cette
nouvelle mission, la recherche de transits d’exoplanètes.
- La
partie cryogénique, prévue pour refroidir pendant 2 ans et demi, a duré
en fait plus de 5 ans.
-
- Mais
les ingénieurs de Spitzer ont
mis au point un plan B. Un système de refroidissement passif
maintient une caméra IR à une température suffisamment basse (29K) pour
qu’elle puisse fonctionner correctement, c’est ce que les techniciens de
la NASA, appellent le fonctionnement « warm » (chaud, par
opposition à la mission précédente appelée « cryo »).
- Afin
qu’il en soit ainsi, Spitzer a été peint en noir sur la face opposée au
Soleil (rayonne le maximum vers l’espace) et la face côté Soleil est
recouverte d’un revêtement brillant reflétant la chaleur du Soleil.
- C’était
la première fois que l’on utilisait une telle technique.
-
- Mais
cela ne suffisait pas, malgré son excellent stabilité, on notait de légères
variations lors du pointage d’une étoile, ce qui entraînait de petites
fluctuations au niveau de l’image. Les ingénieurs se sont alors intéressés
à la cause de ce petit tremblement, ils découvrirent que ce mouvement était
cyclique, et lié à la mise en route d’un réchauffeur de batterie. Ce
cycle de réchauffement fut optimisé et on put ainsi réduire ce
tremblement de façon importante en 2010.
-
- Malgré
tout cela, les ingénieurs du Caltech, n’étaient toujours pas satisfaits,
en Septembre 2011, ils ont reconfiguré la caméra du capteur de
positionnement de référence utilisée pendant la mission « cryo »
afin de placer l’étoile visée exactement sur le pixel central de la caméra.
Cela permit d’avoir une excellente précision de positionnement, mieux que
le demi pixel.
-
- Tout
ceci autorisait enfin Spitzer à pouvoir se tourner vers l’étude des
exoplanètes.
-
- La
nouvelle exploration peut commencer !
-
-
-
- Voilà
un exemple de la nouvelle mission de Spitzer. La planète 55 Cancri orbite
son étoile de très près, mais on peut détecter son transit.
- La
détection de la lumière de la planète elle-même est plus difficile,
mais lorsqu’elle passe derrière son étoile, il se produit un tout petit
affaiblissement de luminosité, surtout visible en IR que Spitzer peut détecter.
-
-
-
-
-

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- VU D'EN HAUT :.LE REDRESSEMENT DU CONCORDIA VU DE L’ESPACE ;
(05/10/2013)
- Crédits:
Spot Image
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- Pléiades, le satellite très haute résolution
construit et opéré par Astrium, a assisté le 17 septembre 2013, depuis
son orbite à 695 km au-dessus de la Terre, au redressement du Costa
Concordia au large de l’Ile de Giglio (Italie).
-
- Pléiades 1A et 1B sont les premiers
satellites européens d’observation de la Terre en très haute résolution.
Ils sont positionnés à 180° sur la même orbite quasi polaire héliosynchrone,
à 695 km d’altitude. Dans le domaine civil, ces satellites présentent
des performances exceptionnelles : des produits d’imagerie
satellitaire de 50 cm, une prise de vue sur une zone de 20 km de large,
alliée à une agilité remarquable (pointage rapide sur zone) qui
autorisera des modes de prise de vues multiples (stéréo, mosaïques,
corridor, cible).
- Ils offrent en outre à leurs opérateurs
une avancée opérationnelle majeure par leur capacité incomparable de
prise d’images avec 900 images par jour.
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- Sur l’image Pléiades du 12 juillet
2013, de nombreux navires s’affairent autour du paquebot couché
sur le flan. Ils préparent le redressement avec de grands caissons
blancs qui assureront la flottaison lors du déséchouage et du
transport de l’épave.
|
- Sur l’image du 17 septembre 2013,
les opérations du redressement sont terminées. Le paquebot de
114 000 tonnes est désormais en position verticale, après 20
mois passés couché dans l’eau. Les barrages flottants destinés
à protéger la côte des polluants restant dans le navire sont
visibles sur l’image, encadrant l’épave.
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- PHOTOS
D'AMATEUR :.LES MEILLEURES PHOTOS DE L’ANNÉE. À VOIR ABSOLUMENT ;
(05/10/2013)
-
-
- Le
prix des meilleures photos astro de l’année a été distribué à
Greenwich à Mark Gee dans la catégorie Terre et espace, on y voit des vues
superbes de la voie lactée notamment à partir de la Nouvelle Zélande.
-
- À
ne pas manquer : http://www.flickr.com/photos/gfilm/9014624033/lightbox/
-
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-
- Les
autres catégories à :
-
- And
the Winners Are … Amazing ‘Astronomy Photographer of the Year
2013′ Photos Revealed
-
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- LIVRE
CONSEILLÉ.:LA VOIE LACTÉE PAR F COMBES ET J LEQUEUX CHEZ EDPl (05/10/2013)
-
- Françoise Combes et
James Lequeux que nos lecteurs connaissent bien, se sont associés pour nous
proposer un ouvrage de grande qualité sur notre propre Galaxie, la Voie
Lactée.
-
-
-
-

- Notre connaissance
de la Voie lactée a été profondément renouvelée depuis une dizaine
d’années suite aux résultats du satellite astrométrique HIPPARCOS et
aux grands relevés stellaires. Bien des concepts que l’on croyait bien établis
se sont effondrés, pour être remplacés par d’autres qui vont dans le
sens d’une plus grande complexité : en particulier, la mise en évidence
des migrations radiales des étoiles vient brouiller l’image simpliste que
l’on avait du disque galactique. Certains sujets ont fait d’énormes
progrès, par exemple la physique du centre de la Voie lactée avec son trou
noir massif, mais d’autres problèmes subsistent, comme la nature de la
matière noire qui semble exister dans notre Galaxie.
-
- Cet ouvrage fait
le point des connaissances actuelles sur la Voie lactée, présentées
d’une manière aussi simple et didactique que possible. Les notions de
base sont toujours rappelées, ce qui rend son accès possible aux lecteurs
n’ayant pas de formation approfondie en astronomie. Cet ouvrage de base
servira pour mieux comprendre les résultats attendus de Gaia, qui vont
arriver dans quelques années après le lancement en 2013.
-
-
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-
- Sommaire de
l’ouvrage :
- ·
Le voisinage du Soleil
- ·
Structure et composants de la galaxie
- ·
Le centre galactique
- ·
Dynamique galactique
- ·
L'évolution chimique de la galaxie
- ·
Formation et évolution de la galaxie
- ·
La Galaxie parmi ses compagnes
- ·
Le futur
-
- Sommaire
détaillé :
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- ISBN : 978-2-7598-0817-5
196 pages très nombreuses images en couleur
45€
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- LIVRE
CONSEILLÉ :.NICOLAS LOUIS DE LA CAILLE ASTRONOME PAR I . GLASS CHEZ
EDP. (05/10/2013)
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- L’abbé
La Caille est un astronome malheureusement peu connu du grand public et donc
un grand merci à Ian Glass et James Lequeux (qui a assuré la traduction)
qui nous permettent enfin de découvrir cet homme de science du XVIIIème siècle.
- Il
passa une partie de sa vie dans l’hémisphère Sud et notamment en Afrique
du Sud, et ce n’est donc pas une coincidence si l’auteur est astronome
à l’Observatoire du Cap.
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- L’abbé
La Caille (1713-1762) est un des astronomes les plus accomplis et les plus
productifs du XVIIIe siècle. Travailleur infatigable, observateur d’une
habileté et d’une conscience professionnelle exceptionnelles, il a réalisé
avec Cassini de Thury la première mesure correcte du méridien de Paris, de
Dunkerque à Perpignan.
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- L’Académie
des sciences l’a ensuite envoyé au Cap de Bonne-Espérance pour y dresser
la première carte des étoiles de l’hémisphère sud. À cette occasion,
il a donné leur nom à quatorze constellations nouvelles. La Caille fut
aussi le premier témoin objectif de la vie en Afrique du Sud, et la
description qu’il en a faite est particulièrement précieuse. Enfin, c’était
un remarquable enseignant, dont les traités ont fait autorité dans toute
l’Europe pendant un demi siècle. Beaucoup de ses élèves devenus célèbres,
comme Lavoisier, se sont souvenus de lui avec émotion et admiration.
- Cet
ouvrage relate de façon très vivante et aisément accessible la vie et
l’œuvre d’un savant qui peut encore servir de modèle aux chercheurs de
notre temps.
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- Sommaire :
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Les débuts
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Au cap de
Bonne-Espérance
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Quelle est
la forme de la terre ?
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Les notes
de la caille sur le cap de Bonne-Espérance
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Un paradoxe
résolu
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- Sommaire
détaillé.
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- ISBN
: 978-2-7598-0999-8 234
pages 25€
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- LIVRE
CONSEILLÉ :.ASTRODESSIN PAR SERGE VIEILLARD ET COLLÈGUES. (05/10/2013)
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- Notre
ami Serge Vieillard de Magnitude 78
et quelques complices ont le plaisir de vous annoncer l'achèvement du
projet sur lequel ils travaillent depuis presque 3 ans, à savoir un
livre dont le titre est :ASTRODESSIN Observation et dessin en
astronomie
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- Voici ce qu’ils en disent :
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- Trois années de belle besogne, dans une
ambiance remarquable qui mérite d'être souligné, pour un rendu que nous
avons bichonné avec amour, si ce n'est avec passion. En l'état l'ouvrage
se présentera sous la forme de 2 volumes indissociables d'environ 560
pages.
- Coécrit par une équipe de 6 auteurs ( Fred
Burgeot, Fabrice Morat, Nicolas Biver, Yann Pothier et moi même), avec les
apports de 9 contributeurs (Jean Marc Lecleire, Bertrand Laville, Xavier
Camer, Yohan Archambaux, Pierre Desvaux, Christian Gros, Bruno Slaque,
Pierre Strock), il représente un superbe échantillon de ce qui se
fait en France.
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- J'espère que cet ouvrage répondra aux
attentes exprimées lors des diverses rencontres astrodessin et qu'il
suscitera un réel intérêt auprès des amateurs, étant le premier ouvrage
traitant du sujet en langue française.
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- L'édition est assurée par Jean Philippe
Cazard par le biais d'Axilone/Astrosurf, ce qui est aussi une
nouveauté dans les parutions amateurs.
- Fin de la période de souscription le 30
septembre pour parution novembre prochain.
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- Voir le
lien suivant :
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- Souvent évoqué
dans la littérature traitant d’astronomie de terrain, les thèmes du
dessin astronomique et de l’observation visuelle n’ont jamais été très
développés. Le sujet mérite pourtant qu’on lui dédie un ouvrage spécialisé
tant il est vaste et passionnant.
Le présent ouvrage a pour ambition de combler ce grand vide et de répondre
à un réel besoin.
Il a été écrit par une équipe soudée d’auteurs qui ont appris à
se connaître et à s’estimer par le biais de leurs travaux respectifs.
Nous l’avons souhaité le plus complet possible. C’est donc une vraie
nouveauté que nous vous proposons et non la continuité de livres antérieurs.
Cette démarche s’inscrit dans la volonté de créer chez les amateurs
une réelle dynamique à la pratique du dessin astronomique afin de lui
redonner les lettres de noblesse qu’elle avait perdues, discréditée par
son manque apparent d’objectivité. Nous voulons donner l’envie, créer
une émulation, montrer de belles réalisations, apporter des explications,
des méthodes, des approches, des points de vues et affirmer que c’est une
discipline à part entière parmi les activités astronomiques de terrain.
Convaincus que le dessin permet de pousser une observation astronomique dans
ses derniers retranchements et qu’il en est le meilleur témoignage, nous
espérons inciter à franchir ce pas pour ceux qui ne l’auraient pas
encore fait.
Ce livre est le fruit du riche vécu des auteurs, de leurs expériences,
de leurs astuces et tours de main personnels.
Cet ouvrage s’adresse à tous. Quelque soit le niveau de
l’observateur, chacun y puisera des procédés, des approches, des idées
et des suggestions bien souvent inédites. Le néophyte sera encouragé à
mettre le pied à l’étrier et sera aidé par une présentation de tout ce
qu’il est important de connaître dans cette discipline. L’amateur
chevronné y trouvera des défis à relever, des données et des conseils
extrêmement pointus. Dans tout les cas, c’est un ouvrage qui invite à
progresser en donnant de nombreuses pistes à explorer.
Enfin le « curieux » sera agréablement surpris par le potentiel du
dessin astronomique et sera peut être séduit par cet objet qui se veut
aussi être un "beau livre".
- Serge Vieillard - Extrait de l'introduction
à l'ouvrage
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- LES
MAGAZINES CONSEILLÉS.:.L’ASTRONOMIE D’OCTOBRE EST PARU. (05/10/2013)
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- Encore un excellent numéro de l’Astronomie,
la revue de la SAF.
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- Ce numéro d’Octobre contient un article de
base sur les premiers résultats de Planck et ses révélations écrit par
Nabila Aghanim et Hervé Dole.
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- À ce propos : La prochaine conférence
mensuelle de la SAF, reprendra ce sujet et sera particulièrement intéressante
pour tous les cosmologistes, ce sera le 9
Octobre 20H30 au FIAP : François Bouchet responsable de HFI à
bord de Planck, nous parlera des premiers résultats de cette mission, ne le
manquez pas!
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- D’autres articles :
- Lalande à l’origine d’une découverte de
Herschel
- Les planètes extra solaires par D Briot
- Les nouvelles spatiales : Curioisty et la
queue du système solaire
- Les actualités
- La genèse des planétariums
- Les instruments
- Etc….
- Prix : 6,20€
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- BULLETIN
PROFESSIONNEL :.BULLETIN DE L’ESA 155 DATÉ AOÛT 2013. (05/10/2013)
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- Vous
savez que vous pouvez recevoir gratuitement tous les 3 mois le bulletin
de l’ESA ; le dernier numéro est particulièrement intéressant ;
il
traite notamment des sujets suivants.
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La mission
GAIA
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Exomars
(article très complet)
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Des
derniers développements de Planck
- ·
La terre
vue de l’espace
- ·
Les
nouvelles de toutes les missions ESA en cours.
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- Pour
s’abonner à ce bulletin, contacter l’ESTEC à : contactesa@esa.int
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- Bonne Lecture à tous.
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- C'est tout pour aujourd'hui!!
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- Bon ciel à tous!
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- JEAN PIERRE MARTIN
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