LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 30 Octobre 2013
 
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Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro :  
Visite SAF Obs Genève et LHC : CR de visite des 16 et 17 Octobre 2013. (30/10/2013)
L’Univers vu par Planck : CR de la conférence SAF de F Bouchet du 9 Octobre 2013. (30/10/2013)
Le boson de Higgs : Tout ce que vous avez voulu savoir par E Klein. (30/10/2013)
Herschel :. Bilan scientifique de l’observatoire spatial européen. (30/10/2013)
Planck  : Fin de partie ! (30/10/2013)
Cygnus Cargo : Mission accomplie ! (30/10/2013)
Météorite de Tcheliabinsk : On a retrouvé le plus gros morceau. (30/10/2013)
Galaxie : La plus distante jamais détectée ! (30/10/2013)
Comète ISON :.Des nouvelles vues. (30/10/2013)
Mars : Des super volcans ? (30/10/2013)
Exoplanètes : I am a poor lonely planet….(Lucky Luke in space) (30/10/2013)
ALMA :.Des jets issus de trous noirs géants. (30/10/2013)
ATV :. Bye Bye Einstein! (30/10/2013)
SDO :. Un canyon “de feu”! (30/10/2013)
Mars Express :.La DLR fête aussi les 10 ans dans l’espace avec une superbe vidéo. (30/10/2013)
Livre conseillé :.Le grand livre des comètes par G. Cannat. (30/10/2013)
Livre conseillé :.Merveilleux nombres premiers chez Belin. (30/10/2013)
Les magazines conseillés :.La Recherche avec dossier spécial sur la science de S. Hawking. (30/10/2013)
Les magazines conseillés :.L’Astronomie de Novembre : spécial comètes  (30/10/2013)
Les magazines conseillés : Science et Vie Hors série : Aller sur Mars. (30/10/2013)
 
 
 
 
 
LE BOSON DE HIGGS : TOUT CE QUE VOUS AVEZ VOULU SAVOIR PAR E. KLEIN. (30/10/2013)
 
 
Le journal "Le Monde" daté de mardi 22 octobre 2013 a publié un article d’Étienne Klein intitulé "Les grandes leçons d'un petit boson" en page 19 dont notre ami Christian Larcher a fait un court résumé que je publie :
 
 
Le récent prix Nobel attribué à F. Englert et P. Higgs récompense une découverte qui, je cite, « a révolutionné notre façon de comprendre un des plus vieux concepts de la physique, celui de masse.
Intrinsèquement liée à l’idée de matière, la masse semblait pourtant condamnée à demeurer une propriété évidente des objets matériels, une grandeur physique dépourvue de mystère, à la fois mesurable et mesurante».
 
Désormais les physiciens savent « qu’au lieu d’être une propriété primitive des particules élémentaires, une caractéristique qu’elles porteraient en elles même, la masse apparaît  plutôt comme n’étant qu’une propriété secondaire et indirecte résultant de leur interaction avec le vide qui, en fait, n’est pas vide ! »
 
Étienne Klein revient sur le concept de champ en physique classique :
« Si une particule agit sur une autre, c’est qu’un champ, engendré par la première, se propage dans l’espace puis agit sur l’autre ».
 
Un petit rappel historique (de CL)
Le concept de force à distance était une hérésie pour Newton. Dans une lettre adressée à Richard Bentley en 1692 il écrivait : « Que l’attraction doive être une propriété innée, inhérente et nécessaire de la matière de telle sorte qu’un corps puisse interagir avec un autre dans le vide sans que quelque chose d’autre y prenne part, grâce à quoi et à travers quoi leur action et leur force pourraient se transmettre de l’un à l’autre, cela me paraît une si grande absurdité que je ne me représente pas comment quelqu’un possédant la capacité de réfléchir avec compétence à des questions de caractère philosophique a jamais pu y parvenir » (Lettre à Richard Bentley 1692). C’est aussi pour éviter cette idée d’action à distance qu’en France Descartes avait fait appel à de mystérieux tourbillons. Le concept de champ revient à Michaël Faraday qui pourtant n’avait aucune formation scientifique. Son père était forgeron et il commença sa vie comme apprenti relieur de livres. Par la suite ce concept fut mathématisé par Maxwell. Notons que jusqu’au tout début du XX° siècle l’éther était chargé de servir de support à la transmission des ondes.
 
Retour à l’article
Pour expliquer le rôle des bosons intermédiaires E. Klein reprend l’image classique de deux personnes se trouvant chacune dans une barque à la surface d’un plan d’eau. Supposons, il s’agit d’une expérience de pensée, que les deux barques se dirigent l’une vers l’autre selon une route de collision et qu’il n’y ait à bord ni moteur, ni pagaies, ni gouvernail rien permettant de modifier cette trajectoire. Certes il s’agit d’une situation bizarre mais en rien gênante pour une expérience de pensée. Supposons enfin que, sur l’une des barques, se trouve un objet massif,  il est commode d’imaginer qu’il s’agit d’un ballon. Ce ballon peut servir de médiateur entre les deux barques. En le lançant vigoureusement alternativement d’une barque à l’autre on peut modifier la trajectoire initiale de chaque barque. L’article va plus loin en notant que plus le ballon est lourd plus les passes sont courtes et conclue : « La portée d’une interaction sera d’autant plus faible que la masse de ses particules médiatrices sera plus élevée »
La suite de l’article porte sur le rôle des symétries dans le modèle standard, sur le rôle des quatre interactions connues qui, dans un passé très lointain au tout début de l’Univers, étaient unifiées en une seule et même force. Dans le modèle qui en résulte, appelé « modèle standard » restait un problème irritant : « Les particules médiatrices des interactions (les ballons) devaient avoir une masse nulle ! » Or on ne connaissait que le photon, médiateur de l’interaction électromagnétique, comme particule possédant  une masse nulle. Les théoriciens ont alors postulé en 1964 l’existence d’un champ quantique occupant tout l’espace appelé « champ scalaire de Higgs » L’interaction des particules avec ce champ a pour effet de ralentir leur mouvement et leur confèrent une propriété  secondaire que l’on appelle masse d’inertie.
 
En fin d’article une autre analogie est utilisée.
« Tout se passe comme si les particules élémentaires étaient des objets sans masse, mais dotés de skis, se déplaçant sur un champ de neige qui serait l’équivalent du champ scalaire de Higgs ; les particules ayant des skis bien fartés se déplacent sans frottement, donc à la vitesse de la lumière, et leur masse apparente est nulle ; celles dont les skis sont mal fartés glissent mal sur la neige, leur vitesse est moindre que celle de la lumière et leur masse non nulle. La masse apparaît alors comme une mesure de la mauvaise qualité du fartage des skis des particules »
 
Christian Larcher
 
 
On rappelle qu’Étienne Klein est Directeur de recherches au Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et Directeur du LARSIM (Laboratoire de Recherches sur les Sciences de la Matière) au CEA. Il a participé à divers grands projets, en particulier à la conception du LHC, le grand collisionneur de particules de l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), grâce auquel a été découvert le boson de Higgs en juillet 2012.
Il vient de publier chez Flammarion : " En cherchant Majorana ", 2013 et " Discours sur l'origine de l'univers ", 2012.
 
 
 
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le boson de Higgs... sans jamais oser le demander !
Entretien avec Etienne Klein, directeur de recherche au CEA.
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HERSCHEL:.BILAN SCIENTIFIQUE DE L’OBSERVATOIRE SPATIAL. (30/10/2013)
(crédit photo ) : ESA/Herschel/)
 
 
Près de 350 scientifiques de l’observatoire spatial européen Herschel se sont réunis aux Pays-Bas du 15 au 18 octobre 2013 pour un colloque au cours duquel ont été annoncées les dernières découvertes de la mission.
Les données collectées jusqu’au 29 avril 2013, date de la fin de mission d’Herschel, seront analysées sur plusieurs années encore, mais de nouveaux résultats ont d’ores et déjà été abordés durant cet événement.
 
Herschel, envoyé à plus d’un million de kilomètres de la Terre, a observé durant plus de trois ans la naissance des étoiles, la dynamique de la matière de l’Univers, et a dressé un comparatif des galaxies proches et lointaines.
 
Quelques thèmes développés durant ce colloque :
 
Observer le fonds diffus cosmologique dans l’infrarouge
 
La formation d’étoiles et des galaxies a débuté au cours du premier milliard d’années après le Big Bang.
La lumière produite au cœur des étoiles ainsi formées a chauffé le milieu interstellaire en produisant une signature de l’événement dans la gamme infrarouge : un fond diffus cosmologique dont chaque couleur remonte à une époque particulière de l’histoire de l’univers.
Les astrophysiciens sont parvenus à « voir » ce fond diffus produit il y a plus de 10 milliards d’années et vont ainsi pouvoir décrypter l’histoire de la formation d’étoiles et des galaxies dans l’Univers.
 
L'agencement des filaments interstellaires bouleverse le paradigme de la formation stellaire
 
Les résultats du programme HOBYS ont permis de découvrir des zones où les filaments de nuages moléculaires se concentrent sous forme de tresses. Ces tresses sont le siège de flambées de formation d'étoiles, c'est à dire des événements violents et rapides qui forment des amas d'étoiles massives, par accrétion violente et sporadique de gaz le long des filaments.
Ce scénario, plus général qu'il n'y paraît en regard du grand nombre d'étoiles se formant dans ces tresses, est en contradiction complète avec l'idée de formation stellaire isolée jusqu'ici acceptée.
Les étudier dans notre Voie Lactée permet de mieux définir les phénomènes physiques qui sont à leur origine dans les galaxies lointaines.
 
Autres résultats de la mission à voir sur le site d’Herschel.
 
 
 
 
La vidéo de la conférence sur « La formation d’étoiles vue par Herschel »
Conférence de Marc Sauvage, astrophysicien au CEA, issue des Rencontres du Ciel et de l'Espace du 1er au 3 novembre 2012 à la Cité des Sciences et de l'Industrie (Paris).
Grâce à sa sensibilité sans précédent et son miroir de 3,5m, le télescope spatial Herschel a permis une plongée spectaculaire dans les nuages les plus obscurs de notre Galaxie, à la recherche des premières étapes de la formation des étoiles. L'analyse des observations collectées depuis plus de trois ans montre l'importance des phénomènes dynamiques (turbulence, chocs, effondrements) dans la mise en place des grandes structures dans le milieu interstellaire. Elle permet de construire un scenario complet allant de la formation des grands nuages interstellaires à l'émergence des étoiles.
 
 
Interview de David Elbaz, astrophysicien du CEA coordinateur du programme de recherche GOODS explique ce qu’est le « fonds diffus infrarouge », ce qu’il apporte comme renseignements sur l’Histoire de l’Univers, mais aussi les questions qu’il laisse en suspens.  
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Voir la vidéo Herschel - Interview David Elbaz sur www.cea.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
RAPPEL : David Elbaz est le prochain invité des conférences mensuelles de la SAF au FIAP 30 rue Cabanis Paris 14 le mercredi 13 Novembre à 20H30, entrée libre, onb vous attend (ouverture des portes 20H). le thème :
Dernières nouvelles sur l'histoire de la formation d'étoiles dans les galaxies: l'apport du satellite Herschel
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Herschel au CEA.
 
Herschel à l’ESA.
 
Le dossier des archives Herschel sur votre site préféré.
 
 
 
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PLANCK :.FIN DE PARTIE ! (30/10/2013)
 
 
Comme annoncé par François Bouchet lors de sa conférence SAF sur Planck, les ingénieurs du centre de contrôle de l’ESA de Darmstadt ont donné le 23 Octobre les dernières commandes au stellite pour le mettre sur une orbite de sécurité.
 
Voici l’annonce de l’ESA : Commande d’adieu au télescope spatial Planck de l’ESA  
 
Le télescope spatial Planck de l’Agence spatiale européenne (ESA) a été désactivé après avoir passé près de quatre ans et demi à observer le rayonnement résiduel issu du Big Bang et à étudier l’évolution des étoiles et des galaxies depuis les débuts de l’Univers.  
Les contrôleurs de mission du Centre des opérations de l’ESA, implanté à Darmstadt (Allemagne), ont transmis cet après-midi leur ultime commande au satellite Planck, mettant un terme aux activités de cette « machine à remonter le temps » européenne.  
 
Lancé en 2009, Planck était conçu pour détecter, avec une sensibilité inégalée, le fond diffus cosmologique (CMB), rayonnement fossile du Big Bang. Témoin de ce qu’était l’Univers quelque 380 000 ans après le Big Bang, ce rayonnement livre des informations précieuses sur les conditions primordiales qui ont donné naissance à l’Univers tel que nous le connaissons aujourd’hui.   
 
« Planck nous a éclairé sur l’évolution de l’Univers comme aucune autre mission auparavant », se réjouit Alvaro Giménez, Directeur Science et Exploration robotique à l’ESA.  
« La carte du rayonnement CMB dressée par Planck est la ‘photographie d’enfance’ la plus précise de l’Univers dont nous disposions jusqu’à présent, mais nos cosmologistes n’ont pas fini d’exploiter la moisson de données du satellite afin d’arriver à une vision encore plus détaillée. »  
 
La mission touchant à sa fin, le satellite avait été dévié de son orbite opérationnelle autour du point de Lagrange L2 du système Terre-Soleil en août pour atteindre, plus loin de nous, une orbite de garage stable autour du Soleil, où il restera sur le long terme.  
 
Ces dernières semaines, le satellite a fait l’objet de préparatifs en vue de sa mise en hibernation définitive.À l’issue des activités de clôture destinées à brûler le restant de carburant, les émetteurs du satellite ont été éteints.   
« C’est le cœur serré que nous avons conduit les dernières opérations du satellite Planck, mais c’est également l’occasion de fêter le succès extraordinaire de cette mission », explique Steve Foley, responsable de la conduite des opérations du satellite Planck au Centre européen d’opérations spatiales (ESOC) de l’ESA.   
 
Photo : c’est Jan Tauber qui envoie les dernières commandes à Planck. (crédit ESA).
 
 
 
 
 
« Planck était un satellite de haute technologie et sa mission était complexe, mais le superbe travail d’équipe des contrôleurs de mission, des experts en dynamique de vol, du personnel des stations sol et de nos partenaires industriels a permis à la communauté scientifique européenne de bénéficier d’un excellent retour sur investissement », ajoute Paolo Ferri, Chef des opérations des missions.  
 
Les États membres de l’ESA ont également fourni des technologies clefs, comme celle du refroidisseur novateur qui a permis de maintenir les instruments de la mission à une température de seulement un dixième de degré au-dessus du zéro absolu (–273,15°C), afin que la vision du satellite ne soit pas brouillée par sa propre chaleur. Les instruments ont ainsi pu détecter dans le rayonnement CMB des variations de température de quelques millionièmes de degré !  
Le maintien des instruments à des températures aussi basses ne pouvait toutefois durer éternellement : les réserves d’hélium liquide nécessaires au refroidissement de l’instrument haute fréquence (HFI) sont ainsi arrivées à épuisement en janvier 2012, comme prévu.  
L’instrument basse fréquence (LFI) a ensuite continué seul de fonctionner à des températures un peu plus élevées grâce à deux autres refroidisseurs, ce qui lui a permis de poursuivre sa mission scientifique jusqu’au 3 octobre 2013. L’extinction définitive de cet instrument est intervenue le 19 octobre à l’issue des opérations de mise hors service.  
Planck, qui devait initialement procéder à deux cartographies complètes du ciel, en a finalement réalisé cinq avec ses deux instruments et trois supplémentaires avec le seul LFI, qui a achevé son huitième relevé à la mi-août.  
« Planck a continué d’utiliser le LFI jusqu’au dernier moment, dépassant toutes les attentes et livrant des données d’une grande richesse pour alimenter les travaux des années à venir », se félicite Jan Tauber, responsable scientifique du projet Planck à l’ESA.   
 
La première carte détaillée du rayonnement CMB capté par Planck a été dévoilée en début d’année. Pour arriver à ce résultat, il a fallu au préalable distinguer ce signal ténu des émissions d’avant-plan provenant de notre Voie lactée et de toutes les autres galaxies, données qui ont d’ailleurs débouché sur un nouveau catalogue d’objets, incluant de nombreux amas de galaxies qui n’avaient encore jamais été observés dans l’Univers lointain.  
L’ensemble de données diffusé en 2013 a conduit à recalculer la part relative des différents ingrédients de l’Univers que sont la matière normale, qui constitue les étoiles et les galaxies, la matière noire, qui n’a jusqu’à présent été détectée qu’indirectement, par son influence gravitationnelle, et l’énergie noire, force mystérieuse qui serait responsable de l’accélération de l’expansion de l’Univers.  
« Planck nous a permis de porter un regard neuf sur la matière qui compose l’Univers et sur son évolution, mais les travaux se poursuivent afin de mieux cerner comment l’Univers est passé de l’infiniment petit à l’immensément grand. Nous espérons pouvoir en savoir plus l’année prochaine », annonce Ian Tauber.  
 
 
 
 
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CYGNUS CARGO : MISSION ACCOMPLIE. (30/10/2013)
 
L’espace US devient de plus en plus privé comme je l’annonçais il y a quelques temps ; en effet la société Orbital Sciences a lancé, amarré et désamarré à l’ISS un vaisseau de ravitaillement de sa conception, Cygnus.
Cette société privée est maintenant qualifiée par la NASA pour effectuer des ravitaillements officiels de l’ISS.
 
Cygnus après son lancement le 18 septembre 2013, est restée pendant plus d’un mois attachée à l’ISS et s’en est détachée le 23 Octobre et a brûlé dans l’atmosphère le jour même. Mission parfaitement réussie.
C’est un succès même si l’arrimage n’a pas réussi du premier coup, seule la deuxième tentative a été fructueuse et a ainsi permis de livrer près de 600kg de fret à la station.
 
Huit autres cargos devraient suivre dans les mois qui viennent jusqu’en 2016.
 
Orbital Sciences devient ainsi aussi un concurrent de Space X avec sa capsule Dragon (et des ATV et autres Progress).
 
Examinons les évènements dans l’ordre.
 
Le lancement a lieu avec une fusée de la Société, la fusée Antares.
 
C’est une fusée à deux étages , premier étage oxygène liquide/kérosène et deuxième étage solide.
Lancement du centre de Wallops Flight Facility en Virginie.
 
Voici une vidéo du lancement.
  vidéo
 
 
 
 
 
 
 
Puis les phases de docking et de désarrimage.
 
 
 
Cygnus en vue de l’ISS photographié par l’Expédition 37. (© NASA)
Capture (c’est l’expression consacrée) par le bras de l’ISS. (© NASA)
 
 
 
 
Cygnus est attaché au module Harmony de l’ISS.
 
 
Début de la procédure de désarrimage et de rentrée dans l’atmosphère de Cygnus le 22 Octobre.
 
Dans quelques heures il va allumer ses fusées pour rentrer dans l’atmosphère.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La vidéo du désarrimage.
  Vidéo

 
 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
La mission et les photos vues par Orbital Sciences.
 
L’arrimage par NASA spaceflight.
 
La mission vue par nos amis de Universe Today.
 
La capsule Cygnus boucle avec succès sa première mission vers l'ISS par maxisciences.
 
Plus de détails sur la capsule elle-même.
 
 
 
 
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GALAXIE : LA PLUS DISTANTE JAMAIS DÉTECTÉE ! (30/10/2013)
 
 
Des astronomes de l’Université du Texas ont découvert au 10m du Keck (Hawaï) la galaxie la plus lointaine jamais vue.
 
 
 
Elle est située à 700 millions d’années seulement après le Big Bang, ce qui est exceptionnellement tôt, l’Univers n’avait que 5% de notre âge actuel.
Elle porte le doux nom de Z8-GND-5296
Elle fut découverte grâce au nouvel instrument monté sur le télescope, le MOSFIRE (acronyme de Multi-Object Spectrometer for Infra-Red Exploration, bref un spectromètre IR) qui mesura le redshift (7,51) et donc la distance. Le MOSFIRE a observé 43 galaxies différentes en deux nuits.
 
Photo : V. Tilvi, S.L. Finkelstein, C. Papovich, A. Koekemoer, Candels, et Stsci/Nasa
 
 
 
Cette galaxie lointaine avait d’abord été pistée grâce au programme CANDELS de Hubble. (voir photo ci-dessus)
 
On s’est aperçu (grâce aux observations de Spitzer et du taux d’Oxygène ionisé) que cette galaxie formait des étoiles à un taux très élevé, 150 fois plus important que dans notre Galaxie, il semblerait donc qu’il y ait des régions du ciel avec des formations d’étoiles très élevées , plus élevées que ce que l’on pensait.
Elle contiendrait aussi un pourcentage élevé d’éléments lourds (supérieurs à l’Hélium) ce qui est très étonnant pour une galaxie si jeune alors que l’Univers n’est principalement empli que de H et He. Y aurait-il eu une génération d’étoiles massives précédents qui aurait pu fournir ces éléments lourds ?
 
Une vue d’artiste de cette galaxie.
 
Les résultats sont publiés dans Nature du 24 Octobre 2013.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Article technique des « découvreurs » en pdf.
 
Article de CNN sur le sujet
 
Et de Sciences et Avenir.
 
 
 
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LA MÉTÉORITE DE TCHELIABINSK :.ON A RETROUVÉ LE PLUS GROS MORCEAU. (30/10/2013)
 
Comme annoncé la dernière fois, on a commencé les fouilles pour rechercher le gros morceau de cette fameuse météorite qui était tombé dans un lac près de Tcheliabinsk. Il était en fait enfoncé dans la vase à quelques dizaines de mètres de profondeur.
 
On peut consulter la trajectoire de la météorite sur cette image. On voit bien à l’extrémité gauche, le lac dans lequel elle est tombée.
 
Quelques photos de la récupération par des plongeurs.
© Novosti
 
 
Ce gros morceau pèse plus d’une demi tonne (570kg), au moment de la pesée, il s’est malheureusement brisé en 3 morceaux.
 
 
 
Le Figaro nous parle de la récupération et nous propose une vidéo.
 
 
 
 
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MARS :DES SUPER VOLCANS ? (30/10/2013)
 
 
Un projet de recherche mené par Joseph R. Michalski, Senior Scientist au Planetary Science Institute et par , Jacob E. Bleacher du NASA Goddard Space Flight Center, a mis au jour ce qui pourrait apparaître comme un super volcan sur la planète Mars.
Ces informations sont d’ailleurs publiées dans la revue Nature du 3 Octobre 2013.
 
Le volcan en question (Eden Patera de son nom officiel) est un vaste bassin presque circulaire (85 par 55 km) qui était précédemment classé comme bassin d’impact. Un bassin d’impact peut ressembler à une caldeira.
Il est situé dans la partie centrale Nord de Mars qui s’appelle Arabia Terra.
 
 
En fait nos chercheurs pensent que ce sont les restes d’un ancien super volcan, rappelons qu’un super volcan est un volcan qui provoque des éruptions de matières et de gaz très importantes et très volumineuses de l’ordre de 1000km3.
Sur Terre, le Yellowstone est un super volcan.
Leur assertion est basée sur l’étude des images des sondes martiennes Mars Odyssey, MGS, MRO et Mars Express.
 
Photo : le rouge est plus haut que le violet ou le gris.
Le cratère central fait 70km de diamètre et 1800m de profondeur.
Crédit: NASA/JPL/GSFC/Arizona State University
 
Vue détaillée par Mars Express.
 
 
 
 
Ce qui les a fait pencher pour un volcan est le fait qu’il n’y ait pas d’éjectas autour du cratère comme il s’en produit lors d’un impact, le sous sol glacé fondant et de répandant autour du cratère comme sur la photo ci-contre.
 
 
Photo : un cratère d’impact type « splash » avec éjectas  (NASA)
 
 
 
 
 
Les chercheurs ont trouvé 3 caldeiras dans la zone centrale du cratère, dont le fond serait couvert de lave.
 
On peut imaginer que de tels super volcans avec des éruptions explosives aient pu influer sur le climat originel de Mars en chargeant l’atmosphère de divers gaz et en modifiant ainsi peut être l’atmosphère originelle.
 
Nos deux amis auraient trouvé d’autres structures restes de super volcans (Olympus Mons n’était pas un super volcan).
 
Nature met à notre disposition une vidéo expliquant la découverte :
     Vidéo
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Découverte de Supervolcans sur Mars par le Dr Simon.
 
L’info chez nos amis de Science et Vie et chez Ciel et Espace.
 
L'existence de supervolcans sur Mars en débat par le Figaro.
 
Explosive Supervolcanoes May Have Rocked Ancient Mars par Space.com
 
 
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COMÈTE ISON : DES NOUVELLES VUES. (30/10/2013)
 
 
La comète ISON (de son vrai nom C/2012-S1) est passée début Octobre à quelques 10 millions de km de Mars.
Des images ont été prises par la sonde MRO en orbite autour de Mars, les premières le 29 sept 2013.
 
Elles ne sont pas éblouissantes comme vous voyez, aussi je préfère vous montrez un montage de plusieurs autres vues de cette comète (contenant aussi celles de Mars) que voici :
  Vidéo
 
 
 
 
 
 
 
 
Mais pendant ce temps Hubble lui aussi s’intéresse à ISON.
 
Il prend cette photo le 9 Octobre 2013.
 
 
Cette nouvelle photo suggère que malgré la fragilité de son noyau (très petit), la comète est bien entière pour le moment. On attend le moment fatidique du passage au plus proche du Soleil le 28 Novembre.
 
La coma (la tête autour de la comète) est symétrique et régulière, prouvant qu’il n’y a pas de fragments signalant une brisure du noyau.
 
Credit: NASA, ESA, and the Hubble Heritage Team (STScI/AURA)
 
 
 
 
 
 
 
De belles images et des traitements intéressants font apparaître la comète sans la coma, à voir sur le site de Hubble.
 
 
Une belle photo avec spectre de Chris Schur de la comète prise le 12 Octobre.
 
 
Une des dernières de Terry Hancock et Cliff Spohn prise le 21 Oct , d’Ohio, on voit parfaitement la couleur verte de la queue.
Couleur due aux gaz composant la queue, principalement CN et C.
 
Temps d’exposition : 93 minutes.
Camera: QHY9 monochrome CCD 
TEC 140 F7 APO Refractor 
Paramount ME German Equatorial Mount
 
Ils ont aussi mis au point une petite animation.
 
 
 
 
 
 
 
 
Va-t-elle supporte le passage autour du Soleil avec une température dépassant les 2500°C et les forces de marée ?
Suite au prochain numéro….
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Les dernières images chez Universe Today.
 
Guide pour voir la comète par nos amis de Universe today.
 
 
Comet C/2012 S1 Is On Its Way Toward the Inner Solar System
 
Voir la présentation de votre serviteur sur les comètes et astéroïdes pour vous rafraîchir la mémoire.
 
 
 
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EXOPLANÈTES :.I’M A POOR LONELY PLANET (LUCKY LUKE IN SPACE) ! (30/10/2013)
 
Et oui, c’est ce que pourrait chanter cette planète en parodiant notre héros Lucky Luke (I’m a poor lonesome cowboy), car on vient de la découvrir (elle s’appelle PSO J318.5-22) dans le ciel, pas top loin d’ailleurs (80 al) et elle est………seule ; elle ne tourne autour d’aucune étoile, elle n’a aucune planète copine à proximité.
 
C’est une équipe internationale d’astronomes du relevé (survey en anglais) Pan STARRS 1 (PS1) qui a découvert cette exotique planète qui possède une masse de 6 Jupiter et ne serait âgée que de 12 millions d’années, un bébé !
 
C’est la première fois que l’on détecte ainsi une planète indépendante de tout système stellaire et flottant ainsi seule dans l’espace.
Elle a été découverte suite à une recherche d’étoiles de faible luminosité, des naines brunes.
 
L’avantage de ne pas orbiter une étoile est qu’elle est plus facile à étudier.
 
PSO J318.5-22 serait très rouge, elle appartient à un ensemble de jeunes étoiles de Beta Pictoris qui se seraient formées il y a 12 millions d’années.
 
 
 
 
 
Cette découverte est publiée dans Astrophysical Journal Letters sous le titre :
The Extremely Red, Young L Dwarf PSO J318-22: A Free-Floating Planetary-Mass Analog to Directly Imaged Young Gas-Giant Planets
 
 
Comment de telles planètes peuvent-elles exister sans étoile? Ont-elles été éjectées d’un système solaire ? Vont-elles être attirées par une étoile ?   encore des questions sans réponses.
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Une étrange planète solitaire flotte dans l'espace par le Nouvel Observateur.
 
Découverte d’une exoplanète flottant seule et sans orbite par le Monde.
 
Warm Glow from an Orphaned Planet par Sky and Telescope.
 
 
 
 
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ALMA :.DES JETS ISSUS DE TROUS NOIRS GÉANTS ! (30/10/2013)
 
 
Deux équipes internationales d'astronomes ont utilisé toute la puissance du Vaste Réseau d’Antennes (Sub-)Millimétrique de l'Atacama (ALMA) pour observer les jets en provenance d'énormes trous noirs situés au centre de galaxies et étudier leur impact sur leurs environnements respectifs.
L'une de ces équipes a obtenu la meilleure image à ce jour du gaz moléculaire qui entoure un trou noir relativement calme et peu distant; l'autre équipe a capturé un cliché inattendu de la base d'un puissant jet situé à proximité d'un trou noir distant.
 
L’ESO communique :
 
 
La plupart des galaxies de l'Univers, y compris la nôtre, la Voie Lactée, abritent en leur cœur des trous noirs supermassifs – dont la masse peut atteindre plusieurs milliards de masses solaires. Dans un lointain passé, ces étranges objets étaient très actifs : ils avalaient d'énormes quantités de matière environnante, brillaient avec éclat, et expulsaient de minuscules portions de matière au travers de jets extrêmement puissants.
Dans l'Univers actuel, la grande majorité des trous noirs supermassifs sont bien moins actifs qu'ils ne l'étaient au cours de leur prime jeunesse, mais l'interaction entre les jets et l'environnement extérieur continue de façonner l'évolution des galaxies.
 
 
Deux nouvelles études, publiées ce jour dans la revue Astronomy & Astrophysics, ont utilisé ALMA pour sonder les jets issus de trous noirs situés à des distances différentes : l'un de ces trous noirs est relativement calme et occupe la proche galaxie NGC 1433 ; l'autre trou noir, très distant et actif, est répertorié sous l'appellation PKS 1830-211.
 
 
Photo : La galaxie active proche NGC 1433 vue par ALMA et Hubble
Crédit : ALMA (ESO/NAOJ/NRAO)/NASA/ESA/F. Combes
 
La région centrale de cette galaxie abrite un trou noir supermassif et l'observation de son environnement proche au moyen d'ALMA a révélé l'existence d'une structure spirale au sein du gaz moléculaire ainsi que d'un écoulement de matière.
 
 
 
 
 
 
« ALMA a révélé la surprenante existence d'une structure spirale au sein du nuage moléculaire situé à proximité du centre de NGC 1433 » nous explique Françoise Combes, astronome à l'Observatoire de Paris au LERMA (LERMA -Observatoire de Paris / CNRS /Université Pierre et Marie Curie / Université de Cergy-Pontoise, France), auteur principal du premier article. :
 
« Le long de cette structure s'écoule la matière qui alimente le trou noir. Les observations très fines effectuées par ALMA nous ont permis de découvrir un jet de matière s'échappant du trou noir, sur une distance inférieure à 150 années-lumière.
Il s'agit là du plus petit écoulement moléculaire jamais observé dans une galaxie extérieure à la nôtre ».
 
La découverte de cet écoulement, qui est entraîné par le jet issu du trou noir central, montre comment de tels jets peuvent mettre un terme à la formation d'étoiles et réguler la croissance des bulbes centraux des galaxies .
Au sein de PKS 1830-211, Ivan Martí-Vidal (Université de Technologie Chalmers, Observatoire Spatial Onsala, Onsala, Suède) et son équipe ont également observé un trou noir supermassif doté d'un jet, mais caractérisé par une brillance bien plus élevée et une activité bien supérieure dans l'Univers jeune.
Sa luminosité intense se trouve encore amplifiée par la présence d'une galaxie sur la ligne de visée, et son image est scindée en deux parties par un effet de lentille gravitationnelle, ce qui le rend exceptionnel .
 
Parfois, les trous noirs supermassifs absorbent soudainement une énorme quantité de matière , ce qui accroît considérablement la puissance du jet et décale leur rayonnement vers le domaine des très hautes énergies.
Par chance, ALMA a capturé l'un de ces événements alors qu'il se produisait au sein de PKS 1830-211.
 
« L'observation, par ALMA, de ce trou noir en pleine phase d'indigestion, a été purement fortuite. Nous étions en train d'observer PKS 1830-211 pour de toutes autres raisons scientifiques lorsque nous avons noté de subtiles variations de couleur et d'intensité dans les images générées par la lentille gravitationnelle. L'analyse minutieuse de ce comportement inattendu nous a conduit à penser que nous étions en train d'assister, par une chance exceptionnelle, à cette phase durant laquelle de la matière fraîche pénétrait à l'intérieur du trou noir à la base du jet » nous confie Sébastien Muller, l'un des co-auteurs du second article.
 
L'équipe a par ailleurs cherché à savoir si cet événement d'une violence extrême avait été enregistré par d'autres télescopes ; à sa grande surprise, un signal clair et intense, dans le domaine des rayons gamma, avait effectivement été perçu par le satellite Fermi-LAT. Le processus qui a généré l'augmentation du rayonnement capté par ALMA à des longueurs d'onde élevées était également responsable de l'augmentation soudaine de l'énergie émise par le jet, dans les domaines les plus élevés que l'on puisse rencontrer dans l'Univers .
« C'est la toute première fois que nous sommes en mesure d'établir une relation aussi claire entre les rayons gamma et les ondes radio submillimétriques en provenance de la base du jet d'un trou noir », ajoute Sébastien Muller.
 
Les deux nouvelles observations constituent les prémices des recherches d'ALMA concernant la nature des jets issus de trous noirs supermassifs, tant proches que lointains. L'équipe de Françoise Combes observe déjà d'autres galaxies actives proches à l'aide d'ALMA et PKS 1830-211 fera vraisemblablement l'objet de recherches plus approfondies au moyen d'ALMA et d'autres télescopes.
« La façon dont les trous noirs génèrent des jets de matière et de radiations si intenses reste à approfondir » conclut Ivan Martí-Vidal. « Mais les nouveaux résultats, obtenus avant même qu'ALMA ne soit achevé, démontrent toute l'utilité de ce puissant réseau d'antennes dans la recherche de ces jets – et les découvertes ne font que commencer ! »
 
 
Cette séquence vidéo débute avec une vue étendue du ciel austral puis se focalise sur la constellation de l'Horloge de faible luminosité. Au fil du zoom apparaît une étonnante galaxie spirale notée NGC 1433.  
 
Vidéo
 
 
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L’article de F Combes et de ses collègues sur le sujet ainsi que celui de Marti Vidal.
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
L’inauguration de ALMA vue par nos amis de Universe Today.
 
Un petit film bien fait sur ALMA et VLT peut être visionné sur ce site.
 
Info générale sur ALMA.
 
 
 
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ATV : BYE BYE EINSTEIN ! (30/10/2013)
 
L’ATV-4 (Albert Einstein) a parfaitement rempli sa mission, nous l’avions déjà évoqué précédemment.
 
 
 
Attaché à l’ISS depuis Juin dernier, ce 28 Octobre 2013, sa mission prend fin, le cargo transporteur européen est détaché de la station et retournera sur Terre en brûlant dans l’atmosphère le 2 Novembre. (cela s’appelle une déorbitation)
 
Il avait fourni plus de 7 tonnes de nourriture, de carburant et de réserves.
 
 
 
Photo : ESA/NASA.
 
 
 
 
 
 
Ce départ va donner lieu à un petit chassé croisé : le Soyuz amarré va être déplacé à un autre emplacement, de telle façon qu’un nouveau Soyuz avec astronautes puisse s’arrimer à l’ISS. (cela devrait se produire vers le 6 Nov avec la prochaine Expédition)
 
 
La NASA nous fournit une vidéo de ce désarrimage :
  Vidéo
 
 
 
 
 
 
 
En l’honneur de cet ATV baptisé Albert Einstein, les astronautes de l’ISS nous donne à voir une photo « originale » dans laquelle ils parodient la célèbre photo d’Albert tirant la langue.
 
 
 
 
 
Une bonne ambiance à bord de l’ISS, ils n’ont pas vu le film Gravity !!!!
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
La brochure de l’ATV-4 en français.
 
La page ATV à l’ESA.
 
Vol en solo de l’ATV.
 
 
 
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SDO : UN CANYON « DE FEU » SUR LE SOLEIL ! (30/10/2013)
(photo et vidéo : NASA/SDO)
 
Le 29 Septembre 2013 a eu lieu un événement solaire exceptionnel : un éruption solaire énorme qui a émis un long filament de matière solaire (plasma) de manière exceptionnelle, en déchirant la couronne solaire sur une longueur de plus de 300.000km. cela a donné l’impression d’un long canyon de feu à la surface du Soleil.
 
La NASA nous propose depuis quelques jours une vidéo de cet événement filmé par SDO, que vous pouvez voir ci-dessous.
  Vidéo
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ces images proviennent de SDO des 29 et 30 Septembre 2013, elles ont été filmées à différentes longueurs d’onde, qui sont toutes dans l’extrême UV.
 
Le rouge correspond au plasma à une température de l’ordre de 50.000°C (favorise les filaments).
Le jaune à 550.000°C (favorise les vues des boucles)
Le brun à 1.000.000°C (permet de voir ce fameux canyon).
 
(rappelons que la surface du Soleil est froide (relativement !) 5000°C alors que la couronne atteint plusieurs millions de degrés.)
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site de SDO.
 
Le site de SOHO.
 
Tout sur SDO sur votre site préféré.
 
Le Soleil en direct et zoomable.
 
 
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MARS EXPRESS :.LA DLR FÊTE AUSSI LES 10 ANS DANS L’ESPACE AVEC UNE VIDÉO. (30/10/2013)
Crédits: ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
 
La DLR (l’agence spatiale allemande) et l’ESA ont publié récemment pour les 10 ans dans l’espace de la sonde européenne Mars Express (lancée en Juin 20013) une vidéo montrant la planète rouge en 3D grâce aux images de la super caméra allemande HRSC.
  Vidéo
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pour télécharger cette vidéo allez sur le site de la DLR ou contentez vous d’une version pas trop gourmande.
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Le dossier Mars Express sur ce site.
 
Les archives images chez nos amis de la HRSC.
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ.: LE GRAND LIVRE DES COMÈTES PAR G. CANNAT. (30/10/2013)
 
Voici un livre d’actualité avec les comètes qui vont nous rendre visite dans les semaines et mois qui viennent, donc ouvrage indispensable pour les comprendre et pour les suivre.
 
C’est bien entendu notre ami Guillaume Cannat, grand spécialiste de la chose qui nous propose cet ouvrage très bien illustré.
 
 
 
Voici la présentation de l’auteur :
 
Découverte le 21 septembre 2012, la comète ISON frôlera le Soleil le 28 novembre prochain avant de repartir en direction de la Terre, sans aucun risque de collision puisqu’elle passera à 64 millions de kilomètres !
Les astronomes amateurs et professionnels du monde entier vont l’observer, des dizaines de sondes et de robots interplanétaires sont d’ores et déjà programmés pour l’étudier. Et, si la comète ISON se comporte comme l’attendent les astronomes, même les observateurs novices pourront l’admirer sans mal à l’œil nu en décembre dans le ciel de l’hémisphère Nord.
 
J’ai conçu ce livre à l’occasion de cette actualité exceptionnelle, mais, également, à l’occasion de la mise en orbite autour du noyau de la comète 67P Churyumov-Gerasimenko de la sonde européenne Rosetta en 2014.
J’ai tenté de rédiger des textes clairs et accessibles au plus grand nombre à partir de 12 ans pour faire le point des découvertes les plus récentes sur ces astres étonnants qui nous racontent la formation du Système solaire et qui pourraient bien avoir été à l’origine d'une part non négligeable de l’eau présente en abondance sur notre planète, voire des molécules à partir desquelles la vie s’y est développée depuis plusieurs milliards d’années.
La seconde partie de l’ouvrage est un guide pratique complet avec des cartes précises et une multitude de conseils pratiques pour trouver, observer et photographier simplement la comète ISON d’octobre 2013 au printemps 2014.
 
 
 
 
Je précise que le titre n’est pas usurpé : il s’agit réellement d’un (très) grand livre puisque, ouvert, il couvre une surface de près de 40 centimètres de base sur 60 centimètres de hauteur ! De plus, un petit trou vous permettra de l’accrocher au mur comme une affiche ou un calendrier pour suivre, double page après double page, le déroulement des événements.
 
 
Très illustré, avec plus de 140 documents souvent inédits, des cartes, des schémas, il est écrit dans le même style que mon ouvrage Le Ciel à l’œil nu que je publie tous les ans chez Nathan.
 
Prix : 22€
ISBN-13 : 979-10-90238-12-1
 
On peut consulter toutes les pages ICI.
 
 
Superbe, le grand format aide vraiment !
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ :.MERVEILLEUX NOMBRES PREMIERS CHEZ BELIN. (30/10/2013)
 
 
Les nombres premiers m’ont toujours attiré, ils semblent magiques. Ce livre (nouvelle édition) vous apporte simplement l’explication et le comment de ces nombres qui ne sont divisibles seulement par eux mêmes et par 1.
 
C’est Jean-Paul Delahaye, mathématicien et logicien passionné d’ordinateurs, professeur au Laboratoire d’informatique fondamentale de l’Université des sciences et technologies de Lille qui est l’auteur de ce livre. Il a déjà publié de nombreux ouvrages scientifiques destinés à un large public. Il a reçu le Prix d’Alembert 1998 de la Société Mathématique de France pour Le Fascinant nombre Pi, et le Premier prix Auteur 1999 de la Culture Scientifique du Ministère de l’Éducation nationale, de la recherche et de la technologie.
 
 
Les nombres premiers, ces nombres sans autres facteurs qu'un et eux-mêmes, fascinent : 2, 3, 5, 7, 11, 13...
Alors que leur définition semble ne receler aucun mystère, on échoue à trouver une régularité quelconque dans leur succession.
 
Connus dès les débuts de l'arithmétique, les nombres premiers ont excité la curiosité de milliers de mathématiciens. Ils sont au cœur de la science des nombres, car tout entier se décompose de façon unique en un produit de facteurs premiers.
Ils sont aussi à l'origine de certains des problèmes les plus difficiles des mathématiques et ont acquis, avec les progrès de la cryptographie, une importance économique considérable.

Dans cet ouvrage, l'auteur mêle éclaircissement théoriques et anecdotes piquantes, afin de restituer toutes les couleurs de l'univers chatoyant des nombres premiers.
 
 
 
 
Sommaire :
 
1. Premiers contacts avec les premiers: Définitions et premiers calculs
2. Les mathématiques des nombres premiers: Résultats fondamentaux
3. Un monde étrange et troublant: Curiosités, amusements et anecdotes
4. Brève histoire des nombres premiers: Une domestication impossible?
5. Des formules pour les nombres premiers: Vraies formules et faux espoirs
6. La raréfaction des nombres premiers: Comment étudier leur densité et leur répartition?
7. L'écart entre les nombres premiers: De la conjecture des nombres premiers jumeaux aux champions sauteurs
8. Primalité, factorisation, cryptographie: L'ordinateur aime les nombres premiers
9. Drôles de nombres premiers:
10. Savoir si un nombre est premier. Facile !
11. Un terrain de course numérique.
Les 1000 premiers nombres premiers
Sites Internet
Bibliographie
Index
 
 
 
Prix : 28€
ISBN 978-2-8424-5117-2
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS.:.LA RECHERCHE AVEC DOSSIER LA SCIENCE DE S. HAWKING. (30/10/2013)
 
 
Ce numéro de La Recherche consacre dans son numéro de Novembre 2013, son dossier de Une à Stephen Hawking : comment il travaille; pourquoi ses découvertes sont-elles si importantes.
 
C’est le scientifique vivant le plus connu. Physicien d’exception, il est aussi un homme hors du commun. Cloué dans un fauteuil roulant, il ne communique que par le biais d’une machine.
 
Depuis le début de sa carrière, il poursuit un objectif : comprendre les lois qui gouvernent l’Univers et expliquer son origine. Et son apport est considérable. Stephen Hawking a en effet franchi un premier pas vers une unification des deux grandes théories physiques du XXe siècle, la relativité générale et la mécanique quantique.
 
Alors qu’il vient de publier son autobiographie, en écho à Une brève histoire du temps son best-seller paru il y a vingt-cinq ans, La Recherche revient à la fois sur ses travaux phares et sur le personnage, devenu lui-même un objet de science.
 
 
 
 
Découvrez la bande-annonce du film autobiographique Hawking récemment sorti aux Royaume-Uni et aux États-Unis
 
 
Et aussi :
Après un voyage de 35 ans, la sonde Voyager a quitté la bulle solaire. C’est l’événement de ce numéro.
Paléontologie : L’association entre les champignons et les plantes permet à ces dernières de survivre. Cette symbiose est apparue il y a plus de 400 millions d’années !
Environnement : La banquise qui recouvre l’océan Arctique disparaît plus vite que prévu. C’est parce que les modèles ne tiennent pas assez compte de son comportement mécanique.
 
 
Sommaire de ce numéro.
 
Et pour en feuilleter quelques pages.
 
 
Prix : 6,40€
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.L’ASTRONOMIE DE NOVEMBRE : SPÉCIAL COMÈTES. (30/10/2013)
 
 
Encore un beau numéro exécuté par nos amis de la SAF, la revue de Novembre possède un dossier spécial comètes qui sera particulièrement intéressant à lire en cette fin d’année.
 
Découvrons quelques uns de ces articles :
 
·         Rosetta le grand sommeil par votre serviteur
·         La frontière floue entre comètes et astéroïdes par G Brani
·         De la comète Ison aux exocomètes par Jean Schneider
·         Qu’est ce qu’une comète par Ph Malburet
·         La radioastronomie cométaire par J Crovisier
·         La comète Ison observer le ciel par N Biver
·         Découvreurs d’astéroïdes par Éric Elst
·         Les noms des astéroïdes par MA Combes
·         Initiation : les planètes extra solaires par D Briot
·         Etc….
 
 
Et tout cela pour 6,20€
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.SCIENCE ET VIE HORS SÉRIE : ALLER SUR MARS. (30/10/2013)
 
 
Numéro spécial de Science et Vie dédié à la conquête de Mars daté septembre 2013 (valable 3 mois) prix 4,95€.
 
Deux parties :
 
La conquête de Mars : la nouvelle frontière :
·         à quand une mission habitée
·         tout ce que l’on sait sur Mars
·         Curiosity
·         Mars comme vous ne l’avez jamais vue
·         Vie sur Mars ?
·         Mars planète contaminée
·         Ce que la Terre révèle de Mars
 
 
 
 
Les nouveaux enjeux de la conquête spatiale :
·         Géopolitique
·         Tourisme spatial
·         Chasse aux astéroïdes
·         Recherche scientifique
·         Propulsion spatiale
 
 
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
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