LES ASTRONEWS de planetastronomy.com :
Mise à jour : 21 Janvier 2014    BRAVO ROSETTA !!!  
 
Conférences et Événements : Calendrier   .............. Rapport et CR
Astronews précédentes : ICI        dossiers à télécharger par ftp : ICI
ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :
Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro :  
Évolution de l’Univers : CR de la conf SAF de C Cesarsky du 8 Janvier 2014. (21/01/2014)
Harmonie dans l’Univers : CR de la conf IAP de JP Uzan du 7 Janvier 2014. (21/01/2014)
Rosetta :.Dring ! Dring ! C’est l’heure de se réveiller ! (21/01/2014)
Gaia :. Elle a atteint son orbite en L2. (21/01/2014)
Cygnus : Encore un succès de la firme privée Orbital Sciences. (21/01/2014)
Space X : Un satellite mis en orbite. (21/01/2014)
Chang’e 3 : De meilleures photos. (21/01/2014)
Ariane : Trois nouveaux contrats pour Astrium. (21/01/2014)
Les rovers martiens.: 10 ans sur Mars, un anniversaire célébré par Opportunity toujours vaillant ! (21/01/2014)
MRO :.Il suit Curiosity à la trace ! (21/01/2014)
Livre conseillé :.Embarquement pour Mars : les 20 défis à relever. (21/01/2014)
 
 
 
ROSETTA:.DRING DRING C’EST L’HEURE DE SE RÉVEILLER ! (21/01/2014)
 
Ce 20 Janvier 2014, on attend le réveil de Rosetta plongée dans un long sommeil depuis deux ans et demi.
 
Retour sur les épisodes précédents :
 
L’aventure Rosetta commença en 1993, année où l’ESA en collaboration avec nos amis américains pour certains instruments se sont associés pour développer une mission ambitieuse vers une comète. En effet on va construire une sonde qui va se mettre en orbite autour d’une comète et y déposer un atterrisseur. La mission va être équipée en tout de 25 instruments différents.
 
Cette mission qui va s‘appeler Rosetta pour l’orbiteur et très logiquement Philae pour l’atterrisseur (consulter l’histoire de la découverte des hiéroglyphes par Champollion si vous ne voyez pas pourquoi) va procéder à de nombreuses « premières » :
 
·        Mise en orbite autour d’une comète (active)
·        Atterrissage sur le noyau et étude avec le lander "Philae".
·        Trois dispositifs d’ancrage sur le noyau (faible gravité à évitement des rebonds)
·        Analyse du sol de la comète et retransmission de photos.
·        Équipé de panneaux solaires spéciaux à cause de l’énorme distance (5UA), un challenge aussi loin du Soleil
·        En plus : Visite de 2 astéroïdes: Steins (petit 5 sept 2008) et Lutetia (beaucoup plus grand avec ses 100 km de diamètre. Rosetta passera à 3000 km le 10 juillet 2010). Ce sera une première visite d’un astéroïde aussi gros.
·        Enfin, Rosetta deviendra le premier engin spatial à observer de près l’évolution d’une comète à mesure que cette dernière s’approche de plus en plus du Soleil.
 
 
Le rendez vous avec la comète Churyumov–Gerasimenko est prévu en Août de cette année 2014 et l’atterrissage en Novembre ou plus tôt si les conditions ne sont pas favorables. La décision sera prise après la mise en orbite suivant l’activité de la comète.
Rosetta devrait accompagner la comète tout au long de son périple autour du Soleil, le point le plus près de notre étoile devrait être atteint en Août 2015.
 
 
 
 
 
C’est le plus important moment dans le vie de Rosetta ; tout le gratin de l’astronautique européenne était réuni ce lundi 20 janvier 2014 au matin pour savoir si la belle Rosetta allait se réveiller.
 
J’étais branché sur ESA TV en liaison avec l’ESOC ; le contrôle de mission à Darmstadt.
 
Il est un peu plus de 11H du matin, et le décompte sur les murs du centre nous indique que Rosetta aurait dû se réveiller, mais on n’a pas encore la confirmation.
 
Photo : le centre de l’ESOC à Darmstadt.
(crédit : ESA)
 
 
 
De nombreux talk shows auxquels participent des scientifiques connus sont diffusés, pour nous faire attendre l’heure fatidique ; 18H30 ; heure à laquelle Rosetta aura fini sa préparation au réveil et devrait nous envoyer son premier « bip ».
 
18H30 (heure de Paris), rien, 19H00 rien, l’ambiance devient électrique dans le centre de contrôle et enfin :
 
19H18 le signal arrive ; Rosetta s’est bien réveillée, congratulations embrassades, bravo l’Europe !
 
 
Le bip qui change tout !
 
 
 
La joie de tous les ingénieurs et techniciens de Darmstadt.
 
 
 
Maintenant le plus dur est devant Rosetta, il faut rattraper la comète, se mettre en orbite et atterrir.
 
On vous tient au courant, stay tuned….
 
 
 
 
Voici comment Rosetta se réveille :
 vidéo:
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Quelle tristesse, aucun grande chaîne de TV n’a évoqué le soir même l‘événement, nous sommes un peuple de ….
 
 
 
 
Voici le communiqué complet publié par l’ESA :
Paris,  le 20 janvier 2014  
 
Rosetta, la « belle endormie » de l’ESA, est sortie de son hibernation  
  
Un chapitre de l’odyssée de la sonde spatiale Rosetta dans l’espace lointain trouve un épilogue heureux après une attente éprouvante : plongée dans le sommeil depuis 31 mois, la sonde vient ce soir de reprendre contact avec l’ESA.  
  
Rosetta sera la première mission spatiale à réaliser un rendez-vous avec une comète, à tenter de poser un atterrisseur à sa surface puis à la suivre lorsqu’elle s’approchera du Soleil. Sa cible est la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko.  
  
Depuis son lancement en 2004, Rosetta a survolé trois fois la Terre et une fois Mars afin de bénéficier d’une assistance gravitationnelle lui permettant d’atteindre son objectif, et s’est approchée sur son trajet des astéroïdes Steins et Lutetia.   
  
Rosetta, qui fonctionne uniquement à l’énergie solaire, a été placée dans un sommeil profond en juin 2011, alors qu’elle se dirigeait au-delà de l’orbite de Jupiter, à près de 800 millions de kilomètres du Soleil qui alimentait jusque-là ses panneaux solaires.   
  
Elle est depuis revenue à « seulement » 673 millions de kilomètres de notre astre, ce qui est suffisamment proche pour qu’elle puisse de nouveau bénéficier de son rayonnement.   
  
Aujourd’hui, alors qu’il reste à Rosetta environ 9 millions de kilomètres à parcourir pour atteindre la comète, son réveil interne pré-programmé l’a tirée de son sommeil. Une fois ses principaux instruments de navigation réactivés, sa mise en rotation destinée à la stabiliser s’est arrêtée et la sonde a pointé son antenne principale vers la Terre pour faire savoir aux responsables de la mission qu’elle avait survécu à son épopée dans l’espace lointain.    
  
Ce signal a été reçu par la station sol de Goldstone (Californie) de la NASA à 18h18 TU, la sonde ayant tiré parti de la première occasion qui lui était offerte de communiquer avec la Terre. Ce signal a été immédiatement confirmé par le Centre européen d'opérations spatiales de l’ESA à Darmstadt et le réveil de la sonde a été annoncé ainsi sur le compte Twitter @ESA_Rosetta : "Salut, le monde!"  
   
« Notre chasseur de comètes est de retour », a déclaré Alvaro Giménez, Directeur Science et Exploration robotique à l’ESA. « Grâce à Rosetta, nous allons franchir une nouvelle étape dans l’exploration des comètes. Cette mission exceptionnelle poursuit la série historique de « premières » réalisées dans ce domaine, depuis la réussite technologique et scientifique de notre première mission dans l’espace lointain, Giotto, qui nous a envoyé les premières images prises à proximité du noyau d’une comète, lors de son survol de la comète de Halley en 1986 ».  
  
« Il fallait absolument que le réveil fonctionne », a ajouté Fred Jansen, responsable de la mission Rosetta à l’ESA. « Après une journée d’attente éprouvante, nous sommes ravis que notre sonde soit réveillée et communique de nouveau ».   
  
Les comètes sont considérées comme les constituants primitifs du Système solaire, qui ont probablement contribué à la présence de l’eau sur Terre, et peut-être même au développement de la vie. Mais de nombreuses questions fondamentales sur ces objets énigmatiques restent sans réponse et grâce à son étude exhaustive in situ de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, Rosetta espère percer les secrets qu’elle recèle.   
  
« Toutes les autres missions cométaires ont jusqu’à présent été des survols, qui ont permis de capter des moments fugitifs de la vie de ces corps glacés, qui sont de véritables malles au trésor », explique Matt Taylor, responsable scientifique de la mission Rosetta à l’ESA. « Avec Rosetta, nous retracerons l’évolution d’une comète au jour le jour et pendant plus d’un an, ce qui nous donnera des informations uniques sur son comportement et nous aidera au final à découvrir le rôle joué par ces objets dans la formation du Système solaire ».  
  
Mais il faut tout d’abord vérifier l’état de santé de la sonde. Ce n’est qu’ensuite que les onze instruments de l’orbiteur et les dix de l’atterrisseur seront activés et préparés pour l’étude de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko.  
  
« Nous allons être très occupés dans les mois qui viennent pour préparer la sonde et ses instruments aux défis opérationnels que pose l’étude prolongée et approfondie d’une comète dont nous savons pour le moment fort peu de choses », ajoute Andrea Accomazzo, responsable de la conduite des opérations de Rosetta à l’ESA.  
  
Rosetta devrait envoyer les premières images de la comète en mai, alors qu’elle se trouvera encore à 2 millions de kilomètres de sa cible. Vers la fin du mois de mai, elle effectuera une importante manœuvre d’alignement sur cette dernière en prévision de leur rendez-vous crucial qui devrait avoir lieu en août.   
  
Une fois cette étape franchie, Rosetta procèdera pendant deux mois à une cartographie exhaustive de la surface de la comète, ainsi qu’à d’importantes mesures de sa gravité, de sa masse et de sa forme ; elle étudiera par ailleurs son atmosphère gazeuse, chargée de poussières, appelée coma. L’orbiteur analysera quant à lui l’environnement plasmique et ses interactions avec l’atmosphère extérieure du Soleil, le vent solaire.   
  
Grâce à ces données, les scientifiques choisiront le site où se posera la sonde Philae, qui pèse 100 kg.
L’atterrissage, actuellement prévu le 11 novembre, sera le premier jamais tenté sur une comète.   
  
Comme le noyau de la comète, qui mesure 4 km de large, présente une gravité négligeable, Philae devra utiliser des vis et des harpons pour ne pas rebondir et être renvoyée dans l’espace après avoir touché la surface glacée.   
  
Outre les nombreuses mesures scientifiques auxquelles elle procèdera, Philae enverra des images du panorama qui l’entoure, ainsi que des photos très haute résolution de la surface. Elle réalisera une analyse in situ de la composition des glaces et des matières organiques et forera la surface jusqu’à une profondeur de 23 cm afin de prélever des échantillons qui seront analysés par son laboratoire embarqué.   
  
La mission entrera ensuite dans la phase d’« escorte », au cours de laquelle Rosetta accompagnera la comète dans son voyage en direction du Soleil, en suivant l’évolution permanente des conditions à sa surface, au fur et à mesure de son réchauffement et de la sublimation de ses glaces.   
  
C’est le 13 août 2015 que la comète sera au plus près du Soleil, à environ 185 millions de kilomètres, approximativement entre les orbites de la Terre et de Mars. Rosetta la suivra jusqu’à la fin de l’année, alors qu’elle s’éloignera du Soleil et que son activité commencera à décroître.  
« Nous allons devoir affronter de nombreux défis cette année lors de l’exploration de ce territoire inconnu qu’est la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko ; je suis certain que les surprises seront nombreuses, mais aujourd’hui, nous sommes tout simplement ravis d’avoir renoué le contact avec notre sonde », déclare Matt Taylor.   
  
  
1964-2014 : 50 ans au service de la coopération européenne et de l’innovation   
  
En 1964 entraient en vigueur les conventions portant création de l’Organisation européenne pour la mise au point et la construction de lanceurs d’engins spatiaux (ELDO) et de l’Organisation européenne de recherches spatiales (ESRO). Quelque dix ans plus tard, l’Agence spatiale européenne (ESA) était créée à partir de ces deux organisations.  
  
L’année 2014 sera consacrée à la préparation de l’avenir à la lumière de ces cinquante années de succès inégalés qui ont fait de l’ESA l’une des plus grandes agences spatiales au monde.  
La devise choisie « Au service de la coopération européenne et de l’innovation » vise à souligner à quel point l’ESA, avec l’aide des délégations nationales de ses 20 États membres, de l’industrie spatiale, de la communauté scientifique, et, plus récemment, de l’Union européenne, a su faire la différence.   
  
Le cinquantenaire de la coopération spatiale est une fête pour l’ensemble du secteur spatial en Europe, qui peut être fier de ses nombreuses réussites. Cet anniversaire montre que lorsque ses États membres poursuivent les mêmes objectifs ambitieux et unissent leurs forces, l’Europe est à la pointe du progrès et de l’innovation, elle s’ouvre alors à la croissance, dans l’intérêt de tous ses citoyens.  
  
  
  
À propos de l’Agence spatiale européenne  
  
L’Agence spatiale européenne (ESA) est la porte d’accès de l’Europe à l’espace.   
L’ESA est une organisation intergouvernementale créée en 1975, dont la mission consiste à gérer le développement des capacités spatiales de l’Europe et à faire en sorte que les investissements dans l’espace bénéficient aux citoyens européens et du monde entier.  
  
L’ESA compte vingt États membres : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. Dix-huit d’entre eux sont également membres de l’Union européenne (UE).   
  
L’ESA a signé des accords de coopération avec huit autres États membres de l’UE. Le Canada participe à certains programmes de l’ESA au titre d’un accord de coopération.  
  
L’ESA coopère également activement avec l’UE à la mise en œuvre des programmes Galileo et Copernicus.   
  
En coordonnant les ressources financières et intellectuelles de ses membres, l’ESA peut entreprendre des programmes et des activités qui vont bien au-delà de ce que pourrait réaliser chacun de ces pays à titre individuel.  
  
L’ESA développe les lanceurs, les satellites et les moyens sol dont l’Europe a besoin pour jouer un rôle de premier plan sur la scène spatiale mondiale.  
  
Aujourd’hui, elle lance des satellites d’observation de la Terre, de navigation, de télécommunication et d’astronomie, elle envoie des sondes jusqu’aux confins du Système solaire et elle mène en coopération des projets d’exploration humaine de l’espace.  
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Rosetta la belle endormie par l’ESA.
 
The most important alarm clock in the Solar System
 
Mission Rosetta sur les origines de la vie par Jonathan Vergriete , présentation pdf à voir absolument.
 
 
 
 
Entrée en hibernation pour Rosetta par l’ESA.
 
Les résultats scientifiques de VIRTIS.
 
Le survol de Lutetia par l’ESA.
 
Les premières vues de la comète en Juin 2011.
 
 
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
 
GAIA : ELLE A ATTEINT SON ORBITE EN L2. (21/01/2014)
 
 
Depuis son lancement évoqué la dernière fois, la sonde Gaia, de déplaçait tranquillement vers sa cible ; le point de Lagrange L2 à 1,5 millions de km derrière la Terre par rapport au Soleil.
 
Ce point a été atteint mi Janvier. Tous les paramètres à bord sont nominaux comme disent les ingénieurs du centre.
 
Les premières étoiles ont été détectées et on commence à tester toutes les fonctions de cet observatoire.
 
Bref tout va bien à bord !
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
 
GAIA et l’astrométrie : CR de la conf SAF (Cosmo) de B Rocca du 16 nove 2013.
 
De Hipparcos à Gaia : CR de la conférence de C Turon à la SAF du 10 Avril 2008
 
La mission Gaia au CNES.
 
Gaia chez wikipedia.
 
Un astronews précédent sur Gaia.
 
Des détails sur la mission à l’Observatoire de paris.
 
Site de la mission Hipparcos.
 
Site de la mission Gaia et des diverses photos et images.
 
Petit résumé de deux pages sur Gaia en anglais.
 
Un article de l’Observatoire de Paris sur Gaia.
 
Gaia blog
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
 
CYGNUS/ANTARES : ENCORE UN SUCCÈS D’ORBITAL SCIENCES. (21/01/2014)
 
 
Le 9 Janvier 2014, la fusée Antares (à deux étages) a décollé du site de lancement de Wallops Island (Virginie) avec à son bord la capsule Cygnus avec pour mission d’aller ravitailler l’ISS avec ses 1,5 tonnes de fret.
 
C’est encore un beau succès pour cette toute jeune société privée qui veut faire concurrence aux lanceurs officiels, en proposant des vols à prix cassés.
 
Universe Today nous propose diverses vidéos de ce lancement.
 
 
Une belle vue des moteurs de la fusée Antares et de celle-ci sur son pas de tir avant le lancement.
 
 
 
Photo : crédit Alan Walters.
 
 
 
 
 
Antares et Cygnus sont construits par Orbital Sciences avec un contrat de 1,9 Milliards de $ de la NASA ; cette société s’engage à amener 20 tonnes de fret à l’ISS en plusieurs vols.
C’est le résultat d’un partenariat public-privé.
 
Un total de 8 missions orbitales est prévu vers l’ISS sur les 2 ou 3 années à venir, deux vols sont prévus cette année, en principe vers Mai et Octobre. La charge utile est typique de 1260kg et comprend des expériences scientifiques, de la nourriture, de l’eau, des vêtements, des outils etc….
Cette fois, il y a en plus 6 mini satellites, les cubesats pour l’ISS qui seront déployés par les astronautes.
 
 
 
Le 12 Janvier 2014, le cargo Cygnus s’est amarré à l’ISS avec succès.
 
On voit ici le bras Canadarm 2 se dirigeant vers Cygnus pour l’agripper. C’est un astronaute qui effectue l’opération de capture à partir de la Coupole. Ensuite Cygnus est dirigé sur le port du nœud de Harmony. 16 boulons et 4 attaches fixent fermement la capsule à la station.
 
Crédit : NASA .
 
Une autre vue.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
La mission et les photos vues par Orbital Sciences.
 
L’arrimage par NASA spaceflight.
 
La mission vue par nos amis de Universe Today.
 
La capsule Cygnus boucle avec succès sa première mission vers l'ISS par maxisciences.
 
Plus de détails sur la capsule elle-même.
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
SPACE X : UN SATELLITE MIS EN ORBITE. (21/01/2014)
 
En l’espace d’un mois la société privée Space X a lancé le 6 Janvier 2014 un deuxième satellite de communication.
 
 
En effet le premier (de la célèbre société Luxembourgeoise de satellite SES) a été lancé le 3 Décembre 2013, de Cape Canaveral, c’était sur une orbite de transfert géostationnaire. Lancement effectué avec une Falcon 9.
 
De même ce récent lancement de Janvier l’a été aussi avec le même lanceur à deux étages, mais en emportant cette fois un satellite de télécommunication thaïlandais.
 
Mise en orbite parfaite, ce satellite de 3 tonnes se mettra ensuite sur une orbite Géostationnaire avec son propre propulseur.
 
Space X concurrence maintenant sérieusement les lanceurs classiques (Ariane, Proton, Delta..) et il semble que son carnet de commandes commence à s’épaissir.
 
Le Pentagone ne certifiera le lanceur qu’au bout du troisième lancement réussi ; celui-i est prévu pour bientôt……
 
 
 
 
 
 
De même que son concurrent Orbital Sciences, Space X est sous contrat avec la NASA pour apporter 20t de fret à l’ISS avec la capsule Dragon.
 
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
CHANG’E 3 : DE MEILLEURES PHOTOS. (21/01/2014)
Crédit : toutes photos : Académie des Sciences de Chine.
 
Depuis l’alunissage de ce robot chinois sur la Lune, les photos distribuées étaient plutôt d’une qualité quelconque ; mais cela change.
Nos amis Chinois nous transmettent maintenant des images un peu plus intéressantes et avec un peu plus de pixels.
 
 
 
Tout d’abord un panorama « à l’américaine » comme nous fournissent régulièrement les sondes martiennes.
 
 
Panorama 360° pris fin décembre 2013 par l’atterrisseur Chang’e 3.
 
 
On remarque le rover dans le quadrant supérieur droit.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Une belle photo de Yutu prise par l’atterrisseur.
 
Ce rover est équipé de divers instruments de mesure, notamment un spectromètre X (APXS) qui permet de déterminer la composition des roches qu’il examine. Sa résolution est une des meilleures pour ce genre d’instrument.
Le 25 décembre 2013, Yutu a pris son premier spectre (voir plus bas) aux alentours du point d’atterrissage.
À priori, c’est un basalte tout à fait ordinaire.
 
On y compte ces différents corps principaux :
Mg, Al, Si, K, Ca, Ti, Cr et Fe plus trois éléments mineurs que sont Sr ; Y et Zr.
 
 
 
 
Voici un relevé typique du spectromètre de Yutu.
 
 
Un dernier panorama partiel (mis bout à bout par mes soins) :
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Voir le blog d’Emily sur le site de la Planetary Society.
 
Voir aussi plus de détails sur les dernières photos par nos amis de Universe Today.
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
 
ARIANE :.NOUVEAUX CONTRATS POUR LES FUTURS ARIANE. (21/01/2014)
 
Suite aux nouvelles décisions concernant l’évolution de la famille Ariane, ASTRIUM  communique les informations suivantes :
 
Astrium reçoit trois nouveaux contrats de l’ESA pour les lanceurs Ariane 6 et Ariane 5 ME
 
·        Un contrat de 106 millions € pour poursuivre le développement du programme Ariane 5 ME
·        Un contrat de 278 millions € pour poursuivre le développement des éléments communs aux lanceurs Ariane 5 ME et Ariane 6
·        Un contrat de 30 millions € pour débuter les études préliminaires du lanceur Ariane 6 en 2013
 
 
Astrium, numéro deux mondial des technologies spatiales, vient de recevoir trois nouveaux contrats de la part de l’Agence spatiale européenne (ESA). Les deux premiers contrats prévoient, jusqu’à fin 2014, la poursuite du développement du lanceur Ariane 5 Midlife Evolution (A5ME) et des sous-ensembles communs avec le lanceur Ariane 6, dont l’étude a été validée en mai 2013 par l’ESA. Un troisième contrat permet de débuter les études de développement du lanceur Ariane 6 sur la base du concept sélectionné en juillet 2013.
 
« Ces trois contrats vont permettre aux équipes d’Astrium de poursuivre, avec nos partenaires industriels européens, le travail déjà accompli sur le développement d’Ariane 5 ME, ainsi que sur l’étude de faisabilité d’Ariane 6, dont le design est désormais arrêté », a déclaré Alain Charmeau, CEO d’Astrium Space Transportation. « En définissant les synergies appropriées pour répondre aux impératifs de calendrier et de réduction des coûts de production demandés par l’Agence spatiale européenne, Astrium confirme son savoir-faire en tant que maître d’œuvre des lanceurs Ariane ».
 
Astrium va maintenant poursuivre les études de définition et de faisabilité du futur lanceur européen Ariane 6. Ces études doivent préciser le concept et l’architecture retenus pour le lanceur Ariane 6 et elles permettront de figer les principales caractéristiques du lanceur avant la mise en œuvre, en 2014, de son développement industriel.
Enfin, le développement d’Ariane 5 ME se poursuit avec deux objectifs : l’amélioration du lanceur Ariane 5 avec une performance accrue de deux tonnes en orbite de transfert  géostationnaire dès 2018 et la préparation du lanceur Ariane 6
Ariane 6 et Ariane 5 ME auront en commun toute la propulsion liquide de leur étage supérieur, en particulier le moteur Vinci®, ainsi que la majeure partie de leur coiffe respective.
 
En novembre 2012, les états membres de l’ESA avaient décidé la poursuite du programme Ariane 5 ME. Lors du Conseil au niveau ministériel qui s’était tenu à Naples, l’ESA avait décidé notamment de sécuriser les investissements pour les études de définition du nouveau lanceur Ariane 6 et pour la poursuite du développement d’Ariane 5 ME et de poursuivre la recherche de synergies entre ces deux futurs lanceurs. Ces nouveaux contrats vont permettre aux États membres de décider, lors de la prochaine Conférence Ministérielle de l’ESA prévue en 2014, de poursuivre le développement et la construction du nouveau lanceur européen Ariane 6.
 
 
 
 
Le dossier Ariane 5 chez Capcom Espace.
 
chickens_up.gif
 
 
LES ROVERS MARTIENS :.10 ANS SUR MARS , CÉLÉBRATION PAR OPPORTUNITY TOUJOURS VAILLANT !. (21/01/2014)
(Photos NASA/JPL-Caltech/Cornell/ASU)
 
J’ai du mal à imaginer cela, 10 ans , Janvier 2004, je venais de démarrer mon site Internet avec l’arrivée en direct de Spirit et Opportunity sur Mars, et voilà , 10 ans ont passé, de nombreuses découvertes ont été faites sur le sol martien.
Spirit est mort de sa belle mort, tandis que son acolyte Opportunity continue à nous étonner tous les jours.
 
Les aventures de ces vaillants robots vous ont été contées régulièrement dans ces colonnes.
 
Donc en Janvier 2004 ces trois robots se sont posés en deux points opposés de la planète rouge.
Ils étaient « garantis » pour 90jours de fonctionnement, on voit que leur fonctionnement a largement excédé cette période de garantie, 6 ans pour Spirit et maintenant 10 ans et peut être plus pour Opportunity.
On pensait que rapidement les panneaux solaires qui alimentent les rovers en électricité seraient recouverts de poussières martiennes et ne deviendraient plus opérationnels. Et bien on se trompait, on n’avait pas imaginé que le vent martien et ses dust devils pouvaient aussi être bénéfiques : ils nettoient de temps en temps les panneaux solaires, leur redonnant une nouvelle jeunesse.
 
Spirit avant de tomber en panne a roulé près de 7700m et Opportunity en est à plus de 38.000m !
 
 
 
Ces deux robots ont apporté des preuves tangibles de l’existence passée d’eau liquide sur Mars ; notamment le jour de 2007 où Spirit a fait avec ses roues une longue saignée dans le sol de homeplate ; un matériau blanc brillant est apparu : de la silice, résultat manifeste d’une action longue de l’eau avec le sol martien.
 
 
 
(crédit : NASA/JPL)
 
 
 
On se rappelle aussi ce superbe couché de soleil martien photographié par Spirit.
 
La dernière vue de Spirit avant de s’éteindre.
 
 
 
Quant à Opportunity, il nous a tout de suite intrigué avec la découverte des fameuses Blue Berries (myrtilles), ces petites billes d’hématite qui jonchaient le sol. Ce sont des CONCRÉTIONS formées dans de l'eau liquide par accumulation de minéraux autour d'une petite graine solide (comme se forme une perle).
 
Mais la grande surprise d’Opportunity a été la mise au jour de gypse et d’argile ; preuves quasi directe de présence d’eau neutre, donc propice à abriter la vie.
On connaît bien maintenant le rôle des argiles, si bien que Curiosity a obéi à la règle : suivez les argiles (follow the clay minerals !).
 
 
Et maintenant où en est Opportunity ?
 
Voilà le dernier panorama que nous envoie la sonde, il date de Décembre 2013.
 
Credit: NASA/JPL/Cornell/ASU/Marco Di Lorenzo/Ken Kremer
 
Il est en train de grimper une colline (Solander Point) que l’on voit sur ce panorama.
 
 
Il est intéressant de se remémorer sa route depuis son arrivée chaotique dans le cratère Eagle (on pensait qu’il n’en sortirait pas !) sa traversée des bancs de sable où il s’est …ensablé (le JPL a déployé toutes ses ficelles pour le sortir de là) ; l’examen du cratère Victoria , et plus récemment le cratère Endeavour, où il est pour le moment sur ses bords.
 
Crédit: NASA/JPL/Cornell/ASU/Marco Di Lorenzo/Ken Kremer
 
 
 
 
Une dernière découverte d’Opportunity : une roche qui n’était pas là quinze jours plus tôt !
 
Cette roche baptisée Pinnacle Island (le sommet de l’île ou de l’iceberg) près du pic de Solander Point, n’était pas à cet endroit quelques jours auparavant. On a découvert par hasard la présence de cette pierre.
On se perd en conjectures comme on dit !
Ce peut être soit une roche projetée par le déplacement d’une roue, soit un impact météoritique.
 
Photo : NASA/JPL
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
10 ans de Spirit sur le sol martien par Universe Today.
 
Les meilleurs vues de Spirit.
 
Le blog d’Emily de la Planetary Society sur les 10 ans des rovers.
 
Toutes les photos significatives des mission Spirit et Opportunity      :
 
 
 
 
Les meilleures photos de Mars sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
 
Où sont les rovers maintenant, cette page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.
 
Comprendre les couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html
 
Des belles photos (certaines retraitées) des robots martiens par James Canvin.
 
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
MRO:.IL SUIT CURIOSITY À LA TRACE ! (21/01/2014)
(Image credit: NASA/JPL-Caltech/Univ of Arizona)
 
 
 
La caméra HiRISE de la sonde MRO en orbite martienne suit le rover Curiosity à la trace.
 
On voit sur la photo en haute résolution (mais pas bien avec une résolution moindre, donc je ne la mets pas) très clairement les traces des roues du rover.
 
 
Cette photo a été prise le 11 Décembre 2013, on remarque aussi les traces les plus anciennes qui datent d’un an.
 
 
 
On peut suivre Curiosity un peu mieux sur cette petite vidéo :
  vidéo:
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Le site de HiRISE étant : http://hirise.lpl.arizona.edu/nea.php   à voir dans tous les cas.
 
Les images de MRO : http://mars.jpl.nasa.gov/mro/gallery/calibration/index.html
 
 
Les pages des photos brutes de la caméra HiRISE (superbes et en plus il y a des explications).
http://hiroc.lpl.arizona.edu/images/TRA/  ou   http://marsoweb.nas.nasa.gov/HiRISE/hirise_images/
 
 
 
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
 
LIVRE CONSEILLÉ.:.EMBARQUEMENT POUR MARS, LES 20 DÉFIS À RELEVER PAR L’APM. (21/01/2014)
 
Nos amis de l’Association Planète Mars publient un livre qui pose les bonnes questions alors que tout le monde parle de voyage vers Mars.
 
Éditeur : A2C media.
 
Une aventure humaine d'exception racontée par l'équipage de Planète Mars / Mars Society.
Les défis du transport spatial et du séjour sur Mars.
Les enjeux scientifiques, économiques, géostratégiques et sociétaux.
20 Clés Pour 20 Défis A Relever
La Planète rouge, une attraction absolument irrésistible.
 
 
 
 
 
À conseiller à tous les Martiens et futurs Martiens !!
 
 
 
ISBN-13: 978-2916831404    20€
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
 
Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
Abonnez-vous gratuitement aux astronews du site en envoyant votre e-mail.
 
Astronews précédentes : ICI       
 
Pour vous désabonner des astronews : cliquez ICI.