LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 4 Février 2014     
 
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Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro :  
Les neutrinos de l’Univers : CR de la conf SAF (Cosmo) de Th Lasserre du 18 Janvier 2014. (04/02/2014)
Cérès : De la glace à sa surface d’après Herschel ! (04/02/2014)
Rosetta :.Bien réveillée, il ne manque que les croissants ! (04/02/2014)
Gaia :. Les premières données arrivent. (04/02/2014)
DSN : Les grandes oreilles de la NASA ont 50 ans ! (04/02/2014)
Capsule ORION : Des nouvelles. (04/02/2014)
Supernova : Une nouvelle dans le Cigare! (04/02/2014)
Hubble :.Des galaxies ultra lumineuses et…ultra jeunes! (04/02/2014)
Exoplanètes : Une image directe d’une exoplanète ! (04/02/2014)
Cassini-Titan :.La région des lacs vue de haut. (04/02/2014)
Mars Express :.Un survol de Kasei Valles pour fêter les 10 ans de la HRSC. (04/02/2014)
Livre conseillé :.Shenzhou, les Chinois dans l’espace par Ph. Coué, présenté à la SAF. (04/02/2014)
Les magazines conseillés :.La Recherche de Février. (04/02/2014)
 
 
 
 
CÉRÈS : DE  LA GLACE À SA SURFACE D’APRÈS HERSCHEL. (04/02/2014)
 
 
L’Observatoire spatial européen en IR, Herschel, vient de découvrir de façon claire et non ambiguë de la vapeur d’eau autour de Cérès, le plus gros des astéroïdes de la ceinture principale d’astéroïdes.
 
Le CNRS vient d’ailleurs de publier un communiqué officiel à ce sujet, que je reproduis en partie ici :
 
 
Paris, 22 JANVIER 2014   De la vapeur d'eau découverte pour la première fois autour d'un astéroïde
 
Une équipe internationale, comprenant des chercheurs du CNRS et de l'Observatoire de Paris au LESIA (Observatoire de Paris/CNRS/Université Pierre et Marie Curie/Université Paris Diderot) et à l'IMCCE (Observatoire de Paris/CNRS/Université Pierre et Marie Curie/Université Lille 1), vient de découvrir des émissions intermittentes de vapeur d'eau sur Cérès, le plus gros des astéroïdes, grâce au télescope spatial Herschel.
Ce résultat est à paraître dans la revue Nature du 23 janvier 2014.
 
Cérès a été le premier astéroïde découvert en 1801 par Giuseppe Piazzi en Sicile. C'est également le plus gros d'entre eux, avec un diamètre de près de 950 km : il est d'ailleurs maintenant classé planète naine tout comme Pluton. Il se situe dans la ceinture principale d'astéroïdes (entre les orbites des planètes Mars et Jupiter) dont il concentre à lui seul 1/5e de la matière. 
 
Cela faisait plus de trente ans que l'on soupçonnait la présence d'eau à la surface de Cérès. L'équipe d'astronomes, en utilisant le télescope spatial Herschel, a clairement détecté la présence d'eau sous forme gazeuse autour de Cérès à plusieurs reprises en 2012 et 2013. Mais cette vapeur d'eau n'est émise que lorsque Cérès, dont l'orbite n'est pas parfaitement circulaire, est au plus près du Soleil. Les astronomes ont pu déterminer que l'eau était alors éjectée par deux sources bien localisées, à la manière de deux geysers géants. En utilisant un modèle de jets cométaires développé au LESIA, ils ont même pu montrer qu'une partie de cette vapeur d'eau retombait sur Cérès.
 
Cette découverte met fin à une controverse scientifique qui durait depuis la fin des années 1970. Une signature dans le proche infrarouge dans le spectre de Cérès était vue par certains chercheurs comme la trace de la présence de glace à sa surface, mais d'autres chercheurs l'attribuaient tout simplement à certains minéraux de l'astéroïde. Le produit de photodissociation de l'eau autour de Cérès avait été marginalement détecté en 1992, mais cette observation n'avait jamais pu être confirmée par la suite, malgré divers essais incluant le Very Large Télescope (VLT) de l'observatoire européen austral (ESO).
 
Si l'émission de vapeur d'eau de Cérès est désormais prouvée et s'explique facilement par un comportement cométaire, la question de l'origine de cette eau reste ouverte : Cérès possède-t-il un océan souterrain ? Ou bien ces deux régions correspondent-elles à deux poches isolées ? Dans un tel cas, quelle est leur origine ?
La sonde Dawn de la NASA lancée en 2007 est actuellement en route vers Cérès après avoir étudié l'astéroïde Vesta en 2011. Attendus pour 2015, les images et spectres à haute résolution de la surface de Cérès nous permettront de mieux comprendre l'origine de ces geysers.
 
La présence d'eau sur Cérès a de fortes implications sur notre conception générale de l'origine de l'eau dans le Système solaire, et sur la Terre en particulier. La vue traditionnelle sépare en effet le Système solaire primitif en une partie "sèche" et une partie riche en glaces, la limite se situant environ à l'orbite de Jupiter. La présence d'eau sur Cérès serait alors en accord avec les derniers modèles d'évolution du système solaire, qui montrent que la migration des planètes aurait engendré un brassage entre astéroïdes et comètes, laissant la ceinture principale actuelle composée d'une multitude de corps divers. Cette migration a placé de nombreux objets riches en eau sur des orbites croisant l'orbite de la Terre, lui apportant l'eau de ses océans.
 
 
 
On pense donc que Cérès comme sa taille l’y autorise est différenciée avec un noyau de roches denses  au centre et des couches plus légères par dessus ; une couche de glace pourrait par endroit recouvrir la surface de cet astéroïde.
 
Il est important de déterminer l’existence de cette couche glacée ou non et Dawn nous y aidera bientôt ; cela a une implication sur les théories de formation du système solaire et de la ligne des glaces.
Lors de la formation du système solaire, il y a 4,5 milliards d’années, la région proche du Soleil était trop chaude pour que les corps qui s’y formaient (Mercure, Vénus, Terre et Mars) puisse contenir de l’eau. On pense que l’eau est venue plus tard pendant une période d’intense activité de bombardements d’astéroïdes et de comètes, approximativement 6 à 700 millions d’années plus tard.
C'est ce qu'on appelle l'épisode du grand bombardement tardif (LHB ou Late Heavy Bombardment an anglais).
 
On sait que les comètes contiennent beaucoup d’eau sous forme de glace, mais à propos des astéroïdes, on se posait toujours la question sur leur contenu réel en eau (glace).
 
Il semble bien que l’instrument HIFI d’Herschel vienne de répondre positivement à nos interrogations.
C’est la première fois que de l’eau est détectée dans la ceinture principale, Cérès aurait en effet une surface glacée et une (légère) atmosphère. Ce dégazage proviendrait principalement de deux points particuliers de sa surface, ces points seraient un peu plus sombres que le reste et emmagasineraient donc un peu plus de chaleur favorisant cette sublimation. Une autre possibilité, comme pour Titan : le cryovolcanisme.
Les scientifiques de l’ESA estiment que 6kg de vapeur d’eau sont produits par seconde par sublimation.
 
 
 
Détection d’eau sur Cérès. Les deux signaux les plus intenses d’absorption de la longueur d’onde d’H2O correspondent à deux régions sombres de la surface. Deux mesures différentes ont été effectuées dans la zone à 110° montrant une certaine variabilité de l’évaporation. © Küppers et al
Vue d’artiste de la planète naine Cérès. En encadré, les mesures d’Herschel (le signal absorption par l’eau  ) montrant que la planète possède une fine atmosphère de vapeur d’eau.
C’est la première détection directe de vapeur d’eau autour d’un astéroïde de la ceinture centrale.
© ESA/ATG medialab/Küppers et al
 
 
Signalons que Dominique Bockelée-Morvan, astronome au LESIA de l'Observatoire de Paris a participé activement à ces mesures et à l’article paru dans Nature dont l’auteur principal est Michael Jüppers.
 
Cette découverte montre que la différence entre comètes et astéroïdes n’est pas forcément flagrante comme nous l’indiquait déjà M.C Levasseur Regourd lors de sa dernière conférence mensuelle SAF.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
L’info vue par le CNES.
 
Un article du Figaro à ce sujet.
 
 
 
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ROSETTA:.BIEN RÉVEILLÉE, IL NE MANQUE QUE LES CROISSANTS ! (04/02/2014)
 
Nous avons vu la dernière fois l’émotion du contrôle de mission lors du réveil de la sonde cométaire Rosetta ; le signal est enfin arrivé.
 
Maintenant c’est l’heure des tests pour vérifier la qualité du réveil.
 
L’ESA publie ce communiqué :
 
Suite au réveil du chasseur de comète Rosetta la semaine dernière, les contrôleurs de vol de l’ESA ont mené le premier d’une série de bilans de santé destinés à évaluer l’état dans lequel se trouve le véhicule après 31 mois d’hibernation.
Après sa longue hibernation dans l’espace lointain, le véhicule spatial européen Rosetta s’est réveillé le 20 janvier 2014 pour commencer l’étape finale de son voyage de dix années vers la comète 67P/ Churyumov–Gerasimenko. 
Son premier signal a été reçu à 19h18 au Centre de contrôle de l’ESA situé à Darmstadt, en Allemagne. La réception de ce signal a confirmé que Rosetta était sortie d’hibernation, s’était réchauffée, et – comme prévu – s’était mise en « mode sans-échec », un niveau fonctionnel de base qui transmet un simple signal radio via son émetteur sur Bande S et attend des instructions venant de la Terre. 
 
Dans les heures qui ont suivi, l’équipe de contrôle de vol a pris le contrôle complet, et allumé l’émetteur sur Bande X, plus puissant.
Cela a permis de faire le point en haut-débit, et de regarder de manière détaillée le bon fonctionnement et l’état de systèmes cruciaux, comme la propulsion, le maintien d‘attitude et l’alimentation, parmi beaucoup d’autres.
 
« Ce qui nous intéressait le plus c’était l’alimentation, et de voir si les panneaux solaires généraient suffisamment d’électricité pour permettre les activités de remise en service prévues, » déclare Andrea Accomazzo, responsable des opérations du véhicule spatial. 
« Mais alors même que nous étions encore à 673 millions de kilomètres du Soleil, nous recevions déjà suffisamment d’énergie, et les panneaux solaires semblent avoir traversé la période d’hibernation sans s’être dégradés. »
 
De retour en ligne
Depuis, plusieurs jours de vérifications détaillées ont permis à l’équipe de déterminer que le reste des systèmes du chasseur de comète fonctionnent également comme prévu. 
La réactivation de trois des quatre roues de réaction – des gyroscopes qui tournent pour contrôler l’attitude – s’est déroulée sans encombre. La quatrième roue devrait être réactivée dans les prochaines semaines.
 Nous sommes de retour en ligne avec un véhicule spatial entièrement fonctionnel, » rapporte Andrea. 
Les prochaines semaines seront dédiées au test et à la configuration des systèmes de vol embarqués, y compris la mémoire de masse à l’état solide sur laquelle sont stockées les données relative à la science et aux opérations avant leur téléchargement.
Recevoir le signal du réveil de Rosetta sur l’une des antennes de 70 mètres de diamètre de la NASA n’était pas une mince affaire.
Néanmoins, même après 31 mois sans contact, l’équipe de l’ESOC pouvait prédire l’endroit où se trouvait le véhicule spatial à 2000 kilomètres près alors qu’il était distant de 807 millions de kilomètres – ce qui équivaut à une petite fraction de la taille de la pleine Lune. 
« Nous enregistrons maintenant les données reçues par les stations de suivi, et nous serons capables dans quelques jours de conduire la première détermination d’orbite complète depuis le réveil, » déclare Frank Dreger, à la tête de la dynamique de vol à l’ESOC.
 
Les instruments de Rosetta (©ESA/ATG medialab)
 
 
 
Remise en service des instruments scientifiques
La prochaine phase, qui durera tout le mois d’avril, sera consacrée à la remise en service par les équipes scientifiques des onze instruments scientifiques de Rosetta, de manière individuelle. Les plannings seront coordonnés par le Centre des opérations de la mission Rosetta à l’ESOC.
L’atterrisseur de Rosetta, Philae, sera allumé en mars pour la première fois depuis la mise en hibernation. Lui aussi sera remis en service pour confirmer que ses systèmes de contrôle et ses dix instruments fonctionnent. 
 
“Pendant les trois mois à venir,  nous allons nous assurer que chaque instrument sera prêt à fonctionner quand nous arriverons finalement à proximité de la comète, après un voyage de dix ans à travers le Système Solaire, » explique Fred Jansen, responsable de la mission Rosetta. 
Matt Taylor, responsable scientifique de la mission Rosetta, ajoute : « Rosetta est équipé pour effectuer une série d’expériences qui nous dirons tout sur les caractéristiques de cette comète, et sur les changements qu’elle subit en se rapprochant du Soleil. Cela nous donnera en définitive une meilleure idée du rôle qu’ont joué les comètes dans l’évolution de notre Système Solaire. » 
 
 
Bravo à toute l’équipe !
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Entrée en hibernation pour Rosetta par l’ESA.
 
Les résultats scientifiques de VIRTIS.
 
Le survol de Lutetia par l’ESA.
 
Les premières vues de la comète en Juin 2011.
 
 
 
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GAIA : LES PREMIÈRES DONNÉES ARRIVENT. (04/02/2014)
 
 
 
Gaia étant maintenant sur son orbite opérationnelle autour de L2 ; les premières données commencent à arriver au centre de traitement de l’ESA à Villafranca en Espagne.
 
Ce ne sont pour le moment que des tests qui doivent permettre de donner le OK au début de la vraie mission. Cela devrait se produire fin Mai. Ce sera la phase opérationnelle qui devrait durer 5 ans.
 
 
 
Crédit dessin : Pline
 
 
 
 
 
Une vidéo sur le principe de mesure de la caméra à un milliard de pixel.
vidéo :
 
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
GAIA et l’astrométrie : CR de la conf SAF (Cosmo) de B Rocca du 16 nove 2013.
 
De Hipparcos à Gaia : CR de la conférence de C Turon à la SAF du 10 Avril 2008
 
La mission Gaia au CNES.
 
Gaia chez wikipedia.
 
Un astronews précédent sur Gaia.
 
Des détails sur la mission à l’Observatoire de paris.
 
Site de la mission Hipparcos.
 
Site de la mission Gaia et des diverses photos et images.
 
Petit résumé de deux pages sur Gaia en anglais.
 
Un article de l’Observatoire de Paris sur Gaia.
 
Gaia blog
 
 
 
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DSN : LES GRANDES OREILLES DE LA NASA ONT 50 ANS ! (04/02/2014)
 
 
En science on est vite blasé, on est habitué aux exploits les plus extraordinaires et on les prend pour acquis facilement.
 
Par exemple, cela nous semble si évident de recevoir des signaux des différentes sondes spatiales et de voir en quasi direct des photos de Mars ou de Saturne ou de recevoir des données de Voyager 1 qui se trouve à plus de 100 unités astronomiques.
 
De même, un point d’actualité : le signal du réveil de la sonde Rosetta a été reçu par la station sol de Goldstone (Californie) de la NASA à 18h18 TU, la sonde ayant tiré parti de la première occasion qui lui était offerte de communiquer avec la Terre.
 
 
C’est en fait grâce aux communications spatiales, mais cela s’est bâti au cours du temps, en effet au début de l’ère spatiale, lorsque l’on commençait à envoyer des sondes au delà de l’orbite terrestre ; en 1965, la NASA s’est posée la question de la réception de ces données.
Ce fut le point de départ d’un grand réseau mondial d’antennes de réception (et d’émission) permettant le dialogue avec nos engins spatiaux.
 
C’est ce que l’on appelle le Deep Space Network (DSN), le réseau d’écoute spatiale à longue distance.
 
On vient de fêter en Décembre 2013 les 50 ans de sa création.
 
C’est un système global de communications spatiales mis au point par les USA.
 
Des stations d’écoutes radio astronomiques sont réparties sur le globe à peu près tous les 120°; il y a donc 3 stations qui sont :
 
·        Goldstone en Californie dans le désert de Mojave
·        Madrid en Espagne
·        Canberra en Australie
 
 
Cette répartition garantit que quelque soit la position du satellite ou de la sonde, une station est toujours en vue de celui-ci.
 
 
 
 
 
 
L’HISTORIQUE.
 
L’idée d’un réseau global d’antennes remonte en fait à la fin des années 1950 (nous sommes en pleine guerre froide) ; le Jet Propulsion Laboratory (JPL, le concepteur de presque toutes les missions interplanétaires) a besoin d’un réseau d’antennes pour recevoir les signaux des premiers satellites américains, comme Explorer ou les Rangers lunaires.
Ce réseau n’acquît son nom définitif de DSN qu’à Noël 1963, et c’est cette date que nous fêtons aujourd’hui pour ses 50 ans.
 
 
La NASA venait de lancer sa sonde martienne, Mariner 4 et la première photo reçue par le DSN en construction est historique, c’était la première vue « détaillée » de la surface de Mars, c’était en Juillet 1964.
 
 
Crédit : JPL/NASA
 
Ensuite s’ensuivirent de nombreuses autres images de Mars comme celle-ci, qui changèrent complètement notre idée de la planète rouge.
 
 
C’était grâce au DSN !
 
 
 
 
 
 
 
Le DSN au cours du temps devint le lien indispensable avec les missions spatiales ; notamment au cours de la mission Apollo 13 ; il nous semble tout aussi évident que les astronautes aient pu communiquer avec la Terre, mais leur antenne grand gain avait été en partie détruite dans l’explosion et ils ne pouvaient pas employer une trop grande puissance d’émission afin d’économiser l’énergie qui leur faisait cruellement défaut. !
Alors sans radio ils étaient perdus, heureusement le DSN était là ; il transmit les signaux d’extrême faible puissance à la Terre et permit ainsi l’échange d’informations entre Apollo et Mission Control. Cela permit de ramener les astronautes sains et saufs sur Terre.
 
 
De même, on se rappelle la mésaventure de la sonde Galileo en route pour Jupiter ; son antenne parabolique déployable, ne s’est justement pas déployée, interdisant ainsi un fort débit de données vers la Terre, seule l’antenne de faible gain marchait et le DSN grâce à ses antennes 70m, réussit à capter son signal et à sauver la mission.
 
 
 
 
 
Crédit JPL
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mais, bien sûr le plus marquant pour le grand public, ce sont les communications que l’on établit toujours avec la sonde Voyager 1 (et 2) qui se trouve aux fins fonds du système solaire.
Les missions Voyager sont une légende dans la conquête spatiale, elles nous ont fait découvrir le monde des planètes gazeuses et ont favorisé la genèse de nouvelles missions comme New Horizons, Cassini etc..
Voyager 1 en cette fin de 2013 est à 19 milliards de km de notre Soleil (approx 125 UA). Ses signaux mettent une quinzaine d’heures à nous parvenir.
Mais le plus extraordinaire est la puissance de son émetteur : 20W à l’émission, (une ampoule de réfrigérateur !) mais des milliardième de milliardième de Watt à la réception (loi d’atténuation du signale en 1/d2 bien connue) que l’on arrive à recueillir sur Terre et à séparer du bruit !
Bel exploit ! Néanmoins la puissance à bord, générée par le générateur nucléaire (les fameux RTG au Pu238) perdent régulièrement de leur puissance (décroissance radioactive) aussi éteint-on de plus en plus d’instruments à bord afin d’économiser l’énergie.
On pense que d’ici 2025 on ne sera plus en mesure de recevoir ses informations.
 
Les antennes sur Terre sont capables de recevoir des signaux extrêmement faibles provenant du fin fond de l’espace, alors, comment réussit-on de tels exploits ?
 
 
 
LA TECHNIQUE.
 
 
 
Chaque antenne du DSN a 70m de diamètre et est capable de communiquer avec des sondes aussi éloignées que 15 milliards de km (100 UA) et plus, et dont le signal est aussi faible qu’un milliardième d’un milliardième de Watt (10-18 W !!!!!!)
Autour de cette antenne, il y a de nombreuses autres antennes plus petites, en réseau, de 34 et 26 m pour la communication avec les sondes plus proches de la Terre.
 
Toutes les antennes sont du type Cassegrain, pilotables en Azimut et Élévation. Chaque parabole est construite en aluminium perforé (2700 tonnes) montée sur un support en acier.
 
La communication s’effectue à des fréquences de l’ordre de 2,2 GHz ; 8,4 GHz et 32 GHz (bande X radio).
Les sondes transmettent aux fréquences les plus élevées, car plus la fréquence est haute et plus le débit de données est grand à puissance égale.
 
Crédit : NASA/JPL
 
 
 
 
Les amplificateurs sont bien entendu refroidis par liquide cryogénique pour garantir le bruit le plus faible.
Toutes ces antennes sont reliées au centre des opérations du JPL (Jet Propulsion Laboratory) à Pasadena en Californie
En plus de la communication avec les sondes extra planétaires, ces antennes servent aussi à tracer des cartes radar de planètes ou astéroïdes.
 
Pour obtenir une meilleure réception des données, les différentes antennes d'une station (voire de stations différentes) peuvent être utilisées en interférométrie, une technique utilisant la séparation entre les antennes pour obtenir l'équivalent d'une antenne encore plus grande. Par exemple avec les 27 antennes du VLA (Very Large Array) du Nouveau Mexique lorsque Voyager était près de Neptune
 
 
 
À ce jour le DSN traite les signaux de plus de 30 sondes spatiales dont certaines sont illustrées sur la diapo ci-contre.
 
Sans la couverture du DSN nous n’aurions jamais pu mettre au point toutes ces missions interplanétaires.
 
 
 
Crédit : NASA/JPL
 
 
 
 
 
 
 
 
 
PAS SEULEMENT LES SONDES SPATIALES
 
Le DSN est aussi utilisé comme un radiotélescope ordinaire, il est capable de viser les astéroïdes par exemple et d’en produire des images radar.
C’est surtout l’antenne de 70m de Goldstone qui est à la tâche ; elle envoie un signal radar vers un objet et le retour donne des informations sur cet objet. On peut ainsi déterminer par exemple la forme, la taille, la vitesse la position d’un astéroïde.
 
 
Ce fut le cas de nombreuses fois dans le passé comme récemment lors du passage de l’astéroïde 2007 PA8 en Novembre 2012. il s’était approché de 6,5 millions de km de la Terre, et les images radar sont exceptionnellement fines, on peut même distinguer des cratères et on a mis en évidence sa lente rotation antihoraire. C’est un astéroïde dont la plus grande dimension est seulement de l’ordre ….du km !
La meilleure résolution atteinte est de moins de 4m par pixel.
Crédit :NASA.
 
 
De plus, les radars du DSN employés en interférométrie nous permettent d’obtenir des images très précises du sol lunaire et notamment de la région si intéressante du Pôle Sud. Le signal envoyé (par la 70m) est de l’ordre de 500W et a duré 90 minutes, le signal retour a été détecté par les deux antennes de 34m.
La NASA a publié ensuite des cartes topographiques de cette région, avec une précision 10 fois meilleures que les cartes précédentes.
 
La résolution attendue est de 40m, elle sera améliorée seulement pas les missions lunaires comme LRO.
 
Image composite de la région du Pôle Sud lunaire (500km par 400km sur le terrain) produite par les données radar.
(crédit NASA/JPL)
 
 
 
 
 
 
 
LE FUTUR
 
Le futur de ce réseau est basé sur des communications « optiques LASER » qui devraient augmenter considérablement le débit des données (plusieurs centaines de MegaBits/s) et la bande passante. Cette nouvelle technologie (un faisceau laser optique) est un changement technologique majeur ; il devrait permettre de recevoir plusieurs signaux en même temps comme par exemple des informations de sondes lointaines et des vidéos en direct de Mars.
 
Un démonstrateur a été monté sur la sonde lunaire LADEE, nous en avons parlé récemment dans ces colonnes.
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Happy Birthday DSN par Americaspace.
 
Radar generates high-resolution topographic map of the Moon
 
Le JPL sur les communications optiques Laser.
 
Free space optical communication, présentation pdf par le JPL.
 
 
 
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CAPSULE ORION : DES NOUVELLES. (04/02/2014)
 
 
La nouvelle capsule spatiale américaine, la capsule Orion est en fabrication ainsi que son module de service (qui sera fabriqué par l’ESA), on l’a évoqué l’année dernière dans ces colonnes.
 
Il semble que l’on avance à grand pas, au moins en ce qui concerne la capsule, les lanceurs spéciaux (les SLS : Space Launch System ) sont toujours en phase d’élaboration.
 
 
Cette année 2014 devrait être l’année où la capsule Orion (CM = command module) devrait effectuer son premier vol de test sans astronaute à bord, le vol EFT-1 (Exploration Flight Test – 1).
La NASA vient d’annoncer que le module de service (SM) est prêt, le CM est en cours de construction comme on le voit sur le montage ci-joint.
 
Lockheed Martin est le maître d’ouvre de cette capsule.
 
Charles Bolden, l’administrateur actuel de la NASA est très confiant pour un lancement de cette première mission cet automne au sommet d’un fusée Delta 4.
 
 
 
 
 
Ce vol EFT-1 devrait effectuer 2 orbites terrestres et durer quatre heures et l’amener à une latitude de 5000km. Pour ce premier vol le module de service SM ne sera pas complet, mais une maquette simulant sa masse et sa taille.
 
Le vol suivant devrait avoir lieu en 2017 avec le « vrai » SM produit par l’ESA et basé comme déjà expliqué sur la technologie de l’ATV.
 
De même le bouclier thermique du CM devrait être le plus grand jamais construit, il a déjà été livré au Kennedy Space Center.
 
Vue du support en Titane du bouclier thermique qui doit ensuite être revêtu du produit permettant l’absorption de la chaleur lors de la rentrée. Le voici une fois recouvert (crédit Lockheed Martin)
Structure en nid d’abeille constituant le revêtement du bouclier. Ce produit est du Avcoat dont plus de 500kg seront répartis sur une épaisseur de 2,5 à 5 cm.
(crédit Aguirre and Joson)
 
 
Ce bouclier qui fait 5m de diamètre est en composite baptisé Avcoat (résine epoxy novolac coulée dans un nid d’abeille en fibre de verre) fabriqué par la société Textron, il a été utilisé avec succès à 100% aussi sur le module de commande Apollo. Il est du type ablatif lors de la rentrée dans l’atmosphère.
 
En ce qui concerne la capsule Orion elle-même, elle a été mise sous tension pour la première fois au KSC, et tout s’est bien passé.
 
Des test de parachutes ont été effectués le 16 Janvier 2014 avec une maquette de la capsule Orion. Tout a bien fonctionné.
Rappelons que contrairement à Apollo, Orion atterrit ..sur Terre.
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Les dernières nouvelles d’Orion par la NASA.
 
Présentation su SM à la presse par nos amis de Universe Today.
 
Sur le module de service par la NASA.
 
Une belle vue du vaisseau Orion.
 
Tout sur le bouclier thermique par space.com
 
 
 
 
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SUPERNOVA : UNE NOUVELLE DANS LE CIGARE ! (04/02/2014)
 
 
L’année 2014 commence bien, ce n’est en effet pas tous les jours que l’on découvre une belle supernova dans notre (presque) voisinage et visible assez facilement avec des jumelles.
 
Elle a été découverte par Stephen Fossey et ses étudiants de l’University College de Londres le 21 Janvier 2014 dans la galaxie M82 (baptisée le cigare et que l’on voit ici photographiée par Hubble) située à un petit 12 millions d’années lumière de nous. Elle aurait une magnitude autour de +11.
 
Il s’agit de l’explosion d’une naine blanche, étoile super dense de la taille de la Terre appartenant à un système binaire, elle a englouti la matière de son étoile compagnon jusqu’à atteindre la masse critique (approx 1,4 fois celle du Soleil) qui a déclenché son explosion.
Elle s’appelle gracieusement : PSN J09554214+6940260
C’est une SN de type Ia, celle qui sert de référence galactique, les fameuses chandelles standard.
La chance avec M82 est que c’est une galaxie les plus regardées dans le ciel, car très facile à photographier ; il est donc possible que sur des photos antérieures à la SN on trouve des images de l’étoile qui a donné naissance à cette explosion.
 
Avant et après l’explosion de la supernova SN 2014j dans la galaxie M82.
Crédit : E. Guido, N. Howes, M. Nicolini
 
 
 
Si vous voulez repérer cette galaxie dans le ciel, rien de plus facile ce n’est pas très loin de la Grande Ourse.
 
Voici la carte Michelin du ciel qui devrait vous aider ?
 
Et avec un peu plus de détails ici.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
L’APOD sur cette SN.
 
L’article de nos amis de Universe Today sur le sujet.
 
Encore plus d’images de cette SN
 
Une supernova à 12 millions d’années-lumière par Enjoy Space.
 
What is a standard candle expliqué simplement.
 
 
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EXOPLANÈTES :.UNE IMAGE DIRECTE D’UNE EXOPLANÈTE ! (04/02/2014)
 
 
L’Imageur de planètes GPI monté sur le 8m de l’observatoire Gemini Sud (Chili) qui vient d’effectuer sa première lumière il y a peu ; a réussi a photographier directement la planète en orbite autour de l’étoile Bêta Pictoris située à 63 années lumière de nous.
 
 
Ce n’est pas une découverte, nous en avons déjà parlé (lors de la conférence d’A Vidal Madjar à la SAF), mais c’est vraiment une belle première où l’on distingue nettement la planète autour de son étoile. Cela grâce au système GPI dans l’IR et qui comprend aussi un système d’optique adaptative contre les turbulences atmosphériques.
 
Photo : La luminosité de l’étoile Bêta Pictoris est bloquée par un coronographe, on ne voit que le point blanc situé à cinq heures, c’est la planète extrasolaire.
Bêta Pictoris-b est une planète géante (deux fois la masse de Jupiter), et son âge est approximativement de 10 millions d’années. Image dans le proche IR (1,5 à 1,8 microns) Bêta Pictoris-b orbite son étoile à approx. 8 UA.
Crédit image : Christian Marois, NRC Canada
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site de Gemini avec la découverte.
 
L’article de Universe Today sur le sujet.
 
 
 
 
 
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HUBBLE :.DES GALAXIES ULTRA LUMINEUSES ET ….ULTRA JEUNES ! (04/02/2014)
 
Le télescope spatial Hubble associé au télescope spatial en IR Spitzer ont mis au jour quatre galaxies anormalement brillantes lorsqu’elles sont apparues il y a 13 milliards d’années, soit approximativement 500 millions d’années après le Big Bang.
Hubble avait déjà découvert des galaxies à cette époque lointaine, mais pas d’aussi brillantes, elles sont 10 à 20 fois plus lumineuses que les précédentes.
Ce fut une surprise pour cette époque si précoce.
Hubble a pu mesurer leur taux de formation d’étoiles et leur taille, tandis que Spitzer a pu mesurer leur masse car il détecte la luminosité totale, notamment en IR. Belle synergie entre Hubble et Spitzer (rappelons que c’est Mr Lyman Spitzer qui a eu le premier l’idée d’envoyer un télescope dans l’espace dans l’immédiat après guerre !).
 
 
Ces nouvelles galaxies détectées donnent lieu à un fort taux de formation d’étoiles, notamment la plus brillante forme des étoiles à un taux 50 fois supérieur à celui de notre Voie Lactée aujourd’hui et bien qu’elle soit approximativement un vingtième de la taille de la nôtre. Elle contient probablement un milliard d’étoiles (100 fois moins que la nôtre).
 
Photo : Portion du ciel prise par Hubble appelée GOODS North (Great Observatories Origins Deep Survey) à la fois dans le visible et dans le proche IR. Les 4 galaxies dont on parle ont été cerclées de rouge (se voit mieux sur l’image HR) et sont reproduites sur le côté droit de l’image. Leurs lumières apparaissent rouge car elles ont subit le redshift.
 
Elles sont extrêmement compactes et lumineuses ; elles ont un très grand taux de formation d’étoiles. (SFR en anglais)
 
Crédit : NASA/ESA G. Illingworth (University of California, Santa Cruz), P. Oesch (University of California, Santa Cruz; Yale University), R. Bouwens and I. Labbé (Leiden University), et la Science Team
 
 
 
Les astronomes pensent que ces jeunes galaxies très brillantes grandissent extrêmement rapidement à cause de l’interaction avec des plus petites galaxies. La plupart des étoiles de ces petites galaxies se retrouvent probablement maintenant dans les bulbes d’immenses galaxies elliptiques.
 
 
C’est Garth Illingworth de l’Université de Californie à Santa Cruz qui a présenté ces résultats lors d’un dernier congrès, et sa présentation est disponible en pdf sur le net.
 
Il dirige aussi le site http://firstgalaxies.org/ dédié aux premières galaxies.  Je vous conseille de le visiter.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
La nouvelle sur le site de la NASA.
 
Sur un site en français.
 
Le dossier Hubble sur ce site.
 
Les 20 ans de Hubble célébration à la Cité de l’Espace de Toulouse.
 
Je signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette planetastronomy.com)
Ceux qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me contacter avant.
 
 
 
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CASSINI-TITAN : LA RÉGION DES LACS VUE DE HAUT. (04/02/2014)
Crédit illustration : NASA/JPL-Caltech/USGS
 
 
Voici la mosaïque la plus complète de la région du Pôle Nord de Titan, celle qui contient le plus de lacs.
 
Titan est le seul corps du système solaire avec la Terre qui possède des étendues stables de liquide à sa surface. Ce sont principalement du méthane et de l’éthane.
 
Cette mosaïque est basée sur les données de près de 10 ans de la sonde Cassini en orbite autour de Saturne.
 
On y vit la zone du Pôle Nord jusqu’à 50° de latitude.
 
Les étendues liquides apparaissent en bleu ou en noir.
La plus grande étendue (située dans le quadrant SE), c’est Kraken Mare. La plupart des lacs sur Titan sont situés près du Pôle Nord.
 
 
 
 
 
 
Voir le sujet traité par le JPL.
 
Sur ce site de l’imagerie de la mission on peut choisir aussi de voir un film du survol de cette région.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
Pour vous y retrouver dans la numération et l'ordre des anneaux.
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
Sur ce site les dernières nouvelles de la mission Cassini.
 
 
 
 
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MARS EXPRESS :.UN SURVOL DE KASEI VALLES POUR FÊTER LES 10 ANS DE LA HRSC. (04/02/2014)
Crédits: ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
 
Nos amis de Berlin, les concepteurs de la super caméra HRSC (High Resolution Stereo Camera) pour f^ter les 10 ans en orbite de la sonde Mars Express nous donne à voir un petit film basé sur les images prises par cette caméra dans la région de Kasei Valles.
 
Le film est basé sur la mosaïque de 67 images diffusée à l’occasion des festivités marquant cet évènement.
La scène s’étend sur 987 kilomètres du nord vers le sud (19–36°N) et 1550 kilomètres d’est en ouest (280–310°E), et couvre une zone de 1,55 millions de kilomètres carrés.
Kasei Valles est l’un des plus importants systèmes de chenaux d’écoulement sur Mars, créé pendant des inondations spectaculaires.
Elle s’étend sur 3000 kilomètres avec un dénivelé de 3 kilomètres.
Kasei Valles se sépare en deux bras principaux qui entourent une vaste île de terrain fracturé – Sacra Mensa – qui culmine à deux kilomètres au-dessus des canaux qui en font le tour
 
Le film a été produit par le Groupe de sciences planétaires et de télédétection de l’Université libre de Berlin. Le traitement des données fournies par la caméra stéréo haute résolution a été effectué par la DLR, l’Agence aérospatiale allemande.
 
 
Vidéo :  
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POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Le dossier Mars Express sur ce site.
 
Les archives images chez nos amis de la HRSC.
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ.:.SHENZHOU, LES CHINOIS DANS L’ESPACE PAR PH. COUÉ PRÉSENTÉ À LA SAF. (04/02/2014)
 
 
Philippe Coué, ingénieur dans le spatial chez Dassault est un passionné de l’astronautique chinoise notamment, il nous a d’ailleurs présenté il y a quelques temps une conférence sur les « autres astronautiques » dans le cadre des conférences mensuelles de la SAF.
 
Aujourd’hui, la SAF l’a invité à présenter son nouveau livre : Shenzhou, les Chinois dans l’espace dans les locaux de la SAF, rue Beethoven à Paris.
 
Présentation passionnant où il reprend les grandes parties de son livre ; le public était venu nombreux comme l’atteste la photo ci-dessous.
 
 
 
 
 
 
 
Notre ami Philippe Coué se trouve à l’extrême droite de la photo.
 
 
Voici le texte de la page de couverture :
 
Cet ouvrage présente une facette importante mais encore totalement inconnue - de la puissance chinoise en ce début de XXIe siècle. L'auteur est un spécialiste de l'astronautique chinoise, de renommée internationale. Il raconte l'histoire de l'ascension irrésistible de la Chine au titre de superpuissance spatiale, sur les quinze dernières années, à travers son programme de vols spatiaux habités, dans une synthèse totalement originale et inédite. Ce livre est le fruit d'un travail de 20 ans.
 

Les ambitions chinoises ne se cantonnent pas aux vols spatiaux habités, aux laboratoires spatiaux et l'assemblage d'une grande station orbitale.
 
Ce livre paraîtra à la veille de la conquête chinoise de la Lune, prévu en octobre 2013. La Lune fait officiellement partie des objectifs de l'Empire du Milieu depuis 2011. Assurément, l'Empire du Milieu veut être à l'avant garde des affaires du monde.
 
 
 
 
 
Sommaire de cet ouvrage très bien illustré :
 
·        Mystérieux Shuguang
·        La genèse de Shenzhou
·        Shenzhou-1, l'histoire en marche
·        Shenzhou-2, le premier vaisseau opérationnel
·        Le vol complexe de shenzhou-3
·        Shenzhou-4, la répétition générale
·        Shenzhou-5, le premier vol habite chinois
·        Deux taïkonautes a bord de shenzhou-6
·        Shenzhou-7 et la sortie historique de Zhai Zhigang
·        Tiangong-1, la première station spatiale chinoise
·        Premier rendez-vous spatial avec shenzhou-8
·        Shenzhou-9 et l'amarrage pilote
·        Shenzhou-10
·        L'avenir des vaisseaux Shenzhou en orbite terrestre
·        Shenzhou lunaire
 
Prix : 23€       ISBN : 978-2-84795-265-0
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS.:.LA RECHERCHE DE FÉVRIER. (04/02/2014)
 
 
 
Dans ce numéro de Février, La Recherche nous propose de nombreux articles intéressants à lire, notamment :
 
Peter Higgs raconte l'aventure du Boson
Mais aussi :
La fin de vie de Voyager 1
La fin de vie de Voyager 1 : Réponse de Rosine Lallement
Vingt-huit neutrinos cosmiques ouvrent une fenêtre sur l'Univers
Fusion stabilisée
Le boson de Higgs prend de la matière
Là où la Terre ressemble à Mars etc……
 
 
 
Pour feuilleter une partie de la revue :   http://issuu.com/larecherche/docs/lr_484/2?e=0
 
 
Donc un numéro à ne pas manquer.
 
6,40€
 
 
 
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
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