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Mise à jour : 28 Mars 2014      
 
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Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro :  
Mesure de la polarisation du CMB : CR de la conf SAF (Cosmo) de M. Piat du 15 Mars 2014. (28/03/2014)
L’Univers a-t-il connu un instant Zéro ? : CR de la conf. SAF d’Etienne Klein du 12 Mars 2014. (28/03/2014)
Le mystère des RC de haute énergie : CR de la conf. IAP de K. Kotera du 4 Mars 2014. (28/03/2014)
Ondes Gravitationnelles : Une avancée fondamentale ! (28/03/2014)
ISS :.Ah, si Newton voyait ça !! (28/03/2014)
Astéroïde : Un surprenant anneau double autour de Chariklo ! (28/03/2014)
Système Solaire : De plus en plus loin…… (28/03/2014)
Rosetta :.Cible en vue !!!! (28/03/2014)
Aurores boréales : Un artiste nous en propose quelques unes. (28/03/2014)
Curiosity :.Un terrain tout en stries ! (28/03/2014)
Vu d'en haut :.La péninsule Ibérique. (28/03/2014)
Venus-Express : C’est la Gloire ! (28/03/2014)
Cassini-Saturne :.10 ans déjà ! (28/03/2014)
Mars Express :.Coulée de lave dans la plaine Deadalia. (28/03/2014)
Photos d'amateurs :.Superbe panorama de la nébuleuse d’Orion ! (28/03/2014)
Livre conseillé :.100 énigmes mathématiques de tous les jours chez Vuibert. (28/03/2014)
Les magazines conseillés :.L’Astronomie d’Avril est paru. (28/03/2014)
Les magazines conseillés :. Ciel et Espace d’Avril sur…Mars. (28/03/2014)
 
 
 
 
 
ONDES GRAVITATIONNELLES : UNE AVANCÉE FONDAMENTALE! (28/03/20104)
 
 
Ah oui ; il peut sourire là où il est, Albert avait encore une fois raison !
 
Il avait prédit l’existence d’ondes gravitationnelles que l’on n’avait pas encore détectées, et bien, il semble (à confirmer encore bien sûr) que cela soit fait.
 
 
 
 
 
Rappel nécessaire pour comprendre :
 
On pense que l’Univers primordial a été parcouru d’ondes gravitationnelles (OG), ces ondulations de l’espace temps prévues par Albert Einstein dans sa théorie de la Relativité Générale en 1915.
Ces ondes sont très difficiles à détecter, car, elles interagissent encore moins que les neutrinos avec la matière.
Pourtant, elles laissent une trace dans le CMB en polarisant une partie de sa lumière. Ce sont ces traces qui auraient détectées.
Si cela s’avérait vrai, cela serait une preuve irréfutable  de la période d’inflation.
Ce sujet a été très heureusement abordé il y a quelques jours en commission de cosmologie de la SAF; quel hasard n’est ce pas?
 
 
 
Le bruit de fond cosmologique ou CMB, c’est la plus vieille photo de l’Univers, qui correspond à l’instant où celui-ci est devenu transparent à la lumière ; soit 380.000 ans après le Big Bang.
 
Les théories prédisent qu’au moment de ce BB, en fait pendant une courte période appelée inflation, des ondulations de l’espace-temps se produiraient : ces fameuses ondes gravitationnelles perturberaient une partie de la transmission lumineuse en polarisant (en orientant les photons dans une direction bien particulière, que l’on appelle le mode B) une partie de celle-ci (10% approximativement).
 
 
 
 
 
 
Cette polarisation provoquerait une sorte de « tourbillon » pour certains photons.
Une analogie : lancer un caillou dans une étendue d’eau : vagues qui se propagent. Seulement ces « vagues » sont infiniment petites et difficiles à détecter si bien que les physiciens s’intéressent plutôt à leur effet sur l’environnement (la lumière).
 
Pourquoi l’inflation ?
Cette période ultra courte de l’inflation a permis à l’Univers de se dilater d’un facteur énorme (de l’ordre de 1026) à une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière (c’est permis par la Relativité, car c’est l’Univers tout entier qui se dilate) en un temps inconcevable pour l’esprit humain (milliardième de milliardième de milliardième de seconde !).
C’est cette inflation qui a rendu l’Univers homogène on mesure une même température du ciel partout soit 2,7 K ; toutes les régions de l’Univers se ressemblent beaucoup (problème de l’horizon), ce qui n’est pas forcément évident sans l’intervention de cet épisode inflationnaire.
En effet ces régions n’ont jamais pu être en contact dans le passé.
De même on est surpris par la platitude de l’Univers, il n’y a là aussi aucune raison sans cet épisode.
 
 
Qu’avons nous trouvé ?
 
Il semble bien que pour la première fois on ait détecté la présence d’ondes gravitationnelles.
Une équipe principalement américaine vient de faire cette annonce.
 
 
Détection à partir du radio télescope en Antarctique BICEP-2 (acronyme de . Background Imaging of Cosmic Extragalactic Polarization)
 
Il aurait détecté un mode de polarisation particulier du rayonnement fossile CMB, nommé le mode B. Malgré un signal très faible, l’équipe de BICEP2 a néanmoins réussi à observer ce signal, qui trahirait ainsi la présence d’ondes gravitationnelles dans l’Univers primordial.
 
Photo : le télescope BICEP se trouve à gauche sur la photo (photo : Glenn Grant National Science Foundation).

 

 

 

C'est une découverte majeure pour la cosmologie et le modèle du Big Bang. Le Nobel n’est pas loin!
 
Cette polarisation provoquerait donc une sorte de « tourbillon » pour certains photons.
Ce sont ces tourbillons que le radio télescope de l’Antarctique (pourquoi l’Antarctique, les astronomes ne sont pas maso? absence d’humidité en Antarctique, la vapeur d’eau absorbe les ondes submillimétriques, c’est à dire les micro ondes, et aussi, au Pôle Sud, on voit le même coin du ciel 24H/24) a détecté.
Ceux ci sont la signature de la présence de ces OG émises dans le passé.
Ces ondes ont été prévues par la RG d’Albert Einstein, elles sont liées à la déformation de l’espace-temps.
Ce télescope BICEP est petit 26cm, mais comme dit l’autre, il fait le maximum !
Il contient une dizaine de bolomètres refroidis (mais oui !) à température cryogénique.
 
Ces tourbillons ont traversé tout l’espace (et le temps) avant de nous atteindre, ils ont aussi certainement été déviés par des amas de galaxies, et les scientifiques ont dû éliminer toutes ces sources d’erreurs avant d’annoncer leurs résultats.
 
C’est une découverte majeure qui si elle est confirmée peut devenir nobelisable.
 
 
On attend maintenant avec impatience les derniers de résultats de Planck sur la polarisation du CMB avant la fin de l’année.
(je suppose que notre ami François Bouchet est au travail !!)
 
L'expérience BICEP2, en Antarctique
 
Le mode B de polarisation du CMB observé par le télescope BICEP2.
 
Les OG créent un motif dans la polarisation du rayonnement
 
Couleur = degré de courbure de ces motifs CW ou CCW , traits : sens de la polarisation
 
 
 
 
 
 
 
 
L’avis d’un spécialiste.
 
Nous avons voulu savoir ce qu’en pensait notre ami Jean Michel Alimi, directeur du Luth (Laboratoire Univers et Théories) à l’Observatoire de Paris–Meudon :
 
 
Question : Bonjour Mr Alimi : j'aimerai savoir ce que vous pensez des dernières découvertes au Pole Sud concernant la présence des OG détectée par nos amis américains ; Est ce Nobelisable? Comment confirmer ces mesures?
 
Réponse de JM alimi :
 
L’observation (indirecte) de fond d’ondes gravitationnelles de nature cosmologique est en tant que tel un fait absolument gigantesque. C’est la toute première détections de ce type. 
 
Comme vous le savez les recherches sur la détection d’ondes gravitationnelles étaient le plus souvent orientées vers l’émission de telles ondes plutôt par une source compacte comme une binaire, un objet compact…. même si le projet Lisa prévoit également de s’intéresser pour une part à l’émission d’ondes gravitationnelles de nature cosmologique.  
 
Je reviens tout d’abord sur le terme indirecte.
 
 
Il est important de noter que cela n’a rien de réducteur, car en physique, les détections sont toujours indirectes, via un messager, dans le cas présent, il s’agit d’observer l’empreinte sur le fond diffus cosmologique de telles ondes gravitationnelles qui vont modifier les propriétés de polarisation de ce fond cosmologique de façon spécifique, non pas en quelle quantité les photons sont ils émis comment ils se sont propagés mais plutôt comment ils vibrent, quels est leur polarisation.
La détection de ces ondes révèlent fort probablement la présence de concentration et de mouvement de matière considérable sur des échelles cosmologiques dans l’Univers primordiale.
 
En tant que telle elle nous renseigne sur les propriétés de l’univers à des époques spécialement reculées dans le passé ( à des redshifts bien plus reculés que l’émission du fond de rayonnement cosmologique qui se situe lui à z=1000) et révèlent des distributions de matières pour le moins extrêmes.
 
Ce fait là me parait déjà en tant que tel suffisant pour éventuellement être récompensé par un prix Nobel, même si la période du fait des  prix Nobel attribués à des travaux de nature cosmologiques récemment avec Cobe et le supernovae n’est peut être plus aussi favorable à une attribution sur un tel sujet avant quelques années. 
 
Maintenant en ce qui concerne l’interprétation théorique des mesures faites, un cadre favorable pour le faire est le paradigme d’inflation cosmologique, c’est à dire une époque d’expansion de l’univers très reculée dans le passé et extrêmement accélérée.
Cette expansion est généralement le résultat de la dynamique d’un champ matériel scalaire (comme le champ de Higgs, premier champs scalaire détecte en « laboratoire »), la dynamique de ce champ étant déterminé principalement par son potentiel de self interaction, l’émission d’ondes gravitationnelles permet de contraindre la forme et les propriétés de ce potentiel, voir même dans un modèle d’inflation à plusieurs champs, le potentiel d’interaction entre ces multiples champs.
La mesure comme on vient de l’obtenir spécialement du rapport (r=0.2) de la quantité d’ondes gravitationnelles à la quantité de perturbation scalaires (sources des fluctuations de densité de matière) permet de contraindre et d’exclure de nombreux modèles d’inflations (plusieurs déduites par exemple de la théorie des cordes).
 
Les mesures de ce rapport doivent être encore confirmées et avec précision ainsi que la variation de perturbation de nature tensorielle à l’origine de ces ondes gravitationnelles suivant l’échelle angulaire, si toutes ces mesures deviennent accessibles, les modèles d’inflations seront alors spécialement contraints,  jusqu’à quasiment contraindre le paradigme d’inflation lui-même.
 
La confirmation et les mesures complémentaires sur les propriétés de ce fond d’ondes gravitationnelles  seront accessibles pour une part avec les nouveaux résultats de Planck, et dans le futur avec des expériences de mesures du fond de rayonnement cosmologiques spécialement construites pour mesurer la polarisation de ce fond. 
 
Je crois enfin important de dire que si la détection d’un fond d’ondes gravitationnelles cosmologiques se confirment, de nouvelles interprétations sur leur origine seront proposées, même si établir une nouvelle proposition cohérente avec tout ce que l’on sait par ailleurs est très loin d’être facile mais pas impossible en dehors comme je le disais du paradigme d’inflation cosmologique. 
 
Bien Amicalement
 
Jean-Michel
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN.
 
 
Science étonnante, à consulter absolument pour comprendre.
 
Aussi le site du Dr Éric Simon.
 
Article du Figaro sur le sujet.
 
Article du Monde sur le sujet.
 
Superbe dessin de Stephff paru dans  Courrier International.
 
Article de l’AFP.
 
BICEP2 finds first direct evidence of cosmic inflation par Physics World.
 
L’importante découverte des traces des contractions cosmiques laissées dans la première seconde du Big Bang
 
Éric GOURGOULHON : Les ondes gravit, messagers de l'invisible; CR conf. du 8 Juillet 2009
 
Luc Blanchet : CR conférence SAF sur les Ondes Gravitationnelles du 17 Janv 2009
 
Les ondes gravitationnelles par A Brillet OCA le 13 Septembre 2005 à l'IAP
 
 
 
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ISS : AH ! SI NEWTON VOYAIT ÇA !!!! (28/03/20104)
 
 
Voici une situation que ne comprendrait peut être pas au premier abord Isaac Newton. Sa chère pomme ne lui tombe pas sur la tête.
Mais je me rassure, il était suffisamment intelligent pour comprendre la situation.
 
Ce sont les astronautes de l’Expédition 38 qui ont eu l’idée de photographier le 6 Février 2014, cette pomme devant la fenêtre de la Coupole avec en arrière plan des Soyuz et des Progress et l’horizon terrestre.
 
Photo originale n’est-ce pas ?
 
Photo : NASA
 
 
 
 
 
 
 
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ASTÉROÏDE : UN SURPRENANT ANNEAU DOUBLE AUTOUR DE CHARIKLO ! (28/03/20104)
 
L’ESO vient de faire une découverte surprenante, un astéroïde situé relativement loin dans notre système solaire, posséderait un double anneau, c’est la première fois que l’on détecte un tel système sur un petit corps, on pensait que les anneaux étaient réservés aux planètes ou au moins aux corps très massifs.
 
L’ESO publie un communiqué très intéressant que je publie ci-après :
 
 
Des observations effectuées en divers sites d'Amérique du Sud, à l'Observatoire de La Silla de l'ESO notamment, ont révélé l'étonnante existence de deux anneaux denses et étroits à la fois autour de l'astéroïde Chariklo. (NdlR :Nymphe de la mythologie Grecque, compagne du Centaure Chiron)
Ce corps lointain constitue à l'heure actuelle le plus petit objet doté d'un système d'anneaux, et le cinquième objet seulement de notre Système Solaire – après les planètes géantes Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune – à présenter cette caractéristique.
L'origine de ces anneaux demeure inconnue à ce jour ; il pourrait s'agir d'un disque de débris résultant d'une collision. Ces nouveaux résultats seront publiés dans l'édition en ligne de la revue Nature le 26 mars 2014.
 
Les anneaux de Saturne constituent l'une des plus belles attractions du ciel nocturne ; des anneaux de taille plus modeste entourent également les autres planètes géantes. En dépit de nombreuses recherches, aucun système d'anneaux n'avait été découvert autour d'objets de plus faibles dimensions gravitant à l'intérieur du Système Solaire. Toutefois, des observations récentes de la lointaine petite planète (10199) Chariklo , effectuées alors qu'elle transitait devant une étoile, ont révélé que cet objet était lui aussi doté de deux anneaux, très minces.
 
"Nous n'étions pas à la recherche d'un anneau ; nous étions d'ailleurs loin de penser que de petits corps tel Chariklo en étaient dotés. Aussi, cette découverte – tout comme la surprenante quantité de détails observés – se révéla être une réelle surprise !", nous confie Felipe Braga-Ribas (Observatoire National/MCTI, Rio de Janeiro, Brésil), responsable de la campagne d'observations et auteur principal de l'article.
 
 
 
Chariklo est le membre le plus important de la classe d'objets baptisés Centaures [Les Centaures sont de petits corps caractérisés par des orbites instables dans le Système Solaire externe, qui croisent les orbites des planètes géantes. Parce que leurs orbites subissent de fréquentes perturbations, ils n'y demeurent très certainement que quelques millions d'années. Les Centaures diffèrent des nombreux astéroïdes qui composent la ceinture située entre les orbites de Mars et Jupiter ; il est probable qu'ils soient issus de la ceinture de Kuiper. Leur appellation vient du fait qu'à l'image des centaures de la mythologie grecque, ils partagent certaines des caractéristiques propres à deux types d'objets distincts, les comètes d'une part, les astéroïdes d'autre part. Chariklo lui-même paraît se comporter comme un astéroïde, et ne semble présenter aucune activité cométaire] ; il orbite entre Saturne et Uranus dans le Système Solaire extérieur.
Illustration : ESO/L. Calçada/M. Kornmesser/Nick Risinger
 
 
 
 
Il était prévu que son passage devant l'étoile UCAC248-108672 serait observable le 3 juin 2013 dans le ciel Sud-Américain .
Des astronomes ont ainsi utilisé sept télescopes dont le télescope danois de 1,54 mètre de diamètre et le télescope TRAPPIST qui équipent l'Observatoire de La Silla de l'ESO au Chili et ont réussi à observer la disparition de l'étoile durant quelques secondes alors que sa lumière était occultée par Chariklo (Il s'agit là de la seule méthode de détermination précise de la taille et de la forme d'un objet si éloigné – Chariklo est caractérisé par un diamètre de 250 kilomètres seulement et se situe à plus d'un milliard de kilomètres de la Terre. Même les observations télescopiques les plus fines ne laissent apparaître qu'un point faiblement lumineux pour un objet si petit et si distant.)
 
Toutefois, les découvertes des astronomes dépassèrent largement leurs attentes. Durant les quelques secondes qui précédèrent et suivirent l'occultation principale, la luminosité apparente de l'étoile accusa également de très légères variations .
Quelque chose autour de Chariklo bloquait la lumière en provenance de l'étoile ! En effectuant des comparaisons entre les résultats d'observations menées en divers sites d'Amérique du Sud, l'équipe a été en mesure de reconstituer, non seulement la forme et les dimensions de l'objet lui-même, mais également la forme, la largeur, l'orientation ainsi que quelques autres propriétés propres au système d'anneaux nouvellement découvert.
 
 
Vidéo occultation :
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"Il m'est apparu assez incroyable que nous soyons capables, non seulement de détecter un système d'anneaux, mais également d'entrevoir sa structure interne, constituée de deux anneaux distincts" ajoute Uffe Gråe Jørgensen (Institut Niels Bohr, Université de Copenhague, Danemark). "J'essaie de m'imaginer debout, à la surface de cet objet glacé – suffisamment petit pour qu'une voiture de course puisse atteindre la vitesse d'échappement et s'envoler dans l'espace, observant un système d'anneaux large de 20 kilomètres, 1000 fois plus proche que la Lune de la Terre" .
 
Bien que de nombreuses questions demeurent sans réponse, les astronomes pensent que ce type d'anneaux s'est vraisemblablement constitué à partir des vestiges d'une collision et que la distribution de ces vestiges en deux anneaux résulte certainement de la présence de petits objets satellites.
"Ainsi donc, à l'image des anneaux, un ou plusieurs petits satellites attendent certainement d'être découvertes autour de Chariklo", conclut Felipe Braga Ribas.
A leur tour, les anneaux devraient ultérieurement donner naissance à un petit satellite.
 
Une telle succession d'évènements, appliquée à une échelle plus vaste, pourrait fort bien expliquer la naissance de notre propre Lune peu après la formation du Système Solaire, tout comme l'origine de nombreux autres satellites en orbite autour de planètes et d'astéroïdes.
Les responsables de ce projet ont provisoirement baptisé les anneaux Oiapoque et Chui, en référence aux deux fleuves qui traversent les extrémités nord et sud du Brésil .
 
Signalons que Bruno Sicardy du LESIA a participé à cette découverte.
   
 
 
vue du système d'anneaux (simulation)
 
 
 
 
 
Les dernières mesures donnent quelques informations sur les dimensions de ces anneaux :
·         Un anneau à 391km de la surface (diamètre de Chariklo approx 250km) de 7km de largeur. Très dense
·         Un anneau à 405 km (9km plus loin seulement !) de 3 km de largeur.
 
Les bordures des anneaux ont l’air nettes, ce qui semble indiquer un phénomène de confinement par des satellites de type « bergers » comme l’anneau F de Saturne. À suivre.
 
Il semble d’après les spectres relevés que ces anneaux seraient constitués principalement de glace d’eau.
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Article paru dans Nature  très technique et très complet.
 
Article très complet du Monde.
 
Article de nos amis de Universe Today.
 
 
 
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SYSTÈME SOLAIRE : DE PLUS EN PLUS LOIN……… (28/03/20104)
 
 
Vous vous rappelez tous pourquoi Pluton a été déclassé et n’est considéré comme une planète : on trouvait de plus en plus d’objets de la taille de Pluton ou même plus grands (Sedna, Eris etc..) et de plus en plus loin dans le système solaire.
Il fallait en fait décider que le système solaire avait soit un nombre inconnu de planètes soit que ces objets très lointains et de taille comparables à Pluton et souvent sur des orbites bizarres, n’étaient pas des planètes, mais ce que l’on appellera des planètes naines (dwarf planets en anglais).
 
Rappelez vous aussi la table ronde organisée par la SAF à ce sujet en 2007 : qu’est ce qu’une planète ?
 
 
Ces jours-ci, les astronomes ont annoncé la découverte d’une planète naine (nom de code : 2012 VP113) similaire à Pluton.
On estime sa taille à 450km et son orbite bien plus loin que Pluton, et même qu’Eris.
 
Son périhélie (point le plus proche du Soleil) serait aux alentours de 80UA (Sedna 76UA), elle serait aussi bien loin de la ceinture de Kuiper située aux alentours de 30 à 50 UA et dans laquelle circule Pluton.
 
 
Illustr. : Scott S. Sheppard/Carnegie Institution et JPM
 
 
 
 
 
 
Voir ce schéma de la NASA représentant en échelle logarithmique une coupe du système solaire.
 
Ces objets comme celui trouvé aujourd’hui et Sedna, sont ils des membres de la partie interne du nuage d’Oort comme le pensent certains astronomes ? On sait que ce nuage situé aux ultimes confins du système solaire (vers les 50 à 100.000UA) est un réservoir d’objets cométaires de grande période.
Y aurait-il donc des objets au niveau du nuage interne de Oort ? Seraient ils plus grands que Pluton, que Mars, que la Terre ?
Il va falloir clarifier les classifications.
 
Il va aussi falloir répondre à la question suivante : comment ces objets aussi gros (par rapport à leur environnement) ont pu arriver là ? Sont-ce des planètes éjectées par les géantes gazeuses ? Ont-ils aussi pu être complètement éjectés du système solaire ?
 
Une autre possibilité serait qu’une étoile (extérieure au système solaire) en passant près de celui-ci aurait précipité un objet (extra terrestre donc ?) vers le nuage de Oort ou plus profondément.
 
Une question se pose : combien d’objets « ronds » y-a-t-il dans le système solaire qui ne sont pas des planètes ?
 
Les astronomes estiment à un millier les objets similaires à Sedna et à 2012 VP113 qui circuleraient dans cette zone.
 
 
La découverte de 2012 VP113 est due à la Dark Energy Camera (DECam) du National Optical Astronomy Observatory de 4-m situé au Chili ; son orbite a été déterminée par le télescope Magellan de 6,5m de Las Campanas aussi au Chili.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Article technique correspondant : A Sedna-like body with a perihelion of 80 astronomical units
 
Article de Nature sur le sujet.
 
A second Sedna! What does it mean? De notre amie Emily!
 
Nos amis de Universe today en parlent aussi.
 
Le PI est de la Carnegie Institution dont voici le communiqué.
 
doc NASA sur ceinture de Kuiper et nuage de Oort
 
Le télescope ,spatial WISE n’a pas trouvé de planètes X jusqu’à 10 ou 20.000UA annonce la NASA.
 
 
 
 
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ROSETTA:.CIBLE EN VUE !!! (28/03/20104)
 
 
Rosetta vient de jeter son premier coup d’œil à sa comète de destination depuis son réveil du 20 Janvier.
 
Les caméras grand angle et télé d’OSIRIS nous donnent ces deux photos de 67P/Churyumov–Gerasimenko.
 
 
 
Vue avec la caméra grand angle de OSIRIS de la comète dans la constellation Ophiucus. Carré blanc : taille de l’image de droite en télé
Vue avec la caméra télé de OSIRIS de la comète (dans le cercle). On remarque l’amas M107 au centre.
Distance de Rosetta à la comète : 5 millions de km..
 
Crédits pour ces photos : ESA © 2014 MPS for OSIRIS-Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA
 
Ces deux photos ont été prises les 20et 21 Mars 2014.
 
Le système optique OSIRIS a été développé sous la maîtrise d’œuvre du Max Planck Insitut à Göttingen et possède deux caméras.
Ce système fait partie des 11 instruments équipant l’orbiteur Rosetta.
 
Voilà maintenant 10 ans que Rosetta parcourt le système solaire, elle arrivera à sa comète au mois d’août de cette année 2014.
 
Au mois de Mai des corrections de trajectoire seront nécessaires (sinon on rate la comète de 50.000km) afin de réduire la vitesse relative de la sonde (de 800m/s actuellement à 1m/s), ceci devrait l’amener à 100km de la comète début Août.
Ensuite une fois autour du noyau de la comète, on procédera à un relevé photographique avant de décider où on posera le lander.
 
Nous en reparlerons.
 
 
Vidéo de la mise en orbite autour de la comète (simulation) :  
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AURORES BORÉALES : UN ARTISTE NOUS EN PROPOSE QUELQUES UNES. (28/03/20104)
 
Guy Chouraki, est un fanatique des aurores polaires, il ne travaille qu’en argentique
 
 
Il revient de Laponie qui en plus d’être la patrie du Père Noël est surtout un très bel endroit pour observer des aurores boréales.
 
Lieu: Kiilopää, en Laponie finlandaise près de la commune de Saariselkä
 
Il fait froid en Laponie en Février (voir photo !!!).
 
 
 
 
 
 
15 sec 200 ISO   50mm
25 sec  200 ISO   50mm
 
 
 
Rappel du phénomène des aurores polaires :
 
Le Soleil émet en permanence des particules chargées (dangereuses) transportées par le vent solaire.
Ces particules sont déviées par le champ magnétique terrestre (la magnétosphère) et ne pénètrent l’atmosphère terrestre qu’au niveau des pôles. Elles interagissent alors avec la haute atmosphère en ionisant ses constituants (N et O principalement).
Les atomes ionisés retournent à l’état normal en émettant une lumière caractéristique qui donne lieu à ce phénomène d’aurore.
Les teintes et les formes de ces aurores vont dépendre principalement des atomes excités et de l’altitude.
Généralement : l’azote donne du bleu et du rouge, l’oxygène du vert et du rouge.
 
Voir « Le secret des aurores polaires ».
 
 
Récemment des éruptions solaires très fortes (classe X) ont déclenché des aurores superbes que l’on peut voir ICI.
 
 
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CURIOSITY :.UN TERRAIN TOUT EN STRIES ! (28/03/20104)
Photos : NASA/JPL/Caltech
 
 
Photomosaïque du 19 Fev 2014 (sol 548) prise par Curiosity ; on y voit le Mont Sharp à l’horizon, mais plus près un affleurement rocheux (outcrop en anglais) très particulier et complètement strié appelé Junda.
Crédit: NASA/JPL-Caltech/Marco Di Lorenzo/Ken Kremer-kenkremer.com
 
 
Le site s’appelle Kimberley (voir la position du rover) il est situé dans son parcours après une zone de dunes que nos amis du JPL ont baptisé Dingo Gap !
 
Le terrain actuel a l’air d’inspirer les scientifiques, ils vont procéder à une campagne de forage.
 
En attendant de superbes photos de près sont faites du terrain strié, comme celle-ci :
 
 
 
 
Curiosity va certainement effectuer un forage dans cette roche située au premier plan.
 
 
Mosaïque de la mastcam du 18 Mars 2014 (sol574)
 
 
 
Crédit: NASA/JPL-Caltech/Marco Di Lorenzo/Ken Kremer-kenkremer.com
 
 
 
 
 
 
À ce jour Curiosity a parcouru 6,2 km et transmis plus de 130.000 images.
Encore 4 km pour atteindre le pied du Mont Sharp avant que l’ascension commence.
 
 
Voir les news chez nos amis de Universe Today.
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Les vidéos de la NASA et plus particulièrement celles sur Curiosity.
 
Le site de la mission au JPL
 
Le site de la mission à la NASA.
 
Les images brutes de Curiosity.
 
La page plus détaillée pour accéder à toutes les images brutes de Curiosity.
 
 
Les meilleures images prises par Curiosity
 
Une superbe animation de la mission du robot Curiosity sur Mars est disponible sur ce site de la NASA.
La vidéo la moins gourmande (46MB) peut se charger directement ici.
 
 
 
 
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VU D'EN HAUT :.LA PÉNINSULE IBÉRIQUE. (28/03/20104)
Crédits: NASA/GSFC
 
 
 
Une superbe vue sans nuages sur la péninsule Ibérique et le sud de la France, cela n’arrive pas souvent !
 
Et bien c’est arrivé le 8 Mars 2014 !
 
Vue prise par la caméra MODIS du satellite Terra de la NASA.
 
La vue en HR est massive (8MB) mais vaut le coup d’être vue pour les détails.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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VENUS EXPRESS :.C’EST LA GLOIRE ! (28/03/20104)
 
Encore une belle sonde européenne qui fonctionne parfaitement sans bruit médiatique : Venus Express en orbite autour de notre planète sœur depuis exactement 8 ans (avril 2006) scrute notre voisine et transmet ses informations à la Terre.
 
Notre sonde vénusienne, vient de mettre au jour un phénomène que l’on connaît sur Terre sous le nom de Gloire, voici le communiqué de l’ESA à ce sujet :
 
 
Un phénomène semblable à un arc en ciel et connu sous le nom de “gloire” a été observé par l’orbiteur Venus Express dans l’atmosphère de notre plus proche voisine – c’est la première fois que ce phénomène est photographié dans son entièreté sur une autre planète.
Les arcs en ciel et les gloires se produisent quand la lumière du Soleil brille sur des gouttelettes contenues dans un nuage – des particules d’eau sur Terre. Alors que les arcs en ciel s’étirent sur un pan entier du ciel, les gloires sont typiquement beaucoup plus petites, et comprennent une série d’anneaux concentriques de couleur centrés sur un noyau brillant.
 
Une gloire est visible uniquement quand l’observateur se trouve directement entre le Soleil et les particules du nuage qui reflètent la lumière du Soleil. Sur Terre, elles sont souvent vues depuis un avion, entourant l’ombre de l’appareil sur le nuage en-dessous, ou autour des ombres des grimpeurs dans la brume des sommets.
Une gloire nécessite deux caractéristiques : les particules contenues dans le nuage doivent être sphériques, et il s’agit ainsi le plus souvent de gouttelettes liquides, et doivent toutes être d’une taille similaire.
 
On pense que l’atmosphère de Vénus contient des gouttelettes riches en acide sulfurique.
En photographiant les nuages alors que le Soleil se trouvait directement derrière le véhicule spatial Venus Express, les scientifiques espéraient apercevoir une gloire qui leur permettrait de déterminer des caractéristiques importantes des gouttelettes contenues dans les nuages.
Ils ont réussi. La gloire dans les images montrées aujourd’hui a été observée le 24 juillet 2011 au sommet des nuages de Vénus, 70 kilomètres au-dessus de la surface de la planète.
Elle mesure 1200 kilomètres de large telle que vue par le véhicule spatial qui se trouvait à 6000 kilomètres.
 
Grâce à ces observations, on estime que les particules contenues dans le nuage mesurent 1,2 micromètre de diamètre, environ 1/50ème de la largeur d’un cheveu humain.
Le fait que la gloire mesure 1200 kilomètres de large signifie que les particules au sommet des nuages sont uniformes, à cette échelle du moins.
 
Vues simulées d’une gloire sur Vénus (à gauche) et sur Terre (à droite).
 
Le phénomène enregistré par Venus Express est très similaire à l’image de gauche.
 
La différence principale entre Terre et Vénus tient à la taille des particules, qui sont sur Vénus beaucoup plus fines que sur notre planète.
 
 
Illustr : C. Wilson/P. Laven/ESA
 
 
 
Les variations de luminosité dans les anneaux de la gloire observée sont différentes de ce que l’on obtiendrait avec des nuages contenant uniquement de l’acide sulfurique et de l’eau, ce qui suggère qu’une autre réaction chimique entre probablement en ligne de compte.
Cela pourrait être dû à « l’absorbeur d’UV », un composant atmosphérique encore inconnu et à l’origine de mystérieuses tâches foncées observées dans la longueur d’onde des ultraviolets au sommet des nuages de Vénus. Des recherches approfondies seront nécessaires pour arriver à une conclusion ferme.
 
 
Voir plus de photos et de détails sur le site de l’ESA.
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site de Venus Express à l’ESA.
 
Le dossier Venus Express sur ce site
 
 
 
 
 
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CASSINI –SATURNE : 10 ANS DÉJÀ ! (28/03/20104)
(images : NASA/JPL)
 
 
Le temps passe vite, il y a bientôt dix ans que la sonde Cassini-Huygens s’est mise en orbite autour de la planète aux anneaux après un long voyage de 7 années.
 
Quelques mois après elle larguait le petit module Huygens qui allait se poser avec le succès que l’on sait sur Titan le plus gros satellite de Saturne.
 
Pour fêter cet événement la NASA a effectué le centième survol de Titan le 6 Mars 2014. (la bizarrerie des numérotations des survols fait que ce 100ème survol s’appelle T-99, allez comprendre !).
Chaque survol nous en apprend un peu plus sur ce satellite, un des rares corps du système solaire à avoir une atmosphère d’azote (avec la Terre et Triton).
On sait maintenant qu’il existe de nombreux lacs d’hydrocarbures (méthane) à la surface de Titan, on est même capable de calculer leurs profondeurs (quelques centaines de m).
 
Le méthane serait aussi dans le sol, dans la croûte.
De plus on imagine qu’un océan liquide existerait sous la croûte de Titan.
 
 
On en apprend aussi notamment sur la formation de ce brouillard orange composé d’aérosols.
 
Voici comment on imagine la formation de ceux-ci.
 
 
Quand les particules de haute énergie de la magnétosphère de Saturne heurtent les couches les plus hautes de l’atmosphère de Titan (vers les 1000km) les molécules de N et CH4 sont ionisées. Ces ions + et – vont entraîner une chaîne de réactions chimiques qui vont produire différents composés carbonés (qui ont déjà été détectés dans l’atmosphère). Comme par exemple des PAH (Hydrocarbures aromatiques polycycliques) qui sont de longues chaînes à base de molécules de Carbone.
Ces PAH peuvent « coaguler » et former de plus longs composants qui ont tendance à tomber plus bas dans l’atmosphère, à cause de leur grande masse.
Ces réactions produisent des aérosols carbonés que l’on trouve dans ces brouillards situés bien en dessous des 500km d’altitude.
 
Crédit: ESA/ATG medialab
 
 
 
 
 
 
L’association d’Astronomie VEGA de Plaisir (Yvelines 78370) a l’honneur pour fêter ces 10 ans de mission, de recevoir un invité prestigieux : Jean Pierre Lebreton, le papa de la mission Cassini-Huygens.
Il nous donnera une conférence exceptionnelle le samedi 24 Mai 2014 à 20H30 au théâtre R Manuel au château de Plaisir.
 
Notez cette date sur vos tablettes, entrée libre
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
 
Une belle représentation de Saturne, ses anneaux et principaux satellites.
 
Les anneaux et satellites.
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
Sur ce site les dernières nouvelles de la mission Cassini.
 
 
 
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MARS EXPRESS :.COULÉE DE LAVE DANS LA PLAINE DAEDALIA. (28/03/20104)
Crédits: ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
 
 
Voici encore une preuve si nécessaire que Mars a été une planète volcanique.
En effet Mars Express a survolé et photographié la région à l’Est de la région volcanique de Tharsis, la plaine Deadalia en Novembre 2013 et nous rapporte ces photos. L’écoulement de lava provenait du volcan Arsia Mons situé à 1000km de là.
 
Deux écoulement s de lave se sont produits autour de ce petit massif rocheux ancien.
La lave provient de la droite.
Image de la HRSC
 
© ESA/DLR/FU Berlin
Même image mais avec une échelle topographique. Les parties les plus hautes sont en blanc et en rouge, alors que les moins hauts sont en bleu ou violet. Le terrain est bien en pente vers la gauche.
Image de la HRSC
 
© ESA/DLR/FU Berlin
 
 
On pense que l’activité volcanique a été relativement récente (il y a quelques dizaines de millions d’années)
Le cratère le plus grand situé vers le coin inférieur droit des images a 16,5km de diamètre.
 
Une belle vue oblique de l’ensemble.
 
 
Signalons que la sonde MRO a aussi imagé la même région.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Le dossier Mars Express sur ce site.
 
Les archives images chez nos amis de la HRSC.
 
 
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PHOTOS D'AMATEUR :.SUPERBE PANORAMA DE LA NÉBULEUSE D’ORION. (28/03/20104)
 
Terry Hancock a travaillé plusieurs nuits dans le Michigan, de Janvier à Mars 2014 pour sortir cet époustouflant résultat d’Orion et de son environnement.
 
 
 
 
Panorama de la région d’Orion, à voir en HR en cliquant su l’image (© Terry Hancock), vous aurez aussi toutes les infos sur les points intéressants en passant dessus avec la souris.
 
 
Que reconnaît-on ?
 
À gauche les 3 étoiles alignées de la ceinture, vers le centre gauche la célèbre nébuleuse de la tête de cheval et à droite ce que l’on appelle la nébuleuse d’Orion : M42 et M43.
Rappelons que la nébuleuse d’Orion est en fait une énorme masse de gaz qui se révèle être une région du ciel où de nombreuses naissances d’étoiles se produisent.
Cette nébuleuse est très proche : 1350 années lumière.
 
 
 
Données techniques :
QHY11S Monochrome CCD/Takahashi E-80 F2.8
190 individual exposures make up this 5 panel mosaic for a Total Exposure time of 11 hours
Equipment Camera: QHY11S monochrome CCD cooled to -20C
Optics: Takahashi Epsilon F2.8 ED-180 Astrograph
Mount: Paramount GT-1100S German Equatorial Mount (with MKS 4000)
 
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ.:.100 ÉNIGMES MATHÉMATIQUES DE TOUS LES JOURS CHEZ VUIBERT. (28/03/20104)
 
 
 
Pendant les vacances scolaires si vous êtes submergés de questions par vos enfants et petits enfants ou tout autre personne, vous pouvez vous venger en leur posant quelques énigmes mathématiques que vous seuls pourriez résoudre !
 
Doit-on se méfier des sondages ?
Peut-on améliorer ses gains au loto ?
Que signifie une remise de 25% ?
Les mathématiques sont au cœur de notre vie quotidienne...le plus souvent sans même que nous nous en rendions compte.
Dans ce livre sérieux au ton léger, Michel Soufflet passe en revue, sous forme d'énigmes, ces situations qui font appel aux mathématiques : inflation, fuseaux horaires, marées, code- barres, et bien d'autres.
Il nous donne les clefs pour résoudre, de façon simple et pratique, ces énigmes de tous les jours.
 
 
Le sommaire :
1re partie. Les mathématiques au quotidien, 13 chapitres :
Des maths pour le citoyen –
À travers la presse déchaînée –
Le Tour de France et ses moyennes –
Le rugby –
À propos des sondages
Les codages de sécurité –
Le conflit des générations –
Le plus court chemin –
La loi des séries –
La grande inondation de Paris –
Du dénombrement aux statistiques en passant par les probas –
La croissance exponentielle –
Quelques modèles pour l'écologie.

2e partie. Les mathématiques dans les autres disciplines, 10 chapitres:
Les emprunts bancaires –
L'inflation –
L'économie –
Le dessin –
Pour un air de guitare (maths et musique) –
La navigation –
Le mystère de la « date line » -
La physique –
Avec un peu d'histoire.
 
 
Michel Soufflet est professeur de mathématiques.
 
Les mathématiques c’est aussi amusant !!! vous le constaterez !
 
 
ISBN : 978-2-311-01190-6
Prix 23€
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS.:.L’ASTRONOMIE D’AVRIL EST PARU. (28/03/20104)
 
 
Excellent numéro dont l’article de fond est consacré au Soleil, à son champ magnétique et à sa future inversion.
De plus vous apprendrez que la Lune possède une (très légère) atmosphère grâce à LADEE et le journal de Curiosity vous attend aussi.
 
Au point de vue histoire, on s’intéresse à R. Grosseteste et à l’Observatoire de Tartu.
 
Les rubriques habituelles : actualités, initiation, cadrans solaires et matériel.
 
Bref un numéro à ne pas manquer.
 
 
6,20€ bien investis.
 
 
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.CIEL ET ESPACE D’AVRIL SUR…..MARS ! (28/03/20104)
 
 
Nos amis de l’AFA nous proposent ce mois-ci un numéro consacré en grande partie à la planète rouge avec des articles intéressants comme :
 
·         Mars one la mission impossible
·         La fusée martienne encore en phase de développement
·         Comment bien observer Mars lors de l’opposition du 15 Avril
·         Valles Marineris en détail
·         Les secrets de Curiosity
 
De plus d’autres articles comme :
·         L’interview de G Marcy et la recherche d’exoplanètes
·         La super nova de M82
·         Et de nombreuses autres rubriques.
 
5,50 €
 
 
 
 
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
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