LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 17 Juillet 2014    

 

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Sommaire de ce numéro :  

Grandes questions en cosmologie : Académie des sciences 3 Juin 2014 (17/07/2014)

Communications spatiales : Le Laser remplace la radio ! (17/07/2014)

Rosetta :.Une surprise : le noyau est double ! (17/07/2014)

OCO-2 : Il traque le CO2 de l’atmosphère terrestre. (17/07/2014)

Cygnus :.Antares lance sa capsule vers l’ISS. (17/07/2014)

Curiosity :.Un beau panorama ! (17/07/2014)

Curiosity : Ça c’est une météorite ! (17/07/2014)

ATV-5 :. Georges Lemaître fin prêt (17/07/2014)

Vu d'en haut :.Un astroblème façon Canada Dry ! (17/07/2014)

Hubble : NGC 3081. (17/07/2014)

Europe : Une « nouvelle » vue de ce satellite de Jupiter. (17/07/2014)

Cassini-Titan :.Son océan interne pourrait être vraiment très salé (17/07/2014)!

Mars Express :.Les « inondations » de Mars. (17/07/2014)

Les magazines conseillés : Pour la Science spécial Mars. (17/07/2014)!

 

 

 

 

GRANDES QUESTIONS EN COSMOLOGIE : ACADÉMIE DES SCIENCES 3 JUIN 2014 (17/07/2014)

 

 

GRANDES QUESTIONS EN COSMOLOGIE ET PHYSIQUE FONDAMENTALE

Académie des Sciences 23 quai Conti Paris 6

Le 3 Juin 2014 Grande salle des séances

 

Il existe une vidéo complète de cette séance, des 4 conférences et de la session de questions réponses.

 

Elle se trouve ICI.

 

 

Organisée par Michel DAVIER et Jean-Loup PUGET Membres de l’Académie des sciences

 

Résumé :

La cosmologie, science des origines et de l'évolution de l'univers, connait actuellement des développements spectaculaires grâce à des moyens d'observation de plus en plus précis.

Cette conférence-débat a pour but de faire le point sur l'état actuel de ce sujet fascinant à la lumière des derniers résultats expérimentaux et de leur interprétation théorique. Un aspect remarquable est l'existence de liens forts entre cosmologie et physique fondamentale.

Ces liens seront mis en perspective par les différents exposés qui couvrent les grandes questions ouvertes de la cosmologie.

Le comité d’honneur : de gauche à droite : Catherine Bréchignac ; Bernard Meunier ; Philippe Taquet ; Michel Davier.

 

 

Une salle bien pleine pour des présentations passionnantes.

 

 

François Bouchet (à gauche) de l’IAP et Jean Loup Puget ancien directeur de l’IAS Orsay, tous deux membres de l’équipe Planck.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les quatre interventions principales :

 

Cosmologie observationnelle : grandes structures et fond diffus cosmologiques

François BOUCHET, Institut d’Astrophysique de Paris, CNRS/INSU UPMC

 

La théorie de l’inflation

Jérôme MARTIN, Institut d’Astrophysique de Paris, CNRS/INSU UPMC

 

Énergie sombre, énergie du vide ?

Pierre BINÉTRUY, Laboratoire AstroParticule et Cosmologie, université Paris Diderot

 

Matière noire astronomique : à la poursuite de l’invisible

Pierre SALATI, Laboratoire d’Annecy-le-Vieux de Physique Théorique, CNRS/INP université de Savoie

 

Voir les vidéos correspondantes.

 

 

 

 

 

 

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COMMUNICATIONS SPATIALES : LE LASER REMPLACE LA RADIO. (17/07/2014)

 

Les communications spatiales jusqu’à présent reposaient sur l’utilisation d’ondes radio, dont le moins que l’on puisse dire est qu’elles ne permettaient pas un débit énorme, par rapport à ce qui est exigé à notre époque.

 

Et bien, cela va peut être (enfin) changer ; en effet le 5 Juin 2014, la station spatiale ISS a émis un signal Vidéo Haute Définition en direction d’un récepteur terrestre (l’Observatoire de Table Mountain en Californie) codé, non pas en ondes radio mais propagé par un rayon lumineux !

 

Mais revenons un peu en arrière, la NASA afin d’améliorer la vitesse (la bande passante) des transmissions spatiales, travaille depuis quelques temps, au travers du JPL, à un nouveau système de transmission optique (Lasercomm en anglais) entre l’ISS et la Terre.

C’est le système OPALS, acronyme de Optical PAyload for Lasercomm Science, c’est-à-dire un système de transmission optique par Laser. Ce système lancé en Avril dernier par la capsule Dragon-3 , est installé à l’extérieur de l’ISS.

Les communications optiques peuvent être jusqu’à 1000 fois plus rapides que les communications traditionnelles radio.

 

 

Vue du système complet depuis le lancement par Dragon. (crédit : NASA/JPL)

 

 

La transmission de la vidéo (175Mb, un hommage aux communications appelé Hello World) du 5 juin a duré 3,5 secondes et permis un débit max de 50Mbits/s, alors qu’en traditionnel, elle aurait duré 10 minutes (débit standard radio approx : quelques centaines de Kbits/s). le message a été transmis plusieurs fois pendant cette session de communication (148 sec en tout).

 

Le problème d’un tel système optique de communication, est qu’il faut parfaitement viser une cible se déplaçant à 28.000km/h.

 

Comment faire ?

Un signal lumineux (Laser) est émis par la station terrestre à Table Mountain, OPALS le reçoit sur l’ISS et se verrouille sur ce signal puis commence à envoyer les données par son propre Laser. Le signal lumineux était parfaitement visible (voir la vidéo plus loin avec tous les détails).

 

 

Pendant toute la transmission, OPALS doit rester pointé vers la station au sol, à 0,01° près.

 

 

Les tests vont continuer à bord de l’ISS pendant plusieurs mois.

 

 

Le système OPALS monté sur l’ISS et dirigeant son Laser vers la Terre.

(Photo : NASA)

 

 

 

 

 

 

 

Principe de la communication Terre-ISS. (crédit NASA/JPL)

 

 

 

C’est Matt Abrahamson du JPL qui dirige le système OPALS.

 

La NASA compte beaucoup sur ce système de transmission surtout pour la communication avec les sondes lointaines Mars Jupiter et même au-delà.

 

Une vidéo explicative du système. (https://www.youtube.com/watch?v=S8uL8ox-SlQ)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Tous les détails sur le système OPALS, à voir absolument.

 

La nouvelle par la NASA.

 

 

 

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ROSETTA:.UNE SURPRISE : LE NOYAU EST DOUBLE ! (17/07/2014)

 

Photos de Chury prise le 4 Juillet 2014 par la caméra télé de OSIRIS, alors que Rosetta était à seulement 37.000km de sa cible.

Les 3 images sont séparées de 4 heures et dans l’ordre de gauche à droite.

 

Crédits: ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA

 

 

Elles confirment la période de rotation de 12,4 heures de la comète.

 

La caméra grand angle, elle, donne une vue d’ensemble du fond du ciel, prise en Mars 2014.

 

Mais la grosse surprise vient des photos du 11 juillet : le noyau de cette comète semble bien double.

 

Les deux lobes inégaux du noyau de la comète 67P Churyumov-Gerasimenko photographiés le 11 juillet par la caméra OSIRIS-NAC de la sonde Rosetta. Taille approx : 4km par 3,5km.

 

C’est à Philippe Lamy du LAM et à son collègue Nicolas Thomas de l’Université de Berne que l’on doit ce montage et le film que je n’arrive pas à trouver sur Internet pour le moment.

 

D’après les scientifiques, ces deux parties se seraient rencontrées de façon « soft » à une vitesse de 3m/s environ pour donner naissance à cet ensemble incroyable.

 

Espérons que cela ne compliquera pas trop la tache de l’atterrissage.

 

Voir l’article du Monde.

 

Crédits :  ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA

 

 

 

 

 

Les allumages de moteur (OCM : Orbit Correction Manoeuvers) se font suivant le planning prévu pour le moment afin de ralentir suffisamment la sonde. Tout va bien.

Les 4 premiers allumages ont déjà couvert près de 80% de la réduction de vitesse nécessaire.

Le dernier, très faible, devrait se produire le 8 Août.

 

 

Les prochaines phases de mission sont parfaitement détaillées dans ce site du CNES, à voir absolument.

 

En prélude à l'atterrissage du 11 Novembre, la SAF vous propose dans le cadre de ses conférences mensuelles de bien débuter la nouvelle saison avec une conférence qui va faire le point sur cette mission par Francis Rocard le 10 Septembre à 20H au FIAP
il faut maintenant réserver sa place même si l'entrée est libre. on pourra le faire à partir du 4 Aout.

Attention ensuite , les horaires et salle vont changer voir le site.

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Le dossier Rosetta sur ce site.

 

 

 

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OCO-2 : IL TRAQUE LE CO2 DE L’ATMOSPHÈRE TERRESTRE. (17/07/2014)

 

La NASA a lancé le 2 Juillet 2014 depuis la Californie (Vandenberg) le satellite OCO-2 (Orbiting Carbon Observatory).

Pourquoi 2 ? Le 1 a été perdu au cours de son lancement en 2009.

 

 

Quotidiennement, 5 satellites d’observation de la Terre se suivent à la façon d’un attelage de train au dessus de nos têtes, se suivant à la minute près, ils ont appelés la Constellation de l’après midi ou plus prosaïquement le « A Train » en anglais

Ces 5 satellites sont : Aura (NASA) ; CloudSat (NASA) ; CALIPSO (CNES/NASA) ; Aqua (NASA) ; GCOM-W1 (JAXA).

 

(PARASOL (CNES) a été changé d’orbite.)

 

Ce nouveau satellite OCO-2, doit rejoindre cette constellation de satellites d’observation appelée « A Train ».

 

Illustration : NASA

 

 

 

 

Un mot pour expliquer ce que représente le « A Train » pour nos amis Américains.

À la glorieuse époque du Jazz, Duke Ellington jouait une célèbre composition qui s’appelait : « Take the A Train »

C’est un air que vous connaissez tous sans y avoir mis un nom, alors le voici joué par le Maître.

Ce fameux « A Train » était en fait le métro qui allait de Harlem au centre (downtown) de New York et qu’empruntaient bien sûr de nombreux habitants noirs de ce quartier un peu déshérité à l’époque.

 

Revenons à notre satellite.

 

Il est entièrement dédié à l’étude du gaz carbonique atmosphérique (CO2).

Comme on sait, le CO2 est un des constituants de notre atmosphère ; c’est un gaz à effet de serre (greenhouse effect), c’est-à-dire, qu’il retient la chaleur solaire au niveau du sol. On pense que l’augmentation importante de ce gaz favorise une augmentation de la température terrestre (réchauffement climatique).

Depuis l’ère industrielle, la concentration en CO2 est passée de 280ppm (parties par millions = 10-6) à 390ppm en ce moment.

Heureusement, il y a des puits de CO2 qui absorbent ce gaz et qui sont : les océans, la végétation, etc.. mais ils ne semblent pas compenser les augmentations. Voir courbe.

 

Il est donc nécessaire de connaître, même localement et suivant les saisons les variations de CO2 dans l’atmosphère, c’est le but de ce satellite. Il devrait pouvoir nous donner régulièrement une structure globale de la distribution de CO2 sur tout le globe. Ses données seront comparées avec les données au sol afin de comprendre les différents processus qui contrôlent l’atmosphère terrestre et le rôle qu’y joue ce gaz.

 

OCO-2 est équipé d’un seul instrument constitué de trois spectromètres à réseaux de haute résolution.

 

Cet instrument ne mesure pas directement le CO2, mais en fait, l’intensité lumineuse réfléchie par la présence de molécules de CO2 dans une colonne d’air.

Le réseau de diffraction (gratings en anglais) se charge de décomposer la lumière en ses différents composants, un peu comme on peut le remarquer à la surface d’un DVD.

 

Les trois canaux (appelés CO2 faible à 1,61µ, CO2 fort à 2,06µ et O2 vers 0,76µ servant de référence) de ce spectromètre situés dans le proche IR, donnent des mesures caractéristiques de la concentration en CO2 et peuvent être suivies dans le temps.

On peut voir des graphiques typiques correspondant à ces trois longueurs d’onde.

 

Le détecteur du satellite afin de ne pas être sensible à d’autres phénomènes, doit être refroidi à des températures cryogéniques ; le refroidisseur maintient la température du détecteur à une température proche de -120°C. Cela limitera sa durée de vie à deux ans.

 

 

 

 

 

 

Le satellite est sur une orbite polaire à 700km d’altitude qui suit le cycle du Soleil.

 

 

Les informations d’OCO seront comparées avec celles des autres satellites du train.

 

 

 

 

 

 

 

Une belle vidéo de la NASA expliquant la problématique et la mission :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Le site d’OCO au JPL, à voir.

 

Le lancement d’OCO-2.

 

L’article de Libération sur le sujet.

 

OCO-2 va traquer le dioxyde de carbone par enjoyspace.

 

 

 

 

 

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CYGNUS/ANTARES : CAPSULE LANCÉE VERS L’ISS. (17/07/2014)

 

Le 13 Juillet 2014, Orbital Sciences a réussi son lancement de la fusée Antares avec à son sommet la capsule de ravitaillement Cygnus en direction de l’ISS. Lancement effectué depuis le site dédié de Wallops Island en Virginie, donc sur la côte Est des USA.

 

Cygnus a été correctement placée sur son orbite initiale de 190x290km, ce qui va lui permettre de poursuivre l’ISS et d’arriver à l’arrimage le 16 Juillet. Il transporte 1600kg de fret pour la station.

Et cela quelques jours avant l’arrivée du plus gros transporteur, l’ATV-5 (voir article correspondant).

 

C’est le quatrième lancement réussi de la fusée Antares.

 

 Aux dernières nouvelles, l'arrimage a été effectué correctement. La capsule devrait rester un mois accrochée à l'ISS.

 

 

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CURIOSITY :.UN BEAU PANORAMA. (17/07/2014)

Photos : NASA/JPL/Caltech

 

 

Voilà où se trouvait Curiosity le 4 Juillet 2014 (sol679), il venait juste de passer la frontière virtuelle de son ellipse d’atterrissage.

 

Pour plus de détail, clic sur l’image.

 

Il se dirige vers le Mont Sharp, comme on l’a déjà dit plusieurs fois, il devrait commencer son escalade à partir du point marqué « Murray Buttes » situé sur la carte que l’on peut voir ici et marqué par l’étoile blanche.

 

Le trajet choisi devrait éviter des terrains trop accidentés afin de ne pas trop abîmer les roues.

 

 

 

 

Ces derniers jours, Curiosity nous a gâté avec un panorama où l’on aperçoit dans le lointain les bords du cratère Gale

 

 

 

 

 

 

 

Quelques sols (jours) avant (sol 654), Curiosity s’était intéressé à une curieuse formation creuse que l’on voit sur la photo ci-contre.

 

C’est là, que le ChemCam présente tout son intérêt, avec son faisceau ultra fin. On a pu tirer en des endroits espacés de quelques mm et ainsi atteindre l’intérieur de ce corps creux baptisé "Winnipesaukee" (nom d’un lac du New Hampshire).

 

On voit sur la photo ci-contre en fonction des couleurs, les spectres aux différents points de tir.

 

Le Laser était approximativement à 3m de sa cible, et l’analyse et la photo datent du 8 Juin 2014 (sol 654).

 

Les 10 cibles ont eu droit à 30 tirs Laser.

 

 

 

 

On a ainsi pu analyser trois types différents de matériaux : le sous bassement rocheux de chaque côté de la structure (ronds noirs), la carapace de cette bulle (ronds rouges), et le matériau constituant l’intérieur de cette bulle (ronds verts).

 

Que remarque-t-on ?

 

Le sous bassement rocheux est typique d’un sol feldspathique (composant principal de la croûte terrestre) ; la carapace est plus de nature basaltique avec Fe et Mg, tandis que l’intérieur a probablement été amené par le vent et contient une concentration relativement importante de H (signature de l’eau).

Les scientifiques pensent qu’une cause probable de formation de cette bulle, serait due au transport d’un liquide…….

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Les vidéos de la NASA et plus particulièrement celles sur Curiosity.

 

Le site de la mission au JPL

 

Le site de la mission à la NASA.

 

Les images brutes de Curiosity.

 

La page plus détaillée pour accéder à toutes les images brutes de Curiosity.

 

 

Les meilleures images prises par Curiosity

 

Une superbe animation de la mission du robot Curiosity sur Mars est disponible sur ce site de la NASA.

La vidéo la moins gourmande (46MB) peut se charger directement ici.

 

 

 

 

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CURIOSITY :.ÇA C’EST UNE MÉTÉORITE ! (17/07/2014)

 

On savait qu’il y avait des météorites sur le sol de Mars, les rovers en ont déjà trouvé ; mais celle-ci que Curiosity vient de mettre au jour le 25 Mai 2014 (sol 640) est de l’ordre de 2m de long !

 

 

Elle a été baptisée Lebanon (Liban) et le morceau situé devant Lebanon B (probablement cassé du gros morceau à l’atterrissage)

Cette photo est la combinaison d’une série de prises de vue HR avec le micro imageur RMI (Remote Micro-Imager) du ChemCam et des images couleurs prises par la Mastcam. Les couleurs et la luminosité ont été ajustées pour donner une impression de vue « terrestre ». On peut voir les couleurs originales sur cette vue.

 

On remarque de nombreuses cavités à la surface de cette météorite. Pourquoi ?

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Il faut absolument lire cette intéressante étude des nos amis Martiens sur les météorites trouvées sur le sol de Mars par Spirit et Opportunity et sur les processus d’érosion (weathering en anglais), on y apprend beaucoup de chose, son titre :

Evidence for mechanical and chemical alteration of ironnickel meteorites on Mars: Process insights for Meridiani Planum

 

 

 

 

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ATV-5 : GEORGES LEMAÎTRE FIN PRÊT. (17/07/2014)

 

 

Le cinquième ATV et dernier de la commande de cinq, prévu pour ravitailler l’ISS est fin prêt à Kourou.

Il est monté sur son lanceur Ariane 5 ES pour un départ prévu le 25 Juillet 2014.

 

 

Après Jules Verne (Mars 2008), Johannes Kepler (Février 2011), Eduardo Amaldi (Mars2011) et Albert Einstein (Juin 2013), il a été baptisé Georges Lemaître en l’honneur du célèbre abbé cosmologiste Belge Lemaître, un des pères de la théorie du Big Bang.

 

On peut voir ici, une photo de l’ATV-5 en phase d’assemblage dans l’usine de Brème (Allemagne).

 

 

 

Cette dernière livraison est la plus lourde avec ses plus de 2600kg de fret pour l’ISS.

 

On voit sur la photo ci-contre, le chargement de l’ATV-5.

 

Les techniciens sont habillés comme en salle blanche afin de ne pas contaminer la cargaison et de ne pas envoyer bactéries ou microbes dans l’ISS.

 

 

Crédit : ESA/CNES/Arianespace

 

 

 

 

 

 

L’ESA nous fournit une vidéo du chargement en accéléré de cet ATV.

En cas de difficulté pour la visualiser, on peut télécharger cette autre version

 

Vidéo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cet ATV-5 devrait aussi essayer le nouveau système de capteurs de rendez vous mis au point.

 

L’ESA nous explique ce nouveau système :

 

L’ESA s’est fixé pour objectif de permettre à des véhicules spatiaux d’effectuer des rendez-vous avec des cibles que l’on appelle non coopératives, par exemple des débris spatiaux ou un conteneur d’échantillons en provenance de Mars.

Le démonstrateur de technologie LIRIS – acronyme de Laser InfraRed Imaging Sensors – embarqué sur le dernier Véhicule automatique de transfert européen (ATV - Automated Transfer Vehicle) représente le premier pas vers un rendez-vous non coopératif dans l’espace.

Lors de missions futures, des caméras infrarouges et des capteurs lidar - un type de radar utilisant des lasers - scanneront une cible pendant que les ordinateurs du véhicule spatial traiteront les données en utilisant de nouveaux logiciels de guidage, de navigation et de commande.

 

 

Les caméras infrarouges seront utilisées à partir de trente kilomètres de la cible, et la technologie lidar prendra le relais à partir de 3,5 kilomètres et jusqu’à l’amarrage.

 

Depuis le lancement du premier Véhicule de transfert automatique en 2008, ceux-ci se sont amarrés sans problème à la Station spatiale internationale en utilisant à longue distance une technologie de navigation par satellite, puis, à proximité, des capteurs optiques qui font rebondir la lumière sur des réflecteurs de l’avant-poste orbital.

Illustration : Capteurs Laser sur ISS pour le système précédent de docking (ESA)

 

Les sous-traitants de l’ESA Airbus Défense & Espace, Sodern et Jena-Optronik ont suggéré d’utiliser l’ATV-5 pour démontrer la technologie et augmenter le savoir-faire en vue de futurs projets. L’imageur infrarouge est fabriqué par la société française Sodern, et Jena-Optronik, basée en Allemagne, fournit l’unité lidar.

 

L’ATV-5 est le dernier de la série à ravitailler la Station spatiale internationale, et sa mission offre une opportunité unique de tester LIRIS dans l’espace afin de le comparer avec les capteurs de navigation utilisés actuellement. Des enregistreurs situés dans le compartiment pressurisé de l’ATV stockeront les données de LIRIS en vue d'une analyse future.

Le matériel de démonstration est en cours d’installation sur l’ATV au centre spatial de l’Europe situé à Kourou, en Guyane.

 

 

Voici une illustration de ce que pourrait voir le système LIRIS.

 

 

 

 

 

 

La brochure ESA de l’ATV G Lemaître.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

La page ATV à l’ESA.

 

Vol en solo de l’ATV.

 

 

 

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VU D’EN HAUT : UN ASTROBLÈME FAÇON CANADA DRY !

 

 

Ça ressemble à un astroblème (le nom savant d’un cratère d’impact), ça a l'aspect d’un astroblème, mais…. ce n’est pas un astroblème !

 

C’est en fait une structure terrestre qui n’a rien à voir avec l’espace. Elle est située dans le désert du Sahara en Mauritanie.

Structure de 40km de diamètre visible de l’espace plus facilement que depuis le sol terrestre.

 

C’est ce que l’on appelle la structure de Richat.

 

Photo : JAXA/ESA

 

 

 

 

 

Ce serait le résultat d’un dôme volcanique géant vieux de 100 millions d’années, qui se serait effondré suite à l’érosion.

 

Les bandes concentriques correspondent à des degrés de résistance différents à cette érosion.

 

Image acquise le 23 Nov 2010 par le satellite Japonais ALOS avec sa caméra visible et proche IR.

 

 

Pour vous remercier d’apprécier cette rubrique, voici une vidéo de l’ESA qui présente quelques aspects terrestres vus de l’espace et qui ne sont pas toujours évidents à localiser.

 

Bon amusement.

 

 

http://www.esa.int/spaceinvideos/Videos/2014/06/Where_is_it

 

 

 

 

 

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HUBBLE : NGC 3081. (17/07/2014)

Crédit photos : NASA/ESA.

 

 

La galaxie NGC 3081 est située dans la constellation de l’Hydre à 86 millions d’années lumière de nous.

 

 

Elle a la particularité d’être vue de face, on remarque sa forme en spirale barrée entourée par un anneau brillant, appelé anneau de resonance. Cet anneau contient de nombreux amas d’étoiles et d’étoiles en formation.

 

C’est une galaxie de Seyfert type II, celles-ci sont des galaxies possédant un noyau extrêmement brillant et un spectre contenant H, He, O et N dont les vitesses sont très élevées. On pense que cela est dû à un trou noir central supermassif.

 

Crédit : : ESA/Hubble & NASA; R. Buta (University of Alabama)

 

 

 

Cette photo a été prise par la WFPC2 et est une combinaison d’observations UV, optique et IR.

 

 

L’info sur le site de Hubble.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Le dossier Hubble sur ce site.

 

Les 20 ans de Hubble célébration à la Cité de l’Espace de Toulouse.

 

Je signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette planetastronomy.com)

Ceux qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me contacter avant.

 

 

 

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EUROPE : UNE « NOUVELLE » VUE DE CE SATELLITE DE JUPITER. (17/07/2014)

 

 

Les dernières photos d’Europe, ce satellite intéressant de Jupiter, datent de Galileo en 1997 et 1998, donc elles ne sont pas nouvelles au sens strict du terme. Seulement le JPL les a retraitées et les diffuse maintenant.

 

 

L’original de cette photo date du 6 Nov 1997, elle était en niveau de gris et a été colorisée en fonction de données d’autres passages au dessus de la même région.

 

Les zones blanches sont de la glace d’eau pure ; les bandes à l’aspect rouillé sont un mélange de glace d’eau, et de différents  composés organiques provenant du sous sol d’Europe.

 

Cela fait longtemps que l’on pense qu’Europe serait un des rares endroits dans le système solaire où une certaine forme de vie pourrait potentiellement être abritée.

 

Il faudrait pouvoir jeter un œil sous la croûte de surface pour pouvoir s’en assurer.

 

L’image couvre une surface d’approx. 160x160km.

 

Crédit : NASA/JPL-Caltech/SETI Institute

 

 

 

 

 

Voilà ce que l’on imagine être l’intérieur d’Europe.

(Crédit JPL/Caltech)

 

Europe fait partie des 4 satellites galiléens de Jupiter (dans l’ordre Io, Europe, Ganymède et Callisto), les trois premiers sont en résonance entre eux : 1-2-4.

Les effets de marée jouent à plein sur ces orbites et notamment sur Europe, à chaque orbite la croûte est tiraillée par ces forces et provoquent des marées à sa surface, favorisant ainsi par ces mouvements un échauffement interne. Ce qui maintient l’océan interne liquide dans le temps.

 

 

 

 

Ces effets de marée provoquent donc des mouvements de la croûte donnant naissance à des fissures bien visibles sur les photos.

Une des questions récurrentes : quelle pourrait être la profondeur d’un tel océan et sa position par rapport à la surface ?

Les mesures de gravité de Galileo semblent indiquer que l’épaisseur de glace et d’eau serait de l’ordre de la centaine de km.

Mais dans quelle proportion glace/eau ? Certains estiment la couche de glace à une dizaine de km.

 

Une prochaine mission devrait nous éclairer.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

L’océan secret d’Europe par la NASA.

 

Nous avions évoqué dans ces colonnes la présence d’eau possible sur ce satellite.

 

 

 

 

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CASSINI-TITAN : SON OCÉAN INTERNE POURRAIT ÊTRE VRAIMENT TRÈS SALÉ ! (17/07/2014)

Crédit illustration : NASA/JPL-Caltech/USGS

 

 

Les scientifiques qui ont analysé les dernières données de la sonde Cassini sont arrivés à la conclusion que l’océan interne de Titan, le plus gros satellite de saturne, pourrait être aussi salé que la Mer Morte !

 

Ce nouveau résultat provient des études de gravité et de topographie de la sonde pendant ces 10 dernières années.

Un modèle de la structure de Titan a même été fourni (voir ci-contre).

Titan se révèle vraiment être un monde fascinant.

 

Crédit illustration : NASA/JPL -Caltech/SSI/Univ. of Arizona/G. Mitri/University of Nantes

 

 

 

Cette étude, menée par Giuseppe Mitri, chercheur au LPG Nantes, a récemment été publiée dans la revue Icarus

 

Les chercheurs ont aussi trouvé que pour expliquer les données liées à la gravité, l’océan devait être extrêmement salé, un peu comme de la saumure (brine en anglais).

Le fait que cet océan soit si salé, pourrait bien changer notre idée sur une possible présence de vie dans cet océan, en effet une telle concentration de sel n’y est pas favorable.

 

D’autres informations indiquent que la croûte de Titan est rigide et en cours de processus de congélation.

Cela pourrait aussi vouloir dire que l’océan interne se transformerait en glace.

Si c’était le cas cela voudrait dire que le dégazage de méthane dans l’atmosphère ne pourrait se produire qu’à des endroits particuliers, des « hot spots ».

 

 

 

Voir l’article de la NASA.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL

Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17

Pour vous y retrouver dans la numération et l'ordre des anneaux.

 

Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm

Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!

 

Voir liste des principaux satellites.

 

Sur ce site les dernières nouvelles de la mission Cassini.

 

 

 

 

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MARS EXPRESS :.LES « INONDATIONS » DE MARS ! (17/07/2014)

Crédits: ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)

 

 

Pour fêter les 10 ans de photos 3D (la caméra possède 9 canaux qui prennent en oblique donnant ainsi l’effet de relief) sur Mars par la caméra HRSC à bord de Mars Express, nos amis Allemands de Berlin, nous propose un film montage des meilleures séquences 3D

 

Le sujet : les « inondations » passées sur Mars (Floodwaters en anglais) dues au passage d’eau liquide il y a très longtemps sur la planète rouge.

 

Ce film qui décrit un survol de Kasei Valles est basé sur 67 mosaïques diffusées pendant cette période de 10 ans.

En voici une des dernières.

 

Kasei Valles se propage sur 3000km à la surface de Mars.

 

Bon voyage et bon survol.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Le dossier Mars Express sur ce site.

 

Les archives images chez nos amis de la HRSC.

 

 

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LES MAGAZINES CONSEILLÉS : POUR LA SCIENCE SPÉCIAL MARS. (17/07/2014)

 

Numéro spécial exceptionnel daté Juillet Septembre de Pour la Science consacré à Mars sous titré Embarquement immédiat.

 

 

Au XIXesiècle, on a cru voir des traces dune vie sur Mars. C’était une erreur, et pourtant. Les engins envoyés depuis 40 ans ont révélé que la planète a bien été, par le passé, propice à lapparition de la vie.

Les rendez-vous se sont succédés et l’on a découvert de l’eau liquide, des argiles, les traces de rivières et de lacs. Mieux, les agences spatiales espèrent d’ici 2020 rapporter des échantillons et préparer des voyages habités.

 

 

Un aperçu de ce que vous y trouverez : (d’après le site de la revue)

 

 

 

 

Pourquoi Mars ? par François Forget

Mars ressemble beaucoup à la Terre, mais s'en distingue aussi par de nombreux aspects. La planète a réuni un temps les conditions nécessaires à l'apparition de la vie. De surcroît, elle est à portée de fusée. Comment résister à l'envie d'aller l'explorer ?

 

Quatre milliards d’années d’histoire par David Baratoux

La surface de Mars n'a pas été perturbée par la tectonique des plaques : on dispose ainsi d'un livre géologique qui couvre quasiment toute l'histoire de la planète, de sa naissance jusqu'à aujourd'hui.

 

Un décor de lacs et de rivières par Nicolas Mangold

Il y a plus de trois milliards d'années, de l'eau liquide a façonné les paysages de la planète Mars. On retrouve aujourd'hui la trace de lacs et de fleuves sous la forme de sédiments et de vallées. Cette eau liquide a fait de Mars une planète « habitable », mais peut-on pour autant en conclure que la vie y est apparue ?

 

Que nous apprennent les météorites martiennes, ces morceaux de Mars qui tombent sur la Terre ?

Albert Jambon propos Recueillis Par Loïc Mangin

Lorsqu'un gros objet heurte Mars, il en arrache des fragments qui, après un long voyage, s'écrasent sur Terre. Ces météorites martiennes renseignent sur l'intérieur de la planète et complètent les informations transmises par les rovers.

 

Valles Marineris, la mémoire géologique de Mars par Jessica Flahaut, Pascal Allemand, Cathy Quantin-Nataf

Les observations à très haute résolution de la sonde Mars Reconnaissance Orbiter ont révélé de nouveaux paysages au fond du canyon de Valles Marineris. L'histoire géologique de la région se précise.

 

Des changements climatiques d’ampleur par François Forget

Les oscillations de l'axe de rotation de la planète Mars sont de grande amplitude. Elles sont à l'origine d'impressionnants changements climatiques capables de recouvrir Mars de vastes glaciers.

 

Une atmosphère qui a fait pschitt… par François Leblanc, Michel Cabane

Pour que Mars ait pu abriter une forme de vie, l'une des conditions est une atmosphère adéquate et stable. Or l'atmosphère de cette planète a connu une histoire en deux phases. La mission MAVEN éclairera la seconde et révèlera pourquoi cette atmosphère a disparu.

 

Des glaces et des nuages par Bernard Schmitt, Frédéric Schmidt

Du pôle Nord au pôle Sud, des calottes de glace permanentes ou saisonnières recouvrent le sol martien. Constituées d'eau, de dioxyde de carbone, voire des deux, ces glaces participent au climat de la planète rouge via de nombreux échanges avec l'atmosphère.

 

Une planète façonnée par l’eau par Alfred Mcewen

La surface de Mars change perpétuellement. Certaines de ces modifications sont le fait du dioxyde de carbone, mais d'autres résultent d'écoulements d'eau liquide. Est-ce un pas vers la découverte d'une vie martienne ?

 

Souvenirs de Mars par Jessica Flahaut Pierre Thomas

Mars n'est pas la planète déserte qu'on a pu imaginer. Elle se révèle d'une grande richesse. Les images prises depuis l'espace ou au sol en témoignent.

 

Les dunes insolites de la planète rouge par Loïc Segalen et Marc De Rafelis et Pierre Rognon

La planète rouge offre des paysages dunaires surprenants. Encore mal connus, ils sont liés à des conditions géologiques, climatiques et atmosphériques bien différentes de celles régnant sur Terre.

 

En route vers Mars par Damon Landau et Nathan Strange

Le programme spatial habité pourrait s'inspirer de l'exploration planétaire robotisée pour transporter des astronautes vers des astéroïdes, puis vers Mars, rapidement et à faible coût.

 

Des voyages habités vers Mars ? Oui, mais à quelles conditions ? par Christophe Bonnal, Antonio Guel;

Propos recueillis Par Loïc Mangin

L'homme posera sans doute le pied sur Mars d'ici une trentaine d'années. Mais avant d'envoyer la première mission, des limites techniques et humaines devront être vaincues.

 

Embouteillage autour de Mars

Depuis les années 1960, plusieurs dizainesd'engins ont été envoyés vers Mars,mais tous n'y sont pas parvenus. Revue de détaildes visiteurs de la planète rouge.

 

L’aventure des rovers martiens par Nicolas Mangold

Depuis plus de 15 ans, des rovers parcourent le sol martien et envoient des informations capitales sur l'histoire et la composition de cette planète. À chaque génération, ces engins sont plus lourds, plus performants, plus équipés en instruments de mesure... L'un d'eux, Opportunity, fonctionne depuis plus de dix ans

 

Curiosity, anatomie d’un rover

D'un poids de 900 kilogrammes, Curiosity est bardé d'instruments complémentaires conçus pour examinerles roches, le sol et l'atmosphère à la recherche d'indicesd'environnements passés ou présents propices à la vie.

 

Mars, et ça repart ! par Philippe Lognonné, Franck Montmessin, Michel Viso

Les missions d'exploration de Mars, satellites et rovers, ont livré un portrait détaillé de la surface de la planète rouge. Les prochaines s'intéresseront à sa structure interne et à son atmosphère. Puis, elles tenteront d'en rapporter des échantillons.

 

 

 

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Bonne Lecture à tous.

 

 

 

C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

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