LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 2 Octobre 2014   

 

Conférences et Événements : Calendrier   .............. Rapport et CR

Astronews précédentes : ICI        dossiers à télécharger par ftp : ICI

ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

Sommaire de ce numéro :    

Les nouveaux messagers du cosmos : CR de la conf. SAF (Cosmo) de N Palanque Delabrouille du 20 sept 2014. (02/10/2014)

Le point sur Rosetta : CR de la conférence SAF de F Rocard du 10 Sept 2014. (02/10/2014)

Les grandes Structures de l’Univers : CR de la conférence IAP  de F Bernardeau du 9 Sept 2014. (02/10/2014)

Décès de Paul Couteau : Hommage unanime pour ce passionné des étoiles doubles. (02/10/2014)

Rosetta : Ce sera le 12 Novembre ! (02/10/2014)

Laniakea : Notre super amas de galaxies ? (02/10/2014)

Test des lois de la nature : Par trois télescopes indépendants. (02/10/2014)

L’espace privé US : Le choix est fait, ce sera Boeing et SpaceX. ! (02/10/2014)

Space X : Encore un docking réussi. (02/10/2014)

Curiosity :.Sur les contreforts du Mont Sharp. (02/10/2014)

Comète 2012 K1 PanSTARRS : Mais que reste-t-il aux grandes? (02/10/2014)

MAVEN : Parfaitement en orbite ! (02/10/2014)

MOM : Les Indiens en orbite martienne aussi ! (02/10/2014)

Miranda : Qu’est ce qu’elle a ma gueule ? (02/10/2014)

Le Soleil :.La différence entre une CME et une éruption solaire ? (02/10/2014)

SDO : 4 ans, ça se fête! (02/10/2014)

Vu d'en haut :.L’été indien. (02/10/2014)

Hubble :.Un trou noir géant pour une si petite galaxie ! (02/10/2014)

Mars Express :.Hiver en Argyre. (02/10/2014)

Livre conseillé :.Sciences de la Terre et de l’Univers chez Vuibert. (02/10/2014)

Livre conseillé :.L’exploration des planètes par Th. Encrenaz et J. Lequeux chez Belin. (02/10/2014)

Les magazines conseillés :.L Astronomie d’Octobre est parue. (02/10/2014)

 

 

 

DÉCÈS DE PAUL COUTEAU : HOMMAGE UNANIME DE CE PASSIONNÉ D’ÉTOILES DOUBLES. (02/10/2014)

 

Notre ami Jean-Claude Thorel de Nice, passionné lui aussi d’étoiles doubles nous informe avec émotion du décès de son maître, le professeur Paul Couteau.

 

 

C’est à l’âge de 10 ans que le jeune COUTEAU commence à s’intéresser à l’Astronomie. Quand son père lui offre sa première lunette, une modeste 61 mm de diamètre, il se met assidûment à observer le ciel et déjà les étoiles doubles exercent sur lui une sorte de fascination. Cependant sa carrière universitaire semble devoir faire de lui un astrophysicien. Licencié en Mathématiques en 1947, et après deux années d’enseignement, il entre à l’Institut d’Astrophysique de Paris, où il a comme Maître de Recherche Évry SCHATZMAN, spécialiste des naines blanches, ce qui explique que la thèse de doctorat qu’il soutient en 1956 soit consacrée à la physique de ces astres. Elle a été publiée aux Annales d’Astrophysique : “Contribution à la théorie du spectre des naines blanches”.

 

Mais entre temps, un poste lui est proposé à l’Observatoire de Nice, avec pour mission l’étude et la recherche des étoiles doubles visuelles. Dès son arrivée en janvier 1951, il organise l’observation de ces astres à l’équatorial de 38cm.  Il a à son exclusive disposition une de ces quatre fameuses lunettes françaises de 38cm, celle de l’Observatoire de Nice avec laquelle il se sent le “Maître de l'Univers”.

 

 

 

 

Pendant une dizaine d’années, Paul COUTEAU mesure les étoiles doubles. Mais petit à petit, l’idée de faire une prospection se fait jour à la suite d’une douzaine de découvertes fortuites et spectaculaires, comme COU 14 trouvée le 19 novembre 1959, devenue depuis très célèbre par la vélocité du compagnon pour  effectuer une révolution en moins de 26 ans, ce qui a permis de calculer l’orbite et la masse de ces  deux étoiles, but premier de ces observations. Aujourd’hui, Paul COUTEAU voit le compagnon terminer sa deuxième révolution autour de la principale.

 

Mais pour découvrir des étoiles plus serrées, qui tournent plus vite, et calculer des masses plus rapidement, il faut bénéficier d’instruments plus puissants, de plus grand diamètre. L’envie de lunettes plus puissantes devient une obsession. Celle de 76cm de Nice, à deux pas du 38cm semble l’attendre, elle est laissée à l’abandon depuis 1926.

 

À la suite d'un séjour à l’Observatoire de Paris il obtient un objectif de 52cm pour remplacer le 38cm, et en janvier 1967 il est essayé sur le ciel. C’est également à cette époque qu’il fait restaurer le grand équatorial de 76cm.

Doté de ces instruments performants, Paul COUTEAU divise ses nuits en deux parties : d’abord la recherche de couples nouveaux à la lunette de 52cm très maniable (120 pointés à l’heure), puis avec la grande lunette de 76cm, l’observation de binaires en phase cruciale, très serrées, dont l’orbite semble se dessiner.

 

Il fait une moisson d’étoiles doubles digne des chercheurs Américains du début du XXe siècle. Il est souvent invité par des astronomes étrangers. Il effectue de nombreuses missions aux lunettes de Lick et de Yerkes (91cm et 102cm de diamètre) et au télescope du McDonald (91cm) aux États-Unis, au télescope de 152cm de Calar Alto en Espagne, et très souvent au télescope Bernard Lyot  de 200 cm du Pic du Midi de Bigorre en France, où il est un des rares astronomes à mettre l’œil à l’oculaire, pour observer “ses chères binaires” jusqu’au pouvoir séparateur de cet instrument.

 

Paul COUTEAU a visité 180 000 étoiles environ, effectué près de 28 .000 mesures et découvert plus de 2 700 couples pour la plupart très serrés et qui, déjà, fournissent un nombre important d’orbites et de masses, but essentiel de l’observation des étoiles doubles. Plus de 80 orbites ont été calculées, plus de la moitié ont fait l’objet de publications dans les revues spécialisées internationales. La prospection des zones célestes choisies, de la déclinaison +17° à +52°, est complète à 96% et s’est arrêtée en 1992. Toutes les observations, y compris le repérage et les identifications multiples de tous les couples COU sont conservées soigneusement au Centre des Étoiles Doubles de Nice.

À ce travail gigantesque, minutieux et fatigant, exigeant une acuité visuelle et une habileté peu communes, d’autant plus que tous ces couples doivent être mesurés et remesurés à maintes reprises, il faut ajouter le calcul de dizaines d’orbites, nombre d’études théoriques, la constitution d’un fichier, commencé en 1956, qui rassemble 25 000 binaires avec toutes les mesures constamment mises à jour. Aujourd’hui ce fichier, appelé SIDONIE (Système Informatique des DOubles de NIcE) est informatisé et disponible par internet  (http//:sidonie.obs-nice.fr).

 

Paul René Gilles COUTEAU est né le lundi 31 décembre 1923 à La Roche-sur-Yon en Vendée, France.

Il nous a quitté le jeudi 28 août 2014 à 11h20 TL à l’hôpital privé gériatrique Les Sources à Nice, France

Il a été inhumé le lundi 1er septembre 2014 à Chantonnay en Vendée, dans le caveau familial.

De nombreux amis et élèves reconnaissants lui gardent le souvenir respectueux et affectueux.

 

 

OCA - Nice le 15 septembre 2014.           Jean-Claude THOREL

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

ROSETTA:.CE SERA LE 12 NOVEMBRE. (02/10/2014)

 

Comme annoncé dans la dernière édition, l’atterrissage de Philae sur la comète 67P se produira dans l’après midi du 12 novembre 2014, à 16H00 pour le public à ce jour.

Et c’est ce jour là, que, nous montrerons en direct au public à la Cité des Sciences et de l'Industrie l’arrivée en direct de Philae sur la comète, en partenariat avec Universcience,.

Grand moment d’astronomie avec la participation de nombreux scientifiques de la mission et liaison directe avec Darmstadt, le centre de mission et la Cité de l'Espace à Toulouse. Toutes les images et commentaires techniques.

Les personnalités prévues à ce jour (peut évoluer) soit à Paris soit à Darmstadt :

 

Antonella BARUCCI, Jean-Loup BERTEAUX,

Jean-Pierre BIBRING, Nicolas BIVER, Dominique LEE-MORVAN,

André BRACK, André BRAHIC, Jean-Loup CHRÉTIEN,

Jean-François CLERVOY, Hervé COTTIN, Jacques CROVISIER,

Stéphane ERARD, Jean-Jacques FAVIER, François FORGET, Claudie HAIGNERÉ,

Alain HERIQUE, Wlodek KOFMAN, Philippe LAMY,

Jean-Pierre LEBRETON, Roland LEHOUCQ,

Annie-Chantal LEVASSEUR-REGOURD, Jean-Pierre LUMINET,

François RAULIN, Hubert REEVES, Francis ROCARD, Dr Stephan ULAMEC,  …..

 

Entrée libre dans l'auditorium et devant l'écran géant du Hall d'accueil.

Une documentation sur la mission sera fournie au public.

Nombreuses interventions, conférences et images « live » de la descente et sur site.

 

 

À voir au Palais de la Découverte :

 

Dans le cadre de la mission Rosetta de l'ESA, le Palais de la découverte a réalisé une expérience « Fabriquons une comète ».

Cette démonstration, conçue en partenariat avec le CNRS (Jean-Baptiste Renard, directeur de recherche au LPC2E, Orléans) et avec le soutien de l’ESA, est menée dans le cadre de l’animation « Un chercheur, une manip ». Elle consiste à reproduire les conditions physiques de la surface d’un noyau cométaire et les conditions de formation des jets de matière.

 

Le milieu est constitué de glace carbonique, d’eau et de carbone sous forme de grains qui sont ensuite placés dans un récipient.

Ils sont ensuite recouverts de carbone et le tout est placé sous vide.

La densité du milieu, de l’ordre de 0,5, reproduit bien celle d’un noyau cométaire.

 

Lorsque l’ensemble est placé sous une lampe simulant l’éclairement par le Soleil, des jets de matière se forment très rapidement. Leur intensité et leur durée sont liées à la quantité de carbone et à la non-planéité de la surface éclairée. Un système de piégeage par de l’azote liquide permet d’absorber l’humidité produite par la sublimation de la glace. Il est ainsi possible de maintenir cette simulation de surface cométaire pendant environ 30 minutes.

 

La démonstration sera présentée au public du 14 octobre au 14 décembre 2014. Des panneaux et des vidéos offriront un support à cette présentation, afin d’établir un échange scientifique avec le public pendant et après la démonstration.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Nombreuses vidéos sur la mission sur le site de spaceref.

 

Une vidéo d’Euronews assez complète sur la cartographie de Rosetta

 

OSIRIS - The Scientific Camera System Onboard Rosetta

 

Le dossier Rosetta sur ce site.

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

 

LANIAKEA : NOTRE SUPER AMAS DE GALAXIES ? (02/10/2014)

 

 

Il semble bien que notre adresse dans l’Univers ait changé, en effet, si nous appartenons au système solaire et plus largement à la Voie Lactée, notre Galaxie d’accueil, qui elle fait partie d’un amas de galaxies (cluster en anglais), l’amas de la Vierge ; tout cet ensemble appartiendrait à un super amas énorme que l’on vient de mettre au jour baptisé Laniakea.

 

Ce sont les astrophysiciens d’une équipe internationale comprenant Hélène Courtois astrophysicienne de l’Institut de physique nucléaire de Lyon ; Daniel Pomarède, de l’Institut de recherche sur les lois fondamentales de l’Univers (Irfu) du CEA à Saclay ; R. Brent Tully de IFA Hawai, et, Yehuda Hoffman de l’Université de Jérusalem.

 

Ils sont parvenus à évaluer les contours de ce super continent qu’est Laniakea.

Laniakea signifie en hawaïen « immense horizon céleste », pourquoi en hawaïen, parce que c’est un peuple de voyageurs et aussi parce que Hawaï abrite des télescopes parmi les plus puissants au monde.

 

On a suivi les mouvements de ces galaxies pendant des années afin de les cartographier, près de 10.000 ont ainsi été cartographiées.

 

Une représentation du super amas Lanikea, la ligne orange définit la limite de ce super continent.

Le point rouge, c’est nous. Les zones bleu sombre sont les zones de vide.

(©Courtois, Pomarede, Brent Tully et Y Hoffman, Nature)

 

 

On sait que les galaxies ne sont pas réparties au hasard dans l’Univers, il y a des zones vides et des groupes de galaxies, les amas, situés sur des filaments, l’Univers a une structure un peu comme une éponge. Un de ces groupes est l’amas de la Vierge auquel nous appartenons.

Ces galaxies si elles sont attirées vers un point de ce super amas, appelé le Grand Attracteur, s’éloignent aussi les unes des autres sous l’effet de l’expansion de la toile cosmique.

La carte en 3 dimensions élaborée par nos chercheurs couvre une petite partie de l’Univers observable, approximativement un milliard d’années lumière, ce qui est somme toute, pas mal, quelques % de l’Univers.

Ils ont mesuré leur distance et leur mouvement propre.

Il a fallu distinguer entre vitesse de la galaxie due à la gravitation (à la masse) et vitesse due à l’expansion de l’Univers.

Par exemple, notre propre galaxie se déplace à 630km/s vers le Grand Attracteur, mais approx. 15.000km/s due à l’expansion.

 

Ils ont trouvé la taille de ce super amas : 500 millions d’années lumière (notre Galaxie ne fait « que » 100.000 années lumière de diamètre) ! Énorme surprise !

Sa masse ? Cent millions de milliards de masses solaires. Soit 100.000 galaxies comme la notre (chacune approx. 100 milliards d’étoiles) et un million de galaxies plus petites (10 milliards d’étoiles chacune).

 

Il semble bien que toutes ces galaxies soient entrainées dans un vaste mouvement du style évacuation d’eau, (on vide la baignoire !) vers ce point d’attraction, alors que, pour reprendre l’analogie, la baignoire devient de plus en plus grande à cause de l’expansion de l’Univers. C’est un « fleuve » de galaxies qui est entraîné vers ce Grand attracteur. Notre Univers est vraiment dynamique.

 

 

 

 

Plusieurs vidéos tentent d’expliquer ce super continent galactique ; en voici quelques unes, les plus significatives.

 

Une explication d’Hélène Courtois sur FR3 :

 

 

 vidéo

 

 

La vidéo (en anglais) publiée par la revue Nature sur l’article :

vidéo :

 

 

 

 

 

Vidéo du CEA en français. Version complète de 7 minutes. À voir.

Ce film a été produit dans le cadre de la publication "The Laniakea Supercluster of Galaxies" publiée dans Nature, volume 513, numéro 7516, p.71 (4 Septembre 2014) par R. Brent Tully, Hélène Courtois, Yehuda Hoffman, et Daniel Pomarède.

Commentaires et voix de la version française : Hélène Courtois.  Tous droits réservés.

 

vidéo :

 

Laniakea Supercluster - version française from Daniel Pomarède on Vimeo.

 

 

 

 

 

 

 

Les travaux ont été publiés dans la célèbre revue Nature du 4 Sept 2014.

http://www.nature.com/nature/journal/v513/n7516/fig_tab/nature13674_ft.html

 

Ils ont donné lieu aussi à une publication accessible à tous : The Laniakea supercluster of galaxies

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN (VRAIMENT PLUS LOIN…..) :

 

Un APOD sur le sujet.

 

Article de science et vie.

 

Article de sciences et avenir

 

Article de Libération.

 

Et celui du Figaro.

 

L’IRFU nous parle de Lanikea.

 

Le Green Bank Radio Telescope ayant été utilisé pour cette découverte, la nouvelle sur le site de la NRAO.

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

 

TEST DES LOIS DE LA NATURE : PAR 3 TÉLESCOPES INDÉPENDANTS. (02/10/2014)

 

 

Une équipe internationale menée par des chercheurs de l’Université de Swinburne (Australie) et comprenant des chercheurs de l’Institut d’astrophysique de Paris (CNRS/UPMC) a observé un quasar (un objet extrêmement brillant entourant un trou noir supermassif) se trouvant dans l’univers primordial à l’aide de trois télescopes, le Very Large Telescope européen situé au Chili et les télescopes Keck et Subaru posés au sommet du Manua Kea à Hawaii.

Il s’agissait de tester l’une des quatre forces fondamentales de la physique : celle liée à l’électromagnétisme.

 

L’INSU publie à ce sujet un communiqué que voici :

 

Sur son chemin vers la terre, la lumière du quasar passe au travers de différentes galaxies se trouvant à 10,9 et 8 milliards d’années lumière de nous. Les atomes du gaz dans ces galaxies absorbent spécifiquement une partie de la lumière.

C’est grâce à ces absorptions que les astronomes peuvent tester si la constante de structure fine qui régit l’électromagnétisme reste constante au cours du temps.

En effet, les atomes absorbent la lumière à des longueurs d’onde qui dépendent très précisément de la constante de structure fine. Les astronomes comparent donc les longueurs d’onde qu’ils mesurent dans l’univers lointain à celles que les physiciens mesurent au laboratoire. Une variation des longueurs d’onde impliquerait une variation de la constante.

 

Dans les dernières années, une controverse est apparue. Certains chercheurs anglo-australiens ont affirmé avoir détecté une variation de la constante de structure fine au cours du temps et même d’un point de l’univers à l’autre.

Par ailleurs, un autre groupe franco-indien, mené par Patrick Petitjean de l'Institut d'astrophysique de Paris et Ragunathan Srianand de l'IUCAA de Pune (Inde), n'a jamais confirmé ces variations.

 

Dans l’expérience présente, il s’agissait de comparer les résultats de trois télescopes pour la même mesure. Cela permet de raffiner les procédures de mesure et de tester les imprécisions qui peuvent apparaitre au cours de l’utilisation d’un instrument particulier.

 

Illustration : Représentation du parcours de la lumière depuis sa source (le quasar) jusqu'aux télescopes terrestres et son passage à travers les différentes galaxies. Plus la galaxie est éloignée plus la lumière détectée l'a traversée à une époque lointaine dans le passé

© Swinburne Astronomy Productions

 

 

 

 

Les données utilisées sont d’une qualité exceptionnelle et ont été obtenues par une  large collaboration internationale qui rassemble tous les groupes travaillant dans ce domaine. Le groupe européen a ainsi obtenu un Large Programme de 34 nuits d’observation sur l’instrument UVES de l’observatoire européen. L’équipe française est soutenue par l’Agence Nationale pour la Recherche.

 

Pour l’instant, aucune variation de la constante de structure fine n’a été confirmée à la précision atteinte. Si variation il y a, elle est plus petite que un dix millième de pourcent. Dans le cas présent, une fois toutes les corrections appliquées, l’équipe montre que les trois télescopes donnent la même réponse.

 

La publication, menée par Tyler Evans, étudiant de l’université de Swinburne, est acceptée pour publication dans le journal anglais Monthly Notices of the Royal Astronomical Society.

 

 

 

Ces trois télescopes reçurent donc la lumière de ces trois sources situées à des distances différentes, lumière, décomposée ensuite en spectre lumineux, où apparaissent les bandes manquantes (spectre d’absorption) ; sorte de code barre identificateur.

 

Ces codes barres sont tout à fait identiques ; les lois de l’électromagnétisme n’ont donc pas change au cours du temps, au moins dans la limite de la précision annoncée.

 

C’est plutôt rassurant, n’est-ce pas ?

 

Les scientifiques de l’expérience ont publié un article à ce sujet :

The UVES Large Program for testing fundamental physics

 

 

 

chickens_up.gif

 

L’ESPACE PRIVÉ US : LE CHOIX EST FAIT : BOEING ET SPACEX. (02/10/2014)

 

 

Depuis la fin des navettes (2011), l’Amérique dépend entièrement des Russes pour envoyer des hommes dans l’espace ; cette situation ne pouvait pas perdurer, de plus cela coutait très cher.

C’est la raison pour laquelle l’administrateur (et ancien astronaute) de la NASA, Charles Bolden a lancé un appel d’offre aux entreprises privées américaines afin qu’elles fournissent les moyens de transport vers l’ISS.

La capsule Orion (Lockheed Martin) est elle dédiée aux voyages plus lointains.

 

Trois entreprises ont été contactées :

·         Boeing avec une capsule similaire au projet Orion et qui s’appelle maintenant CST-100 (Crew Space Transportation)

·         SpaceX avec sa capsule Dragon V2

·         Sierra Nevada avec le transporteur DreamChaser.

 

Les deux premières sociétés qui ont remporté l’appel d’offre, sont celles ayant le plus d’expérience. La NASA explique que la concurrence est le moyen le plus sûr pour aboutir aux systèmes les plus fiables et les moins chers.

La valeur du contrat pour Boeing est de 4,4 G$ et pour SpaceX de 2,6G$.

 

Les premiers vols humains vers l’ISS devraient avoir lieu en 2017.

 

 

Le CST-100 de Boeing en quelques mots :

 

Capsule style Apollo, qui pourrait accueillir jusqu’à 7 astronautes. Technologie de fabrication sans soudure !

Peut être réutilisé jusqu’à 10 fois, équipé intérieurement d’Internet sans fil et technologie tablette.

Lancée par la fusée Atlas 5.

Retour sur Terre avec parachute.

 

Vidéo de présentation :

 

 

 

 

 

Le Dragon V2 de SpaceX en quelques mots :

 

La capsule Dragon existe déjà dans sa version transport de fret, elle a fait de nombreux voyages vers l’ISS.

De cette capsule on va développer une capsule pour transporter des astronautes.

Elle aussi peut accueillir au maximum 7 astronautes.

Lancée par la fusée Falcon 9 de SpaceX.

Elle atterrit avec rétrofusées sur des patins.

 

Vidéo de Elon Musk , PDG de SpaceX montrant la nouvelle capsule.

 

 

 

 

 

 

 

Comparaison des différents modèles de capsules avec la référence : Apollo !

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Le choix est fait.

 

Site du CST-100 de Boeing

 

NASA chooses Boeing, SpaceX to carry astronauts into space

 

Boeing and SpaceX Win NASA’s ‘Space Taxi’ Contracts for Space Station Flights

 

Boeing and SpaceX Awarded Contracts to Fill Void Left by NASA's Retired Space Shuttles

 

Plus de détails sur le projet Boeing.

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

 

SPACE X :.ENCORE UN DOCKING RÉUSSI. (02/10/2014)

 

 

Encore un beau succès pour SpaceX, le lancement et l’arrimage réussi d’une capsule Dragon à l’ISS.

Après une poursuite de deux jours dans l’espace, la capsule s’arrime à l’ISS le 23 Sept 2014 avec un ravitaillement de 2,5 tonnes pour les astronautes.

 

On voit ici la capsule Dragon CRS-4 attaché au nœud Harmony de la station grâce au bras Canadarm2.

 

C’est en effet la 4ème mission de ravitaillement de SpaceX vers la Station.

 

Le bras attrape la capsule lorsque celle-ci est à 10m de la station, l’équipage (l’Expédition 41) logé dans la Coupole, ensuite la déplace à l’endroit souhaité.

 

Une très belle photo de la capsule juste avant son arrimage.

 

Photo : NASA/SpaceX

 

 

 

 

 

 

 

Une illustration de la position des différents sas d’accès (berthing stations en anglais) des modules provenant de la Terre.

 

Dragon est connecté au nœud Harmony.

 

Il emmenait cette fois, en plus du ravitaillement, une imprimante 3D pour les astronautes et une vingtaine de…souris !

 

 

 

 

 

 

 

 

Huit vols Dragon supplémentaires devraient avoir lieu jusqu’en 2016. Le prochain, CRS-5 en Décembre.

 

La vidéo de la NASA de l’arrimage :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Photos du lancement chez Universe Today.

 

La mission vue par la NASA.

 

Commercial SpaceX Dragon Cargo Capsule Arrives at Space Station

 

 

 

 

Les SpaceX news.

 

Photo du montage de la capsule Dragon au sommet du lanceur.

 

Galerie de photos du lancement.

 

Sur le contrat avec la NASA pour utiliser le pad 39A.

 

 

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

 

CURIOSITY :. SUR LES CONTREFORTS DU MONT SHARP. (02/10/2014)

Photos : NASA/JPL/Caltech

 

Tout doucement Curiosity commence à arriver aux contreforts du Mont Sharp, dont on voit une superbe photo ci dessous.

Un nouveau chapitre s’ouvre maintenant.

Le point d’entrée a été baptisé Pahrump Hills (Parhump est une ville du Nevada)

 

 

On voit sur cette image le trajet (en jaune) planifié pour atteindre la zone appelée Murray Buttes qui doit mener à une zone couverte d’hématite menant ensuite au Mont Sharp.

 

Credit: NASA/JPL-Caltech/Univ. of Arizona

 

 

Puis Curiosity procède à son premier forage dans cette région.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On voit ici le début du forage avec la remontée de couleur bleue (en fait en réalité gris-vert) de la couche inférieure.

 

On se pose beaucoup de questions.

 

Photo du 11 Sept 2014 ;

 

Credit: NASA/JPL-Caltech/MSSS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Finalement le 24 Sep 2014, Curiosity fore de plus de 6cm dans le sol basaltique martien dont on recueille la poudre pour analyse ultérieure, on en a une très belle et impressionnante photo.

 

Nos amis de l’Association Planète Mars, publie un très bon reportage sur cette aventure au pied du Mont Sharp.

 

Voici aussi un APOD sur une pierre très originale trouvée dans le coin.

 

Les problèmes de roues de Curiosity.

 

 

Vidéo : ce qui attend Curiosity en route pour le Mont Sharp.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Les vidéos de la NASA et plus particulièrement celles sur Curiosity.

 

Le site de la mission au JPL

 

Le site de la mission à la NASA.

 

Les images brutes de Curiosity.

 

La page plus détaillée pour accéder à toutes les images brutes de Curiosity.

 

 

Les meilleures images prises par Curiosity

 

Une superbe animation de la mission du robot Curiosity sur Mars est disponible sur ce site de la NASA.

La vidéo la moins gourmande (46MB) peut se charger directement ici.

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

MAVEN :.PARFAITEMENT EN ORBITE ! (02/10/2014)

 

 

La sonde spatiale américaine, Maven (acronyme de Mars Atmosphere and Volatile Evolution) principalement dédiée à l’étude de l’atmosphère martienne et des causes de sa disparition ; après 10 mois de voyage, a parfaitement réussi sa mise en orbite autour de la planète rouge le 21 Septembre 2014.

Voir les détails de la mission dans l’astronews précédent.

 

 

 

Les six prochaines semaines, les contrôleurs vont tester les instruments et affiner son orbite de façon à la transformer en une longue ellipse de période 4heures et demie avec apogée 6000km et périgée de 150km, tutoyant ainsi la haute atmosphère martienne.

 

 

Illustration : la forme incurvée des panneaux solaires de Maven, lui permettent de pénétrer plus profondément dans l’atmosphère martienne. Crédit : NASA.

On voit ces panneaux incurvés mieux sur cette photo.

 

 

 

 

 

 

Maven doit nous permettre de comprendre comment l’atmosphère a disparu et comment cela a transformé le climat martien.

Où est passée toute l’eau qui était à l’origine sur cette planète ainsi que le CO2 , sont des questions que la sonde devrait nous aider à résoudre.

 

Maven emporte 8 d’instruments, parmi ceux-ci, un  spectromètre de masse pour l’analyse des compositions chimiques et SWEA le détecteur d’électrons du vent solaire développé en coopération avec l’IRAP.

Une belle photo de tous les instruments embarqués sur Maven.

 

 

Une vidéo de la NASA : Investigating the martian atmopshere.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

MAVEN Arrives at Mars! Parks Safely in Orbit par nos amis de Universe Today.

 

 

La mission Maven à la NASA.

 

Un autre site NASA sur Maven.

 

Fiche technique de MAVEN

 

Le site de la mission au LASP Colorado.

 

La France à bord de Maven.

 

Où est passée l’atmosphère de Mars? Par nos amis Suisses.

 

Un article sur Maven par redorbit.

 

La galerie de photos de Maven.

 

 

 

chickens_up.gif

 

MOM : LES INDIENS AUSSI EN ORBITE MARTIENNE ! (02/10/2014)

 

Comme déjà dit dans le dernier astronews consacré à cette mission, on peut être admiratif de nos amis Indiens, ils ont réussi à bâtir une mission martienne low-cost en un temps record.

Et maintenant, ils viennent de réussir un sans faute avec la mise en orbite martienne parfaite ce 24 Septembre 2014.

 

L’Inde a battu la Chine en devenant le premier pays d’Asie en orbite autour de Mars.

 

C’était la première fois qu’ils tentaient cette aventure et de plus avec des moyens réduits, vraiment « low cost », près de 10 fois inférieure à la mission américaine Maven qui vient aussi de se mettre en orbite.

 

La fusée indienne n’étant pas assez puissante, ils se sont aidés d’assistances gravitationnelles autour de la Terre pour partir avec la vitesse suffisante vers la planète rouge, comme on le voit sur ce graphique de l’orbite de cette sonde.

 

MOM doit rechercher des traces d’une éventuelle vie primitive, par exemple du Méthane dans l’atmosphère,

 

 

La mise en orbite devait obéir à un timing précis.

Deux jours avant la mise en orbite, une mise à feu cruciale du moteur LAM (Liquid Apogee Motor) a lieu pendant 4 secondes permettant ainsi une correction de trajectoire.

Une nouvelle mise à feu de 24 minutes a lieu le jour de la mise en orbite, l’insertion en orbite (MOI : Mars Orbital Insertion) afin de freiner et de mettre la sonde en orbite elliptique 422km par 77.000km, inclinaison : 150°.

 

Photo : Le Premier Ministre Indien Mr Narendra Modi félicite l’agence spatiale indienne devant son responsable le Dr K. Radhakrishnan. (Photo :ISRO)

 

 

 

 

Une des premières photos de Mars prises par MOM.

 

Les Américains, beaux joueurs ont envoyé une carte de félicitations aux Indiens.

 

La coopération ne s’arrête pas là, voir cet article : U.S., India to Collaborate on Earth, Mars Missions

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

2 Days Out from the Red Planet, India’s MOM Probe Test Fires Main Engine for Mars Orbit Insertion

 

India’s First Mars Mission MOM Meets Mars on Sept. 23/24 – Watch Arrival Live

 

Le communiqué de presse de l’ISRO.

 

 

 

chickens_up.gif

 

MIRANDA : QU’EST CE QU’ELLE A MA GUEULE ? (02/10/2014)

 

Tout le monde se rappelle de Miranda, la grosse lune d’Uranus ; on a l’impression qu’elle a été malaxée plusieurs fois dans son histoire. C’est vrai, des scientifiques de l’Université Brown du Maryland (Dr Noah Hammond et Dr Amy Barr) viennent de démontrer que sa face tortueuse est due à l’action des forces de marée.

 

Mais qu’est-ce donc que ces forces de marée ?

 

http://large.stanford.edu/courses/2007/ph210/pavlichin2/images/f2big.gifMiranda (diamètre 470km) tourne autour d’Uranus (diamètre 50.000km) mais relativement près, à 130.000km. Mais surtout son orbite est elliptique, c’est-à-dire qu’il existe des endroits où elle est plus près d’Uranus et d’autres où elle est plus loin, comme on le voit sur ce dessin.

 

Lorsqu’elle est près de sa planète, les forces de gravitation jouent sur les faces proches et éloignées de façon différente ; la gravitation dépend de la distance, plus forte pour la face proche.

Il y a donc lors de l’orbite de Miranda constamment des mouvements de surface qui soulèvent la croûte de ce satellite, lui donnant cet aspect bizarre de non fini !

 

 

 

Ce resurfaçage est donc dû à l’action de ces forces de marée au cours du temps.

 

De cette action résulte en la formation de reliefs polygonaux appelés couronne (coronae).

 

On en a dénombré trois sur l’hémisphère Sud qui ont été nommés : Arden, Elsinore et Inverness, chacun de 200km.

 

Arden Coronae est le plus grand d’entre eux, il possède des falaises de plus de 2km.

 

Basé sur des modèles informatiques, nos deux scientifiques ont montré que ce sont ces mouvements de convection du manteau glacé qui ont créé ces phénomènes géologiques.

La chaleur due aux forces de marée a fait fondre et geler périodiquement la couche de glace de surface.

 

Photo : NASA/JPL

 

 

 

 

 

On peut consulter cet article qui évoque les différentes sources de chaleur et de mouvement à l’intérieur d’une planète; c’est très bien fait.

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

COMÈTE 2012 K1 PANSTARRS :.MAIS QUE RESTE-T-IL AUX GRANDES ? (02/10/2014)

 

 

Merci à Bob King avec son article dans Universe Today, dont je me suis inspiré pour écrire ce qui suit.

 

On avait pensé que cette comète détectée en 2012, ne deviendrait plus intéressante en cette fin 2014, et bien c’est le contraire qui s’est produit !

 

2012 K1 PanSTARRS a été découverte en Mai 2012 par le télescope PanSTARRS situé à Hawaï, sa magnitude était faible : 19,7.

C’est une comète non périodique provenant du nuage de Oort, c’est son premier passage dans le système solaire interne, et c’est pour cela qu’elle est intéressante. Sa période était estimée au début à quelques millions d’années, mais perturbée par le passage près des planètes, elle a été réduite approx. à 400.000 ans. Ce qui veut quand même dire que personne ne reverra son prochain passage !

Les amateurs imagèrent sa queue seulement au printemps 2013, la comète devenait plus brillante vers les 13 de magnitude.

Plus elle avançait vers l’intérieur du système solaire, plus elle devenait brillante, pour atteindre 8,5 en Mai 2014 et 7,5 en Septembre.

 

Dans l’hémisphère Nord on pourra la voir jusqu’à mi-Octobre ensuite il faudra être plus au Sud pour la voir mais encore dans l’hémisphère N.

Son point le plus proche de notre planète (150 millions de km) sera vers le 1er Novembre de cette année, elle devrait atteindre une magnitude de 6,5. Ensuite elle sera visible de l’hémisphère S.

 

 

 

La comète C/2012 K1 PanSTARRS photographiée le 26 sept 2014 par Rolando Ligustri.

 

On remarque les deux queues caractéristiques :

·         La queue de poussières vers la gauche et

·         La queue de plasma vers la droite à l’opposé du Soleil

 

 

Copyright: Rolando Ligustri

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ephemeris for Comet C/2012 K1 (PANSTARRS)

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

 

LE SOLEIL :.LA DIFFÉRENCE ENTRE UNE CME ET UNE ÉRUPTION ? (02/10/2014)

 

Connaissez-vous la différence entre une éjection de matière coronale (CME) et une éruption solaire (solar flare) ?

 

Oui, certainement ; on va quand même réviser ce point.

 

Une éruption solaire (solar flare en anglais) ou protubérance (prominence en anglais) est une explosion à la surface du Soleil (due à une variation brutale du champ magnétique) qui émet des particules gamma et X, protons et électrons très énergétiques.

Quand ces particules atteignent la Terre, elles donnent naissance au phénomène d'aurore (northern lights ou aurora en anglais), mais elles peuvent surtout si elles sont puissantes, perturber toutes les installations électriques terrestres.

Ce sont des photons (sans masse donc) qui atteignent la Terre en 8 minutes.

 

Les éjections de masse coronale (CME : Coronal Mass Ejection en anglais) sont d'énormes bulles de gaz chaud (plasma) s'échappant du soleil à grande vitesse (max 1000 km/s), le processus n'est pas connu parfaitement. Elles s’ajoutent aux autres particules émises en permanence et constituent le vent solaire.

Ce sont des particules, elles mettent donc un certain temps avant d’atteindre la Terre, de 1 à 3 jours.

 

La NASA (le GSFC) nous propose une vidéo explicative très intéressante :

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

L’article de Universe Today sur le sujet.

 

Voir la Foire Aux Questions de la NASA sur le Soleil.

 

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

SDO : 4 ANS ÇA SE FÊTE ! (02/10/2014)

(Photo et vidéo : NASA/SDO)

 

La sonde américaine SDO dédiée à l’étude du Soleil, fête cette année ses 4 ans en orbite.

 

À cette occasion le GSFC qui manage la mission nous propose un pot pourri des meilleures images sur une musique entraînante.

vidéo :

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Le site de SDO.

 

Le site de SOHO.

 

Encore un autre site NASA sur SDO.

 

Tout sur SDO sur votre site préféré.

 

Le Soleil en direct et zoomable.

 

 

chickens_up.gif

 

 

VU D'EN HAUT :.L’ÉTÉ INDIEN. (02/10/2014)

Crédits: NASA/GSFC

 

 

La caméra MODIS du satellite Terra de la NASA a pris en cette fin Septembre 2014, un évènement qui se produit tous les ans dans cette partie de l’Amérique du Nord : la colorisation en rouge des feuilles des arbres, phénomène que l’on appelle l’été indien.

 

On voit particulièrement bien ce rouge dans la région des grands lacs US. À propos connaissez-vous tous leurs noms ?

De gauche à droite : Supérieur, Michigan, Huron, Érié, Ontario.

 

 

 

 

 

 

 

Le changement de couleur des feuilles des arbres a plusieurs causes, les plus importantes sont la lumière solaire et la température.

Comme la température et l’ensoleillement baissent en fonction de la latitude, il se produit une progression de ce changement de couleur du N vers le S.

Les feuilles produisent moins de chlorophylle en automne laissant la place à d’autres pigments comme les caroténoïdes qui les font briller orange et rouge. De plus les couleurs dépendent des espèces d’arbres.

 

Bon été indien !!

 

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

 

HUBBLE :.UN TROU NOIR GÉANT POUR UNE SI PETITE GALAXIE ! (02/10/2014)

Crédit photos : NASA/ESA.

 

Certains disent que c’est un objet improbable trouvé dans un endroit improbable.

 

En effet, des astronomes utilisant le télescope spatial Hubble et Gemini North à Hawaï, ont mis au jour la plus petite galaxie connue avec un trou noir super massif en son centre.

 

De nouvelles observations de la galaxie naine ultra compacte M60-UCD1 (UCD pour Ultra Compact Dwarf) ont révélé la présence d’un trou noir super massif (TNSM) en son centre, faisant de celle-ci la plus petite mini galaxie possédant un TNSM.

 

 

Elle se situe dans notre environnement proche à 50 millions d’années lumière, sa taille minuscule : 300 années lumière, alors que la nôtre fait 100.000 al. Malgré sa petite taille elle contiendrait quelques 140 millions d’étoiles, une des galaxies les plus denses qui existent.

 

Ces types de galaxies semblaient toujours plus massives qu’elles ne devraient, on sait maintenant pourquoi, c’est la présence du TN super massif de masse 20millions de Soleil.

 

 

 

Cette image est un composé de différentes vues faites avec l’ACS et le WFPC2 de Hubble. 4 filtres ont été employés permettant de balayer une large gamme de fréquences.

Certaines couleurs ont été assignées aux différentes vues (voir sur la photo elle-même).

 

Crédit: NASA, ESA, et Z. Levay (STScI)

 

 

 

 

 

Ce TN a été détecté par les mouvements des étoiles à l’intérieur de M60-UCD1 (comme cela avait été le cas pour le TN central de la Voie Lactée). Le TN central de cette galaxie naine représente 15% de la masse totale de la galaxie et est 5 fois plus massif que le nôtre qui ne représente que 0,01% de la masse totale.

 

 

Cette découverte va redonner un attrait nouveau à la recherche de telle galaxies que l’on ne soupçonnait pas d’abriter de tels monstres.

Cela pose aussi la question de la formation de ces galaxies. Est-ce que ce sont les restes de collisions d’autres galaxies ou des galaxies qui sont nées comme cela, toutes seules ?

Les chercheurs pensent que M60-UCD1 va fusionner un jour avec M60 pour ne former qu’une seule galaxie.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

L’information chez nos amis de Universe Today.

 

Trou noir géant pour galaxie mini chez Sciences et Avenir.

 

La galaxie naine et son TN géant par le Dr Éric Simon.

 

Le dossier Hubble sur ce site.

 

Les 20 ans de Hubble célébration à la Cité de l’Espace de Toulouse.

 

Je signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette planetastronomy.com)

Ceux qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me contacter avant.

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

MARS EXPRESS :.HIVER EN ARGYRE. (02/10/2014)

Crédits: ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)

 

Pendant des milliards d’années, Mars et notamment son hémisphère Sud ont été le siège de multiples collisions cosmiques.

Une de plus caractéristique est le cratère de Hooke qui est photographié ici en plein hiver martien pour l’hémisphère S.

 

Le cratère de Hooke (de Robert Hooke, célèbre astronome anglais) situé près du bord Nord du bassin Argyre  est une des structures les plus impressionnantes de cratère d’impact, impact qui s’est produit, il y a 4 milliards d’années.

Ce cratère a un diamètre de 138km et une profondeur maximum de 2400m.

 

 

On pense qu’il y a eu deux impacts, le plus récent produit par un objet moins important frappant l’intérieur du grand cratère. Ce dernier impact est surmonté d’un monticule recouvert de dunes sombres bien visibles sur la photo HR (clic sur l’image). Ces dunes sont partiellement recouvertes de givre.

Image acquise par la HRSC le 20 Avril 2014.

 

 

Une autre belle vue de cet ensemble.

 

Le givre qui recouvre une partie des terrains est du givre de CO2, il n’est présent que dans les zones ombragées.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Le dossier Mars Express sur ce site.

 

Les archives images chez nos amis de la HRSC.

 

 

chickens_up.gif

 

LIVRE CONSEILLÉ.:. SCIENCES DE LA TERRE ET DE L’UNIVERS CHEZ VUIBERT (02/10/2014)

 

Énorme ouvrage de référence publié sous la direction de Jean Yves Daniel, astrophysicien chez Vuibert et consacré aux sciences de la Terre et de l’Univers.

 

Avec la collaboration de nombreux scientifiques :

Michel Hoffert, André Schaaf, Marc Tardy, Armelle Baldeyrou Bailly, Gilles Merzeraud, André Brahic, René Maury.

 

Le manuel de référence des étudiants en géologie et en sciences de l’univers, en couleurs, avec de nombreux exercices corrigés et plus de 1000 documents et figures.

 

Après avoir situé notre globe dans l’histoire et l’immensité de l’univers, l’ouvrage en présente toutes les dimensions : du noyau jusqu’à la croûte, du fond des océans jusqu’à la stratosphère et du fossile jusqu’à l’homme dans son environnement actuel.

 

Plus de 1000 documents – dont un grand nombre en couleurs – viennent appuyer le texte. Les différents chapitres sont complétés par des exercices corrigés et des fiches spécialisées : définition d’une planète, classification des roches sédimentaires, stratigraphie séquentielle, métamorphisme, etc.

 

 

 

Cette troisième édition bénéficie des travaux les plus récents et des toutes dernières découvertes, dans chaque spécialité.

 

Sommaire :

1. La Terre, planète du système solaire

2. La Terre, archive géologique et mémoire du temps

3. La Terre et ses climats : dynamique des enveloppes fluides

4. La Terre solide et sa dynamique

5. La Terre, planète du vivant

 

Superbement illustré, cet ouvrage fait vraiment le point sur le sujet.

De nombreux exercices sont proposés (avec solutions à la fin).

 

Il ne faut pas être rebuté par le poids, c’est un livre passionnant et chaque chapitre correspond à l’état actuel de la technique parfaitement expliqué en langage clair.

 

 

Éditeur : Vuibert   Nb. de pages : 832    Poids : 2100 g

ISBN : 978-2-311-00967-5

Prix : 45,00€

 

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

LIVRE CONSEILLÉ :. L’EXPLORATION DES PLANÈTES PAR TH. ENCRENAZ ET J. LEQUEUX CHEZ BELIN. (02/10/2014)

 

 

Dans la série « Pour la Science », les éditions Belin nous proposent un livre sur :

L'exploration des planètes et sous titré : De Galilée à nos jours... et au-delà

 

Il est écrit par deux célèbres auteurs, Thérèse Encrenaz astrophysicienne à l’Observatoire de Paris et James Lequeux astronome émérite et grand passionné de l’histoire de l’astronomie.

 

Il y a quatre siècles, Galilée braquait une lunette vers le ciel. Pour la première fois, un être humain contemplait la voûte céleste autrement qu’à l’œil nu ! Et ce qu’il y découvrait – des montagnes sur la Lune et quatre satellites en orbite autour de Jupiter – a bouleversé les conceptions que les astronomes se faisaient alors de l’Univers.
Depuis cette époque, notre connaissance des objets du Système solaire s’est approfondie. Les lunettes et les télescopes au sol se sont perfectionnés, et des sondes ont été envoyées dans l’espace pour révéler des détails inaccessibles depuis la Terre.

 

 

Dans les dernières décennies, les techniques modernes nous ont rendu capables d’identifier plus de 1 000 planètes gravitant autour d’étoiles autres que le Soleil. La preuve de leur existence venait répondre à une question vieille comme le monde : non, notre Système solaire n’est pas le seul ; mais pour l’instant, force est de constater qu’il est unique en son genre.
En partant du geste fondateur de Galilée, ce livre retrace l’histoire des avancées et des échecs qui ont jalonné la conquête du Système solaire. L’aventure entraînera le lecteur bien au-delà de ses frontières, jusqu’aux systèmes planétaires qui font aujourd’hui l’objet de campagnes d’études dédiées. Avec l’espoir d’y détecter d’autres formes de vie...

 

 

C’est un livre qui couvre tous les aspects de la planétologie, résumée par son sommaire :

 

Que sait-on du système solaire avant Galilée

1-           Les grandes découvertes du XVIIème siècle

2-         La mécanique céleste triomphante

3-         La physique des planètes

4-         La pluralité des mondes habités

5-         Formation et évolution du système solaire

6-         L’avènement de l’ère spatiale

7-         L’observation au sol et en orbite

8-         L’apport de la matière extraterrestre

9-         La révolution des exoplanètes

10-      Les enjeux de la planétologie d’aujourd’hui

11-       Le futur : voyages vers d’autres mondes ?

 

Bibliographie et glossaire.

 

 

Prix : 24.50 €       ISBN 978-2-7011-6195-2

 

 

chickens_up.gif

 

 

LES MAGAZINES CONSEILLÉS:.L’ASTRONOMIE D’OCTOBRE EST PARUE. (02/10/2014)

 

 

 

Un beau numéro consacré en partie à l’évènement de la fin de l’année : l’atterrissage sur la comète.

 

Janet Borg de l’IAS et rédactrice en chef de la revue nous a préparé un article très complet sur le rendez vous de Rosetta avec la comète, suivi d’un article de votre serviteur sur Philae et une interview du Dr S Ulamec responsable de l’atterrisseur à l’agence spatiale allemande (DLR).

Philippe Coué nous parle ensuite de 40 ans d’exploration spatiale européenne.

 

Article de fond : entropie et univers !

 

Évidemment les actualités sont présentes.

 

L’histoire de l’astronomie intéresse toujours les fidèles, ce mois ci on parle de la planète imaginaire Vulcain et de Grimaldi et la diffraction de la lumière.

 

 

 

 

Avec Denis Schneider vous saurez tout sur les cadrans canoniaux.

 

Les cours d’initiation continuent avec les planètes extra solaires.

 

Et beine entendu éphémérides et photos…..

 

 

6,20€

 

 

chickens_up.gif

 

 

Bonne Lecture à tous.

 

 

 

C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

Abonnez-vous gratuitement aux astronews du site en envoyant votre e-mail.

 

Astronews précédentes : ICI       

 

Pour vous désabonner des astronews : cliquez ICI.