LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 2 Novembre 2014
Conférences et Evènements : Calendrier .............. Rapport et CR
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ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :
Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ;
Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro
/Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ;
Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro :
Exposition LHC Palais Découverte : CR de visite du 17 Oct 2014. (02/11/2014)
Les exoplanètes, mondes nouveaux : CR de la conf SAF de R Ferlet du 8 Oct 2014. (02/11/2014)
Le Soleil sous toutes ses faces : CR de la conf. IAP de N Vilmer du 7 oct 2014. (02/11/2014)
Rosetta, mission vers les comètes et les astéroïdes : CR de la conf VEGA de JP Martin du 4 Oct 2014 (02/11/2014)
Page spéciale Rosetta : Mise à jour. (02/11/2014)
Rosetta : Les dernières images de la Navcam. (02/11/2014)
New Horizons : Pluton, et après ??? (02/11/2014)
Une comète frôle Mars : Elle n’est pas passée loin ! (02/11/2014)
Chang’e 5 : Elle a fait le tour de la Lune ! (02/11/2014)
L’espace privé US : L’un réussit, l’autre pas ! (02/11/2014)
SpaceShip 2 : Un crash dans le désert. (02/11/2014)
Galileo : C’était un problème de tuyau gelé ! (02/11/2014)
La matière noire : En aurait-on trouvé dans le Soleil ? (02/11/2014)
Pulsar : le plus brillant jamais observé ! (02/11/2014)
Les fondamentaux de l’astro : Pourquoi le système solaire est-il plat ? (02/11/2014)
La forme de l’Univers : Est-il vraiment plat ? (02/11/2014)
Vu d'en haut :.L’Inde des lumières vue de l’espace. (02/11/2014)
Un site Internet à découvrir : Comprendre les éclipses lunaires sur Astroshop. (02/11/2014)
Photos d'amateurs :.Th Legault a encore frappé ! (02/11/2014)
Livre conseillé :.Histoire de la chimie en 80 dates chez Vuibert. (02/11/2014)
Livre conseillé :.La science des sixties chez Belin. (02/11/2014)
Les magazines conseillés :.L’astronomie de Novembre est paru. (02/11/2014)
Les magazines conseillés :.Pour la Science Spécial : Où va la physique ?. (02/11/2014)
ROSETTA:.LES DERNIÈRES IMAGES DE LA NAVCAM. (02/11/2014)
À défaut d’images d’Osiris qui semblent véritablement souffrir d’un embargo, voici les dernières images de la Navcam de Rosetta prises le 28 Octobre 2014 de moins de 8000m de la surface de la comète.
Je les ai réunies en une seule image que voici en essayant tant bien que mal de réduire les effets de perspective.
Plus que quelques jours à attendre avant de voir tout cela de beaucoup plus près !!!
Crédit ESA/Navcam
Cosima a détecté du Sodium et du Magnésium dans un des grains émis par la comète, ce qui prouve que cette expérience fonctionne parfaitement.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Page spéciale Rosetta.
Nombreuses vidéos sur la mission sur le site de spaceref.
Une vidéo d’Euronews assez complète sur la cartographie de Rosetta
OSIRIS - The Scientific Camera System Onboard Rosetta
Le dossier Rosetta sur ce site.
NEW HORIZONS :.PLUTON, ET APRÈS ???? (02/11/2014)
Le trajet de la sonde est représenté sur ce schéma.
On a positionné les objets connus les plus importants de la ceinture de Kuiper. (crédit A Parker SwRI)
Pour voir ce schéma en 3D. (gif)
La sonde américaine New Horizons, lancée en 2006, a pour objectif principal l’étude de ce qui n’est plus une « vraie » planète, mais une planète naine d’après la nouvelle terminologie, je veux dire Pluton (2300km de diamètre) et son gros satellite Charon (1200km), situées vers les 40 UA.
La visite devrait se produire vers la mi-Juillet 2015 (en principe le 14 Juillet !).
Mais après ce passage rapide, mais néanmoins fructueux on l’espère, que faire ?
Ce serait dommage que cette sonde équipée de puissants instruments et qui a couté plus de 700 millions $, ne serve plus à rien ; Il vint donc une idée à la NASA, il y a quelque temps, de trouver d’autres cibles, si possible, grosses, à visiter.
Or, nous sommes situés dans un espace appelé ceinture de Kuiper, énorme réservoir de corps rocheux éparpillés dans l’immensité ;
Il fallait se mettre en chasse de cibles potentielles.
Ces objets s’appellent « objets de la ceinture de Kuiper » ou simplement KBO.
On fit appel à la communauté des astronomes et à Hubble, car contrairement à ce que l’on pense, l’espace est vide, ce ne fut pas facile de trouver des objets intéressants à visiter dans cette zone si éloignée du Soleil, qui se trouvent dans leur état d’origine, c’est-à-dire datant de la création même du système solaire (il y a 4,5 milliards d’années).
Les astronomes basés sur Terre n’ont d’ailleurs pas réussi à trouver des cibles possibles, il y avait moins d’objets que prévu dans cette fameuse ceinture.
Heureusement Hubble va nous sauver la mise, il a fini par nous sortir trois candidats possibles.
C’est l’équipe de John Spencer (dont on voit sur cette slide les programmes de recherche) qui a découvert ces 3 cibles (en fait 5 mais 2 ont été éliminées), elles sont toutes marquées PT1, 2 et 3 (Potential Target , cibles potentielles )
PT1 a déjà été photographiée plusieurs fois par Hubble, et son orbite a été déterminée.
New Horizons pourrait la visiter en Janvier 2019, elle est située un milliard de km plus loin que Pluton (43UA).
(photo HST/JHUAPL)
Les scientifiques américains ont évalué son diamètre à une quarantaine de km.
Il a une orbite située dans le plan de l’écliptique et elle est presque circulaire.
Le trajet pour atteindre PT1 devrait coûter 35% du carburant restant d’après les calculs de la NASA (JHUAPL).
Cet objet n’a pas encore de nom officiel de la part du MPC (Minor Planet Center) la seule autorité pour nommer les objets célestes.
Les deux autres PT2 et PT3 sont un peu plus lumineux que PT1 et probablement plus grands, mais d’après les calculs du carburant restant on ne pourra en visiter qu’un des deux.
ANNONCE : dans le cadre des conférences mensuelles de la SAF et afin de bien comprendre cette mission New Horizons, nous avons invité François Forget le mercredi 19 Novembre à 19H00 à l’AgroParisTech, notre nouvelle salle pour nous parler de Pluton et de cette mission. Entrée libre mais réservation
nécessaire.
POUR ALLER PLUS LOIN:
Tout sur la mission New Horizons sur votre site préféré.
Le blog d’Emily Lakdawalla de la planetary Society sur le sujet, à voir absolument.
La nouvelle annoncée par le JHUAPL.
UNE COMÈTE FRÔLE MARS : ELLE N’EST PAS PASSÉE LOIN ! (02/11/2014)
La comète C/2013 A1 Siding Spring (C veut dire non périodique et Siding Spring est le nom de l’observatoire australien où elle a été détectée par Robert McNaught, un grand nom en matière de comètes, en 2013, comme son identification nous l’indique), a frôlé récemment la planète Mars.
Ce gros bloc de 700m de diamètre est passé à une distance record de la planète Rouge ce 19 octobre 2014 à 20h27 TU.
Les sondes martiennes vont jouer avec elle un périlleux ballet.
En effet, ce gros bloc de glace est passé à 136.000 km de Mars. Sa vitesse : 56km/s !
De mémoire d'homme, on n’a jamais observé de passage d'une comète aussi près d'une planète.
"C’est à peu près 10 fois plus proche que n’importe quel rendez-vous entre une comète et la terre" explique la Nasa.
En effet, le record est détenu par la comète Lexell qui n'est passée qu'à 2,3 millions de kilomètres de la Terre.
Il s'agit d'une comète "fraîche", tout juste éjectée (il y a à peine quelques millions d'années) du nuage d'Oort.
Un gigantesque disque de débris situé aux limites de la force d'attraction gravitationnelle de notre Soleil, situé à une à deux années lumière de celui-ci.
De ce fait, cette comète qui suit une trajectoire parabolique n'a pas encore été abîmée par les radiations du soleil.
Il s'agit donc d'une occasion rare d'étudier non seulement les effets de cette comète sur l'atmosphère martienne, mais également la structure et la composition d'un objet inaltéré datant de la formation de notre système solaire. De nombreux télescopes vont donc pointer leurs lentilles vers l'évènement pour enregistrer un maximum d'informations.
Ce schéma nous montre clairement la trajectoire de cette comète.
La NASA se préparait à ce survol comme on le voit sur cette illustration.
Les agences spatiales européennes, américaines, et indiennes ont modifié les orbites de leurs sondes (Mars Express (ESA), Mars Odyssey (NASA), Mars Reconnaissance Orbiter (NASA), MAVEN (NASA) et MOM Mars Orbiter Mission (ISRO Inde).)de manière à ce qu'elles se trouvent de l'autre côté de la planète Mars au moment le plus critique du passage de la comète.
Néanmoins on va prendre quelques clichés lors de l'approche de la comète et une fois celle-ci passée.
Aucun satellite n’a été endommagé lors du passage.
Opportunity et Curiosity étaient au premier plan pour prendre des photos depuis le sol martien.
Voici un pot pourri des observations.
Vue par la caméra HiRise de MRO ; on voit le noyau et la coma ; en haut dans sa globalité, en bas, agrandis et contraste poussé.
Crédit : NASA/JPL/Caltech/UA.
Mais on attendait tous des photos depuis le sol martien.
Les scientifiques utilisèrent la Pancam pour photographier la comète le 19 Octobre.
Exposition de 50 secondes deux heures et demie avant l’approche la plus proche de la planète rouge. (Au moment du point le plus proche, le ciel était trop clair).
Credit: NASA/JPL-Caltech/Cornell Univ./ASU/TAMU
On attend les photos de Curiosity, s’il y en a eu.
Hubble l’a vu aussi au moment de ce passage, en voici le montage (comète et Mars sur la même photo).
POUR ALLER PLUS LOIN :
L’article du Point sur le survol.
L’article complet de la Libre Belgique.
NASA's Mars Odyssey Orbiter Watches Comet Fly Near
NASA's Mars Reconnaissance Orbiter Studies Comet Flyby
NASA's MAVEN Studies Passing Comet and Its Effects
MOM to observe Mars's 'close encounter' with comet
CHANG’E 5 : ELLE A FAIT LE TOUR DE LA LUNE. (02/11/2014)
On savait que la Chine s’intéressait à la Lune, elle vient de le démontrer encore une fois : le vaisseau spatial pour tester la future mission Chang’e 5 a été lancé le 23 Octobre 2014 pour un voyage circumlunaire.
Elle est en principe une répétition pour la vraie sonde Chang’e 5 qui doit ramener des échantillons lunaires sur Terre.
Les scientifiques Chinois ont donc testé avec succès les techniques d’orbite lunaire (survol à 12.000km de la surface et prise de photos) et de rentrée dans l’atmosphère à grande vitesse (11km/s), contrairement aux capsules revenant de l’ISS ou d’une orbite terrestre basse (<8km/s).
La capsule a parfaitement fait le tour de la Lune et a été récupérée (en fait la partie prévue pour rentrer sur Terre) en Mongolie Intérieure le 31 Octobre pour Halloween.
Une étonnante vue de la Terre et de la Lune prise par la sonde Chinoise sur le chemin du retour. Crédit : CASC/CCTV |
Vous pouvez tous lire cette illustration je suppose, ou est-ce du chinois pour vous ? oui ? vous avez gagné c’est du chinois, mais le schéma est explicite. Crédit CASC/CCTV |
C’est un énorme succès pour les ingénieurs de l’Empire du Milieu (la signification de la Chine en chinois) car peu de nations sont capables d’un tel exploit. Cela augure bien pour les missions futures.
Le but ultime pour nos amis Chinois : un Han sur la lune dans les 10 ans qui viennent !
Ce site Internet Spaceflight101 décrit très complètement la mission, à voir absolument.
L’ESPACE PRIVÉ US :.L’UN RÉUSSIT L’AUTRE PAS ! (02/11/2014)
Présentement, il existe deux vaisseaux US qui sont chargés de ravitailler l’ISS, le Dragon de Space X (dont nous avons parlé la dernière fois) lancé par une fusée Falcon et Cygnus de Orbital Science lancé par une fusée Antares.
Nous avions laissé précédemment, Dragon amarré avec succès à l’ISS.
Ce 25 Octobre 2014, cette capsule s’est désamarrée de la station et est retournée sur terre (en fait splash dans la mer) avec d’importants résultats d’expériences scientifiques (1500kg). Elle a été récupérée sans problème au large de la Californie et va être réutilisée.
Mais la prochaine capsule qui devait prendre le relais, est une Cygnus qui devait être lancée le 28 Octobre par la fusée Antares afin de ravitailler l’ISS. Cette fusée a explosé 5 secondes après le décollage.
Une photo dramatique de cette explosion.
Deux destins différents dans cette aventure spatiale sans pitié.
La NASA fournit des images du désamarrage de Dragon. (crédit NASA) |
L’explosion du moteur d’Antares au décollage de Wallops Island (document NBC) |
POUR ALLER PLUS LOIN :
Un article de Universe Today sur Dragon quittant l’ISS.
SPACESHIP 2 : UN CRASH DANS LE DÉSERT. (02/11/2014)
Vendredi soir, le 30 Octobre 2014, la vaisseau spatial de Virgin, SpaceShip 2, s’est écrasé dans le désert californien.
Un des pilotes est mort, l’autre blessé.
Malgré cet accident, Richard Branson, le patron de Virgin Galactic a décidé de continuer son programme de vols spatiaux commerciaux, devant mettre les portes de l’espace pour un public (fortuné, 250.000 $ le billet ! déjà des centaines de réservations !).
Voici son communiqué de presse sur leur site après l’accident.
Le principe des vols commerciaux expliqué sur cette image.
Le vaisseau sur son avion transporteur avant largage au dessus du désert de Mojave. Crédit : Virgin |
Le vaisseau écrasé au sol après le vol mortel. |
Les circonstances de l’accident ne sont pas encore connues exactement. Le NTSB va enquêter.
On sait que le vaisseau utilisait un nouveau type de combustible déjà testé au sol.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Malgré le crash d'un vaisseau, le patron de Virgin rêve encore de tourisme spatial
Le Daily Mail nous donne à voir toutes les photos du vol et de l’accident.
GALILEO : C’ÉTAIT UN PROBLÈME DE TUYAU GELÉ ! (02/11/2014)
Suite à l’échec (au moins partiel) de la mise en orbite des satellites Galileo, une commission d’enquête a été créée, dont voici les conclusions :
Vol VS09
Résultats de la Commission d’Enquête Indépendante relatifs à l’anomalie survenue sur l’étage supérieur Fregat du lanceur Soyuz
La Commission d'Enquête Indépendante (IEC) constituée pour analyser les causes de l’anomalie survenue lors de l’injection des satellites de la constellation Galileo par le lanceur Soyuz le 22 août dernier a rendu ses conclusions finales mardi 7 octobre au terme d’une réunion de travail à Evry.
Mise en place le 25 août 2014 par Arianespace en association avec l’ESA et la Commission Européenne, cette commission est présidée par Monsieur Peter Dubock, ancien inspecteur général de l’ESA.
Ses conclusions s’appuient sur les données fournies par la partie russe.
Elles sont cohérentes avec celles de la commission mise en place par ROSCOSMOS.
Les conclusions de la Commission d’Enquête indépendante confirment que la première partie du vol s’est déroulée de manière nominale. Le tri-étage Soyuz est hors de cause.
La Commission d'Enquête a également écarté l’hypothèse selon laquelle l’anomalie aurait pu être causée par un comportement anormal des satellites Galileo.
L'anomalie s’est produite au cours du vol du 4ème étage Fregat, conçu et produit par la société russe NPO Lavotchkin.
Elle est intervenue environ 35 minutes après le décollage, au début de la phase balistique précédant le second allumage de l’étage.
Le scenario ayant conduit à l’anomalie d’injection des satellites a été reconstitué avec précision. Il est le suivant :
• Le défaut d’orbite observé résulte d’une erreur d’orientation de la poussée du moteur principal de l’étage Fregat durant sa deuxième phase propulsive.
• Cette erreur d’orientation est la conséquence de la perte de référence inertielle de l’étage.
• Cette perte est intervenue au cours d’une période où la centrale inertielle de l’étage a été amenée à fonctionner en dehors de son domaine de fonctionnement autorisé. Cette excursion en dehors du domaine de fonctionnement autorisé de la centrale inertielle a été causée par la défaillance de fonctionnement de deux tuyères de contrôle d’attitude du Fregat lors de la phase balistique.
• Cette défaillance s’explique par l’arrêt momentané de l’alimentation en hydrazine commune à ces tuyères.
• Cette interruption de l’écoulement en hydrazine a été causée par des températures locales excessivement basses de l’hydrazine, inférieures à son point de congélation.
• Cette baisse de température résulte de la proximité des lignes d’alimentation en hydrazine et en hélium froid, ces lignes étant liées par un même support qui a servi de conducteur thermique entre elles.
• L’ambiguïté de la documentation de conception laisse place à la réalisation de ce type de ponts thermiques entre ces deux lignes. Elle a, de fait, été observée sur d’autres étages Fregat en cours de production chez l’industriel NPO Lavotchkin.
• Cette possibilité résulte d’une non prise en compte de ces transferts thermiques lors des analyses thermiques de Conception Système de l’étage.
La cause racine de l’anomalie VS09 est donc une lacune de l’analyse thermique système réalisée au moment de la conception de l’étage. Il ne s’agit pas d’une erreur d’opérateur lors de l’assemblage de l’étage.
Le réexamen approfondi des analyses thermiques système a été mené pour identifier l’ensemble des zones concernées par cette problématique.
Face à ce défaut de conception ciblé et parfaitement compris, les actions correctives retenues par la Commission pour le retour en vol portent sur :
• La reprise de l’Analyse Thermique Système.
• La correction associée de la documentation de conception.
• La mise à hauteur de la documentation de réalisation du réseau de lignes, de son assemblage, de son intégration et de ses procédures d’inspection.
La mise en place de ces mesures par NPO Lavotchkin sur les étages déjà produits est aisée et immédiate. Elle permet d’envisager la disponibilité du lanceur Soyuz en Guyane pour une prochaine mission à partir de décembre 2014.
Au-delà de ces actions correctives, suffisantes pour le retour en vol, NPO Lavotchkin apportera à Arianespace toutes les informations utiles quant à la robustesse du design du Fregat, dont attestent les 45 missions réussies d’affilée avant cette anomalie. Au terme des travaux de la commission d’enquête indépendante, Stéphane Israël, PDG d’Arianespace, a déclaré : « Je tiens à
remercier Peter Dubock qui a dirigé cette Commission d’Enquête Indépendante et a permis, avec le soutien de la partie russe, d’aboutir rapidement à l’identification de la cause racine de l’anomalie et des mesures correctives à mettre en place.
Les mesures correctives pouvant être déployées immédiatement par NPO Lavotchkin, le retour en vol de Soyuz depuis le Centre Spatial Guyanais est envisagé dès décembre 2014. La résolution de cette anomalie permettra de consolider la fiabilité du Fregat, qui a connu 45 succès consécutifs jusqu’à cette mission.»
Donc problème identifié : carburant gelé dans une tuyauterie, on répare pour le prochain lancement.
Les satellites lancés fonctionnent parfaitement mais ne sont pas sur la bonne orbite, et il semble qu’il n’y ait pas assez de carburant pour les mettre au bon emplacement. L’ESA promet d’essayer de les utiliser du mieux que l’on peut dans cette configuration.
Ils ont été remis au centre de contrôle Galileo à l’ESOC à Darmstadt en Allemagne, qui doit se charger de leur utilisation opérationnelle.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Sur Galileo en général à l’ESA.
Toutes les photos Galileo à la galerie d’images de l’ESA.
Voir l’histoire de Galileo sur ce site, elle résume un peu tous les tourments par lesquels est passé ce programme, notamment :
Et l’Europe devint indépendante.
On va mettre la main à la poche.
Galileo peut être enfin sur les rails vraiment ?
LA MATIÈRE NOIRE : EN AURAIT-ON TROUVÉ DANS LE SOLEIL ? (02/11/2014)
La matière noire, quel vrai mystère, elle constitue 85% de la matière de l’Univers et bien qu’elle n’émette ni n’absorbe de lumière, on sait qu’elle existe.
En effet on ressent son attraction gravitationnelle, c’est elle qui retient les galaxies en forme, sans elle, elles se dilueraient complètement dans l’espace.
La nature de cette matière noire ou sombre (les Anglo-Saxons disent dark matter) est bien mystérieuse et fait probablement appel à des particules « exotiques ».
Ce sont des scientifiques de l’Université de Leicester (dont le regretté Professeur George Fraser) et de la Royal Astronomical Society (RAS) qui ont peut être levé un coin du voile
en publiant récemment (16 Oct 2014) un article à ce sujet.
Ils auraient apparemment mis le doigt sur une de ces particules exotiques, l’axion.
L’axion serait une particule neutre et très peu massive.
Ils en ont détecté une grande quantité en provenance ….du Soleil !
Cette découverte a été faite en analysant scrupuleusement tous les relevés du satellite en X européen XMM-Newton.
Ils auraient trouvé un signal dans le fond de rayons X (X-ray background) qui n’aurait pas d’explication « conventionnelle ».
Ce fond X, étudié à partir des données de XMM, est obtenu après avoir retranché les sources X puissantes du ciel, il semble constant, mais ils se sont aperçus qu’il existait une variation périodique dans ce signal et
celle-ci serait compatible avec l’existence d’axions.
Des recherches précédentes de cet axion au CERN n’avaient jusqu’à présent rien donné.
D’après le Professeur Fraser, il apparaitrait que ces axions seraient produits au cœur du Soleil et ensuite se convertiraient en X en interagissant avec le champ magnétique terrestre, comme on le voit sur le schéma ci-contre. Ce serait donc logique que le signal dû aux axions soit plus important lorsque XMM observe le champ magnétique de la Terre du côté orienté vers le Soleil.
Illustration: Université de Leicester.
Les auteurs de l’article, pensent qu’un phénomène similaire est détectable avec les données du satellite en X Chandra des USA.
L’axion possèderait la propriété de se transformer en photons en présence de champ magnétique.
Cette découverte si elle se confirmait, ouvrirait une fenêtre sur une nouvelle physique et permettrait enfin de percer le mystère de cette fameuse matière noire. Ce serait une première détection directe de celle-ci.
De nombreux astronomes ne partagent pas l’enthousiasme de nos amis de l’Université de Leicester, et ce sujet reste controversé jusqu’à plus amples expérimentations.
Donc à suivre….
POUR ALLER PLUS LOIN.
L’annonce par la RAS. Et l’article complet sur le sujet.
Nos amis de Universe Today parle de ce sujet.
De la matière noire détectée au cœur du Soleil ? Par Sciences et Avenir.
Axion a clean solution to strong CP and dark matter. Une présentation pdf du Caltech.
Un article sur l’Axion par l’Université de Washington.
PULSAR : LE PLUS BRILLANT JAMAIS OBSERVÉ. (02/11/2014)
L’INSU communique sur la découverte d’un pulsar extrêmement brillant découvert dans M82 :
Une étude dirigée par un astronome de l’IRAP (Institut de recherche en astrophysique et planétologie, Université Paul Sabatier Toulouse/CNRS/CNES) a permis la découverte d’un pulsar rayonnant une énergie équivalente à 10 millions de soleils.
Il est si puissant qu’il rayonne autant d'énergie que le disque qui entoure un trou noir, sans toutefois en avoir la masse.
Il s’agit du pulsar le plus brillant jamais observé dans l’Univers.
Un pulsar est un objet stellaire dense formé lors d’une supernova et dont le rayonnement X est périodique à la fréquence de rotation de l’étoile sur elle-même. La découverte a été faite avec NuSTAR (NASA’s Nuclear Spectroscopic Telescope Array), elle paraitra dans la revue Nature du 9 octobre 2014.
Cette étonnante découverte devrait aider les astronomes à mieux comprendre une famille de sources de rayons-X appelées ultralumineuses (ULX, Ultra-Luminous X-ray Sources en anglais).
Jusqu’à présent, les ULX étaient supposées être des trous noirs, soit de masse stellaire (10 fois la masse du Soleil), soit de masse intermédiaire (1000 fois la masse du Soleil ou plus). Ces derniers pourraient être les briques de base pour former les trous noirs super-massifs que l’on trouve au centre des galaxies.
Les trous noirs au centre des ULXs se nourrissent de l’accrétion de matière s’échappant d’une étoile compagnon.
La matière s’enroule autour du trou noir, tel un disque, et c’est dans ce disque qu’elle s’échauffe pour finalement produire le rayonnement X observé. La caractérisation des trous noirs des ULXs fait aujourd’hui l’objet de recherches très poussées, en particulier avec les observatoires X spatiaux, tels XMM-Newton, Chandra et NuSTAR.
Grande fut la surprise de découvrir qu’une ULX (appelée X-2) de la galaxie Messier 82 située à 12 millions d’années lumière, contenait non pas un trou noir, mais bien une étoile à neutrons en rotation. Cette découverte fortuite s’est produite alors que NuSTAR observait une récente supernova de M82. Située à proximité de la supernova, l’ULX X-2 émettait un signal
périodique en rayons X : la signature temporelle d’un pulsar.
Un pulsar est une étoile à neutrons en rotation, émettant comme un phare dont le faisceau intercepte périodiquement la Terre.
Photo : Combinaison de Hubble dans le visible (en vert et orange), de Spitzer (IR) en rouge, dans le carré, images de
Chandra (X) en bleu. Les deux ULX sont repérées.
Crédit Nasa/JPL-Caltech/Univ. of Arizona
Il a fallu adjoindre à NuSTAR, les satellites Swift et Chandra pour confirmer que l’émission de X-2 provenait bien d’un pulsar.
La période de rotation du pulsar est de 1.37 seconde, et l’énergie rayonnée est équivalente à 10 millions de Soleil.
Sans la détection de pulsations, X-2 serait considérée comme une ULX normale, contenant vraisemblablement un trou noir.
C’est probablement le cas cependant d’une autre ULX, présente dans M82, qui vient récemment d’être proposée comme abritant un trou noir de masse intermédiaire.
Ce résultat de premier plan nous invite donc à reconsidérer la population d’ULXs dans son ensemble, toutes n’étant pas associées à des trous noirs. C’est la diversité d’objets qui permettra de contraindre les différents mécanismes de formation et d’évolution des ULXs. De plus, comprendre comment un objet de la taille de Paris intra-muros peut rayonner autant d’énergie nécessitera de mieux modéliser le comportement de la
matière dans les champs gravitationnels et les champs magnétiques des étoiles à neutrons.
Cette observation réalisée par NuSTAR en appellera d’autres, en particulier avec XMM-Newton, dans lequel l’IRAP avec le soutien du CNES est fortement impliqué. La chasse aux ULXs potentiellement aussi atypique que M82 X-2 ne fait que commencer.
LES FONDAMENTAUX DE L’ASTRO : POURQUOI LE SYSTÈME SOLAIRE EST-IL PLAT ? (02/11/2014)
Le système solaire (comme tous les systèmes stellaires) est né de la contraction d’un nuage de matière interstellaire (poussières et gaz) en rotation. (Tout tourne dans l’Univers)
On va voir que cette contraction fait tourner la nébuleuse plus vite (moment cinétique) et la modèle en disque
Cette contraction causée par la gravité, à un certain moment déclenche des réactions nucléaires
C’est la naissance d’une étoile : notre Soleil
Mais pourquoi donc cette forme de disque que l’on retrouve presque partout : anneaux autour de planètes ; les formes de la plupart des galaxies ; l’enroulement de matière autour d’un trou noir etc..
Examinons les forces qui s’exercent sur les particules (gaz/poussières) du nuage en rotation (lente) autour d’un axe, représenté ici verticalement.
|
Les particules sont soumises à deux forces :
·
La force centrifuge
·
La force due à la gravitation
Plus on s’éloigne du centre et plus la force centrifuge est grande (pensez aux manèges).
La force de gravitation attire, elle vers le centre, elle est moins forte plus on s’éloigne de celui-ci.
Ces deux effets se combinent : ce qui est loin du plan perpendiculaire à l’axe de rotation est plus influencé par l’action de la gravité qui tasse vers le centre, alors que ce qui est dans ce plan est plus attiré par la force centrifuge qui tend à étaler ce disque.
Ce nuage est un système isolé et possède un moment cinétique (une énergie de rotation disons) ; les lois de la physique imposent que pour tout système le moment cinétique doit toujours être conservé au cours du temps et quelques soient les évènements.
Le moment cinétique (voir classe de seconde) d’un système en rotation est une quantité liée à
M (masse du système), V (vitesse) et R (rayon de l’orbite)
Le nuage s’effondrant sur lui-même, R diminue, mais la masse M de l’ensemble reste constante, donc V doit augmenter pour assurer une conservation du moment cinétique de l’ensemble. (Pensez à la patineuse, lorsqu’elle rabat ses bras contre son corps, elle tourne plus vite ; elle est comme Mr Jourdain, elle conserve son moment cinétique sans le savoir…)
Le nuage s’effondre, le volume s’aplatit et forme un disque.
J’ai trouvé sur Internet, une vidéo explicative avec des dessins, en anglais qui est pas mal du tout, la voici aussi:
Voici aussi un bon exemple très clair de cette conservation : assis sur un tabouret, un expérimentateur étend ses bras avec des haltères aux extrémités. Que se passe-t-il ?
LA FORME DE L’UNIVERS : EST-IL VRAIMENT PLAT ? (02/11/2014)
On se pose de plus en plus de questions sur la géométrie de l’Univers, c’est-à-dire sa forme.
En fait la forme de l’espace-temps lui-même, car depuis Einstein on sait que ces quantités sont liées.
La masse (tout type de masse) courbe l’espace-temps comme il nous l’a appris.
La question de la forme de l’Univers n’est pas anodine, en effet, notre futur en dépend.
Suivant qu’il est fermé ou ouvert, il peut être fini ou infini en taille et déterminer ainsi son propre avenir.
Il peut s’étendre indéfiniment ou au contraire s’effondrer sur lui-même au bout d’un certain temps.
L’Univers peut avoir théoriquement plusieurs formes :
De gauche à droite : un Univers ouvert (avec classiquement une forme en selle de cheval),
un Univers plat au sens euclidien du terme (les parallèles ne se rencontrent jamais)
et un Univers fermé représenté par une sphère. Crédit NASA/WMAP Team
On a pensé jusqu’à présent que l’Univers était plat, c’est-à-dire que toutes les forces gravitationnelles (matière lumineuse et sombre, énergie noire) se combinent miraculeusement et s’équilibrent parfaitement.
Cela ne veut pas dire uniquement localement plat comme à la surface terrestre, où nous semblons vivre dans un monde plat, mais plat à grande échelle (amas de galaxies).
Deux rayons lumineux parallèles resteront parallèles pour toujours.
On peut se rendre compte de la platitude de notre Univers et contemplant le bruit de fond cosmologique CMB, dont une des dernières versions a été imagée par le satellite européen Planck.
La température semble extrêmement uniforme malgré d’infimes variations de l’ordre du cent millième de degré par rapport à une température moyenne de 2,7K. Toutes ces petites variations ont l’air de se compenser. C’est ce que l’on attend d’un Univers plat.
Si celui-ci devait posséder quelques courbures, cela rendrait le CMB asymétrique, une partie du ciel serait plus froide et une autre plus chaude.
Il semble qu’après recherches, il y aurait PEUT ÊTRE une légère dissymétrie dans la répartition des températures, cela semble quand même assez controversé, mais la science avance aussi à l’aide de controverses.
Voilà la cause de cette controverse.
La température moyenne du CMB diffère légèrement entre les hémisphères Nord et Sud du ciel. L’hémisphère Sud semblerait légèrement plus chaud que le Nord (séparation : ligne blanche =
écliptique). Cela tendrait à impliquer qu’il y aurait une direction privilégiée dans l’Univers ! L’Univers serait il « bancal » (lopsided) comme le disent nos amis américains ?
Les zones anormales sont mises en évidence par une ombre rouge; cela semble contraire au Modèle Standard de la physique.
De plus, une région très froide (cercle blanc) est plus grande qu’escompté. (On l’avait déjà entrevu avec WMAP)
Ces deux anomalies intriguent les astrophysiciens.
Photo : ESA
La controverse tient au fait que cette anomalie est décrite à 3 sigma (précision de 1%) alors qu’en physique on préfère les précisions à 5 sigma (10-6) ; donc certains peuvent mettre en doute cette information.
Un article a été publié il y a quelques temps à ce sujet, les auteurs prétendent que cette anomalie peut s’expliquer par un Univers en fait légèrement ouvert (celui en forme de selle de cheval).
Si cela s’avérait vrai, il faudrait réexaminer notre théorie du début de l’Univers (la période inflationnaire), qui prédit un Univers tout à fait plat
Is the universe saddle shaped? Par Physics World. À lire.
VU D'EN HAUT :.L’INDE DES LUMIÈRES VUE DE L’ESPACE. (02/11/2014)
Crédits: NOAA
Voici une photo du sous continent indien, qui est en fait un composite de plusieurs images.
Certains pourraient croire qu’elle est publiée pour Diwali (la plus importante fête indienne, la fête des lumières le 23 Octobre), mais non en fait ce n’est pas tout à fait vrai, c’est l’empilement de photos de l’Inde faites à l’époque de Diwali, mais sur plusieurs années.
Photos prises par un satellite militaire américain et assemblées par un scientifique du NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration, agence US de l’étude des océans et de l’atmosphère), Chris Elvidge.
Code couleurs : le blanc : illumination avant 1992, le bleu : illuminations apparues en 1992 ; le vert : en 1998 et le rouge en 2003.
Sinon pour vous rendre compte de ce que l’on voit de l’Inde la nuit en ce moment (fin octobre), voir ICI.
J’ai découvert pour vous aussi une superbe image de Bombay (Mumbai) de l’ESA prise par satellite.
UN SITE INTERNET À DÉCOUVRIR :.COMPRENDRE LES ÉCLIPSES LUNAIRES SUR ASTROSHOP. (02/11/2014)
(Ce paragraphe est le vôtre : si vous avez un site astro à nous faire connaître, n'hésitez pas à nous contacter)
Voici une infographie qui contient des informations et des faits intéressants sur les éclipses lunaires en général, et aussi des précisions sur l’éclipse passée (celle du 8 oct 2014) et à venir (29 Sept 2015 visible d’Europe).
C’est sur “Comprendre les éclipses lunaires” c’est clair et précis.
Merci à Guy-André Pierre-Nicolas qui a fourni ce travail !
Les prochaines éclipse de Lune.
PHOTOS D'AMATEUR :.TH. LEGAULT A ENCORE FRAPPÉ ! (02/11/2014)
Notre ami et célèbre photographe « amateur » Thierry Legault a encore frappé ; son sujet de prédilection, la station spatiale, lui fourni une nouvelle occasion de nous réjouir avec des photos et vidéo époustouflantes.
Voici un passage de l’ISS devant le Soleil au mois de Septembre 2014.
Empilement de photos, le transi n’a duré effectivement que 0,7 sec.
© Thierry Legault.
Mais le plus extraordinaire, c’est la vidéo correspondante que voici :
Bravo Thierry !!!
LIVRE CONSEILLÉ.:. HISTOIRE DE LA CHIMIE EN 80 DATES CHEZ VUIBERT. (02/11/2014)
Les auteurs, Alain Sevin et Christine Dézarnaud Dandine donnent une description de la chimie depuis l’antiquité jusqu’à nos jours en 80 fiches fondamentales.
Les grandes périodes sont décrites :
· Préhistoire et Antiquité
· Du Moyen Âge aux Lumières
· Lumières et révolutions
· La chimie à l’ère de la théorie atomique
· Quand l’Univers fait sa chimie
· La chimie est partout
Cet ouvrage remettra les idées en place à beaucoup et remémorera d’agréables (ou de désagréables) souvenirs à certains.
La quatrième de couverture :
Pigments, atomes ou encore chimie moléculaire, l'homme a toujours cherché à comprendre la nature et les propriétés de la matière.
À travers plus de 80 fiches illustrées, cet ouvrage revient sur les grandes étapes, expériences ou inventions qui ont conduit à l'émergence de la chimie moderne.
Un petit tour d'horizon chronologique et illustré pour découvrir l'une des plus belles aventures scientifiques.
Bref un livre qui peut se lire par épisodes.
ISBN 13 : 9782311013764 25€
LIVRE CONSEILLÉ :.LA SCIENCE DES SIXTIES CHEZ BELIN (02/11/2014)
Sous titré : Les avancées remarquables au temps des yéyés et de la Guerre froide.
Publié sous la direction d’Olivier Néron de Surgy.
Ah, cela fait mal de revoir ces sixties, ma jeunesse, mes études scientifiques, c’était effectivement le bon temps, mais il est loin pour ceux qui ont des cheveux blancs comme moi. C’est un livre qui démontre le bouillonnement scientifique (et culturel) de cette folle période.
On traite de divers sujets scientifiques année par année de 1957 à 1969 année de la conquête lunaire.
Lecture facile et digeste que l’on peut prendre et abandonner au gré de ses envies.
Comment est né le concept d'Internet ?
Comment la pilule contraceptive s'est-elle imposée en France malgré un large opprobre ?
Comment le programme Apollo a-t-il influencé le monde du travail et notre vie quotidienne ?
Comment l'enquête d'une journaliste a-t-elle propulsé l'écologie sur le devant de la scène politique ?
Etc.
Ce livre réunit des histoires d'avancées scientifiques ou techniques remarquables, toutes produites dans les années 60, une décennie mythique encore vive dans la mémoire collective.
On y découvre l'origine, l'audace et les conséquences durables d'un certain nombre de nouveautés sur notre société.
Il en ressort notamment que les découvertes et les innovations sont rarement réductibles à des « éclairs de génie » et souvent inséparables de leur contexte économique et culturel.
Des historiens ou chercheurs en laboratoire, pour la plupart renommés dans leur domaine, dirigés par Olivier Néron de Surgy, journaliste-éditeur scientifique, et Stéphane Tirard, directeur du centre François-Viète d'épistémologie et d'histoire des sciences et des techniques de l'Université de Nantes.
ISBN 978-2-7011-8355-8 22€
LES MAGAZINES CONSEILLÉS:.L’ASTRONOMIE DE NOVEMBRE EST PARU. (02/11/2014)
Le point fort de cet exemplaire de la revue de la Société Astronomique de France sont les missions pour comprendre l’aube du système solaire comme :
· La mission Dawn qui a quitté Vesta pour Cérès
· Rosetta qui va nous convier le 12 novembre à un exploit on
l’espère, mais qui de toutes façons va continuer son orbite autour de sa comète
· Venus Express qui elle termine sa mission autour de l’étoile du
berger
D’autres sujets intéressants : les observatoires de Paris et de Strasbourg en temps de guerre ; le journal de Curiosity etc..
Et bien sûr les news et les cours d’astro : les planètes extra solaires.
Observation du ciel, éphémérides et hommage à Paul Couteau
Prix : 6,20€
LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.POUR LA SCIENCE SPÉCIAL : OÙ VA LA PHYSIQUE ? (02/11/2014)
Où va la physique ?
Cent ans de particules
Depuis 1954, le CERN est le modèle d'une mondialisation réussie où l'on se rassemble, par-delà les différences de culture, de religion, de nationalité, pour une quête commune.
La physique d’aujourd’hui y a été bâtie et celle de demain s’y prépare.
Ce nouveau Dossier Pour la Science célèbre ce 60e anniversaire avec des contributions des plus grands physiciens : Étienne Klein, le prix Nobel François Englert, John Ellis...
120 pages superbes !
Le sommaire :
Une Tour de Babel moderne Loic Mangin
AVANT-PROPOS
Les leçons de l'infiniment petit Étienne Klein
Au CERN, 60 ans de collaboration, de projets démesurés et néanmoins aboutis, de défis technologiques relevés ont bouleversé notre compréhension intime de la matière. C'est une victoire de l'Europe !
PHYSIQUE
Soixante ans de science pour la paix Michel Spiro
Depuis 1954, le CERN est devenu un modèle d'une mondialisation réussie où l'on se rassemble, par-delà les différences de culture, de religion, de citoyenneté, pour une quête commune. Cet élan ouvrira les portes de la physique de demain.
PHYSIQUE
Le boson de Higgs, et après ? John Ellis
La découverte d'une nouvelle particule a été annoncée en juillet 2012 au CERN. Il s'agit sans doute du boson de Higgs. Il reste aux physiciens non seulement à vérifier ses propriétés, mais aussi à s'attaquer aux nombreuses questions associées à cette particule.
ENTRETIEN
Comment les particules acquièrent-elles une masse ? François Englert propos Recueillis Par Loïc Mangin
À une époque où le Modèle standard n'est pas encore abouti, François Englert et Robert Brout, ainsi que de son côté Peter Higgs, imaginent un mécanisme par lequel les particules de la matière acquièrent une masse : c'est la naissance du boson BEH, ou scalaire. Retour sur une aventure intellectuelle et scientifique avec l'un de ses acteurs principaux !
PHYSIQUE
Les secrets de l'antimatière Patrick Nedelec
Particules et antiparticules sont symétriques. Dès lors, pourquoi les secondes ont-elles disparu quelques instants après le Big Bang ? Pour répondre, les physiciens produisent de l'antimatière et cherchent à la peser !
ENTRETIEN
Comment diffuser les connaissances, même récentes, en physique des particules ? Nicolas Arnaud propos Recueillis Par Loïc Mangin
Livres, affiches, posters, conférences grand public, prêts de détecteurs dans les lycées... les initiatives visant à promouvoir la recherche et les résultats en physique des particules, par exemple la découverte du boson de Higgs, sont nombreuses.
PHYSIQUE
Plongée dans un fluide parfait Raphaël Granierde Cassagnac
À ses débuts, l'Univers a brièvement été un plasma de quarks et de gluons. Cet état extrême de la matière, une sorte de fluide parfait, est reconstitué dans les accélérateurs, notamment au LHC, afin d'en étudier les propriétés. Mais comment être certain qu'il s'agit de cette « soupe primordiale » ?
PHYSIQUE
Particules et champs sont-ils réels ? Meinard Kuhlmann
Les physiciens nous présentent un monde constitué de particules et de champs de force. Mais ces notions posent d'importantes difficultés d'interprétation. D'après certains chercheurs, le monde serait plutôt fait de propriétés, telles que la couleur ou la forme.
PHYSIQUE
La supersymétrie, une théorie en crise ? Joseph Lykken Maria Spiropulu
Les théories supersymétriques promettent une meilleure compréhension du monde des particules élémentaires. Mais aucun indice de supersymétrie n'est apparu dans les expériences récentes réalisées au cern. Cette idée séduisante risque-t-elle d'être abandonnée ?
PHYSIQUE
Les neutrinos, une porte vers l'inconnu Martin Hirschheinrich PÄswerner Porod
Les neutrinos sont des particules si étranges qu'ils devraient bientôt nous conduire à des domaines inexplorés de la physique.
PHYSIQUE
La physique à l'épreuve des symétries Marie-Hélène Schune
L'expérience LHCB a poussé le Modèle standard dans ses retranchements. En traquant la violation de la symétrie CP et de nouvelles particules exotiques, elle espère ouvrir une porte vers la physique au-delà du Modèle standard. Mais rien n'est encore joué !
ENTRETIEN
Quel est l'avenir du LHC ? Quel accélérateur géant lui succédera ? Frédérick Bordry propos Recueillis Par Loïc Mangin
La découverte du boson de Higgs n'est qu'une étape dans le dense programme de recherche du LHC. Des améliorations sont en cours, des projets complémentaires sont à l'étude et l'on réfléchit déjà à ce qui remplacera, dans 20 ans, l'anneau de 27 kilomètres.
PHYSIQUE
Une nouvelle physique par le calcul Zvi Bern Lance Dixon David Kosower
On calcule les probabilités des processus impliquant les particules élémentaires à l'aide de diagrammes dits de Feynman. Une nouvelle méthode simplifie ces calculs et remet au goût du jour certaines théories unificatrices.
PHYSIQUE
Les paris des grands accélérateurs Philippe Lebrun
Les performances des accélérateurs de particules ont notablement augmenté en un siècle. Ces progrès n'ont été possibles qu'au prix de défis importants qu'il a fallu relever : des paris sur l'avenir qui n'étaient pas gagnés d'avance !
INFORMATIQUE
L'avenir incertain d'Internet Nigel Shadbolt et Tim Berners-Lee
Le Web est né au CERN il y a 25 ans. Il a depuis conquis le monde, et son essor oblige désormais à ce qu'on l'étudie scientifiquement : il s'agit de prévoir son développement, d'améliorer l'accès à l'information, de lutter contre la cybercriminalité et de mieux gérer nos vies en ligne.
PHYSIQUE
Le boson de Higgs sur la grille David Rousseau,
Les grands détecteurs du LHC produisent des quantités faramineuses de données. Elles sont sélectionnées, décortiquées, analysées, distribuées et compressées grâce à des logiciels répartis au sein d'une infrastructure mondiale de centres de calculs.
PHYSIQUE
Collisions créatrices Ariane Koek
Au CERN, de multiples programmes associent artistes et scientifiques. Leurs façons différentes de voir le monde et de créer se nourrissent mutuellement. L'art et la science en sont les bénéficiaires.
Un numéro à posséder absolument !
Prix : 6,95€
Bonne Lecture à tous.
C'est tout pour aujourd'hui!!
Bon ciel à tous!
JEAN PIERRE MARTIN
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