LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 11 Janvier  2015   JE SUIS CHARLIE

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Sommaire de ce numéro :  

Arago vs Le Verrier : CR conf IAP de James Lequeux du 6 Janvier 2015. (11/01/2015)

Lovejoy : La comète de la nouvelle Année ! (11/01/2015)

Space X : Le prochain vol vers l’ISS avec récupération du lanceur sur plateforme. (11/01/2015)

Ondes Gravitationnelles : Des conférences à l’AEIS résumées par JP Treuil. (11/01/2015)

Capsule ORION :.La réentrée vue comme par des astronautes. (11/01/2015)

Kepler : La 1000ème exoplanète vérifiée par ce télescope. (11/01/2015)

Mars : Suivez l’eau des météorites martiennes ! (11/01/2015)

Dawn :.On approche de Cérès. (11/01/2015)

SDO :. De nouvelles et fortes éruptions. (11/01/2015)

Vu d'en haut :.Les Bahamas (en hiver cela fait du bien….) (11/01/2015)

Hubble :.Les piliers de la création, revisités ! (11/01/2015)

Hubble :.M31 en HD, encore un cadeau Hubble ! (11/01/2015)

Galaxie M31 : La cannibale, notre voisine ? (11/01/2015)

Cassini-Saturne :.Des anneaux et des ombres. (11/01/2015)

Mars Express :.Vol au dessus d’un cratère. (11/01/2015)

Livre conseillé :.L’Astronomie au féminin par Y Nazé, nouvelle édition. (11/01/2015)

Les magazines conseillés :.Sciences et Avenir spécial 100ans Relativité Générale. (11/01/2015)

 

 

 

 

LOVEJOY : LA COMÈTE DE LA NOUVELLE ANNÉE ! (11/01/2015)

 

 

Belle surprise pour la nouvelle année, la comète Lovejoy (officiellement C/2014 Q2) devient de nouveau visible et très belle.

(Découverte en Aout 2014 par un Australien Terry Lovejoy)

 

On se rappelle qu’elle avait eu beaucoup de chance en passant près du Soleil.

 

Voici une superbe photo de cette comète prise le 29 décembre 2014 par Rolando Ligustri.

 

On la voit ici proche de l’amas M79. (constellation du Lièvre)

 

La coma brille en vert, cela est dû aux molécules de carbone, tandis que la queue (400.000km de long) de plasma brille en bleu dans l’UV.

 

 

Crédit: Rolando Ligustri

 

On peut consulter ses nombreuses photos de comètes notamment.

 

 

On devrait pouvoir la voir pendant tout le mois de Janvier avec des jumelles.

 

 

 

 

 

La comète va faire son passage au plus près de la Terre le 7 Janvier 2014, en s’y approchant à 70 millions de km.

 

 

Elle pourrait atteindre une magnitude de 4,6.

 

On espère pouvoir la voir à l’œil nu !

 

 

Mais il faudra savoir où chercher, voici une carte de nos amis Italiens, qui devrait vous aider. Cliquez dessus pour avoir plus de détails.

 

 

 

 

 

 

On espère avoir un temps dégagé en ce début Janvier pour pouvoir procéder à de bonnes observations.

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Une galerie d’images récentes sur la comète.

 

How to Follow the Path of Comet 2014 Q2 Through January  comment trouver la comète en Janvier.

 

La comète vue par Universe Today.

 

La comète perd une partie de sa queue.

 

Un apod sur le sujet.

 

 

 

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SPACE X :.LE PROCHAIN VOL AVEC RÉCUPÉRATION DU LANCEUR SUR PLATEFORME. (11/01/2015)

 

Le vol de la capsule Dragon CRS-5 (Commercial Resupply Services) du 19 dec 2014 a été reporté au 6 Janvier 2015.

Ce lancement  a aussi été reporté au 10 Janvier ; il doit aller ravitailler l’ISS après l’échec du vol concurrent d’Orbital Science dont la fusée Antares a explosé au décollage.

 

 

Si l’opération de ravitaillement en elle-même offre peu de surprises (mais quand même, voir l’épisode Antares), cette mission est très particulière car pour la première fois au monde SpaceX va essayer de récupérer son lanceur sur une plateforme maritime située sur l’océan. (Voir photo ci-contre).

 

On savait que cette société avait déjà récupéré en douceur son lanceur sur l’eau, mais jamais sur une plateforme.

 

Photo: SpaceX.

 

Pour stabiliser le lanceur une fois séparé de sa charge utile, SpaceX va rallumer les moteurs pour une série de 3 allumages. Ceux-ci doivent permettre après réduction de la vitesse, l’atterrissage en douceur sur la plateforme.

Lors du dernier allumage, des « jambes » sont déployées.

 

 

 

 

 

 

Pour compliquer l’opération, la zone d’atterrissage n’est pas entièrement fixe et est de l’ordre de 30m par 100m, il faudra donc bien viser !

 

La barge n’est pas ancrée et ses moteurs devraient permettre de la maintenir en place.

 

La précision visée pour l’atterrissage de Falcon est de…..10m !

 

 

Document : SpaceX

 

 

 

 

Donc après deux reports, ce samedi 10 Janvier 2015, SpaceX a finalement réussi à lancer avec succès sa 5ème mission Dragon vers l’ISS qu’elle devrait atteindre dans deux jours.

 

Les 9 moteurs Merlin de 600t de poussée ont propulsé le lanceur Falcon correctement sur sa trajectoire.

 

Voici la vidéo du lancement.

 

 

D’après les dernières informations, il semble que la récupération ne se soit pas passée de façon complètement optimale, le premier étage aurait touché la barge de façon un peu trop brutale ! À améliorer pour la prochaine fois !

Il faut essayer de nouveau, un succès lors de cette procédure de récupération signifierait une réduction substantielle des coûts.

 

Voir l’article de SpaceX à ce sujet et la vidéo (ciel brumeux, on voit peu de chose)

 

 

 

 

 

Mais quelques mots sur une partie de la charge utile de ce chargement à destination de l’ISS, il comportera un instrument particulier de la NASA le CATS (Cloud-Aerosol Transport System) ?

 

Rien à voir avec votre compagnon habituel, c’est un instrument qui s’intéresse à la présence d’aérosols dans l’atmosphère terrestre vue de l’ISS. CATS mesure les aérosols par radar (système LIDAR), il est monté à l’extérieur de la station sur le module japonais comme on le voit sur cette illustration.

 

Ce sera une installation « bras à bras », je m’explique, le bras de l’ISS va tendre cet équipement au bras mobile robotisé de la station qui devrait le mettre à la bonne place. Une première, je crois.

 

Crédit : NASA.

 

 

 

 

 

De plus on va procéder à des essais de microbiologie pendant cette mission grâce à Microbial Observatory-1 afin de déterminer quels genres de bactéries et de microbes sont présents à l’intérieur.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Watch SpaceX launch its Falcon 9 rocket and try to land it on a barge

 

SpaceX to try Rocket Landing on Floating Ocean Platform

 

Fifth SpaceX mission lets the CATS out on the International Space Station

 

 

Les SpaceX news.

 

Photo du montage de la capsule Dragon au sommet du lanceur.

 

Galerie de photos du lancement.

 

 

 

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ONDES GRAVITATIONNELLES : DES CONFÉRENCES À L’AEIS RÉSUMÉES PAR JP TREUIL. (11/01/2015)

 

Notre ami JP Treuil nous propose cette fois-ci un sujet sur les ondes gravitationnelles :

 

 

Deux réunions mensuelles récentes de l'AEIS ont été consacrées aux ondes gravitationnelles. Ceci, à travers les exposés successifs de Luc Blanchet (IAP-GReCO) et de Patrice Hello (Orsay, Laboratoire de l'Accélérateur linéaire).

 

Ayant été co-rédacteur (avec Michel Gondran) du compte rendu détaillé de l'exposé de Patrice Hello, j'en recopie l'introduction dans ce billet N° 12 de mon blog personnel. Le lecteur pourra accéder à l'intégralité du compte rendu - ainsi qu'aux diapositives de l'exposé  - sur le site de l'AEIS, sous la rubrique "Comptes rendus conférences mensuelles" nouvellement créée.

 

Voici l’URL de son site relatant ces CR.

 

 

 

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CAPSULE ORION :.LA RÉENTRÉE VUE COMME PAR LES ASTRONAUTES. (11/01/2015)

 

Les américains avaient équipé la capsule de caméras, et ils viennent de mettre à notre disposition le film de la réentrée atmosphérique comme si elle était vue par des astronautes.

La vidéo commence 10 minutes avant le splashdown dans le Pacifique, juste quand la présence de l’atmosphère se fait sentir.

Quelques minutes plus tard c’est le maximum de chaleur due à la friction de l’air sur le bouclier thermique.

On remarque le plasma qui passe du blanc au jaune puis au violet lorsque la température augmente.

Ensuite le premier parachute s’ouvre puis les trois parachutes principaux, juste avant le splash final.

 

vidéo :

 

 

 

 

 

 

 

Après cette réentrée réussie, la capsule a été redirigée vers Cape Kennedy.

 

 

Vue de la capsule après sa rentrée rapide 32.000km/h) lors de son retour au Kennedy Space Center le 19 dec 2014 (photo : Ken Kremer)

Un détail des prélèvements d’échantillons du bouclier après le retour (2200°C) photo K Kremer.

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Le site d’Orion à la NASA.

 

Développement de la capsule ORION de la NASA. Avec un article très complet sur la capsule et les divers tests.

 

Les dernières nouvelles d’Orion sur ce site.

 

 

 

 

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KEPLER : LA 1000ème EXOPLANÈTE VÉRIFIÉE PAR CE TÉLESCOPE. (11/01/2015)

Crédit dessin : NASA Ames/

 

Malgré ses « petits » problèmes de gyroscopes, Kepler, le découvreur d’exoplanètes, arrive quand même à faire encore des découvertes intéressantes.

 

 

Kepler qui étudie plus de 150.000 étoiles au-delà de notre système solaire, a jusqu’à présent trouvé plus de 4000 planètes candidates prêtes pour une étude poussée ultérieure.

 

Et justement ce que l’on fête aujourd’hui c’est la 1000ème exoplanète Kepler vérifiée.

 

Illustration : parmi les plus de 1000 planètes extra solaires vérifiées, 8 ont moins de deux masses terrestres et sont situées dans la zone habitable de leurs étoiles respectives. Ces 8 planètes orbitent des étoiles plus petites et plus froides que notre Soleil.

La chasse continue !

 

Crédit : NASA Ames/W Stenzel

 

 

 

Parmi ces nouvelles, trois sont bien placées, Kepler 438b ; 442b ; 440b par rapport à la zone habitable de leur étoile, l’eau liquide pourrait exister à leurs surfaces.

Parmi ces trois, deux sont très probablement rocheuses comme la Terre.

 

Comment déterminer si une planète est rocheuse ou pas ? Pour cela il faut déterminer sa masse et sa taille, en combinant plusieurs méthodes de détection. Si la masse ne peut pas être connue directement on fait des suppositions à partir de sa taille.

 

Kepler 438b et 442b ont un diamètre inférieur à 1,5 fois le diamètre terrestre.

 

Kepler 438b est située à 475al et est 12% plus grosse que la Terre, elle orbite son étoile tous les 35,2 jours.

Kepler 442b est plus loin, 1100al, elle est 33% plus grosse que la Terre et fait le tour de son étoile en 112 jours.

Ces deux planètes sont autour d’étoiles plus petites et plus froides que le Soleil ; ce qui fait que leur zone habitable peut être plus proche, comme c’est ici le cas.

 

La NASA est très confiante : on s’approche du jour où nous trouverons une planète similaire à la Terre

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Le site de la mission à la NASA.

 

Voir le film sur le champ de vision (Field of View) de Kepler.

 

Une vidéo générale sur la mission Kepler.

 

 

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MARS :.SUIVEZ L’EAU DES MÉTÉORITES MARTIENNES. (11/01/2015)

Crédit photos et dessins :.NASA

 

Certaines météorites tombant sur Terre, ont une origine bien spécifique, c’est le cas des météorites martiennes appelées SNC (comme le groupe shergottites, nakhlites et chassignites, les lieux où elles ont été trouvées).

On sait qu’elles proviennent avec une très grande probabilité de Mars, car elles contiennent des bulles d’ »air » que l’on a pu analyser. Elles ont la même composition que l’atmosphère martienne.

 

L’étude publiée récemment, s’est particulièrement intéressée à certaines météorites shergottites et en particulier au rapport D/H (Deutérium / Hydrogène) de l’eau contenue dans le verre de ces météorites.

 

Le rapport D/H est différent suivant l’origine de l’eau, il sera différent pour de l’eau provenant du magma ou de la surface.

Ces deux formes d’eau peuvent être présentes dans la même météorite, mais si on cherche dans du verre inclus dans celle-ci, on sait que cela ne peut provenir que d’un choc créé en surface et non pas en profondeur.

Il existe aussi des minéraux magmatiques dans la même météorite qui vont servir à détecter aussi un D/H et d’autres corps.

 

 

Jusqu’à présent on pensait qu’il n’y avait que deux réservoirs principaux d’eau sur Mars :

·         Un dans le manteau possédant un faible D/H (marqué Low-dD)

·         Un dans l’atmosphère martienne avec un D/H plus important (marqué High-dD) de l’ordre de 5 à 6 fois le D/H terrestre.

Or on pense maintenant suite à cette étude, qu’il existerait un troisième réservoir indépendant des deux autres, enfoui ou proche de la surface mélangé avec des sédiments et qui possèderait un D/H intermédiaire (2 à 3 fois le D/H terrestre).

 

 

Illustration : NASA.

 

 

 

 

Or que nous dit cette étude ? On a constaté que les D/H mesurés étaient voisins et comme ils proviennent d’endroits différents de la planète, l’eau semble avoir été bien homogénéisée sur toute la planète.

 

On sait que les météorites éjectées et recueillies sur Terre sont très récentes (quelques millions d’années)

On pense que cette eau inclue dans le verre de ces météorites est très ancienne, car à part le grand bombardement tardif, aucun évènement ayant pu apporter de l’eau sur Mars ne s’étant produit, cette eau date de près de 4 milliards d’années et qu’elle est donc toujours présente (sûrement sous forme de glace).

 

Ce réservoir existerait donc toujours sur Mars, de nouvelles sondes exploratrices devraient nous donner plus de détails dans quelques années.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

New Evidence for a Mars Water Reservoir par la NASA.

 

 

 

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DAWN :.ON APPROCHE DE CÉRÈS. (11/01/2015)

Image crédit: toutes images : NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA

 

La sonde américaine DAWN a entamé sa phase d’approche de la planète naine Cérès, elle a été lancée en 2007 et après avoir visité et s’être mise en orbite autour de Vesta avec succès, s’intéresse maintenant au plus gros des objets de la ceinture d’astéroïdes.

Elle devrait se mettre en orbite autour de Cérès en Mars de cette année 2015.

C’est la première sonde qui se met en orbite autour de deux objets.

 

 

 

Une des conséquences de la visite de Vesta a été la publication d’une carte géologique de cet astéroïde très détaillée que l’on peut voir en grand détail ici et avec la légende des couleurs.

 

On ne voit ici qu’une petite partie de cette carte.

 

 

© NASA/JPL/Caltech/ASU

 

 

 

 

 

 

On pense que Vesta et Cérès sont très différents, Cérès ayant été formé probablement plus tard que Vesta, et avec un intérieur plus froid. Vesta (525km de diamètre) a contenu très peu d’eau, car formée plus tôt quand la matière radioactive en son centre a produit plus de chaleur.

Cérès par contre, possède une épaisse couche de glace et peut être un océan d’eau liquide situé en dessous.

 

Dawn est maintenant à 600.000km de Cérès (950km de diamètre), et s’en approche à la vitesse de 725km/h.

 

On rappelle que la sonde utilise la propulsion ionique, une méthode plus efficace pour traverser des longues distances (propulsion très très faible mais CONSTANTE et de longue durée). Cela fait maintenant 5 ans que cette sonde utilise ce moyen de propulsion, un record !

 

Le principe d’une telle propulsion est décrit dans la vidéo ci-après :

 

 vidéo :

 

 

 

 

 

 

Dawn commence à voir Cérès avec un peu plus de résolution, voici une des plus récentes, elle date du 1er dec 2014, la sonde était à 1,2million de km de sa cible.

 

On aura dans les semaines qui viennent des images avec beaucoup plus de résolution.

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Où est dawn?

 

New Geological Maps of Asteroid Vesta sur le site de la NASA et sur le site de l’Arizona State University.

 

Galerie des images de Vesta.

 

Site de la mission au JPL.

 

Site de la mission à la NASA.

 

On peut visualiser sur cette animation l’orbite de DAWN dans notre système solaire lors de ces deux visites d’astéroïdes.

 

Galerie d’images.

 

 

 

 

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SDO : DE NOUVELLES ET FORTES ÉRUPTIONS. (11/01/2015)

(Photo et vidéo : NASA/SDO)

 

Le Soleil a émis une éruption de niveau moyen (classe M8.7) ce 16 décembre 2014, l’observatoire SDO a capturé des images de cet évènement. Et le disque complet.

 

 

Ces éruptions (flares en anglais) sont des jets de radiations chargées qui sont déviées au niveau de la Terre par le champ magnétique terrestre.

Si ces éruptions sont trop fortes, elles peuvent passer la protection de notre champ et perturber les communications.

Les éruptions moyennes sont classées sous la forme suivante : Mx où x est un nombre. Une éruption M2 est deux fois plus importante qu’une éruption M1 ; M3 est trois fois plus intense que M2, etc…

 

Les plus fortes éruptions sont de la classe X avec le même système de numérotation.

 

D’ailleurs quelques jours après, une éruption classe X (en fait X1.8) a eu lieu le 19 dec, dont on peut voir une vidéo plus bas.

 

Photo : SDO  prise en UV extrême.

 

 

 

 vidéo :

 

 

 

 

 

 

Une dernière remarque : il semble que l’on soit bien en ce moment en Solar Max.

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Le site de SDO.

 

Le site de SOHO.

 

Encore un autre site NASA sur SDO.

 

Tout sur SDO sur votre site préféré.

 

Le Soleil en direct et zoomable.

 

 

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VU D’EN HAUT : LES BAHAMAS. (11/01/2015)

 

Rêvez, bonnes gens ! Mieux qu’un feu de cheminée cet hiver, une vue des Bahamas devrait vous réchauffer encore plus.

 

Voici donc les eaux turquoises des Bahamas à l’intérieur de la barrière de corail, vues par la caméra MERIS de Envisat.

 

On remarque dans le coin supérieur gauche, le sud de la Floride avec le lac Okeechobee, les Everglades et tout au bout des minuscules iles (les keys), Key West.

 

Dans le bas de l’image : Cuba à 145km des côtes de Floride.

 

 

Zone couverte : 670km x 670km.

 

© ESA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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HUBBLE :.LES PILIERS DE LA CRÉATION REVISITÉS. (11/01/2015)

Crédit photos : NASA/ESA.

 

Un beau cadeau que nous fait l’Institut en charge du télescope spatial pour ces fêtes de fin d’année : les fameux piliers de la création dans l’Aigle qui ont été imagés en 1995 sont maintenant rephotographiés par les scientifiques de l’équipe Hubble.

 

Le télescope Hubble a repris une photo de cette icône que sont les fameux « piliers de la création » dans la nébuleuse de l’Aigle (M16) située à 6500 al.

 

L’image originale (à gauche) date de 1995 prise avec la WFC2 Les astronomes ont combiné de nombreuses images sur un champ un peu plus étendu (5 années lumière) prises cette fois avec les yeux perçants de la nouvelle WFC3. (image de droite).

 

Les piliers sont baignés par une lumière UV provenant de la partie supérieure de l’image, probablement venant d’un groupe de jeunes étoiles massives. Des étoiles naissent à l’intérieur de ces piliers constitués d’hydrogène froid et de poussières. L’Oxygène est en bleu, le Soufre en orange et H et N en vert.

 

Crédit : NASA/ESA/STScI/AURA

 

 

 

 

Cette image est devenue très populaire, elle a même fait l’objet d’un timbre !

 

Ces trois colonnes de gaz froid baignées par la lumière UV sont devenues un emblème de la création d’étoiles.

On remarque au sommet du pilier de gauche, comme des doigts qui sortent du nuage, ils sont de la taille de notre système solaire ; ce sont des pré formation de nouveaux systèmes solaires dues aux ondes de compression à l’intérieur du nuage ; ces ondes entraînent une compression de matière qui vont donner naissance à des EGGS (Evaporating Gaseous Globules) ces fameuses globules gazeuses qui au bout d’un certain temps vont donner naissance aux proplyds (proto planetary disks) disques proto planétaires étapes ultimes avant la naissance des systèmes stellaires.

 

 

 

Ces piliers qui viennent d’être de nouveau photographiés, cette fois-ci à la fois en visible, en proche IR.

 

On peut voir la photo IR à droite en comparaison avec l’image en visible à gauche.

 

 

Les piliers deviennent fantomatiques en IR, vus ainsi devant le fond de milliers d’étoiles, c’est normal et dû à la caractéristique principale de l’IR : ils pénètrent relativement facilement le gaz et les poussières.

 

 

Crédit : NASA/ESA/STScI/AURA

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Le dossier Hubble sur ce site.

 

Les 20 ans de Hubble célébration à la Cité de l’Espace de Toulouse.

 

Je signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette planetastronomy.com)

Ceux qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me contacter avant.

 

 

 

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HUBBLE :M31 EN HD, ENCORE UN CADEAU HUBBLE ! (11/01/2015)

(Crédit : ESA/NASA et (STScI))

 

Après avoir revisité les piliers de la création, les scientifiques de Baltimore, nous donnent à voir maintenant notre voisine Andromède (M31)

 

Crédit : NASA, ESA, J. Dalcanton, B.F. Williams, et L.C. Johnson (University of Washington), the PHAT team, et R. Gendler

 

C’est l’image la plus grande et la plus précise prise de la galaxie M31 située à 2,5 millions d’al. Celle-ci est dans le visible.

 

C’est en fait une partie de l’image originale de 1,5 milliards de pixel qu’il est impossible de représenter ici mais que l’on peut télécharger ici. (Attention haute densité).

On y voit 100 millions d’étoiles et des milliers d’amas d’étoiles dans cette section de la galaxie s’étendant sur 48.000 al.

 

Ce panorama est élaboré à partir du programme PHAT (Panchromatic Hubble Andromeda Treasury), les différentes images ont été prises en proche UV, visible et proche IR avec les caméras ACS et WFC3 de Hubble.

La vue globale représente 7398 vues suite à 411 pointages différents.

 

Une vue avec commentaires et échelle est aussi disponible.

 

La position de cette portion de la galaxie par rapport à la galaxie en entièr est représentée sur cette vue.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Le dossier Hubble sur ce site.

 

Les 20 ans de Hubble célébration à la Cité de l’Espace de Toulouse.

 

Je signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette planetastronomy.com)

Ceux qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me contacter avant.

 

 

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GALAXIE M31 : LA CANNIBALE, NOTRE VOISINE ? (11/01/2015)

 

 

 

Des scientifiques de l’Université de Californie à Santa Cruz, ont étudié en détail les différentes populations d’étoiles de M31, en se basant sur les relevés de l’Observatoire Keck d’Hawaï et sur les dernières données de Hubble.

 

Ils ont trouvé des profondes différences avec notre propre galaxie.

Cela impliquerait une histoire de sa formation plus violente que la nôtre.

 

On a la chance avec M31 d’avoir une galaxie proche de la nôtre (2,5 millions d’al) et similaire à la nôtre ce qui facilite son étude.

Les relevés au Keck ont été fait grâce au SPLASH (acronyme de Spectroscopic and Photometric Landscape of Andromeda's Stellar Halo) monté sur le 10m du Keck II équipé aussi du spectrographe multi objets DEIMOS.

Cela a permis d’effectuer des mesures de grande qualité de la vitesse radiale de 10.000 étoiles individuelles dans Andromède.

Afin de mesurer avec précision la vitesse de ces étoiles, la lumière de celles-ci doit être subdivisée en milliers de longueurs d’ondes élémentaires. Cet équipement au Keck est le seul au monde à pouvoir effectuer un tel exploit.

 

De plus, l’étude récente de Hubble basée sur le PHAT (Panchromatic Hubble Andromeda Treasury), voir plus haut, a fourni des images HR à six différentes longueurs d’onde pour plus de la moitié de ces étoiles.

 

L’analyse des données montre clairement une tendance liée à l’âge des étoiles ; les jeunes étoiles possédant un mouvement de rotation relativement ordonné autour du centre de la galaxie et les étoiles les plus vieilles réparties de façon plus désordonnée et possédant des vitesses plus dispersées.

Vue de côté, ces jeunes étoiles seraient réparties sur un disque très fin, alors que les autres formeraient une couche beaucoup plus épaisse.

 

 

Illustration: les différents points de couleur de cette étude spectroscopique sont superposés à une photo de M31.

 

Le code couleur dépend de la vitesse par rapport à la Terre (négative si venant vers nous) : le centre se dirige vers nous avec une vitesse de -300km/s, tandis que les étoiles situées en haut à gauche ont une vitesse négative moindre.

 

 

Crédit: Claire Dorman et European Space Agency.

 

 

 

 

 

 

Les chercheurs ont essayé d’expliquer ce phénomène en produisant différents scénarios pour la formation du disque galactique et de son évolution.

 

Un de ces scénarios implique la perturbation d’un disque bien ordonné d’étoiles par la rencontre avec de petites galaxies satellites.

 

Mais une autre possibilité met en jeu la formation du disque stellaire à partir d’un disque grossier et épais de gaz qui s’est progressivement aplati. Les plus vieilles étoiles se seraient formées tandis que le disque de gaz était encore dans une forme indéfinissable. Au cours du temps ce « disque » se serait affiné et possèderait un ordonnancement plus régulier. Les jeunes étoiles, se seraient alors formées dans un environnement plus ordonné.

 

La comparaison avec la Voie Lactée montre des différences notables ; suggérant qu’Andromède aurait eu une accrétion plus violente dans un passé récent, les étoiles les plus ordonnées d’Andromède ne sont même pas aussi bien ordonnées que celles de notre Galaxie.

 

D’après les théories actuelles, les grandes galaxies comme la nôtre ou M31, sont supposées avoir grossi en fusionnant avec des plus petites galaxies et en accrétant leurs étoiles et gaz.

Mais le disque de notre Galaxie est trop ordonné pour avoir effectué une telle rencontre. Pour Andromède, c’est beaucoup plus plausible. On peut donc dire que le mouvement des étoiles dans M31 est plus « normal » que dans la nôtre.

 

 

 

 

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CASSINI SATURNE :. DES ANNEAUX ET DES OMBRES. (11/01/2015)

(Images : NASA/JPL/Caltech)

 

Carolyn Porco, la patronne de l’imagerie de la mission Cassini, CICLOPS (Cassini Imaging Central Laboratory for Operations) nous offre un beau présent de nouvelle année : une superbe photo des anneaux de Saturne prises lors de l’équinoxe de 2009, où l’on voit grâce à cet éclairage rasant l’épaisseur des anneaux et des petits corps qui y sont inclus.

 

 

 

On voit ici le bord de l’anneau B avec les petites structures (des ondes de blocs de rochers et pierres de plus de 3km de haut) situées sur le bord externe. Elles provoquent de très longues ombres sur le disque lui-même, disque d’épaisseur à peine 10m.

 

Cette image a été prise en lumière visible avec la NAC le 26 Juillet 2009 d’une distance de 336.000km de Saturne.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL

Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17

Pour vous y retrouver dans la numération et l'ordre des anneaux.

 

Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm

Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!

 

Voir liste des principaux satellites.

 

Sur ce site les dernières nouvelles de la mission Cassini.

 

 

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MARS EXPRESS :.VOL AU DESSUS D’UN CRATÈRE. (11/01/2015)

Crédits: ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)

 

 

Le cratère Becquerel (167km de diamètre) est situé dans la région Arabia Terra, on le voit sur cette photo couvert au centre de roches de type sulfates (gypses par exemple). Ce cratère est situé au confluent des régions de hautes montagnes du Sud et des régions beaucoup plus plates du Nord.

 

La DLR et l’ESA ont mis au point une vidéo de survol de cette région grâce aux images prises par la HRSC que l’on peut voir ici :

 

 

vidéo :

 

 

 

 

 

On voit dans cette vidéo un survol de ce cratère et de son monticule central, formé probablement sous l’influence de l’eau. Le matériel plus ombre entourant ce monticule est de la poussière amenée par le vent du Nord et montre l’érosion de ce monticule par ce vent.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Le dossier Mars Express sur ce site.

 

Les archives images chez nos amis de la HRSC.

 

 

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LIVRE CONSEILLÉ.:.L’ASTRONOMIE AU FÉMININ PAR Y. NAZÉ NOUVELLE ÉDITION. (11/01/2015)

 

 

Notre amie Yael Nazé vient de faire paraître une nouvelle édition de son célèbre ouvrage sur les femmes et l'astronomie chez CNRS éditions.

Il s'appelle bien naturellement : L'astronomie au féminin.

 

 

Elle est Ingénieur des télécommunications et docteur es sciences (spécialité/option astrophysique), Yaël Nazé déploie une intense activité scientifique dans deux grands domaines : la recherche (publication d’articles spécialisés à l’appui), et, ce qui nous intéresse de plus près, la diffusion des sciences.

 

Outre diverses revues belges auxquelles elle collabore en permanence, elle a notamment publié des articles de fond dans L’Astronomie, le mensuel de la Société astronomique de France ainsi que dans La Recherche.

Tout en poursuivant ses travaux, elle enchaîne les conférences destinées au grand public.

 

 

 

 

Qui a découvert un nombre exceptionnel de comètes et d’astéroïdes ? Une femme. Qui a permis d’organiser la population stellaire ? Des femmes. Et la loi permettant d’arpenter d’univers ? Encore et toujours... une femme ! Pourtant, quand il s’agit de citer au hasard un « astronome historique », on pense le plus souvent à des hommes : Galilée, Copernic, ou plus près de nous, Hubble. Certes, au cours des siècles, les femmes n’ont guère eu l’occasion d’accéder aux sciences en général et à l’astronomie en particulier. Est-ce pour autant une raison de croire en l’absence totale de leurs contributions ?

À rebours des idées reçues, Yaël Nazé retrace le parcours de quelques scientifiques importantes qui ont en commun une particularité : leur sexe. L’ouvrage suit la trame des grandes découvertes, chaque domaine donnant lieu à une description des phénomènes astronomiques concernés et à un récit où l’on retrouve les grandes figures féminines de l’astronomie.

 

 

 

ISBN : 978-2-271-08247-3      Prix : 20€

 

 

Une vidéo de la conférence associée est aussi disponible sur http://www.cerimes.fr/articles/article_3302/l-astronomie-au-feminin ou http://www.espace-sciences.org/conferences/mardis-de-l-espace-des-sciences/l-astronomie-au-feminin

 

 

 

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LES MAGAZINES CONSEILLÉS:. SCIENCES ET AVENIR SPÉCIAL 100 ANS DE LA RG. (11/01/2015)

 

 

Sciences et avenir

2015 marque notamment le centenaire de la Relativité Générale énoncée par Albert Einstein.

Parmi toutes les nombreuses publications et manifestations qui auront certainement lieu cette année (dont celles de la SAF en Octobre-Novembre), c’est la magazine Sciences et Avenir qui a dégainé le premier avec ce numéro dédié entièrement à cet évènement.

 

17 scientifiques témoignent de l'influence d'Einstein sur leurs travaux dans cette revue.

 

Notamment :

 

 

 

·         Le premier témoignage est celui de l'astrophysicien Hubert Reeves.

·         Claude Cohen-Tannoudji : "Les découvertes d'Einstein sont à la base du fonctionnement des laser"

·         Jean-Pierre Luminet : "Einstein m'accompagne depuis toujours"

·         Marc Lachièze-Rey : "Einstein est à la base de deux piliers de notre physique"

·         Sébastien Balibar : "Comment j'ai (presque) rencontré Einstein"

·         Pierre Fayet : "N’y aurait-il pas aussi d’autres particules, d’autres forces ?"

·         Aurélien Barrau : "Le Big Bang est impossible à comprendre sans la théorie d'Einstein"

·         Thibault Damour : "Un siècle après, les résultats d'Einstein produisent des idées et des applications nouvelles"

·         Alain Riazuelo : "La relativité générale n'a jamais été réfutée par l'expérience"

 

 

v  1915-2015 : 100 ans de relativité générale

v  Einstein aujourd'hui

v  17 scientifiques témoignent

v  Espace-temps, lumière, gravitation... Tout pour comprendre

 

 

Prix : 4,90€ très bien investis !

 

 

 

 

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Bonne Lecture à tous.

 

 

 

C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

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