LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 26 Février 2015
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Sommaire de ce numéro :
Les tout derniers résultats de Planck : CR de la conf SAF de F. Bouchet le 11 Février 2015. (26/02/2015)
Rosetta :.Quelques photos du passage en rase-mottes. (26/02/2015)
La machine d’Anticythère : Elle serait plus vieille que ce que l’on croyait ! (26/02/2015)
Curiosity :.Un superbe selfie grand angle ! (26/02/2015)
Dawn :.Des points brillants bien mystérieux ! (26/02/2015)
Avion Spatial : L’IXV a réussi parfaitement sa mission. (26/02/2015)
ATV-5 Fin de mission pour G Lemaître et pour les ATV. (26/02/2015)
Vu d'en haut :.La Corse. (26/02/2015)
Les magazines conseillés :.L’Astronomie de Mars, un superbe numéro ! (26/02/2015)
Les magazines conseillés :.Pour la Science Mars est paru. (26/02/2015)
ROSETTA:. QUELQUES PHOTOS DU PASSAGE EN RASE-MOTTES. (26/02/2015)
Le 14 Février 2015 (Saint Valentin) la sonde Rosetta a été programmée pour survoler à 6km d’altitude la comète 67P/Churyumov–Gerasimenko. Le survol le plus près du sol était au dessus de la région Imhotep sur le plus grand lobe de la comète.
On a pu ainsi réaliser des phots de haute résolution du sol.
Image prise d’une distance de 8,9km de la surface le 14 fev 2015.
On y distingue en haut à droite, la roche nommée Chéops de dimension 45m.
0,76m par pixel.
Vue de la région Imhotep.
Copyright ESA/Rosetta/NavCam – CC BY-SA IGO 3.0
On voulait aussi à cette occasion plonger dans le nuage de gaz et de poussières entourant la comète pour y effectuer des mesures.
Après ce survol, Rosetta change de trajectoire pour revenir à une orbite oscillant entre 15 et 100km d’altitude.
En s’éloignant Rosetta prend des photos de plus grand angle, cela nous permet de voir le dégazage qui commence à se produire.
Voici la comète vue à 198km de distance, photo prise le 18 Février 2015.
4 secondes d’exposition.
Copyright ESA/Rosetta/NAVCAM – CC BY-SA IGO 3.0
POUR ALLER PLUS LOIN
Le dossier Rosetta sur ce site.
LA MACHINE D’ANTICYTHÈRE : ELLE SERAIT PLUS VIEILLE QUE CE QUE L’ON PENSAIT. (26/02/2015)
Un petit rappel sur cet étrange objet :
Cette relique a été trouvée en 1901 dans une épave d’une galère romaine que l’on avait datée du premier siècle avant notre ère. Cela se passait au large de l’Île
d’Anticythère (étymologiquement: en face de Cythère), au Nord de la Crète.
Le mécanisme est complexe, il est en bronze, comprenant de nombreuses roues dentées disposées sur plusieurs plans mais liées entre elles. La machine d'Anticythère est le plus vieux mécanisme à engrenages connu. Ses fragments sont conservés au musée national archéologique d'Athènes.
Photo : © DR
La machine (ou mécanisme) d’Anticythère est probablement le premier calculateur de positions astronomiques de la période antique
Sa construction a été attribuée à Archimède, en référence au texte de Cicéron, puis Hipparque, voir Posidonios.
C’est seulement dans la deuxième moitié du XXème siècle qu’on eut l’idée de radiographier les différentes parties, ce qui amena à se rendre compte de sa complexité extrême.
Voilà l’état des lieux jusqu’à il y a un an.
Or, de récentes études semblent faire dater cette machine un siècle plus tôt que ce que l’on pensait, c’est à dire autour de -200 au lieu des quelques -70, date du naufrage du navire.
Ce sont deux chercheurs, James Evans de l’Université de Puget-Sound États Unis et Christian Carman de l’Université de Quilmes en Argentine, qui en se basant sur les relevés de dates d’éclipse ont conclu à cet âge plus avancé d’un siècle pour ce mystérieux objet. De plus il semble aussi que les prédictions données par ce mécanisme étaient basées sur la trigonométrie Babylonienne et non pas Grecque inconnue en -200.
Le « vieillissement » de cette machine, la fait maintenant frôler l’époque d’Archimède et donne plus de crédit à la possibilité, certes faible quand même, qu’il en soit l’auteur.
Récemment (en 2014) a eu lieu une nouvelle expédition sous marine afin d’obtenir plus d’informations sur l’environnement de l’épave.
Une vidéo explicative de cette machine.
Pour tout connaitre sur cette mystérieuse et passionnante machine, participez à la prochaine conférence mensuelle d’astronomie de la SAF dont le thème est :
LA FABULEUSE MACHINE D'ANTICYTHÈRE
Par Jean Jacques DUPAS Chercheur au CEA d’Arpajon Président de l’association PlayMaths
Le mercredi 11 Mars à 19H00 à l’AgroParisTech 16 rue C Bernard Paris 5
Entrée libre, mais réservation obligatoire par Internet
POUR ALLER PLUS LOIN :
Antikythera Mechanism, The World’s First Computer, Is Much Older Than Previously Thought
Antikythera mechanism: Researchers find clues to an ancient Greek riddle
L'énigmatique machine d’Anticythère serait encore plus vieille qu'on ne pensait
Le mécanisme d’Anticythère, machine à questions
Il existe des films montrant en 3D la structure de ce qui est analysé comme par exemple :
https://www.youtube.com/watch?v=hkXNbCeoQS0
Ou d’autre qui nous font pénétrer de plus en plus profondément dans la structure complexe :
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=6Wp3wL8g2Eg
voir aussi ce superbe film de plus d'une heure passé sur ARTE (en français) :
CURIOSITY :.UN SUPERBE SELFIE GRAND ANGLE ! (26/02/2015)
Photos : NASA/JPL/Caltech
(Image sans annotations disponible aussi)
Voici donc cette vue prise par Curiosity de l’endroit baptisé Mojave proche du Mont Sharp, où il a collecté des échantillons .
C’est la combinaison d’une douzaine d’images datant de Janvier 2015 et prises par la caméra MAHLI (Mars Hand Lens Imager) située à l’extrémité du bras robotisé. (C’est la raison pour laquelle on ne voit pas le bras sur l’image).
Le robot est situé sur les Pahrump Hills (collines) et le Mont Sharp est visible à l’horizon, ainsi qu’un des bords du cratère Gale à droite de l’image. Les endroits marqués en jaune correspondent aux points de forage.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Les vidéos de la NASA et plus particulièrement celles sur Curiosity.
Le site de la mission au JPL
Le site de la mission à la NASA.
Les images brutes de Curiosity.
La page plus détaillée pour accéder à toutes les images brutes de Curiosity.
Les meilleures images prises par Curiosity
Une superbe animation de la mission du robot Curiosity sur Mars est disponible sur ce site de la NASA.
La vidéo la moins gourmande (46MB) peut se charger directement ici.
DAWN :.DES POINTS BRILLANTS BIEN MYSTÉRIEUX ! (26/02/2015)
Image crédit: toutes images : NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA
Voici jusqu’à présent la photo la plus précise de Cérès, le plus gros astéroïde de la ceinture principale.
Ces deux vues ont été effectuées par la sonde DAWN de la NASA le 12 Février 2015 d’une distance de 83.000km.
Résolution : 8km/pixels
Crédit photo : NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA
On y distingue de nombreux cratères (ce n’est pas une surprise, il n’y a pas d’atmosphère) et des points brillants mystérieux.
Dawn va être capturé lentement par la gravitation de Cérès à partir du 6 Mars 2015, on aura de plus en plus de meilleures images.
Après l’étude détaillée de Vesta, Dawn va procéder aux mêmes mesures, on pourra ensuite comparer ces deux corps leur histoire géologique et leur formation et ainsi peut être mieux comprendre notre système solaire.
Attendons donc encore quelques semaines….
POUR ALLER PLUS LOIN :
Site de la mission au JPL.
Site de la mission à la NASA.
On peut visualiser sur cette animation l’orbite de DAWN dans notre système solaire lors de ces deux visites d’astéroïdes.
AVION SPATIAL : L’IXV A PARFAITEMENT RÉUSSI SA MISSION. (26/02/2015)
L’Europe spatiale aura accompli de nombreux exploits ces dernières années : se poser sur une lune de Saturne ; lancer les télescopes IR et micro-ondes les plus puissants, se mettre en orbite autour d’une comète, accéder à l’ISS avec l’ATV, etc..
Mais il nous manque toujours l’accès indépendant à l’espace pour nos astronautes. Jusqu’à présent nous nous sommes reposés sur les Américains (Navette) ou les Russes (Soyuz) pour accéder à l’ISS.
Il serait temps que l’ESA développe sa propre technologie pour envoyer des astronautes dans l’espace.
Cela doit se faire par étape : nous devons maitriser la rentrée atmosphérique (c’est lors d’une rentrée que les Américains ont perdu la navette Columbia, ne l’oublions pas) et ses températures hostiles.
La rentrée dans l’atmosphère est la source de plusieurs pièges : la température dont nous venons de parler, peut atteindre 1600°C et peu de matériaux résistent
à celle-ci ; l’angle de rentrée doit aussi être parfaitement maitrisé.
En effet, si celui-ci est trop prononcé, la capsule brûle dans l’atmosphère comme une météorite, s’il est trop faible, on rebondit sur l’air et on repart dans l’espace. Un guidage parfait doit aussi permettre la récupération à l’endroit prévu.
Ce sont toutes ces phases qui ont décidé au début de ce siècle l’ESA d’entamer ce projet d’avion expérimental IXV (acronyme d’Intermediate eXperimental Vehicle).
On ne partait pas tout à fait de rien, en effet en 1998, l’ESA a lancé avec succès un démonstrateur l’ARD (Atmospheric Reentry Demonstrator) pour tester le bouclier thermique. De plus quelques années plus tôt ; la France s’était
beaucoup intéressée à l’avion spatial Hermes avant d’arrêter ce projet trop coûteux.
L’IXV :
Le concept de l’IXV tourne autour d’un « lifting body » (corps portant en français), appareil sans ailes et qui gagne de la portance en jouant sur son aérodynamisme. Il a 5m de long, 2m de large et 1,5 d’épaisseur ; il pèse deux tonnes.
Il ressemble à la pointe effilée d’un avion et est bardé de plus de 300 capteurs.
C’est Thales Alenia Space Italia qui en est le maître d’œuvre.
La protection thermique.
Sa principale caractéristique, c’est son revêtement inférieur lui permettant d’effectuer une rentrée atmosphérique sans problème.
Le bouclier thermique est constitué de fibres de carbone enveloppées dans de la céramique de Carbure de Silicium (CMC : Ceramic Matrix Composites) et doit être très résistant
Il est fourni par la Société Herakles filiale de Safran dans la région de Bordeaux.
Ce revêtement a d’abord été testé avec succès dans le four solaire du laboratoire Procédés, matériaux et énergie solaire du CNRS, à Odeillo.
L’IXV est en principe réutilisable.
Cette mission devrait coûter 150 millions € (sans le lanceur).
Le guidage d’un corps auto porté.
Les moyens traditionnels de guidage comme avec les ailes et empennages d’un avion ne sont plus possibles ; un tel véhicule comme l’IXV ne peut se
contrôler qu’avec une combinaison de 4 propulseurs/tuyères et de volets de direction situés à l’arrière (les fameux flaps des avions classiques) obéissant à des programmes de navigation embarqués. Les capsules Soyuz actuelles ne sont pas manœuvrables, on le rappelle. C’est l’efficacité de ce système de guidage que l’on veut tester avec ce premier vol.
Photo : on voit parfaitement bien les deux volets arrière de guidage avec leur protection thermique.
Le lanceur.
L’ESA a décidé de confier ce lancement à son nouveau “petit” lanceur, la fusée Vega, mise en service il y a peu (2012). Ce lanceur peut mettre en orbite des petites charges utiles (jusqu’à 2 tonnes) sur orbite basse équatoriale ou polaire.
Avec Vega l’ESA possède toute la gamme de lanceurs pouvant s’adapter aux couts opérationnels divers et ainsi satisfaire la clientèle : du léger Vega au moyen Soyuz et au très lourd Ariane 5.
La maitrise d’œuvre de Vega a été confiée à nos amis Italiens patronnés par l’agence spatiale italienne.
Ce lanceur offre une synergie importante avec les installations déjà existantes.
Le premier vol.
Il a eu lieu du Centre Spatial Guyanais (CSG) de Kourou le 11 Février 2015.
Vidéo de la préparation du lancement.
Le plan de vol était le suivant : l’IXV se sépare de Vega vers les 340km d’altitude et continue sur sa lancée jusqu’à 412km.
Il effectue une partie de vol suborbital afin de tester la rentrée atmosphérique simulant ainsi en réel une rentrée d’une orbite basse. Des manœuvres (tuyères et flaps) le mettent dans le bon angle d’attaque du corridor de rentrée, sa vitesse passant d’approximativement Mach 25 (7,5 km/s) à un peu plus que la vitesse du son.
À ce moment, une série de parachutes sont déployés et ralentissent l’IXV afin de faciliter l’amerrissage dans le Pacifique.
Des ballons sont immédiatement gonflés Assurant la flottaison et une récupération aisée par un navire Italien.
Le vol a duré 100 minutes !
La simulation de la rentrée atmosphérique en vidéo :
Photo : récupération de l’IXV par le navire Nos Aries.
Cette mission étant essentiellement italienne, le centre de contrôle est à Turin chez ALTEC (Advanced Logistics Technology Engineering Centre) qui a recueilli toutes les données du vol en provenance des capteurs à bord e l’IXV ainsi que des stations au sol ou en mer (le navire lui-même).
Une fois récupéré, l’IXV sera envoyé au centre technique de l’ESA, l’ESTEC au Pays Bas.
Le futur.
Si l’Europe veut être indépendante dans le spatial, elle doit se donner les moyens d’accéder elle-même à l’espace avec ses propres astronautes. Nous dépendons actuellement des Russes pour l’accès à l’espace avec la bonne vieille capsule Soyuz. Cet accès peut s’arrêter du jour au lendemain suivant les humeurs diplomatiques.
Le but ultime de l’Europe devrait être un véhicule capable de transporter des astronautes et du fret en orbite basse terrestre et à l’ISS, et à revenir sur terre sans encombres.
Ce devrait être à notre portée, car même une société privée américaine (SpaceX) est en train de développer (à grande vitesse !) ce système (par ailleurs vieux de 50 ans, c’est le système Apollo revisité !), alors pourquoi pas nous ?
Cela semble simple à dire, mais l’Europe, parfois, se perd dans des combats politiques d’arrière garde et ne va pas toujours à l’essentiel, et cela implique un budget probablement colossal en cette période d’économie budgétaire. Alors….
Néanmoins, des idées et des projets existent et voient le jour ; c’est le cas de PRIDE (Programme for Reusable In-orbit Demonstrator for Europe ou Programme de démonstrateur orbital réutilisable européen) de l’ESA.
D’après ce que l’on croit savoir, ce vaisseau devrait être similaire au X-37B américain mais en moins cher ; c’est une sorte de mini navette automatique réutilisable donc, lancée aussi par Vega, il devrait atterrir comme un avion.
C’est encore un démonstrateur je pense qui devrait tester de nouvelles technologies. Son objet est de rattraper le retard technologique sur les Américains, les Chinois et les Russes.
Illustration : ce que pourrait être le profil d’une mission automatique Pride. © ESA J-Huart
Bref beaucoup d’inconnues encore pour le futur. Attendons pour voir l’évolution.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Galerie multimédia de l'ESA sur l’IXV
Réussite de la première mission de l’IXV, communiqué de l’ESA.
Une navette spatiale pour l’Europe, article du journal du CNRS.
ATV-5 : FIN DE MISSION POUR G. LEMAÎTRE ET POUR LES ATV. (26/02/2015)
Le 14 Février 2015, l’ATV-5, Georges Lemaître s’est désamarré de
l’ISS pour aller se consumer dans l’atmosphère après une mission bien remplie. C’était le dernier véhicule de ce genre, donc la fin de la série ATV de l’ESA.
G. Lemaître avait été lancé 9 mois après son prédécesseur A. Einstein et avait apporté 6,6Tonnes de fret (un record) à la station.
On se rappelle que l’arrimage a été un peu spécial, dans le sens où l’on testait une nouvelle technologie laser et IR de rendez vous
Photo : L’ATV-5 se détachant sur fond de Terre.
© Roscosmos–O. Artemyev
30 heures après la séparation, la rentrée atmosphérique s’effectue, l’ATV brûle avec ses deux tonnes de déchets de la station.
La rentrée atmosphérique de l’ATV a été filmée, et des capteurs ont enregistré la température et d’autres paramètres.
POUR ALLER PLUS LOIN:
La rentrée de l’ATV-5 sur le site du CNES.
Fin de mission pour le dernier cargo ATV sur le site Enjoy Space.
VU D'EN HAUT :.LA CORSE. (26/02/2015)
Le satellite LANDSAT nous donne à voir cette fois-ci, une superbe photo de l’Île la plus montagneuse de Méditerranée, la Corse !
Si vous cliquez sur l’image, vous aurez plus de définition et vous pourrez distinguer près de la côte N-E de l’Île l’Étang de Biguglia, réserve naturelle et zone humide d’importance internationale (Convention de Ramsar).
On remarque aussi les trainées de condensation d’avions sur la gauche de l’image.
Cette image a été obtenue par le satellite Landsat-8 le 29 août 2014.
© USGS/ESA
LES MAGAZINES CONSEILLÉS:. L’ASTRONOMIE DE MARS, UN SUPERBE NUMÉRO ! (26/02/2015)
Oui, beau et passionnant numéro que celui de l’Astronomie, la revue de la SAF, de ce mois-ci.
Cela commence par les révélations de Planck concernant la matière noire, les neutrinos fossiles et les ondes gravitationnelles. Par Suzy Collin-Zahn (Obs de Paris).
Ensuite une moisson de résultats concernant Rosetta et Philae par Janet Borg (IAS).
La chine à la conquête du système solaire d’après notre ami Philippe Coué.
J’ai le plaisir de vous parler ensuite de la nouvelle mission japonaise vers un astéroïde, Hayabusa 2 avec un long interview de notre grand spécialiste ès-astéroïde le Dr Patrick Michel de l’OCA.
L’article de fond est d’Ernst Zinner de la Washington University, il est consacré aux grains pré solaires.
On n’oublie pas l’histoire avec F.W. Argelander par Tonu Viik de l’Observatoire de Tartu en Estonie.
Bernard Baudoux nous parle de la Lorraine Belge et des ses cadrans solaires.
Merci à Marie Claude Paskoff du comité de rédaction, d'avoir consacré une partie de ses vacances en Arménie à nous expliquer la traque des rayons cosmiques et à nous présenter un reportage sur l'astronomie de ce pays.
Et bien entendu, les rubriques habituelles dont un épais dossier réservé à l’éclipse du 20 Mars.
Bonne lecture !
6,20€ bien investis !
LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.POUR LA SCIENCE DE MARS EST PARU. (26/02/2015)
Nombreux articles passionnants dont :
ÉDITO :
Un paradis céleste... ou extraterrestre ? par Maurice Mashaal Rédacteur En Chef
Et l’article de fond :
ASTROPHYSIQUE
Des exoplanètes plus accueillantes que la Terre par René Heller
Sur des planètes un peu plus grosses que la nôtre et en orbite autour d'étoiles plus petites que le Soleil, la vie trouverait des conditions plus favorables que sur Terre. De tels mondes existeraient par milliards.
GÉOSCIENCES
Le jet-stream polaire se dérègle-t-il ? par Jeff Masters
Ces dernières années, de nombreux aléas climatiques ont marqué les étés et les hivers de l'hémisphère nord. Une perturbation du jet-stream polaire, peut-être due à la fonte de la banquise arctique, est en jeu.
HISTOIRE
L'affaire du calendrier chinois par Pingyi Chu
En 1664, des missionnaires jésuites en Chine furent condamnés à mort, pour avoir mal choisi la date des funérailles du fils de l'empereur. Les savants clercs prirent alors toute la mesure de l'importance des arts divinatoires chinois.
SCIENCE FICTION
Trop d'extraterrestres à notre image par Roland Lehoucq et Jean-Sébastien Steyer
Deux bras, deux jambes, une symétrie gauche-droite, etc. : dans les films ou les livres, l'extraterrestre est le plus souvent un humanoïde. Pourtant, sur notre planète, le vivant présente une diversité morphologique bien plus grande !
Et toutes les autres rubriques, voir le sommaire complet.
Prix : 6,20€
Bonne Lecture à tous.
C'est tout pour aujourd'hui!!
Bon ciel à tous!
JEAN PIERRE MARTIN
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