LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 12 Mai 2016        

       

Conférences et Événements : Calendrier   .............. Rapport et CR

Prochaine conférence SAF : le 8 Juin à 19H00: Etienne Pariat Chargé de recherches CNRS LESIA  Où en sommes-nous de la prévision de l’activité solaire et de ses impacts sur la Terre ? La mission Solar Orbiter   réservation sur le site  entrée libre

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Sommaire de ce numéro :  

Transit de Mercure : CR du passage à Meudon, où les nuages ont gagné ! (12/05/2016)

Mars / Manip mot. Ionique : CR visite SAF (Planétologie)  au Palais de la Déc. du 16 Avril 2016. (12/05/2016)

L’histoire des Télescopes : CR de la conf SAF de JM Faidit du 13 Avril 2016. (12/05/2016)

Curiosity et Mars : CR de la conf IAP de F Rocard du 5 Avril 2016. (12/05/2016)

Matière/énergie/vide quantique : CR de la conf SAF (Cosmologie) de G Cohen Tannoudji du 19 Mars 2016 (12/05/2016)

Microscope : Enfin parti pour tester la Relativité Générale  (12/05/2016)

Space X :.Un vol inhabité vers Mars en 2018 ! (12/05/2016)

Space X : lancement  et atterrissage sur barge réussis ! (12/05/2016)

Mars :.L’eau qui bout peut sculpter le paysage martien. (12/05/2016)

New Horizons :.Interaction Pluton-Vent Solaire. (12/05/2016)

New Horizons :.Zoom sur Hydra. (12/05/2016)

Kepler : La plus grande série d’exoplanètes découvertes annoncée par la NASA. (12/05/2016)

Exoplanètes :.3 planètes potentiellement habitables découvertes. (12/05/2016)

L’anneau et la bête : La belette et le LHC ! (12/05/2016)

CERN :.Au LHC, une nouvelle particule en vue ? (12/05/2016)

Vu d'en haut :.Le Grand Canyon dans son ensemble ! (12/05/2016)

Livre conseillé :. La matière noire, clé de l’Univers ? par F Combes chez Vuibert. (12/05/2016)

Les magazines conseillés : L’Univers n’est pas ce qu’on croit Sciences et Vie de Mai 2016 (12/05/2016)

 

 

 

 

 

 

MICROSCOPE : ENFIN PARTI POUR TESTER EINSTEIN ! (12/05/2016)

 

2016, nous ne sommes pas loin du centenaire de la Relativité Générale d’Einstein, fêtée officiellement en 2015 et à laquelle la SAF a participé activement  avec un cycle de conférences au Palais de la Découverte.

Quelques mots d’histoire avant d’aborder la mission Microscope : comment tout cela a-t-il commencé ?

 

En 1905 Einstein, obscur scribouillard au bureau des brevets de Berne, publie 5 articles dans "Annalen des Physik", qui vont s'avérer être révolutionnaires. C'est ce que l'on va appeler la naissance de la Relativité Restreinte (special relativity en anglais); restreinte car elle n'inclue pas la gravitation; elle ne s'applique qu'aux objets en mouvement uniforme et non accéléré.

En 1915, c'est la Relativité Générale, la gravitation fait partie intégrante des équations, c'est une généralisation de la relativité restreinte. Les points principaux sont : toute masse courbe l’espace et ce qui va nous concerner : Équivalence entre gravitation et accélération (fameuse expérience de l'ascenseur qui tombe)

Mais sa théorie, à cause du conflit mondial, n'est pas connue de tous encore. Il faudra plusieurs preuves expérimentales (Mercure, éclipse de Sobral, maintenant les Ondes Gravitationnelles …) avant d’admettre la réalité et le sérieux de cette théorie.

 

Seulement, voilà, les physiciens ont toujours essayé de prendre en défaut cette théorie, et jusqu’à présent sans succès.

 

Et bien la mission Microscope (MICROSatellite à trainée Compensée pour l’Observation du Principe d’Équivalence) a pour but principal de prendre en défaut ce principe édicté par Einstein.

Le principe d’équivalence postule aussi que tous les corps chutent de la même façon dans le vide indépendamment de leur masse ou de leur composition, les anciens se souviennent de cette expérience faite sur la Lune par Apollo 15 avec la chute d’une plume et d’un marteau dans le vide lunaire.

Ils arrivèrent en même temps au sol. (« Mr Galileo was right ! » a dit Dave Scott à cette occasion)

 

 

Une autre façon d’énoncer ce principe est de dire que la masse inertielle, celle qui s’oppose au mouvement d’un corps et la masse pesante (ou gravitationnelle ou grave comme on disait dans le temps) liée à la force de gravité, celle qui détermine son « poids » dans ce champ de gravité sont équivalentes.

 

Pour ceux qui  ne trouvent pas ce principe logique et le trouve plutôt contre nature car il défie le bon sens (un objet lourd devant tomber plus vite qu’un objet léger) voici quelques explications.

 

Un objet qui tombe est soumis à deux forces :

·         La gravité, la fameuse loi de Newton, plus l’objet est massif, plus il est attiré fortement, ici vers le centre de la Terre

·         Mais l’objet est aussi soumis à la force d’inertie, plus un objet est massif plus il faut développer d’effort pour le déplacer. Cette force d’inertie dépend aussi de la masse

Donc notre objet en chute libre est confronté à ces deux forces, et il se trouve qu’elles se compensent parfaitement !

La masse gravitationnelle est identique à la masse inertielle, c’est le principe d’équivalence, jamais pris en défaut encore à ce jour.

 

C’est ce genre d’expérience à laquelle ont participé nos glorieux anciens comme Galilée, Newton et Einstein.

 

 

 

Au fil des siècles, ce principe a été maintes fois vérifié,

·         D’abord par Galilée avec le chronométrage de boules glissant sur un plan incliné (à voir au Musée des Sciences de Florence) pour ralentir la chute et les petites clochettes le long du parcours

·         Newton procède lui à la mesure de pendules de longueurs identiques et de boules  de composition différente, ces pendules battent bien tous au même rythme avec une précision du millième.

·         Deux siècles plus tard, c’est le physicien hongrois Eötvös qui utilise lui des pendules de torsion et vérifie le principe avec huit chiffres après la virgule.

·         Récemment, basé sur ce même principe avec un appareillage plus élaboré de « Eöt-Wash », du groupe de E. Adelberger à l’Université de Washington, on a atteint 3 10-13, c’est le record à battre.

 

Alors, pourquoi aller plus loin? Parce que la Relativité a un problème de taille, elle est  très valable pour la gravitation, mais totalement incompatible avec les trois autres forces de la physique des particules.

Les théories actuelles essaient d’unifier les quatre forces, et elles s’attaquent toutes à ce sacro saint principe d’équivalence !

Si ce principe était pris en défaut, cela pourrait valider une théorie (les cordes) plus qu’une autre.

 

 

On a donc jusqu’à présent pu tester ce principe d’équivalence sur Terre avec une précision de l’ordre de 10-13, Microscope devrait nous faire gagner un facteur 100 avec 10-15 de précision, seulement possible d’être atteinte dans l’espace, loin de toutes perturbations terrestres.

Cela correspond d‘après les scientifiques à détecter une mouche posée sur un super tanker de 500.000tonnes !

 

Graphique : différents test du principe, en vertical  la précision et en horizontal l’année. Zone verte : recherche d ‘une 5ème force ; zone bleue : laser lunaire.

Les autres noms correspondent aux divers sites de mesure.

 

Crédit Clifford Will.

 

 

 

 

 

 

La mission Microscope est donc une mission de physique fondamentale, mais comment mettre Einstein en défaut ?

De telles variations d’accélération sont imperceptibles à notre échelle, mais pas pour des instruments ultra précis que l’on appelle des accéléromètres.

 

Un accéléromètre est un capteur qui fixé à un objet permet de mesurer l’accélération de ce dernier.

Le fonctionnement d’un accéléromètre est basé sur la première loi de la dynamique, qui s’énonce ; F = m g.

On va mesurer en fait la force exercée sur une masse suspendue par un champ électrostatique, et on en déduira l’accélération.

Ces masses seront donc en lévitation sans frottement et donc sensibles aux différentes accélérations.

 

Et les accéléromètres de l’ONERA (Office national d'études et de recherches aérospatiales), sont les plus précis au monde, même nos amis américains nous envient !

 

Mais comment étudier le principe d’équivalence avec deux accéléromètres ?

En étudiant la chute libre de deux corps de masse inégale et de composition différente

 

 

Microscope, le principe d'équivalence décortiqué du CNES, à voir absolument.

Vidéo :

 

 

 

 

 

 

 

Pierre Touboul, le responsable de la mission à l’ONERA, nous disait en 2011 à propos du principe de fonctionnement de ces accéléromètres : Le fonctionnement de ces accéléromètres ultra performants s’appuie sur la lévitation électrostatique, sans contact mécanique, d’une masse d’épreuve solide au centre d’une cage en silice, montée dans une enceinte à vide de très grande précision et propreté.

La masse, parallélépipédique, de 4 cm de coté et 1 cm de haut, pèse 70 grammes lorsqu’elle est réalisée en alliage de Titane (accéléromètre STAR et SuperSTAR respectivement des missions CHAMP et GRACE), et 320 grammes lorsqu’elle est composée d’un alliage de Platine Rhodium (accéléromètre GRADIO de la mission GOCE). La géométrie de la masse et de la cage qui l’enserre est précise au micron. Ce parallélépipède creux de silice est doré pour constituer un blindage électrostatique et pour permettre la définition de paires symétriques d’électrodes. Ces électrodes permettent, d’une part de réaliser la mesure capacitive de la position et de l’attitude de la masse (selon les six degrés de liberté), avec une précision meilleure que l’Angström (rayon atomique), d’autre part de créer des champs électriques, et donc des pressions électrostatiques, afin d’agir sur son mouvement. Six voies d’asservissement permettent de contrôler immobile la masse en position et en attitude au centre de la cage. La mesure précise des forces et couples électrostatiques crées par le déplacement des charges électriques sur l’ensemble des conducteurs que sont la masse, le blindage et les électrodes permet d’en déduire les accélérations linéaires et angulaires du support de l’instrument, donc du satellite.

Cet instrument fonctionne à température ambiante et ne nécessite donc pas un Dewar comme pour les matériaux supraconducteurs ou les squids. Cela simplifie grandement le développement et l’intégration de l’instrument dans le satellite. De plus cela permet de réaliser des missions spatiales de bien plus longue durée.

Mais comment tenir compte des accélérations parasites (non gravitationnelles) ?

Avec les mesures fournies par les accéléromètres, il est possible de calculer l’impulsion de vitesse induite par les forces de surface et de les déduire des observations de trajectographie en position ou vitesse pour ne conserver que les effets des variations du champ de gravité terrestre. Ainsi les fluctuations induites par les anomalies de gravité « survolées » sont dé corrélées des autres effets. Les techniques mathématiques pour réaliser l’inversion des mesures sont multiples et trop complexes pour les résumer ici.

 

 

 

Les accéléromètres embarqués par Microscope sont du type T-SAGE (Twin space accelerometre for space gravity experiment)

C’est donc un double accéléromètre, l’un le SU-PE (Sensor Unit) dédié au test du principe d’équivalence comprend deux masses cylindriques concentriques suspendues électrostatiquement :

·         une grosse masse en Titane (cylindre extérieur) et une masse plus petite en Platine-Rhodié (PtRh10 : 10% de Rhodium) (cylindre intérieur),

·         l’autre capteur appelé SU-REF (pour Référence) est identique au précédent à l’exception de la grosse masse qui est aussi en Platine-Rhodié.

Le choix du Platine et du Titane est justifié par leurs caractéristiques atomiques différentes, c’est important dans le cas de découverte éventuelle d’une nouvelle interaction fondamentale, mais aussi, ils ont un coefficient de dilatation faible, sont peu sensibles au vieillissement des matériaux et aux effets magnétiques, et ils sont usinables facilement.

Photo : les accéléromètres : SU-PE à gauche et SU-REF à droite (crédit ONERA)

 

 

 

Ces deux accéléromètres ont une structure cylindrique de type « poupée russe ».

 

Le principe de l’expérience est de mesurer une possible infime variation d’accélération entre les deux masses de nature différente, si le principe d'équivalence est vrai, les deux masses subiront la même chute libre et resteront immobiles l'une par rapport à l’autre. En fait on étudie ainsi la chute libre de ces masses dans l’espace.

 

C’est un véritable défi technologique.

Cette mission de physique fondamentale (et pas trop chère : 130M€ avec le lancement) pourrait ouvrir de nouveaux horizons aux théories de la gravitation et à ceux qui souhaiteraient la compléter avec d’autres forces fondamentales et même aller au-delà de la Relativité Générale.

 

Avec l’expérience Microscope, on pourra assister à la chute d’un objet pendant plusieurs mois contre quelques secondes à peine sur Terre, comme l’expérience de Galilée.

 

L’instrument T-SAGE a été développé dans le cadre d’un consortium international piloté par le CNES avec l’ONERA, l’Observatoire de la Côte d’Azur département Gemini traite les données, le centre allemand des applications de la microgravité (ZARM Brême), l'agence nationale de métrologie de la République fédérale d'Allemagne (PTB).

 

 

 

Les facteurs perturbateurs possibles :

 

À l’altitude considérée, le satellite n’est pas  100% en chute libre, des forces extérieures s’exercent sur lui créant des perturbations qu’il faut compenser.

 

L’un des accéléromètres différentiels (la référence) sert à mesurer les perturbations, par exemple :

·         la trainée atmosphérique

·         la pression de radiation (des milliers de fois plus importante que le signal) et servira à corriger, l’autre accéléromètre celui de mesure.

·         le niveau des réservoirs  qui change le cdg

·         les câbles électriques dans un champ magnétique sont soumis à des forces dont il faut tenir compte

·         les micrométéorites exceptionnellement etc…

 

 

Pour la validité des mesures, les deux masses doivent être au même endroit, ou au moins avoir leur centre de masse au même point ; cela est garanti à quelques dizaines de microns près ; sinon la variation enregistrée est plus importante que le signal attendu.

Mais ce n’est pas tout, les variations thermiques doivent être mesurées et compensées. La conception de l’isolation du système permet d’assurer la constance de la température au millième de degré près.

 

 

Les capteurs sont à bord d’un satellite en orbite héliosynchrone (passe à la même heure solaire au dessus du même point tous les jours) et sa position doit être corrigée de façon continue, basée sur le signal « perturbé ».

Celui-ci actionnera un jeu de 8 propulseurs à gaz froid (similaire à Gaia et Lisa Pathfinder) ayant des poussées excessivement faibles de l’ordre du micro Newton.

Illustration : CNES

 

 

 

 

 

Le lancement.

 

 

Le 25 Avril 2016, après plusieurs reports, le satellite Microscope a été mis en orbite héliosynchrone quasi-circulaire à une altitude d’environ 700 km de la Terre à l’aide d’une fusée Soyuz partie de Kourou.

 

Il est sur une orbite où il est pendant une longue période en permanence exposé au Soleil (pour éviter les variations thermiques trop importantes).

 

En fait le satellite principal était Sentinel IB frère jumeau de Sentinel-IA lancé il y a deux ans, trois nanosatellites faisaient aussi partie du voyage.

 

Les données de vol seront exploitées par le Centre de Mission Scientifique MICROSCOPE (CNSM) localisé à Palaiseau (Essonne).

 

 

 

Photo : Arianespace.

 

 

 

 

 

 

 

La présentation avant le lancement à la DLA du CNES à Daumesnil par G Dawidowicz.

 

Une présentation animée par notre ami Gilles Dawidowicz, Président de la commission de planétologie  de la SAF, a eu lieu le 15 Avril 2016 à la Direction des Lanceurs du CNES à Daumesnil.

 

Les principaux responsables et chefs de projet étaient présents et ont donné les informations nécessaires au public.

On reconnait de gauche à droite :

·         Sylvie Leon-Hirtz Responsable de la thématique Physique Fondamentale au CNES Physique de la matière condensée - Physique des phases fluides

·         Yves André Chef de projet MICROSCOPE au CNES - Astrophysicien

·         Pierre Touboul PI de la mission ONERA Dir scientifique de la branche Physique à l’ONERA

·         Thibault Damour Professeur à l’IHES (Institut des Hautes Etudes Scientifiques)

·         Gilles Metris Co-PI MICROSCOPE à l’OCA/CNRS - Astronome - Géodésie spatiale, Labo GéoAzur

·         Gilles Davidowicz Planétologue SAF

·          

© Stéphane Sébile - http://spacemen1969.blogspot.fr/

 

 

 

 

Une semaine après son lancement, MICROSCOPE se réveille et livre ses premières mesures. Il vient de commencer sa mission en activant ses paramètres vitaux, en particulier l’instrument.

T-SAGE a été mis en route, et le déblocage des masses d’épreuve en orbite, phase la plus critique de la mission, a été réalisé également avec succès. Celles-ci flottent maintenant librement dans l’espace, prêtes à commencer les mesures du test du Principe d’Équivalence.

 

 

 

ET APRÈS.

 

D’autres projets sont  en préparation aux USA avec le projet nommé STEP (Satellite Test of the Equivalence Principle) qui est prévu pour tester les 10-18 de précision !

STEP devrait comparer les accélérations de 4 paires de masses d’épreuve (en Pt, Ir, Nb et Be) en orbite, elles devraient flotter dans un vase cryogénique sous vide. Les accélérations seront mesurées par des circuits supraconducteurs SQUID.

La page des questions et réponses est particulièrement intéressante.

 

 

 

 

 

QUE SE PASSERAIT IL SI…..MICROSCOPE PRENAIT  EINSTEIN EN DÉFAUT ?

 

La précision inégalée du test de validité de la Relativité Générale à 10-15 près (un millionième de milliardième !!!) pourrait peut être enfin montrer un écart (très faible bien sûr) de ce principe d’équivalence.

C’est en tout cas ce qu’espère Thibault Damour, physicien à l’Institut des hautes études scientifiques (IHES) de Bures-sur-Yvette (Essonne), comme on a pu lire dans la presse (voir article de Sciences et Avenir).

 

Si au bout de sa mission, Microscope prouve que ce principe est violé, les physiciens auront du pain sur la planche. La gravitation ne serait pas aussi simple que ce qu’Einstein voulait nous faire croire, tout  serait imaginable d’une modification de la loi de Newton à grande distance à l’introduction d’une nouvelle particule, le dilaton. Particule compatible avec la théorie des cordes.

On aborderait peut être le chapitre d’une nouvelle physique avec peut être d’autres dimensions d’Univers…

 

Bref, nos futurs physiciens et ingénieurs ont du travail devant eux, on embauchera dans les universités scientifiques….

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

En vidéo :

 

MICROSCOPE : la France va-t-elle ringardiser Einstein ?  vidéo à voir.

 

La Gravité selon Einstein En 3 minutes, un rappel, sur YouTube

 

Montage en accéléré  du satellite Microscope en vidéo.

 

 

 

Sur le Net :

 

La mission spatiale MICROSCOPE pour le test du Principe d’Équivalence par Gille Métris. Excellent à lire

 

Le site de la mission à l’ONERA et en un peu plus détaillé.

 

Présentation de la mission Microscope par Spacemen1969

 

MICROSCOPE et le principe d’équivalence, présentation pdf par J Bergé de l’équipe Microscope.

 

Microscope : la gravitation mise à l'épreuve ! par le CNES.

 

Physique : la France (CNES et ONERA) va-t-elle ringardiser Albert Einstein ? Article de la Tribune.

 

Microscope : le petit satellite qui voulait révolutionner la physique, article du Point.

 

La mission Microscope par Spaceflight101

 

Microscope : la chute des corps, l’expérience ultime article de Sciences et Avenir

 

Palaiseau : l’expérience qui pourrait donner tort à Albert Einstein, article du Parisien.

 

Test du principe d'équivalence dans l'espace par l’OCA.

 

La mission Microscope par eo-portal (earth observation)

 

L’ONERA et les accéléromètres ultra sensibles

 

Masse inertielle ou gravitationnelle ? Par : Marie-Ève Boulanger

 

The Confrontation between General Relativity and Experiment par Clifford M. Will, très théorique mais complet.

 

Status of MICROSCOPE, a mission to test the Equivalence Principle in space

 

Einstein avait-il raison? : CR de la conférence de C Will à l'IAP le 2 Juin 2009

 

Les tests de la Relativité Générale : CR  SAF (cosmologie) par G Esposito-Farese du 18 Janv 2016

 

L'Anomalie Pioneer : CR de la conférence de S Reynaud à l'Observatoire de Paris du 6 Novembre 2006

 

Tout sur la mission STEP par Stanford.

 

Satellite Test of the Equivalence Principle par John Mester Stanford University presentation pdf assez complexe.

 

Gravity Probe B : Testing Einstein’s Universe par J. Overduin Stanford.

 

 

 

 

 

 

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SPACE X :.UN VOL INHABITÉ VERS MARS EN 2018 ! (12/05/2016)

 

En cette fin Avril 2016, Elon Musk patron de SpaceX notamment (et de Tesla) nous a réservé une belle surprise : il veut envoyer une capsule Dragon inhabitée sur Mars pour la fenêtre de lancement de 2018.

Il a pris tout le monde de court, même la NASA.

 

Vue d’artiste de la capsule posée sur Mars (SpaceX)

 

Ce sera une capsule Dragon de type 2 qui devrait ainsi démontrer la capacité de SpaceX de pouvoir transporter  des charges importantes vers la planète rouge.

 

Cet ambitieux projet doit néanmoins répondre à de nombreux défis.

 

·         Le lancement doit se produire pendant le  premier semestre 2018, cela suppose que le lanceur Falcon Heavy soit prêt, or il n’a pas encore volé ni été testé. Ce lanceur est un assemblage de trois premiers étages de la fusée Falcon 9 chacun équipé de 9 moteurs Merlin 1D (en tout 27 moteurs !) surmonté d’un deuxième étage cryogénique (H2/O2). Ce sera un puissant lanceur puisqu’il est donné pour emporter plus de 13 tonnes alors que la capsule ne fait que la moitié à vide. Rappelons que Curiosity ne faisait que 900kg sur Terre ! Essai de Falcon Heavy fin 2016.

·         SpaceX devra pouvoir suivre en permanence la sonde en vol et à l’atterrissage alors qu’elle n’a aucune expérience dans ce domaine, mais la chance sourit aux audacieux : la NASA va les aider et mettre leurs grandes oreilles du Deep Space Network à disposition.

·         La capsule Dragon 2 (version améliorée de la Dragon qui ravitaille l’ISS) n’a pas volé dans cette version, mais elle a une originalité, SpaceX  veut faire poser la capsule sans parachute, uniquement avec rétrofusées ce qui n’a été fait que sur la Lune à la glorieuse époque Apollo. Elle sera donc équipée d’un énorme bouclier thermique. Les moteurs situés sur les côtés (Super Draco) n’ont pas réellement volé mais ils ont été testés en suspension il y a quelques temps. À priori cette capsule ne devrait pas être utilisée pour envoyer des astronautes sur Mars, elle est trop peu volumineuse pour cela. Un autre modèle devrait être développé. Module habité vers Mars prévu vers 2030.

Illustration : Space.com

 

 

 

 

 

 

 

 

D’autres belles illustrations de Falcon Heavy par un artiste australien Nick Kaloterakis sont disponibles sur son propre site : http://www.kollected.com/About

 

En voici une.

 

 

 

Illustration : N Kaloterakis (kollected).

 

 

 

 

 

 

Dragon 2 version avec astronautes (ISS).

 

 

Le site d’atterrissage est en cours de détermination avec la NASA ainsi que les instruments scientifiques devant être à bord.

La capsule Dragon 2 pourrait très bien mener à bien une mission vers la Lune ou vers Europe d’après ses dirigeants.

Le but ultime d’Elon Musk est d’établir une colonie humaine sur Mars.

 

Rappelons que SpaceX a  réussi une grande première : faire atterrir le premier étage de sa fusée Falcon sur une barge au milieu de l’océan après l’avoir fait sur Terre.

 

 

SpaceX Plans Mars Missions As Soon As 2018 | Video de Space.com

 

vidéo :

 

 

 

 

 

Autres vidéos intéressantes à voir.

 

SpaceX is sending spacecraft to Mars in 2018 : https://youtu.be/xaSimiNLJp4

 

Vol habité et colonie: https://youtu.be/rAJv3kg8LLQ 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

SpaceX prévoit d’envoyer une capsule non habitée vers Mars dès 2018 article du Monde.

 

SpaceX Will Launch Private Mars Missions as Soon as 2018 article de Space.com avec d’autres illustrations.

 

SpaceX plans to debut Red Dragon with 2018 Mars mission de NASAspaceflight.

 

 

Red Dragon sur Mars de l’Association Planète Mars

 

SpaceX se voit sur Mars dès 2018  par Ciel et Espace

 

Les défis majeurs du programme martien de SpaceX article du Figaro.

 

 

 

Toutes les photos de SpaceX.

 

 

 

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SPACE X : LANCEMENT ET ATTERRISSAGE RÉUSSIS. (12/05/2016)

 

Une grande première pour SpaceX, la firme d’Elon Musk, elle vient de mettre ce 6 Mai 2016 depuis Cap Canaveral, en orbite de transfert vers l’orbite géostationnaire (GTO), d’un satellite de télécommunications Japonais de 4,6 tonnes, et de récupérer pour la deuxième fois le premier étage sur barge au milieu de l’océan (à 600km au large de la Floride).

Retour à grande vitesse (2km/s) (et plus « chaude ») comme l’a expliqué  le patron de SpaceX, car on a été plus haut pour permettre l’orbite géostationnaire. C’est au cours de ce lancement qu’un nouveau moteur (Merlin 1D) a été utilisé pour le premier étage, il est plus puissant que le précédent.

 

 

Une photo du lancement (de nuit) et de sa trajectoire dans le ciel.

 

Cette société avait déjà récupérée sur Terre en 2015 son premier étage et sur barge après des essais malheureux, enfin, le 8 Avril 2016.

 

On attend avec impatience la réutilisation des premiers étages ainsi récupérés.

Ce système devant réduire les coûts de lancement de façon importante.

C’est une des raisons du projet Ariane 6, prévu pour diminuer les coûts et pouvoir ainsi se battre contre SpaceX

 

 

 

Voici une vidéo de ce deuxième atterrissage en mer  (4 minutes):

 vidéo :

 

 

 

 

 

Vidéo du lancement et de l’atterrissage 11 minutes

https://youtu.be/xlnIT39NkVM

 

 

 

 

 

On peut se poser la question, pourquoi faire compliqué (sur barge en mer) alors qu’on pourrait (pas toujours) faire simple (se poser sur terre).

 

 

En fait, on n’a généralement pas assez de carburant pour revenir sur le site de lancement, donc la solution sur mer est pour le moment la plus économe et nécessaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

SpaceX mission JCSAT-14 sur le site de la compagnie. Avec vidéo complète de la mission. Toutes les photos officielles.

 

Récupération : nouvelle première pour Spacex par la cité de l’Espace.

 

SpaceX scores double whammy with nighttime delivery of Japanese comsat .. par Universe Today.

 

Pour la seconde fois, SpaceX parvient à reposer sa fusée sur une barge, article de Sciences et Avenir.

 

Wow! SpaceX Nails Rocket Landing At Sea Again de Space.com

 

 

 

 

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NEW HORIZONS :.INTERACTION PLUTON-VENT SOLAIRE. (12/05/2016)

(Toutes images: crédit : NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute )

 

Pluton se comporterait moins comme une comète comme on le pensait, mais plutôt comme une planète du type Mars ou Vénus.

C’est ce qui ressort des dernières informations de la sonde New Horizons concernant l’étude de l’influence du vent solaire (flot permanents de particules chargées en provenance du Soleil) sur Pluton.

 

Une représentation du vent solaire autour de Pluton, crédit NASA/JHUAPL/SwRI

 

Ces résultats viennent d’être publiés dans la revue de l’AGU (American Geophysical Union).

 

L’instrument détecteur utilisé pour ces mesures est le SWAP (Solar Wind Around Pluto), et ses mesures ont permis pour la première fois d’observer ce qui provient de l’atmosphère de Pluton et son interaction avec le vent solaire.

 

Et d’après le responsable de cet instrument au SwRI, le Dr J Mc Comas de Princeton, c’est une surprise !

 

On remarque l’onde de choc du vent solaire sur Pluton (en bleu), arbitrairement pris à 20% de réduction de ce vent.

 

En violet la « plutopause » (similaire à l’héliopose) en violet, séparant la zone rouge contenant la queue d’ions se projettant très loin derrière (plus de 100 rayons de Pluton).

Credit: American Geophysical Union.

 

 

 

 

 

 

 

Vue en coupe de l’interaction de Pluton avec le vent solaire.

 

La trajectoire de New Horizons démarre en pointillé rouge  et se termine en continue bleue. La sonde a coupé la ligne Soleil-Pluton à approx. 44 rayons de Pluton et s’est enfoncée dans la partie de la queue d’ions (zone rose et rouge)

 

 

Crédit: American Geophysical Union.

 

 

 

 

 

Les scientifiques possèdent avec tous ces relevés un trésor de données sur l’interaction de l’atmosphère de Pluton avec les particules du vent solaire.

 

Le comportement du vent solaire autour de Pluton n’était pas celui que l’on attendait, en effet on pensait que la faible gravité de Pluton ne pourrait pas retenir les ions lourds du vent solaire. Mais c’était une erreur.

De plus on a été capable de distinguer entre les ions lourds de méthane (CH4+) et les ions légers d’hydrogène qui proviennent du Soleil.

 

La queue d’ions de Pluton est relativement longue et s’étend sur plus de 100 rayons de la planète, elle est constituée d’ions lourds provenant de l’atmosphère plutonienne.

 

 

Les interactions entre le vent solaire et les différents corps du système solaire sont toutes différentes et c’est ce qui fait le charme de la science spatiale….

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN:

 

Le communiqué de presse de l’AGU sur ces mesures.

 

Pluton, le surprenant royaume de l’azote, par les techniques de l’ingénieur.

 

 

 

Le site de la mission NH

 

 

LORRI Images from the Pluto Encounter

 

 

 

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NEW HORIZONS :.ZOOM SUR HYDRA. (12/05/2016)

(Toutes images: crédit:  NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute)

 

New Horizons vient de nous faire parvenir les premières informations (instrument LEISA : Ralph/Linear Etalon Imaging Spectral Array ) sur les compositions des petits satellites de Pluton, en commençant par Hydra, la lune la plus extérieure.

 

Ces mesures indiquent que ce petit corps est dominé par de la glace d’eau à l’état original, comme l’indique la réflectivité de sa surface.

Données recueillies d’une distance de 240.000km le 14 Juillet 2015.

 

 

Le spectre IR que l’on voit ci-contre, montre indubitablement la signature de l’eau sous sa forme cristalline entre 1,5 et 1,6 microns et un pic un peu plus étroit à 1,65 microns.

 

On remarque que son spectre est similaire à ceux de Pluton et Charon quoiqu’un peu plus prononcé que celui de Charon, cela étant dû très probablement à une taille de grains plus importante.

 

 

 

On pense qu’Hydra s’est formée à partir d’un disque de débris glacés lors de la collision produite il y a plus de 4Ga, pour former le couple Pluton-Charon.

 

La surface d’Hydra semble plus « propre » (plus réflective, moins de matériaux sombres) que celle de Charon, cela peut être dû aux impacts météoritiques qui rafraichissent en permanence sa surface. Ce processus ne pouvant pas se produire de façon plus importante à cause de sa plus forte gravité qui retient les débris d’impacts.

 

On attend avec impatience les spectres similaires des autres petites lunes afin de pouvoir comparer.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN:

 

 

 

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MARS : L’EAU QUI BOUT PEUT SCULPTER LE PAYSAGE MARTIEN. (12/05/2016)

 

 

Une équipe internationale, dirigée par la Française Marion Massé, du Laboratoire de planétologie et géodynamique de Nantes (CNRS/Université de Nantes) vient de montrer que l’eau du sous sol martien quand elle entre en ébullition (l’eau bout à 0°C sur Mars) crée un écoulement instable pouvant éjecter de la matière, un peu à la façon du pop corn.

 

Extrait du communiqué de presse :

 

L’écoulement d’un liquide bouillonnant  en faible quantité  modifie donc fortement la surface. La découverte de ce processus exotique inconnu sur notre planète change considérablement notre manière d’interpréter la surface martienne, rendant difficile une comparaison directe d’écoulements sur Terre et sur Mars. Ce résultat est publié le 2 Mai 2016 dans la revue Nature Geoscience.

 

C’est bien connu, l’eau bout à 100°C. Du moins au bord de la mer, car cela dépend de la pression atmosphérique : plus on monte en altitude, plus l’atmosphère s’atténue, et plus l’eau se met à bouillir tôt : dès 60°C au sommet de l’Everest. Sur Mars, dont  l’atmosphère est bien moins dense que sur Terre, l’eau entre même en ébullition dès 0°C. Pendant l’été martien, quand la glace d’eau sous-terraine se met à fondre et apparait à la surface où la température moyenne atteint 20°C, elle se met donc aussitôt à bouillonner. Il en est de même pour les écoulements d’eau salée révélés l’an passé. Un liquide en train de s’évaporer peut-il donc modifier le relief martien ?

 

Chambre martienne (Open Université, UK).

 

Pour le vérifier, une équipe de chercheurs de l’Open University (Royaume-Uni) a utilisé un ancien caisson de dépressurisation de plongée sous-marine pour atteindre la faible pression de l’atmosphère martienne (voir photo).

 

 

 

En parallèle, une autre équipe du laboratoire Geops (CNRS/Université Paris-Sud) a mis en place la même expérience mais dans sa chambre froide, à pression terrestre. Dans ces deux espaces, un glaçon d’eau pure puis d’eau salée a été mis à fondre à une température de 20°C (comme sur Mars en été) sur une pente couverte de sable.

 

 

Comparaison des morphologies formées par l’écoulement d’eau liquide sur Terre et sur Mars (Copyright Marion Massé).

 

Lors de ces expériences, les écoulements créés en conditions terrestres ont montré une infiltration progressive de l’eau dans le sable, ne laissant aucune trace en surface après séchage (voir photo ci-dessus).

Mais les observations faites dans la chambre martienne ont été très différentes : si l’eau produite par la fonte de la glace est rentrée immédiatement en ébullition en atteignant la surface, le gaz libéré a provoqué l’éjection de grains de sable .

Ceux-ci ont construit progressivement de petites rides à l’avant de l’écoulement qui, en s’amplifiant, se sont déstabilisées et ont créé de véritables avalanches de sable sec: un processus d’autant plus violent que la pression est faible .

A l’inverse de ce qui est observé sur Terre, la surface après séchage montre donc une succession de rides.

Ce processus est moins efficace pour l’eau salée, car celle-ci est plus stable en conditions martiennes que l’eau pure. Cependant, l’eau salée étant plus visqueuse, elle peut entrainer les grains de sable et former de petits chenaux, dont le fonctionnement devient parfois explosif à basse pression .

 

Ces résultats, analysés avec d’autres laboratoires à travers le monde, dont l’Institut d’astrophysique spatiale (CNRS/Université Paris Sud), changent notre vision de l’impact que peut avoir l’écoulement d’eau, salée ou non, à la surface de Mars. Loin de rendre son action négligeable, l’instabilité de l’eau accroît au contraire considérablement son impact sur la morphologie de surface. Ceci élargit l’éventail possible des processus pouvant expliquer les activités observées sur la surface martienne, comme par exemple les écoulements sombres (Recurring Slope Lineae) en été, ou encore les activités observées au printemps sur les pentes martiennes lors de la fonte du givre hivernal, composé de glace de CO2 et d’eau.

 

La possible présence de l’eau liquide à la surface de Mars est une question cruciale pour la recherche de milieux potentiellement propices à la vie. La détection de l’eau liquide passait jusqu’à présent par la reconnaissance de morphologies similaires à celles créées sur Terre par l’écoulement d’eau liquide telles que : les chenaux, les ravines, ou simplement l’apparition saisonnière de traces sombres par humidification de la surface. Les écoulements déclenchés en laboratoire montrent cependant que les morphologies formées en conditions martiennes sont très différentes de celles générées en conditions terrestres. La comparaison directe entre les formes créées sur Terre et sur Mars ne semble donc pas toujours un outil adéquat pour identifier l’apparition d’un liquide sur Mars, modifiant ainsi notre manière d’interpréter la surface martienne.

 

 vidéo de Space.com :

 

 

 

 

On savait bien que l’eau en phase liquide coulait de temps en temps à la surface de la planète rouge, avec les fameuses ravines (gullies ou RSL) sur les pentes de certains cratères, cela a déjà été relaté dans ces colonnes.

 

L’extrême bonne idée (personne n’y avait pensé avant eux !!) de nos amis de Nantes et du Royaume Uni a été de comparer l’écoulement d’eau sur Terre (pression 1 bar, température moyenne 15°C) à l’écoulement sur Mars (pression 100 fois moindre et température moyenne négative). Cette idée s’est concrétisée avec l’utilisation d’un caisson de dépressurisation, d’un peu de sable et….d’un glaçon situé enterré au sommet d’un plan incliné. Sa fonte devait indiquer comment le sol allait se comporter  entre la Terre et Mars (seule la gravité n’a pas pu être simulée).

 

Le résultat est visible sur les vidéos ci-dessus. À faible pression atmosphérique la résurgence d’eau fait jaillir le sable (avalanches sèches) et donne un aspect différent de ce qui se passe sur Terre. En fait une très faible quantité d’eau (de glace) peut provoquer de grandes variations de relief. Cela veut-il dire qu’il y aurait peut-être moins d’eau que ce que l’on pensait sur la planète Mars ?

 

Mais pourquoi donc de tels effets ? Parce que l’eau bout sur Mars dès 0°C ! (voir diagramme de phase de l’eau, cours de seconde !)

En effet même sur Terre ce phénomène peut se remarquer, la prochaine fois que vous monterez au Mont Everest, où la pression atmosphérique est de l’ordre de 400mbar au lieu de 1013mbar au niveau de la mer) et que vous voudriez faire bouillir de l’eau pour votre café (ou thé), vous noterez que celle-ci bout vers…70°C !

Précisons que les chercheurs ont utilisé différents types de glaçons : eau douce et différemment salée, car on sait que l’eau sur Mars peut être une sorte de saumure. On aurait constaté un effet moins important  sur le relief avec l’eau salée.

 

La conclusion à toutes ces manips est qu’il faut faire attention maintenant en analysant la surface martienne et en la comparant trop facilement avec la surface terrestre. Il faut y réfléchir à deux fois !

 

Les résultats complets ont été publiés dans la revue Nature Geosciences du 2 Mai 2016 :

Transport processes induced by metastable boiling water under Martian surface conditions , article original (payant)

 

Voici les illustrations de cet article :

 

Figure 1 : le résultat des expériences, a) eau pure b) eau saumâtre  les deux à 1 bar et 20°C; c) et d)  idem mais à 9mbar et 20°C

 

Figure 2 : évolution du débit pour différentes conditions. En a) les différents temps d’écoulement, en b) les volumes de sédiments déplacés en fonction des conditions.

 

Figure 3 : Détails du mécanisme d’écoulement à la pression martienne. Les zones bleues correspondent aux zones de sable saturées en eau et où elle s’est infiltrée ; les zones jaunes correspondent au sable sec. FG est la masse, FD les frottements et h la hauteur du bourrelet.

 

Figure 4 : Exemples de modifications de surface sur Mars  vues sur des photos de MRO.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Leaving a Mark on Mars, article du CNRS en anglais avec interview de M Massé.

 

De l’eau bouillante coule sur Mars, article de Sciences et Avenir.

 

Dark streaks on Martian slopes may have been carved by boiling water, new research suggests de chez Space.com

 

How does boiling water reshape Mars terrain? De l’ASU (Arizona State University).

 

Boiling Water Is Carving Martian Slopes par Universe Today.

 

 

 

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KEPLER : LA PLUS GRANDE SÉRIE D’EXOPLANÈTES DÉCOUVERTES ANNONCÉE PAR LA NASA. (12/05/2016)

Crédit dessin : NASA Ames/

 

La NASA vient d’annoncer officiellement que le télescope spatial Kepler dédié aux exoplanètes (et qui est en mode dégradé) a permis de confirmer la découverte de 1284 nouvelles planètes extra solaires. Cela multiplie par deux le nombre de planètes déjà découvertes et confirmées par Kepler. Voir le graphique sur le lien suivant.

 

 

Ce compte a été effectué pendant cette dernière année de fonctionnement de la sonde (catalogue de Juillet 2015).

 

Parmi les 4302 candidats, on en a confirmé ces 1284 comme étant des « exoplanètes » à 99%

Près de 500 pourraient être des planètes rocheuses, certaines (une vingtaine) pourraient même être situées dans la zone habitable de leur étoile.

 

On s’en rend compte sur cette répartition fournie par la NASA.

 

Credits: NASA Ames/W. Stenzel; Princeton University/ T.Morton

 

 

 

 

 

La validation des planètes est basée sur une étude statistique mise au point par Timothy Morton, chercheur associé à Princeton (NJ) et qui a été publiée dans The Astrophysical Journal et dont vous trouverez l’article complet ICI ; c’est assez rude à comprendre !

 

Bien entendu on vérifie aussi les exoplanètes à partir d’observatoires terrestres.

 

 

 

On peut aussi étudier la répartition en taille des planètes nouvellement découvertes (en orange) et des plus anciennes (en bleu), voici l’histogramme correspondant.

 

On remarque que le plus grand nombre correspond aux super Terres et sub-Neptuniennes.

 

 

 

 

Credits: NASA Ames/W. Stenzel

 

 

 

 

 

 

Depuis son lancement en 2009, Kepler a découvert 21 exoplanètes situées en zone habitable.

Celles en orange sont les 9 nouvelles ajoutées récemment, celles en bleu représentent les 12 plus anciennes.

 

En vertical le type d’étoiles et donc la température de celles-ci ; en horizontal la chaleur reçue par les différentes planètes par rapport à la Terre comme référence.

 

Le grand serpent vert correspond à la zone habitable fonction bien sûr du type d’étoiles.

 

Credits: NASA Ames/N. Batalha and W. Stenzel

 

 

 

 

On se rappelle que Kepler n’est plus en très grande forme, il a eu des problèmes avec ses roues à réaction qui servent  à le positionner dans l’espace.

Mais les scientifiques de la NASA ont plus d’un tour dans leur sac, ils ont réussi à faire travailler quand même Kepler en mode dégradé, le mode K2, comme expliqué dans cet article.

 

Néanmoins, il faudra bien le remplacer un jour, c’est le rôle du satellite TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite) de la NASA (centre Goddard GSFC) qui devrait utiliser la même méthode de mesure.

Lancement prévu : 2018. Sa cible : Terres et Super Terres.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Le communiqué de presse de la NASA.

 

Toutes les slides de la conférence de presse  de la NASA.

 

Kepler's Verifies 1,284 New Planets par le SETI.

 

Kepler Announces Largest Collection of Planets Ever Discovered  par Space Ref

 

Kepler Confirms 1,284 New Planets par Astrobiology Web.

 

 

 

Le site de la mission à la NASA.

 

Voir le film sur le champ de vision (Field of View) de Kepler.

 

Une vidéo générale sur la mission Kepler.

 

 

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EXOPLANÈTES :.3 PLANÈTES POTENTIELLEMENT HABITABLES DÉCOUVERTES. (12/05/2016)

 

Cela se passe dans notre arrière cour ! À à peine 40 années lumière de la Terre, des astrophysiciens Belges de l’Ulg (Université de Liège) (M Gillon et ses collègues, dont notre ami et fidèle lecteur Emmanuel Jehin de l’Ulg) et des collègues du MIT, ont découvert une étoile peu brillante, froide et de la taille de Jupiter (baptisée TRAPPIST-1, mais son nom complet est moins poétique : 2MASS J23062928-0502285) autour de laquelle tournent trois exoplanètes, dont une, deux ou trois seraient dans la zone que l’on considère comme habitable (eau sous ses trois formes).

On ne pensait pas jusqu’à présent que des planètes pouvaient orbiter des étoiles naines.

Cette étoile se trouve dans le Verseau (Aquarius en anglais).

 

Rappelons que le télescope TRAPPIST (non ce n’est pas ici une bière fameuse !!) dont l’acronyme signifie : TRAnsiting Planets and PlanetesImals Small Telescope, est un télescope IR de 60cm, de nos amis Belges, situé à La Silla au Chili, il est automatique et dédié à l’étude des transits exoplanétaires pour étoiles peu lumineuses. Ce genre de transits  n’est pas détectable à l’aide des autres télescopes terrestres ou spatiaux car ils sont plutôt axés sur des étoiles beaucoup plus grosses et lumineuses.

 

Nos trois chercheurs ont publié leurs résultats dans la revue Nature.

 

Ces trois planètes sont approximativement de la taille de la Terre et bien situées par rapport à leur étoile, d’autre part, elles sont proches au sens astronomique du terme, c’est-à-dire que l’on pourrait facilement étudier leurs atmosphères depuis la Terre. Leurs masses respectives ne sont pas encore déterminées exactement.

 

Une de ces trois planètes au moins (Trappist 1d), celle la plus éloignée de l’étoile, pourrait être dans cette zone habitable, potentiellement habitable. Les deux autres (1b et 1c) très près de l’étoile (1,5 et 2,4 jours de période orbitale !) sont synchronisées (la troisième probablement aussi ?) et présentent donc toujours la même face à leur Soleil.

Donc une face brûlante et une face très froide ; peut être qu’à la frontière des deux zones, de l’eau pourrait rester liquide et  l’endroit propice à une certaine forme de vie.

 

Illustration : transits des trois planètes, b, c et d, d étant la plus éloignée.

 

Crédit : Nature.

 

 

 

Il ne reste plus qu’à étudier les différentes atmosphères et à essayer d’y découvrir des marqueurs biologiques comme : oxygène, CO2, ozone ou méthane…

 

 

 

Diagramme masse stellaire (unité = masse du Soleil) versus température planétaire.

 

Zone jaune : étoile type solaire

 

Zone rose : naines rouges

 

Zone orange : naines brunes.

 

On remarquera que nos nouveaux compagnons sont à la limite naines  rouges/brunes.

 

 

Toutes les exoplanètes connues ne sont pas représentées sur ce diagramme.

 

Crédit : Nature.

 

 

 

 

Bravo à nos amis Belges pour cette belle avancée !!

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Trois nouvelles planètes «potentiellement habitables» découvertes, article du Figaro.

 

Découverte : trois planètes terrestres à 40 années-lumière ? article de Science et Vie.

 

Scientists discover potentially habitable planets article du MIT

 

Three Potentially Habitable Worlds Found Around Nearby Ultracool Dwarf Star de l’ESO.

 

Des chercheurs belges ont découvert trois planètes potentiellement habitables, article du Soir

 

 

 

 

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L’ANNEAU ET LA BÊTE : LA BELETTE ET LE LHC ! (12/05/2016)

 

 

Il semble bien qu’une belette (weasel en anglais) ou un furet se soit introduit fin avril 2016, dans l’anneau du LHC au CERN à Genève et y ait croqué quelques délicieux câbles ! Bien entendu avec les conséquences suivantes : court-circuit ; panne et arrêt du fonctionnement.

 

Il semblerait que l’animal n’ait pas survécu au choc électrique.

 

Photo : la belette en pleine action avec l’aimable autorisation de l’animal et des protons !

 

 

Ce genre d’incident n’est pas une première, des ratons laveurs s’étaient introduits dans le passé.

 

Le LHC venait juste de reprendre ses activités après une longue période mise à niveau pour  aller plus haut dans le domaine des énergies (13TeV attendues).

 

On rappelle que le LHC est le plus grand accélérateur de particules au monde et qu’il a permis en 2012 de confirmer l’existence du Boson de Higgs, validant ainsi le modèle standard de la physique des particules.

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Le LHC du CERN bloqué par une fouine de la Tribune de Genève.

 

L'accélérateur de particules du CERN en panne à cause d'une ... belette

 

Weasel Apparently Shuts Down World's Most Powerful Particle Collider

 

Les installations électriques du CERN en cours de réparation par le CERN.

 

 

 

 

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CERN :.AU LHC, UNE NOUVELLE PARTICULE SERAIT-ELLE EN VUE ?? (12/05/2016)

 

Malgré la dernière aventure rocambolesque sur l’anneau LHC, le CERN est en train de reprendre ses essais à haute puissance.

On attend avec impatience les premières collisions à 13 TeV, elles devraient être de l’ordre de 1 milliards de collisions / sec.

 

Les expériences ATLAS (énorme détecteur de 22m de diamètre et de près de 40m de long, 7000t) et CMS (15m de diamètre et 22m de long par contre 12.000 tonnes !) semblent avoir détecté en Décembre dernier, un signal en « excès », significatif (comme pour le Higgs) d’une particule encore inconnue.

ATLAS et CMS sont les deux plus importants détecteurs du LHC parmi les 4 montés sur les lieux de prises de mesures, ils sont complémentaires l’un de  l’autre, c’est pour cela  que c’est important quand les deux  détectent la même anomalie.

Ce sont les traces des interactions entre particules qui indiquent le type  de particules créées, les particules encore inconnues sont extrêmement rares et nécessitent un dépouillement informatique colossal.

 

Voir la belle infographie de Science et Vie sur le LHC.

 

Illustration : Une collision vue par CMS (CERN)

 

Cette fois-ci  elle serait très massive approx. 750 GeV (Higgs = 125 GeV).

 

Cette nouvelle particule se désintégrerait en deux photons  suite au choc de deux protons dans l’anneau.

 

 

 

 

Mais au cours des expériences répétées, il semblerait que le nombre de photons diminue chez ATLAS alors qu’il augmenterait chez CMS. Bizarre !

On cherche des explications, et il y en à foison, ce qui n’aide pas à résoudre le problème.

La communauté scientifique est très intriguée, car une nouvelle particule signifierait l’abandon du modèle standard.

De nouvelles collisions sont en préparation afin de confirmer ou infirmer cette récente mesure, probablement avant l’été.

Une nouvelle physique serait-elle en train de naître ?

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Is A New Particle About To Be Announced? Par Universe Today.

 

Excitement grows as Large Hadron Collider hints at new particle, article du Guardian.

 

http://www.science-et-vie.com/2016/04/particule-x-lhc-a-deux-doigts-de-decouvrir-nouvelle-terra-physica-incognita/

 

http://www.science-et-vie.com/2016/04/blog-de-mathieu-grousson-quest-a-reellement-ete-detecte-lhc/

 

http://www.franceculture.fr/emissions/science-publique/quels-mysteres-cache-la-particule-x-du-cern

 

Le CERN et le LHC, visite de la SAF en 2010 et celle de 2013.

 

 

 

 

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VU D'EN HAUT :.LE GRAND CANYON DANS SON ENSEMBLE. (12/05/2016)

 

Pour voir le Grand Canyon dans sa totalité, on ne peut pas le faire d’avion, il faut être plus haut.

Plus haut là où sont les satellites d’observation de la Terre, ou mieux, plus haut encore là où se trouve l’ISS.

 

Photo : NASA/ISS Exp 22

 

Les images (numérotées : ISS022-E-14078 à ISS022-E-14087) ont été prises de l’ISS par Jeff Williams (Expedition 22) en Décembre 2009 avec un Nikon D2Xs et un objectif de 800mm. La mosaïque ci-dessus est composée de 12 photos individuelles.

Vous aurez plus de détails sur le site de la photo. Vous pourrez y télécharger la photo en pleine résolution (19MB) et aussi les photos individuelles.

 

Le Canyon s’étend sur près de 450km de long et 16km de large par moment.

 

 

 

 

 

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LIVRE CONSEILLÉ. :. LA MATIÈRE NOIRE, CLÉ DE L’UNIVERS PAR F COMBES (VUIBERT) ; (12/05/2016)

 

 

Un ouvrage exceptionnel de notre amie Françoise Combes, (astrophysicienne, académie des sciences, collège de France…) grande spécialiste de la matière noire et de la formation des galaxies.

 

Elle fait le point sur nos connaissances actuelles sur cette fameuse matière noire qui structure les galaxies. Quelles pourraient en être les particules la constituant ?

 

Y a-t-il une explication au-delà de la physique standard ?

 

Bref on fait le point de ce que l’on sait et de ce que l’on aimerait bien savoir…

 

 

 

 

Voilà ce qu’en dit l’éditeur :

 

Une référence pour tous les passionnés de cosmologie !

 

Si ces dernières années de nombreuses découvertes ont permis de mieux connaître notre Univers, 95 % de son contenu, constitué de matière et d’énergie noires, nous est encore aujourd’hui totalement inconnu. Quelle est la nature de cette matière noire, de ces particules exotiques, sans lesquelles ne pourraient se former les galaxies ?

 

L’ouvrage, rédigé par Françoise Combes – astrophysicienne dont les travaux de recherche dans ce domaine sont unanimement reconnus – fait le point sur l’état actuel des connaissances, les découvertes les plus récentes et les prochains défis à relever.

 

Sommaire de l’ouvrage.

 

 

 

 

 

ISBN : 978-2-311-40080-9     19€

 

 

 

 

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LES MAGAZINES CONSEILLÉS:.L’UNIVERS N’EST PAS CE QU’ON CROIT SC ET VIE MAI 2016. (12/05/2016)

 

 

Un numéro très énigmatique, à lire absolument.

 

L’UNIVERS N’EST PAS CE QU’ON CROIT

 

Découvrez le sommaire complet de votre dernier numéro de Science & Vie, ainsi que tous les compléments utiles que la rédaction a souhaité apporter à ses articles.

 

 

[AU SOMMAIRE]

 

 

 

16 > Labos

Un volcan géant a fait basculer Mars; les fourmis marquent la terre pour coordonner leur chantier; des cellules aussi peuvent se sacrifier

 

24 > Environnement

Les écosystèmes les plus vulnérables ont été répertoriés; le blanchissement des coraux devient planétaire

 

30 > Médecine

Les cheveux blancs ont une racine génétique; les antibiotiques endorment les bactéries

 

32 > Technos

Le premier index bionique qui ressent les textures; une cellule solaire hyperminiaturisée a été mise au point

 

36 > AMIANTE : LE PROBLÈME NE FAIT QUE COMMENCER  

 

46 > L’UNIVERS N’EST PAS CE QU’ON CROIT ! 

 

52 > Particule X : le signe d’une 5e force ? D’une 4e dimension ? D’une nouvelle symétrie ?

 

60 > Mais dans quel monde vivons-nous ?

 

66 > Géophysique  [En savoir plus]

Satellites : gare au triangle des Bermudes !

 

70 > Microbiologie [En savoir plus]

Toxoplasma gondii : le parasite qui pousse à faire des trucs de dingue

 

76 > Ethnologie [En savoir plus]

C’est le véritable propre de l’homme : le mystère du menton

 

82 > Nanoscopie [En savoir plus]

Au-delà de la limite de diffraction : la vie comme on ne l’avait jamais vue

 

90 > Réseau routier [En savoir plus]

Dalle photovoltaïque : les routes vont produire de l’électricité !

 

96 > Intelligence artificielle [En savoir plus]

Jeu de go : ce que cache la victoire d’AlphaGo

 

100 >Hygiène bucco-dentaire [En savoir plus]

Caries : elles peuvent guérir toutes seules !

 

106 > Un projet veut ressusciter les vols supersoniques; une pédale daccélération vise la limitation dessence; les premiers drones à pouvoir se repérer tout seuls en forêt; des vautours géolocalisent les décharges sauvages; des casques de réalité virtuelle assistent les neurochirurgiens; le robot qui joue les sauveteurs en mer est au point

 

114 > Cryothérapie: le froid ne soigne pas tout [En savoir plus]

 

118 > Paquebots géants : leur sécurité est un casse-tête

 

120 > Alimentation: ce que nous mangeons a un impact sur leffet de serre

 

 

122 > Bon à savoir

124 > Technofolies

128 > Questions/Réponses

134 > A lire / à voire

136 > Il y a… 20 ans : l’affaire Sokal enflamme les sciences

 

 

 

 

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Bonne Lecture à tous.

 

 

 

C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

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