LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 22 Aout 2016      

     

Conférences et Événements : Calendrier   .............. Rapport et CR

Prochaine conférence SAF : Hommage à André Brahic avec ses élèves et amis, une rencontre scientifique et émouvante   réservation sur le site  à partir du 15 Août  (il reste quelques places disponibles) entrée libre

Liste des conférences SAF en vidéo.

Astronews précédentes : ICI        dossiers à télécharger par ftp : ICI

ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

Sommaire de ce numéro :  

Exoplanètes :.Enfin une proche de nous ! (22/082016)

Hautes énergies : Une bosse du LHC à 750GeV qui disparait à Chicago ! (22/082016)

Gravity : Observe avec précision le trou noir de la Voie Lactée (22/082016)

Le classement de Shanghai : Harvard toujours la meilleure université du monde. (22/082016)

Cadran Solaire : Un nouveau dans le Cour d’Honneur de l’Institut. (22/082016)

Le kilogramme : Il nécessite une nouvelle définition. (22/082016)

Space X :.Encore un beau succès pour ce lancement (de nuit). (22/082016)

EXOMARS :.Où va se poser Schiaparelli le 19 Octobre ? (22/082016)

CÉRÈS :.La mystérieuse montagne Ahona Mons en 3D ! (22/082016)

Curiosity : Les veines minérales sont formées par les eaux d’un ancien lac. (22/082016)

ISS :.Un nouveau port d’amarrage installé avec succès. (22/082016)

Vu d'en haut :.Londres vue de l’ISS. (22/082016)

Cassini-Titan :. Des canyons remplis d’hydrocarbures. (22/082016)

 

 

 

 

 

EXOPLANÈTES :.ENFIN UNE PROCHE DE NOUS ! (22/08/2016)

 

La quête d’exoplanètes est une chasse sans fin, on en découvre tous les jours ou presque, surtout depuis que le télescope spatial Kepler est en orbite. En effet plusieurs milliers d’exoplanètes ont été déclarées depuis un peu moins d’une dizaine d’années.

Parmi celles-ci quelques centaines sont du type terrestre, c’est-à-dire situées dans une zone propice à la vie (zone habitable), ni trop près ni trop loin de leurs étoiles, afin que l’eau puisse s’y trouver sous ses trois formes, ce qui semble être une condition nécessaire (mais pas suffisante) pour abriter la vie, ou une forme de vie.

 

Généralement ces planètes extra solaires, sont situées dans notre environnement proche, c’est-à-dire dans la même zone de la Voie Lactée où nous résidons,  de plusieurs dizaines à plusieurs milliers d’années lumière.

 

La nouveauté avec la nouvelle découverte qui devrait être annoncée officiellement par l’ESO dans quelques jours, est que cette  nouvelle planète est….notre voisine ! En effet elle serait située autour de notre plus proche étoile, à savoir, Proxima du Centaure, située à 4,2 année lumière de nous, notre voisine de palier en terme cosmique.

De plus cette exoplanète aurait le bon goût d’être rocheuse, et du type terrestre et orbiterait son étoile dans cette très recherchée zone habitable.

 

Rappelons que le système Alpha Centauri est un système d’étoiles triples : Alpha Centauri A et B et Proxima du Centaure (ou Alpha Centauri C) qui est une naine rouge.

 

C’est quand même la première fois, où on pense qu’une planète pouvant peut être profiter de conditions favorables à la vie se trouve  à une distance théoriquement presque « atteignable » par un vaisseau spatial transportant des hommes pendant une durée   inférieure à une vie humaine. Nous n’avons pas encore la technologie d’un tel vaisseau, il faut le dire.  En effet en se déplaçant à quelques dixièmes de la   vitesse de la lumière, il faudrait vingt ou trente ans pour y parvenir. C’est scientifiquement acceptable.

 

Est-ce une fuite volontaire qui a laissé percer cette annonce ? On ne sait pas, en tout cas beaucoup de mystères entourent cette « découvert », alors comme disent nos amis anglais : Wait and See !

 

Pour information, une des dernières découverte de Kepler, est une planète terrestre légèrement plus grosse que la nôtre, elle s’appelle Kepler 452b et est située à ….1400al !

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Exoplanète de Sciences et Avenir

 

Earth-like planet around Proxima Centauri discovered, article de Universe Today.

 

Mögliche zweite Erde in unserer Nachbarschaft entdeckt, article original du Spiegel.

 

Le dossier Exoplanètes sur votre site préféré.

 

 

chickens_up.gif

 

 

HAUTES ÉNERGIES : UNE « BOSSE » DU LHC À 750 GEV QUI DISPARAIT À CHICAGO ! (22/08/2016)

 

Comme nous l’avions évoqué il y a quelques semaines dans ces mêmes colonnes, il semblait que le LHC avec sa nouvelle puissance de 13TeV (contre 8TeV précédemment) ait mis au jour une « anomalie » statistique vers les 750 GeV.

Serait-ce le signe d’une nouvelle particule, tant recherchée par les physiciens ? Il est à noter que cette anomalie a été détectée sur les deux principales expériences Atlas et CMS.

 

Au début de ce mois d’août 2016, une conférence internationale de la physique des hautes énergies (ICHEP 2016) s’est tenue à Chicago afin de discuter de ce genre de questions.

Les différentes expériences du LHC présentaient une centaine de nouveaux résultats et grâce à la nouvelle puissance, on a enregistré environ cinq fois plus de données début 2016 qu’en 2015.

 

Le LHC a dépassé en juin sa luminosité nominale – un paramètre lié au nombre de collisions par seconde.

La luminosité de crête atteint environ un milliard de collisions par seconde. La performance du LHC dépasse par conséquent les attentes, et l’objectif de fournir aux expériences 25 femtobarns inverses (Un femtobarn inverse correspond, au LHC, à environ 100 000 milliards (1014) de collisions proton-proton)

 

Les deux expériences Atlas et CMS avaient noté un léger excès de détection vers les 750GeV comme on le voit sur ces relevés.

 

On pensait que ce pourrait être dû à une nouvelle particule ou à une nouvelle physique.

 

 

 

Illustration : CERN et Quanta Magazine

 

 

 

Voici ce qu’en disait le communiqué du CERN :

Les physiciens ont travaillé d’arrache-pied, ces derniers mois, pour analyser l’immense volume de données enregistrées par les expériences LHC. Un plus grand ensemble de données ayant à présent été analysé, des mesures plus précises des processus du Modèle standard et des recherches plus sensibles de la production directe de nouvelles particules aux énergies les plus élevées sont désormais possibles. Par exemple, le boson de Higgs, d’une masse de 125 GeV, découvert en 2012, a maintenant été observé également à la nouvelle énergie (13 TeV), avec une signification statistique plus élevée.

En outre, les expériences ATLAS et CMS ont toutes deux réalisé de nouvelles mesures précises de processus du Modèle standard, en particulier en ce qui concerne la recherche d’interactions anomales de particules dans le spectre des masses élevées, un test très sensible mais indirect de la physique au-delà du Modèle standard.

« C’est l’un des moments les plus passionnants de la période récente pour les physiciens, car nous nous aventurons vraiment en territoire inconnu : la physique des particules à une énergie encore jamais explorée auparavant », souligne Eckhard Elsen, directeur de la recherche et de l'informatique du CERN.

ATLAS et CMS ont également cherché des signes de la production directe de nouvelles particules prédites par la supersymétrie ou par d’autres théories exotiques de la physique au-delà du Modèle standard, mais aucun indice convaincant d’une nouvelle physique n’a encore été observé. En particulier, l’éventualité très intéressante d’une résonance à 750 GeV dans le canal de désintégration en deux photons, qui avait attiré beaucoup d’attention sur la base des données de 2015, ne s’est pas manifestée à nouveau dans les données de 2016, bien plus volumineuses, et semble donc être une fluctuation statistique.

 

« Nous ne sommes qu’au début de l’aventure, a expliqué Fabiola Gianotti, directrice générale du CERN. La superbe performance de l’accélérateur LHC, des expériences et de l’informatique est d’extrêmement bon augure pour une exploration détaillée et complète de l’échelle d’énergie de plusieurs TeV, et pour des progrès considérables de notre compréhension de la physique fondamentale. »

 

 

La nouvelle physique tant espérée, pourrait être à base de super symétrie, permettant une unification des 4 grandes forces. (Même si certains pensent qu’il pourrait exister une  5ème force ; voir cet article)

La découverte de cette bosse à 750GeV a excité toute la physique du monde entier avec son riche potentiel, mais ce peut être aussi une simple erreur de détection, un artefact.

 

Or cette bosse n’a pas été confirmée par des nouvelles mesures en 2016, alors…

Alors, à la conférence de Chicago, on a annoncé officiellement, la « disparition » de cette bosse, ces signaux n’étaient à priori  que des erreurs statistiques.

 

4 fois plus de données ont été recueillies en 2016 et hop… la bosse a disparu.

 

Illustration : CERN et Quanta Magazine

 

 

 

 

La direction du CERN a été obligé de manger son chapeau, jusqu’à la prochaine fois…

 

C’est quand même troublant qu’avec un LHC si performant maintenant, on n’ait encore rien détecté ;  cela veut il dire qu’il faut chercher beaucoup plus haut en énergie ? N’y aurait-il pas de nouvelle physique en vue ?

 

 

 

 

Rappel : la France participe activement au LHC.

 

Membre fondateur du CERN, la France est pays hôte du LHC (comme la Suisse) : à ce titre, elle finance sa construction et son fonctionnement à hauteur de 14,6 % du budget (qui est de 9 milliards de dollars). Par ailleurs, le CNRS, le CEA et les universités françaises participent à la conception et à l’intégration des instruments scientifiques ainsi qu’à la collecte et à l’analyse des données.

337 physiciens, membres de 12 laboratoires rattachés au CNRS, sont impliqués dans les expériences Atlas, CMS, Alice et LHCb. Le programme de mises à jour des détecteurs s’appuie également sur un fort potentiel technique, d'ingénierie et de réalisations, qui mobilise aujourd’hui environ 150 ingénieurs et techniciens du CNRS, et des universités. Au CEA, ce sont près de 80 physiciens et 50 ingénieurs et techniciens qui contribuent au projet, issus de deux instituts : l’Irfu et l’Inac.

 

Les laboratoires français impliqués dans le LHC sont :

·         Le Centre de calcul de l'IN2P3 (CC-IN2P3, CNRS)

·         Le Centre de Physique des Particules de Marseille (CPPM, CNRS/Aix-Marseille Université)

·         L’Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC, CNRS/Université de Strasbourg)

·         L’Institut de physique nucléaire d'Orsay (IPNO, CNRS/Université Paris-Sud)

·         L’Institut de physique nucléaire de Lyon (IPNL, CNRS/Université Claude Bernard)

·         Le Laboratoire de l’accélérateur linéaire (LAL, CNRS/Université Paris-Sud)

·         Le Laboratoire d'Annecy-le-Vieux de physique des particules (Lapp, CNRS/Université Savoie Mont Blanc) - le Laboratoire Leprince-Ringuet (LLR, CNRS/École Polytechnique)

·         Le Laboratoire de physique corpusculaire de Clermont-Ferrand (LPC Clermont, CNRS/Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand)

·         Le Laboratoire de physique nucléaire et des hautes énergies (LPNHE, CNRS/Université Pierre et Marie Curie/Université Paris Diderot)

·         Le Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie (LPSC, CNRS/Université de Grenoble) - le Laboratoire de physique subatomique et des technologies associées (Subatech, CNRS/Université de Nantes/École des mines de Nantes)

·         L’Institut de recherche sur les lois fondamentales de l’Univers (Irfu, CEA)

·         Par ailleurs, l’unité de service Organisation de micro-électronique générale avancée (Omega, CNRS/École Polytechnique) fournit des équipements à l’expérience CMS.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Chicago sees floods of LHC data and new results at ICHEP, article du CERN. (Le même en français)

 

Particules élémentaires : réunion majeure à Chicago, article du Figaro.

 

Hopes for revolutionary new LHC particle dashed, article de Nature.

 

What No New Particles Means for Physics, article de Quanta Magazine.

 

Le LHC à ICHEP 2016 : de nouveaux résultats basés sur un volume record de données, article de IN2P3.

 

12 étapes – de l’idée à la découverte, une explication simple par le CERN.

 

Le LHC est triste : il n'y a pas de nouveau boson, mais y a-t-il un multivers ? Article de Futura Sciences.

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

GRAVITY : OBSERVE AVEC PRÉCISION LE TROU NOIR DE LA VOIE LACTÉE (22/08/2016)

 

Une équipe européenne d'astronomes a observé le centre de notre galaxie avec une précision inégalée, en combinant les faisceaux lumineux issus des quatre télescopes de 8 mètres du Very Large Telescope de l'ESO (VLT) grâce à l'instrument GRAVITY récemment installé.

GRAVITY est un instrument qui permet de combiner les faisceaux lumineux des 4 télescopes principaux du VLT, pointés vers le même objet, afin d’obtenir un pouvoir de résolution plus élevé.

 

L’INSU publie à cette occasion un communiqué de presse :

 

Les chercheurs ont pu observer en quelques minutes à peine une étoile de très faible luminosité, très proche du trou noir supermassif qui occupe le centre de la Voie Lactée. Les performances atteintes sont comparables à celles qu’aurait un télescope de 130 mètres de diamètre. Ces premières observations augurent des formidables découvertes auxquelles

GRAVITY contribuera lorsqu'il sondera les champs gravitationnels extrêmement intenses qui règnent à proximité du trou noir central, offrant la perspective de tester la validité de la théorie de la relativité générale d'Einstein.

Des chercheurs du Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique (Observatoire de Paris/CNRS/UPMC/Université Paris Diderot) et de l’Institut de planétologie et d'astrophysique de Grenoble (CNRS/Université Grenoble Alpes) ont contribué à la conception de GRAVITY et à ce résultat.

 

Situé à environ 25 000 années-lumière du système solaire, dans la constellation du Sagittaire, le centre de la Voie Lactée abrite un trou noir massif de 4 millions de fois la masse du Soleil.

Sa position et sa masse sont bien connues depuis 2002 lorsque la première orbite de l’étoile S2 a pu être mesurée : en près de 16 ans, la trajectoire de l’étoile a dessiné une ellipse minuscule sur le ciel de seulement 0,2 seconde d’angle.

 

Image du centre galactique, le centre est marqué d’une croix, il abrite un trou noir (invisible bien sûr, nommé SgrA*) autour duquel tourne notamment S2

 

Crédit: ESO/MPE/S. Gillessen et al.

 

 

 

 

Ces premières observations de GRAVITY attestent d'une réussite technique dans un contexte très contraint, car l’étoile S2 passera au plus près du trou noir en 2018, un moment où les effets relativistes si attendus sont les plus forts.

À ce moment précis, l’étoile s’approchera du trou noir à seulement 17 heures-lumière à une vitesse de près de 8 000 km/s, soit 2,5% de celle de la lumière.  La prochaine occasion d’observer ce passage près du trou noir ne se présentera pas avant 2033.

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

CLASSEMENT DE SHANGHAI : HARVARD TOUJOURS LA MEILLEURE UNIVERSITÉ DU MONDE. (22/08/2016)

 

 

Dans le classement mondial 2016 des meilleures universités mondiales, on remarque que les 18 premières sont anglo-saxones !

Les 4 premières sont Harvard (à Cambridge Mass, USA ne pas confondre avec Cambridge en GB) ; Standford (dans la Silicon Valley au Sud de San Francisco) ; Berkeley (aussi en Californie, à San Francisco) et Cambridge  (au Nord de Londres, en Angleterre).

 

Ce qui est tragique, c’est que la première université européenne, l’école polytechnique de Zurich l’ETHZ ne soit que 19ème.

 

J’ose à peine donner le classement des universités et écoles d’ingénieurs françaises :

39ème place pour l’Université P et M Curie (anciennement Paris 6)

46ème place pour l’Université Paris Sud (Paris 11)

87ème place : École Normale Sup

L’école Polytechnique n’apparait, curieusement que dans les 300ème places !

 

Il est à remarquer que pour la première fois, quelques universités chinoises sont dans les cent premières du classement.

 

 

 

 

 

Des critères comme le nombre de publications, le nombre de prix Nobel parmi les anciens (Alumni = ancien étudiant en anglais), le nombre de chercheurs, sont utilisés pour établir ce classement.

 

Un (très) mauvais point pour le système d’enseignement universitaire français, pourrait-on en conclure ; à moins que le problème ne soit beaucoup plus en amont, les années collège et lycée ne sont pas fameuses….

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Harvard est toujours la meilleure université au monde, article du Figaro.

 

Le classement de Shanghai.

 

Universités : pourquoi le classement de Shanghaï n’est pas un exercice sérieux, article du Monde, évidemment casser le thermomètre est la solution  quand on n’aime pas le résultat…

 

Classement mondial de Shanghai 2016 : 22 Français dans le top 500, article de l’Etudiant.

 

Les universités suisses gagnent des places au classement de Shanghai, article du Bilan, magazine Suisse.

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

CADRAN SOLAIRE : UN NOUVEAU DANS LA COUR D’HONNEUR DE L’INSTITUT. (22/08/2016)

 

À l’occasion du 350e anniversaire de l’Académie des sciences, un nouveau cadran solaire a été inauguré en Juin dernier dans la Cour d’Honneur de l’Institut de France, en remplacement de celui qui avait disparu.

 

D’après le communiqué :

Marqueur à la fois symbolique et technique des célébrations du 350e anniversaire de l’Académie des sciences, le second cadran de la cour d’honneur du palais de l’Institut de France a été restitué à son emplacement d’origine.

Un livre de dépenses de 1676, conservé aux archives nationales, témoigne en effet qu’il existait à l’origine deux cadrans solaires dans cette cour : l’un dans l’angle nord-ouest, indiquant les heures du matin ; l’autre dans l’angle nord-est, indiquant celles de l’après-midi. La cohérence esthétique et technique de cet ensemble fut altérée lorsque le cadran solaire de l’après-midi fut détruit à une date inconnue.

Après quatre semaines de travaux sous la maîtrise d’œuvre de Pierre Antoine Gatier, architecte en chef des monuments historiques, l’emprise du cadran reprend celle de la table maçonnée sur le principe du cadran du matin.

 

Le dessin pour la recréation du cadran combine au dessin du cadran du matin la marque de l’évolution du savoir-faire gnomonique depuis le XVIIIe siècle avec l’ajout d’une courbe en 8. L’Académie des inscriptions et belles-lettres a également participé aux travaux en choisissant la devise : Sol maturat fructus Minervae, « le soleil mûrit les fruits de Minerve ».

 

Comme nous l’indique Jean-Pierre Kahane, membre de l’Institut :

« La courbe en huit représente l’écart entre le temps vrai et le temps moyen. Le temps vrai tient à la position du soleil, et le temps vrai entre deux passages au méridien n’est pas uniforme. Sur le cadran solaire, l’ombre du style donne le temps vrai.

 

 

 

Le temps moyen est celui qu’indiquent nos horloges et nos montres, et qui donne à toutes les journées la même durée de 24 heures. Au cours de la journée l’ombre de la boule décrit un arc qui se déplace au cours de l’année ; il est représenté ici lors des solstices et de l’équinoxe. À l’heure de midi, quand l’ombre de la boule est sur la courbe en huit, à droite ou à gauche selon la saison, c’est le midi moyen universel ; et quand elle est sur le trait, c’est le midi vrai. »

 

 

 

Signalons que la Commission des Cadrans solaires de la Société Astronomique de France a recensé quelque 34 450 cadrans solaires en 2015. Parmi eux, 62 sont protégés au titre des Monuments historiques, soit en tant qu’édifice protégé, soit en tant qu’objet.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Un nouveau cadran solaire pour la Cour d’honneur de l’Institut de France, article du Figaro.

 

Le communiqué de l’Académie des Sciences.

 

La page perso d’un passionné sules cadrans de l’Institut.

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

LE KILOGRAMME : IL NÉCESSITE UNE NOUVELLE DÉFINITION. (22/08/2016)

 

Allez, rappelez vous vos bons vieux cours de physique ; qu’est ce que le kilogramme ?

 

C’est la masse du cylindre en platine iridié déposé au Pavillon de Breteuil à Sèvres, ne nous l’a-t-on pas si souvent rabâché.

 

En fait il dépendait du gramme défini comme la masse d’un cube de 1cm de côté d’eau pure à 4°C, définition de 1795.

 

Le prototype du Pavillon de Sèvres correspond à 1000 grammes et a été  fabriqué en matériau inaltérable. Vers 1865 il devient l’unité de poids (masse) mondial.

 

Mais c’est la seule des unités fondamentales à dépendre d’une grandeur physique. Et de plus….il perd du poids, on pense qu’il a perdu au cours du temps de l’ordre de 50 microgramme.

 

Photo : BIPM.

 

 

 

UN PEU D’HISTOIRE :

 

Le kilo  est un enfant de la Révolution Française, comme le système métrique auquel il appartient.

Avant la Révolution, il y avait en France des milliers d’unités différentes, soit pour les poids (une once n’avait pas la même valeur partout, la livre non plus) soit pour les longueurs (plusieurs milliers d’unités dépendant du lieu géographique).

Tout ceci n’était pas acceptable pour les Pères de la Révolution, où égalité  avait un sens. Il fallait définir des unités universelles valables en tout endroit du territoire.

Et quoi de plus universel que notre propre planète. Il fut donc décidé par décision de la Constituante de prendre comme unité (qui n’a pas encore de nom) la dix millionième partie du quart du méridien terrestre. Des expéditions sont montées pendant cette période trouble par des courageux et intrépides scientifiques qui au péril de leurs vies mesurèrent sur le terrain une partie de ce méridien, celle située en France. Gloire leur soit rendue ici.

À leur retour le méridien est effectivement mesuré, et la nouvelle unité définie ; il faut lui trouver un nom, si possible acceptable par tout le monde, ce sera le mètre, compromis entre metros (grec) et metrum (latin) pour mesurer.

Des mètres étalons seront disposés dans toutes les grandes villes et accessibles à tous.

Progressivement il sera adopté par la plupart des pays du monde.

Mais en fait, c’est plus que cela, c’est tout un système qui va en découler, le système métrique qui touche à toutes les autres unités et notamment le gramme et le kilogramme (masse d’un cube d’eau pure de 10cm de côté).

 

RETOUR À AUJOURD’HUI.

 

Toutes ces unités vont être progressivement remplacées par des définitions basées sur des constantes physiques plus fondamentales.

Par exemple, le mètre, est défini, depuis 1983, comme la distance parcourue par la lumière dans le vide en 1/299 792 458 de seconde, donc basé sur la vitesse de la lumière.

La seconde n’est plus liée à la vitesse de la rotation de la Terre (1/86.400 du jour solaire moyen), mais  aux nombres d’oscillations d’un atome de Césium etc..

 

Seul le kilogramme restait lié à une grandeur étalon  déposé dans un laboratoire. Même situé dans une salle à température contrôlée et s’il est protégé jour et nuit et que personne ne peut le sortir de ses cloches de protection (une fois tous les 50 ans en moyenne), ce n’est pas satisfaisant.

Et bien, beaucoup de métrologistes (ceux qui étudient les unités de mesure) pensent qu'il est temps de changer cela et d'y apporter un peu plus de précision et de le faire dépendre comme pour le mètre d'un phénomène naturel, d’une constante physique ou de la masse d'un certain nombre d'atomes.

 

Depuis une dizaine d’années, on souhaite trouver une meilleure définition pour le kilo.

Il y a actuellement deux voies possibles :

·         Lier le kilo à la constante de Planck de la mécanique quantique (MQ). On chercherait à équilibrer sur une balance, la masse de 1Kg dans le champ de gravité terrestre par une force issue d'un champ magnétique délivré par un enroulement en cuivre lui même soumis à un enroulement d'un supra conducteur. La quantité de courant et de tension nécessaire définirait le nouveau kilogramme. Des calculs mathématiques montreraient que cette méthode revient à donner une valeur précise à cette fameuse constante de Planck ce qui n'est pas le cas actuellement.

·         Lier le kilo au nombre d’Avogadro (nombre d’atome dans une mole de matière : 6,023 1023 !) ce qui reviendrait à compter un certain nombre d’atomes (de Silicium, car très pur et réseau cristallin très simple) pour atteindre un kilo. Cela correspond en gros à une sphère de 94mm de diamètre. C’est le projet Avogadro. Avantage : la masse des atomes est invariable dans le temps, elle ne s’érode pas comme le kilo étalon.

 

 

La prochaine conférence des Poids et Mesures se tiendra en 2018 à Paris et une décision devrait être prise.

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Le kilogramme, une redéfinition lourde de science, article du Figaro.

 

On sait enfin combien pèse exactement 1 kilogramme ! Article de Science et Vie.

 

Un kilo qui a pris un coup de vieux, un ancien astronews à ce sujet.

 

More precise estimate of Avogadro's number to help redefine kilogram, article de Phys.org.

 

Mass, Planck, and Einstein, par le NIST américain.

 

The watt balance: determination of the Planck constant and redefinition of the kilogram par Michael Stock, BIPM

 

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

SPACE X :.ENCORE UN BEAU SUCCÈS POUR CE LANCEMENT (DE NUIT). (22/08/2016)

 

Encore un lancement de nuit pour SpaceX, le 14 Août 2016, depuis Cape Canaveral, une Falcon 9 avec ses 9 puissants moteurs Merlin 1D, a emporté avec succès un satellite de télécommunication japonais (JCSAT-16 fabriqué par Loral Space Systems) sur une orbite GTO (de transfert géostationnaire).

 

 

 

Photo : SpaceX.

 

 

 

 

Pour couronner le tour, la récupération sur barge au milieu de l’océan a réussi.

 

À ce jour, SpaceX a réussi à récupérer 6 premiers étages de la fusée Falcon 9, 2 sur terre et 4 en mer.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

SpaceX Nails Dazzling Midnight Launch of Japanese Comsat and Droneship Landing par Universe Today.

 

Le lancement complet par SpaceX.

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

EXOMARS :.OÙ VA SE POSER SCHIAPARELLI LE 19 OCTOBRE ? (22/08/2016)

 

La sonde que devrait déposer Exomars 2016 sur le sol de Mars, Schiaparelli, est prévue de se poser très près où s’était posée Opportunity, à savoir, dans Meridiani Planum, près du cratère Endeavour.

 

 

On voit ici l’ellipse d’atterrissage prévue, tout à côté de Endeavour Crater situé juste en dessous de l’extrémité droite de l’ellipse.

 

Crédit : ESA/DLR/FU Berlin, CC BY-SA 3.0 IGO

 

Voici ce qu’en dit l’ESA dans un récent communiqué :

 

Schiaparelli, le Module Démonstrateur d'Entrée, Descente et Atterrissage de la mission conjointe ESA/Roscosmos, ExoMars 2016, ciblera la région de Meridiani Planum pour son atterrissage prévu au mois d’octobre, comme le montre cette mosaïque composée à partir d’images obtenues par Mars Express.

 

L’ellipse d’atterrissage, qui mesure 100 x 15 km, se trouve près de l’équateur, sur les hauts-plateaux de l’hémisphère sud de Mars. La région, relativement plane et lisse, a été choisie précisément en fonction de ces caractéristiques, visibles dans la carte topographique, afin de répondre aux exigences de sécurité nécessaires à l’atterrissage de Schiaparelli.

 

 

 

Le rover Opportunity de la NASA avait lui aussi atterri dans cette ellipse, près du cratère Endurance sur Meridiani Planum en 2004 et il explore depuis 5 ans le cratère Endeavour de 22 km de diamètre. Endeavour se trouve jute à l’extérieur de la zone sud-est de l’ellipse d’atterrissage de Schiaparelli.

 

Cette région a été largement étudiée depuis l’orbite et abrite des sédiments argileux et des sulfates qui se sont probablement formés en présence d’eau. De nombreux canaux formés par l’eau sont également clairement visibles, en particulier dans la partie sud de l’image.

 

Un certain nombre de cratères de la région présentent des dunes, qui, tout comme les dépôts plus sombres qui entourent les cratères, ont probablement été formés par des tempêtes de vent et de poussière.

 

Bien que l’objectif principal de Schiaparelli soit de démontrer des technologies qui permettent d’atterrir en toute sécurité sur Mars, son petit ensemble d’instruments scientifiques vont enregistrer la vitesse du vent, le taux d’humidité, la pression et la température sur le site d’atterrissage. Il va également effectuer la première mesure des champs électriques à la surface de Mars, qui, combinée avec les mesures de la concentration de poussière atmosphérique, donnera de nouvelles perspectives sur le rôle des forces électriques dans le soulèvement de la poussière, l'élément déclencheur des tempêtes de poussière.

 

Schiaparelli voyage vers Mars à bord de l’orbiteur d’étude des gaz à l’état de traces (TGO). Le lancement a été effectué sur une fusée Proton au départ de Baïkonour le 14 mars, et le rendez-vous avec la Planète Rouge devrait avoir lieu le 19 octobre.

 

Schiaparelli se séparera de son vaisseau mère le 16 octobre et utilisera trois jours plus tard la combinaison d’un bouclier thermique, d’un parachute, d’un système de propulsion et d’une structure déformable pour ralentir pendant sa descente de six minutes vers la surface de Mars.

 

 

Je vous rappelle qu’avec la SAF, on vous donne rendez-vous pour voir cet atterrissage en direct le 19 Octobre (l’heure sera indiquée plus tard, mais ce sera en fin de journée) à Poissy, au Forum Armand Peugeot (rue Jean-Pierre Timbaud 78300 Poissy 1000 places) organisé par la Communauté Urbaine GPS&O.

 

Animateurs : G. Dawidowicz JP Martin et O. de Goursac

Invités (à confirmer) :

A. Souchier (APM)

F. Rocard (CNES)

F. Forget (CNRS)

Et d’autres scientifiques français impliqués dans la mission

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Voir l’explication de la mission dans cet astronews précédent.

 

Le site au CNES : https://exomars.cnes.fr/en/home-47

 

La mission Exomars 2016 à l’ESA ; http://exploration.esa.int/mars/46124-mission-overview/

 

ExoMars en route vers les mystères de la planète rouge, par l’ESA.

 

Bold Euro-Russian Expedition Blasts Free of Earth En Route to Mars in Search of Life’s Indicators de Universe Today.

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

CÉRÈS :.LA MYSTÉRIEUSE MONTAGNE AHONA MONS EN 3D. (22/08/2016)

 

 

Allez chercher votre paire de lunettes anaglyphes bleu-rouge, et cliquez sur la photo ci-contre.

Vous verrez le superbe spectacle en 3D de ce mystérieux mont, Ahona Mons qui a la forme d’une pyramide.

 

Cette mosaïque a été prise en Décembre 2015 lors des orbites basses latitude (385km), et dévoilée récemment.

 

On reconnait ce mystérieux dôme de 4km de haut et de 20km à sa base.

On ne sait toujours pas comment il a pu être créé.

 

 

 

On ne sait pas non plus si le matériel brillant situé sur un de ses flancs  est de même nature que les mystérieux points brillants du cratère Occator.

 

Personne n’imaginait des montagnes sur Cérès, le mystère reste entier.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Dawn's First Year at Ceres: A Mountain Emerges, article du JPL.

 

Un APOD sur ce mont en 3D

 

 

 

Dawn blog

 

Où est dawn?

 

Site de la mission au JPL.

 

Site de la mission à la NASA.

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

 

CURIOSITY :.LES VEINES MINÉRALES SONT FORMÉES PAR ÉVAPORATION D’UN ANCIEN LAC (22/08/2016)

Photos : © NASA/JPL-Caltech/MSSS

 

Une nouvelle étude menée principalement par l’Open University et le’Université de Leicester en Grand Bretagne, a utilisé les données de Curiosity explorant Yelloww Knife Bay dans le cratère Gale, et s’est intéressée à la minéralogie des veines minérales trouvées dans le sol, comme déjà évoqué  dans cet ancien astronews.

 

On remarque les veines de couleur claire prises par Curiosity dans cet endroit baptisé Knorr dans Yellow Bay Knife.

 

Cette photo est ancienne elle date de 2012, elle a été prise par la MastCam, largeur de la photo : 25cm au sol.

 

 

Image Credit: NASA/JPL-Caltech/MSSS

 

 

 

 

 

 

 

Cette étude suggère que ces veines  se sont formées lorsque les sédiments d’un ancien lac se sont déposés et ont été chauffés.

Cette eau aurait eu approximativement 20 fois plus de sulfate et de sodium qu’une eau minérale normale. Ceci aurait donné naissance à la formation de dépôts riches en silice et en sulfate (gypse par exemple).

L’étude indique aussi que l’eau de ce lac aurait été riche en Sodium, Potassium et Silice, mais faible en  Magnesium, Fer et Aluminium. Son pH aurait été entre neutre et légèrement alcalin.

 

 

Les mudstones du cratère Gale sont similaires en composition à ceux de Watchet Bay du Nord Devon (partie A de la photo, échelle barre : 1m).

 

En B, plus à droite on voit la photo d’une de ces veines de gypse prises sur Mars (échelle barre 0,5m).

 

En C  on a représenté des veines de gypse prises aussi dans les mudstones de Watchet (échelle barre : 0,22m).

 

Illustration : crédit : S. P. Schwenzer et al, auteurs de l’article.

 

On peut donc en conclure qu’il ya maintenant des preuves de l’existence d’eau liquide pendant une longue période dans le cratère Gale, et qu’il aurait pu être capable d’abriter une certaine forme de vie d’après les standard terrestres, en effet certains microbes peuvent vivre dans un environnement riche en éléments détectés dans cette eau.

 

 

 

 

 

Mais ce n’est pas tout, il semble que l’on ait identifié un nouveau minéral dans un échantillon de roche (baptisé Buckskin) dans lequel on avait fait un prélèvement : ce serait de la tridymite, de la famille des silicates.

C’est une surprise, car cet élément est en général associé au volcanisme. Cela peut bouleverser notre idée du volcanisme martien.

Sur Terre, la tridymite se forme à haute température à l’occasion d’un procédé volcanique explosif, comme par exemple le Mt St Helens.

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Veins on Mars were formed by evaporating ancient lakes, article original de l’Université de Leicester.

 

Fluids during diagenesis and sulfate vein formation in sediments at Gale crater, Mars, article original paru dans M P Sciences.

 

Veins on Mars Formed by Evaporating Lakes, article de SpaceRef.

 

Upgrade Helps NASA Study Mineral Veins on Mars, article de la NASA.

 

Silicic volcanism on Mars evidenced by tridymite in high-SiO2 sedimentary rock at Gale crater

 

 

 

Les vidéos de la NASA et plus particulièrement celles sur Curiosity.

 

Le site de la mission au JPL

 

Le site de la mission à la NASA.

 

Les images brutes de Curiosity.

 

La page plus détaillée pour accéder à toutes les images brutes de Curiosity.

 

 

Les meilleures images prises par Curiosity

 

Une superbe animation de la mission du robot Curiosity sur Mars est disponible sur ce site de la NASA.

La vidéo la moins gourmande (46MB) peut se charger directement ici.

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

ISS : UN NOUVEAU PORT D’AMARRAGE INSTALLÉ AVEC SUCCÈS. (22/08/2016)

 

Comme annoncé la dernière fois, la capsule Dragon a réussi à amener à l’ISS un nouveau port d’amarrage (appelé IDA).

 

Cette pièce (il y en aura deux au total) doit permettre l’arrimage des nouveaux types de capsules commerciales Crew Dragon (capsule avec astronautes) et Boeing CST 100 Starliner.

Cela permet pour la première fois aux Américains, après la fin de la navette, d’avoir accès à l’ISS sans passer par les parties russes de l’ISS.

C’est l’endroit où la navette venait s’amarrer précédemment.

 

Il vient d’être monté à son bon emplacement  sur le nœud Harmony par deux astronautes de l’Expédition 48 durant une EVA le 19 Août 2016.

 

Dessin : la pièce IDA 1 sur le schéma, s’appelle IDA 2 en réalité, car la 1 a été détruite au dernier lancement. Une troisième pièce est en construction  Crédit NASA.

 

 

 

 

 

On peut voir sur cette vidéo une animation expliquant ce qui va se produire pendant cette sortie.

 

Par contre sur la vidéo suivante on peut voir la sortie réelle des astronautes  ainsi que le montage de la pièce d’adaptation.

 

vidéo :

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

International docking standard receives update, article de Spaceflight Insider.

 

NASA International Space Station On-Orbit Status 16 August 2016, par SpaceRef.

 

International Docking Standard, document officiel avec tous les détails.

 

International Docking Adapter par Wikipedia.

 

Présentation des différents mécanismes d’amarrage dans l’espace par Wikipedia.

 

 

 

Pour plus d’infos sur l’ISS et sur l’astronautique, voir le dossier spécial du site.

 

 

chickens_up.gif

 

VU D'EN HAUT :.LONDRES VUE  DE L’ISS. (22/08/2016)

 

 

L’astronaute britannique Tim Peake pendant sa mission de 6 mois à bord de l’ISS a pris cette photo de nuit de sa capitale.

 

En cliquant sur l’image vous aurez la pleine résolution (attention 9MB). Tim a participé à la mission baptisée « Principia » comme le célèbre ouvrage de Newton.

 

Les photos prises par Tim. La vidéo de Principia.

 

Credits: ESA/NASA

 

 

 

Il est aussi intéressant de voir toute la péninsule britannique la nuit. (Avec une aurore en prime !)

 

 

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

 

CASSINI-TITAN : DES CANYONS REMPLIS D’HYDROCARBURES. (22/08/2016)

Crédit illustration : NASA/JPL

 

On pensait depuis le temps que la sonde Cassini tournait autour de Titan que l’on savait tout sur Titan et que l’on avait tout découvert ; et bien non ; on vient de s’apercevoir que des canyons sont remplis d’hydrocarbure.

 

 

La surface de Titan a été étudiée aux micro-ondes Radar(Instrument SAR), et on s’est aperçu que certains canyons très abrupts (une centaine de m de profondeur) sont remplis d’hydrocarbures à l’état liquide, notamment dans la région de Ligeia Mare, la Mer du Nord, le canyon baptisé Vid Flumina (voir photo) en haut à gauche de l’image.

 

 

Crédit : Poggiali, V., M. Mastrogiuseppe, A. G. Hayes, R. Seu, S. P. D. Birch, R. Lorenz, C. Grima, and J. D. Hofgartner (2016), Liquid-filled canyons on Titan, Geophys. Res. Lett., 43, doi:10.1002/2016GL069679.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces canyons peu larges (moins de 500m) aux pentes  de l’ordre de 40° sont profonds de plusieurs centaines de m.

 

On voit sur cette illustration le principe de mesure de l’altimètre radar durant le passage T91 de Cassini. Ces mesures ont été combinées avec des mesures en mode imageur précédentes où la surface du fond était parfaitement lisse, afin d’annoncer la découverte.

 

La formation de tels canyons n’est pas encore bien comprise.

 

 

Crédit : Poggiali, V., M. Mastrogiuseppe, A. G. Hayes, R. Seu, S. P. D. Birch, R. Lorenz, C. Grima, and J. D. Hofgartner (2016), Liquid-filled canyons on Titan, Geophys. Res. Lett., 43, doi:10.1002/2016GL069679.

 

 

 

 

 

Même si sur Terre, on trouve des exemples similaires (par ex le Grand Canyon), il est bizarre de constater une telle similitude entre un monde chaud et solide baigné d’eau et un monde froid, à base de glaces et où coule des rivières de méthane comme Titan.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Cassini finds flooded canyons on Titan, article du JPL/NASA.

 

Liquid-filled canyons on Titan, article complet du Geophysical Research Letters de l’AGU. À lire.

 

 

 

Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL

Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17

Pour vous y retrouver dans la numération et l'ordre des anneaux.

 

Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm

Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!

 

Voir liste des principaux satellites.

 

Sur ce site les dernières nouvelles de la mission Cassini.

 

 

 

 

chickens_up.gif

 

 

 

Bonne Lecture à tous.

 

 

 

C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

Abonnez-vous gratuitement aux astronews du site en envoyant votre e-mail.

 

Astronews précédentes : ICI

 

Pour vous désabonner des astronews : cliquez ICI.