LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 19 Septembre 2016     

         

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Sommaire de ce numéro :  

Exoplanètes :.Proxima b confirmée par l’ESO. (19/09/2016)

Mars : De nouveaux indices sur le climat martien passé. (19/09/2016)

JUNO : Les pôles de Jupiter. (19/09/2016)

Philae :.On l’a retrouvée enfin !!!! (19/09/2016)

Rosetta :.L’ultime voyage ! (19/09/2016)

Rosetta :.Un éclat de comète en direct ! (19/09/2016)

CÉRÈS :.Ahuna Mons : c’est un cryovolcan ! (19/09/2016)

Gaia :. Un milliard d’’étoiles cartographiées ! (19/09/2016)

Ariane 5 : 4ème lancement cette année et un record d’emport. (19/09/2016)

Curiosity :.Nouvelles images spectaculaires en provenance de Mars. (19/09/2016)

Corot :.Publication des données finales. (19/09/2016)

Vu d'en haut :.Le nouveau pont du Bosphore. (19/09/2016)

Livre conseillé :. De la vérité dans les sciences par A. Barrau chez Dunod (19/09/2016)

 

 

 

 

EXOPLANÈTES :.L’ESO CONFIRME PROXIMA b. (19/09/2016)

 

Comme annoncé dans les dernières news, l’ESO a finalement, après les fuites parues dans la presse, invité les journalistes le 24 Août 2016 à Garching (près de Munich) pour une conférence de presse, dans laquelle, la confirmation de la découverte d’une exoplanète la plus proche de nous (dans Proxima du Centaure) a été annoncée.

Proxima Centauri fait partie d’un système triple d’étoiles avec Alpha Centauri A et B.

Mesures effectuées dans le cadre de ce qui a été baptisée « Pale Red Dot Campaign » (campagne d’observation du petit point rouge pale, par opposition à Pale Blue Dot, notre propre terre). Elle est située approximativement à 4,2 années lumière de nous.

 

La particularité de cette exoplanète, est qu’elle orbite une naine rouge (étoile de type M, soleil beaucoup plus froid et plus petit que le nôtre, voir ce tableau comparatif), elle est baptisée Proxima b suivant la terminologie officielle.

 

 

C’est une équipe de scientifiques menée par G. Anglada-Escudé de l’Université Queen Mary de Londres qui a fait cette découverte qui sera publiée dans la revue Nature. Découverte basée sur les observations du télescope de La Silla (3,6m) équipé du spectro HARPS.

 

 

Photo : conférence de presse du 24 Août 2016 à Garching.

Crédit: ESO/M. Zamani

 

 

 

 

 

 

Ils ont aussi déterminé que cette nouvelle planète est au moins 1,3 fois plus massive que la Terre et qu’elle orbite son étoile de très près, en en faisant le tour en 11,2 jours.

Elle est quand même située dans la zone habitable car la naine rouge est beaucoup moins lumineuse que notre Soleil.

 

 

Illustration : comparaison des orbites de Proxima b et de Mercure. En vert, la zone habitable considérée.

 

 

Crédit: ESO/M. Kornmesser/G. Coleman

 

 

 

 

Même à une telle distance, la température de surface est probablement basse : -30°C si absence d’atmosphère et peut être jusqu’à +30°C si atmosphère.

Mais on n’a aucune idée sur la présence ou non d’une telle atmosphère.

 

Mais il y a pire : si proche de son étoiles, la planète est très probablement synchronisée (présente toujours la même face à son étoile) ce qui rend quand même toutes possibilités de vie un peu hasardeuses. Une autre alternative est qu’elle soit en résonance comme Mercure, ce qui n’est pas non plus très positif. On peut quand même imaginer des zones propices à la rétention d’eau dans certaines parties de cette planète. Quant à la vie, alors, là……

 

Pour avoir des infos sur sa possible atmosphère, il faudrait pouvoir mesurer un transit de cette planète passant devant son étoile, ce qui d’après les spécialistes ne semble pas pensable.

 

Mais ce n’est pas fini, en orbite autour d’une naine rouge, toute planète est exposée à des émissions énormes de rayonnement X et UV qui ne sont pas faits pour favoriser toute forme de vie. Alors, là aussi….

 

Graphique montrant le mouvement de Proxima b dans le temps au cours de 2016. On remarque les changements périodiques de vitesse radiale sur une période de 11,2 jours. (Effet Doppler).

 

Crédit: ESO/G. Anglada-Escudé

 

 

 

 

Vidéo proposée par nos amis de Space News :

 

vidéo :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Rocky planet found orbiting habitable zone of nearest star, article de Phys.org.

 

Vidéo de Nature sur le sujet. Bof bof

 

The Habitability of Proxima Centauri b I: Evolutionary Scenarios (63 pages et 18 figures) très (trop?) long et très complet.

 

Potentially habitable exoplanet confirmed around nearest star! Article de Universe Today.

 

L'exoplanète la plus proche jamais observée existe bien de Sciences et Avenir.

 

Proxima b : découverte de l’exoplanète la plus proche de la Terre, article du Monde. Très intéressant.

 

The exoplanet next door, de la revue Astronomy.

 

 

 

Le dossier Exoplanètes sur votre site préféré.

 

 

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MARS :.DE NOUVEAUX INDICES SUR LE CLIMAT MARTIEN PASSÉ. (19/09/2016)

 

 

Une nouvelle étude de l’University College London (UCL) menée par Joel Davis dans une région de terrains anciens de Mars (Arabia Terra) indique la découverte d’un système important de lits de rivières fossilisés. Cela semble indiquer clairement que Mars a été chaude et humide  il y a plus de 4 milliards d’années.

En effet cette équipe de chercheurs s’est particulièrement intéressée à la région Arabia Terra dans les plaines du Nord. Cette région était en effet apparemment relativement pauvre en indices de rivières asséchées. Ils se sont en fait penchés sur des photos de beaucoup plus haute résolution (MRO) et ont découvert qu’en fait le terrain était couvert de rivières fossilisées, c’est-à-dire de rivières où l’eau s’est évaporée, puis ont été remplies de sable et de gravier et s’érodent moins que l’environnement, c’est la raison pour laquelle ils s’appellent aussi des canaux inversés (inverted channels en anglais).et apparaissent en relief  Ils en ont découvert 17.000km !

 

Photo : Un exemple de ce genre de rivière fossilisée. NASA/JPL/MSSS

 

 

 

De telles rivières asséchées existent aussi sur Terre, comme on le voit sur cette photo prise dans l’Utah.

 

Ces rivières asséchées, sont en moyenne hautes de 30m et larges de 1 à 2 km, restes de puissants fleuves qui ont coulé il y a bien longtemps.

 

Il a donc bien plu dans cette région, ce qui a donné naissance à ce système extensif de réseaux de rivières, où l’environnement aurait pu être favorable à la vie.

 

Ce genre de terrain (comme par exemple Aram Dorsum) serait un endroit propice d’étude pour les futures missions martiennes.

 

Aram Dorsum est d’ailleurs un des 4 candidats de lieu d’atterrissage pour Exomars 2020.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Fossilized Rivers Suggest Mars Was Once Warm and Wet, article de Space Ref.

 

Extensive Noachian fluvial systems in Arabia Terra: Implications for early Martian climate, article original  publié dans Geology.

 

NASA finds fossilized riverbeds on Mars, article de Red Orbit.

 

Une vidéo explicative.

 

 

 

 

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JUNO :.LES PÔLES DE JUPITER. (19/09/2016)

 

 

La sonde Juno, maintenant en orbite autour de Jupiter, a survolé la planète géante de très près pendant plusieurs heures (4200km) le 27 Août 2016.

 

Nous avons obtenu pour la première fois de superbes images inédites des pôles  et notamment nous avons détecté des aurores au pôle Sud de Jupiter.

 

On voit sur cette photo (prise par la JunoCam) le pôle N de Jupiter deux heures avant son approche la plus rapprochée. La sonde était à 78.000km du sommet des nuages.

On voit des détails sur la structure des nuages entre la zone grise  près du pôle et la zone colorée. Les  formes de vaguelettes sont appelées des vagues (ou ondes) de Rossby. On remarque aussi toutes les formes tourbillonnantes correspondant à des  hurricanes géants.

 

 

Crédit: NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS

 

 

 

 

 

Des images avec caméra IR (Jiram) ont aussi été prises pour imager cette aurore polaire Sud, c’est une première. En effet des aurores avaient déjà été détectées au pôle Nord mais jamais au pôle Sud (mauvais angle de vue depuis la Terre).

 

Image prise le 27 Août 2016 par la Jiram (Jovian Infrared Auroral Mapper) dans les longueurs d’onde  de 3,3 à 3,6 microns (Hydrogène).

Mosaïque de trois images 4 heures après le périgée.

 

 

Crédit : NASA/JPL-Caltech/SwRI/ASI/INAF/JIRAM

 

 

 

 

 

Encore 36 autres survols avant la fin de mission !

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Jupiter’s North Pole Unlike Anything Encountered in Solar System, article de la NASA.

 

Juno transmits first up-close look soarin’ over Jupiter, article de Universe Today

 

La Nasa dévoile des images inédites de Jupiter, article du Figaro.

 

De nouvelles images de Jupiter capturées par Juno par Sciences et Avenir.

 

 

 

 

La mission Juno à la NASA.

 

Le site de la mission Juno au SwRI. Le mieux !

 

Dossier de presse de la mission et du lancement.

 

Le site de la mission à la NASA.

 

 

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PHILAE :.ON L’A RETROUVÉE ENFIN ! (19/09/2016)

 

Ça y est, enfin, on a repéré l’atterrisseur Philae sur la comète Churyumov-Gerasimenko !

On le cherchait depuis sa disparition après un « atterrissage » laborieux (rebonds) de Novembre 2014.

 

 

Il était coincé dans une fissure bien cachée de la comète.

 

C’est le 2 septembre 2016, lors d’un survol à basse altitude (2700m) que la caméra téléobjectif OSIRIS a pris cette photo, où l’on voit dans le coin inférieur droit, le petit robot, une patte en l’air.

 

 

© : ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA; context: ESA/Rosetta/NavCam – CC BY-SA IGO 3.0

 

 

 

 

 

 

Cette image montre la position très acrobatique de Philae, et pourquoi les difficultés de communication étaient si importantes.

 

 

Il est heureux qu’un mois avant la fin de mission (voir plus loin) on ait pu détecter finalement son emplacement.

 

© : idem

 

 

 

“Cette formidable nouvelle signifie que maintenant que nous savons où Philae se trouve, nous possédons désormais les informations qui nous manquaient pour replacer dans leur contexte les trois jours de relevés scientifiques effectués par Philae ! » explique Matt Taylor, responsable scientifique de la mission Rosetta.

 

Après des mois de travail, nous sommes enfin récompensés : nous voyons Philae dans son site éternel d’Abydos, situé sur le petit lobe de la comète. On se souvient que Philae devait se poser sur Agilka, et qu’après rebonds elle termina sa course après quelques heures à cet endroit baptisé donc Abydos. Malgré sa position délicate en cet endroit, Philae a réussi pendant 3 jours à mener à bien la plupart de ses expériences avant d’entrer en sommeil. On a pu quand même brièvement entrer en communication avec elle en Juin et Juillet 2015, on pense que la situation proche du Soleil permit de charger un peu la batterie. Mais ce fut son dernier sursaut.

 

L’ESA espère au moment de l’atterrissage de Rosetta (voir plus bas) pouvoir survoler Abydos et prendre de nouvelles photos plus détaillées de Philae et de son environnement.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

On a trouvé Philae par l’ESA.

 

Philae: Lost comet lander is found article de la BBC.

 

 

 

Le blog de la mission Rosetta à l’ESA.

 

 

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ROSETTA :.L’ULTIME VOYAGE ! (19/09/2016)

 

La SAF et la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris vous invite à suivre en direct « l’atterrissage » de Rosetta sur la comète Churyumov-Gerasimenko le Vendredi 30 Sept à partir de 10H30. Entrée libre bien sûr et sans réservation.

 

Nous ferons aussi le point complet sur cette extraordinaire mission, un énorme succès de l’astronautique européenne.

De nombreux invités scientifiques seront présents. 

 

Animation : Gilles Dawidowicz, Président de la commission de Planétologie de la SAF et nombreux scientifiques de la mission.

 

L’ATTERRISSAGE DE ROSETTA.

 

 

Le 30 septembre, la sonde effectuera un aller simple vers la surface de Rosetta, une ultime mission qui permettra d’examiner la comète de très près, et notamment les puits à ciel ouvert (fossés) de la région de Ma’at sur le petit lobe. (Cercle rouge)

 

Les scientifiques de Rosetta espèrent que ces observations permettront de découvrir les secrets de la structure intérieure de la comète.

 

Image prise par la NavCam le 21 Sept 2014.

 

© : ESA/Rosetta/NavCam – CC BY-SA IGO 3.0

 

 

 

 

 

 

ETA (heure prévue du contact) : 12H30

 

Les dernières manœuvres de Rosetta autour de la comète 67P, dès le 24 sept le vaisseau spatial quittera son orbite pour entreprendre une manœuvre de collision qui se produira dans la soirée du 29 sept. Il quittera alors son altitude de 20km pour un impact vers 10H40 GMT en ajoutant les 40 minutes de décalage.

 

Rosetta tombera lentement vers la comète en chute libre pour ainsi dire.

Tous les instruments seront actifs et transmettrons leurs informations jusqu’au bout.

 

La vitesse relative d’approche devrait être inférieure à 50cm/s.

 

Illustration: ESA.

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN

 

Rosetta's descent towards region of active pits, article de Space Daily.

 

Rosetta end-of-mission update, article d’Emily de la Planetary Society.

 

 

 

Le dossier Rosetta sur ce site.

 

 

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ROSETTA :.UN ÉCLAT DE COMÈTE EN DIRECT ! (19/09/2016)

 

Le 19 Février de cette année 2016, Rosetta a eu la chance de pouvoir assister en direct à l’éclatement d’un petit morceau de sa comète Churyumov-Gerasimenko. En plus la chance a continué, tous ses instruments ont pu enregistrer et étudier le phénomène.

 

 

Un montage gif de cet évènement nous est fourni par l’ESA.

 

Ce sont des images de la caméra grand angle OSIRIS, qui nous montrent ce sursaut dans la région Atum (la base de la comète)

 

Les images sont espacées de 30 minutes chacune, sur une durée de plus de 4 heures, ce qui nous permet aussi de voir la rotation de la comète. On remarque parfaitement les jets qui suivent cet évènement. (Photo de gauche)

Crédit : ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/
UPM/DASP/IDA

 

 

 

Le sursaut s’est produit dans cette région Atum, au moment où celle-ci sortait de l’ombre (comme on le voit sur l’animation gif), il semble donc bien qu’elle soit liée à un choc thermique du matériau de surface.  Ce qui a fait éjecter une partie de cette surface et mis au jour une couche de glace qui s’est immédiatement sublimée, ce qui a donné naissance aux jets photographiés par Osiris.

 

Rosetta était à une altitude 35km à ce moment là.

 

L’étude de ce phénomène a été menée par by Eberhard Grün du Max-Planck-Institute for Nuclear Physics, Heidelberg, elle a été publiée dans les notes mensuelles de la RAS (Royal Astronomical Society).

On peut en lire le texte complet ici.

 

 

(clic sur l’image pour plus de résolution)

Ces graphiques publiés par l’ESA, montrent les mesures des différents instruments  à différents moments de l’évènement.

©: ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA; données Grün et al (2016)

 

 

La plupart des instruments ont détecté des signaux par meoment d’un niveau une centaine de fois supérieure à la normale.

 

MIRO a par exemple noté une élévation de température des gaz entourant la comète de 30°C.

200 particules ont été détectées pendant les 3 heures de cet évènement, alors que la normale en cette période était de 3 à 10.

 

Les astronomes sur Terre ont aussi noté une augmentation de l’éclat de la coma.

 

 

Une vidéo explicative très bien faite :

vidéo :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

RAPPEL : la SAF vous invite à l’atterrissage de Rosetta en direct à la Cité des Sciences le 30 septembre. (voir plus haut)

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Rosetta Probe Captures Brilliant Image of Comet Eruption, article de NatureWorld.

 

 

 

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CÉRÈS :.AHONA MONS : C’EST UN CRYOVOLCAN ! (19/09/2016)

 

 

On commence à avoir une idée sur la composition et l’origine de ce curieux pic aux flancs lisses et abrupts, appelé Ahona Mons.

 

Il fait 5km de haut sur une base de 17km et semble bien isolé sur la planète naine Cérès (diamètre 950km).

 

La sonde US Dawn, termine sa visite de ce corps et de nombreux articles sont publiés.

 

Crédit : NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA

 

 

 

Il semble bien que cette étrange montagne soit un cryovolcan.

C’est-à-dire un volcan qui au lieu d’éjecter de la lave, éjecte…de l’eau (salée probablement) qui devient glace !

 

On voit sur ce schéma le principe d’un tel cryovolcan.

 

En cliquant sur l’image on voit l’animation gif du phénomène.

Credits: NASA Goddard/Katrina Jackson, Producer/Dawn mission

 

 

 

Ce serait une structure géologiquement jeune, quelques centaines de millions d’années.

 

 

Dawn a clairement montré que Cérès a été géologiquement active dans le passé, comme le signale Chris Russel  le PI de la mission.

 

Dawn aurait mis au jour une très légère atmosphère temporaire, observée par le détecteur de gamma et de neutrons (GRaND).

 

Une telle atmosphère même temporaire serait compatible avec la détection de vapeur d’eau détectée par Herschel en 2012/2013.

Les électrons énergétiques détectés pourraient avoir été produits par le vent solaire percutant les molécules d’eau.

 

 

Cérès est aussi un corps couvert de cratères, dont la plupart ont le fond fracturé, similaires à ceux que l’on peut trouver sur la Lune. Mais ils sont moins profonds que les cratères lunaires. Cela est probablement dû à la remontée de cryomagma.

Un article à ce sujet est publié aussi dans la revue science, voir plus bas.

 

En comptant et en localisant les cratères, les scientifiques ont remarqué qu’il y avait plus de cratères dans l’hémisphère N.

De plus il semblerait qu’il y ait un « manque » de cratères de taille supérieure à 280km, c’est un grand mystère pour les astronomes.

Où sont donc passé ces cratères ?? Mystère pour le moment.

 

 

Une carte des cratères les plus importants de Cérès.

 

 

 

Dawn a aussi détecté du matériau riche en eau à la surface dans un petit cratère de 10km de diamètre baptisé Oxo.

 

On repère bien (en bleu) les bandes d’absorption de l’eau (1,28 ; 1,65 et 2 microns) comme on le voit sur partie gauche de cette illustration

En noir : spectre de glace de référence.

© Science J-Philippe Combe et al

 

 

Cette eau a été détectée grâce au VIR (Visible and Infrared Mapping spectrometer)

 

Une autre belle vue du cratère Oxo.

 

Ce cratère est relativement jeune : 1 à 10 millions d’années seulement, il possède en conséquence des bords abrupts et son fond est pauvre en cratères d’impact. Il est situé dans les hautes latitudes ce qui le protège d’une illumination trop directe du Soleil.

 

Cérès devrait contenir une grande quantité de glace dans sa croûte.

 

Voici la liste des articles récents publiés par le magazine Science, on peut accéder à certains extraits.

 

The geomorphology of Ceres

 

Distribution of phyllosilicates on the surface of Ceres

 

Cryovolcanism on Ceres

 

Cratering on Ceres: Implications for its crust and evolution

 

Detection of local H2O exposed at the surface of Ceres

 

 

 une vidéo explicative :

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir aussi cette vidéo de la NASA.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

The case of the missing craters, article de la NASA.

 

Dawn Maps Ceres Craters Where Ice Can Accumulate, article de la NASA.

 

Ceres: The tiny world where volcanoes erupt ice de l’ASU.

 

Ceres: The tiny world where volcanoes erupt ice, de Space Daily.

 

NASA Discovers "Lonely Mountain" on Ceres Likely a Salty-Mud Cryovolcano

 

Ceres' Geological Activity, Ice Revealed in New Research par la mission Dawn.

 

The missing large impact craters on Ceres, article de Nature très complet avec de nombreuses figures.

 

Sulfur, Sulfur Dioxide and Graphitized Carbon Observed on Asteroid For First Time, article de Space Daily

 

Un cracheur de glace sur Cérès, article de Sciences et Avenir.

 

 

Dawn blog

 

Où est dawn?

 

Site de la mission au JPL.

 

Site de la mission à la NASA.

 

 

 

 

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GAIA : UN MILLIARD D’ÉTOILES CARTOGRAPHIÉES! (19/09/2016)

 

Le satellite Gaia de l’ESA (maitrise d’œuvre EADS Astrium, maintenant Airbus Defence & Space) vient de fournir aux scientifiques des données sur plus d’un milliard d’étoiles.

Ce sont les éléments  importants de Gaia, comme sa plateforme ultra stable en Carbure de Silicium  et son optique de précision qui ont permis un tel résultat sur une toute petite portion du ciel.

 

Rappelons que Gaia a été lancée à l’aide d’un lanceur Soyouz, en décembre 2013.

 

 

La base de la mission est l’examen répétitif des étoiles dans deux champs de vision. À cet effet la sonde tourne lentement sur elle même au rythme de 4 rotations complètes par jour. Le mouvement de la sonde sur son orbite a une légère précession de 63 jours de façon à pouvoir mesurer tous les objets du ciel. Ses micro-propulseurs effectuent des ajustements précis afin de maintenir l’alignement du satellite – sur Terre

 

Elle est équipée d’un important écran de protection contre la lumière du Soleil, qui sert aussi de panneaux solaires.

 

Crédit : ESA.

 

 

 

 

« Les résultats obtenus aujourd’hui font entrer l’astronomie dans une nouvelle ère – l’énorme augmentation du volume de données fournira aux astronomes des informations précises sur la dynamique et l’origine de notre galaxie et de plusieurs centaines de milliers d’objets nouveaux dans notre système solaire et au-delà. Tous les ingénieurs et techniciens d’Airbus Defence and Space qui ont participé à la conception et à la réalisation de Gaia peuvent être fiers de leur travail », a déclaré Nicolas Chamussy, Directeur général de Space Systems au sein d’Airbus Defence and Space.

La publication des données acquises par Gaia complète et améliore considérablement les résultats de la première mission astrométrique de l’ESA, Hipparcos, lancée en 1989 et également développée par Airbus Defence and Space.

 

 

Le CNRS publie d’ailleurs un communiqué de presse à cet effet que je reproduis ici :

 

Avec un milliard d'étoiles cartographiées en mille jours, la recherche européenne n'a décidément pas peur des tâches herculéennes. Ce travail a été réalisé par 450 chercheurs, issus de 25 pays européens, dont une centaine de français, principalement du CNRS, de l'Observatoire de Paris et de l'Observatoire de la Côte d'Azur avec une participation majeure du CNES.

Grâce au satellite Gaia, lancé le 19 décembre 2013, les scientifiques ont catalogué les positions de 1,15 milliard d'étoiles, avec en plus la vitesse et la distance par rapport au Soleil pour 2 millions d'entre elles.

L'ESA et le consortium européen DPAC rendent publics le 14 septembre les premiers résultats de cette mission.

Cette annonce représente la cartographie du ciel la plus précise et détaillée jamais réalisée.

 

Le satellite Gaia tourne sur lui-même et autour de la Terre tout en scrutant l'espace avec ses deux télescopes.

Équipé de 106 capteurs qui forment l'équivalent d'un appareil photo d'une résolution d'un milliard de pixels, il observe ainsi quotidiennement 50 millions d'étoiles, avec dix mesures à chaque passage, ce qui représente une masse de 500 millions d'éléments par jour. Cette quantité énorme de données a permis la publication d'un catalogue des positions dans le ciel de 1,15 milliard d'étoiles. La précision va de 0,5 à 15 millièmes de seconde de degré, sachant qu'un millième de seconde de degré correspond à l'angle sous lequel on verrait une pièce de 1 euro placée à 4 000 km.

 

Pourvu de 200 millions d'étoiles de plus qu'initialement prévu, ce catalogue va permettre aux chercheurs d'établir de précieuses statistiques sur les différents types d'astres, qui seraient inexploitables sans un inventaire aussi vaste.

On y retrouve ainsi des données pour 250000 quasars et 3 000 étoiles variables4 de type Céphéides et RR Lyrae.

La mission Gaia a livré les courbes de lumière de ces dernières, c'est-à-dire l'évolution de leur luminosité, afin de mieux comprendre les phénomènes physiques qui régissent les étoiles variables.

 

Les positions de 2 millions de ces étoiles ont également été combinées aux mesures effectuées 23 ans auparavant par la mission Hipparcos de l'ESA. La différence a permis de calculer la vitesse et la distance de ces astres par rapport au système solaire.

La récolte des informations utilisées dans ce catalogue s'est arrêtée en septembre 2015 mais, comme Gaia continue toujours d'amasser des données, les chercheurs comptent comparer de la même manière les futures positions des étoiles à celles présentées ici. Ils devraient ainsi obtenir, vers fin 2017, la vitesse et la distance de ce milliard d'étoiles.

 

Les organismes français jouent un rôle de premier plan dans cette mission et sont représentés par une centaine de chercheurs, ingénieurs et techniciens au sein du consortium. Ils participent aux nombreuses missions indispensables au succès de la mission : organisation des observations au sol nécessaires pour le traitement des données, fourniture des éphémérides du système solaire, observation quotidienne du satellite Gaia lui-même par des moyens optiques (afin de connaître sa position et sa vitesse avec une précision extrême), validation des traitements des données, etc.

 

Les laboratoires concernés sont :

-    Le laboratoire Galaxies, étoiles, physique et instrumentation (CNRS/Observatoire de Paris/Université Paris Diderot)

-    Le laboratoire Systèmes de référence temps-espace (CNRS/Observatoire de Paris/UPMC)

-    Le Laboratoire d'études du rayonnement et de la matière en astrophysique et atmosphères (CNRS/Observatoire de Paris/ENS Paris/UPMC/Université de Cergy-Pontoise)

-    L'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (CNRS/Observatoire de Paris/UPMC/Université de Lille)

-    Le laboratoire Lagrange (CNRS/Observatoire de la Côte d'Azur/Université de Nice Sophia Antipolis)

-    Le Laboratoire d'astrophysique de Bordeaux (CNRS/Université de Bordeaux)

-    L'Observatoire astronomique de Strasbourg (CNRS/Université de Strasbourg)

-    Le laboratoire Univers, transport, interfaces, nanostructures, atmosphère et environnement, molécules (CNRS/Université de Franche-Comté)

-    Laboratoire univers et particules de Montpellier (CNRS/Université Montpellier)

 

Les ressources en ligne du Centre de données astronomiques de Strasbourg (CNRS/Université de Strasbourg) ont également joué un rôle important dans la validation des résultats et sont nécessaires à leur analyse scientifique.

 

Le CNES est un acteur essentiel auprès des équipes françaises grâce à la mise place d'un centre de traitement des données du DPAC à Toulouse (qui assure approximativement 40 % du traitement de données). Le DPAC a été agréé dès 2006 pour traiter les données du satellite Gaia et six centres de calcul spécialisés, comme celui de Toulouse, ont été retenus dans ce but.

 

Pour en savoir plus sur Gaia : http://gaia.obspm.fr/ 

 

 

Les petits points blancs disséminés un peu partout sur la carte correspondent à des sources connues, des galaxies, des amas globulaires et des amas galactiques dont le nom le plus commun est indiqué au-dessus ou à côté de la source. Les deux galaxies très étendues dans l'hémisphère sud sont les Nuages de Magellan.

Dans un petit point comme M5 au milieu de la carte, Gaia a détecté plusieurs milliers d'étoiles.

© ESA/Gaia/DPAC. Image generated by: André Moitinho & Márcia Barros (CENTRA - University of Lisbon) on behalf of DPAC.

 

 

Cette carte montre aussi la densité des étoiles dans chaque portion du ciel. Les  parties plus claires ont une concentration d’étoiles plus importantes   que dans les parties foncées. La Voie Lactée  bloque la vue  au centre de l’image,  elle correspond à des nuages interstellaires  très denses qui absorbent la lumière des étoiles situées derrière.

De nombreux amas globulaires (ensembles de centaines de milliers ou de millions de vieilles étoiles) et amas ouverts  (plus petits ensembles, de centaines de milliers d’étoiles) sont aussi présents sur cette image.

On remarquera dans le coin inférieur gauche de l’image, la galaxie la plus proche de la nôtre : M31 (Andromède) et sa galaxie satellite M33.

Une version HR et sans annotation de cette image se trouve ici.

 

 

Une vidéo explicative de l’ESA reprise par Space.com. (edited by @SteveSpaleta)

vidéo :

 

 

 

 

 

 

 

 

Une autre vidéo que l’on peut voir.

 

 

 

 

 

 

Annonce du site de GAIA :

 

Le détail du contenu de ce premier catalogue, Gaia DR1, est disponible ici en français, et là, à usage des professionnels, en anglais.

 

Cette première version des données contient deux Catalogues :

 

·         Le premier donne les positions sur le ciel de plus d’un milliard d’étoiles, ainsi que leur luminosité apparente (dans la bande Gaia, la bande G, qui est une bande large couvrant tout le domaine optique et émargeant sur l’ultraviolet et le proche infrarouge). La précision sur les positions va de 0.5 à 15 millièmes de seconde de degré selon l’éclat des sources.

·         Le second catalogue, un "petit" (!) sous-ensemble d’environ 2 millions d’étoiles en commun avec les Catalogues Hipparcos et Tycho-2. Grâce à la combinaison des données de Gaia avec les positions d’Hipparcos/Tycho, ce catalogue fournit les mouvements sur le ciel et les distances pour 2 millions des étoiles les plus brillantes du ciel, augmentant ainsi d’un facteur 20 le nombre connu de distances directes d’étoiles et améliorant leur précision d’un facteur trois. C’est une avancée majeure pour l’astrométrie, très attendue pour toutes les études sur la physique des étoiles et la compréhension de notre Galaxie.

 

En bonus, les courbes de lumière (mesures des variations de luminosité au cours du temps) de plus de 3000 étoiles variables, des RR Lyrae et des Céphéides, sont également rendues publiques. Environ 10% d’entre elles ont été nouvellement découvertes par Gaia, Enfin, un catalogue contenant les positions et la luminosité de plus de 2000 quasars est aussi publié, contribuant au système de référence extragalactique.

 

Toutes les données de la première diffusion des données de Gaia sont accessibles à partir de l’archive Gaia (http://archives.esac.esa.int/gaia  ), qui fournit également des outils de visualisation, ainsi que la documentation complète pour explorer les ensembles de données. En outre, les données sont également mises à disposition par un certain nombre de centres de données affiliées, en particulier, pour la France, le Centre de Données de Strasbourg (http://cds.unistra.fr/gaia ).

 

Le Consortium DPAC est une collaboration de 450 scientifiques de 25 pays européens et les laboratoires de recherches français y contribuent pour environ le quart des membres. Ces laboratoires sont des unités mixtes de recherche du CNRS à l’Observatoire de Paris (laboratoires GEPI, IMCCE, SYRTE, LERMA, LESIA), à l’Observatoire de la Côte d’Azur (laboratoire Lagrange), à l’Observatoire Aquitain des Sciences de l’Univers (LAB), à l’Observatoire de Besançon (laboratoire UTINAM), à l’Observatoire de Strasbourg, à l’Institut d’Astrophysique de Paris et au LUPM de Montpellier. Le CNES est un acteur majeur de ces activités et de support aux équipes françaises en mettant en œuvre un centre de traitement du DPAC qui couvre environ 40% des traitements des données.

 

L’Observatoire de Paris a commencé à s’impliquer dans la préparation de Gaia il y a près de 20 ans. Il est responsable de deux des neuf unités de traitement du DPAC (données spectroscopiques : CU6 ; simulations : CU2) ainsi que de la validation des données avant publication. De plus, il apporte des contributions essentielles au traitement des objets du système solaire, aux éphémérides planétaires & satellitaires et au suivi sol du satellite Gaia (GBOT). Pour la DR1, il a contribué à ces deux derniers points ainsi qu’à la lourde tâche de validation des données avant publication. Il sera en première ligne pour la DR2, prévue dans un an.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Gaia’s billion-star map hints at treasures to come, article de l’ESA.

 

Contenu du premier catalogue Gaia : Gaia DR1, par l’Observatoire de Paris.

 

Liens vers les animations et images du satellite en cours de construction :

 

The map of a BILLION stars: Esa unveils the most detailed 3D atlas of the Milky Way ever made

 

 

 

Le site de Gaia à l’Observatoire de Paris.

 

Le site de Gaia à l’ESA.

 

6 mois de test et de calibration par l’Observatoire de Paris.

 

Les dernières nouvelles de Gaia sur ce site.

 

Commisoning the radial velocity spectrometer. De l’ESA.

 

Les premières analyses de la lumière parasite par l’ESA.

 

 

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ARIANE 5 :.4ème LANCEMENT CETTE ANNÉE ET UN RECORD D’EMPORT. (19/09/2016)

 

 

 

Ariane 5 vient de réussir son 73ème lancement d’affilée en plaçant en orbite 2 satellites de télécommunications

 

Le lanceur améliore encore son record d’emport de plus de 10,7 tonnes, réalisé lors du tir précédent

 

 

Photo : vol V232 ESA

 

 

 

 

L’ESA communique à cette occasion sur le succès de ce lancement :

 

 

Le lanceur Ariane 5 s’est envolé depuis le port spatial européen de Kourou (Guyane française) et a placé avec succès deux satellites de télécommunications sur leur orbite de transfert géostationnaire, pour l’opérateur Intelsat.

Cette fois, la performance au lancement réalisée par cette Ariane 5 ECA a représenté 10 735kg  (dont 9 853 kg dédiés aux satellites), renouvelant et améliorant encore le record d’emport de charge utile de 10 730 kg du 18 juin dernier, également atteint par une Ariane 5 ECA.

 

« Ce qui pourrait apparaître comme quelques kilos supplémentaires (5 kgs de plus que le tir précédent) entre ce record d’emport et le précédent est, en fait, le symbole de l’engagement permanent de nos équipes au service de nos clients, pour améliorer constamment les performances et la compétitivité du lanceur Ariane 5, dont l’extrême fiabilité est une fois encore confirmée », s’est félicité Alain Charmeau, CEO d’Airbus Safran Launchers. « A l’occasion de ce nouveau succès, je tiens à remercier Arianespace, l’ESA et le CNES pour leur confiance et leur soutien. »

 

Airbus Safran Launchers assure la maîtrise d’œuvre des lanceurs Ariane 5. L’entreprise coordonne un réseau industriel regroupant plus de 550 sociétés dans 12 pays européens (dont plus de 100 PME). Airbus Safran Launchers pilote l’intégralité de la chaîne industrielle, de la gestion des évolutions de performances du lanceur à son réglage final par la fourniture du logiciel de vol de la mission en passant par la maîtrise de sa production. Cette chaîne inclut les équipements et structures, la fabrication des moteurs, l’intégration des différents étages, puis l’intégration du lanceur en Guyane.

 

Fer de lance du savoir-faire européen, le lanceur Ariane 5 est l’un des plus vastes et ambitieux programmes spatiaux dans le monde. Sa flexibilité lui permet de transporter indifféremment des charges utiles lourdes en orbite basse, deux satellites sur une orbite de transfert géostationnaire, un seul satellite en optimisant sa durée de vie, ou plusieurs satellites en orbite moyenne.

 

Airbus Safran Launchers est également le maître d’œuvre industriel du futur lanceur européen Ariane 6, dont le premier vol est prévu en 2020, et qui remplacera Ariane 5 vers 2023.

 

Les chiffres du vol Ariane 232 :

 

    87ème lancement d’Ariane 5,

    57ème lanceur Ariane 5 ECA,

    10ème lancement d’une Ariane 5 sous maîtrise d’œuvre Airbus Safran Launchers,

    61ème succès consécutif  d’un lanceur équipé du moteur Vulcain® 2,

    130ème succès consécutif  d’un lanceur équipé du moteur HM7B.

 

 

 

 

Le dossier Ariane 5 chez Capcom Espace.

 

 

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CURIOSITY :.NOUVELLES IMAGES SPECTACULAIRES EN PROVENANCE DE MARS. (19/09/2016)

Photos : © NASA/JPL-Caltech/MSSS

 

 

 

Curiosity explore depuis un certain temps les Buttes appelées Murray, au pied du Mont Sharp.

 

Ces images sont très récentes, elles sont prises par la MastCam et datent du 8 Septembre 2016.

 

Ces nouvelles photos font penser aux grands parcs nationaux de l’Ouest Américains.

 

 

Nous allons en voir quelques unes, la totalité étant sur le site de la NASA.

 

 

14km de parcourus à ce jour.

 

 

 

 

À flanc de colline sur les Murray Buttes, au pied du Mont Sharp.

On voit dans le  fond (j’ai joué sur les éclairages pour les rendre plus visibles) les bords du cratère Gale.

 

 

Image prise le 8 sept 2016 pendant le 1454ème jour martien de Curiosity sur Mars. 

 

Curiosity a atterri sur Mars en Août 2012.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vues détaillée des buttes rocheuses et « mesas », restes de l’érosion par les vents martiens de ces couches ressemblant à du grès (sans stone) formés par agglomération du sable martien.

 

On voit différentes couches sédimentaires.

 

 

 

Image prise le 8 sept 2016 pendant le 1454ème jour martien de Curiosity sur Mars.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Maintenant Curiosity a quitté ces buttes et après une séquence de carottages, se dirigera vers le Mont Sharp.

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Curiosity envoie de nouvelles images spectaculaires de Mars, article du Figaro.

 

Stunning new images of Mars from the Curiosity rover, par Universe Today.

 

 

 

 

Les vidéos de la NASA et plus particulièrement celles sur Curiosity.

 

Le site de la mission au JPL

 

Le site de la mission à la NASA.

 

Les images brutes de Curiosity.

 

La page plus détaillée pour accéder à toutes les images brutes de Curiosity.

 

 

Les meilleures images prises par Curiosity

 

Une superbe animation de la mission du robot Curiosity sur Mars est disponible sur ce site de la NASA.

La vidéo la moins gourmande (46MB) peut se charger directement ici.

 

 

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COROT : PUBLICATION DES DONNÉES FINALES. (19/09/2016)

 

RAPPEL : Lancement en décembre 2006 du satellite Corot, dont l’objectif est double : détecter des exoplanètes dans d’autres systèmes solaires et étudier les mystères que recèle le cœur des étoiles.

 

COROT est l’abréviation de « COnvection, ROtation et Transits planétaires », ce qui correspond aux objectifs scientifiques de la mission. « Convection et rotation » font référence à la capacité du satellite de sonder l’intérieur des étoiles pour étudier les ondes acoustiques qui se propagent à leur surface, une technique dénommée sismologie stellaire ou « astérosismologie ». « Transit planétaire » évoque la technique utilisée pour détecter la présence d’une planète en orbite autour d’une étoile grâce à la diminution de luminosité qu’elle provoque en passant devant l’étoile.

 

Le CNES dirige cette mission, qui a été prolongée deux fois, mais après 6 ans de bombardement intense par les particules de haute énergie qui sillonnent l’espace, l’instrument de CoRoT a cessé de transmettre ses données le 2 novembre 2012, probablement victime de l’une d’elles et n’a pu être remis en service à distance par les équipes techniques du CNES et du CNRS.

 

Il avait  révélé officiellement plus d’une trentaine d’exoplanètes et une centaine d’autres en cours d’homologation.

 

Document : Lesia.

 

 

 

 

L’équipe CoRoT vient de rendre public l’ensemble des données produites par la mission.

Cet évènement concrétise un travail de plusieurs années, au cours duquel elle a réussi à interpréter et à filtrer les principaux artéfacts produits par l’instrument et le satellite qui contaminaient le signal astrophysique recherché.

 

 

Publication des données finales de CoRoT

 

Il s’agit entre autres de supprimer le problème particulièrement aigu des pics de signal et des discontinuités induits par le bombardement des particules cosmiques, de corriger le vieillissement de l’instrument et les biais systématiques sur les détecteurs.

 

Illustration des corrections sur une étoile faible (mV=15.6, 150 jours).

 

Les courbes de lumière (séries temporelles de mesure de flux stellaire) de plus de 160 000 étoiles de notre galaxie sont désormais à disposition de l’ensemble de la communauté scientifique internationale via l’archive CoRoT de la mission, le Centre de Données astronomiques de Strasbourg ainsi que deux sites miroirs aux États-Unis et en Espagne.

 

Elles constituent une mine d’or pour l’étude des exoplanètes, des étoiles, de la structure de notre Galaxie et, au delà, toutes les recherches basées sur la photométrie stellaire ultra précise.

 

Ces données contribuent ainsi à la préparation des futures grandes missions spatiales, en particulier PLATO, le successeur européen de CoRoT.

 

L’ouvrage "The CoRoT Legacy book" décrivant ces données et les méthodes utilisées, les principaux résultats à ce jour et les nouveaux projets héritiers de CoRoT sera très prochainement publié.

 

 

 

 

L’archive publique des données Corot.

 

Le site de Corot au LESIA.

 

Quelques découvertes de CoRoT par le LESIA.

 

 

 

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VU D'EN HAUT :.LE NOUVEAU PONT DU BOSPHORE. (19/09/2016)

 

 

La Turquie vient d’inaugurer (Août 2016) son troisième pont sur le Bosphore.

 

Le voici vu du ciel (satellite Copernicus de l’ESA) et si vous cliquez sur l’image vous verrez l’animation gif de  sa construction (17 images)

 

Ce pont avec 8 files pour voitures et 2 files pour train fait 322m de hauteur et 1408m  de long pour la portée centrale.

Il est baptisé Pont Sultan Selim.

 

C’est un des ponts suspendus les plus longs du monde, il a été conçu par un architecte français : Michel Virlogeux qui a aussi à son compte le viaduc  de Milllau et le Pont de Normandie.

 

Ce nouveau pont est un mix entre une structure à haubans et suspendue.

 

 

 

 

 

 

 

 

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LIVRE CONSEILLÉ. :. DE LA VÉRITÉ DANS LES SCIENCES PAR A. BARRAU CHEZ DUNOD. (19/09/2016)

 

Notre ami Aurélien Barrau est un grand scientifique, mais c’est aussi un philosophe, il mêle ces deux notions dans cet ouvrage  afin de faire le point sur la vérité dans les sciences.

 

Qu'est-ce que la science?

Peut-elle découvrir "la" Vérité ou seulement des vérités provisoires et partielles?

 

En se fondant sur les théories physiques récentes et en empruntant à la philosophie du XXème siècle, Aurélien Barrau  propose un cheminement rigoureux mais accessible pour tenter de définir la science et comprendre son rapport à la Vérité.

 

"Ce petit texte donne peu de réponses. Il pose également peu de questions.

 

Il entend seulement plonger le lecteur dans un certain inconfort, propice à la réflexion."

 

 

 

 

 

Sommaire

Qu’est-ce que la Science ?

Vérité des sciences et science de la vérité.

Falsifications et anarchisme.

Vers un relativisme cohérent et exigeant.

 

Aurélien Barrau est Professeur à l'université Joseph Fourier (Grenoble), chercheur au laboratoire de physique subatomique et de cosmologie du CNRS, membre de l'Institut de France.

Aurélien Barrau est auteur de nombreux articles et ouvrages.

 

 

ISBN : 9782100746606    11,90€

 

 

 

 

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Bonne Lecture à tous.

 

 

 

C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

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