LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 10 Août 2017      

       

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Sommaire de ce numéro :  

La rotation des satellites : CR de la conf SAF (Planétologie) de N Rambaux du 24 Juin 2017. (10/08/2017)

Voyager : La quarantaine et en bonne forme !!! (10/08/2017)

Météorite :. Inauguration d’une pierre du cratère de Vredefort par C Larcher. (10/08/2017)

New Horizons :.Des vidéos améliorées des survols. (10/08/2017)

New Horizons : Cible en vue. (10/08/2017)

Étoile : La plus petite étoile jamais découverte est grosse comme Saturne. (10/08/2017)

Trous Noirs : Détection du mouvement relatif de deux TN. (10/08/2017)

ISS :.Un papy à bord : Paolo Nespoli 60 ans ! (10/08/2017)

ISS : Une visite Google de la station. (10/08/2017)

Exoplanètes : Des molécules d’eau dans l’atmosphère de WASP 121-b ! (10/08/2017)

JUNO :.Enfin, la tache rouge. (10/08/2017)

CÉRÈS :.Une vidéo avec Cérès en opposition. (10/08/2017)

LISA Pathfinder :.C’est fini ! (10/08/2017)

La Lune :.Elle pourrait contenir de grandes quantités d’eau ! (10/08/2017)

Curiosity :.5 ans sur Mars ! (10/08/2017)

Cassini-Titan :.Cassini aurait-il mis au jour une chimie prébiotique ? (10/08/2017)

Livre conseillé :. Les références de temps et d’espace chez Hermann. (10/08/2017)

Les magazines conseillés :.La Recherche spécial sur La Lumière. (10/08/2017)

 

 

 

VOYAGER : LA QUARANTAINE ET EN BONNE FORME!! (10/08/2017)

 

 

OVAL Voyager Logo Sticker (nasa seal space mission)Les plus anciens d’entre nous, se rappellent certainement les heures glorieuses de l’astronautique US des années 1970, ces fameuses sondes Voyager lancées à la conquête des planètes géantes.

Ce fut le programme Grand Tour imaginé par les scientifiques du JPL (Jet Propulsion Laboratory) de Pasadena en Californie dans les années 1960. C’est d’ailleurs le JPL qui a été à la source de toutes les grandes premières astronautiques de l’époque.

 

Il existait alors une certaine configuration des planètes extérieures qui permettait par un jeu d’assistances gravitationnelles d’être visitées les unes après les autres (sauf Pluton).

Cela a donné naissance au programme Voyager. Et cela fait maintenant près de 40 ans que ces deux sondes fonctionnent et survivent au dur environnement spatial (radiations, température, vide…).

 

 

 

Après avoir quitté les planètes géantes, ils continuent leur travail en étudiant l'héliosphère et sa limite avec l'espace interstellaire.

 

En cette année 2017, nos fêtons les 40 ans de ces sondes lancées en 1977, Voyager 1 est à 21 milliards de km du Soleil (près de 134 UA près de 17 heures lumière).

C'est devenu l'objet construit par les humains le plus lointain dans le système solaire.

En 2012 V1 a pénétré dans l’espace inter stellaire.

Voyager 2 est un peu derrière (dans une autre direction) et va bientôt passer la limite des 115UA (14 heures lumière).

Rappel : 1UA = distance Terre Soleil = 150 millions de km

Voyager 1 se déplace à la vitesse de 3,6UA par an et Voyager 2 à 3,3UA par an.

Ils suivent des directions différentes dans le système solaire nous donnant ainsi accès à des environnements (peut être) différents.

 

Bien entendu, à la distance où ils sont, il ne faut pas compter sur le Soleil pour l’énergie, c'est pour cette raison qu'il y a trois générateurs isotopiques d'électricité (les fameux RTG au Pu 238 avec 88 ans de période) à bord de chaque sonde; mais même eux commencent à s'épuiser.

La puissance de leurs émetteurs est de l'ordre de….20W!!!!! C’est un vrai miracle de la technique d’être capable après un si long trajet de toujours pouvoir capter les signaux. Les RTG fournissent actuellement approximativement 300W, on perd 4W par an.

On pense pouvoir être capable d’écouter les signaux des Voyager jusqu’en 2030 au moins.

 

Signalons aussi que ces sondes ont été conçues pour pouvoir résister aux extrêmes radiations de Jupiter et de son environnement.

 

 

Malgré une technique datant des années 1960/1970, les missions Voyager ont atteints de nombreuses premières comme :

·         Premier vaisseau spatial survolant les 4 planètes géantes du système solaire (Voyager 2)

·         Première mission pour la découverte de nouvelles lunes comme : 3 autour de Jupiter, 4 autour de Saturne, 11 à Uranus et 6 à Neptune

·         Seul vaisseau à survoler Uranus et Neptune (V2) à ce jour

·         Seul vaisseau à imager les anneaux de Jupiter, Uranus et Neptune

·         Seul vaisseau à découvrir des volcans actifs en dehors de la Terre (Io par V1)

·         Seul vaisseau à détecter des éclairs autre que sur Terre (Jupiter par V1)

·         Ces deux vaisseaux ont indiqué la possibilité d’un océan caché dans Europe

·         Seul vaisseau à détecter une atmosphère riche en azote sur Titan (V1)

·         Première sonde humaine à quitter l’héliosphère et entrer dans l’espace inter stellaire (V1 en 2012 suivie bientôt par V2)

·         Première sonde à procéder à des mesures de cet espace inter stellaire (V1)

·         Nombreuses premières concernant la conception des ces sondes : ordinateur programmable, détection auto de pannes, protection contre les radiations, systèmes redondants….

·         Et encore de nombreux autres que j’oublie certainement

 

 

Où sont les Voyager ?? Crédit: NASA/ESA/Z. Levy (STScI)

 

 

 

 

Un grand bravo à ses concepteurs qui ont su anticiper !

Malgré l’énorme distance on peut communiquer tous les jours avec eux depuis 40 ans.

 

 

Ces deux sondes ont aussi emporté un message à destination de futurs êtres intelligents, un disque en or gravé avec des photos et images de notre planète.

 

 

 

La prochaine destination stellaire devant être atteinte dans 40.000 ans !

 

 

Illustration : Voyager et le disque attaché à son corps.

Crédit : NASA.

 

 

 

 

 

 

 

http://www.planetastronomy.com/astronews/astrn-2013/11/astron7.jpg

En 2012, j’avais écrit un article sur Voyager pour l’Astronomie, la revue de la SAF (numéro de Mars 2012) décrivant la mission et interviewant un des plus prestigieux scientifiques de la mission, le professeur Ed Stone (à droite sur la photo)

 

Le Professeur Edward Stone, le père des sondes Voyager, a son doctorat de l’Université de Chicago, et en 1972 il devient le responsable scientifique de la mission Voyager, et il l’est toujours…

 

Il a aussi été directeur du fameux JPL de 1991 à 2001.

 

 

 

 

 

 

Je retranscris cette interview donnée à l’Astronomie ici :

 

1)       L’Astronomie : Est-ce vous qui avez été à l’origine du programme Grand Tour qui a donné naissance à Voyager ?

Ed Stone : La possibilité du « Grand Tour » des 4 planètes géantes par une sonde spatiale a été découverte en 1965 par Gary Flandro, un étudiant du Caltech (dont dépend le JPL) pendant son stage d’été ! Ma participation initiale au projet était de développer le concept d’un instrument de mesure des rayons cosmiques pour ce Grand Tour. Mais on s’aperçut vite qu’une mission de 12 ans vers Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune serait très coûteuse ; elle fut remplacée en 1972 par la mission Mariner Jupiter Saturn 1977, une mission de 4 ans vers ces deux planètes avec des sondes un peu moins ambitieuses. Plusieurs mois après, MJS77 démarrait officiellement et je fus nommé responsable scientifique du projet Voyager, la nouvelle dénomination de cette mission.

 

2)      L’Astronomie : Vous qui avez pu suivre tout au long de ces années, la sonde, quel est pour vous le moment le plus excitant, le plus émouvant? Le plus surprenant  de la mission ?

Ed Stone : Il y eut de nombreux moments très excitants, en commençant par les lancements et en continuant avec les six rencontres et maintenant avec l’approche de l’espace interstellaire. Il y eut des découvertes tous les jours pendant les rencontres avec Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. La découverte de 8 volcans actifs sur Io, la lune de Jupiter ainsi que les geysers s’échappant de la calotte polaire de Triton, la lune de Neptune à 40K (-233°C), ont été des summums de la richesse des découvertes de ces survols planétaires. On a été particulièrement attentifs aux radiations provoquées par l’intense champ magnétique de Jupiter et nous avions fait un effort particulier pour « durcir » la sonde et ses instruments contre les effets de ces radiations. On a aussi traité l’électronique contre la dégradation due à l’âge.

 

3)      L’Astronomie : Maintenant que les Voyager s’engagent dans ce qui va les amener à quitter le Système Solaire, quelle est leur mission ? Nous renseignent-elles sur le Soleil et ses rayonnements ?

Ed Stone : La mission originelle était juste d’aller jusqu’à Saturne, mais après la rencontre avec la planète aux anneaux en 1981 (Voyager 2), on décida des prolongations de mission comme la mission vers Uranus suivie en 1986 par celle vers Neptune et après la rencontre avec celle-ci, la mission interstellaire (Voyager Interstellar Mission) qui démarra en 1990.

Le vent solaire crée une bulle géante d’ions, l’héliosphère, qui enveloppe toutes les planètes et la plupart des objets de Kuiper. La limite de cette bulle est notre frontière ultime, au delà se trouve l’espace interstellaire rempli de matière correspondant aux explosions des étoiles géantes voisines. Le but de cette mission est d’effectuer des mesures in situ de ce qui est en dehors de cette bulle et de déterminer comment le vent solaire de l’intérieur de la bulle interagit avec le vent stellaire situé à l’extérieur de cette bulle.

On ne connaît pas exactement la taille de l’héliosphère, mais Voyager 1 s’approche de sa frontière, car le vent solaire (qui se propageait à plus de un million de km/h) est en train de stagner depuis les 18 derniers mois. Il réagit à la pression extérieure qui joue contre la bulle. La sonde, vue sa vitesse de déplacement (un milliard de km tous les deux ans) devrait atteindre l’espace interstellaire rapidement.

La source d’énergie basée sur la décroissance radioactive du Pu238 ayant une demi vie de 88 ans, on espère que tous les instruments seront opérationnels jusqu’en 2020/2025 et qu’à cette époque là, on sera vraiment dans l’espace interstellaire.

 

4)      L’Astronomie : Tous les instruments sont ils opérationnels, ou certains sont ils en panne?

Ed Stone : 4 instruments à bord de Voyager 1 et 2 mesurent le champ magnétique, les ions accélérés par l’héliosphère, les cosmiques de notre Galaxie, et les ondes basse fréquence du vent solaire. Un cinquième instrument à bord de Voyager 2 mesure la vitesse, la densité et la température du vent solaire.

 

5)      L’Astronomie : Quelle est votre fonction maintenant ? Participez-vous toujours aux observations des Voyager ?

Ed Stone : Je suis resté le responsable scientifique de ces missions, je suis aussi le PI (Principal Investigator) du système de mesure des rayons cosmiques. Je suis aussi PI de la mission ACE (Advanced Composition Explorer), cette sonde qui est positionnée en L1 vers le Soleil et qui en observe ions et éjections de matière coronale (CME), et génère ainsi des alertes sur Terre. Je travaille aussi sur la mission STEREO, celle où deux sondes sont en orbite de part et d’autre de la Terre. Je participe également à la future mission Solar Probe Plus qui devrait être lancée en 2018 et dirigée ensuite très près du Soleil (à 10 rayons solaires de sa surface !).

 

6)      L’Astronomie : Pensez-vous qu’à notre époque, une telle mission aussi intensive en heures de travail et en dollars serait même envisageable ? Les priorités ont certainement changé ?

Ed Stone : Heureusement la NASA a continué à financer des missions similaires en coût à celle des Voyager, comme Solar Probe Plus. En ce qui concerne de nouvelles missions coûtant plus de 1 milliard de $, ce sera probablement difficile dans les prochaines années de les financer seuls, il faudra comme pour Cassini Huygens, pour Ulysses ou SOHO, faire appel à une coopération internationale.

 

 

Longue vie aux Voyager, nos émissaires célestes !

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

NASA's Voyager Spacecraft Still Reaching for the Stars After 40 Years, article de la NASA

 

Le site de la mission à la NASA.

 

Voyager spacecraft still in communication 40 years out into the void de Space Daily

 

Héliosphère et Magnétosphère conférence d’Ed Stone à l’Unesco en 2010.

 

Voyager 1 : il entre dans l’espace interstellaire. Tiré d’un astronews.

 

NASA Voyager probes still going strong after 40 years article de Universe Today

 

Les Sondes quittant le Système Solaire chez Heavens above (en direct) et aussi à la NASA.

 

 

 

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MÉTÉORITE :.INAUGURATION D’UNE PIERRE DU CRATÈRE DE VREDEFORT. (10/08/2017)

 

Notre ami Christian Larcher de la SAF et du CLEA a été invité le 1er Juillet 2017 par Christian Bourdeille membre de la SAF et Président de l'Uranoscope d'Ile de France, à participer à l'inauguration d'une grosse pierre extraite du plus vieux cratère d’impact connu sur la planète Terre : le cratère de Vredefort en Afrique du Sud.

 

 

Il nous conte l’histoire cette pierre :

« Lorsqu’un corps extraterrestre massif, de plusieurs kilomètres heurte la planète Terre, il est à peine ralenti par l’atmosphère terrestre et son impact sur le sol produit un cratère, une immense cavité soufflée par l’énergie apportée par ce corps céleste et liée à son incroyable vitesse : 70 000 km/heure ! Les roches du fond du cratère sont fondues et s’injectent dans les fissures de la roche, formant une pâte noire entre les blocs de gneiss roses.

 

C’est bien ce qui s’est déroulé il y a plus de 2 milliards d’années avec la formation à Vredefort en Afrique du Sud d’un cratère de 300 kilomètres de diamètre suite à l’impact d’un astéroïde estimé à 20 de kilomètres, produisant cette roche extraordinaire, ce morceau de verre issu de la roche fondue.

 

 

Cette « pierre » venue des antipodes est désormais visible à l’Uranoscope et témoigne spectaculairement de la formation chaotique de la Terre »

 

Le cratère dans le N de l’Afrique du Sud. Crédit : CC

 

 

 

 

 

Il nous fait parvenir le CR du journal Le Parisien daté du 06 juillet 17

 

Une pierre du cratère de Vredefort témoigne de la formation de la Terre

à l’Uranoscope de Gretz-Armainvilliers

Ce samedi a eu lieu l’inauguration d’une pierre extraite du plus vieux cratère d’impact du monde : le cratère de Vredefort en Afrique du Sud, datant de 2 milliards d’années.

Publié le 6 Juil 17 à 14:04 Voir les commentaires que je reprends ici :

 

Inauguration de la pierre, avec de g à d :Christian Larcher, Gérard Choulet, Renaud Trangosi, Jean-Paul Garcia, Brigitte Zanda, Pierre Thomas et Christian Bourdeille. (©Le Pays Briard)

Il y a deux milliards d’années, une météorite d’une quinzaine de kilomètres de diamètre heurtait la Terre. Elle produisait alors un cratère d’environ 300 kilomètres de large sur les terres sud-africaines, créant ainsi ce qui est connu aujourd’hui comme le dôme de Vredefort. Une tranche de cette histoire géologique est désormais exposée à l’Uranoscope de Gretz.

 

 

 

 

 

 

Un morceau d’histoire

Renaud Trangosi, membre de l’association qui gère l’Uranoscope, détaille l’histoire de cette pierre inaugurée.

« Elle provient de l’impact d’une énorme météorite. En tombant, cette dernière a cassé le socle de la roche terrestre.

La poussière de météorite s’est mélangée avec le sol qui était alors en fusion. Voilà le résultat ! »

Pierre Thomas, professeur à l’ENS Lyon depuis trente ans, proposait, après l’inauguration, une conférence sur les impacts et les cratères de météorites. Il est surpris de l’intérêt grandissant que porte la ville à la science. « Je n’étais jamais venu ici, et c’est drôlement bien. Je trouve tout ça génial ! Il y a eu du boulot. »

La tête dans les étoiles

Depuis 1983, l’Uranoscope n’a cessé de s’étendre et d’évoluer. « Cela fait 34 ans qu’il a été créé, déclare Christian Bourdeille, son président. Nous sommes très fiers, car l’association prend de l’importance. Thomas Pesquet est parti dans l’espace avec 350 de nos graines d’arbres, nous accueillons une pierre extraite du plus vieux cratère au monde : ce sont de grands moments. »

Rien ne destinait pourtant Christian Bourdeille à s’engager dans le chemin de l’astronomie. « J’ai fait Sciences Po Paris, je n’étais pas du tout concerné par tout ça, dit-il en balayant d’un mouvement de bras le ciel. Mais le déclic, ça a été la lecture du livre d’Hubert Reeves, Patience dans l’azur. Quand j’ai réalisé qu’une simple fleur était le résultat de tout un processus qui s’était produit là-haut, ça a complètement changé ma vision des choses. »

Le maire de la ville de Gretz, Jean-Paul Garcia, s’enthousiasme lui aussi de ce rayonnement scientifique : « La structure a la chance d’avoir désormais un rayonnement national et international. Le travail qu’ont mené Christian et son équipe est fantastique. Il redonne de l’intérêt à la science, et beaucoup de jeunes ont d’ailleurs l’opportunité de visiter et de profiter des connaissances des membres de l’association. »

Gretz est devenu un nid scientifique.

Christian Bourdeille le souligne, cette ascension s’est réalisée uniquement grâce au soutien de la mairie. « Nous n’avons pas reçu d’aides départementales ou régionales. Nous évoluons seuls, grâce à la commune et à nos membres. »

Ce qui n’empêche pas néanmoins l’Uranoscope de recevoir des coups de pouce de plusieurs scientifiques. L’aide apportée par Brigitte Zanda, chargée de la conservation de la collection nationale de météorites au Muséum nationale d’Histoire naturelle a été cruciale. Sans elle, pas de tranche de Vredefort à Gretz.

Les membres de l’association jouent eux aussi un rôle fondamental dans le fonctionnement de l’Uranoscope : « Gretz est devenue un nid scientifique » déclare fièrement le maire.

De notre correspondante Chloé PROVENCE

 

 

Merci à tous pour ce moment historico-scientifique.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Vredefort Impact Crater par Geology.com

 

 

 

 

 

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NEW HORIZONS :.DES VIDÉOS AMÉLIORÉES DES SURVOLS. (10/08/2017)

(Toutes images: crédit :  NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute )

 

À partir des images des survols de Juillet 2015 au dessus de Pluton et Charon, les techniciens de la NASA ont crée des nouvelles vidéos améliorées grâce à de nouvelles techniques et qui nous offrent des perspectives un peu différentes.

 

Les reliefs ont été exagérés d’un facteur 2 à 3 pour plus d’effet.

Montage effectué grâce à Paul Schenk et John Blackwell du Lunar and Planetary Institute à Houston

 

Le survol de Pluton :

vidéo :

 

 

https://youtu.be/BS3HGOEa7OA

 

 

Ce survol commence par les hautes plaines de glace d’Azote du SO appelées Sputnik Planitia. Ensuite on se dirige vers le Nord vers les terrains accidentés de Voyager Terra et Pioneer Terra avant de terminer plein Est à Tartarus Dorsa.

 

 

Le survol de Charon.

 

vidéo :

 

 

 

https://youtu.be/jCNS3a0oytk

 

 

 

Ce survol commence tout en hauteur, puis New Horizons se précipite vers l’énorme Canyon de Serenity Chasma. Puis on se dirige vers le N en passant le cratère Dorothy Gal et la tache polaire sombre baptisée Mordor Macula. Ensuite on retourne vers le Sud vers Oz Terra avant de terminer la séquence par les plaines équatoriales de Vulcan Planum.

 

 

Si vous vous y perdez dans les dénominations, pas de problème, la NASA publie des cartes de Pluton et de Charon avec les noms.

 

La NASA, pour célébrer les deux ans du succès de la mission, vient aussi de publier de nouvelles cartes de haute qualité, que voici.

 

 

On voit ici les mosaïques globales de ces deux corps avec une résolution de 300m par pixel.

 

 

Elles ont été assemblées avec les images prises par la Long-Range Reconnaissance Imager (LORRI) et la Multispectral Visible Imaging Camera (MVIC) à bord de New Horizons.

 

Les terrains au Sud de 30° sur Pluton étaient dans le nuit et donc pas imagés.

Les indications S et T correspondent à Sputnik Planitia et Tartarus Dorsa sur Pluton. C sur Charon correspond à Caleuche Chasma.

Les noms ne sont pas encore officilaisés par l’UAI.

 

Credits: NASA/JHUAPL/SwRI/LPI

 

 

 

 

 

Toutes les photos de Pluton par New Horizons

Toutes les photos de Charon par New Horizons

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN:

 

 

New Horizons Unveils New Maps of Pluto, Charon on Flyby Anniversary par la NASA.

 

 

 

Le site de la mission NH

 

 

LORRI Images from the Pluto Encounter

 

 

 

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NEW HORIZONS :.CIBLE (S ?) EN VUE. (10/08/2017)

(Toutes images: crédit:  NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute)

 

Ces dernières semaines ont été très intéressantes concernant la prochaine cible de New Horizons, je veux dire le KBO 2014 MU69.

 

En effet on a pu procéder à trois occultations fondamentales pour déterminer la forme et la taille de ce KBO.

Ce sont des occultations qui ont impliqué de nombreux télescopes terrestres, l’observatoire stratosphérique SOFIA (un Boeing 747 modifié) et aussi les télescopes spatiaux Hubble et Gaia.

Elles se sont produites les 3 Juin, 10 et 17 Juillet 2017.

 

Toutes ces occultations d’étoile ont produit une centaine de milliers d’images.

Il semblerait que cela pose plus de problèmes que cela n’en résout.

 

En effet, apparemment MU69 ne serait pas aussi sombre que prévu ou pas aussi grand que prévu d’après Marc Buie en charge des occultations de l’équipe New Horizons. On partait sur un objet de 20à 40km, on serait plutôt vers la limite basse.

On envisage même une hypothèse un peu folle : MU69 pourrait être un corps binaire !

 

 

 

L’observatoire SOFIA (Stratospheric Observatory for Infrared Astronomy) de la NASA a pu parfaitement se positionner dans l’ombre de MU69 (incroyable, quand on y pense, cet objet est situé bien au-delà de Pluton, à 6,5 milliards de km !).

 

 

C’était l’occultation la plus complexe, la plus ambitieuse et un vrai défi à cause de la taille de l’objet et de la distance.

 

 

Dessin : NASA

 

 

 

On continue à étudier toutes les mesures des différentes occultations, elles devraient permettre d’envisager une rencontre se déroulant sans problème et sans surprise.

 

Sans surprise, c’est à voir !!!

 

En effet on pense de plus en plus à un corps binaire ou bien un objet très allongé, peut être même de forme bizarre.

 

Ce serait pour la science assez extraordinaire si cet objet était vraiment binaire, on aurait ainsi l’occasion de voir un tel objet dans la ceinture de Kuiper. Alan Stern le PI de la mission en est déjà tout excité !

 

 

La NASA envisage même des formes possibles comme cet objet binaire.

 

 

 

Credit: NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute/Alex Parker

 

 

Ou même un objet oblong.

 

 

 

 

 

Donc rendez vous le 1er Janvier 2019 pour la rencontre improbable!

 

POUR ALLER PLUS LOIN:

 

NASA's New Horizons Team Strikes Gold in Argentina

 

New Horizons' Next Target Just Got a Lot More Interesting

 

New Horizons team already finding surprises on next flyby target de Universe Today

 

 

 

 

 

 

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ÉTOILE : LA PLUS PETITE JAMAIS DÉCOUVERTE EST GROSSE COMME SATURNE. (10/08/2017)

 

Une équipe internationale d’astronomes, menée par Alexander von Boetticher de l’Université de Cambridge (Cambridge Cavendish Laboratory and Institute of Astronomy) a découvert ce qui semble être la plus petite étoile possible.

Nos amis Suisses de l’UNIGE ont aussi collaboré à cette découverte.

 

Elle possède le doux nom de EBLM J0555-57Ab et se situe à 600 al de nous, une voisine, donc.

EBLM est un acronyme pour Eclipsing Binary Low Mass.

 

Plus petite elle n’aurait pas pu déclencher la machine nucléaire en son centre, c’était vraiment l’extrême limite.

Elle est à peine plus grande que Saturne et aurait une masse inférieure à 10% de celle de notre Soleil, masse établie par méthode classique effet Doppler grâce au spectromètre Coralie.

C’est une étoile naine ultra froide, sa température de surface est probablement plus faible que celle de certaines exoplanètes géantes. Signalons que les étoiles de ce type (petite masse, naine) sont les plus nombreuses dans l’Univers.

 

Cette étoile fait partie d’un système binaire, c’est d’ailleurs à cette occasion, en cherchant des exoplanètes par la méthode du transit (campagne de recherches WASP Wide Angle Search for Planets) que l’on s’est aperçu de son existence, on croyait que c’était une planète et en fait c’était une étoile. Son compagnon est beaucoup plus gros qu’elle.

 

Illustration : cette étoile par rapport à Saturne et Trappist (à droite) crédit : A. Boetticher et al.

 

 

 

 

 

 

 

  

La découverte a été publiée dans Astronomy and Astrophysics :

A Saturn-size low-mass star at the hydrogen-burning limit

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Smallest-ever star discovered by astronomers de la Cambridge University

 

Smallest-Ever Star Discovered by Astronomers par Space Daily

 

EBLM J0555-57Ab, la plus petite étoile jamais observée, a été découverte de la RTS

 

Cette étoile lilliputienne n'est pas plus grosse que Saturne de Sciences et Avenir

 

La plus petite étoile de la galaxie vient d'être découverte ! de Futura Sciences.

 

 

 

 

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TROUS NOIRS : DÉTECTION DU MOUVEMENT RELATIF DE DEUX TN. (10/08/2017)

 

Notre ami de VEGA et fidèle lecteur Olivier Laurent, nous signale qu’une importante observation en astronomie vient d'être publiée le 27 juin 2017 dans une revue de référence :  The Astrophysical Journal

 

On la trouve sur Arxiv : Constraining the Orbit of Supermassive Black Hole Binary 0402+379

 

Il s'agit de la première observation directe de mouvements relatifs d'un couple de trous noirs.

 

Un résumé en français est publié sur le site de Futura Sciences :

Deux trous noirs supermassifs dansent l’un autour de l’autre

 

Vue d’artiste de ces deux TN tournant l’un autour de l’autre.

 

Crédit: Josh Valenzuela/University of New Mexico

 

0402+379 est une radiogalaxie (à 750 Mal) qui semble posséder deux cœurs : sont deux trous noirs supermassifs et les observations semblent bien montrer qu’ils sont en orbite l’un autour de l’autre.

Leur séparation serait de 24 al.

 

 

 

 

 

 

 

Ces observations ont été effectuées avec le VLBA (Very Long Base Array) de New Mexico ; ils ont noté une vitesse relative entre ces deux objets de l’ordre de 1600km/s !

La masse de ces deux TN : 15 milliards de masse solaire

 

D’après les scientifiques, leurs Ondes Gravitationnelles ne peuvent être détectées sur Terre car ils sont trop loin l’un de l’autre.

 

 

 

Merci Olivier pour toutes ces infos.

 

 

 

 

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ISS :.UN PAPY À BORD, PAOLO NESPOLI 60 ANS ! (10/08/2017)

 

Comme l’annonce l’ESA : L’astronaute de l’ESA Paolo Nespoli entame sa troisième mission à bord de la Station spatiale :

 

 

L’astronaute de l’ESA Paolo Nespoli, l’astronaute de la NASA Randy Bresnik et le commandant de bord Sergueï Riazanski de Roskosmos ont décollé hier du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, à 15 h 41 TU (17 h 41 heure de Paris). Leur vaisseau Soyouz MS-05 a fait quatre fois le tour de la Terre avant de rejoindre la Station spatiale internationale (ISS) au bout de six heures. Les trois coéquipiers peuvent maintenant s’installer dans le lieu où ils vivront et travailleront pendant cinq mois.

 

De g à d : Paolo, S Ryazansky et R Bresnik.

Photo : Roscosmos

 

 

 

 

 

 

Le nom de la mission de Paolo, « Vita » (acronyme formé à partir des mots anglais Vitality, Innovation, Technology et Ability), a été choisi par l’Agence spatiale italienne, l’ASI, qui réalise cette mission au titre d’un accord de compensation conclu avec la NASA.

 

Il s’agit du troisième vol de Paolo, et de son troisième séjour à bord de la Station spatiale. L’astronaute a déjà à son actif 174 jours dans l’espace, puisqu’il a effectué un vol à bord de la Navette spatiale en 2007 et une mission de cinq mois en 2011.

 

Sergueï et Randy effectuent quant à eux leur deuxième vol. Une fois arrivé à bon port, le trio a été accueilli par Peggy Whitson et Jack Fischer, astronautes de la NASA, ainsi que par le cosmonaute Fiodor Iourtchikhine.

 

 

 

Après s’être amarré au module Rassvet, l’équipage a ouvert l’écoutille entre le Soyouz et l’ISS à 23h 57 TU (01h 57 heure de Paris), ce qui a marqué le commencement de la mission Vita.

 

Les six occupants de la Station spatiale ont tenu une brève conférence de presse et ont pu communiquer avec leurs proches peu après l’arrivée des trois nouveaux venus. Depuis la dernière mission de Paolo à bord de la Station, le laboratoire spatial a beaucoup évolué : certains modules ont été déplacés, et des mises à hauteur ont été effectuées. De nouveaux véhicules commerciaux assurent désormais l’approvisionnement régulier de la Station, et Paolo participera aux manœuvres de capture et d’amarrage de ces ravitailleurs à l’aide du bras robotique de l’ISS.

 

Une mission avant tout scientifique

 

Le calendrier scientifique de la mission de Paolo est bien rempli : l’astronaute de l’ESA poursuivra des expériences démarrées par les partenaires internationaux de l’ISS, et se soumettra lui-même à des études en tant que sujet d’expérience.

 

Si le laboratoire de l’ISS est si attractif pour les chercheurs sur Terre, c’est notamment parce que ses installations de pointe, en service depuis 17 ans, permettent de conduire des expériences dans l’espace sur une longue durée – qu’il s’agisse d’étudier les métaux, les végétaux et notre planète, ou de tenter de mieux comprendre les mystères de l’Univers.

 

Durant les deux premières semaines de sa mission, Paolo se réadaptera à la vie et au travail en microgravité. Au cours de son séjour dans l’espace, sa colonne vertébrale va s’allonger, les fluides de son organisme vont migrer vers la partie supérieure de son corps, et ses os vont se fragiliser.

 

En observant ces phénomènes, les scientifiques acquièrent des connaissances qui permettront un jour d’explorer notre Système solaire en envoyant des êtres humains plus loin dans l’espace. Ces études permettent également de mieux connaître les causes de troubles similaires qui affectent un grand nombre de personnes sur Terre, comme l’ostéoporose. Dans l’espace, les astronautes subissent une sorte de vieillissement accéléré, réversible lorsqu’ils retournent sur Terre, ce qui présente un intérêt exceptionnel pour la recherche.

 

Vous pouvez suivre la mission Vita de Paolo Nespoli sur le site paolonespoli.esa.int .

 

Décollage de la fusée Soyuz en vidéo.

 

L’arrivée à l’ISS en vidéo.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

ESA Euronews: 60 ans et un troisième séjour dans l'espace pour Paolo Nespoli

 

http://www.esa.int/spaceinvideos/Videos/2017/07/Vita_docking

 

All good things come in threes par l’ESA

 

Les trois astronautes partis de Baïkonour sont arrivés à l'ISS article de Ouest France

 

 

 

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ISS : UNE VISITE GOOGLE DE LA STATION. (10/08/2017)

 

Google vient de mettre en ligne une visite de l’ISS du style « Street View », vous pouvez ainsi accéder en 3D à tous les compartiments de la station spatiale.

 

https://www.google.com/streetview/#international-space-station

 

Voilà ; enjoy !!

 

Il y a aussi une petite vidé correspondante mais moins informative : https://youtu.be/g-37kkzFJ1A

 

 

 

 

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LES EXOPLANÈTES : DES MOLÉCULES D’EAU DANS L’ATMOSPHÈRE DE WASP-121b ! (10/08/2017)

 

Des molécules d’eau révèlent l’atmosphère d’une exoplanète

Pour la première fois des astronomes prouvent la présence d’une stratosphère autour d’une exoplanète.

Une équipe internationale comprenant l’Université d’Exeter et l’Université de Genève vient de prouver l’existence d’une stratosphère contenant des molécules d’eau sur une exoplanète, WASP 121b (WASP = Wide Angle Search for Planets).

 

Voici d’ailleurs le communiqué de l’UNIGE :

 

Des molécules d’eau rayonnant dans l’atmosphère de l’exoplanète WASP-121b ont permis à des astronomes de prouver qu’elle était dotée d’une stratosphère. L’équipe internationale de chercheurs à l’origine de cette découverte, dirigée par l’Université d’Exeter et comprenant des chercheurs du PRN PlanetS, a mené ses observations avec le télescope spatial Hubble.

 

 

C’est la première fois que la présence d’une stratosphère autour d’une exoplanète peut être démontrée.

Une recherche à lire dans la revue Nature.

 

WASP-121b, située à environ 900 années-lumière de la Terre, est une exoplanète géante de gaz, communément appelée «Jupiter chaud ».

 

 

Elle tourne autour de son étoile en 1,3 jours et se trouve donc à la plus petite distance possible avant que la gravité de l’étoile ne commence à la déchirer.

 

Illustration : vue d’artiste de WASP-121b et de son étoile.

Crédit : NASA/ESA G Bacon STSci.

 

 

 

 

 

Cette proximité implique que le haut de son atmosphère (la stratosphère) soit chauffé à 2,500°C environ, une température à laquelle le fer existe sous forme gazeuse plutôt que sous forme solide. Autrement dit, son atmosphère est suffisamment chaude pour vaporiser le fer ! Dans la stratosphère terrestre, l’ozone piège le rayonnement ultraviolet du soleil, ce qui augmente la température de cette couche d’atmosphère. D’autres corps du système solaire ont également des stratosphères dont le réchauffement est cette fois assuré par le méthane, comme par exemple autour de Jupiter et de Titan, une lune de Saturne.

 

Dans les planètes du système solaire, la variation de température dans la stratosphère est généralement inférieure à 100°C alors que sur WASP-121b, la température dans la stratosphère augmente de 1000°C. « Il est excitant de mesurer une élévation de température aussi forte, cela signifie que des processus chimiques spéciaux se produisent à des altitudes plus élevées, ce qui pourrait affecter l’évolution atmosphérique de la planète », explique Vincent Bourrier, co-auteur de l’étude et membre de PlanetS à l’Université de Genève (UNIGE).

 

Une étape décisive

Des recherches antérieures menées ces dix dernières années avaient déjà révélé des signes possibles de stratosphères sur d’autres exoplanètes, mais c’est la première fois que des molécules d’eau rayonnant ont été détectées, représentant le signal le plus clair de l’existence d’une stratosphère exoplanétaire. « Détecter la lumière émise par la vapeur d’eau chaude dans cette exoplanète est une étape décisive pour comprendre le fonctionnement des atmosphères de ces planètes extrêmes », a déclaré David Ehrenreich, co-auteur de l’étude, professeur associé au Département d’astronomie de la Faculté des sciences de l’UNIGE et chercheur principal du Projet du Conseil Européen de recherche FOUR ACES*.

« La prochaine étape consiste maintenant à repérer et à identifier les molécules responsables de l’élévation de la température. » *

 

FOUR ACES, pour Future of Upper Atmospheric Characterization of Exoplanets with Spectroscopy, est un projet Consolidator du Conseil Européen de la Recherche (ERC), soutenu par le programme de recherche et d’innovation ERC Horizon 2020 (bourse n° 724427)

 

 

Cette Jupiter chaud possède une masse 20% plus importante que celle de Jupiter et son rayon vaut 1,9 celui de notre planète géante. Elle est si proche de son étoile qu’elle pourrait complètement se désintégrer à cause de la force d’attraction.

Cette nouvelle étude montre de façon évidente la présence de molécules d’eau dans la haute atmosphère de cette planète, c’est la première fois qu’on observe ce phénomène.

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Hubble Detects Exoplanet with Glowing Water Atmosphere, article de l’Université d’Exeter.

 

Hubble Detects Exoplanet with Glowing Water Atmosphere, article de la NASA

 

Une stratosphère identifiée sur une exoplanète, article de Sciences et Avenir.

 

 

 

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JUNO :.ENFIN, LA TACHE ROUGE. (10/08/2017)

 

Comme annoncé lors des dernières news, la sonde Juno est passé au dessus de la grande tache rouge de Jupiter ces jours ci (exactement le 10 Juillet 2017).

La caméra JunoCam a pu la photographier sous tous les angles depuis une altitude inédite : 9000km..

C’est un phénomène météorologique existant au moins depuis 350 ans et qui fait approximativement 16.000 km de large, on pense que sa taille diminue progressivement depuis quelques décennies.

 

 

Le survol de la tache rouge. Crédit : Rafael_Ruiz  domaine public

 

 

 

La grande tache rouge dont les couleurs ont été exagérées.

 

Image en vraie couleur.

 

 

Image prise le 10 Juillet 2017 durant le 7ème passage au dessus de Jupiter, d’une altitude de 13.000km.

 

 

 

 

 

 

Bryan Holland/ NASA / SwRI / MSSS © PUBLIC DOMAIN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une tempête au Nord de Jupiter !

On remarque dans la partie la plus Sud de la région polaire N de Jupiter une tempête très dynamique en formation.

C’est une formation anticyclonique connue appelée NN-LRS-1 (North North Temperate Little Red Spot 1) et étudiée depuis 1993.

Le Nord est en bas.

 

C’est un anticyclone comme sur Terre, c’est-à-dire des vents qui circulent dans une direction opposée à celle de ceux qui circulent dans la zone de basse pression où ils se trouvent.

Ce phénomène fait approx. 6000km.

 

Cette image a été traitée par des scientifiques cités plus bas. Image prise le 10 Juillet 2017 depuis une altitude de 11.000km.

 

NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS/Gerald Eichstadt/Sean Doran

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Les images de JunoCam sur le site de la mission.

 

Jupiter's Little Red Spot up close: Juno reveals stunning image of 3,700 mile long storm du Daily Mail

 

Tout sur Jupiter à la NASA.

 

NASA's Juno Spacecraft Spots Jupiter's Great Red Spot par le JPL

 

 

 

 

La mission Juno à la NASA.

 

Le site de la mission Juno au SwRI. Le mieux !

 

Dossier de presse de la mission et du lancement.

 

Le site de la mission à la NASA.

 

 

 

 

 

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CÉRÈS :.UNE VIDÉO AVEC CÉRÈS EN OPPOSITION. (10/08/2017)

 

 

Le 29 Avril de cette année 2017, la sonde Dawn de la NASA a pu observer Cérès en opposition avec le Soleil, ce qui a donné cette courte vidéo de la planète effectuant un tour complet. La sonde était donc exactement entre le Soleil et la planète naine.

On remarquera la tache brillante correspondante au cratère Occator.

Les images ont été prises de 20.000km d’altitude.

 

 

 vidéo :

 

 

https://youtu.be/s_4Q_nq4l7A

 

 

 

 

Crédit: NASA/JPL-Caltech

 

 

Un des gyroscopes de Dawn est en panne mais on arrive quand même à l’orienter grâce aux moteurs chimiques.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Movie shows Ceres at opposition from sun de Phys.org

 

Movie Shows Ceres at Opposition from Sun, article de la NASA

 

 

 

Dawn blog

 

Où est dawn?

 

Site de la mission au JPL.

 

Site de la mission à la NASA.

 

 

 

 

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LISA PATHFINDER :.C’EST FINI ! (10/08/2017)

 

 

On se rappelle le lancement et la mise à poste de LISA Pathfinder.

 

LISA Pathfinder est un projet remarquable destiné à tester des technologies extrêmement précises capables de détecter les ondes gravitationnelles dans l’Espace.

Albert Einstein avait prédit l’existence de ces ondes, mais aucune n’a pu être observée à ce jour.

LISA Pathfinder représente une avancée considérable vers leur détection », a déclaré Michael Menking, Directeur des programmes d’Observation de la Terre, Navigation et Science (ENS) au sein d’Airbus Defence and Space.

 

Il s'agit en réalité du démonstrateur technologique (d’où son nom Pathfinder, l’éclaireur) de la future grande mission ESA/NASA Laser Interferometer Space Antenna (LISA).

Ce démonstrateur doit tester l’environnement spatial, une partie des défis technologiques que rencontrera LISA et représentera ainsi le premier test en vol de la technologie nécessaire à la détection d'ondes gravitationnelles par interférométrie: propulseurs micro-Newton, lasers et optiques.

 

LISA Pathfinder ouvre la voie à la création d’un vaste observatoire spatial, dont la mission sera d’observer directement et de mesurer avec précision les ondes gravitationnelles. L’étude de ces distorsions minimes de l’espace-temps exige des technologies de mesure particulièrement sensibles et d’une précision extrême dont la performance ne peut être testée que dans un environnement spatial.

 

La première phase de la mission complète LISA est couronnée de succès. Elle s’est terminée volontairement ce 18 Juillet 2017.

 

Le principal objectif était de valider le concept de détection d’Ondes Gravitationnelles dans l’espace.

LISA Pathfinder a montré que la sensibilité de ses instruments était suffisante et bien adaptée à cette détection.

 

Voilà le cœur de la sonde LISA Pathfinder :

ESA_LISA-Pathfinder_LTP_core_assembly_orig_2k-low

LISA Pathfinder abrite deux « masses test », des petits cubes d'or et de platine qui ne sont pas liés mécaniquement au reste du satellite mais « flottent » dans des cavités distantes de 38 cm, entourés de l'instrumentation nécessaire pour mesurer leur position.

Les scientifiques ont montré que ces deux cubes peuvent être conservés pratiquement immobiles l'un par rapport à l'autre, soumis seulement à la gravité et soustraits aux forces extérieures, dont celle du vent solaire.

Le satellite protège les cubes des influences extérieures en ajustant constamment sa position grâce à un système ultra-précis de micro-fusées. Ainsi, les cubes restent centrés au cœur des cavités, en « chute libre », et animés d'une orbite déterminée seulement par la gravité.

 

Illustration : On distingue dans chacun des deux cylindres les deux masses d’essai cubiques (46mm) dont les mouvements sont enregistrés par des lasers avec grande précision

©ESA/ATG medialab

 

 

 

Maintenant on attend la suite, la mission eLISA qui devrait alors être capable de détecter des ondes gravitationnelles bien plus précisément que le LIGO sur Terre.

Elle devrait rechercher des ondes gravitationnelles dont la source serait des TN super massifs, phénomène extrêmement énergétique dont la longueur d’onde est supérieure à ce qui peut être étudié sur Terre (LIGO, VIRGO), et la fréquence comprise entre 0,1mHz et 1Hz approx.

 

 

Vidéo expliquant la mission avec interview du Dr Paul Mc Namara, le scientifique du projet.

 

https://youtu.be/bPNXZnaLbe4

 

 

Autre vidéo ESA au sujet de LISA.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Lisa Pathfinder : fin d’une mission pionnière de Rêves d’Espace.

 

LISA Pathfinder: bake, rattle and roll de l’ESA

 

LISA Pathfinder to conclude trailblazing mission de l’ESA

 

A Final Farewell to LISA Pathfinder du JPL/NASA

 

eLISA - Hunting waves in space sur Einstein on-line

 

 

Les nouvelles de LISA Pathfinder sur votre site préféré :

 

LISA Pathfinder : Première étape : Kourou. (21/09/2015)

LISA Pathfinder :.Un éclaireur bientôt en route pour l’espace ! (18/11/2015)

LISA Pathfinder :.Elle est arrivée à poste. (11/02/2016)

LISA Pathfinder :.Un succès au-delà des espérances ! (12/06/2016)

 

 

 

LISA Pathfinder au CNES.

 

LISA Pathfinder à l’ESA.

 

LISA Pathfinder operations à l’ESA.

 

LISA cherche des ondes de gravité dans un ancien astronews.

 

LISA Pathfinder chez Earth Observation Ressources.

 

LISA (en fait eLISA, la mission complete) chez nos amis de l’APC.

 

 

 

 

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LA LUNE :.ELLE POURRAIT CONTENIR DE GRANDES QUANTITÉS D’EAU ! (10/08/2017)

 

La revue Nature Geoscience vient de publier un article intéressant ; des géologues conduits par Ralph Miliken de l’Université Brown (situé à Providence, Rhode Island) indiquant la découverte d’importantes réserves d’eau à la surface de certaines roches lunaires, principalement les roches magmatiques.

Ceci fut aussi mis au jour notamment dans des billes de verre contenues dans certaines roches ramenées des sites d’Apollo 15 et 17 et confirmé par les relevés de M3 (Moon Mineralogy Mapper) dans ces deux lieux d’atterrissage.

 

 

Les zones colorées correspondent aux concentrations en eau.

 

Le rouge et le jaune sont les concentrations les plus élevées.

 

 

 

Credit illustration:

Milliken lab / Brown University

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si cela se confirme, ce serait une découverte majeure qui permettrait d’envisager une future conquête lunaire par l’Homme sous de nouveaux aspects. Néanmoins il ne faut pas s’emballer, la concentration d’eau est quand même faible, mais beaucoup plus grande que ce que l’on pensait. La concentration en masse serait de l’ordre de 0,05% seulement.

 

Indépendamment de ces découvertes, la Lune possède, on l’a déjà dit plusieurs fois, des réserves importantes de glace, notamment au Pôle Sud dans des cratères qui ne voient jamais le Soleil.

 

Ces résultats sont dus à l’étude des mesures de l’instrument M3 (Moon Mineralogy Mapper), un spectromètre IR, monté à bord de la sonde lunaire Indienne Chandrayaan-1. Le PI de cet instrument est justement un scientifique de la Brown University.

Les scientifiques ont étudié sur les images du M3 les dépôts pyroclastiques provenant des profondeurs et ont constaté la présence d’eau dans ceux-ci. Le manteau lunaire pourrait donc être en partie « humide ».

 

 

Un problème se pose néanmoins, comment cette eau serait apparue sur ce corps inerte ? Lors de l’impact géant avec Théia ? Probablement oui. Ou alors cette présence serait due à des impacts de comètes et/ou astéroïdes.

C’est une grande question qui n’a pas encore trouvée de vraie réponse.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Scientists spy new evidence of water in the moon's interior de la bBrown Univeresity

 

Moon could be wetter than thought, say scientists, article de Moon Daily

 

Water Found Deep Inside the Moon—Get the Facts de National Geographic

 

 

 

 

 

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CURIOSITY :.5 ANS SUR MARS ! (10/08/2017)

 

Voilà maintenant 5 ans que le rover Curiosity de la NASA s’est posé sur Mars, c’était le 6 Août 2012 et nous vous avions fait vivre cet instant mémorable en direct.

 

Il s’est posé à l’intérieur du cratère Gale et s’est mis à étudier l’environnement. Il se dirige vers les pentes du Mont Sharp (plus de 5000m), sa principale cible. Il a parcouru à ce jour 17km.

 

Ce petit robot de 900kg est équipé de 10 instruments d’analyse dont deux auxquels la France a activement participé : ChemCam, un laser (plusieurs centaines de milliers de tirs effectués) permettant l’analyse à distance de roches par évaporation et passage au spectre et l’instrument Sam d’analyse chimique d’échantillons.

Curiosity a foré aussi un grand nombre de trous avec sa foreuse, mais celle-ci est en panne depuis 2016.

 

Que retient-on de ces cinq ans sur la planète rouge : Curiosity a confirmé qu’il s’était posé dans un ancien lac et que ce lac contenait de l’eau permettant une vie microbienne. Ce sol actuellement contient des argiles, témoins de cette présence passée d’eau.

 

On a mis au jour des galets de forme ronde, indiquant indubitablement le passage d’importante quantité d’eau au fond de lits d’anciennes rivières.

 

On a aussi détecté épisodiquement du méthane dans l’atmosphère martienne, dont on ne connaît pas l’origine ; on sait que le méthane est principalement un marqueur d’une activité biologique.

 

Le détecteur de radiations a montré un niveau très élevé pendant le voyage, donc à tenir compte pour les prochains vols humains.

 

 

 

Actuellement Curiosity grimpe de plus en plus vers le Mont Sharp, il est situé dans un endroit appelé Vera Rubin Ridge (Ridge = crête) et nous envoie ce panorama en direction du Mont Sharp.

 

Où se trouve Curiosity ?

 

 

 

 

On remarque 4 types différents de relief sur ce panorama ; au premier plan des roches très rouges (Muray formation), des roches grises à moyenne distance de composition argileuse (clay), une bande entre ces deux types de terrains, qui constitue cette crête baptisée en l’honneur de Vera Rubin. Dans le fond la montagne.

Image combinée de 6 photos prises par la MastCam le 24 Janvier 2017, alors que Curiosity n’avait pas encore atteint le Vera Rubin Ridge. (Photos : NASA/JPL/Caltech-MSSS) on pense que cette crête est composé d’hématite, un composé qui ne se forme que dans l’eau.

 

Le robot se dirige vers cette montagne et nous donne à voir l’environnement de Vera Rubin Ridge.

 

 

Ce mont de couleur sombre a été baptisé Ireson Hill, il fait que 5m de haut mais est impressionnant n’est-ce pas ?

Il n’est pas loin de Vera Rubin Ridge et la photo date de Février 2017. 41 images ont été nécessaires pour cette photo.

 

On remarque à l’horizon les bords du cratère Gale. Photo : NASA/JPL/Caltech-MSSS

 

 

Toutes ces images ont été traitées afin qu’elles apparaissent comme si elles étaient vues sur Terre.

 

 

 

 

Vidéo: Curiosity’s First Five Years of Science on Mars

vidéo

 

 

https://youtu.be/IxvODcuFb1s?list=PLTiv_XWHnOZpzQKYC6nLf6M9AuBbng_O8

 

 

Vidéo : Récapitulatif des 17km en 6 minutes :

vidéo

 

 

 

https://youtu.be/O0nPFaBU98k?list=PLTiv_XWHnOZpzQKYC6nLf6M9AuBbng_O8

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Que fait Curiosity sur Mars depuis cinq ans ? Article du Monde.

 

Curiosity, déjà cinq années sur Mars par la tribune de Genève.

 

Curiosity : 5 ans sur Mars par l’Association Planète Mars.

 

Five Years Ago and 154 Million Miles Away: Touchdown! De la NASA

 

Curiosity Mars Rover Begins Study of Ridge Destination de la NASA

 

Curiosity fête cinq ans sur Mars article de Sciences et Avenir

 

L’aventure Curiosity sur votre site préféré.

 

 

 

 

 

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CASSINI-TITAN :.CASSINI AURAIT-IL MIS AU JOUR UNE CHIMIE PRÉBIOTIQUE ? (10/08/2017)

Crédit illustration : NASA/JPL

 

Voilà plus de 13 ans maintenant que la sonde Cassini est en orbite autour de Saturne et qu’elle nous transmet des informations essentielles sur ce monde lointain, et surtout sur ce qui pourrait être considérée comme une Terre primitive, son plus gros satellite Titan (diamètre 5100km).

En effet Titan serait une Terre en devenir, avant l’apparition de l’Oxygène, on sait que son atmosphère est à base d’Azote, mais que sa température au sol est froide (-180°C).

 

Récemment une nouvelle étude publiée dans Astrophysical Journal Letters, nous indique que ces scientifiques auraient mis au jour des molécules prébiotiques complexes, premières briques de la vie.

 

Titan possède une épaisse couche d’Azote (Nitrogen en anglais) et de méthane, ces composants sont exposés à l’énergie lumineuse (des photons) du Soleil et aux particules très énergétiques en provenance de la magnétosphère de Saturne. Ces interactions conduisent à l’élaboration de composés plus complexes. Celles-ci se dirigent vers les couches plus basses de l’atmosphère en formant le fameux brouillard orange que l’on voit sur toutes les photos. Ce brouillard est composé d’aérosols organiques.

 

Ce qui est nouveau, dans cette étude, est la découverte dans la haute atmosphère, de molécules chargées négativement (des anions), celles-ci sont particulièrement réactives et se combinent avec d’autres composés. On pense que ces molécules forment des chaines d’ensembles plus complexes ; sur Terre, elles jouent un rôle clé, et ont mené aux premières formes de vie.

 

Ces découvertes sont dues à l’instrument CAPS (Cassini's plasma spectrometer) lors de son passage au dessus de Titan (entre 950 et 1300km). On ne s’attendait pas à cette découverte, même si on savait que ce processus était possible dans le milieu interstellaire. On se pose même la question si un tel processus menant à ces molécules complexes à partir d’atmosphères azote/méthane comme Triton ou Pluton pourrait aussi avoir lieu.

 

De plus, on a aussi découvert dans l’atmosphère de Titan du cyanure de vinyle, ou acrylonitrile (C2H3CN), cette molécule est connue pour pouvoir former un élément essentiel à la vie : des membranes !!

En effet ces membranes qui isolent intérieur et extérieur de cellules sont une étape importante sur l’évolution de la vie telle qu’on la connaît.

 

 

Illustration du processus : en haut du dessin : CH4 et N de la haute atmosphère sont soumis aux particules énergétiques et à la lumière solaire.

CH4 et N sont dissociés (chemin de gauche) ou ionisés (chemin de droite)

 

Associés avec H et C ils vont donner d’autres composés organiques complexes comme les anions (rectangle vert).

 

 

Et même à d’autres organiques complexes.

 

Ces molécules sont ensuite entrainées vers le sol où elles forment le brouillard orange (haze) bien connu. Elles se précipitent aussi bien sur dans les lacs de méthane de ce corps.

 

 

 

© ESA

 

 

Il faut noter que l’Observatoire Alma a confirmé cette chimie complexe.

 

 

 

 

 

 

 

 

Une vidéo explicative de ce processus de membrane, publié par le GSFC.

 

 

https://youtu.be/GiYIRzeL5z0

 

 

Credit: NASA’s Goddard Space Flight Center/David Ladd

 

 

 

 

On rappelle que Cassini va terminer son aventure le 15 Septembre 2017 où on va la plonger dans l’atmosphère de Saturne.

 

À cette occasion, nous vous invitons à suivre cet évènement en direct à la Cité des Sciences de Paris à partir de 11h.

Entrée libre mais réservation obligatoire sur le site de la CSI à partir du 26 août.

Venez nombreux, nous ferrons le point sur cette exceptionnelle mission avec de nombreux scientifiques de la mission.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Atmosphère de Titan : une molécule prébiotique découverte, article de Futura Sciences

 

Carbon Chain Anions and the Growth of Complex Organic Molecules in Titan's Ionosphere, l’article de la découverte.

 

ALMA detection and astrobiological potential of vinyl cyanide on Titan

 

Has Cassini found a universal driver for prebiotic chemistry at Titan par l’ESA

 

ALMA Confirms Complex Chemistry in Titan's Atmosphere par Astrobiology

 

NASA Detects More Chemicals on Titan that are Essential to Life par Universe Today

 

 

 

 

Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL

Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17

Pour vous y retrouver dans la numération et l'ordre des anneaux.

 

Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm

Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!

 

Voir liste des principaux satellites.

 

Sur ce site les dernières nouvelles de la mission Cassini.

 

 

 

 

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LIVRE CONSEILLÉ. :. LES RÉFÉRENCES DE TEMPS ET D’ESPACE CHEZ HERMANN . (10/08/2017)

 

 

 

Notre ami Philippe Sauvageot, Président de la commission des cadrans solaires de la SAF nous signale la parution de cet ouvrage :

 

Les références de temps et d'espace

Un panorama encyclopédique : histoire, présent et perspectives

 

Directeurs de publication : BOUCHER Claude (coordonné par), WILLIS Pascal (avec le concours de)

 

Signalons que Denis Savoie a rédigé deux articles dans ce livre

 

Cet ouvrage concerne des thématiques historiques et astronomiques en lien avec la gnomonique.

C’est un panorama des connaissances actuelles sous la signature des meilleurs spécialistes

 

 

 

 

Voici sa présentation par l’éditeur :

 

Les systèmes de navigations par satellite tels que GPS ou le futur système européen Galileo offrent un éventail impressionnant de possibilités nouvelles aussi bien au grand public qu’aux professionnels (navigateurs, topographes...).

L’évolution du niveau des mers est un paramètre-clé du changement climatique, tant pour sa compréhension que pour son impact sociétal. L’exploration planétaire par les missions spatiales produit un nombre croissant de résultats pour la connaissance de notre Système solaire. La vérification et l’amélioration des théories de la gravitation est actuellement une activité importante de la Physique fondamentale.

 

Un facteur commun est sous-jacent à tous ces constats : le rôle crucial des références de temps et d’espace. C’est l’ambition de cet ouvrage que d’offrir une brève encyclopédie sur ce domaine. Partant d’un panorama historique qui insiste sur l’évolution des concepts, il aboutit à une présentation de l’état actuel, illustrant le rôle majeur des techniques spatiales, et surtout des horloges atomiques qui placent le temps comme élément fondamental sur le plan métrologique.

 

ISBN 9782705684181    400 pages - 32 €

 

 

 

 

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LES MAGAZINES CONSEILLÉS:.LA RECHERCHE SPÉCIAL SUR LA LUMIÈRE. (10/08/2017)

 

 

 

Les pouvoirs de la lumière : énergie, informatique, électronique, espace, santé

 

Numéro daté Juillet/août 2017

 

Dans ce numéro d’été passionnant, nous mettons pleins feux sur la lumière, ses forces et ses promesses. Ne manquez pas non plus nos pages de jeux !

La lumière est le principal messager de notre environnement : les photons qui la composent nous renseignent sur ce qui nous entoure, qu’il s’agisse d’analyser des objets proches ou les débuts de l’Univers. Elle est aussi le médiateur d’une des forces fondamentales de la nature : l’interaction électromagnétique. Les lasers et l’optoélectronique démontrent que les applications de la lumière sont toujours plus nombreuses. On sait maintenant ralentir la lumière, en faire des impulsions ultrabrèves pour filmer des réactions chimiques, voir l’invisible ou soigner avec elle. Pleins feux sur les forces et les promesses de cette radiation.

 

Et aussi :

 

Entretien. Sabrina Krief : « Les chimpanzés représentent une richesse unique et inestimable ». L’étude des chimpanzés et de leurs comportements culturels reste le coeur du métier de Sabrina Krief. Mais, depuis de nombreuses années, le primatologue s’est aussi engagée avec passion pour la défense des grands singes et de la biodiversité, mis en danger par les intérêts humains.

 

L’événement. Les mystères de Cérès dévoilés. Après deux années passés autour de Cérès, la sonde Dawn a révélé en détail l’histoire de cette planète glacée. Dans sa jeunesse, celle-ci aurait hébergé un océan dont on observe aujourd’hui de nombreuses traces. Un réservoir qui a pu abriter la vie ?

 

Jeux. Mathématiques et jeux font-ils bon ménage ? Le succès du 18è salon Culture et jeux mathématiques, qui s’est tenu fin mai à Paris, témoigne de l’intérêt du public pour ce mélange des genres. La plupart des situations de jeux font intervenir des idées mathématiques, qu’il s’agisse d’arithmétique, de probabilités ou de logique...Trois types de jeux sont proposés dans ce numéro estival à votre sagacité : carrés magiques, énigmes et sudomaths. A vos crayons !

 

Idées. Les résultats sont-ils impossibles à reproduire ? L’incapacité à reproduire des résultats semble gagner du terrain, dans tous les domaines de recherche. Parce que la science s’attaque à des questions de plus en plus complexes ? Parce que les méthodes expérimentales sont de plus en plus élaborées ? L’embellissement des résultats constituerait aussi une partie de l’explication. Afin de surmonter cette “crise de reproductibilité”, les laboratoires, les institutions, les revues scientifiques, etc. multiplient les actions. L’émergence d’une culture de rigueur et de transparence est à ce prix.

 

 

7,90€ bien employés

 

 

 

 

 

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Bonne Lecture à tous.

 

 

 

C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

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