LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 29 Septembre 2017     

       

Conférences et Évènements : Calendrier   .............. Rapport et CR

Prochaine conférence SAF Contreparties lumineuses aux ondes gravitationnelles par Frédéric Daigne astrophysicien IAP
« Avec la première détection directe d’ondes gravitationnelles en  2015 s’ouvre la possibilité d’une astronomie nouvelle, dite

multi-messagers…….. »Réservation à partir du 23 Sept en cliquant sur la ligne réservation

Liste des conférences SAF en vidéo. (pas encore  à jour!)

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ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

Sommaire de ce numéro :  

Terres habitables : CR conf VEGA par JP Martin du 23 Sept 2017. (29/09/2017)

La Terre vue par T Pesquet : CR conf SAF (Planétologie) de G Dawidowicz le 23 sept 2017 (29/09/2017)

L’Univers invisible : CR conf SAF de David Elbaz du 22 Sept 2017 (29/09/2017)

Cassini, fin de mission : CR de l’évènement à la Cité des Sciences le 15 Sept 2017 (29/09/2017)

Exoplanètes observées avec SPHERE : CR conf IAP de A. Boccaletti du 4 sept 2017 (29/09/2017)

Einstein, Black Holes & Grav Waves : CR conf de B Barish pendant COSMO17 le 30 Août 2017 (29/09/2017)

Cassini-Saturne :.La fin d’une mission exemplaire. (29/09/2017)

Ondes Gravitationnelles : Ligo et Virgo en pleine action. (29/09/2017)

Trous Noirs :.Un deuxième trou noir au centre de notre Galaxie ! (29/09/2017)

Mars : Importante découverte : du Bore sur Mars! (29/09/2017)

Éclipse : Le 21 Août 2017 aux USA. (29/09/2017)

Comètes : Leur matière plus ancienne que le Système Solaire ?? (29/09/2017)

Rosetta :.Un cadeau inattendu ! (29/09/2017)

Gaia :.Des rencontres stellaires. (29/09/2017)

Vu d'en haut :.Notre planète sans nuages ! (29/09/2017)

Livre conseillé :. Le coté obscur de l’univers par H Dole chez Dunod (29/09/2017)

Livre conseillé :.En avant la Physique par Courty et Kierlik chez Belin ? (29/09/2017)

Les magazines conseillés :.Science et Vie d’Octobre 2017. (29/09/2017)

 

 

 

CASSINI SATURNE : LA FIN D’UNE MISSION EXEMPLAIRE. (29/09/2017)

 

Si vous avez bien tout suivi, le 15 Septembre 2017, la sonde Cassini a été précipitée dans l’atmosphère de Saturne et a ainsi rendu l’âme. Cet évènement vous a été relaté en détails sur ce site. Merci à tous pour votre imposante participation à la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris.

 

Beaucoup de sites et d’agences spatiales ont voulu rendre hommage à ce moment, je vais passer en revue certains d’entre eux.

 

L’ESA met en ligne un pot pourri des meilleures photos ainsi que les derniers instants vécus à Darmstadt.

 

·         Les anneaux et Prométhée.

·         Une des plus belles photos de Saturne.

·         La descente sur Titan

·         Parting views, les dernières images

·         Une vidéo de l’ESA : Cassini, a Saturn success story.

 

La NASA et le JPL fêtent l’évènement aussi :

 

·         After Cassini

·         Cassini & the jewels of the solar system

·         NASA's Cassini Spacecraft Ends Its Historic Exploration of Saturn avec video

·         Cassini’s finale image

·          

 

Les sites astro :

·         Phys.org

·         Universe Today

·         Space.com

 

 

Et c’est Carolyn Porco, la responsable de l’imagerie depuis le début qui conclue son blog ainsi :

 

September 15, 2017
Dear Friends and Colleagues,
After 18 years, here is my final Captain's Log.
       
http://ciclops.org
Carolyn Porco
Cassini Imaging Team leader
Director, CICLOPS, Space Science Institute, Boulder, CO
Visiting Scholar, UC Berkeley, CA   Fellow, California Academy of Sciences
http://twitter.com/carolynporco
http://www.facebook.com/carolynporco
http://carolynporco.com

 

 

 

 

Merci à tous nos scientifiques de nous avoir fait vivre de telles aventures!

 

 

 

 

 

 

ONDES GRAVITATIONNELLES :.LIGO ET VIRGO EN PLEINE ACTION ! (29/09/2017)

 

Comme on commençait à s’en douter (merci Jean Claude B) et comme on l’avait évoqué durant la conférence de Bary Barish du 30 Août 2017, la première détection d'ondes gravitationnelles avec les 2 interféromètres LIGO aux USA et l’interféromètre européen Virgo vient d'être annoncée officiellement aujourd'hui.

 

Comme nous le signale Olivier L, il s'agit de la quatrième détection confirmée d'une fusion de trous noirs binaires et de la première détection réalisée à l'aide d'un réseau de trois interféromètres

Pour la première fois, les scientifiques peuvent tester la nature de la polarisation des ondes gravitationnelles à partir de la réponse de l'antenne du réseau LIGO-Virgo, permettant ainsi d'avoir accès à une nouvelle classe de tests en relativité générale.

Les données favorisent fortement une pure polarisation tensorielle confirmant ainsi la relativité générale d'Einstein par rapport à des polarisations vectorielles ou scalaires.

C’est la coalescence de deux trous noirs qui est à l’origine de ces Ondes Gravitationnelles, ils se rapprochent l’un de l’autre et leur vitesse devient de plus en plus rapide. Puis ils s’effondrent l’un sur l’autre en fusionnant. Une partie de la somme des masses est transformée en énergie, les Ondes Gravitationnelles qui sont émises alors.

 

Livingston l’a repéré en premier, 8ms plus tard c’était au tour de Hanford et 6ms plus tard à Pise.

 

 

À cette occasion le CNRS publie un long communiqué que je reprends en presque totalité :

 

Paris, 27 septembre 2017  Ondes gravitationnelles : première détection conjointe LIGO-Virgo

 

Les scientifiques des collaborations LIGO et Virgo ont observé, pour la première fois avec trois détecteurs, des ondes gravitationnelles émises lors de la fusion de deux trous noirs.

Ce résultat confirme le bon fonctionnement de l'instrument Advanced Virgo, qui s'est joint aux observations des deux détecteurs LIGO le 1er août et dont c'est la première détection. Il ouvre la voie à une localisation bien plus précise des sources d'ondes gravitationnelles.

Cette première fait l'objet d'une publication de la collaboration internationale exploitant les trois détecteurs, qui comprend des équipes du CNRS, à paraitre dans la revue Physical Review Letters.

Elle sera exposée lors d'un point presse en marge de la réunion du G7-science à Turin.

 

Les trous noirs sont le stade ultime de l'évolution des étoiles les plus massives. Il arrive que certains évoluent en couple. Ils orbitent alors l'un autour de l'autre et se rapprochent lentement en perdant de l'énergie sous forme d'ondes gravitationnelles, un phénomène qui finit par s'accélérer brusquement jusqu'à les faire fusionner en un trou noir unique. Un tel tourbillon final avait déjà été observé trois fois par les détecteurs LIGO en 2015 et début 2017. Cette fois ce sont trois instruments qui en ont été témoins, le 14 août 2017 à 10h30 UTC, permettant une bien meilleure localisation dans le ciel.

 

Ce nouvel évènement confirme que les couples de trous noirs sont relativement abondants et va contribuer à leur étude. Les deux trous noirs, qui avaient des masses égales à 25 et 31 fois celle du Soleil, ont fusionné en un trou noir de 53 masses solaires, l'équivalent de 3 masses solaires ayant été converties en énergie sous forme d'ondes gravitationnelles.

Cet événement s'est produit à environ 1,8 milliard d'années-lumière de la Terre ; autrement dit, les ondes gravitationnelles se sont propagées dans l'espace pendant 1,8 milliard d'années avant d'être détectées par le détecteur Advanced LIGO situé en Louisiane (États-Unis), puis 8 millièmes de seconde plus tard par celui situé dans l'État de Washington, et enfin 6 millièmes de seconde après par Advanced Virgo situé près de Pise en Italie.

 

L'apport d'un troisième instrument, Advanced Virgo, permet d'améliorer significativement la localisation des évènements astrophysiques à l'origine des ondes gravitationnelles.

Ces évènements, extrêmement violents, peuvent dans certains cas éjecter de la matière très chaude qui peut être visible pour des télescopes optiques. Avec seulement deux détecteurs d'ondes gravitationnelles, la zone de recherche dans le ciel s'étendait sur une zone équivalant à plusieurs milliers de fois la surface de la pleine Lune. Grâce à Advanced Virgo, elle est environ dix fois plus petite, et l'estimation de la distance à laquelle se trouve la source est aussi deux fois meilleure.

Ceci améliore grandement les chances d'observer des signaux avec d'autres instruments.

 

Pour cet évènement, la combinaison des temps d'arrivée avec l'amplitude des signaux observés a permis d'établir une zone de recherche dans le ciel de 80 degrés carré, qui a été scrutée par 25 groupes d'astronomes. Comme pour les précédents événements, aucun signal optique n'a été observé.

 

Un autre atout du détecteur Virgo est son orientation, différente de celle des deux instruments LIGO. Ceci rend possible de nouveaux tests de la théorie de la relativité générale, élaborée par Albert Einstein, qui décrit la force de gravitation.

En effet, cette théorie prédit que lors du passage d'une onde gravitationnelle, l'espace s'étire dans une direction tout en se contractant dans une autre, au lieu, par exemple, de se déformer dans une seule direction ou dans toutes les directions à la fois comme le prédisent des théories alternatives. L'analyse des signaux observés indique que c'est effectivement le cas.

C'est un prélude à de futurs tests plus poussés de la relativité générale.

 

En attendant de nouvelles observations à l'automne 2018, les premières données de ce réseau de trois détecteurs sont toujours en cours d'analyse et devraient donner lieu prochainement à d'autres annonces.

 

Advanced Virgo est un instrument principalement cofinancé par le CNRS en France et l'Istituto Nazionale di Fisica Nucleare (INFN) en Italie. Les chercheurs travaillant sur Virgo sont regroupés au sein de la collaboration du même nom, comprenant plus de 250 physiciens, ingénieurs et techniciens appartenant à 20 laboratoires européens dont 6 au CNRS en France, 8 à l'INFN en Italie et 2 à Nikhef aux Pays-Bas. Les autres laboratoires sont Wigner RCP en Hongrie, le groupe POLGRAW en Pologne, un groupe à l'université de Valence (Espagne) et EGO (European Gravitational Observatory), près de Pise, en Italie, où est implanté l'interféromètre Virgo. Après plusieurs années de travaux d'amélioration et quelques mois de tests, Advanced Virgo a recommencé à écouter le ciel le 1er août 2017, rejoignant Advanced LIGO. Cette détection est l'aboutissement d'un quart de siècle d'investissements du CNRS et de l'INFN dans ce grand équipement.

 

LIGO (Laser Interferometer Gravitational-Wave Observatory) est un observatoire dédié aux ondes gravitationnelles composé de deux interféromètres identiques, situés aux États-Unis. La version améliorée de ces détecteurs (Advanced LIGO) a redémarré en septembre 2015. Autour de ces instruments s'est constituée la collaboration scientifique LIGO (LIGO Scientific Collaboration, LSC), un groupe de plus de 1000 scientifiques travaillant dans des universités aux Etats-Unis et dans 14 autres pays. Elle travaille main dans la main avec la collaboration Virgo. En effet, depuis 2007, les scientifiques des deux groupes analysent en commun les données et signent ensemble les découvertes.

 

 

La publication scientifique des collaborations LIGO et Virgo annonçant cette observation est cosignée par 76 scientifiques de six équipes du CNRS et d'universités associées :

le laboratoire Astroparticule et cosmologie (CNRS/Université Paris Diderot/CEA/Observatoire de Paris), à Paris;

le laboratoire Astrophysique relativiste, théories, expériences, métrologie, instrumentation, signaux (CNRS/Observatoire de la Côte d'Azur/Université Nice Sophia Antipolis), à Nice;

le Laboratoire de l'accélérateur linéaire (CNRS/Université Paris-Sud), à Orsay;

le Laboratoire d'Annecy de physique des particules (CNRS/Université Savoie Mont Blanc), à Annecy;

le Laboratoire Kastler Brossel (CNRS/UPMC/ENS/Collège de France), à Paris;

le Laboratoire des matériaux avancés (CNRS), à Villeurbanne.

Le CNRS a décerné le 27 septembre 2017 une double médaille d'or aux physiciens Alain Brillet et Thibault Damour pour leurs contributions majeures à la détection des ondes gravitationnelles4.

 

 

 

 

L’évènement du 14 Août 2017 vu par de g à d :

LIGO Hanford (état de Washington), LIGO Livingston (Louisiane) et (Advanced) Virgo (Pise Italie).

Les temps sont donnés à partir de 10/30/43 en UTC.

Rangée du haut : intensité relative. Rangée du milieu : représentation en fréquence.
Rangée du bas : le signal par rapport à la variation de longueur mesurée (en 10-21)

 

 

Comparaison des Ondes Gravitationnelles récemment détectées (notées : GWAAmmjj) et d’un évènement candidat noté en LVT.

 

 

Chaque rangée indique le signal arrivant à Hanford en fonction du temps.

 

On peut comparer leurs masses sur ce graphique.

 

 

Crédit: LIGO/Virgo/B. Farr (University of Oregon

 

 

 

 

 

Aucune contrepartie optique n’a été repérée pour le moment.

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN:

 

 

 

Une nouvelle onde gravitationnelle a été détectée, article de Sciences et Avenir

 

Première détection d'ondes gravitationnelles pour VIRGO par Cà se passe là haut

 

Communiqué de presse du CNRS en anglais.

 

GW170814 : A three-detector observation of gravitational waves from a binary black hole coalescence

 

Alain Brillet et Thibault Damour, physiciens, lauréats 2017 de la médaille d’or du CNRS

 

IT'S OFFICIAL: Gravitational Waves Were Just Detected With The Greatest Precision Ever

 

Documents sur les OG par LIGO.

 

European detector spots its first gravitational wave, article de Nature.

 

Gravitational waves from a binary black hole merger observed by LIGO and Virgo, l’annonce de Ligo.

 

LIGO and VIRGO observatories detect black holes colliding par Universe Today

 

Les ondes gravitationnelles : Plus de détails sur la découverte récente (la première !)

 

Les ondes gravitationnelles : Un deuxième évènement détecté

 

Ondes Gravitationnelles : Une troisième détectée !

 

 

 

 

TROUS NOIRS : UN DEUXIÈME TROU NOIR AU CENTRE DE NOTRE GALAXIE ! (29/09/2017)

 

 

Des astronomes japonais de l’Université Keio semblent bien avoir découvert un deuxième trou noir vers le centre de notre Galaxie.

À cette occasion ils auraient mis au jour une nouvelle catégorie de Trous Noirs : des trous noirs de taille intermédiaire.

 

On sait en effet qu’il existe deux sortes de trous noirs :

·         Les trous noirs stellaires correspondant à la mort d’énormes étoiles  de masses quelques dizaines de Soleil

·         Les trous noirs supermassifs (TNSM) situés au centre de la plupart des galaxies, on parle de phénomènes de masses de plusieurs centaines de milliers à plusieurs millions sinon milliards de masses solaires.

On ne savait pas comment on pouvait passer d’une catégorie à une autre, cette découverte pourrait peut être apporter une solution.

 

Les scientifiques japonais ont publié leurs recherches dans la revue Nature Astronomy sous le titre : « Millimetre-wave Emission from an Intermediate-mass Black Hole Candidate in the Milky Way »

 

Le nouveau trou noir détecté, se trouve dans un nuage moléculaire (baptisé CO-0.40-0.22*) très proche du centre galactique (qui abrite le TNSM de 4 millions de masses solaires Sagittarius A*) à en gros 200 al de celui-ci.

 

Ce nuage mesurerait un millier d’UA en diamètre, et sa particularité est que les gaz contenus se déplacent à des vitesses très grandes et différentes suivant les éléments.

 

C’est grâce à la puissance du radiotélescope ALMA que cette découverte a pu être confirmée.

Les Japonais ont estimé la masse de ce trou noir intermédiaire à approx. 100.000 masses solaires c’est-à-dire 40 fois moins que le TN central. Cette masse est trop grande pour qu’un tel objet puisse provenir de l’effondrement d’une étoile, on pense que ce pourrait être le TN central d’une galaxie naine absorbée par la Voie Lactée.

 

Illustration : nuage moléculaire pouvant décrire ce nouvel objet. Vue d’artiste ;

Crédit: Tomoharu Oka (Keio University)

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Le communiqué de presse des Japonais.

 

Another Monster Black Hole Found in the Milky Way par Universe Today

 

Voie lactée : il y aurait bien un second trou noir géant au cœur de notre galaxie Futura Sciences

 

L’annonce faite par ALMA.

 

Supermassive Black Holes or Their Galaxies? Which Came First?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MARS :.IMPORTANTE DÉCOUVERTE : DU BORE SUR MARS ! (29/09/2017)

 

La NASA a annoncé récemment la découverte de Bore dans le cratère Gale où s’est posé Curiosity, et ceci grâce à son instrument ChemCam (analyse de roche à distance par tir Laser). Cet instrument qui a déjà effectué plus de 100.000 tirs a été développé par le LANL (Los Alamos National Laboratory) et le CNES.

 

Nous avions déjà évoqué le sujet dans ces colonnes en Janvier 2017.

 

Cette découverte a été annoncée et a fait l’objet de publication récemment par son auteur principal, Patrick Gasda, post doc à Los Alamos dans la revue Geophysical Research Letters.

 

 

Il a été découvert dans des veines minérales du sol du cratère Gale, dans des dépôts de sulfate de Calcium. Le cratère Gale a été formé approx il y a 3,8 milliards d’années. Le Bore se serait accumulé dans ces veines au cours des millions d’années, en présence d’eau. Eau, qui d’après le communiqué du LANL aurait eu une température entre 0 et 60°C et un pH proche du neutre.

 

Photo : un selfie du rover lorsqu’il se trouvait aux Murray Buttes dans le cratère Gale et où il a trouvé du Bore dans ces veines sombres de sulfate de Calcium

 

Crédit: NASA/JPL-Caltech/MSSS

 

 

 

 

Spectre typique ChemCam d’une de ces veines de sulfate de Calcium (crédit LANL)

 

 

 

En quoi la mise au jour de l’élément Bore, est-elle importante ?

 

Le Bore est un élément créé par les rayons cosmiques et qui est relativement rare dans notre système solaire. Il est indispensable pour la formation de l’ARN, l’acide ribonucléique présent dans toutes les formes de vie.

L’ARN et un des sucres associé, la ribose, est malheureusement instable dans l’eau ; il nécessite la présence de borate (bore dissous dans l’eau) pour le stabiliser afin qu’il puisse ensuite s’associer à d’autres molécules. Les borates jouant le rôle de simples ponts entre molécules simples et ARN plus complexe.

Voilà tout l’intérêt du Bore !!! Il aurait pu jouer un rôle dans l’apparition de la vie sur Mars.

 

 

On avait envoyé Curiosity sur Mars, non pas pour découvrir la vie ou des traces de vie, mais pour savoir si la vie aurait pu se développer sur Mars dans la zone d’atterrissage. La réponse est oui grâce à cette découverte, Mars avait la potentialité d’abriter la vie.

 

Le cratère Gale a été dans le passé un lac contenant de l’eau et peut être une certaine forme de vie, qu’il faudra trouver !

 

Ce sera le but des futures missions, dont celle prévue pour 2020 avec un instrument encore plus performant que le ChemCam.

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

La découverte au LANL

 

Detection of Mineral on Mars Bolsters Argument that Mars was Once Habitable

 

Du bore à la surface de Mars : pourquoi est-ce si important ? Article de Sciences et Avenir.

 

Discovery of boron on Mars adds to evidence for habitability, article de Phys.org

 

Discovery of boron on Mars adds to evidence for habitability article de l’AGU

Avec video de l’auteur expliquant la découverte.

 

 

 

 

 

ÉCLIPSE : LE 21 AOÛT 2017 AUX USA. (29/09/2017)

 

 

Nombreux étaient nos amis à se rendre aux États-Unis cet été pour voir l’éclipse du 21 Août.

Notamment la SAF, organisait un voyage qui eut beaucoup de succès.

 

Notre ami François Blateyron grand spécialiste des cadrans solaires (membre de la commission des cadrans solaires de la SAF et créateur du logiciel Shadow Pro) nous a fait parvenir quelques photos qu’il nous autorise à vous montrer :

 

J'étais avec le groupe de la SAF pour aller voir l'éclipse totale dans le Wyoming, au terme d'un superbe voyage touristique, notamment dans le parc du Yellowstone.

Marie-Claude Paskoff, secrétaire générale de la SAF était du voyage avec un groupe d'une quarantaine de participants.

 

J'envoie donc :

- Une photo composite des clichés que j'ai pris durant l'éclipse avec ma petite monture StarAdventurer et un téléobjectif de 250 mm (ci-dessous).

 

 

 

 

 

 

 

- Un cliché d'un cadran solaire à œilleton que j'avais préparé pour l'occasion afin de voir le croissant de soleil sur le cadran (ci-dessous).

 

- Un article paru dans l'Est Républicain du mardi 22 matin. (voir plus bas)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre ami Nicolas Biver, de la SAF et de l’Observatoire de Paris a vu aussi l’éclipse mais pas du même point, il était carrément sur la cote Ouest en Oregon, il nous envoie ce montage :

 

 

Éclipse du 21 août à l'Oregon Star Party par N Biver. Toutes les photos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

COMÈTES : LEUR MATIÈRE PLUS ANCIENNE QUE LE SYSTÈME SOLAIRE ?? (29/09/2017)

 

La matière organique découverte massivement dans le noyau de la comète “Tchouri” par la sonde Rosetta n'aurait pas été fabriquée au moment de la formation du système solaire, mais auparavant, dans l'espace interstellaire.

C'est la théorie avancée par deux chercheurs français, dans un article publié le 31 août 2017 dans MNRAS (revue de la société royale d'astronomie britannique).

 

Le CNRS publie un communiqué à cet effet :

 

Terminée en septembre 2016, la mission Rosetta de l'ESA a révélé que la matière organique représente près de 40% de la masse du noyau de la comète « Tchouri » (67P Churyumov-Gerasimenko). Composée de molécules à base de carbone, d'hydrogène, d'azote et d'oxygène, elle constitue l'une des briques de base de la vie telle que nous la connaissons sur Terre.

Or cette matière organique trouvée en masse n'aurait pas été fabriquée au moment de la formation du système solaire, mais bien avant, dans le milieu interstellaire.

C'est ce qu'avancent aujourd'hui Jean-Loup Bertaux, du Laboratoire atmosphères, milieux, observations spatiales (CNRS/UPMC/Univ. Versailles–Saint-Quentin-en-Yvelines), et Rosine Lallement, du laboratoire Galaxies, étoiles, physique et instrumentation (Observatoire de Paris/CNRS/Université Paris Diderot). 

 

Et selon ces deux chercheurs français, une bonne partie de cette matière organique cométaire serait même déjà bien connue des astronomes.

 

Voilà 70 ans que l'analyse du spectre de la lumière des étoiles montre partout dans le milieu interstellaire des absorptions inconnues, à des longueurs d'ondes bien précises : les « Diffuse interstellar bands » (DIB),  attribuées à des molécules organiques complexes, qui constitueraient « le plus grand réservoir connu de matière organique dans l'univers » selon l'astrophysicien américain Theodore Snow.

 

 

 

Cette matière organique interstellaire est généralement proportionnelle à la matière interstellaire dans son ensemble, sauf dans le cas d'un nuage très dense, comme une nébuleuse protosolaire : au cœur de la nébuleuse, où la matière est encore plus dense, les DIB plafonnent, voire diminuent.

C'est le signe que les molécules organiques qui provoquent les DIB disparaissent, par agglutination les unes aux autres. Une fois collées ensembles, elles ne peuvent plus absorber autant que lorsqu'elles flottent librement dans l'espace.

 

Ce type de nébuleuse primitive finit par former, par contraction, un système solaire comme le nôtre, composé de planètes… et de comètes. Or, on sait depuis la mission Rosetta que les noyaux de comètes se sont formés par accrétion hiérarchique dans la nébuleuse : les petits grains se sont collés les uns aux autres pour former des grains plus gros, lesquels se sont agglomérés à leur tour jusqu'à atteindre la taille d'un noyau de comète, de quelques kilomètres. Un processus non violent.

 

Les molécules organiques provoquant les DIBs et préexistantes dans les nébuleuses primitives n'ont donc probablement pas été détruites mais ont pu faire partie des grains constituant les noyaux cométaires, où elles sont toujours 4,6 milliards d'années plus tard. Une mission spatiale de retour d'échantillon, qui permettrait d'analyser en laboratoire la matière organique d'une comète, révèlerait enfin la nature exacte de cette mystérieuse matière interstellaire responsable des absorptions relevées vers les étoiles.

 

Si la matière organique des comètes a bel et bien été fabriquée dans le milieu interstellaire, et si elle a pu jouer un rôle dans l'émergence de la vie sur la Terre comme les scientifiques l'imaginent aujourd'hui, alors elle a pu également atteindre un grand nombre d'autres planètes de notre galaxie… et y engendrer également la vie ?

 

 

Les comètes se sont formées par accrétion de grains plus petits contenant poussières et glace. Elles ont grossi jusqu’à atteindre leur taille actuelle.

Les études actuellement publiées semblent donc indiquer que la matière organique des comètes proviendrait du milieu interstellaire avant la formation de notre Système Solaire. Consulter en particulier l’article de Sciences et Avenir.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Diffuse Interstellar Bands carriers and cometary organic material. Par JL Bertaux et R Lallement

 

Does the Organic Material of Comets Predate our Solar System? Article de Space Daily

 

La comète Tchouri contiendrait de la matière organique plus ancienne que notre système solaire de Sciences et Avenir

 

 

 

 

 

 

 

ROSETTA : UN CADEAU INATTENDU ! (29/09/2017)

 

 

Les scientifiques en analysant les dernières télémétries de Rosetta lors de sa fin sur la comète Churyumov-Gerasimenk, se sont aperçu que juste avant la fin du signal, ils pouvaient reconstruire une image, la dernière image de son touchdown à la surface.

 

 

Assemblage des dernières images de Rosetta et leur localisation.

En haut à gauche, endroit sur la comète où s’est posée la sonde, c’est la région Ma’at sur le petit lobe. (Osiris 5 août 2014 de 123km)

À droite vue avec plus de détails. (Osiris Télé vue prise pendant la descente le 30 sept 2016 de 6km d’altitude). L’image fait 225m de large.

Au centre : Osiris grand angle pris de 331m pendant la descente, image : 55m au sol

Rangée du bas à droite (encadré de jaune) depuis 27m ce que l’on a cru longtemps être la dernière image.

À gauche (encadré de rouge), la dernière image prise de 19m d’altitude venant juste d’être diffusée. Couvre 1m au sol

La toute dernière image prise par Rosetta lors de son atterrissage contrôlé sur le sol de la comète le 30 sept 2016.

Cette image a été redécouverte dans les dernières informations envoyées par la sonde.

 

2mm/pixel   largeur 1m au sol

Crédit : ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/
UPM/DASP/IDA

 

 

Cette dernière image a été transmise à la Terre en six paquets de données qu’il a fallu réassembler.

 

 

Encore une fois, merci, Rosetta !

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

 

Le dossier Rosetta sur ce site.

 

 

 

 

 

 

 

GAIA : DES RENCONTRES STELLAIRES ; (29/09/2017)

 

 

Gaia a pour but d’étudier la Voie Lactée, il a été lancé en déc. 2013 et il recense avec une très grande précision plus d’un milliard d’étoiles de notre Galaxie : position, distance, propriétés physiques etc..

En plus des étoiles comme la nôtre, Gaia étudie les naines brunes et rouges, les supernovae, les astéroïdes et même des planètes extra solaires. Il doit aussi s’attaquer avec grande précision à  l’échelle des distances extragalactiques.

 

 

L’ESA vient de publier récemment un communiqué à ce sujet :

 

 

Le mouvement de plus de 300 000 étoiles observées par le satellite Gaia de l’ESA révèle que de rares rencontres de type stellaire avec notre Soleil pourraient perturber le nuage de comètes situé aux confins de notre Système Solaire, et envoyer dans un lointain futur des comètes vers la Terre.

 

Alors que notre Système Solaire se déplace dans la Galaxie et que d’autres étoiles suivent elles aussi leur propre chemin, des rencontres sont inévitables, même si elles se produiront encore à plusieurs trillions de kilomètres. L’influence gravitationnelle des étoiles qui croisent près du réservoir de comètes de notre Système Solaire, le nuage d’Oort, pourrait dévier de leur trajectoire les comètes qui s’y trouvent, et les envoyer sur une orbite qui traverserait le Système Solaire interne.

 

C’est probablement la raison qui explique l’apparition de comètes dans nos cieux, et c’est également potentiellement ce qui pourrait envoyer des comètes sur une trajectoire de collision avec la Terre ou d’autres planètes.

 

 

L’un des principaux objectifs de Gaia est donc de comprendre les mouvements passés et futurs des étoiles grâce aux données précises qui seront collectés pendant les cinq années de la mission. Un premier catalogue de plus d’un milliard d’étoiles a récemment été mis à disposition, il comprend les distances et les mouvements de plus de deux millions d’étoiles. A ce jour, les mouvements relatifs au Soleil de plus de 300 000 étoiles ont été retracés dans la Galaxie, et le point de rencontre le plus rapproché déterminé jusqu’à cinq millions d’années dans le passé et dans le futur.

 

Illustration : vue d’artiste de Gaia (crédit ESA/Medialab)

 

 

 

 

 

Suivi des mouvements stellaires

Une étude récente a utilisé les mesures effectuées par Gaïa pour estimer le taux de rencontre stellaire. Pour les cinq millions d’années dans le passé et dans le futur, ce taux est d’une rencontre stellaire tous les 50 000 ans environ. Il est important de retenir qu’il n’y a aucune garantie que le passage d’une étoile forcerait des comètes vers le Système Solaire interne, ni que la Terre se retrouverait dans la ligne de tir.

 

Ces estimations seront affinées grâce aux prochaines données mises à disposition par Gaia. La prochaine publication de données est prévue en avril prochain, et contiendra des informations sur environ 20 fois plus d’étoiles, sur plus d’étoiles lointaines également, et permettra de reconstruire les mouvements des étoiles jusqu’à 25 millions d’années dans le passé ou dans le futur.

 

Cette vidéo (animation) montre le mouvement de deux millions d’étoiles dans 1 à 1,5 millions d’années dans le futur. On voit un ciel comme si vu du Soleil. Une étoile,  Gliese 710 (dans le cercle), a une trajectoire de rencontre avec la Terre dans approx 1,3 Millions d’années. S’approchant du nuage de Oort, ce réservoir de comètes situé à l’extrémité du Système Solaire. Cela risque de projeter certaines comètes dans le Système Solaire interne. Le fond de ciel correspond au relevé de Gaia.

 

 

https://youtu.be/Ikm64A7au5Q

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Le ciel vu par Gaia près du centre galactique. Impressionnant !

 

Voie lactée : l'archéologie galactique révèle les collisions du passé, article de Futura Sciences.

 

Une rencontre de type stellaire vidéo de l’ESA.

 

 

 

 

 

Le site de Gaia à l’Observatoire de Paris.

 

Le site de Gaia à l’ESA.

 

 

 

 

VU D'EN HAUT :.NOTRE PLANÈTE SANS NUAGES. (29/09/2017)

 

L’ESA nous fait un beau cadeau avec son satellite Sentinel-2 d’observation de la Terre.

 

Ils ont choisi les photos de notre planète qui n’avait pas de nuages et les ont mis bout à bout pour nous proposer une carte globale sans nuages. En allant sur leur site on peut zoomer dans le différentes parties.

 

 

En fait ce travail a été effectué par une société autrichienne EOX.

 

 

 

 

 

 

 

 

LIVRE CONSEILLÉ. :. LE COTÉ OBSCUR DE L’UNIVERS PAR H DOLE CHEZ DUNOD (29/09/2017)

 

 

Hervé Dole de l’IAS, grand spécialiste de Planck notamment et que nous connaissons bien, vient de publier un ouvrage à mettre entre toutes les mains.

 

Le côté obscur de l’Univers explique les mystères de la physique moderne, tout ce qui est « noir » matière, énergie etc..

 

Comment les galaxies se sont-elles formées ? Où se cache la matière noire ? Quelle est la nature de l’énergie sombre ? Les mystères de l’univers ne cessent de questionner l’humanité.

 

L’astrophysique lève le voile sur beaucoup d’entre eux, mais de nombreuses questions demeurent. Grâce au satellite européen Planck, nous avons une première image de l’univers 370  000  ans seulement après sa naissance, livrant de précieuses informations sur l’origine des grandes structures extragalactiques.

En 2021, le satellite européen Euclid prendra sa suite, à la poursuite de la matière noire et de l’énergie sombre, moteur de l’expansion de l’univers

 

 

 

 

SOMMAIRE :

 

Préface de Pierre Léna

 

Prologue:  Le spatial en tête. 

Plaidoyer pour la science astrophysique.

Brève histoire de la cosmologie. 

Succès et questions du modèle standard. 

La grande aventure de Planck. 

Un fond de galaxies extra rouge..

Une matière trop discrète. 

L'accélérateur d'Univers. 

Mission Euclid : démasquer les agents sombres. 

Des rides sur l'espace-temps.

Épilogue: y voir clair dans le noir de l'univers !

 

 

 

 

 

9782100755042     prix : 16,90€

 

 

 

 

 

 

 

 

LIVRE CONSEILLÉ :.EN AVANT LA PHYSIQUE PAR COURTY ET KIERLIK CHEZ BELIN. (29/09/2017)

 

 

 

Vous n’aimez pas la physique, vous trouvez cela difficile.

 

Lisez ce livre écrit par deux vulgarisateurs hors pair et on en reparlera.

 

En avant la physique ! - Une bouteille qui chante. Une cuillère qui tinte contre un verre de chocolat soluble. Un carillon. Une cantatrice à la voix de canard. Un escalier qui joue du clairon. Une sculpture qui filtre certains sons. De la musique... et de la science. Alors en avant la physique !Après La physique surprise et La physique buissonnière, Jean-Michel Courty et Édouard Kierlik, vulgarisateurs hors pair, reviennent avec ce nouvel opus où ils abordent des thèmes variés, mêlant actualités, expériences amusantes et résultats fondamentaux en physique. D'un style limpide et illustrations à l'appui, ils mettent en musique différents champs de leur discipline : énergie, sons, écoulements, aimants, fluides spéciaux, mécanique... il y en a pour tous les goûts ! Les 42 morceaux qui composent l'ouvrage sont tous issus de la rubrique « Idées de physique » qui paraît chaque mois dans la revue Pour la Science.Une bouteille qui chante. Une cuillère qui tinte contre un verre de chocolat soluble. Un carillon. Une cantatrice à la voix de canard. Un escalier qui joue du clairon. Une sculpture qui filtre certains sons. De la musique... et de la science.

Alors en avant la physique !

 

Après La physique surprise et La physique buissonnière, Jean-Michel Courty et Édouard Kierlik, vulgarisateurs hors pair, reviennent avec ce nouvel opus où ils abordent des thèmes variés, mêlant actualités, expériences amusantes et résultats fondamentaux en physique. D'un style limpide et illustrations à l'appui, ils mettent en musique différents champs de leur discipline : énergie, sons, écoulements, aimants, fluides spéciaux, mécanique... il y en a pour tous les goûts ! Les 42 morceaux qui composent l'ouvrage sont tous issus de la rubrique « Idées de physique » qui paraît chaque mois dans la revue Pour la Science.

 

 

 

Jean-Michel Courty et Édouard Kierlik sont professeurs à l'Université Pierre et Marie Curie (UPMC).

Ils tiennent la rubrique "Idées de physique" de la revue Pour la Science, chroniques qui leur ont valu en 2008 le prix Jean Perrin de Popularisation de la science, décerné par la Société française de physique.

 

 

ISBN : 978-2-410-00419-9   Prix : 24,00€

 

 

 

 

 

LES MAGAZINES CONSEILLÉS:.SCIENCE ET VIE D’OCTOBRE 2017 (29/09/2017)

 

 

 

 

Intéressant avec ces lieux qui défient la science

 

 

Article aussi sur l’eau dans le système solaire

Science et futur

 

Et sur les 60 ans de Spoutnik

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sommaire :

 

 

 

 

 

 

 

Bonne Lecture à tous.

 

 

 

C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

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