LES ASTRONEWS de
planetastronomy.com:
Mise à jour : 18 Septembre 2019
Conférences et Évènements :
Calendrier
.............. Rapport
et CR
Prochaine conférence SAF.
. attention nous changeons de lieu (CNAM 292 rue St Martin Paris 3 amphi
Grégoire) et de jour (en principe le deuxième mercredi du mois)
JP
LUMINET le 9 Octobre 19H au CNAM sur « L’Univers selon Hawking »
réservation à partir du 12 sept 09H00 COMPLET
DÉSOLÉ La
prochaine : Il y a cent
ans : Benjamin Baillaud, le premier Président de l’UAI. Par JL Bougeret
le 13 Nov à 19H Entrée libre mais :
réservation obligatoire
à partir du 10 Octobre 9H00
Liste des conférences SAF en vidéo.
(pas encore à jour!)
Astronews précédentes :
ICI
dossiers à télécharger par ftp :
ICI
ARCHIVES DES ASTRONEWS
: clic sur le sujet désiré
:
Astrophysique/cosmologie
;
Spécial Mars ;
Terre/Lune
;
Système solaire ;
Astronautique/conq spatiale
;
3D/divers
;
Histoire astro /Instruments ;
Observations
;
Soleil
;
Étoiles/Galaxies ;
Livres/Magazines ;
Jeunes /Scolaires
Certains peuvent recevoir en double ces news, car ils sont inscrits sur
plusieurs listes. J’en suis désolé.
Sommaire de ce numéro :
Les résultats de
Gaia :
CR de la conf IAP de P Di Matteo du 3 sept 2019.
(18/09/2019)
Exoplanètes
: Une super Terre avec vapeur d’eau atmosphérique !
(18/09/2019)
Chandrayaan-2
:.Alunissage raté, mais succès relatif de la mission.
(18/09/2019)
Mars 2020 :
LA mission martienne de la NASA pour 2020.
(18/09/2019)
Blue Origin :New
Glenn devient agressif !
(18/09/2019)
Chang’e-4 :
Du manteau et une matière étrange découverts sur la Lune ?
(18/09/2019)
JWST :.Le
télescope spatial enfin complètement assemblé.
(18/09/2019)
Rosetta :.
Une vidéo superbe basée sur les photos de la mission.
(18/09/2019)
Vega :.Premier
échec pour le petit lanceur de l’ESA.
(18/09/2019)
Hubble :
Le dernier portrait de Saturne.
(18/09/2019)
Parker Solar Probe :.Un
an et troisième tour du Soleil.
(18/09/2019)
Les magazines conseillés :
Science et Vie septembre sur matière sombre.
(18/09/2019)
Les magazines conseillés
:.Hors-série Pour la Science sur Champollion.
(18/09/2019)
EXOPLANÈTES : UNE SUPER TERRE AVEC VAPEUR D’EAU ATMOSPHÉRIQUE !
(18/09/2019)
Voici une nouvelle qui va redonner espoir à ceux qui croient qu’une vie
extraterrestre est possible.
On vient de détecter, à priori pour la première fois, de l’eau (en fait de
la vapeur d’eau)
dans l’atmosphère d’une planète extra solaire située dans la zone habitable de
son étoile.
L’étoile porte le doux nom de K2-18 (ce qui signifie qu’elle a été mise au jour
en 2015 par la sonde Kepler dans son mode dégradé, K2), c’est comme la majorité
des étoiles de notre galaxie une
naine rouge.
C’est une voisine, elle est à 111 années-lumière de nous.
La planète : K2-18b, est ce que l’on appelle une « super Terre », elle serait
deux fois plus grande que notre planète et aurait une masse de approx. 8 fois la
masse terrestre.
Mais elle est très près de son étoile et en fait le tour en
33 jours ;
néanmoins comme c’est une naine rouge, le rayonnement stellaire est plus faible
que celui notre Soleil, et elle se trouve effectivement dans la
zone habitable,
elle recevrait autant d’énergie de son étoile que notre planète.
Il faut quand même souligner qu’à cette distance la planète est soumise à un
intense rayonnement, et que la courte distance peut influer sur la rotation de
la planète, qui pourrait être synchrone (on ne le sait pas encore).
Les chances de trouver une forme de vie est probablement faible, surtout que la
température a été évaluée dans une grande fourchette de -70°C à +40+C. certains
pensent qu’une vie serait possible dans…les nuages de cette planète !
Différents modèles testés :
·
Une atmosphère sans nuages contenant seulement H2O, He et He (en bleu)
·
Une atmosphère sans nuages contenant en plus de l’Azote (en orange)
·
Une atmosphère avec nuages avec H2O, H et He e, vert)
·
Les mesures effectuées sont les points noirs.
Tableau tire du rapport de Angelos Tsiaras.
Ces données ont été obtenues grâce à Hubble, des scientifiques appartenant à
deux équipes différentes (B. Benneke de l’Université de Montréal et A. Tsiaras
de l’University College de Londres) qui ont traité les données de 2016 et 2017
de la WFC-3 (Wide Field Camera 3)
De l’Hélium et de l’Hydrogène ont aussi été détectés dans l’atmosphère.
On ne sait pas encore si cette planète est rocheuse ou glacée.
Ces scientifiques ont publié leurs résultats respectivement dans
Astronomical Journal
(libre accès) et
Nature Astronomy
que l’on peut consulter librement
sur ce site.
Il faudra encore de nombreuses observations pour confirmer toutes ces
informations et on compte surtout sur les futurs télescopes spatiaux comme le
JWST et le futur ARIEL (Atmospheric Remote-sensing Infrared Exoplanet
Large-survey) de l’ESA qui seront capables d’analyser plus finement l’atmosphère
des exoplanètes, et notamment chercher Méthane et Ozone, deux importants
marqueurs biologiques.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Water vapour in the atmosphere of the habitable-zone eight-Earth-mass planet
K2-18 b
sur Astrobiolgy.com
Alerte : de la vapeur d'eau détectée dans l’atmosphère d'une superterre
habitable !
De l'eau détectée sur une exoplanète potentiellement habitable
par National Geographic
Hubble Finds Water Vapour on Habitable-Zone Exoplanet for the First Time
par le site de Hubble
NASA’s Hubble Finds Water Vapor on Habitable-Zone Exoplanet for 1st Time
par la NASA
Water Discovered in the Atmosphere of an Exoplanet in the Habitable zone. It
Might Be Rain
A Population Study of Gaseous Exoplanets
par l’Astronomical Journal (en lecture libre)
CHANDRAYAAN-2 : ALUNISSAGE RATÉ , MAIS SUCCÈS RELATIF DE LA MISSION.
(18/09/2019)
L’alunissage a raté, le signal s’est arrêté à 2100 m de la surface lunaire. On
pense que la sonde s’est écrasée sur le sol dû à un problème avec les rétros
fusées. Elle a probablement subi le même sort que la sonde Israélienne qui s’est
aussi écrasée.
Immense déception de l’équipe au sol rassemblée au centre de mission à
Bangalore, autour du premier ministre Indien, Narenda Modi, qui s’était
spécialement déplacé pour assister à ce que l’on espérait allait être la
quatrième puissance au monde capable de poser un atterrisseur sur notre
satellite naturel.
Le pôle Sud lunaire avait été choisi à cet effet.
Photo : le Premier Ministre Modi réconforte l’équipe de la mission après l’échec
de l’alunissage. (Crédit PTI)
À priori d’après l’ISRO, l’atterrisseur serait en un seul morceau, tout n’est
peut-être pas perdu, mais la nuit lunaire arrive…..
·
La mission lunaire
Chandrayaan-1
en 2008
·
La sonde
Mangalyaan
vers Mars en 2013.
·
Nombreux satellites lancés avec succès,
dont 104 d’un coup
en 2017
·
La mission lunaire
Chandrayaan-2
qui est toujours en orbite à 100 km d’altitude et qui fonctionne
Cette mission était aussi une mission low-cost comme les Indiens savent les
faire, elle n’a coûté que 140 M$, ce qui est peu comparée aux missions
similaires des autres nations.
Il n’est pas facile de faire atterrir une sonde sur la Lune, comme sur Mars,
c’est du 50-50 !
Une carte
expliquant la mission.
Je suis certain que nos amis Indiens ne vont pas s’arrêter à cet échec et qu’ils
réussiront la prochaine fois.
Ils veulent aussi envoyer des astronautes dans l’espace terrestre et prépare une
sonde martienne avec atterrisseur.
Bonne chance !
POUR ALLER PLUS LOIN :
India locates lander lost on final approach to moon
India loses contact with Moon lander (Update)
par Phys.org
Chandrayaan-2 : l'Inde rate son atterrissage historique sur la Lune
par Futura Sciences
L'atterrisseur indien Vikram s'est bien posé sur la Lune, mais le contact est
interrompu
par Sciences et Avenir
L’Inde a retrouvé sa sonde sur la Lune mais ne sait pas dans quel état !
Le site de la mission
à l’ISRO.
MARS 2020 : LA MISSION MARTIENNE DE LA NASA POUR 2020.
(18/09/2019)
Mars 2020
la nouvelle mission NASA.
Bâti autour d’une doublure de Curiosity auquel il ressemble beaucoup.
Mais avec qq chose d’original : un petit
hélicoptère !
Nombreux systèmes de rechange de Curiosity utilisés., mais avec de nouvelles
roues !
Lancement été 2020 par une Atlas V.
Atterrissage similaire Curiosity (skycrane).
Illustration : NASA/JPL/Nature
La principale différence avec Curiosity : il doit être capable de collecter des
échantillons quelques dizaines d’échantillons mis dans un conteneur qui seront
retournés sur Terre lors d’une autre mission.
L’HÉLICOPTÈRE : LE PETIT « PLUS ».
Voici
cet hélicoptère, dont le nom est MHS pour Mars Helicopter Scout, il pèse un peu
moins de 2 kg et doit effectuer des survols de l’environnement de la sonde.
Dans l’atmosphère très ténue de Mars, ses pales (deux qui tournent en sens
inverse) vont tourner très vite : 3000 t/min.
Au-dessus des pales, ces cellules solaires chargent une batterie Li/ion. Deux
caméras sont aussi à bord.
On peut voir la configuration de cet hélicoptère sur
ce schéma.
Illustration : NASA/JPL
Vidéo :
LE SITE D’ATTERRISSAGE.
Où va-t-il se poser ?
Le cratère Jezero
Crédit : NASA/JPL/U Texas |
Un détail du bord gauche de ce cratère, on y remarque nettement un
delta. Crédit : NASA/JPL/JHUAPL/MSSS/Brown University |
Les scientifiques de la NASA ont décidé de faire poser cette sonde dans le
cratère Jezero, cratère d’impact de 50 km de diamètre.
C’est un ancien lac, on y a repéré des traces d’anciennes rivières. Il est situé
dans la région de
Syrtis Major
près de l’équateur et dans sa partie Nord. De l’argile (qui ne se forme qu’en
présence d’eau) a été détecté dans cette zone depuis l’orbite martienne.
Les argiles (clay en anglais) sont très importants.
Ils nécessitent pour se former une stabilité d’eau liquide neutre.
On
va essayer de se poser près de ce delta figurant sur le bord gauche du cratère.
Voir l’ellipse d’atterrissage en jaune.
Si la procédure d’atterrissage est similaire à celle de Curiosity, il y a
une amélioration,
dans le sens où pendant la descente, la sonde prend des photos du terrain et les
comparent aux photos en mémoire. Elle corrige sa trajectoire si nécessaire pour
arriver au bon endroit.
Crédit : ESA / DLR / FU Berlin / Emily Lakdawalla
LES INSTRUMENTS.
De
nombreux instruments
sont soit nouveaux soit des améliorations des instruments de Curiosity.
La priorité a été donnée à la
prise d’échantillons
pour une éventuelle récupération future faisant l’objet d’une autre mission :
Mars Sample Return. Mission pas encore bien définie, est-ce d’ailleurs une
mission ou deux en combinant NAS et ESA ?
MASTCAM Z.
(PI : Arizona State University)
Similaire Mastcam Curiosity, est capable de fournir des images stéréo et
panoramiques.
Elle est capable aussi de déterminer la minéralogie du sol.
MEDA
(Mars Environmental Dynamics Analyzer
PI : Centro de Astrobiologia, Instituto Nacional de Tecnica Aeroespacial
Espagne)
Comprend un jeu de capteurs pour mesure : température, vitesse et direction du
vent, la pression, l’humidité et la taille des grains de poussières.
MOXIE
(Mars Oxygen ISRU(In-Situ Ressource Utilization) Experiment PI : MIT)
Expérience capable de fabriquer de l’Oxygène à partir du CO2 de l’atmosphère
martienne.
Expérience essentielle pour les futures missions habitées martiennes
(respiration et carburant fusée).
Les résultats de cette expérience sont essentiels
pour la poursuite de la conquête de Mars.
PIXL
(Planetary Instrument for X-ray Lithochemistry PI : JPL)
C’est un spectromètre à fluorescence X associé à un imageur HR afin de
déterminer la composition des matériaux de surface.
RIMFAX
(Radar Imager for Mars Subsurface Experiment PI : Forsvarets
Forskningsinstitutt, Norvège)
Radar à pénétration (jusqu’à 10 m de profondeur) permet acquérir la structure
géologique de la subsurface.
SHERLOC
(Scanning Habitable Environments with Raman & Luminescence for Organics &
Chemicals PI : JPL).
Spectrometer HR permettant d’étudier la minéralogie à très petite échelle et de
détecter des composés organiques.
C’est le premier
spectromètre UV Raman
envoyé sur Mars.
SUPERCAM
(PI : Los Alamos National Laboratory, New Mexico)
C’est une évolution de la ChemCam embarquée sur Curiosity.
Comporte dons le tir Laser à distance pour déterminer la composition des roches.
Il comprend aussi un spectromètre Raman à distance pour détecter les matériaux
organiques.
Le CNES et l’IRAP y ont contribué grandement.
23 caméras en tout sur cette sonde.
Et enfin
le système de collecte
d’échantillons.
Cet ensemble représente près de la moitié de la charge utile (les instruments),
il devrait permettre d’effectuer plusieurs dizaines de carottages stockés à
bord.
POUR ALLER PLUS LOIN :
This is Where Mars 2020 Rover is Heading. From this Picture, I Think You Can
Guess Why
Instrument Supercam
Sur Le Rover Mars 2020 par le CNES.
Entry, Descent, and Landing Technologies
Missions sur Mars : les limites de la science in situ, préparer l'arrivée de
l'homme
Simulating Oxygen Production on Mars for MOXIE
SHERLOC could solve the mystery of life on Mars
NASA's Mars Helicopter Testing Enters Final Phase
L'hélicoptère qui volera sur la planète Rouge fixé au rover Mars 2020
NASA's Mars Helicopter Attached to Mars 2020 Rover
Image: Mars 2020 rover's seven-foot-long robotic arm installed
Fueling of NASA's Mars 2020 Rover Power System Begins
Le rover Mars 2020
chez Wikipedia (assez complet).
CHANG’E-4 : DU MANTEAU ET UNE MATIÈRE ÉTRANGE DÉCOUVERTS SUR LA LUNE ?
(18/09/2019)
Après le premier jour lunaire les scientifiques chinois ont publié un article
dans la
revue Nature
de Mai 2019, sur les premières découvertes. Et elles sont pour le moins très
intéressantes.
Il semble bien que le rover Yutu-2 ait mis au jour de la matière du manteau
lunaire.
En
effet, il apparait d’après les cartes fournies par la sonde US
Grail,
que la zone où s’est posée la sonde Chang’e-4 est une zone où le manteau lunaire
pourrait être affleurant, voir la carte ci-contre, le bleu étant la zone où la
croûte est la plus fine ou même nulle.
Le cratère Von Karman (180 km de diamètre) situé dans l’immense bassin Aitken du
Pôle Sud (2500 km de diamètre, une douzaine de km de profondeur), est l’endroit
où s’est posée notre sonde chinoise. Tous ces cratères sont des cratères
d’impact.
Je l’ai repéré avec la flèche rouge.
On pense que lors du grand bombardement tardif, le cratère Aitken a soulevé une
partie du manteau lunaire et l’a propulsé en surface.
Plus tard on pense que ces bassins se sont remplis de magma, mais les intenses
bombardements météoritiques ont certainement remis au jour la couche de manteau
lunaire.
C’est la raison pour laquelle les ingénieurs chinois ont choisi cet endroit pour
envoyer leur sonde.
Photo : position de la sonde dans le cratère Von Karman.
Crédit photo : Li Chunlai et al.
Le rover avec son
instrument VNIS
(Visible and Near Infrared Spectrometer) a analysé la surface du terrain qu’il
explore.
Les minéraux sont différents de ceux mesurés sur la face visible : il y a de
l’olivine et du pyroxène faible en Calcium. Des minéraux lourds similaires à
ceux du manteau terrestre.
Si cela se confirme, cela pourrait aider notre compréhension de la formation de
la Lune.
Cela pourrait aussi justifier une mission de retour d’échantillons, après la
mission Chang’e-5 devant ramener des échantillons de la face visible, ce
pourrait être le rôle de la mission suivante Chang’e-6.
Entretemps, notre robot poursuit son bonhomme de chemin, un passionné, Phil
Stooke, nous fournit le parcours de ce rover vu d’en haut : voici le parcours
jusqu’à mi-Aout 2019 (certains parcours estimés).
Le rover parcourt en moyenne par jour lunaire une distance de 20 à 100 m.
Début Aout 2019, le rover avait parcouru 270 m.
Signalons que son petit frère
Yutu-1
a été déclaré mort après plus de 31 mois de bons fonctionnement à la surface de
la Lune.
En
poursuivant son étude du sol de la face cachée de la Lune, durant le jour
lunaire 8 (qui débute le 25 juillet 2019 et dure 14 jours), le petit rover
Yutu-2 a découvert une substance étrange et inconnue et de couleur et d’aspect
bizarres.
Celle-ci se trouvait à priori dans ou proche d’un petit cratère que l’on voit
sur la photo ci-contre.
On n’a pas réussi à déterminer la nature de cette substance, cela ressemble à un
« gel », mais cela peut aussi être le résultat de l’impact d’une météorite, une
impactite comme on en trouve dans les déserts terrestres (verres libyques par
exemple)
Crédit : CNSA/CLEP (China Lunar Exploration Program)
Le cratère et ses alentours ont été examinés avec le spectro VNIS décrit
précédemment.
Tout est ouvert, on continue les investigations.
Le rover et l’atterrisseur ont été mis en sommeil à la fin du jour 8, en
attendant le réveil pour le jour lunaire 9.
Il faut signaler que même pendant la période de jour, le rover est mis en
sommeil pendant les 6 jours les plus puissants solairement parlant, afin
d’éviter des surchauffes internes.
À suivre.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Sur le sujet manteau lunaire :
Sur la face cachée de la Lune, Chang’e 4 aurait découvert des roches du manteau
Chinese lunar rover's "lucky" find could unlock secrets of moon & earth
par Xinhuatnet
Chang’e-4 may have discovered material from the Moon’s mantle
par la Planetary Society.
The Moon’s mantle unveiled
de la revue Nature.
(libre d’accès)
China's Chang'E 4 mission discovers new 'secrets' from the far side of the moon
Chang'e-4 far side Moon-landing Mission of China
par eo portal, à voir
La Lune
chez Planet Gaïa.
Sur la substance bizarre découverte :
China's Lunar Rover Has Found Something Weird on the Far Side of the Moon
Un robot chinois a découvert une substance inconnue sur la face cachée de la
lune
par CNews
New Images from China’s Chang’e 4 as Eighth Lunar Day Ends
de Sky & Telescope, à lire absolument
JWST : LE TÉLESCOPE SPATIAL ENFIN ASSEMBLÉ.
(18/09/2019)
Fin aout 2019, le futur télescope spatial James Webb (JWST ou le Webb) a enfin
été assemble au GSFC (Goddard Space Flight Center) dans le Maryland.
On a pu réunir les deux parties essentielles du télescope : le télescope
lui-même (les miroirs et les instruments) et le vaisseau qui le contient (avec
notamment l’immense voile de protection solaire).
Les connexions mécaniques et électriques ont été faites sous la direction de
Bill Ochs le responsable de ce projet au GSFC.
Avant cela on avait procédé au déploiement du miroir secondaire, que l’on voit
sur cette vidéo.
La prochaine étape : le déploiement des 5 couches de la protection solaire,
élément essentiel du télescope garantissant l’isolement thermique.
Tous les instruments ont été testés individuellement au point de vue
environnemental, maintenant l’ensemble devrait lui aussi subir ce genre de
tests.
Après cela départ pour Kourou pour un lancement prévu en 2021.
POUR ALLER PLUS LOIN :
NASA’s James Webb Space Telescope Has Been Assembled for the First Time
Critical deployment of NASA Webb's secondary mirror a success
ROSETTA : UNE VIDÉO SUPERBE BASÉE SUR LES PHOTOS DE LA MISSION.
(18/09/2019)
On se rappelle tous l’extraordinaire mission de l’ESA, Rosetta autour de la
comète Churyumov-Gerasimenko, bien que cette mission soit terminée, deux géniaux
passionnés ont mis une partie des 400.000 photos prises, bout à bout afin de
nous fournir une vidéo de cet exploit.
Nos deux héros sont Christian Stangl, un designer et pour la musique Wolfgang
Stangl.
Voici ce court film (3 minutes) consultable sur ce site :
https://vimeo.com/347565673
VEGA : PREMIER ÉCHEC POUR LE PETIT LANCEUR DE L’ESA.
(18/09/2019)
Échec de la mission VV15 avec le lanceur Vega, une commission d’enquête est mise
en place.
C’est le premier échec de ce lanceur depuis sa mise en service.
Arianespace communique :
Arianespace a annoncé le 11 juillet 2019 l’échec de la mission VV15 qui
transportait le satellite FalconEye1. Il s’agit du premier échec après 14 succès
d’affilée enregistrés par Vega depuis son introduction au Centre Spatial
Guyanais en 2012.
Le
décollage du lanceur a eu lieu comme prévu le 10 juillet 2019 à 22h53 (heure
locale à Kourou en Guyane française).
Environ deux minutes après le décollage du lanceur Vega, peu après l’allumage du
deuxième étage (Zefiro 23), une anomalie est apparue sur le lanceur, entraînant
la fin prématurée de la mission.
L’Agence Spatiale Européenne (ESA) et Arianespace ont immédiatement décidé de
mandater une Commission d’Enquête indépendante.
Elle a pour missions d’analyser les raisons de cet échec et de définir les
mesures nécessaires à mettre en œuvre pour un retour en vol de Vega dans toutes
les conditions de sécurité requises. Cette Commission d’Enquête est coprésidée
par l’Inspecteur général de l’ESA et le Directeur Technique et Qualité
d’Arianespace.
Photo : ESA/Arianespace
Le 5 sept on publie les résultats de l’enquête que voici :
La Commission d’Enquête Indépendante (CEI), chargée d’analyser l’échec du vol
Vega VV15, a présenté les résultats de ses travaux le mercredi 4 septembre 2019.
Coprésidée par l’Inspecteur général de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et le
Directeur Technique et Qualité d’Arianespace, la Commission a été mandatée le
jeudi 11 juillet 2019. Conformément à son mandat, après avoir analysé les
données du vol, elle a identifié les causes possibles à l’origine de l’anomalie
et a formulé ses recommandations pour un retour en vol de Vega dans les
conditions de sécurité et de fiabilité requises.
La Commission a identifié une
défaillance
thermo-structurale dans le dôme avant du moteur Z23 comme étant la cause
la plus probable de l’anomalie. Sur cette base, la Commission a proposé :
- Un plan de vérification
exhaustif de ses constats et analyses,
- Un ensemble d’actions
correctives portant sur l’ensemble des sous-systèmes, des processus et des
équipements concernés.
- Au terme de ces actions, le
retour en vol de Vega est prévu au cours du premier trimestre 2020, permettant
de renouer avec la série de 14 succès déjà à l’actif de Vega.
Analyses des données du vol
Le décollage du lanceur a eu lieu comme prévu le 10 juillet 2019 à 22h53 (heure
locale en Guyane française). Très précisément 130s 850ms après le décollage du
lanceur Vega, peu après l’allumage du deuxième étage (Zefiro 23), une anomalie
est apparue sur le lanceur, entraînant la fin prématurée de la mission.
Les travaux de la Commission d’Enquête Indépendante (CEI), se fondent sur :
- Une analyse complète des
mesures enregistrées pendant le vol VV15,
- L’étude de la documentation
relative à la production, à la qualité et à l’historique technique de Vega, y
compris des 14 vols Vega réussis à ce jour,
- Les investigations menées
sur différents sites de production et d’exploitation, avec le concours des
personnels du maître d’œuvre Avio.
Ces investigations confirment que toutes les opérations de préparation et de
chronologie du lancement VV15, ainsi que les conditions du vol jusqu’après
l’allumage du deuxième étage Zefiro 23 (Z23), se sont déroulées normalement, en
particulier :
- Le fonctionnement du
premier étage P80 (allumage du moteur, phase atmosphérique, propulsion P80 et
séparation) a été nominal ; tous les paramètres étaient nominaux et conformes à
ceux des précédents vols,
- La phase d’allumage et de
propulsion du Z23 a été nominale durant les premières 14s 25ms et tous les
paramètres étaient nominaux et eux aussi conformes aux précédents vols.
L'anomalie est intervenue à 130s 850ms, avec les constatations suivantes :
- A 130s 850ms, un évènement
soudain et violent se produit au niveau du moteur Z23,
- Cet évènement entraîne la
rupture du lanceur en deux parties principales : le moteur Z23 et un ensemble
composé de la coiffe, du satellite, de l’adaptateur de vol, de l’AVUM, et de
l’étage Zefiro 9 (Z9).
A partir de cet évènement, les observations et mesures télémétriques clés sont
les suivantes :
- A 135s, la trajectoire de
l’ensemble supérieur commence à dévier par rapport à la trajectoire nominale,
- A 213s 660ms, conformément
aux procédures de Sécurité en vigueur au Centre spatial guyanais, un ordre de
neutralisation est émis par les responsables de la sauvegarde vol, dont
l’exécution est confirmée par l’analyse des données de télémesure,
- A 314s 25ms, les données de
télémesure et les signaux du lanceur ne sont plus reçus par les stations
télémesure et radar au sol.
La mission a pris fin prématurément sans causer aucun dommage, ni aux biens, ni
aux personnes.
Causes de l’anomalie et plan de travail
A partir de ces observations et des analyses complémentaires menées sur les
quelques millisecondes de vol autour de l’anomalie, la Commission a réalisé une
analyse systématique et exhaustive des causes possibles. La Commission a
identifié une défaillance thermo-structurale dans le dôme avant du moteur Z23,
comme étant la cause la plus probable de l’anomalie. D’autres causes possibles,
comme un déclenchement intempestif de la chaîne de neutralisation du Z23, ont
été jugées improbables.
En outre, après des investigations spécifiques, la Commission d’Enquête
Indépendante n’a trouvé aucune indication d’un acte de malveillance.
La Commission a donc proposé :
- Un plan de vérification
exhaustif de ses constats, comprenant des analyses détaillées complémentaires et
des essais,
- Un ensemble d’actions
correctives portant sur l’ensemble des sous-systèmes, des processus et des
équipements concernés.
Ce plan d’action doit permettre un
retour en vol de Vega
dans toutes les conditions de fiabilité requises au cours du premier trimestre
2020. Un point clé permettra à Arianespace et à l’ESA de valider la mise en
œuvre effective des recommandations de la Commission d’Enquête Indépendante
(CEI) et du plan d’action associé, avant le retour en vol.
Daniel Neuenschwander, Directeur Space Transportation de l’Agence Spatiale
Européenne, a déclaré : « Les membres de la Commission d’enquête ont accompli un
travail remarquable au cours des dernières semaines, avec le concours du maître
d’œuvre Avio. J’invite donc toutes les équipes à mettre en œuvre les mesures
correctives pour un retour en vol fiable du lanceur Vega, garantissant ainsi à
l’Europe son autonomie d’accès à l’espace. »
Stéphane Israël, Président Exécutif d’Arianespace, a ajouté : « Je remercie les
co-présidents de la Commission d’Enquête Indépendante ainsi que l’ensemble de
ses membres. Le travail sur l’identification des causes de l’anomalie et la
précision des actions à mettre en oeuvre d’ici la fin de l’année tracent la voie
à un retour en vol dans toutes les conditions de fiabilité requises au cours du
premier trimestre 2020. Avec notre partenaire industriel Avio, nous allons tout
mettre en œuvre pour renouer avec la série des 14 succès à l’actif de notre
lanceur léger. »
Vidéo courte du lancement :
POUR ALLER PLUS LOIN :
Arianespace : on sait pourquoi le lanceur Vega a explosé en vol
par Futura Sciences
La vidéo du lancement
(longue 30 minutes
PARKER SOLAR PROBE : UN AN ET TROISIÈME TOUR AUTOUR DU SOLEIL.
(18/09/2019)
Début septembre 2019, la sonde solaire de la NASA,
Parker Solar Probe
ou PSP, s’est approchée au moment du périhélie, au plus près du Soleil depuis sa
mise en orbite et même par aucune autre sonde solaire lancée précédemment. Elle
était alors à 24 millions de km de sa surface. On se souvient qu’Eugene Parker,
honoré de son vivant pour la découverte du vent solaire est un pionnier de la
science du Soleil.
Cette mission a pour objet principal de comprendre pourquoi la couronne solaire
est beaucoup plus chaude (des millions de degrés) que la surface solaire qui est
de l’ordre de 5000°C.
On aimerait aussi comprendre pourquoi le vent solaire s’accélère dans l’espace
interplanétaire.
Les quatre instruments décrits dans cet
astronews précédent
vont servir à répondre à ces questions.
Le passage au périhélie s’est encore une fois bien passé, grâce à la protection
thermique du bouclier thermique de grande taille (2,4 m de diamètre et 12 cm
d’épaisseur) à base de mousse de carbone, cela devrait lui permettre de résister
à des températures de l’ordre de 1600°C et résister aux radiations mortelles. Un
liquide refroidissant (de l’eau !) assure la régulation thermique de
l’électronique à 25°C.
On voit sur
cette photo
le bouclier en train d’être monté.
Vue des orbites décrites par PSP, elles passent à chaque fois près de Vénus pour
freinage afin de se rapprocher du Soleil de plus en plus, ce sera pour les
dernières orbites vers 2025.
Elle sera alors à 6 millions de km, et sa vitesse : 190 km/s
Le point jaune : la position actuelle de PSP.
La sonde entame son troisième tour, elle a bien survécu à ce passage.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Parker Solar Probe Completes Third Close Approach of the Sun
One Year, 2 Trips Around Sun for NASA's Parker Solar Probe
par la NASA.
La sonde Parker de la NASA observe la fournaise solaire à une distance jamais
approchée
par Pierre Brisson (le Temps)
BLUE ORIGIN :NEW GLENN DEVIENT AGRESSIF!
(18/09/2019)
Le successeur du lanceur New Shepard de la firme Blue Origin monte en puissance,
c’est le lanceur New
Glenn en l’honneur du premier Américain à orbiter la Terre.
C’est
en fait un double lanceur, il peut suivant les configurations avoir deux ou
trois étages, avec une capacité de 45 t de charge utile en orbite basse (LEO) et
de 13 t en géostationnaire de transfert (GTO).
Jeff Bezos prend déjà des commandes et ses lanceurs devraient être opérationnels
en 2021.
Comme pour SpaceX le premier étage est
récupérable et
utilise oxygène et
méthane liquides, le deuxième étage classiquement H2 et O2 liquides.
Poussée du premier étage : 1700 tonnes.
Version 2 étages : 83 m de haut Version 3 étages : 95 m de haut.
Site de lancement Cap Cannaveral.
Illustration : Blue Origin
Le premier étage sera propulsé par le moteur BE-4, il y en aura 7 en tout, le
deuxième étage par deux moteurs BE-3 ré-allumables.
Une photo du moteur BE-4
sortant de l’atelier de fabrication.
On pense que le successeur du fameux lanceur Atlas (baptisé Vulcan) pourrait
utiliser ce même moteur BE-4.
Une
vue comparant les différents types
de lanceurs actuels.
Jeff Bezos a piqué aussi une grande colère contre les appels d’offres de l’US
Air Force pour 2022-2026, qui l’avait éliminé d’emblée.
Seules auraient été retenues SpaceX et ULA (United Launch Alliance avec
notamment Atlas), l’Air Force justifiant que deux compagnies suffisaient.
Une plainte officielle a été déposée, on attend la réponse.
La compétition spatiale se passe aussi au sol !!!!
Une vidéo de simulation de lancement d’une New Glenn.
POUR ALLER PLUS LOIN :
New Glenn
chez Blue Origin
New Glenn
par Futura-Sciences.
Jeff Bezos touts a full-power firing of Blue Origin’s next-generation BE-4
rocket engine
How Blue Origin is trying to rework the rules of the Air Force’s coveted rocket
competition
HUBBLE : LE DERNIER PORTRAIT DE SATURNE.
(18/09/2019)
Le télescope spatial Hubble s’est intéressé de près à la planète aux anneaux
lorsque celle-ci était en opposition (Soleil-Terre-Saturne alignés) et Hubble
nous fournit l’occasion de contempler l’acuité de sa vue avec de merveilleuses
photos.
Notre ami Olivier Laurent, astrophysicien, a souhaité commenter ces photos et
vidéos :
L'opposition de Saturne se produit tous les 378 jours et Saturne se trouve ainsi
au plus proche de la Terre environ tous les ans.
C'est un peu plus d'un an car Saturne se déplace aussi autour du Soleil.
La différence donne 378-365,25 jours = 12,75 jours et il faudra donc attendre
365,25/12,75 = 28,6 orbites terrestre pour que Saturne revienne au même endroit
par rapport à la Terre. Cela correspond approximativement à la durée de l'orbite
de Saturne qui est de 29,4 ans. Ainsi, le décalage des oppositions tous les ans
nous donne une idée de la période complète de rotation d'une planète autour du
Soleil.
Saturne étant plus proche, on peut la voir avec plus de détails mais en plus, la
partie observée depuis la Terre est éclairée entièrement (comme la pleine Lune
qui correspond à une Lune en opposition). Il n'y a pas d'ombre de la planète sur
les anneaux durant l'opposition.
De plus, les anneaux
sont plus lumineux car la lumière est mieux réfléchie radialement que par
incidence rasante.
Par exemple, l'effet d'opposition est notable sur la pleine lune à cause de sa
surface de poussières, qui est plus de douze fois plus lumineuse qu'un quartier
de Lune alors même que la surface angulaire éclairée est seulement deux fois
plus élevée.
Photo : NASA/ESA/
A. Simon (GSFC) et OPAL Team
En regardant la vidéo, on voit très bien les principaux satellites de Saturne.
On peut voir que les satellites proches ont une vitesse plus grande que les
satellites éloignés.
C'est une conséquence de la deuxième loi de Kepler qui dit que les planètes
accélèrent en approchant du Soleil et décélèrent en s'éloignant du Soleil. Cette
loi s'applique aussi aux planètes avec leurs satellites.
On peut voir que Janus très proche de Jupiter fait une orbite complète en 18
heures environ ce qui est très rapide par rapport à notre satellite la Lune qui
fait un tour complet de la Terre en 27 jours.
Il s'agit de la 3ème loi de Kepler (avec un peu de Newton):
Rayon de l'orbite au cube / Période de révolution au carré = G.Masse de le
l'objet central (Saturne)/4.pi^2 (a^3/T^2=GM/4pi^2)
On voit que pour une distance fixée, plus la planète est massive, plus son
satellite doit tourner vite (c'est normal à cause de la gravité qui est plus
forte, il doit aller plus vite pour rester sur son orbite).
Or, Janus est environ à 150 000 km du centre de Saturne, donc bien plus proche
que la distance Terre-Lune qui est de 380 000 km.
Janus doit donc avoir une vitesse bien plus grande que la lune et aussi faire
une révolution bien plus rapidement (c'est comme la station internationale qui
fait un tour de la Terre en 1h30 car elle est bien plus proche de la Terre et sa
vitesse est de 27 600
km/h alors que la vitesse de la Lune parcourant son orbite autour de la Terre
est de 3 680 km/h).
Voir aussi cette vidéo :
https://youtu.be/Abtghj3AWWc
POUR ALLER PLUS LOIN :
Hubble Reveals Latest Portrait of Saturn
Saturn's Rings Shine in Hubble's Latest Portrait
par la NASA
Saturne : Hubble photographie le seigneur des anneaux au plus près de la Terre
LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.SCIENCE ET VIE SEPT 2019
(18/09/2019)
Avec des articles sur le point fort de ce numéro : la matière sombre.
C'est certain : quelque chose pèse sur l'Univers, à hauteur de 85 % de sa masse…
Des wimps ? Les physiciens ont longtemps cru que la fameuse matière noire
manquante était constituée de ces particules élusives.
Mais toutes les tentatives de détection de ces particules ont été vouées à
l'échec. Et aujourd'hui, les idées fleurissent. Trous noirs primordiaux ? Masses
négatives ? Boucles extradimensionnelles ?
Voici les sept principales pistes alternatives pour résoudre le mystère. Sept
nouvelles visions de ce que nous cache l'Univers.
DANS CE DOSSIER
Bonne lecture. 4,50 € bien investis !
LES MAGAZINES CONSEILLES : HORS SÉRIE POUR LA SCIENCE SUR CHAMPOLLION.
(18/09/2019)
Je pense que cela peut intéresser certains de nos lecteurs, l’excellent
hors-série de Pour la Science sur le découvreur de l’interprétation des
hiéroglyphes : Champollion.
Le déchiffrement des hiéroglyphes par Champollion en 1822 est l'œuvre d'un
rebelle politique.
Passionné dès son enfance par la civilisation égyptienne et les langues
orientales, il privilégie l'étude solitaire à une carrière académique.
Par Chantal Orgogozo
L'essor de l'égyptologie
En déchiffrant l'écriture égyptienne et en consacrant le reste de sa vie à
tester et préciser son système hiéroglyphique sur les objets et monuments
égyptiens, Champollion a posé les bases d'une nouvelle discipline,
l'égyptologie.
Une mode égyptienne
La lecture de la langue égyptienne par Champollion ne diminue en rien l'attrait
de cette civilisation. Au contraire, l'engouement architectural, décoratif,
littéraire est renouvelé.
De Ptolémée à Ramsès
En 1821, Champollion comprend que les écritures égyptiennes comportent à la fois
des signes phonétiques et des idéogrammes. Cette clé lui permet de déchiffrer
des cartouches de rois, dont il déduit un alphabet des hiéroglyphes.
Jalousies et incompréhensions
Nombre de savants avaient espéré percer le mystère des hiéroglyphes. Aussi,
polémiques et mauvaise foi, et non reconnaissance, attendent Champollion au
lendemain de sa découverte.
Les vestiges d'un monde disparu
Lorsqu'en 1802, Champollion aborde l'étude de la pierre de Rosette, l'Égypte est
à la mode. Les relevés effectués lors de l'expédition de Bonaparte fournissent
enfin un matériau convenable pour une étude de la civilisation égyptienne.
Le déchiffrement des hiéroglyphes
La découverte de Champollion est le fruit de 20 années de tâtonnements. Point de
départ : la pierre de Rosette, où le nom de Ptolémée est repéré en grec et, par
déduction, en hiéroglyphes.
Champollion, le savant autodidacte
Le déchiffrement des hiéroglyphes par Champollion en 1822 est l'œuvre d'un
rebelle politique. Passionné dès son enfance par la civilisation égyptienne et
les langues orientales, il privilégie l'étude solitaire à une carrière
académique.
Champollion, comment il a déchiffré les hiéroglyphes
L'extase du voyage
Turin, Rome, Florence, Genève, l'Égypte, la Nubie… Entre 1822 et 1830,
Champollion confirme sa lecture des écrits égyptiens sur toutes les inscriptions
accessibles et admire l'art de l'Égypte ancienne.
Préserver le patrimoine égyptien
Le déchiffrement n'est qu'une étape pour Champollion qui souhaite faire
connaître la civilisation égyptienne. Chargé en 1826 du musée égyptien au
Louvre, il instaure une présentation par thèmes, plus informative sur la culture
de l'Égypte.
Professeur et auteur
« L'Égyptien » aime enseigner. Tous les publics l'intéressent, qu'il s'agisse
d'apprendre à lire et à écrire aux plus jeunes ou d'exposer les aspects
complexes de ses recherches à de savants collègues.
Bonne lecture à tous.
C’est tout pour aujourd’hui !!
Bon ciel à tous !
JEAN-PIERRE MARTIN
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