LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 5 Novembre 2019     

       

Conférences et Évènements : Calendrier   .............. Rapport et CR

Prochaine conférence SAF.. Attention nous changeons de lieu (CNAM 292 rue St Martin Paris 3 amphi Grégoire) et de jour (en principe le deuxième mercredi du mois)  Il y a cent ans : Benjamin Baillaud, le premier Président de l’UAI. Par JL Bougeret le 13 Nov à 19H au CNAM réservation à partir du 10 Octobre 09H00 Entrée libre mais :  réservation obligatoire

CONFÉRENCE EXCEPTIONNELLE d’Hubert Reeves lors de la remise du Prix Janssen sur « L’Histoire de l’Univers » entrée libre CNAM amphi Painlevé 19H  lundi 2 Dec mais il faut s’inscrire (460 places)

La prochaine conf mensuelle : Les Chinois et la Lune par Philippe Coué le 11 Dec réservation à partir du 14 Nov

Liste des conférences SAF en vidéo. (pas encore  à jour!)

Astronews précédentes : ICI        dossiers à télécharger par ftp : ICI

ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

Certains peuvent recevoir en double ces news, car ils sont inscrits sur plusieurs listes. J’en suis désolé.

Sommaire de ce numéro :  

Léonard et la Lune : CR 500 ans mort L de Vinci à la Sorbonne du 8 Oct 2019. (05/11/2019)

Cosmologie et Multivers : CR conf SAF (Cosmologie) de D Gialis du 12 Oct 2019. (05/11/2019)

L’Univers selon S Hawking : CR conf SAF de JP Luminet du 9 Oct 2019. (05/11/2019)

Synthèse des éléments légers : CR conf IAP de C Pitrou du 1er Oct 2019. (05/11/2019)

Hubert Reeves : Prix Janssen 2019. (05/11/2019)

Prix Nobel de Physique : Enfin ! (05/11/2019)

In Memoriam : Leonov est parti marcher vraiment dans l’espace ! (05/11/2019)

Hygeia : Une nouvelle planète naine découverte. (05/11/2019)

DESI : 5000 yeux pour l’énergie noire ! (05/11/2019)

Trous Noirs :.Une nouvelle classe de TN : les mini. (05/11/2019)

SpaceX :.La Lune en 2022 ? (05/11/2019)

SpaceX :.Crew Dragon, encore un petit effort ! (05/11/2019)

Solar Orbiter : En route pour Cap Canaveral. (05/11/2019)

InSight :.la Taupe a encore des ennuis ! (05/11/2019)

Vu d'en haut :.La péninsule coréenne. (05/11/2019)

Livre conseillé :.Vertige du Cosmos, par TXT chez Flammarion. (05/11/2019)

 

 

HUBERT REEVES : PRIX JANSSEN SAF 2019. (05/11/2019)

 

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La Société astronomique de France (SAF) va remettre le 2 décembre 2019 son prestigieux prix international d’astronomie, le Prix Jules-Janssen, à Monsieur Hubert Reeves (France – 2019) pour l’ensemble de ses travaux scientifiques et pour son œuvre de vulgarisation.

La cérémonie aura lieu à 19h00 à l'amphithéâtre Paul-Painlevé du CNAM (292 rue Saint- Martin à Paris 3e).

 

 

 

La cérémonie sera suivie d’une conférence exceptionnelle d’Hubert Reeves intitulée “l’histoire de l’Univers”.

Entrée libre, on peut s’y inscrire dès maintenant.

 

Hubert Reeves, est né à Montréal en 1932. Après des études au Québec, il a passé sa thèse de doctorat en astrophysique nucléaire à l’Université Cornell aux Etats-Unis. Il est Directeur de Recherches au CNRS depuis 1965, au Service d’Astrophysique du Commissariat à l’Énergie Atomique à Saclay.

Outre ces travaux d’astrophysique, Hubert Reeves a des activités écologiques comme, entre autres, la présidence d’honneur (depuis mars 2015) de l’association d’utilité publique Humanité et Biodiversité (qui était la Ligue ROC pour la préservation de la faune sauvage avant 2012, dont il était président depuis 2001).

Enfin, Hubert Reeves s’est illustré dans de très nombreux travaux de vulgarisation de la science, et de l’astronomie en particulier, que ce soit par des livres, des conférences, des films et spectacles scientifiques. A cet égard, on peut citer parmi beaucoup d’autres, “Patience dans l’azur” (1981), “L’heure de s’enivrer” (1986) ou encore “L’Univers expliqué à mes petits-enfants” (2011), qui ont reçu des prix et un succès planétaire.

Par ailleurs, Hubert Reeves est Chevalier de l’Ordre National du Mérite et Commandeur de la Légion d’Honneur en France, Officier de l’Ordre du Canada et Officier de l’Ordre national du Québec. L’astéroïde (9631) 1993 SL6 porte son nom.

 

Fondée par Camille Flammarion, la Société astronomique de France a fêté en 2017 ses 130 ans d’existence. Réunissant astronomes professionnels et amateurs depuis son origine, la SAF tient une place incontournable dans l’histoire de la diffusion au plus grand nombre de ce que l’on appelle aujourd’hui les sciences de l’Univers.

 

 

Le célèbre astronome Jules Janssen (1824-1907), président de la SAF entre 1895 et 1897, a créé par testament un certain nombre de prix parmi lesquels – le plus connu – est celui que décerne chaque année, depuis 1897, la Société astronomique de France.

Ce prix est alternativement attribué à un astronome français et à un astronome étranger pour la valeur internationale de ses travaux scientifiques ainsi que pour sa contribution à la large diffusion des sciences de l’Univers. Parmi les lauréats du prix, citons notamment : Percival Lowell (1904), Max Wolf (1912), Robert Esnault-Pelterie (1930), Albert Einstein (1931), André Danjon (1950), Jean-Claude Pecker (1967), Evry Schatzman (1973), Audouin Dollfus (1993), Michel Mayor (1998), Pierre Léna (1999), Françoise Combes (2017).

 

 

 

 

 

 

 

PRIX NOBEL DE PHYSIQUE : ENFIN ! (05/11/2019)

 

 

Michel Mayor

Didier Queloz

Jim Peebles

 

 

Nous sommes très heureux que le Prix Nobel de Physique 2019 ait été partagé entre Michel Mayor et son doctorant de l’époque Didier Queloz pour la découverte de la première exoplanète Peg 51 b, récompense bien méritée et attendue depuis longtemps ; et Jim Peebles, cosmologiste ayant participé à la théorie du Big Bang dès l’origine.

 

L’astronomie et la cosmologie sont vraiment mis à l’honneur cette année

 

Bravo à eux et à tous leurs collaborateurs !

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Le prix Nobel de physique 2019 récompense les pionniers des exoplanètes et du Big Bang de Futura Sciences

 

Nobel de physique : un cosmologiste et les découvreurs de la première exoplanète récompensés

 

Dark matter and exoplanet discoveries win Nobel Physics Prize

 

Exoplanet and cosmology discoveries awarded Nobel Prize in Physics

 

Humans will not 'migrate' to other planets, Nobel winner says

 

 

Les exoplanètes : CR de la conférence de M Mayor à l'IAP du 2 Mai 2006 à l'IAP

 

Michel Mayor : Sur les exoplanètes UNESCO 15 Janv. 2009 

 

La surprenante diversité des exoplanètes : CR de la conférence IAP de D Queloz du 30 Juin 2015.

 

 

 

 

 

IN MEMORIAM : LEONOV EST PARTI VRAIMENT MARCHER DANS L’ESPACE ! (05/11/2019)

 

 

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Le 11 Octobre de cette année 2019, le cosmonaute Alexeï Leonov, qui fut le premier à sortir dans l’espace, nous a quitté pour aller rejoindre ses collègues cosmonautes et astronautes qui s’en sont aussi allés.

Il avait 85 ans, on se rappelle que sa première sortie dans l’espace et tous les problèmes qui s’en sont suivis lui avait valu d’être sélectionné comme premier Russe à aller sur la Lune.

 

Cela ne se produisit jamais, les Américains ayant remporté la course à la Lune avant les Russes !

 

 

 

 

Rappelons-nous de cette aventure de la première sortie dans l’espace :

 

En Mars 1965, coup de tonnerre, un Soviétique « marche » dans l’espace pour la première fois, c’est Alexeï Leonov.

Les Russes ont encore réussi à battre les Américains.

 

On sait depuis la Perestroïka, que l’on a frôlé la tragédie et que tout ne s’est pas passé comme prévu, n’oublions pas qu’on n’avait aucune expérience de sortie dans le vide spatial.

 

Le sas était extérieur au Voskhod et devait se déployer avant la sortie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une image contenant extérieur

Description générée automatiquementUne fois sorti, Leonov remarque que son scaphandre se gonfle anormalement, il ne pouvait plus rentrer dans le sas !

Avec sang-froid, il dévisse une valve de son scaphandre pour diminuer la pression

Et rentre enfin dans le sas, la tête en bas

 

Après des contorsions extraordinaires il réussit à fermer le sas et à rentrer dans la cabine

 

 

 

 

 

Problème aussi à la rentrée : ils attendent les secours 3 jours dans la Taïga

 

En effet, ils atterrissent dans la taïga, à 400 km du point prévu, dans un endroit particulièrement hostile de la Sibérie.

On est en Mars, en plein hiver. Les loups et les ours sont autour d’eux ! La neige est épaisse, ils ne peuvent pas se déplacer, ils passent la nuit dans leur capsule avec l’écoutille ouverte car larguée à l’atterrissage. On les repère enfin le lendemain, mais l’hélicoptère ne peut pas se poser, on leur fait parvenir des habits et de la nourriture pour leur deuxième nuit sur place.

Le lendemain une équipe arrive à ski mais on ne peut pas les évacuer aussi rapidement, on construit une cabane pour passer la nuit.

La délivrance viendra le lendemain, donc 3 jours après l’atterrissage lorsque les deux cosmonautes pourront enfin monter à bord de l’hélicoptère.

 

Bref, une belle aventure !

 

Il participera plus tard à la mission Apollo-Soyuz.

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Mort d’Alexeï Leonov, premier homme à être sorti dans l’espace

 

First man to conduct spacewalk, Alexei Leonov, dies

 

Awe and fear: how Russian cosmonaut recalled first spacewalk

 

Sa bio sur Wikipedia.

 

 

 

 

 

 

HYGEIA : UNE NOUVELLE PLANÈTE NAINE DÉCOUVERTE. (05/11/2019)

 

 

C’est un des télescopes du VLT au Chili équipé de l’instrument SPERE (optique adaptative) qui vient de faire cette découverte dans la ceinture d’astéroïdes : l’astéroïde Hygeia (ou Hygie) peut être classé comme planète naine.

 

Ce serait le quatrième objet le plus grand après Cérès, Vesta et Pallas.

 

Elle est plutôt sphérique comme on le voit.

 

C’est la première fois que l’on peut voir sa surface avec une résolution suffisante.

Son diamètre est évalué à 430 km.

 

On remarque qu’Hygeia semble manquer de larges cratères d’impact.

 

Crédit : ESO/P. Vernazza et al./MISTRAL algorithm (ONERA/CNRS)

 

 

 

 

 

Une image contenant intérieur, photo, noir, assis

Description générée automatiquement

Hygeia par rapport à Vesta et Cérès, on n’a pas de bonne photo de Pallas.

Crédit : ESO/P. Vernazza et al., L. Jorda et al./MISTRAL algorithm (ONERA/CNRS)

 

 

 

On rappelle que pour qu’un corps soit catégorisé comme planète naine ; il faut :

·         Être en orbite autour du Soleil

·         Ne pas être un satellite

·         Ne pas avoir nettoyé son environnement

·         Avoir une forme sphérique.

 

Ce pourrait être la plus petite planète naine du Système Solaire.

On pense qu’elle pourrait être le résultat d’impacts dans le passé. Les investigations se poursuivent.

 

 

Un des principaux chercheurs de cette mission est Pierre Vernazza du LAM.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Un télescope de l’ESO révèle l’existence de ce qui pourrait bien être la plus petite planète naine du Système Solaire

 

A basin-free spherical shape as outcome of a giant impact on asteroid Hygiea de P Vernazza et al.

 

Supplementary material de cet article

 

ESO telescope reveals what could be the smallest dwarf planet yet in the solar system par Phys.org

 

Hygiea, une nouvelle planète naine

 

 

 

 

 

 

DESI : 5000 YEUX POUR L’ÉNERGIE NOIRE ! (05/11/2019)

 

« Première lumière » pour l'instrument spectroscopique pour l’énergie noire, Desi (Dark Energy Spectroscopic Instrument) : son installation étant presque terminée, le nouvel instrument commence ses derniers essais avant d’entamer début 2020 et pour cinq ans une gigantesque cartographie du ciel.

Cet instrument international, pour lequel le CEA, le CNRS, Aix-Marseille Université et la société Winlight System contribuent fortement, scrutera le ciel pour chercher à comprendre les effets de l’énergie noire.

La collaboration internationale Desi est pilotée par le Lawrence Berkeley National Laboratory (Berkeley Lab) du Department of Energy américain. Elle rassemble, près de 500 chercheurs de 75 institutions dans 13 pays.

La conception des spectrographes est le fruit d’une collaboration entre le Berkeley Lab, le CEA, le CNRS, ainsi que l’entreprise française Winlight System, spécialisée dans l’optique de précision.

 

 

 

À cette occasion le CEA publie un communiqué de presse que je reprends en partie :

 

Une image contenant ciel, bâtiment, montagne, extérieur

Description générée automatiquement

L’Instrument Desi, installé sur le télescope Mayall (Kitt Peak,Arizona), a activé, pour la première fois, son réseau de 5 000 ‘yeux’ à fibres optiques sur le ciel nocturne pour capturer sa ‘première lumière’. Ce jalon marque le début de la campagne de caractérisation finale de l’instrument avant le démarrage des observations scientifiques, prévue pour cinq ans, à partir de début 2020.

 

 

Vue d’artiste montrant l’instrument Desi monté sur le télescope de 4 mètres Mayall à l’observatoire national Kitt Peak en Arizona.

 

© 2010 The Regents of the University of California, through the Lawrence Berkeley National Laboratory).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une image contenant intérieur, objet, table

Description générée automatiquementPhoto : Équipé de 5000 petits robots disposant chacun d’une fibre optique, Desi est en mesure de pointer automatiquement vers une liste précise de galaxies et de quasars préalablement sélectionnés pour en détecter la lumière et ainsi mesurer leur distance à la Terre.

© LBL

 

L’instrument enregistrera le spectre dans l’ultra-violet, le visible et l’infrarouge de 5 000 objets à la fois. Il est conçu pour pointer automatiquement vers une liste précise de galaxies et de quasars préalablement sélectionnés. Il en détectera la lumière et la décomposera en multiples longueurs d’ondes dans le but de mesurer la distance de ces objets à la Terre.

 

 

 

 

 

 

Près de 38 millions d’objets célestes analysés

 

Desi est conçu pour mesurer le spectre de 5 000 objets célestes toutes les 20 minutes, soit cinq fois plus d’objets et deux fois plus vite que les meilleurs instruments existants.

 

En cinq ans, Desi devrait ainsi cartographier la position et la distance de 35 millions de galaxies et de 2,4 millions de quasars sur un tiers du ciel. Avec Desi, les chercheurs disposeront des cartes en trois dimensions les plus détaillées de l'Univers.

Lever enfin le mystère de la fameuse énergie noire ?

Desi permettra aux chercheurs d’interroger l’évolution de l’Univers. Les mesures de distance des objets observés seront confrontées aux prédictions du Modèle standard de la cosmologie. Celui-ci suppose l’existence d’une composante inconnue et jamais directement observée que les chercheurs appellent ‘énergie noire’. Cette énergie serait responsable de l’accélération, depuis cinq milliards d’années, de l’expansion de l'Univers.

 

« Desi représente un progrès significatif par rapport aux instruments précédents par le nombre d’objets mesurés. En regardant des objets très différents et à différentes époques, nous pourrons cartographier l'histoire de l'Univers et comprendre sa composition », explique Nathalie Palanque-Delabrouille (CEA-Irfu, Paris Saclay), co-porte-parole de la collaboration Desi.

 

Une puissante machine à remonter le temps

Compte tenu du fait que la lumière de chaque astre met un certain temps à nous parvenir, les cartes fournies par Desi donneront accès à l’évolution passée de l’Univers à différentes époques.

 

Les galaxies et les quasars les plus lointains visibles avec les instruments actuels permettent de remonter à 11 milliards d’années dans le passé. En multipliant par 15 le nombre d’objets analysés par rapport aux relevés existants, Desi permettra d’établir la carte la plus dense sur la plus grande étendue jamais observée.

 

 

Les spectrographes, une réalisation française pour Desi

La collaboration internationale Desi est pilotée par le Lawrence Berkeley National Laboratory (Berkeley Lab) du Department of Energy américain. Elle rassemble, près de 500 chercheurs de 75 institutions dans 13 pays. La conception des spectrographes est le fruit d’une collaboration entre le Berkeley Lab, le CEA, le CNRS, Aix-Marseille Université ainsi que l’entreprise française Winlight System, spécialisée dans l’optique de précision.

 

L’étude et la réalisation des dix spectrographes ont été confiées par le projet Desi à la société Winlight System, basée à Pertuis (84). Filiale de Bertin Technologies depuis 2017, Winlight œuvre depuis 2001 sur le marché de l’optique haute performance principalement pour l’astronomie, le spatial, la défense et les synchrotrons.

 

« Cette réussite est le fruit d’une collaboration étroite entre d’une part les équipes scientifiques composant le consortium du projet Desi et d’autre part un industriel impliqué dans de nombreux programmes de recherche. Ceci démontre la capacité à construire un partenariat gagnant-gagnant en fédérant les expertises françaises pour se positionner sur un projet international » explique Philippe Godefroy, directeur de la société Winlight.

 

Chaque spectrographe est doté de trois capteurs de lumière (appelés CCD ou dispositif à transfert de charge), positionnés à 15 microns près lors du montage. L’Institut de recherche sur les lois fondamentales de l’Univers (CEA-Irfu, Paris-Saclay) est responsable de la conception, du montage et du contrôle du système de refroidissement spécialisé requis pour optimiser les performances des capteurs CCD. Chaque CCD est placé dans un cryostat qui possède sa propre machine thermique, un tube pulsé conçu par l’Institut de recherche interdisciplinaire de Grenoble (CEA-Irig) et commercialisé par l’entreprise Thales.

 

« Les capteurs CCD sont le cœur de l’instrument Desi. Nous avons réalisé la conception du système cryo-mécanique qui les intègre et les fait fonctionner de manière optimale. Nos équipes ont assuré le montage des 30 cryostats et le positionnement de chacun des CCD à la précision requise », explique Pierre-Henri Carton (CEA-Irfu), chef de projet pour les cryostats de Desi.

 

Le montage final des cryostats équipés de leur CCD sur les spectrographes a été réalisé sur le site de Winlight System (Pertuis, Vaucluse) sous la responsabilité des équipes du CEA-Irfu.

 

Les équipes du CNRS et des universités partenaires ont réalisé les réglages optiques de ces ensembles. « Pour chaque spectrographe, nous optimisons la focalisation et nous contrôlons que les performances optiques satisfont les spécifications. Les tests durent 4 semaines pour chaque spectrographe et nous venons de débuter les réglages du dernier des 10 spectrographes ! », explique Pierre-Eric Blanc chercheur du CNRS à l’Institut Pythéas (CNRS/Aix-Marseille Université/IRD/Irstea). « Pour ces tests, nous avons conçu un système d’éclairement calibré des spectrographes. Nous avons également conçu et fabriqué le système de calibration de l’instrument complet, qui vient d’être installé sur le télescope », complète Laurent Le Guillou, enseignant-chercheur de Sorbonne Université au Laboratoire de physique nucléaire et de hautes énergies (Sorbonne Université/CNRS).

 

A l’issue de cette étape de qualification, les spectrographes sont expédiés à l’observatoire de Kitt Peak où des équipes techniques du CEA-Irfu assurent l’installation finale et la mise en froid des cryostats. Une équipe du Laboratoire d’astrophysique de Marseille (AMU/CNRS/CNES) intervient ensuite pour procéder aux réglages finaux des spectrographes. Huit d’entre eux sont d’ores et déjà installés, et les deux derniers arriveront avant la fin de l'année.

 

La ‘première lumière’ sera suivie d’une période de mise en route de l’instrument jusqu’en janvier 2020. Un programme de validation de la stratégie de sélection des cibles astrophysiques à observer et de planification des observations suivra en février 2020, avant que ne démarre à l’été 2020 le relevé scientifique, pour une période de cinq ans.

 

« Avec l’instrument qui est prêt nous allons entrer dans la phase importante de validation des algorithmes de sélection des cibles que Desi observera. C’est une étape cruciale, déterminante pour le succès de notre ambitieux programme de recherche », explique Christophe Yeche (CEA-Irfu), responsable de l’équipe qui définit le processus de sélection des différents types de cibles que Desi prévoit d’observer, galaxies très brillantes, galaxies rouges lumineuses, galaxies à raies d’émission et quasars.

 

« La première lumière vient récompenser 10 années d’efforts. Nous allons pouvoir progresser dans notre compréhension de l’énergie noire et je suis impatient de voir les surprises que nous réserve Desi », ajoute Christophe Magneville (CEA-Irfu), responsable scientifique pour les cryostats de Desi.

Un montage astucieux et très innovant sur un ancien télescope

 

Son installation de Desi a commencé en février 2018 au télescope de 4 mètres Nicholas U. Mayall de l'Observatoire national de Kitt Peak, près de Tucson en Arizona. Au cours des 18 derniers mois, les différents composants de Desi ont été expédiés sur le site par des institutions du monde entier et installés sur l’ancien télescope.

 

Le premier composant arrivé est un ensemble de lentilles d’un mètre de diamètre chacune, qui, une fois monté sur le télescope, permet d’obtenir un grand champ de vision de 8 degrés carrés (soit 32 fois la surface apparente de la pleine lune). Cet ensemble a été testé avec succès en avril.

 

Le plan focal de Desi, qui compte 5 000 positionneurs robotisés qui pivotent dans une "danse" chorégraphiée pour se concentrer individuellement sur les galaxies et quasars, est placé au sommet du télescope.

 

Ces petits robots - qui entraînent chacun une fibre optique de la largeur moyenne d'un cheveu humain - servent d'yeux à Desi. Il ne leur faut pas plus de deux minutes pour passer d’une configuration de 5 000 galaxies à une autre.

 

À chaque pointé, la lumière recueillie par les 5 000 fibres optiques est acheminée vers une série de 10 spectrographes, conçus pour décomposer en longueurs d’ondes la lumière de chaque objet observé et en enregistrer le spectre, afin de permettre des mesures de distances précises.

 

 

Vidéo explicative.

vidéo

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

 

Le spectrographe Desi ouvre ses 5 000 yeux sur le cosmos pour traquer l’énergie noire

 

Desi : un télescope inédit doté de 5.000 yeux pour traquer l’énergie noire

 

5000 yeux braqués sur l’énergie noire, cette mystérieuse composante de l’Univers qui accélère son expansion

 

DESI au lbl.

 

https://www.desi.lbl.gov/collaborating-institutions/

 

 

 

 

 

 

 

 

TROUS NOIRS :.UNE NOUVELLE CLASSE DE TN : LES MINI. (05/11/2019)

 

 

Les trous noirs (TN) prévus par la théorie de la Relativité Générale ont été mis en évidence relativement tardivement.

 

On en a trouvé de toutes les sortes notamment, par ordre de taille :

·         Les TN supermassifs (millions à milliards de masses solaires) tapis au centre des galaxies

·         Les TN de masse intermédiaire (quelques milliers de masses solaire)

·         Les TN stellaires évolution ultime d’étoiles massives (3 à 10 masses solaires)

·         Les micro TN ou TN quantiques apparus au début de l’Univers.

 

Il semblerait qu’entre la TN stellaires et les micro TN, il y ait un gap correspondant à ce que les astrophysiciens appellent mini TN.

Leur masse serait de l’ordre de quelques masses solaires, mais on n’en a pas détecté pour le moment.

 

Ça a peut-être changé ! On en cherche.

 

Comment les détecter ?

Lorsque les TN absorbent de la matière, ils émettent généralement des Rayons X et c’est ce rayonnement qui nous met sur la voie de ces objets.

 

Des scientifiques de l’Ohio State University (menés par Todd Thompson) se sont posés la question de savoir, si des TN de relativement faible masse pouvaient ne pas émettre ces X. Ce pourrait être des systèmes à deux étoiles éloignées l’une de l’autre de telle façon que le TN ne serait pas aussi « glouton » et n’émettrait pas de rayons X caractéristiques.

 

Ce genre de système binaire n’est pas facile à détecter, aussi Todd et ses collègues se sont tournés vers les données existantes du relevé APOGEE (Apache Point Observatory Galactic Evolution Experiment) qui collationne les spectres d’approx 100.000 étoiles de notre Galaxie.

 

Ils ont d’abord recherché des étoiles qui possèdent un décalage vers le bleu ou vers le rouge, signifiant qu’elles possèderaient un compagnon invisible ; ensuite ils se sont intéressés parmi celles-ci, à celles qui ont des variations de luminosité pouvant signifier qu’elles orbiteraient un TN.

 

Ils ont ainsi découvert un objet massif situé à 10.000 al dans la Constellation du Cocher, et de masse 3,3 fois celle du Soleil, masse trop importante pour être une étoile à neutrons et pas assez massive pour être un TN stellaire.

 

Cet objet pourrait donc être ce chaînon manquant entre deux catégories de TN. (Ou comme certains le disent : l’étoile à neutrons la plus massive détectée). La plupart opte pour le trou noir, car trop massif pour une étoile à neutrons.

On continue les recherches.

 

 

newOG

Masses des binaires compactes détectées par LIGO/Virgo.

 

Ces masses sont supérieures à celles des TN découverts lors des études par rayons X (en violet sur le graphique).

 

En bleu, on a représenté les dix TN détectés de façon certaine par LIGO/Virgo.

 

En jaune, les étoiles à neutrons de masses connues et l’étoile à neutrons binaire (GW170817) représentée en orange.

 

Crédits: LIGO/VIrgo/Northwestern Univ./Frank Elavsky

 

 

 

 

 

On remarque qu’entre 2 et 5 il n’y avait pas d’objets à l’époque.

 

 

Ces résultats ont été oubliés dans la revue Science (voir plus bas).

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

A noninteracting low-mass black hole–giant star binary system  L’article de T Thompson et al. et les fig supplémentaires.

 

Pour la première fois, des astrophysiciens pourraient avoir détecté un « mini trou noir »

 

https://sciencepost.fr/decouverte-dun-trou-noir-etonnamment-petit/

 

Astronomers Just Found the First Evidence That 'Mini Black Holes' Exist

 

 

 

 

 

SPACEX :LA LUNE EN 2022 ? (05/11/2019)

 

 

Une image contenant ciel, extérieur, eau, grand

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Suite à la conférence de presse d’Elon Musk du 28 Sept 2019 au Texas, il y a eu beaucoup de commentaires et de compléments sur son lanceur Starship et les prototypes Starship Mk1 et Mk2.

 

 

C’est la photo du prototype, qui ne fait « que » 50 m de haut, la version finale du Starship devrait être capable d’effectuer des vols commerciaux autour et vers la Lune et pourquoi pas Mars.

 

Musk a dévoilé l’intérieur du lanceur (les réservoirs) avec cette courte vidéo.

Une partie devrait contenir les propergols pour l’atterrissage.

 

Les premiers tests pour atteindre les 20 km d’altitude devraient avoir lieu avant la fin de l’année 2019.

 

Les premiers passagers devant monter en 2020 d’après Elon Musk.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une image contenant plane

Description générée automatiquementUn point concernant la dénomination : Starship est le vaisseau de transport, l’étage supérieur ; à cet étage est accolé un premier étage booster, la Super Heavy.

Masse à vide de Starship : 200 t, propergols : 1200 t.

 

Illustration : le Starship vient de se séparer de son booster, Super Heavy. Tout est réutilisable bien sûr.

 

Crédit : SpaceX

 

 

 

 

 

Lors de cette conférence de presse nocturne, on lui a posé la question du pourquoi un corps en inox alors que la plupart des lanceurs sont en alliage d’Aluminium ou en fibre de carbone.

 

Voilà sa réponse (tirée d’un article US) :

L’acier inoxydable est de loin la meilleure décision que nous ayons prise.

Bien que l’acier soit plus lourd que les composites carbone ou alliages d’aluminium, il possède des propriétés thermiques exceptionnelles.

L’inox utilisé (type 301) ne devient pas cassant à extrêmement basse température et il ne fond pas avant 1500°C.

Pour ces raisons, Starship nécessite seulement un bouclier thermique plus modeste, à base de tuiles isolantes.

Il est facile à souder et résiste aux intempéries.

Dernière raison l’inox est 50 fois moins cher que les fibres de carbone par exemple.

 

 

 

Vidéo expliquant Starship durant la conférence de presse d’Elon Musk le 28 sept

Vidéo (12 min)

 

 

 

 

 

 

 

Une fois cette conférence de presse passée, SpaceX a procédé à une annonce concernant un atterrisseur lunaire :

 

La Société Intuitive Machines (qui a obtenu avec d’autres un contrat NASA récemment) va mettre à bord d’un lanceur Falcon 9, son atterrisseur lunaire Nova-C, pour un atterrissage sur la Lune vers Juillet 2021 (sans astronautes à bord). Lancement à partir du pas de tir 39A de Cap Kennedy.

 

Cet atterrisseur est capable de transporter plus de 100 kg de charge utile, qui sera composée de 5 instruments NASA.

 

C’est l’association de deux compagnies privées remplissant un objectif déterminé par la NASA.

 

Illustration : Intuitive Machines.

 

 

 

 

De plus, lors 70ème congrès mondial d’astronautique, la présidente de l’exploitation de SpaceX, Gwynne Shotwell, a confirmé la volonté de sa firme de se poser sur la Lune en 2022 avec un vaisseau non habité et en 2024 avec des astronautes.

On peut se poser la question de savoir qui de la NASA ou de SpaceX retournera le premier sur la Lune ?

 

C’est un très ambitieux calendrier pour la firme d’Elon Musk. Cela suppose la fin de la mise au point du lanceur Starship d’ici cette date.

 

Des tests de décollage et atterrissage doivent donc avoir lieu l’année prochaine afin de qualifier le lanceur.

SpaceX prévoit une mise en orbite en 2020.

 

Souhaitons qu’Elon le visionnaire ait raison dans son calendrier.

 

Alors, wait and see !

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Elon Musk Shows us What’s Inside the Starship

 

SpaceX Falcon 9 rocket to blast off in 2021 with private lunar lander

 

https://www.presse-citron.net/spacex-prevoit-denvoyer-des-humains-sur-la-lune-en-2024/

 

SpaceX insiste : l’entreprise pense pouvoir se poser sur la Lune en 2021

 

SpaceX : Starship se posera sur la Lune en 2022 !

 

Starship Mk1 arrives at launch site ahead of flight test

 

SpaceX is Sure They’ll be Able to Land Starship on the Moon in 2022

 

The SpaceX Starship is a very big deal

 

 

 

 

 

 

 

SPACEX : CREW DRAGON, ENCORE UN PETIT EFFORT ! (05/11/2019)

 

 

Starship, c’est bien, la Lune c’est bien aussi, mais la NASA s’inquiète du retard pris avec la capsule Crew Dragon devant amener des astronautes US vers l’ISS et ainsi de passer des Soyuz russes qui commencent à coûter chers.

 

Donc Jim Bridenstine, patron de la NASA a pressé (euphémisme !) Elon Musk d’accélérer son programme (et aussi celui de Boeing).

 

On se rappelle qu’au mois d’Avril 2019, au cours d’un test d’évacuation de la capsule (In-Flight Abort test), celle-ci avait explosé sur le pas de tir.

Les causes de cet échec ont été trouvées, et maintenant il semble que tout soit en ordre pour procéder à un ultime test. Boeing devrait aussi procéder à un test similaire pour sa capsule CST-100.

 

Ensuite si succès de ce nouvel essai, des astronautes pourront enfin rejoindre l’ISS début 2020 avec Crew Dragon.

 

 

Une image contenant intérieur

Description générée automatiquement

Sur cette vidéo, on voit un test des moteurs super Draco devant permettre le sauvetage de la capsule. Ce sont ces moteurs surpuissants qui sont chargés d’évacuer la capsule.

Voir cette vidéo postée par SpaceX.

https://twitter.com/i/status/1187489139291119616

 

 

Photo : un des moteurs super Draco situé sur le flanc de la capsule.

 

Crédit : SpaceX.

 

On ne peut pas passer sous silence qu’il existe aussi quelques problèmes avec le système de parachutes, car quelques tests ont mal tourné.

Les problèmes auraient été résolus d’après Musk, comme on le voit sur ce rapport.

 

 

 

 

 

SpaceX ne serait pas là où elle est actuellement sans le support et les contrats de la NASA a admis Elon Musk.

 

 

À suivre….

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

SpaceX’s Crew Dragon abort test gets closer to launch with SuperDraco static fires  à voir absolument.

 

SpaceX Fires Up a Crew Dragon Abort Engine Ahead of Critical Tests (Video)

 

SpaceX tente d’accélérer son programme Crew Dragon

 

Clock ticks as SpaceX builds craft for NASA

 

Boeing, SpaceX readying for crew capsule abort tests

 

SpaceX : nouveau test réussi pour la capsule Crew Dragon

 

 

 

 

SOLAR ORBITER : EN ROUTE POUR CAP CANAVERAL. (05/11/2019)

 

 

Une image contenant intérieur, objet, mur, microscope

Description générée automatiquementSolar Orbiter est une mission de l’ESA/NASA, ayant pour but d’étudier de près le Soleil (un peu comme PSP Parker Solar Probe) déjà en orbite autour du Soleil. Elle fait partie du programme Cosmic Vision 2015-2025 de l’ESA

 

Elle devrait permettre d’étudier le flux du vent solaire, la photosphère et son orbite particulière devrait donner les premières images des pôles solaires.

Une dizaine d’instruments sont inclus dans cette sonde.

 

Solar Orbiter a été fabriqué dans l’Usine Airbus de Stevenage (UK) et les essais ont eu lieu à l’IABG (Industrieanlagen-Betriebsgesellschaft mbH) à Munich.

 

Crédit : Airbus.

 

 

 

 

 

 

En Octobre de cette année 2019, Solar Orbiter a terminé ses essais et est « GO » pour partir par avion-cargo Antonov vers son lieu de lancement Cap Canaveral, où une puissante fusée Atlas V devrait l’envoyer vers le Soleil début Février 2020.

 

Afin d’atteindre l’orbite désirée, la sonde effectuera des assistances gravitationnelles autour de Vénus et de la Terre.

L’orbite opérationnelle devrait être atteinte 3 ans et demi après le lancement.

 

La sonde devrait suivre une orbite elliptique autour du Soleil et s’en approcher jusqu’à 42 millions de km (0,28 UA), soit approx. 60 Rayons solaires. Le flux solaire au périhélie est de 28 kW/m2.

 

 

Une image contenant transport, rouge, extérieur

Description générée automatiquement

Les parties de la sonde faisant face au Soleil devront résister à des températures de l’ordre de 500°C, les parties dans l’ombre seront au contraire dans le froid spatial -180°C.

 

Cela nécessite un bouclier thermique de nouvelle génération, ainsi que des panneaux solaires devant être capable de résister à de telles températures.

 

Les panneaux solaires sont orientables.

 

Crédit : ESA

 

 

 

 

 

Une image contenant bâtiment, intérieur, camion, transport

Description générée automatiquementVoici le bouclier thermique en cours de test.

 

Il est constitué de multiples couches d’isolants (MLI = Multi Layer Insulation) à base de Titane, la couche la plus externe étant recouverte de ce qu’ils appellent « solar black » développé spécialement pour cette sonde.

 

Le bouclier de protection est percé d’ouvertures laissant passer le flux lumineux pour les expériences considérées.

Le bouclier protège tous les instruments sauf ceux qui nécessitent une vue directe sur le Soleil comme la radio RPW et l’antenne grand gain et bien les panneaux solaires.

 

Crédit photo : ESA

 

 

 

 

Je n’ai pas réussi à trouver l’explication du pourquoi le revêtement du bouclier est noir ? En effet le noir absorbe la chaleur.

La seule explication trouvée : c’est étudié pour !!!!!

 

 

 

Les instruments à bord de Solar Orbiter (d’après le CEA).

 

4 instruments d'observation in situ :

- SWA (Solar Wind Analyser) : un analyseur de vent solaire constitué d’une série de capteurs mesurant la densité, la vitesse et la température du vent solaire

- EPD (Energetic Particle Detector) : un détecteur de particules énergétiques qui mesure les propriétés des particules suprathermiques et énergétiques

- MAG (Magnometer) : instrument de mesure du champ magnétique du Soleil

- RPW (Radio and Plasma Wave analyser) : instrument de mesure des champs magnétiques et électriques à haute résolution temporelle. Instrument mis au point par le CNES et le LESIA. (Milan M. satisfait de son instrument !)

 

6 instruments d’observation à distance :

- SO/PHI (Polarimetric and Helioseismic Imager) : mesure du vecteur du champ magnétique et de la vitesse radiale

- EUI (EUV full-Sun and high-resolution Imager) : images des couches atmosphériques solaires au-dessus de la photosphère

- SPICE (EUV Spectral Imager) : mesure des longueurs d’ondes de la lumière émise par le Soleil

- STIX (X-ray spectrometer/telescope) : spectroscopie image des émissions de rayons X solaires thermiques et non thermiques mis au point par le CEA/IRFU.

-METIS/COR (Multi Element Telescope for Imaging and Spectroscopy / Coronagraph) : image des émissions visibles et ultraviolettes de la couronne solaire et diagnosticque de la structure et de la dynamique de la couronne à distance de 1,4 à 3,0 rayons solaires du centre de l’astre

- SoloHI (Heliospheric Imager) : mesures révolutionnaires pour la localisation des éjections de masse coronale

 

 

On en reparlera.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Dernier regard sur le satellite européen Solar Orbiter

 

Solar Orbiter factsheet

 

Solar Orbiter au CEA.

 

La sonde Solar Orbiter, qui étudiera le Soleil de près, est sur le départ

 

Solar Orbiter, en route pour Cap Canaveral

 

Solar Orbiter Mission chez eo portal.

 

Solar Orbiter after installation of multi-layer insulation and heat shield

 

The Solar Orbiter Thermal paper final - ESA Science

 

Why is the Heat Shield of ESA's Solar Orbiter Black in colour?

 

Voyage aux sources du vent solaire : CR de la conf SAF M Maksimovic 13 Oct 2010

 

Solar Orbiter at IABG

 

Solar Orbiter's journey around the Sun  la vidéo expliquant les différentes orbites.

 

Facing the Sun

 

Cap sur le Soleil pour la sonde Solar Orbiter conçue par Airbus

 

Solar Orbiter ready to depart Europe

 

 

 

 

 

 

INSIGHT : LA TAUPE A ENCORE DES ENNUIS ! (05/11/2019)

 

 

Après quelques jours d’utilisation, l’instrument HP3, baptisé la Taupe de la sonde Insight s’est bloqué dans le sol martien, les scientifiques ne semblaient pas être capable de trouver une solution.

Cet instrument développé par nos amis Allemands de la DLR a pour but de s’enfoncer progressivement dans le sol martien (à l’aide de coups de marteau) afin de mesurer le flux de chaleur de l’intérieur de la planète. Pour qu’il puisse correctement effectuer ses mesures, il doit au moins être enfoncé de quelques mètres, mais voilà, il est bloqué à …30 cm !

On pense qu’il a touché une roche et est resté ainsi bloqué, peut-être même sous un angle de 15°.

 

En fait, après des études plus poussées, on pense qu’il pourrait y avoir une cavité dans le sol créée par les coups de marteau répétés, or dans ces conditions, la friction nécessaire à l’avancement n’existerait plus, bloquant la progression.

Afin de vérifier cette hypothèse, il faudrait être capable de voir dans le trou.

La NASA a donc décidé de s’aider du bras robotisé pour lever le support de la Taupe, afin d’examiner le trou

 

On voit cette opération sur cette image gif.

 

On ne peut malheureusement pas tirer la Taupe du trou avec le bras, car il n’y a pas de prise sur celle-ci et de toutes façons si on la sort du trou, on ne serait pas capable de la remettre.

Cette opération a eu lieu avec succès.

 

La caméra de la sonde a ensuite été capable de voir le trou et son environnement, confirmant ce que l’on suspectait, effectivement, une cavité s’est formée autour de la Taupe.

Les scientifiques sont plein de ressources, ils ont trouvé une possibilité pour résoudre le problème.

 

 

Une image contenant objet

Description générée automatiquement

 

Le bras robotisé de Insight est équipé en son extrémité d’une petite pelle qui pourrait servie à boucher le trou avec du régolithe martien afin que la cavité se remplisse.

 

 

Et ça a marché !!

 

 

 

Crédit : reddit.com

 

 

Mais l’histoire n’est pas finie, en fait les problèmes ont recommencé !

 

La Taupe est ressortie de son trou !

 

On cherche des solutions.

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

NASA's InSight Uncovers the 'Mole'

 

The 'Mole' on NASA's InSight Mars Lander Just Popped Out Of Its Hole (and That's Not Good)

 

Mars InSight's Mole Has Partially Backed Out of Its Hole

 

InSight a encore des ennuis sur Mars : la sonde thermique est ressortie du trou

 

Here’s NASA’s New Plan to Get InSight’s Temperature Probe Into Mars

 

Mars InSight's Mole Has Partially Backed Out of Its Hole

 

 

 

Le site de la mission. Et aussi.

 

 

 

 

VU D’EN HAUT :.LA PÉNINSULE CORÉENNE. (05/11/2019)

 

 

 

Le satellite d’étude de la Terre, Copernicus Sentinel 3 a pris cette photo de la péninsule coréenne le 21 Mai 2019.

 

Les deux Corées sont bien visibles, la République démocratique de Corée au Nord avec PyongYang comme capitale (en gris dans la coin supérieur gauche de la photo) et la République de Corée au Sud avec Seoul comme capitale, plus au centre de l’image vers la gauche.

 

Sur la vue haute résolution on peut distinguer la ligne de démarcation (changement de couleur, le vert sombre devient vert clair).

 

 

 

Crédit photo : ESA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LIVRE CONSEILLÉ :VERTIGE DU COSMOS, PAR TXT CHEZ FLAMMARION. (05/11/2019)

 

 

Une image contenant texte

Description générée automatiquement

Qui ne connait pas Trinh Xuan Thuan (TXT), né à Hanoi et qui a fait ses études au Lycée français de Saigon.

 

Il poursuit ses études en astrophysiques au CalTech et à Princeton.

 

Professeur à l’Université de Virginie et membre de l’IAP.

 

Il a écrit de nombreux ouvrages scientifiques et de vulgarisation.

 

Sa philosophie bouddhiste transparait souvent dans ses ouvrages.

 

 

Voici un de ses derniers ouvrages.

 

 

 

 

 

Frappé par la splendeur de la nuit, l'homme n'a cessé de lever les yeux vers le ciel pour tenter de l'ordonner.

Observant la régularité de certains cycles - phases de la Lune, saisons, solstices, éclipses, etc. -, il a forgé une conception mouvante du cosmos, appuyée sur deux notions indispensables pour décrire le tissu de la réalité : l'espace et le temps.

 C'est ce grand récit que nous propose Trinh Xuan Thuan, entre l'archéoastronomie et l'astrophysique la plus actuelle.

Dans ce texte très illustré, il nous conte les prouesses astronomiques de nos ancêtres, Stonehenge, Carnac, Gizeh, etc., sans oublier les calendriers cosmiques des Amérindiens et les mystérieux alignements de Chichén Itzá.

Vulgarisateur hors pair, il décrit l'irruption de la science moderne, des intuitions de Copernic jusqu'aux fulgurances d'Einstein qui consacra l'espace-temps.

Chemin faisant, il détaille les obstacles sur lesquels butent les chercheurs aujourd'hui : l'Univers est-il fini ou infini ?

Existe-t-il un instant zéro ? Et pourquoi le cosmos est-il si ordonné ?

Cette brève histoire du Ciel ne se contente pas d'éclairer ces questions vertigineuses, elle célèbre aussi une union enfouie au plus profond de notre mémoire : l'alliance éternelle entre l'homme et le cosmos.

 

 

 

 

Prix : 21,90€

 

 

 

 

 

 

Bonne lecture à tous.

 

C’est tout pour aujourd’hui !!

 

Bon ciel à tous !

 

JEAN-PIERRE MARTIN

 

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