LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 28 Juin 2020     

       

Conférences et Évènements : Calendrier   .............. Rapport et CR

Prochaine conférence SAF.. LES CONFÉRENCES MENSUELLES D’ASTRONOMIE DE LA SAF REPRENNENT EN SEPTEMBRE ;

Le 9 Sept 19H au CNAM, c’est la rentrée avec « Les stations spatiales, passées, présentes et futures » par JPM. Réservation à partir du 9 Aout dès 9H du matin. Entrée libre mais :  réservation obligatoire

Liste des conférences SAF en vidéo. (pas encore  à jour!)

Astronews précédentes : ICI        dossiers à télécharger par ftp : ICI

ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

Certains peuvent recevoir en double ces news, car ils sont inscrits sur plusieurs listes. J’en suis désolé.

Sommaire de ce numéro :  

Les neutrinos : CR de la conf SAF de Th Lasserre du 10 Juin 2020. (28/06/2020)

Le Télescope JWST : CR de la conf SAF (Planétologie) du 6 Juin par JPM. (28/06/2020)

La matière noire : En a-t-on enfin vue dans XENON 1T ? (28/06/2020)

Hubble : Une galaxie vue de côté. (28/06/2020)

Solar Orbiter :.Premières mesures. (28/06/2020)

Solar Orbiter : Elle croise une comète. (28/06/2020)

EXOMARS :.Une lueur verte dans le ciel de Mars ! (28/06/2020)

New Horizons :.Elle voit un ciel différent du nôtre ! (28/06/2020)

CERN :.Un nouvel anneau de 100 km en projet ! (28/06/2020)

Titan :.Elle s’éloigne plus vite que prévu de Saturne ! (28/06/2020)

Un site Internet à découvrir :.Regarder le ciel en direct-live ! (28/06/2020)

Photos d'amateurs :.Jean Philippe s’est « encore surpassé ! (28/06/2020)

Les magazines conseillés :.Hors-série Pour la science sur la révolution quantique (28/06/2020)

 

 

 

LA MATIÈRE NOIRE : EN A-T-ON ENFIN VUE DANS XENON 1T ? (28/06/2020)

 

On sait tous que la matière noire (invisible), constitutive de plus de 80% de la masse de l’Univers est une quantité que tous les physiciens recherchent, notamment en essayant de mettre au jour les particules qui la constitueraient éventuellement.

Vois ces deux astronews précédents pour vous remettre en mémoire cette quête.

La matière noire, des nouveautés. Dans un précédent astronews.

La matière noire (suite) : XENON1T détecteur de matière noire. Dans cet ancien astronews

 

Il se trouve que récemment, le plus grand détecteur actuel de matière noire, le détecteur XENON 1T, situé sous les 1500 m de la montagne du Gran Sasso dans les Abruzzes, aurait détecté des signes de la présence de particules constitutives de cette matière.

 

Il était conçu pour repérer des particules hypothétiques, les WIMPS (Weakly Interacting Massive Particles) mais échec sur toute la ligne.

 

XENON 1T contient 3,2 tonnes de Xénon liquide ultra pur, les particules qui nous intéressent interagissent (très très faiblement) avec ce liquide et produisent une lumière que l’on peut détecter.

 

Une image contenant intérieur, assis, bâtiment, table

Description générée automatiquement

121 des 248 capteurs (PMT) installés sur XENON 1T. Le Cuivre est utilisé pour créer le champ magnétique. Crédit : Kavli IPMU. Une autre photo. Une vue des détecteurs.

Les évènements « en trop » détectés se situent au tout début dans la gamme des énergies de l’ordre de 1 à 2 keV. La ligne rouge est ce qui est prédit par la théorie. Crédit Kavli IPMU

 

 

Il se trouve que sur les 232 évènements détectés sur une campagne d’un an, il semblerait que 53 d’entre eux soient imprévus ou « en trop » par rapport à ce que l’on attendait. Serait-ce enfin le signe de la présence de cette insaisissable particule de matière noire, ou d’autres particules.

 

Il y a en fait trois possibilités :

 

·         Des axions (provenance solaire ?), particules, neutres et légères, situées au-delà du modèle standard.

·         Une nouvelle sorte de neutrinos

·         Des atomes de Tritium présents dans l’environnement

 

Une nouvelle physique serait-elle en train de pointer le bout de son nez ?

 

Les scientifiques penchent pour le moment pour l’axion, on devrait lever le voile en augmentant le volume de Xénon qui devrait passer à près de 6 tonnes bientôt, pour l’expérience XENON-nT.

 

 

La collaboration XENON-1T comprend :

·         Le Kavli Institute for the Physics and Mathematics of the Universe (Kavli IPMU), University of Tokyo

·         Le Institute for Cosmic Ray Research (ICRR), University of Tokyo

·         L’Institute for Space-Earth Environmental Research (ISEE), Nagoya University;

·         Le Kobayashi-Maskawa Institute for the Origin of Particles and the Universe (KMI), Nagoya University;

·         Et la Graduate School of Science, Kobe University

 

 

 

Une vidéo explicative de l’expérience XENON-1T.

 

https://youtu.be/0CJqJ0tAmyc

 

 vidéo :

 

 

 

De plus cette expérience permet de détecter d’autres phénomènes que ceux liés à la matière noire. Elle vient de détecter par exemple la décroissance du Xenon 124.

Ce n’était pas chose facile étant donné que la demi-vie du Xe 124 est de…. 1,8 1022 ans !!!

 

Autre article sur ce sujet : Observation of two-neutrino double electron capture in 124Xe with XENON1T de Nature.

 

Le CERN cherche aussi des axions.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Résultat surprenant pour l'expérience de recherche directe de matière noire XENON1T de Techno Science.

 

La matière noire pointe-t-elle enfin le bout de son nez dans Xenon 1T ? de Futura-Sciences

 

Expérience XENON1T : un signal anormal difficile à interpréter de Pour la Science.

 

Signal inhabituel dans un détecteur de matière noire : bientôt une découverte majeure en physique ? par sciences et avenir

 

Observation of Excess Electronic Recoil Events in XENON1T article pdf de la découverte.

 

Dark Matter Detector Finds the Rarest Event Ever Seen in the Universe de Universe Today

 

BREAKING: Physicists announce first direct evidence for 'axions'

 

Observation of excess events in the XENON1T dark matter experiment par Phys.org.

 

The Xenon experiment homepage.

 

Possible first detection of axion particle

 

 

Search for new physics with electronic recoil events in XENON1T, presentation de E. Shockley Univ of Cicago.

 

 

 

 

 

 

HUBBLE : UNE GALAXIE VUE DE CÔTÉ. (28/06/2020)

 

 

La galaxie NGC 5907 est située à 56 millions d’al de nous dans la constellation du Dragon, elle a été découverte par le célèbre William Herschel en 1788, son diamètre, 150.000 al un peu comme la nôtre.

 

 

Une image contenant ciel, étoile, équitation, vague

Description générée automatiquement

 

NGC 5907 vue par Hubble. Crédit : ESA/Hubble & NASA, R. de Jong; CC BY 4.0; Judy Schmidt

 

 

C’est une très belle galaxie spirale

Il semblerait que cette galaxie ait provoqué des courants d’étoiles par effet gravitationnel, qui seraient satellisés autour d’elle, peut-être les reste d’une galaxie naine disparue à cause de NGC 5907.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Hubble Captures Galaxy on Edge

 

A galaxy on edge

 

 

 

 

 

 

 

SOLAR ORBITER :PREMIÈRES MESURES. (28/06/2020)

 

Solar Orbiter est une mission de l’ESA/NASA, ayant pour but d’étudier de près le Soleil (un peu comme PSP Parker Solar Probe) déjà en orbite autour du Soleil.

Elle devrait permettre d’étudier le flux du vent solaire, la photosphère et son orbite particulière devrait donner les premières images des pôles solaires.

Une dizaine d’instruments sont inclus dans cette sonde.

 

Solar Orbiter, est partie de Cape Canaveral le 10 Février 2020 au sommet d’une fusée Atlas V-411. La NASA participe aussi à cette mission, qui a la particularité d’être sur une orbite polaire, on va enfin pouvoir imager les pôles du Soleil.

 

La sonde devrait s’approcher du Soleil, jusqu’à 42 millions de km (0,28 UA), soit approx. 60 Rayons solaires.

 

Quelques jours après son lancement, le 13 Février le magnétomètre a été déployé et son bon fonctionnement vérifié.

Ceci apparait sur cette animation gif produite par l’ESA.

 

 

Cela a d’ailleurs donné lieu à un message de l’ESA que je reprends en partie :

 

Solar Orbiter, la nouvelle sonde de l’ESA qui va étudier le Soleil, a décollé le lundi 10 février. Elle emporte dix instruments scientifiques, dont quatre qui mesureront les propriétés de l’environnement autour de la sonde, tout particulièrement les caractéristiques électromagnétiques du vent solaire, le flux de particules chargées qui s’échappe du Soleil. Trois de ces instruments « in situ » ont des capteurs qui sont situés sur la perche de 4,4m de long.

 

« Nous mesurons des champs magnétiques des milliers de fois plus petits que ceux qui nous sont familiers sur Terre, » explique Tim Horbury de l’Imperial College de Londres, investigateur principal du magnétomètre (MAG). « Même le courant qui passe dans les fils électriques crée un champ magnétique plus grand que ce que nous avons besoin de mesurer. C’est la raison pour laquelle nos capteurs sont situés sur une perche, ils sont ainsi à l’écart de l’activité électrique qui se déroule à l’intérieur de la sonde. »

 

Les contrôleurs du Centre européen des opérations spatiales situé à Darmstadt, en Allemagne, ont allumé les deux capteurs du magnétomètre (l’un près de l’extrémité de la perche, et le second près de la sonde) environ 21 heures après le décollage. L’instrument a enregistré des données avant, pendant et après le déploiement de la perche, ce qui a permis aux scientifiques de comprendre l’influence de la sonde sur les mesures dans l’environnement spatial.

 

« Les données que nous avons reçues montrent que le champ magnétique a diminué entre le voisinage de la sonde et l’endroit où les instruments sont déployés, » ajoute Tim. « C’est une confirmation indépendante que la perche s’est effectivement déployée et que les instruments vont à l’avenir fournir des mesures scientifiques précises. »

 

Pendant les trente minutes qu’a duré mercredi le déploiement de la perche en fibre de carbone et en titane, presque trois jours après le décollage, les scientifiques ont pu observer que le niveau du champ magnétique diminuait d’un ordre de grandeur. Alors qu’au début ils observaient surtout le champ magnétique de la sonde, ils ont eu à la fin de la procédure un premier aperçu du champ magnétique significativement plus faible de l’environnement.

Le fait d’avoir effectué des mesures avant, pendant et après le déploiement de la perche nous a aidé à identifier et caractériser les signaux qui ne sont pas liés au vent solaire, comme les perturbations liées à la plate-forme de la sonde et aux autres instruments, » explique Mathieu Kretzschmar du Laboratoire de Physique et Chimie de l’Environnement et de l’Espace d’Orléans, co-investigateur principal de l’un des autres capteurs situés sur la perche, le magnétomètre haute fréquence de l’analyseur d’ondes radio et de plasma (RPW).

 

« La sonde a subi des tests approfondis au sol pour mesurer ses propriétés électromagnétiques dans un centre de simulation adapté, mais nous n’avions pas pu tester pleinement cet aspect jusqu’à présent, dans l’espace, parce que les équipements de tests ne nous permettaient pas d’atteindre le niveau très faible de fluctuations du champ magnétique qui était requis, » ajoute-t-il.

 

Les instruments vont maintenant devoir être calibrés avant que ne commencent les réelles opérations scientifiques.

 

 

Les différents instruments à bord de Solar Orbiter.

 

Une image contenant transport, tenant, table, homme

Description générée automatiquementCes 4 instruments sont situés sur la longue perche (boom en anglais) qui s’est dépliée :

EPD: Energetic Particle Detector

MAG: Magnetometer

RPW: Radio and Plasma Waves

SWA: Solar Wind Plasma Analyser

Les autres sont sur le corps principal :

EUI: Extreme Ultraviolet Imager

Metis: Coronagraph

PHI: Polarimetric and Helioseismic Imager

SoloHI: Heliospheric Imager

SPICE: Spectral Imaging of the Coronal Environment

STIX: X-ray Spectrometer/Telescope

Illustration : ESA/ATG media lab

 

 

 

 

 

 

Ensuite progressivement, les autres instruments seront mis en service.

 

 

Une vidéo expliquant les fonctions de cette sonde solaire publiée par le GSFC.

 

https://youtu.be/eDDhPeCI5Po

 

 vidéo :

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

First Solar Orbiter instrument sends measurements

 

Solar Orbiter boom deployment and first magnetic field measurements

 

Flying solo: Solar Orbiter will take first-ever direct images of solar poles

 

New Mission Will Take 1st Peek at Sun’s Poles

 

Solar Orbiter array deployment test

 

Solar Orbiter makes first close approach to the Sun

 

 

 

 

 

 

 

SOLAR ORBITER : ELLE CROISE UNE COMÈTE. (28/06/2020)

 

 

Les comètes sont des objets célestes passionnants, non seulement ils remontent à la nuit des temps et sont une trace des premiers instants de notre Système Solaire, mais en plus, de temps en temps, ils viennent nous rendre visite, nous permettant ainsi de les étudier.

 

C’est le cas de la comète C/2019 Y4 baptisée ATLAS pour faire court, découverte le 28 dec 2019 par le système ATLAS, acronyme de Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System, en charge de la détection des géocroiseurs, et basé à Hawaï. Il est composé de deux télescopes fonctionnant de manière autonome et chargés de détecter les objets s’approchant trop près de nous.

Jusqu’à présent ATLAS a découvert 450 géocroiseurs dont 46 de potentiellement dangereux et une cinquantaine de comètes.

 

Cette comète possède deux queues comme toutes les comètes, l’une la queue de plasma contenant des ions poussée par le vent solaire et à l’opposé de la direction du Soleil, et une queue de poussières due à la pression de radiation solaire qui propage les poussières de surface de la comète dans l’espace, cette queue suit le mouvement de la comète. Généralement ces deux queues sont extrêmement longues.

Le noyau de cette comète serait de l’ordre de 10 km.

 

Cette comète a une période de l’ordre de 6000 ans et proviendrait du nuage de Oort.

 

 

Une image contenant volant, air, avion

Description générée automatiquement

Il se trouve que l’observatoire solaire Solar Orbiter, est passé dans la queue de plasma le 31 Mai 2020 et dans la queue de poussières le 6 Juin, ces évènements ont pu être enregistrés par les 4 instruments les plus importants de la sonde.

 

Ce passage a été filmé par la sonde solaire Stereo A et donne lieu à une belle animation gif quand vous cliquez sur l’image ci-contre.

 

On remarquera que c’est la septième mission spatiale qui traverse une queue de comète, et la première dont la traversée était prédite.

 

 

Crédit: NASA/NRL/STEREO/Karl Battams

 

 

 

 

 

 

 

 

On a donc pu, en avance, mettre en service les 4 instruments in-situ (EPD, MAG, RPW et SWA) de Solar Orbiter, alors que leur mise en route était prévue pour plus tard. C’est notre collègue Britannique G. Jones du Laboratoire des Sciences Spatiales Mullard, qui est en charge des mesures.

G. Jones est responsable scientifique sur une future mission d’interception de comète.

 

Mais début Avril, la comète s’est fragmentée, elle est devenue soudainement moins lumineuse et Hubble en a été le témoin.

 

Une image contenant ciel, assis, ordinateur, sombre

Description générée automatiquement

La fragmentation de la comète vue par Hubble. Crédit : NASA, ESA, STScI et D. Jewitt (UCLA)

 

Hubble a enregistré 30 fragments le 20 Avril 2020 et 25 autres le 23 Avril.

Il semblerait bien d’après le célèbre David Jewitt, un des responsables d’une équipe Hubble, que ces fragmentations soient un phénomène courant pour les comètes, mais elles sont imprévisibles.

Lors de ces fragmentations, la comète était à 146 millions de km de la Terre, elle est passée au plus près de nous le 23 Mai.

 

La fragmentation avait été détectée par l’astronome Jose de Queiroz qui l’avait photographiée le 11 Avril.

Une seconde fragmentation se produit vers la mi-mai.

 

Une vidéo expliquant la fragmentation et montrant ce que Hubble a vu.

 

https://youtu.be/vYmDoDmAXfo

Creative Commons (réutilisation autorisée)

 

vidéo :

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Solar Orbiter va traverser les queues de la comète ATLAS

 

STEREO Watches Comet ATLAS as Solar Orbiter Crosses Its Tail

 

En route vers le Soleil, Solar Orbiter va passer à travers la queue d'une comète par Sciences et Avenir

 

Hubble Watches Comet ATLAS Disintegrate Into More Than Two Dozen Pieces

 

NASA sun observatory spies Comet Atlas in the solar wind. (Mercury, too!) par Space.com

 

STEREO-A records Solar Orbiter crossing the ion tail of Comet ATLAS

 

 

 

 

 

 

 

 

NEW HORIZONS : ELLE VOIT UN CIEL DIFFÈRENT DU NÔTRE. (28/06/2020)

 

Pour la première fois, une sonde spatiale a envoyé des images du ciel, si bien que certaines étoiles apparaissent dans une position dans laquelle elles sont vues depuis la Terre. Ceci permettant des mesures de parallaxe.

 

Cette sonde, nous parlons ici de New Horizons, qui nous a fait découvrir Pluton en 2015 et Arrokoth en 2019, se trouve maintenant à près de 7 milliards de km de nous, et le ciel qu’elle voit est différent du nôtre. Son signal mettait plus de 6 heures 30 minutes à nous parvenir.

 

En Avril de cette année 2020, elle a tourné sa caméra vers les étoiles proches Proxima Centauri (4 al) et Wolf 359 (7 al), celles-ci ont montré un léger décalage, visible sur cette animation gif, dû à l’effet de parallaxe entre les postions Terre et New Horizons.

 

Rappel sur l’effet de parallaxe : (tiré de ma présentation sur les mesures des distances en astronomie)

 

Une image contenant texte, carte

Description générée automatiquementLorsque l'on regarde une étoile « proche » depuis la Terre, le mouvement de celle-ci autour du Soleil provoque un mouvement APPARENT de l’étoile ; cette orbite apparente est une ellipse plus ou moins aplatie.

C’est la seule estimation directe des distances, elle se base sur la mesure de la parallaxe d'une étoile, c'est-à-dire l'angle sous lequel le diamètre de l'orbite du Soleil est vu depuis l'étoile

 

Deux points d'observations situés à 6 mois d'intervalle offrent une base de mesure très grande (2 UA) permettant de déterminer des objets plus éloignés que les planètes.

L'angle p (la moitié de l'angle de vision entre les 2 positions extrêmes) est appelé parallaxe de l'objet.

 

Crédit Wikimedia Pline.

 

 

 

Cette valeur est liée directement à sa distance. D.  Si p est en seconde d'arc, la distance est exprimée en parsec.

1 RADIAN = (360°x60'x60")/2Π   = 206.265" et    Sin p = 1UA/D = p       avec p en Radian

D’où :    D = (206265x1UA)/p     avec p en Radian  et si p est exprimée en " : D = 1/p      p en " et D en parsec.

 

Une étoile est située à une distance d’un parsec quand elle a une parallaxe d’une seconde

Elle est donc située á 206.265 UA (3,26 années-lumière)

Proxima : p= 0,76" donc 1,32 parsec (4,3AL)

La parallaxe de cette étoile, appelée parallaxe annuelle est le demi-angle maximum sous lequel on voit cette étoile. Elle se mesure à 6 mois d'intervalle quand la Terre s'est déplacée de 2 UA sur son orbite. L'étoile considérée semble se déplacer par rapport aux étoiles lointaines.

 

C'est le célèbre mathématicien allemand Bessel qui le premier mesura en 1838 une telle quantité : Il mesura le déplacement annuel de l'étoile 61 Cygni comme étant de 0,29" (depuis cette étoile est aussi appelée, Étoile de Bessel). Puis le chemin étant ouvert d'autres astronomes ont commencé la chasse, on trouva la parallaxe de Alpha Centauri: 0,8" approx. soit une distance de 1,2 parsec (4 AL) la plus proche des étoiles.

 

Des milliers d'étoiles furent mesurées dans ce XVIII ème siècle, mais les limites furent vite atteintes : la plupart des étoiles sont très loin et donc inaccessibles à la mesure par parallaxe.

 

La NASA publie une illustration basée sur cette mesure de New Horizons.

 

 

Cette mesure effectuée avec New Horizons est la parallaxe sur la plus longue ligne de base jamais effectuée.

 

Encore un bel exploit et une belle première pour New Horizons.

 

On cherche une destination finale pour cette sonde car il reste encore un peu de carburant pour la diriger vers un objet de Kuiper intéressant, on cherche, mais l’espace est….vide !!!

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

NASA’s New Horizons Conducts the First Interstellar Parallax Experiment par la NASA

 

'Looking at an alien sky': New Horizons probe sees shifted star positions (photos) de Space.com

 

La sonde New Horizons est maintenant si loin qu’elle ne voit plus les étoiles comme nous

 

New Horizons is so Far From Earth That the Positions of the Stars Look a Little Different From its Perspective

 

 

 

Le site de New Horizons.

 

 

 

 

 

 

 

CERN : UN NOUVEL ANNEAU DE 100 KM EN PROJET ! (28/06/2020)

 

 

On se rappelle le grand collisionneur de particules, le LHC, situé au CERN à Genève. Nous l’avons visité de nombreuses fois.

 

Titré du site LHC :

Le Grand collisionneur de hadrons (LHC) est le plus grand et le plus puissant accélérateur de particules du monde.

Il est aussi la dernière machine à être venue enrichir le complexe d’accélérateurs du CERN : son démarrage a eu lieu le 10 septembre 2008.

Cet anneau de 27 kilomètres est jalonné d’aimants supraconducteurs, associés à des structures accélératrices qui augmentent l’énergie des particules qui y sont propulsées.

Dans l'accélérateur, deux faisceaux de particules de haute énergie circulent à une vitesse proche de celle de la lumière avant d'entrer en collision. Les faisceaux se déplacent dans des directions opposées, dans des tubes distincts placés sous ultravide. Un puissant champ magnétique généré par des électroaimants supraconducteurs les guide tout au long de leur parcours dans l’accélérateur.

 

Depuis quelques années l’Europe et le CERN cherchent à étendre les possibilités de détection du LHC ; il y avait notamment deux projets en concurrence :

 

 

LE PROJET CLIC.

 

 

 

Le projet CLIC (Collisionneur linéaire compact) serait un collisionneur linéaire cette fois, où des électrons et des positons (antiélectrons) entreraient en collision à des énergies de plusieurs TeV.

 

Il se présenterait comme un accélérateur qui pourrait être construit en plusieurs étapes.

 

Le premier tronçon ferait 11km de long (tunnel) avec une énergie réduite.

 

La collision e- e+ est plus précise que celle de des protons et permettrait de mettre au jour plus facilement de nouvelles particules.

 

 

 

 

 

 

LE PROJET D’UN ANNEAU DE 100 KM UN SUPER LHC, LE FCC.

 

 

On creuserait sous le Jura et sous le lac à l’aide de plusieurs tunneliers un anneau circulaire de 100 km de circonférence similaire au LHC mais allant plus haut en énergie (100 TeV ?) pouvant permettre une nouvelle physique.

Il pourrait alternativement accélérer soit des e-/e+ soit des protons.

Ce sera certainement un projet très coûteux.

 

Ce projet s’appelle le FCC acronyme de Future Circular Collider.

 

Pour les deux projets une décision devrait être prise courant 2020.

 

Illustrations : CERN

 

 

 

 

 

Il semble bien que ce soit cette dernière solution, un anneau de 100 km de diamètre qui a été choisi ou fortement recommandé par le conseil du CERN du 19 Juin 2020. Le coût prévu est de l’ordre de 20 milliards d’Euros. Cette décision est décrite dans le document publié à cette occasion : European Strategy for Particle Physics Update.

Cette pré-décision réjouit la Directrice Générale du Centre, Fabiola Gianotti, nouvellement renouvelée à ce poste. On se souvient qu’elle avait activement participé à la découverte du Higgs en 2012. La construction devrait débuter vers la fin de la prochaine décennie.

Ce FCC nécessiterait des aimants supra conducteurs de nouvelle génération.

 

 

Il semble aussi que le collisionneur linéaire (CLIC) ne soit pas totalement oublié, mais puisse être établi au Japon.

 

Certains, comme, S Hosenfelder de Francfort, pensent que les résultats attendus sont très hypothétiques et que le jeu ne vaut pas la chandelle, et que de nombreuses expériences moins couteuses pourraient donner de meilleurs résultats, notamment dans le domaine de la physique des nouvelles particules.

 

 

 

Le FCC, dans une première phase serait un collisionneur électron-positron (anti-électron) de très haute énergie, on s’attend à recueillir de nombreux bosons de Higgs.

Plus tard on le démonterait pour le faire évoluer (comme on était passé du LEP au LHC dans le passé), en un collisionneur de protons-protons. On souhaiterait atteindre des énergies de 100 TeV (au lieu de 16 actuellement au LHC) permettant la mise au jour, on l’espère, de nouvelles particules.

 

Le FCC est une collaboration internationale de 150 universités et instituts.

 

L’Académie des Sciences de Pékin, avec le Dr Yfang Wang du IHEP (Institute of High Energy Physics), est convaincu de la faisabilité de ce projet, qui correspond aussi à un projet chinois similaire.

 

 

Entre temps, le LHC devrait évoluer vers le High Luminosity LHC, plus performant que le LHC actuel.

 

 

 

Une vidéo sur le design du FCC (2 min).

 

https://youtu.be/4aXgBzFAzDk

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Tout savoir sur le FCC par le CERN (en anglais).

 

CERN wants to build a new $23 billion super-collider that's 100 kilometres long

 

The World Doesn’t Need a New Gigantic Particle Collider par Scientific American.

 

CERN makes bold push to build €21-billion super-collider

 

Le Futur collisionneur circulaire du CERN.

 

Cern : le successeur du LHC fera 100 km de circonférence de Futura Sciences

 

Une collaboration internationale publie l’étude de conception d’un futur collisionneur circulaire post-LHC au CERN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EXOMARS :.UNE LUEUR VERTE DANS LE CIEL DE MARS ! (28/06/2020)

 

En Juin 2020, l’ESA publie un communiqué sur cette découverte faite par un instrument à bord de la sonde ExoMars en orbite autour de la planète rouge. Je le reprends en partie :

 

L'instrument NOMAD, développé à l'Institut royal d'Aéronomie Spatiale de Belgique (IASB) et actuellement en orbite autour de Mars à bord de l'orbiteur d'étude des gaz à l'état de traces (TGO) de la mission ExoMars, a détecté une lueur verte d’oxygène dans l’atmosphère de Mars.

C’est la première fois que cette émission est observée autour d’une planète autre que la Terre.

 

Sur Terre, l'oxygène incandescent est produit lors des aurores polaires, lorsque les électrons énergétiques de l’espace interplanétaire viennent frapper la haute atmosphère. Cette émission de lumière alimentée par l'oxygène donne aux aurores polaires leur belle teinte verte caractéristique.

 

L'aurore n'est cependant qu'un des moyens par lesquels les atmosphères planétaires s'illuminent. Les atmosphères des planètes, y compris celle de la Terre et de Mars, brillent constamment, de jour comme de nuit, lorsque la lumière du Soleil interagit avec les atomes et les molécules de l'atmosphère. Les lueurs diurnes et nocturnes sont causées par des mécanismes légèrement différents : le « nightglow » ou lueur nocturne résulte de la recombinaison de molécules qui ont été brisées, alors que le « dayglow » ou lueur du jour se produit lorsque le rayonnement solaire excite directement les atomes et les molécules (tels que l’azote et l’oxygène).

 

Sur Terre, la couche verte de la lueur nocturne est assez faible, si bien qu'elle ne peut être vue qu’en regardant « au bord » de la couche d'émission, comme l’illustrent les nombreuses photos spectaculaires prises par les astronautes à bord de la station spatiale internationale. Sa faible luminosité peut poser problème lorsqu’on cherche cette lueur sur d’autres planètes car la surface très lumineuse de ces dernières peut la masquer complètement.

 

Une image contenant alimentation, table, assis, soupe

Description générée automatiquement

Vue de cette même lueur verte depuis l’ISS. Crédit NASA.

 

 

Cette lueur verte a maintenant été aperçue pour la première fois sur Mars par l'orbiteur d'étude des gaz à l'état de traces (TGO) de la mission Exomars, en orbite autour de Mars depuis octobre 2016.

 

« L’une des émissions les plus lumineuses que l’on peut voir sur Terre provient de la lueur nocturne. Et plus précisément des atomes d’oxygène qui émettent une longueur d’onde de lumière particulière qui n’a jamais été observée autour d’autres planètes », explique Jean-Claude Gérard (Université de Liège), l’auteur principal de la nouvelle étude publiée dans Nature Astronomy. « L'existence d'une telle émission sur Mars avait cependant été prédite depuis environ 40 ans, et grâce à TGO, nous l’avons finalement découverte ».

 

Jean-Claude et ses collègues ont pu détecter cette émission en utilisant un mode d’observation spécifique de TGO. En effet, parmi la gamme d’instruments avancés de l’orbiteur, NOMAD (Nadir and Occultation for Mars Discovery) et son canal UVIS (Ultraviolet and Visible Spectrometer) sont à même de réaliser des observations dans différentes configurations. L’une de ces configurations positionne ses instruments de façon à pointer directement vers la surface martienne (orientation au nadir).

 

« Les observations précédentes n’ayant capturé aucune sorte de lueur verte sur Mars, nous avons décidé de réorienter le canal Ultraviolet et Visible (UVIS) de l'instrument de son orientation typique au nadir vers le « bord » de Mars, par analogie avec la perspective que l’on peut voir dans les clichés de la Terre pris depuis l’ISS », ajoute la co-auteure Ann Carine Vandaele, de l’Institut royal d'aéronomie spatiale de Belgique, et par ailleurs investigateur principal de NOMAD.

 

Entre le 24 avril et le 1er décembre 2019, Jean-Claude, Ann Carine et leurs collègues ont utilisé NOMAD-UVIS afin de balayer deux fois par orbite les altitudes allant de 20 à 400 km de la surface de Mars. L’analyse de l’ensemble des données a révélé la présence généralisée d’émissions d’oxygène vert.

 

« La lueur était la plus intense à une altitude d’environ 80 km et variait en fonction de la distance changeante entre Mars et le Soleil », ajoute Ann Carine.

 

L’étude de la lueur de l’atmosphères d’une planète peut fournir une importante quantité d’information sur la composition et la dynamique d’une atmosphère et dévoiler la façon dont l’énergie provenant de la lumière du Soleil et du vent solaire – soit le courant de particules chargées émanant de notre étoile – se dépose.

 

Pour mieux comprendre cette lueur verte sur Mars et la comparer avec ce que nous voyons autour de notre propre planète, Jean-Claude et ses collègues ont dû se focaliser sur la façon dont elle s’est formée.

 

« Nous avons modélisé cette lueur et nous avons découvert qu’elle est principalement générée lorsque le dioxyde de carbone (CO2), est décomposé en ses parties constitutives : l'oxygène et le monoxyde de carbone », explique Jean-Claude. « Nous avons constaté que les atomes d'oxygène qui en résultent brillent dans le visible et l'ultraviolet ».

 

La comparaison simultanée de ces deux types d’émissions a montré que l’émission visible était 16,5 fois plus intense que celle en ultraviolet.

 

« Les observations sur Mars sont en accord avec les modèles théoriques précédents, mais contredisent les observations faites lors d’aurores polaires sur Terre, où la lueur visible est bien plus faible », ajoute Jean-Claude. « Ceci suggère que nous avons beaucoup à apprendre sur le comportement des atomes d’oxygène, ce qui est extrêmement important pour notre compréhension de la physique atomique et de la physique quantique ».

 

Cette compréhension est fondamentale pour caractériser les atmosphères planétaires et les phénomènes connexes, telles les aurores polaires. En décortiquant la structure et le comportement de cette couche lumineuse verte dans l’atmosphère de Mars, les scientifiques peuvent en apprendre davantage sur une amplitude altimétrique qui est demeurée largement inexplorée. Ils peuvent également suivre son évolution en fonction des variations de l’activité du Soleil ou encore en fonction de la position de Mars sur son orbite autour de notre étoile.

 

« C’est la première fois que cette lueur est observée autour d’une autre planète que la Terre, et cet événement marque également la première publication scientifique basée sur des observations issues du canal UVIS de l’instrument NOMAD de l'orbiteur d'étude des gaz à l'état de traces (TGO) d’Exomars », souligne Håkan Svedhem, scientifique sur le projet TGO à l’ESA.

 

« Ceci démontre la haute sensibilité et la qualité optique remarquables de l’instrument NOMAD. C'est d’autant plus vrai que cette étude a exploré la face illuminée de Mars, qui est bien plus lumineuse que la face sombre et qui rend la détection d’une faible lueur encore plus compliquée ».

 

Comprendre les caractéristiques de l’atmosphère de Mars n’est pas uniquement intéressant d’un point de vue scientifique, c’est également crucial pour opérer les missions que nous envoyons vers la planète rouge. La densité atmosphérique affecte directement la résistance à laquelle sont confrontés les satellites en orbite ou les parachutes utilisés pour amener les sondes à la surface de Mars.

 

« Ce type d’observation par télédétection, associé à des mesures in situ à hautes altitudes, nous aide à prédire comment l’atmosphère martienne réagira aux changements saisonniers ainsi qu’au variations de l’activité solaire », ajoute Håkan. « Prédire les changements de densité atmosphérique est particulièrement important pour les prochaines missions, y compris la mission ExoMars 2022 qui verra l’envoi d’un rover et d’une plate-forme scientifique pour explorer la surface de la Planète rouge ».

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN:

 

Detection of green line emission in the dayside atmosphere of Mars from NOMAD-TGO observations de Nature

 

ExoMars NOMAD repère une lueur verte unique sur Mars par l’IASB

 

Le vert de l'oxygène observé dans l'atmosphère de Mars pour la première fois par ça se passe là-haut.

 

 

 

Tout sur Exomars sur ce site.

 

Les vidéos de ExoMars à l’ESA.

 

 

 

 

 

TITAN : ELLE S’ÉLOIGNE PLUS VITE QUE PRÉVU DE SATURNE ! (28/06/2020)

 

 

Une image contenant sombre, lumière, assis, volant

Description générée automatiquementCassini était une superbe mission, même après la fin de cette sonde, on fait encore des découvertes dans le monde de Saturne, basées sur les données encore à exploiter de cette sonde.

 

On vient de publier un article sur Titan, le plus gros satellite de Saturne, s’éloignerait de sa planète 100 fois plus vite que ce que l’on imaginait.

 

C’est une étude publiée dans Nature Astronomy qui le prétend, ses auteurs du JPL et de l’OCA (Nice) montrent que les effets de marée provoqués par Saturne seraient plus importants que prévus et que cela favoriserait un éloignement plus rapide de Titan (et certainement aussi d’autre plus petits satellites).

 

Photo : Saturne et sa lune Titan vues par Cassini. Crédit NASA/JPL

 

 

 

 

 

Titan, situé à près de 1,2 millions de km de Saturne, s’éloignerait de l’ordre de 11 cm par an, 100 fois plus que ce que l’on pensait !

 

Comme la Lune, Titan était bien plus proche de sa planète il y a quelques milliards d’années.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Saturn's Moon Titan Drifting Away Faster Than Previously Thought

 

Titan se fait la malle !

 

Saturne-Titan : douze centimètres qui changent tout ! Article du Point.

 

 

Resonance locking in giant planets indicated by the rapid orbital expansion of Titan article original en libre accès.

 

 

 

 

 

UN SITE INTERNET À DÉCOUVRIR : REGARDER LE CIEL EN DIRECT-LIVE ! (28/06/2020)

 

Notre amie Claire Verrier, vient de nous faire découvrir un site de l’ESO qui permet de voir les plus grands télescopes de cette organisation en action, c’est :

https://www.eso.org/public/france/outreach/webcams/   

 

Voici les différents sites auxquels vous pouvez vous connecter :

 

Feel free to embed these webcam images on other web pages: just use the URL of the product.

 

Époustouflant!

 

Merci, Claire.

 

 

 

 

 

PHOTOS D’AMATEURS : JEAN-PHILIPPE S’EST ENCORE SURPASSÉ ! (28/06/2020)

 

Notre ami Jean-Philippe Dos Santos de l’Association Vega de Plaisir (Yvelines), grand astrophotographe devant l’éternel, s’est encore surpassé pendant cette période de confinement/déconfinement : Il a réussi à surprendre la nébuleuse de l’Aigle.

 

 

Une image contenant objet, étoile, arrêt, lumière

Description générée automatiquement

Une image contenant texte, carte

Description générée automatiquement

Nébuleuse de l’Aigle photographiée par JPDS

Position de l’Aigle dans le ciel (constellation du Serpent)

 

 

 

Ce n’était pas simple, car l’Aigle est à -13° sous l’équateur et +20° au-dessus de l’horizon et prise en pleine ville.

 

Comme il le dit lui-même sans GoTo, ce n’est pas possible.

Image traitée avec Siril et Gimp.

54 images de 60’’ au foyer de la lunette ApoFluo 102/900 - avec la caméra de l’association, la ZWO ASI1600MC PRO dont le capteur était protégé par le filtre antipollution CLS.

 

Quelques mots sur le matériel de Jean-Philippe :

 

Une image contenant objet, extérieur, route, garé

Description générée automatiquement

Une image contenant intérieur, personne, homme, debout

Description générée automatiquement

 

 

 

- Lunette apochromatique : Perl Vixen D=102mm F=900mm

- Lunette de guidage Semi-Apo : TS (Télescope Scientifique) D=70mm F=420mm

- Monture Losmondy G11 avec une électronique TeenAstro

- Mise au point via Robofocus

- Camera de prise de vue : ZWO ASI 1600 MC PRO

- Camera de guidage ZWO ASI 120 MC pilotée par le soft d’autoguidage : PHD2

- Logiciels de contrôle général sous Linux : KSTAR & EKOS

 

 

 

Bravo encor Jean-Philippe, on attend les prochaines !

 

 

 

Autres superbes photos faites par les membres de Vega, à voir sur leur site.

 

 

 

LES MAGAZINES CONSEILLÉS : POUR LA SCIENCE SUR LA RÉVOLUTION QUANTIQUE. (28/06/2020)

 

 

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Description générée automatiquementNuméro Hors-Série de Pour la Science, daté de Mai-Juin 2020 sur « La nouvelle révolution quantique », il est très complet et voici la présentation et son sommaire.

 

120 pages   La nouvelle révolution quantique. Dans ce numéro :

Nous sommes à l’aube d’une deuxième révolution quantique. La première était fondée sur la compréhension du comportement des électrons, des atomes, de la lumière… et s’est traduite par la mise au point de toute l’électronique moderne, des GPS, de l’IRM, des lasers et des ordinateurs classiques.

Un bilan plus qu’honorable, mais peut-être bien mince par rapport aux espoirs placés dans la seconde révolution quantique. Celle-ci se développe sur les propriétés les plus contre-intuitives de la physique quantique, la superposition d’états et l’intrication.

Une fois ces phénomènes maîtrisés, c’est tout le paysage de nos communications, ordinateurs et internet, qui en sera bouleversé. La face du monde en sera assurément changée.

 

 

 

 

Au sommaire : 

Édito 
Le pantalon de Schrödinger par Loïc Mangin

Repères
La nouvelle révolution quantique

Avant-propos
« J'étais loin d'imaginer cette explosion d'idées d'applications autour de l'intrication ! » par Alain Aspect

 

UN MONDE TOUJOURS PLUS QUANTIQUE…

Une efficacité déraisonnable ? par Étienne Klein et Carlo Rovelli

 

Pas d'échappatoire pour l'intrication par Ronald Hanson et Krister Shalm

 

Un pont entre deux mondes par Tim Folger

 

UNE RÉALITÉ QUESTIONNÉE

La physique quantique sans gravité par Antoine Tilloy

 

La matrice de l'espace-temps par Carla Moskowitz

 

Le darwinisme quantique à l'heure des tests par Philip Ball

 

L'ami de Wigner, un paradoxe mis à l'épreuve par Sean Bailly

 

L’ORDINATEUR ULTIME

La course aux qubits par Tristan Meunier

 

Suprématie quantique : le guide pratique par Kevin Hartnett

 

Une suprématie contestée par Kevin Hartnett

 

Entretien
Inventer l'internet du futur par Stephanie Wehner par Natalie Wolchover

Entretien
« Les Chinois ont mis un grand coup d'accélérateur avec des moyens considérables » par Pascale Senellart-Mardon

 

 

 

7,90 €

 

 

 

 

Bonne lecture

 

 

 

 

Bonne lecture à tous.

 

C’est tout pour aujourd’hui !!

 

Bon ciel à tous !

 

JEAN-PIERRE MARTIN

 

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