LES ASTRONEWS de
planetastronomy.com:
Mise à jour : 28 Juin 2020
Conférences et Évènements :
Calendrier
.............. Rapport
et CR
Prochaine conférence SAF.. LES CONFÉRENCES MENSUELLES D’ASTRONOMIE DE LA SAF
REPRENNENT EN SEPTEMBRE
;
Le 9 Sept 19H au CNAM, c’est la rentrée avec « Les
stations spatiales, passées, présentes et futures » par JPM. Réservation
à partir du 9 Aout dès 9H du matin. Entrée libre mais :
réservation obligatoire
Liste des conférences SAF en vidéo.
(pas encore à jour!)
Astronews précédentes :
ICI dossiers à
télécharger par ftp :
ICI
ARCHIVES DES ASTRONEWS
: clic sur le sujet désiré
:
Astrophysique/cosmologie
;
Spécial Mars ;
Terre/Lune
;
Système solaire ;
Astronautique/conq spatiale
;
3D/divers
;
Histoire astro /Instruments ;
Observations
;
Soleil
;
Étoiles/Galaxies ;
Livres/Magazines ;
Jeunes /Scolaires
Certains peuvent recevoir en double ces news, car ils sont inscrits sur
plusieurs listes. J’en suis désolé.
Sommaire de ce numéro :
Les neutrinos :
CR de la conf SAF de Th Lasserre du 10 Juin 2020.
(28/06/2020)
Le Télescope JWST :
CR de la conf SAF (Planétologie) du 6 Juin par JPM.
(28/06/2020)
La matière noire :
En a-t-on enfin vue dans XENON 1T ?
(28/06/2020)
Hubble :
Une galaxie vue de côté.
(28/06/2020)
Solar Orbiter :.Premières
mesures.
(28/06/2020)
Solar Orbiter :
Elle croise une comète.
(28/06/2020)
EXOMARS :.Une
lueur verte dans le ciel de Mars !
(28/06/2020)
New Horizons :.Elle
voit un ciel différent du nôtre !
(28/06/2020)
CERN :.Un
nouvel anneau de 100 km en projet !
(28/06/2020)
Titan
:.Elle s’éloigne plus vite que prévu de Saturne !
(28/06/2020)
Un site Internet à découvrir
:.Regarder
le ciel en direct-live !
(28/06/2020)
Photos d'amateurs
:.Jean Philippe s’est « encore surpassé !
(28/06/2020)
Les magazines conseillés :.Hors-série
Pour la science sur la révolution quantique
(28/06/2020)
LA MATIÈRE NOIRE : EN A-T-ON ENFIN VUE DANS XENON 1T ? (28/06/2020)
On sait tous que la matière noire (invisible), constitutive de plus de 80% de la
masse de l’Univers est une quantité que tous les physiciens recherchent,
notamment en essayant de mettre au jour les particules qui la constitueraient
éventuellement.
Vois ces deux astronews précédents pour vous remettre en mémoire cette quête.
La matière noire, des nouveautés.
Dans un précédent astronews.
La matière noire (suite) :
XENON1T détecteur de matière noire. Dans cet ancien astronews
Il se trouve que récemment, le plus grand détecteur actuel de matière noire, le
détecteur XENON 1T, situé sous les 1500 m de la montagne du Gran Sasso dans les
Abruzzes, aurait détecté des signes de la présence de particules constitutives
de cette matière.
Il était conçu pour repérer des particules hypothétiques, les WIMPS (Weakly
Interacting Massive Particles) mais échec sur toute la ligne.
XENON 1T contient 3,2
tonnes de Xénon liquide ultra pur, les particules qui nous intéressent
interagissent (très très faiblement) avec ce liquide et produisent une lumière
que l’on peut détecter.
121 des 248 capteurs (PMT) installés sur XENON 1T. Le Cuivre est
utilisé pour créer le champ magnétique. Crédit : Kavli IPMU.
Une autre photo.
Une
vue des détecteurs. |
Les évènements « en trop »
détectés se situent au tout début dans la gamme des énergies de
l’ordre de 1 à 2 keV. La ligne rouge est ce qui est prédit par la
théorie. Crédit Kavli IPMU |
Il se trouve que sur les 232 évènements détectés sur une campagne d’un an, il
semblerait que 53 d’entre eux soient imprévus ou « en trop » par rapport à ce
que l’on attendait. Serait-ce enfin le signe de la présence de cette
insaisissable particule de matière noire, ou d’autres particules.
Il y a en fait trois possibilités :
·
Des axions
(provenance solaire ?), particules, neutres et légères, situées au-delà du
modèle standard.
·
Une nouvelle sorte de neutrinos
·
Des atomes de Tritium présents dans l’environnement
Une nouvelle physique serait-elle en train de pointer le bout de son nez ?
Les scientifiques penchent pour le moment pour l’axion, on devrait lever le
voile en augmentant le volume de Xénon qui devrait passer à près de 6 tonnes
bientôt, pour l’expérience XENON-nT.
La collaboration XENON-1T comprend :
·
Le Kavli Institute for the Physics and Mathematics of the Universe (Kavli IPMU),
University of Tokyo
·
Le Institute for Cosmic Ray Research (ICRR), University of Tokyo
·
L’Institute for Space-Earth Environmental Research (ISEE), Nagoya University;
·
Le Kobayashi-Maskawa Institute for the Origin of Particles and the Universe
(KMI), Nagoya University;
·
Et la Graduate School of Science, Kobe University
Une vidéo explicative de l’expérience XENON-1T.
De plus cette expérience permet de détecter d’autres phénomènes que ceux liés à
la matière noire. Elle vient de détecter par exemple la
décroissance du Xenon 124.
Ce n’était pas chose facile étant donné que la demi-vie du Xe 124 est de…. 1,8
1022 ans !!!
Autre article sur ce sujet :
Observation of two-neutrino double electron capture in 124Xe with XENON1T
de Nature.
Le CERN cherche aussi des axions.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Résultat surprenant pour l'expérience de recherche directe de matière noire
XENON1T
de Techno Science.
La matière noire pointe-t-elle enfin le bout de son nez dans Xenon 1T ?
de Futura-Sciences
Expérience XENON1T : un signal anormal difficile à interpréter
de Pour la Science.
Signal inhabituel dans un détecteur de matière noire : bientôt une découverte
majeure en physique ?
par sciences et avenir
Observation of Excess Electronic Recoil Events in XENON1T
article pdf de la découverte.
Dark Matter Detector Finds the Rarest Event Ever Seen in the Universe
de Universe Today
BREAKING: Physicists announce first direct evidence for 'axions'
Observation of excess events in the XENON1T dark matter experiment
par Phys.org.
The Xenon experiment homepage.
Possible first detection of axion particle
Search for new physics with electronic recoil events in XENON1T,
presentation de E. Shockley Univ of Cicago.
HUBBLE : UNE GALAXIE VUE DE CÔTÉ. (28/06/2020)
La galaxie NGC 5907 est située à 56 millions d’al de nous dans la constellation
du Dragon, elle a été découverte par le célèbre William Herschel en 1788, son
diamètre, 150.000 al un peu comme la nôtre.
NGC 5907 vue par Hubble. Crédit : ESA/Hubble & NASA, R. de Jong; CC BY 4.0; Judy
Schmidt
C’est une très belle galaxie spirale
Il semblerait que cette galaxie ait provoqué des
courants d’étoiles
par effet gravitationnel, qui seraient satellisés autour d’elle, peut-être les
reste d’une galaxie naine disparue à cause de NGC 5907.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Hubble Captures Galaxy on Edge
SOLAR ORBITER :PREMIÈRES MESURES. (28/06/2020)
Solar Orbiter est une mission de l’ESA/NASA, ayant pour but d’étudier de près le
Soleil (un peu comme PSP Parker
Solar Probe)
déjà en orbite autour du Soleil.
Elle devrait permettre d’étudier le flux du vent solaire, la photosphère et son
orbite particulière devrait donner les premières images des pôles solaires.
Une dizaine d’instruments sont inclus dans cette sonde.
Solar Orbiter, est partie de Cape Canaveral le 10 Février 2020 au sommet d’une
fusée Atlas V-411. La NASA participe aussi à cette mission, qui a la
particularité d’être sur une orbite polaire, on va enfin pouvoir
imager les pôles du
Soleil.
La sonde devrait s’approcher du Soleil, jusqu’à 42 millions de km (0,28 UA),
soit approx. 60 Rayons solaires.
Quelques jours après son lancement, le 13 Février le magnétomètre a été déployé
et son bon fonctionnement vérifié.
Ceci apparait sur
cette animation gif
produite par l’ESA.
Cela a d’ailleurs donné lieu à un
message de l’ESA
que je reprends en partie :
Solar Orbiter, la nouvelle sonde de l’ESA qui va étudier le Soleil, a décollé le
lundi 10 février. Elle emporte dix instruments scientifiques, dont quatre qui
mesureront les propriétés de l’environnement autour de la sonde, tout
particulièrement les caractéristiques électromagnétiques du vent solaire, le
flux de particules chargées qui s’échappe du Soleil. Trois de ces instruments «
in situ » ont des capteurs qui sont situés sur la perche de 4,4m de long.
« Nous mesurons des champs magnétiques des milliers de fois plus petits que ceux
qui nous sont familiers sur Terre, » explique Tim Horbury de l’Imperial College
de Londres, investigateur principal du magnétomètre (MAG). « Même le courant qui
passe dans les fils électriques crée un champ magnétique plus grand que ce que
nous avons besoin de mesurer. C’est la raison pour laquelle nos capteurs sont
situés sur une perche, ils sont ainsi à l’écart de l’activité électrique qui se
déroule à l’intérieur de la sonde. »
Les contrôleurs du Centre européen des opérations spatiales situé à Darmstadt,
en Allemagne, ont allumé les deux capteurs du magnétomètre (l’un près de
l’extrémité de la perche, et le second près de la sonde) environ 21 heures après
le décollage. L’instrument a enregistré des données avant, pendant et après le
déploiement de la perche, ce qui a permis aux scientifiques de comprendre
l’influence de la sonde sur les mesures dans l’environnement spatial.
« Les données que nous avons reçues montrent que le champ magnétique a diminué
entre le voisinage de la sonde et l’endroit où les instruments sont déployés, »
ajoute Tim. « C’est une confirmation indépendante que la perche s’est
effectivement déployée et que les instruments vont à l’avenir fournir des
mesures scientifiques précises. »
Pendant les trente minutes qu’a duré mercredi le déploiement de la perche en
fibre de carbone et en titane, presque trois jours après le décollage, les
scientifiques ont pu observer que le niveau du champ magnétique diminuait d’un
ordre de grandeur. Alors qu’au début ils observaient surtout le champ magnétique
de la sonde, ils ont eu à la fin de la procédure un premier aperçu du champ
magnétique significativement plus faible de l’environnement.
Le fait d’avoir effectué des mesures avant, pendant et après le déploiement de
la perche nous a aidé à identifier et caractériser les signaux qui ne sont pas
liés au vent solaire, comme les perturbations liées à la plate-forme de la sonde
et aux autres instruments, » explique Mathieu Kretzschmar du Laboratoire de
Physique et Chimie de l’Environnement et de l’Espace d’Orléans, co-investigateur
principal de l’un des autres capteurs situés sur la perche, le magnétomètre
haute fréquence de l’analyseur d’ondes radio et de plasma (RPW).
« La sonde a subi des tests approfondis au sol pour mesurer ses propriétés
électromagnétiques dans un centre de simulation adapté, mais nous n’avions pas
pu tester pleinement cet aspect jusqu’à présent, dans l’espace, parce que les
équipements de tests ne nous permettaient pas d’atteindre le niveau très faible
de fluctuations du champ magnétique qui était requis, » ajoute-t-il.
Les instruments vont maintenant devoir être calibrés avant que ne commencent les
réelles opérations scientifiques.
Les
différents instruments
à bord de Solar Orbiter.
Ces
4 instruments sont situés sur la longue perche (boom en anglais) qui s’est
dépliée :
EPD: Energetic Particle Detector
MAG: Magnetometer
RPW: Radio and Plasma Waves
SWA: Solar Wind Plasma Analyser
Les autres sont sur le corps principal :
EUI: Extreme Ultraviolet Imager
Metis: Coronagraph
PHI: Polarimetric and Helioseismic Imager
SoloHI: Heliospheric Imager
SPICE: Spectral Imaging of the Coronal Environment
STIX: X-ray Spectrometer/Telescope
Illustration : ESA/ATG media lab
Ensuite progressivement, les autres instruments seront mis en service.
Une vidéo expliquant les fonctions de cette sonde solaire publiée par le GSFC.
POUR ALLER PLUS LOIN :
First Solar Orbiter instrument sends measurements
Solar Orbiter boom deployment and first magnetic field measurements
Flying solo: Solar Orbiter will take first-ever direct images of solar poles
New Mission Will Take 1st Peek at Sun’s Poles
Solar Orbiter array deployment test
Solar Orbiter makes first close approach to the Sun
SOLAR ORBITER : ELLE CROISE UNE COMÈTE. (28/06/2020)
Les comètes sont des objets célestes passionnants, non seulement ils remontent à
la nuit des temps et sont une trace des premiers instants de notre Système
Solaire, mais en plus, de temps en temps, ils viennent nous rendre visite, nous
permettant ainsi de les étudier.
C’est le cas de la comète
C/2019 Y4 baptisée ATLAS
pour faire court, découverte le 28 dec 2019 par le
système ATLAS,
acronyme de Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System, en charge de la
détection des géocroiseurs, et basé à Hawaï. Il est composé de deux télescopes
fonctionnant de manière autonome et chargés de détecter les objets s’approchant
trop près de nous.
Jusqu’à présent ATLAS a découvert 450 géocroiseurs dont 46 de potentiellement
dangereux et une cinquantaine de comètes.
Cette comète possède deux queues comme toutes les comètes, l’une la queue de
plasma contenant des ions poussée par le vent solaire et à l’opposé de la
direction du Soleil, et une queue de poussières due à la pression de radiation
solaire qui propage les poussières de surface de la comète dans l’espace, cette
queue suit le mouvement de la comète. Généralement ces deux queues sont
extrêmement longues.
Le noyau de cette comète serait de l’ordre de
10 km.
Cette comète a une période de l’ordre de 6000 ans et proviendrait du nuage de
Oort.
Il se trouve que l’observatoire solaire Solar Orbiter, est passé
dans la queue de plasma
le 31 Mai 2020 et dans
la queue de poussières le 6 Juin, ces évènements ont pu être enregistrés
par les 4 instruments les plus importants de la sonde.
Ce passage a été filmé par la sonde solaire Stereo A et donne lieu à une belle
animation gif quand vous cliquez sur l’image ci-contre.
On remarquera que c’est la septième mission spatiale qui traverse une queue de
comète, et la première dont la traversée était prédite.
Crédit: NASA/NRL/STEREO/Karl Battams
On a donc pu, en avance, mettre en service les 4 instruments in-situ (EPD, MAG,
RPW et SWA) de Solar Orbiter, alors que leur mise en route était prévue pour
plus tard. C’est notre collègue Britannique G. Jones du Laboratoire des Sciences
Spatiales Mullard, qui est en charge des mesures.
G. Jones est responsable scientifique sur une future mission d’interception de
comète.
Mais début Avril, la comète
s’est fragmentée,
elle est devenue soudainement moins lumineuse et Hubble en a été le témoin.
La fragmentation de la comète vue par Hubble. Crédit : NASA, ESA, STScI et D.
Jewitt (UCLA)
Hubble a enregistré 30 fragments le 20 Avril 2020 et 25 autres le 23 Avril.
Il semblerait bien d’après le célèbre David Jewitt, un des responsables d’une
équipe Hubble, que ces fragmentations soient un phénomène courant pour les
comètes, mais elles sont imprévisibles.
Lors de ces fragmentations, la comète était à 146 millions de km de la Terre,
elle est passée au plus près de nous le 23 Mai.
La fragmentation avait été détectée par l’astronome Jose de Queiroz qui
l’avait photographiée
le 11 Avril.
Une seconde fragmentation se produit vers la mi-mai.
Une vidéo expliquant la fragmentation et montrant ce que Hubble a vu.
Creative Commons (réutilisation autorisée)
POUR ALLER PLUS LOIN :
Solar Orbiter va traverser les queues de la comète ATLAS
STEREO Watches Comet ATLAS as Solar Orbiter Crosses Its Tail
En route vers le Soleil, Solar Orbiter va passer à travers la queue d'une comète
par
Sciences et Avenir
Hubble Watches Comet ATLAS Disintegrate Into More Than Two Dozen Pieces
NASA sun observatory spies Comet Atlas in the solar wind. (Mercury, too!)
par Space.com
STEREO-A records Solar Orbiter crossing the ion tail of Comet ATLAS
NEW HORIZONS : ELLE VOIT UN CIEL DIFFÈRENT DU NÔTRE. (28/06/2020)
Pour la première fois, une sonde spatiale a envoyé des images du ciel, si bien
que certaines étoiles apparaissent dans une position dans laquelle elles sont
vues depuis la Terre. Ceci permettant des mesures de parallaxe.
Cette sonde, nous parlons ici de New Horizons, qui nous a fait découvrir Pluton
en 2015 et Arrokoth en 2019, se trouve maintenant à près de 7 milliards de km de
nous, et le ciel qu’elle voit est différent du nôtre. Son signal mettait plus de
6 heures 30 minutes à nous parvenir.
En Avril de cette année 2020, elle a tourné sa caméra vers les étoiles proches
Proxima Centauri (4 al) et Wolf 359 (7 al), celles-ci ont montré un léger
décalage, visible sur
cette animation gif,
dû à l’effet de parallaxe entre les postions Terre et New Horizons.
Rappel sur l’effet de parallaxe : (tiré de ma présentation sur les mesures des
distances en astronomie)
Lorsque
l'on regarde une étoile « proche » depuis la Terre, le mouvement de celle-ci
autour du Soleil provoque un mouvement APPARENT de l’étoile ; cette orbite
apparente est une ellipse plus ou moins aplatie.
C’est la seule estimation directe des distances, elle se base sur la mesure de
la parallaxe d'une étoile, c'est-à-dire l'angle sous lequel le diamètre de
l'orbite du Soleil est vu depuis l'étoile
Deux points d'observations situés à 6 mois d'intervalle offrent une base de
mesure très grande (2 UA) permettant de déterminer des objets plus éloignés que
les planètes.
L'angle p (la moitié de l'angle de vision entre les 2 positions extrêmes) est
appelé parallaxe de l'objet.
Crédit Wikimedia Pline.
Cette valeur est liée directement à sa distance. D.
Si p est en seconde d'arc, la distance est exprimée en parsec.
1 RADIAN = (360°x60'x60")/2Π
= 206.265" et Sin p =
1UA/D = p
avec p en Radian
D’où : D =
(206265x1UA)/p
avec p en Radian et si p est
exprimée en " : D = 1/p
p en " et D en parsec.
Une étoile est située à une distance d’un parsec quand elle a une parallaxe
d’une seconde
Elle est donc située á 206.265 UA (3,26 années-lumière)
Proxima : p= 0,76" donc 1,32 parsec (4,3AL)
La parallaxe de cette étoile, appelée parallaxe annuelle est le demi-angle
maximum sous lequel on voit cette étoile. Elle se mesure à 6 mois d'intervalle
quand la Terre s'est déplacée de 2 UA sur son orbite. L'étoile considérée semble
se déplacer par rapport aux étoiles lointaines.
C'est le célèbre mathématicien allemand Bessel qui le premier mesura en 1838 une
telle quantité : Il mesura le déplacement annuel de l'étoile 61 Cygni comme
étant de 0,29" (depuis cette étoile est aussi appelée, Étoile de Bessel). Puis
le chemin étant ouvert d'autres astronomes ont commencé la chasse, on trouva la
parallaxe de Alpha Centauri: 0,8" approx. soit une distance de 1,2 parsec (4 AL)
la plus proche des étoiles.
Des milliers d'étoiles furent mesurées dans ce XVIII ème siècle, mais
les limites furent vite
atteintes : la plupart des étoiles sont très loin et donc inaccessibles à
la mesure par parallaxe.
La NASA publie
une illustration
basée sur cette mesure de New Horizons.
Cette mesure effectuée avec New Horizons est
la parallaxe sur la plus
longue ligne de base jamais effectuée.
Encore un bel exploit et une belle première pour New Horizons.
On cherche une destination finale pour cette sonde car il reste encore un peu de
carburant pour la diriger vers un objet de Kuiper intéressant, on cherche, mais
l’espace est….vide !!!
POUR ALLER PLUS LOIN :
NASA’s New Horizons Conducts the First Interstellar Parallax Experiment
par la NASA
'Looking at an alien sky': New Horizons probe sees shifted star positions
(photos)
de Space.com
La sonde New Horizons est maintenant si loin qu’elle ne voit plus les étoiles
comme nous
CERN : UN NOUVEL ANNEAU DE 100 KM EN PROJET ! (28/06/2020)
On se rappelle le grand collisionneur de particules, le LHC, situé au CERN à
Genève. Nous l’avons visité de nombreuses fois.
Titré du site LHC :
Le Grand collisionneur de hadrons (LHC) est le plus grand et le plus puissant
accélérateur de particules du monde.
Il est aussi la dernière machine à être venue enrichir le complexe
d’accélérateurs du CERN : son démarrage a eu lieu le 10 septembre 2008.
Cet anneau de 27 kilomètres est jalonné d’aimants supraconducteurs, associés à
des structures accélératrices qui augmentent l’énergie des particules qui y sont
propulsées.
Dans l'accélérateur, deux faisceaux de particules de haute énergie circulent à
une vitesse proche de celle de la lumière avant d'entrer en collision. Les
faisceaux se déplacent dans des directions opposées, dans des tubes distincts
placés sous ultravide. Un puissant champ magnétique généré par des
électroaimants supraconducteurs les guide tout au long de leur parcours dans
l’accélérateur.
Depuis quelques années l’Europe et le CERN cherchent à
étendre les possibilités
de détection du LHC ; il y avait notamment deux projets en concurrence :
LE PROJET CLIC.
Le
projet CLIC (Collisionneur
linéaire compact) serait un collisionneur linéaire cette fois, où des électrons
et des positons (antiélectrons) entreraient en collision à des énergies de
plusieurs TeV.
Il se présenterait comme un accélérateur qui pourrait être construit en
plusieurs étapes.
Le premier tronçon ferait 11km de long (tunnel) avec une énergie réduite.
La collision e- e+ est plus précise que celle de des protons et permettrait de
mettre au jour plus facilement de nouvelles particules.
LE PROJET D’UN ANNEAU DE 100 KM UN SUPER LHC, LE FCC.
On
creuserait sous le Jura et sous le lac à l’aide de plusieurs tunneliers un
anneau circulaire de 100 km de circonférence similaire au LHC mais allant plus
haut en énergie (100 TeV ?) pouvant permettre une nouvelle physique.
Il pourrait alternativement accélérer soit des e-/e+ soit des protons.
Ce sera certainement un projet très coûteux.
Ce projet s’appelle le FCC acronyme de Future Circular Collider.
Pour les deux projets une décision devrait être prise courant 2020.
Illustrations : CERN
Il semble bien que ce soit cette dernière solution,
un anneau de 100 km de diamètre
qui a été choisi ou fortement recommandé par le conseil du CERN du 19 Juin 2020.
Le coût prévu est de l’ordre de 20 milliards d’Euros. Cette décision est décrite
dans le document publié à cette occasion :
European Strategy for Particle Physics Update.
Cette pré-décision réjouit la Directrice Générale du Centre,
Fabiola Gianotti,
nouvellement renouvelée à ce poste. On se souvient qu’elle avait activement
participé à la découverte du Higgs en 2012. La construction devrait débuter vers
la fin de la prochaine décennie.
Ce FCC nécessiterait des aimants supra conducteurs de nouvelle génération.
Il semble aussi que le collisionneur linéaire (CLIC) ne soit pas totalement
oublié, mais puisse être établi au Japon.
Certains, comme, S Hosenfelder de Francfort, pensent que les résultats attendus
sont très hypothétiques et que le jeu ne vaut pas la chandelle, et que de
nombreuses expériences moins couteuses pourraient donner de meilleurs résultats,
notamment dans le domaine de la physique des nouvelles particules.
Le FCC, dans une première phase serait un
collisionneur
électron-positron (anti-électron) de très haute énergie, on s’attend à
recueillir de nombreux bosons de Higgs.
Plus tard on le démonterait pour le faire évoluer (comme on était passé du LEP
au LHC dans le passé), en un
collisionneur de
protons-protons. On souhaiterait atteindre des énergies de 100 TeV (au
lieu de 16 actuellement au LHC) permettant la mise au jour, on l’espère, de
nouvelles particules.
Le FCC est une collaboration internationale de 150 universités et instituts.
L’Académie des Sciences de Pékin, avec le Dr Yfang Wang du IHEP (Institute of
High Energy Physics), est convaincu de la faisabilité de ce projet, qui
correspond aussi à un projet chinois similaire.
Entre temps, le LHC devrait évoluer vers le High Luminosity LHC, plus performant
que le LHC actuel.
Une vidéo sur le design du FCC (2 min).
POUR ALLER PLUS LOIN :
Tout savoir sur le FCC
par le CERN (en anglais).
CERN wants to build a new $23 billion super-collider that's 100 kilometres long
The World Doesn’t Need a New Gigantic Particle Collider
par Scientific American.
CERN makes bold push to build €21-billion super-collider
Le Futur collisionneur circulaire
du CERN.
Cern : le successeur du LHC fera 100 km de circonférence
de Futura Sciences
EXOMARS :.UNE LUEUR VERTE DANS LE CIEL DE MARS ! (28/06/2020)
En Juin 2020, l’ESA publie
un communiqué
sur cette découverte faite par un instrument à bord de la sonde ExoMars en
orbite autour de la planète rouge. Je le reprends en partie :
L'instrument NOMAD,
développé à l'Institut royal d'Aéronomie Spatiale de Belgique (IASB) et
actuellement en orbite autour de Mars à bord de l'orbiteur d'étude des gaz à
l'état de traces (TGO) de la mission ExoMars, a détecté une lueur verte
d’oxygène dans
l’atmosphère de Mars.
C’est la première fois que cette émission est observée autour d’une planète
autre que la Terre.
Sur Terre, l'oxygène incandescent est produit lors des aurores polaires, lorsque
les électrons énergétiques de l’espace interplanétaire viennent frapper la haute
atmosphère. Cette émission de lumière alimentée par l'oxygène donne aux aurores
polaires leur belle teinte verte caractéristique.
L'aurore n'est cependant qu'un des moyens par lesquels les atmosphères
planétaires s'illuminent. Les atmosphères des planètes, y compris celle de la
Terre et de Mars, brillent constamment, de jour comme de nuit, lorsque la
lumière du Soleil interagit avec les atomes et les molécules de l'atmosphère.
Les lueurs diurnes et nocturnes sont causées par des mécanismes légèrement
différents : le « nightglow » ou lueur nocturne résulte de la recombinaison de
molécules qui ont été brisées, alors que le « dayglow » ou lueur du jour se
produit lorsque le rayonnement solaire excite directement les atomes et les
molécules (tels que l’azote et l’oxygène).
Sur Terre, la couche verte de la lueur nocturne est assez faible, si bien
qu'elle ne peut être vue qu’en regardant « au bord » de la couche d'émission,
comme l’illustrent les nombreuses photos spectaculaires prises par les
astronautes à bord de la station spatiale internationale. Sa faible luminosité
peut poser problème lorsqu’on cherche cette lueur sur d’autres planètes car la
surface très lumineuse de ces dernières peut la masquer complètement.
Vue de cette même lueur verte depuis l’ISS. Crédit NASA.
Cette lueur verte a maintenant été aperçue pour la première fois sur Mars par
l'orbiteur d'étude des gaz à l'état de traces (TGO) de la mission Exomars, en
orbite autour de Mars depuis octobre 2016.
« L’une des émissions les plus lumineuses que l’on peut voir sur Terre provient
de la lueur nocturne. Et plus précisément des atomes d’oxygène qui émettent une
longueur d’onde de lumière particulière qui n’a jamais été observée autour
d’autres planètes », explique Jean-Claude Gérard (Université de Liège), l’auteur
principal de la nouvelle étude publiée dans Nature Astronomy. « L'existence
d'une telle émission sur Mars avait cependant été prédite depuis environ 40 ans,
et grâce à TGO, nous l’avons finalement découverte ».
Jean-Claude et ses collègues ont pu détecter cette émission en utilisant un mode
d’observation spécifique de TGO. En effet, parmi la gamme d’instruments avancés
de l’orbiteur, NOMAD (Nadir and Occultation for Mars Discovery) et son canal
UVIS (Ultraviolet and Visible Spectrometer) sont à même de réaliser des
observations dans différentes configurations. L’une de ces configurations
positionne ses instruments de façon à pointer directement vers la surface
martienne (orientation au nadir).
« Les observations précédentes n’ayant capturé aucune sorte de lueur verte sur
Mars, nous avons décidé de réorienter le canal Ultraviolet et Visible (UVIS) de
l'instrument de son orientation typique au nadir vers le « bord » de Mars, par
analogie avec la perspective que l’on peut voir dans les clichés de la Terre
pris depuis l’ISS », ajoute la co-auteure Ann Carine Vandaele, de l’Institut
royal d'aéronomie spatiale de Belgique, et par ailleurs investigateur principal
de NOMAD.
Entre le 24 avril et le 1er décembre 2019, Jean-Claude, Ann Carine et leurs
collègues ont utilisé NOMAD-UVIS afin de balayer deux fois par orbite les
altitudes allant de 20 à 400 km de la surface de Mars. L’analyse de l’ensemble
des données a révélé la présence généralisée d’émissions d’oxygène vert.
« La lueur était la plus intense à une altitude d’environ 80 km et variait en
fonction de la distance changeante entre Mars et le Soleil », ajoute Ann Carine.
L’étude de la lueur de l’atmosphères d’une planète peut fournir une importante
quantité d’information sur la composition et la dynamique d’une atmosphère et
dévoiler la façon dont l’énergie provenant de la lumière du Soleil et du vent
solaire – soit le courant de particules chargées émanant de notre étoile – se
dépose.
Pour mieux comprendre cette lueur verte sur Mars et la comparer avec ce que nous
voyons autour de notre propre planète, Jean-Claude et ses collègues ont dû se
focaliser sur la façon dont elle s’est formée.
« Nous avons modélisé cette lueur et nous avons découvert qu’elle est
principalement générée lorsque le dioxyde de carbone (CO2), est décomposé en ses
parties constitutives : l'oxygène et le monoxyde de carbone », explique
Jean-Claude. « Nous avons constaté que les atomes d'oxygène qui en résultent
brillent dans le visible et l'ultraviolet ».
La comparaison simultanée de ces deux types d’émissions a montré que l’émission
visible était 16,5 fois plus intense que celle en ultraviolet.
«
Les observations sur Mars
sont en accord avec les modèles théoriques précédents, mais contredisent les
observations faites lors d’aurores polaires sur Terre, où la lueur visible est
bien plus faible », ajoute Jean-Claude. « Ceci suggère que nous avons beaucoup à
apprendre sur le comportement des atomes d’oxygène, ce qui est extrêmement
important pour notre compréhension de la physique atomique et de la physique
quantique ».
Cette compréhension est fondamentale pour caractériser les atmosphères
planétaires et les phénomènes connexes, telles les aurores polaires. En
décortiquant la structure et le comportement de cette couche lumineuse verte
dans l’atmosphère de Mars, les scientifiques peuvent en apprendre davantage sur
une amplitude altimétrique qui est demeurée largement inexplorée. Ils peuvent
également suivre son évolution en fonction des variations de l’activité du
Soleil ou encore en fonction de la position de Mars sur son orbite autour de
notre étoile.
« C’est la première fois que cette lueur est observée autour d’une autre planète
que la Terre, et cet événement marque également la première publication
scientifique basée sur des observations issues du canal UVIS de l’instrument
NOMAD de l'orbiteur d'étude des gaz à l'état de traces (TGO) d’Exomars »,
souligne Håkan Svedhem, scientifique sur le projet TGO à l’ESA.
« Ceci démontre la haute sensibilité et la qualité optique remarquables de
l’instrument NOMAD. C'est d’autant plus vrai que cette étude a exploré la face
illuminée de Mars, qui est bien plus lumineuse que la face sombre et qui rend la
détection d’une faible lueur encore plus compliquée ».
Comprendre les caractéristiques de l’atmosphère de Mars n’est pas uniquement
intéressant d’un point de vue scientifique, c’est également crucial pour opérer
les missions que nous envoyons vers la planète rouge. La densité atmosphérique
affecte directement la résistance à laquelle sont confrontés les satellites en
orbite ou les parachutes utilisés pour amener les sondes à la surface de Mars.
« Ce type d’observation par télédétection, associé à des mesures in situ à
hautes altitudes, nous aide à prédire comment l’atmosphère martienne réagira aux
changements saisonniers ainsi qu’au variations de l’activité solaire », ajoute
Håkan. « Prédire les changements de densité atmosphérique est particulièrement
important pour les prochaines missions, y compris la mission ExoMars 2022 qui
verra l’envoi d’un rover et d’une plate-forme scientifique pour explorer la
surface de la Planète rouge ».
POUR ALLER PLUS LOIN:
Detection of green line emission in the dayside atmosphere of Mars from
NOMAD-TGO
observations de Nature
ExoMars NOMAD repère une lueur verte unique sur Mars
par l’IASB
Le vert de l'oxygène observé dans l'atmosphère de Mars pour la première fois
par ça se passe là-haut.
Tout sur Exomars
sur ce site.
Les vidéos de ExoMars
à l’ESA.
TITAN : ELLE S’ÉLOIGNE PLUS VITE QUE PRÉVU DE SATURNE ! (28/06/2020)
Cassini
était une superbe mission, même après la fin de cette sonde, on fait encore des
découvertes dans le monde de Saturne, basées sur les données encore à exploiter
de cette sonde.
On vient de publier un article sur Titan, le plus gros satellite de Saturne,
s’éloignerait de sa planète 100 fois plus vite que ce que l’on imaginait.
C’est une étude publiée dans
Nature Astronomy
qui le prétend, ses auteurs du JPL et de l’OCA (Nice) montrent que les effets de
marée provoqués par Saturne seraient plus importants que prévus et que cela
favoriserait un éloignement plus rapide de Titan (et certainement aussi d’autre
plus petits satellites).
Photo : Saturne et sa lune Titan vues par Cassini. Crédit NASA/JPL
Titan, situé à près de 1,2 millions de km de Saturne, s’éloignerait de l’ordre
de 11 cm par an, 100
fois plus que ce que l’on pensait !
Comme la Lune, Titan était bien plus proche de sa planète il y a quelques
milliards d’années.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Saturn's Moon Titan Drifting Away Faster Than Previously Thought
Saturne-Titan : douze centimètres qui changent tout ! Article du Point.
Resonance
locking in giant planets indicated by the rapid orbital expansion of Titan
article original en libre accès.
UN SITE INTERNET À DÉCOUVRIR : REGARDER LE CIEL EN DIRECT-LIVE ! (28/06/2020)
Notre amie Claire Verrier, vient de nous faire découvrir un site de l’ESO qui
permet de voir les plus grands télescopes de cette organisation en action,
c’est :
https://www.eso.org/public/france/outreach/webcams/
Voici les différents sites auxquels vous pouvez vous connecter :
Feel free to embed these webcam images on other web pages: just use the URL of
the product.
Époustouflant!
Merci, Claire.
PHOTOS D’AMATEURS : JEAN-PHILIPPE S’EST ENCORE SURPASSÉ ! (28/06/2020)
Notre ami Jean-Philippe
Dos Santos de l’Association Vega de Plaisir (Yvelines), grand
astrophotographe devant l’éternel, s’est encore surpassé pendant cette période
de confinement/déconfinement : Il a réussi à surprendre la nébuleuse de l’Aigle.
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Nébuleuse de l’Aigle photographiée par JPDS |
Position de l’Aigle dans le ciel (constellation du Serpent) |
Ce n’était pas simple, car l’Aigle est à -13° sous l’équateur et +20° au-dessus
de l’horizon et prise en pleine ville.
Comme il le dit lui-même sans GoTo, ce n’est pas possible.
Image traitée avec Siril et Gimp.
54 images de 60’’ au foyer de la lunette ApoFluo 102/900 - avec la caméra de
l’association, la ZWO ASI1600MC PRO dont le capteur était protégé par le filtre
antipollution CLS.
Quelques mots sur le matériel de Jean-Philippe :
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- Lunette apochromatique : Perl Vixen D=102mm F=900mm
- Lunette de guidage Semi-Apo : TS (Télescope Scientifique) D=70mm F=420mm
- Monture Losmondy G11 avec une électronique TeenAstro
- Mise au point via Robofocus
- Camera de prise de vue : ZWO ASI 1600 MC PRO
- Camera de guidage ZWO ASI 120 MC pilotée par le soft d’autoguidage : PHD2
- Logiciels de contrôle général sous Linux : KSTAR & EKOS
Bravo encor Jean-Philippe, on attend les prochaines !
Autres superbes photos faites par les membres de Vega,
à voir sur leur site.
LES MAGAZINES CONSEILLÉS : POUR LA SCIENCE SUR LA RÉVOLUTION QUANTIQUE.
(28/06/2020)
Numéro
Hors-Série de Pour la Science, daté de Mai-Juin 2020 sur « La nouvelle
révolution quantique », il est très complet et voici la présentation et son
sommaire.
120 pages La nouvelle révolution
quantique. Dans ce numéro :
Nous sommes à l’aube d’une deuxième révolution quantique. La première était
fondée sur la compréhension du comportement des électrons, des atomes, de la
lumière… et s’est traduite par la mise au point de toute l’électronique moderne,
des GPS, de l’IRM, des lasers et des ordinateurs classiques.
Un bilan plus qu’honorable, mais peut-être bien mince par rapport aux espoirs
placés dans la seconde révolution quantique. Celle-ci se développe sur les
propriétés les plus contre-intuitives de la physique quantique, la superposition
d’états et l’intrication.
Une fois ces phénomènes maîtrisés, c’est tout le paysage de nos communications,
ordinateurs et internet, qui en sera bouleversé. La face du monde en sera
assurément changée.
Au sommaire :
Édito
Le pantalon de Schrödinger par Loïc Mangin
Repères
La nouvelle révolution quantique
Avant-propos
« J'étais loin d'imaginer cette explosion d'idées d'applications autour de
l'intrication ! » par Alain Aspect
UN MONDE TOUJOURS PLUS QUANTIQUE…
Une efficacité déraisonnable ?
par Étienne Klein et Carlo Rovelli
Pas d'échappatoire pour l'intrication
par Ronald Hanson et Krister Shalm
Un pont entre deux mondes par Tim Folger
UNE RÉALITÉ QUESTIONNÉE
La physique quantique sans gravité
par Antoine Tilloy
La matrice de l'espace-temps
par Carla Moskowitz
Le darwinisme quantique à l'heure des tests par Philip Ball
L'ami de Wigner, un paradoxe mis à l'épreuve par Sean Bailly
L’ORDINATEUR ULTIME
La course aux qubits
par Tristan Meunier
Suprématie quantique : le guide pratique
par Kevin Hartnett
Une suprématie contestée par Kevin Hartnett
Entretien
Inventer l'internet du futur par Stephanie Wehner par Natalie Wolchover
Entretien
« Les
Chinois ont mis un grand coup d'accélérateur avec des moyens considérables »
par Pascale Senellart-Mardon
7,90 €
Bonne lecture
Bonne lecture à tous.
C’est tout pour aujourd’hui !!
Bon ciel à tous !
JEAN-PIERRE MARTIN
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