LES ASTRONEWS de
planetastronomy.com:
Mise à jour : 4 Septembre 2020 update
13 sept
Conférences et Évènements :
Calendrier
.............. Rapport
et CR
Prochaine conférence SAF.. LES CONFÉRENCES MENSUELLES D’ASTRONOMIE DE LA SAF
REPRENNENT EN SEPTEMBRE
;
Le 14 Oct 19H au CNAM, conférence avec « L'Homme et l'Univers ou notre naissance cosmique » par J Fric. Réservation à partir du 10 Sept dès 9H du matin. Entrée libre mais : réservation obligatoire
Liste des conférences SAF en vidéo.
(pas encore à jour!)
Astronews précédentes :
ICI
dossiers à télécharger par ftp :
ICI
ARCHIVES DES ASTRONEWS
: clic sur le sujet désiré
:
Astrophysique/cosmologie
;
Spécial Mars ;
Terre/Lune
;
Système solaire ;
Astronautique/conq spatiale
;
3D/divers
;
Histoire astro /Instruments ;
Observations
;
Soleil
;
Étoiles/Galaxies ;
Livres/Magazines ;
Jeunes /Scolaires
Certains peuvent recevoir en double ces news, car ils sont inscrits sur
plusieurs listes. J’en suis désolé.
Classement de Shanghai :
And the winner is……
(04/09/2020)
CÉRÈS :.Un
monde océan dans la ceinture d’astéroïdes !
(04/09/2020)
Mars 2020 :.L’hélicoptère
recharge ses batteries en vol !
(04/09/2020)
MRO
:.15 ans dans l’espace pour étudier Mars !
(04/09/2020)
Starship
: On continue les tests !
(04/09/2020)
Cosmologie
: La plus grande carte tridimensionnelle de l’Univers !
(04/09/2020)
L’Univers :
Vu par le AMNH grâce à Marc Denis Osanno.
(04/09/2020)
JUNO :.Une
vue « artistique » de la Grande Tache Rouge !
(04/09/2020)
Ondes Gravitationnelles :.Une
masse record !
(04/09/2020)
Cassini :
Photo souvenir.
(04/09/2020)
Un site Internet à découvrir
:.Toutes
les photos de la NASA disponibles au public.
(04/09/2020)
CLASSEMENT DE SHANGHAI : AND THE WINNER IS…….
(04/09/2020)
Vous savez mon intérêt pour le classement des diverses universités mondiales, où
généralement la France ne brille pas, néanmoins cette année il y a un peu de
changement. Reprenons !
Comme on dit dans les compétitons sérieuses : and the winner is ….Harvard comme
les autres années !
Les 13 premières universités sont anglo-saxonnes comme vous le voyez sur le
tableau ci-contre.
Mais il y a une évolution par rapport aux autres années :
BRAVO à l’Université
Paris-Saclay qui entre à la 14ème place et sauve ainsi
l’honneur de notre pays.
C’est une vraie première mondiale !
On rappelle que les critères (contestés par certains) pour établir cette liste
sont :
·
Le nombre de publications scientifiques dans des revues comme Nature ou Science
·
Le nombre de Prix Nobel
·
Le nombre de chercheurs les plus référencés
·
Etc….
Concernant la France les Universités les plus primées sont
·
Paris Saclay (place 14)
·
PSL (Paris Sciences Lettres) (36)
·
Sorbonne Université (39)
·
Etc..
Polytechnique est située entre 300 et 400 !!!
Voir
le classement français.
Ce palmarès a été créé en 2003.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Percée historique des universités françaises au classement de Shanghai
par
Capital.
CÉRÈS : UN MONDE OCEAN DANS LA CEINTURE D’ASTÉROÏDES !
(04/09/2020)
La sonde Dawn qui a d’abord été en orbite autour de Vesta, puis a changé
d’orbite (une première !) pour se mettre autour de Cérès à partir de 2015 a fait
d’énormes découvertes
sur cette planète naine, la seule de la ceinture principale d’astéroïdes.
En l’espace de plus de 3 ans de 2015 à 2018, année où elle a été déclarée perdue
pour la science (plus de carburant hydrazine pour les changements d’orbite),
elle a mis au jour des phénomènes extraordinaires dans certains cratères de ce
petit corps.
Dans ces derniers instants elle a pu s’approcher une centaine de fois,
jusqu’à 35 km de la
surface et découvrir de plus en plus de détails.
Occator en plein milieu de cette photo de Cérès. Crédit :
NASA/JPL-CALTECH/UCLA/MPS/DLR/IDA
On a compté plus d’une
centaine de points lumineux, la plupart dans des cratères d’impact, et
notamment dans le plus célèbre, le cratère Occator (90 km de diamètre), vieux de
plus de 20 millions d’années.
Ces
points lumineux ont été identifiés, ce sont des amas de
carbonate de sodium,
un sel de sodium, associé à un autre minéral rare, l’hydrohalite,
qui se détruit rapidement.
Ces carbonates sont obligatoirement jeunes (ils se détruisent rapidement), donc
il existe une source qui les fait remonter à la surface.
On pense que cette eau salée perce la croûte et se répand dans le fond du
cratère, puis s’évapore laissant une couche solide se sels, couche très
brillante car jeune, peut être moins de 2 millions d’années.
Il y aurait donc un immense océan liquide d’eau salée (saumure, brine en
anglais) situé sous la surface.
Cérès serait bien ce que les planétologues appellent un monde océanique.
Une vue animée gif
de l’ensemble.
Photo : dans le cratère Occator, on voit au centre de l’image une région
brillante baptisée
Ceralia Facula
(Facula veut dire zone brillante) de 15 km de large. La composition est dominée
par des sels. Mosaïque d’images prises en 2018 de 35 km d’altitude. Largeur de
la vue : 3 km. Les zones rouges sont des remontées de ces eaux salées.
Image produite par l’équipe d’imagerie de Dawn.
Crédit : NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA
Mais cependant Cérès ne contiendrait pas un noyau actif chaud généré par des
forces de marée dues à leur corps principal comme Encelade et Saturne par
exemple. Cela suggère que Cérès est un corps géologiquement actif !
Il pourrait exister d’autres corps isolés dans le Système Solaire qui seraient
susceptibles de contenir un réservoir d’eau salée aussi.
Peut être pourrions nous trouver à l’intérieur de ces corps des conditions
propices à la vie ou à une certaine forme de vie ?
Cérès, qui est située pas trop loin, pourrait être le premier maillon de cette
recherche !
Ce réservoir d’eau sous Occator (créé par les impacts météoritiques qui ont
cassé la croûte et pénétré au cœur du réservoir) a été évalué grâce à
la mesure de la
gravimétrie effectuée par Dawn, elle serait de l’ordre de 40 km de
profondeur sur une étendue de plusieurs centaines de km. La gravité a été
mesurée moindre au niveau de ce cratère, signifiant une masse de moindre densité
que les roches : de l’eau salée par exemple.
Ces récentes études sont parues dans les revues
Nature Astronomy,
Geosciences et Communications du 10 Août 2020.
Cérès est donc un corps très intéressant à étudier,
il faut vite y retourner !
POUR ALLER PLUS LOIN :
Une collection spéciale de photos et d’articles concernant Cérès est mise à la
disposition du public sur
la page du Journal
de l’AGU (Amerciacn Geophysical Union), notamment
cette superbe mosaïque
représentant tous les aspects de cet intéressant objet.
Ceres: Evolution of the Asteroid Belt’s Icy Giant
Dwarf planet Ceres has reservoirs of salty water
de Berkeley
Mystery Solved: Bright Areas on Ceres Come From Salty Water Below
par
le JPL
It’s Starting to Look Like Ceres is an Ocean World, Too
de Universe Today
La planète naine Cérès pourrait être "un monde océanique", selon des études
par Sciences et Avenir
C'est confirmé : Cérès, dans la ceinture d'astéroïdes, abrite un océan d'eau
liquide
A revealing last glance at Ceres
de Nature
Dawn XM2 at Occator crater
de Nature
Asteroid Ceres: an ocean world
Ceres is an ocean world with active geology, according to close-up data from
NASA spacecraft Dawn
par ABC Science
Ceres: An ocean world in the asteroid belt
par Astronomy
Bright mound on Ceres due to briny eruptions?
Par Sky and Telescope
Travelling to Ceres
par la NASA
Le site de la mission Dawn
à la NASA
Tout sur Dawn sur votre site préféré.
MARS 2020 :.L’HÉLICOPTÈRE RECHARGE SES BATTERIES EN VOL !
(04/09/2020)
Associé
au robot persévérance, le petit hélicoptère de 2 kg (Ingenuity ) est stocké
entre les roues de ce robot comme on le voit (marqué par une flèche) sur cette
photo, c’est mieux visible sur la photo HR quand on clique dessus.
Il a été mis sous tension en vol pour la première fois et on a procédé à la
vérification de son fonctionnement.
Ses batteries (six
batteries Li-Ion) ont même été chargées pendant cette opération.
Cette opération devrait être répétée régulièrement durant le voyage.
Une fois sur le sol de Mars,
Ingenuity
sera rechargé par ses batteries solaires. Il aura un mois pour faire ses preuves
sur Mars.
Crédit photo : NASA/JPL-Caltech
POUR ALLER PLUS LOIN :
NASA's Ingenuity Mars Helicopter Recharges Its Batteries in Flight
Mars 2020 :
LA mission martienne de la NASA pour 2020.
MRO : 15 ANS DANS L’ESPACE POUR ÉTUDIER MARS !
(04/09/2020)
La mission martienne MRO (Mars Reconnaissance Orbiter) est partie le 12 Août
2005 au sommet d'une bonne vieille fusée Atlas du pad 41 de Cap Canaveral,
c'était le premier lancement interplanétaire pour la fusée Atlas V. et cette
année 2020 nous fêtons les 15 années célébrant ce lancement.
La technique de mise en orbite est celle utilisée par Mars Odyssey :
l'aérofreinage (aerobraking) qui prend plusieurs mois avant d'être sur la bonne
orbite martienne (de Mars 2006 à Novembre 2006).
Une des missions est de déceler des sites d'atterrissage propices pour des
futures missions.
Cette sonde transporte six instruments pour l'examen de Mars, notamment la super
caméra HIRISE, on en a déjà parlé lors de la conférence
d'Olivier de Goursac
à ce sujet.
Un autre instruments s'appelle le CRISM, acronyme de Compact Reconnaissance
Imaging Spectrometer for Mars, mis au point par le célèbre Johns Hopkins
University of Applied Physics Laboratory (JHUAPL), c'est un spectro
visible et IR au bout d'un télescope de 10cm d'ouverture, il peut distinguer 544
couleurs.
Il doit chercher des traces d'eau sur la planète rouge, en étudiant les minéraux
qui se forment en présence d'eau comme sur Terre dans les sources thermales ou
les lacs.
À l’occasion de cette célébration, la NASA fournit une mosaïque de photos
symboles de cette mission.
5 images représentant les principaux résultats de cette mission :de haut en bas
et de gauche à droite :
Les fameux dust devils mis en évidence sur la planète rouge ; un cratère
d’impact tout frais de 30 m de diamètre ;
La caméra HiRise capture cette photo d’une avalanche martienne depuis une
falaise de 500 m de haut ;
Une mer de sable et de dunes et une vue de Phobos ce petit satellite de Mars.
Crédit: NASA/JPL-Caltech/University of Arizona
Depuis sa mise en service, MRO a pris près de
7 millions d’images,
générant 200 terabytes de données.
La sonde a dépassé son temps de vie officiel et la NASA espère pouvoir la faire
fonctionner jusqu’au milieu de cette décennie.
Elle a cartographié entièrement la planète Mars en lumière visible et IR en
basse résolution et quelques % en HR (avec le télescope HiRise).
MRO possède en tout 3 caméras : la célèbre HiRise à haute résolution couleur,
l’imageur en couleur MARCI et la context camera CTX.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Celebrate Mars Reconnaissance Orbiter's Views From Above
Il y a 15 ans le Mars Reconnaissance Orbiter était lancé
de Sciences et Avenir.
Tout sur MRO sur votre site préféré.
STARSHIP : ON CONTINUE LES TESTS !
(04/09/2020)
Elon Musk croit de plus en plus à sa super fusée Starship associée à son booster
Super Heavy pour envoyer une colonie humaine sur Mars, aussi continue-t-il les
tests de ses prototypes SN xx à Boca Chica au Texas.
De nombreux prototypes ont déjà explosé au sol, mais on a quand même appris
beaucoup de ces échecs.
Le Starship SN 5 (Serial Number 5).
Un « vol » d’une minute a eu lieu le 4 Août 2020, avec succès du SN5, gros
cylindre de 50 m de long et 9 m de diamètre.
Fusée sans le cône de nez et les ailerons alors que c’était prévu.
Un essai statique
de mise à feu des moteurs a eu lieu avant le décollage, que l’on peut voir sur
la vidéo.
Il a décollé avec son moteur Raptor, s’est élevé en l’air de 150 m, s’est décalé
sur le côté et s’est reposé sans casse sur le site.
SpaceX nous fourni une vidéo où l’on
voit en plus du vol, l’intérieur de la partie moteur Raptor ainsi que les pieds
qui se déploient pour l’atterrissage.
Ce prototype contient un seul Raptor, mais gardons en tête que la version
définitive en comptera 6 et le booster 31.
Elle devrait dans sa version complète pourvoir embarquer 100 personnes vers
Mars !!!
Les Raptors utilisent de l’Oxygène liquide (LOX) et du Méthane liquide, les
tests cryogéniques de pression sont effectués avec de l’Azote liquide (LN2).
C’était la troisième fois qu’un Raptor volait.
La prochaine étape étant d’équiper le SN5 de 3 Raptors et de monter à 20 km.
Plus rad Elon Musk transmet via Twitter une photo de SN5 et SN6 côte à côte.
On voit ici le SN5 à gauche et le SN6 à droite.
Celui-ci devrait être équipé de son nez et des ailerons.
Crédit photo : Elon Musk SpaceX.
Une
vidéo de simulation
a été créée pour montrer à quoi pourrait ressembler le vol à 20 km d’altitude.
Le Starship SN 6 (Serial Number 6).
Il est intéressant de voir cette superbe vue aérienne de SN6, où l’on peut
remarquer sur la vue HR, un homme en train de se reposer sur le dessus de la
fusée.
Cet ensemble que certains ont baptisé le silo volant possède à son sommet un
parallélépipède métallique, pourquoi ?
Bonne question, c’est pour simuler la masse du cône qui n’est pas monté.
Photo de
RGVA Aerial Photo
Ce prototype a effectué correctement son test de mise à feu statique du Raptor
le 23 Août 2020, on le voit
sur cette vidéo.
SpaceX a procédé à un décollage pour atteindre les 150 m ce 3 septembre 2020
avec succès.
Le Starship SN 7 (Serial Number 7).
SN7 devrait utiliser un autre type d’alliage pour son fuselage, les sites
spécialisés signalent que l’in passerait du 301 (17% Cr et 7% Ni) au 304L ou
plus connu sous la dénomination 18/8 (18% Cr et 8% Ni).
Les autres SN sont en construction, notamment le SN8 qui devrait avoir ses 3
Raptors, son nez et ses ailerons. Il devrait voler beaucoup plus haut.
POUR ALLER PLUS LOIN:
SpaceX fait voler un nouveau prototype de sa future fusée pour Mars
Vidéo : Le prototype Starship de SpaceX a décollé jusqu’à 150m (et sans exploser
!)
Finally! SpaceX Starship Prototype SN5 Flies Just Over 150 Meters Into the Air
SpaceX’s first Starship SN5 150m hop test flight and landing system
visualization
Spacex starship: Elon Musk image shows next prototype’s giant size
SpaceX fires up SN6 Starship rocket prototype ahead of potential test flight
Starship SN6 fires up Raptor SN29
SpaceX’s second Starship hop imminent after Raptor static fire test
SpaceX établit un record de réutilisation d’une même fusée Falcon 9
Un prototype Starship de SpaceX a encore décollé jusqu’à 150m sans embûches
COSMOLOGIE : LA PLUS GRANDE CARTE
TRIDIMENSIONNELLE DE L’UNIVERS !
(04/09/2020)
Les astrophysiciens du programme SDSS/e-BOSS (Sloan Digital Sky Survey et
extended Baryon Oscillation Spectroscopic Survey) auquel le département IRFU
(Institut de recherche sur les lois fondamentales de l'Univers) du CEA a
participé, publient la plus grande carte en 3 dimensions de l’Univers.
Le CEA a d’ailleurs publié un
communiqué
sur lequel je me base pour cet article.
Le programme de relevé des objets célestes Sloan Digital Sky Survey (SDSS)
publie aujourd'hui une
analyse
complète de la plus grande carte tridimensionnelle de l'Univers jamais créée,
permettant de reconstruire l’histoire de son expansion sur une période de
11 milliards d’années,
contre 6 auparavant. L’analyse des données permet de contraindre les propriétés
de l’énergie noire, responsable de l’accélération de cette expansion cosmique.
Ces nouveaux résultats proviennent d’une collaboration internationale dans
laquelle sont impliquées des équipes du CEA et du CNRS.
L’Univers à ses débuts est connu grâce à l’étude du fond diffus cosmologique et
aux mesures des abondances relatives d’éléments chimiques primordiaux créés peu
après le Big Bang. L'histoire de son expansion au cours des derniers milliards
d'années a pu être identifiée grâce notamment aux cartes tridimensionnelles de
galaxies et aux mesures de distance des différentes phases du SDSS.
Pour sonder l’énergie noire et obtenir ces nouveaux résultats, plus d’une
centaine de physiciens se sont impliqués dans le programme extended Baryonic
Oscillation Spectroscopic Survey (eBOSS) du SDSS, dont des chercheurs du CEA et
du CNRS*. La moisson de nouveaux résultats comporte les mesures détaillées de
plus de deux millions de galaxies et quasars, ainsi que des milliers de vides
cosmiques, donnant naissance à une carte de l’Univers plus précise.
Illustration le télescope SDSS Crédit : SDSS et CEA-IRFU
« Avant eBOSS, on connaissait bien les 6 derniers milliards d’années de
l’expansion de l’Univers » déclare Etienne Burtin (CEA, Irfu), qui a co-dirigé
l’analyse des données dont les résultats sont annoncés aujourd'hui. « Désormais,
ce sont plus de 11 milliards d’années de l’histoire de l’expansion qui vont nous
permettre d'affiner notre connaissance de l’Univers ». « Les laboratoires
français ont pris une part majeure à la conception et à l’analyse des
différentes parties du programme eBOSS, et l’ANR et les différentes agences de
financement ont apporté un soutien important » précise Christophe Yèche (CEA,
Irfu).
La structure cosmique révélée sur la carte issue de ces résultats montre qu'il y
a environ six milliards d'années, l'expansion de l'Univers a entamé une
accélération qui, depuis, perdure. Cette expansion accélérée semble être due à
une mystérieuse composante invisible de l'Univers appelée "énergie noire",
compatible avec la théorie de la relativité générale d'Einstein mais extrêmement
difficile à concilier avec notre compréhension actuelle de la physique des
particules.
L’examen de la carte finale révèle les filaments et les vides qui définissent la
structure de l'Univers, à partir de l'époque où celui-ci n'avait environ que 300
000 ans. À partir de cette carte, des motifs sont recherchés dans la
distribution des galaxies. En particulier, à cause du phénomène d’ «
oscillations acoustiques baryoniques » (BAO) qui a eu lieu dans l’Univers
primordial : la répartition de la matière n’est pas aléatoire et les galaxies
sont séparées en moyenne par une distance caractéristique. Les signatures de ces
motifs à différentes époques de l’histoire de l’Univers permettent de mesurer
plusieurs paramètres clés de l’Univers avec une précision meilleure qu’un pour
cent.
La carte mesurée par SDSS fait apparaître (en couleur) les différents objets
astrophysiques utilisés pour accéder à différentes époques de l’évolution de
l’Univers : observer des objets lointains équivaut à observer l’Univers tel
qu’il était dans le passé. Les vignettes à droite de la carte montrent le motif
caractéristique observé dans la répartition des galaxies et des quasars. La
position de ce motif mesurée à différentes époques a été corrigée de l’expansion
de l’Univers et donc apparaît à la même valeur dans toutes les vignettes. Cette
carte représente l'effort combiné de plus de 20 ans de cartographie de l'Univers
à l'aide du télescope de la Fondation Sloan (Nouveau-Mexique, USA).
© Anand Raichoor (EPFL) and SDSS © Anand Raichoor (EPFL) and SDSS
Ces différentes mesures mettent au jour des tensions entre les valeurs de la
constante de Hubble pour l’Univers proche et lointain, écart faible, 10%, mais
quand même !
Dans le futur, Euclid et LSST devraient nous aider à y voir plus clair.
Cette nouvelle cartographie tomographique de l’Univers confirme la
présence fondamentale de
l’énergie noire, composante essentielle de celui-ci, elle correspond à
70% de la composition de l’Univers.
La collaboration SDSS publie aussi un schéma intéressant représentant les
différents âges de l’Univers.
Voici la distribution des galaxies et quasars quand l’Univers était vieux entre
3 et 8 milliards d’années.
Époque critique où l’énergie boire a commencé a joué un rôle sur l’expansion de
l’Univers.
Les résultats d’eBOSS montrent qu'il y a 11 milliards d'années, l'expansion de
l'Univers ralentissait et qu'elle a commencé à accélérer, il y a environ 6
milliards d'années.
Pour les plus grands redshifts, lorsque l’Univers était dominé par la matière,
eBOSS a utilisé la
« forêt » Lyman-alpha
pour cartographier la distribution.
Illustration crédit : Dana Berry / SkyWorks Digital Inc. and the SDSS
collaboration
De plus il semble que ces derniers résultats montrent que
l’Univers aurait une
courbure nulle et que la densité d’énergie noire serait constante malgré
l’expansion !
De nombreux articles ont été publiés suite à ces dernières mesures, ils sont
cités en référence plus bas.
Une vidéo explicative :
https://youtu.be/KJJXbcf8kxA
POUR ALLER PLUS LOIN
la plus grande cartographie de l'univers jamais réalisée confirme le rôle de
l'énergie noire
The Extended Baryon Oscillation Spectroscopic Survey (eBOSS)
No need to Mind the Gap: Astrophysicists fill in 11 billion years of our
universe’s expansion history
communiqué de SDSS
eBOSS 3D map of known universe fills 11 billion years of history
eBOSS : une longue histoire de l’expansion de l’Univers
BOSS/eBOSS, une cartographie tridimensionnelle de notre Univers
Première cartographie « 3D » à grande échelle de l’Univers très lointain
de l’IRFU
Structures dans le Sloan
présentation pdf par N Palanque-Delabrouille CEA IRFU
L’UNIVERS : VU PAR L’AMNH GRÂCE 0 MD OSANNO.
(04/09/2020)
Notre ami et fidèle lecteur, Marc Denis Osanno nous a déniché une vidéo publiée
par le Musée National d’Histoire Naturelle (AMNH) de New York (à voir d’ailleurs
si vous passez par-là, c’est le lieu où a été tourné le film « ma nuit au musée)
sur l’Univers connu.
C’est très bien fait et didactique et cela dure 6 minutes.
À voir :
JUNO :.UNE VUE « ARTISTIQUE » DE LA GRANDE TACHE ROUGE !
(04/09/2020)
Il y a un peu plus d’un an, durant son 21ème passage, la sonde Juno
avec sa JunoCam a pris une photo étonnante de la célèbre tache rouge de Jupiter.
Celle-ci a inspiré une Mary Murphy, une scientifique de l’équipe qui a
transformé cette image en jouant astucieusement sur la saturation des couleurs
afin de nous donner à voir une vue artistique de cette énorme tempête jovienne.
Cette grande tache rouge, connue au moins depuis l’époque de Galilée est une
tempête de l’hémisphère Sud comportant des nuages très colorés qui tournent dans
le sens inverse des aiguilles d’une montre (CCW en anglais).
Crédit image : NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS traitement de M Murphy.
En l’étudiant depuis des décennies précisément, on a remarqué que cette tache a
évolué au cours du temps.
Juno a précisé aussi que cette tempête s’enfonce de près de 300 km dans
l’atmosphère de Jupiter.
Juno continue son voyage autour de Jupiter et plus récemment nous donne à voir
durant son 26ème passage cette superbe et complexe couverture
nuageuse de l’hémisphère N de la planète.
Crédit image: NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS
traitement Kevin Mc Gill CC BY
C’est un scientifique du public, Kevin Mc Gill qui a traité cette image prise le
10 Avril 2020 depuis une altitude de 8650 km.
Cette image a eu l’honneur d’un
APOD du 11 Août 2020
POUR ALLER PLUS LOIN :
Jupiter’s Great Red Spot: A Rose By Any Other Name
par la NASA.
La Nasa montre la «Grande Tache rouge» de Jupiter comme on ne l’a jamais vue
article
du Parisien.
Jaw-dropping images of Jupiter from ground and space display its massive storms
Tout sur Juno
sur votre site préféré.
TESS : IL TERMINE SA MISSION PRINCIPALE.
(04/09/2020)
TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite), comme son nom l’indique détecte
des exoplanètes par la méthode du transit.
Mais
contrairement à Kepler qui visait toujours le même secteur du ciel et plutôt des
étoiles lointaines pendant plus de trois ans, TESS se consacre aux étoiles
beaucoup plus proches (<200a-l) et beaucoup plus brillantes (50 à 100 fois plus
brillantes que pour Kepler).
Il s’intéresse particulièrement aux étoiles G (notre Soleil) et K (naines
orange).
De plus il couvre tout le ciel périodiquement.
Illustration : NASA.
Sa méthode de détection est originale, le ciel est décomposé en 26 secteurs de
96° par 24°.
Pendant deux orbites (2x13,7j = 27,4j) il observe le même coin du ciel, puis
passe au secteur adjacent etc…
À priori en deux années on devrait avoir ainsi couvert approximativement tout le
ciel.
Eh bien, c’est justement ce que la NASA signale en Juillet 2020, TESS a mis un
point final à sa mission primaire, il a couvert 75% du ciel pendant ces deux
premières années, en commençant par le ciel austral puis boréal et a trouvé
66 exoplanètes et
mis au jour plus de 2000 candidats.
TESS est prêt pour une nouvelle mission devant se terminer en 2022 ; entretemps,
la NASA a amélioré le traitement des données, TESS prend des images maintenant 3
fois plus vite que précédemment, soit toutes les 10 minutes. Il vient de se
tourner vers le ciel austral de nouveau pour cette nouvelle campagne.
Pendant sa mission primaire, TESS a notamment détecté un monde « terrestre »
nommé TOI 700 d, situé dans la zone habitable de son étoile, nous l’avions déjà
évoqué dans
un précédent astronews.
De plus TESS a découvert
l’explosion d’une comète
dans notre Système Solaire.
Une vidéo commentant la fin de la mission primaire.
TESS Completes Its Primary Mission
NASA's TESS exoplanet-hunting space telescope wraps up primary mission
TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite)
chez EOportal
La planète Hunter de la NASA termine sa mission principale
En vidéo : les grandes découvertes de Tess, le satellite chasseur d'exoplanètes
Site de la mission au
MIT.
Site de la mission à
la NASA.
Les dernières nouvelles de la mission à
la NASA.
Le dossier TESS sur
votre site préféré.
ONDES GRAVITATIONNELLES : UNE MASSE RECORD.!
(04/09/2020)
Le 21 Mai 2019 s’est produit un évènement exceptionnel, la fusion de deux trous
noirs immenses respectivement de 65 (ou 66) et 85 masses solaires. Cela a donné
naissance à un gigantesque trou noir de 142 masses solaires, non je ne me suis
pas trompé dans l’addition, la différence de masse (8 masses solaires) s’étant
dissipée dans l’énergie d’une puissante onde gravitationnelle.
Le signal a aussi été très court (0,1 sec), ce qui semblait indiquer une masse
exceptionnellement forte (temps inversement proportionnel à la masse
résultante). La source serait située à
7 milliards d’al.
Non seulement la masse résultante est surprenante, mais la masse du plus gros
est aussi surprenante, car il pourrait s’agir d’un trou noir de masse
intermédiaire (c’est le fameux gap des TN intermédiaires) dont l’existence
n’avait pas encore été mise au jour dans ces conditions.
Ces derniers sont plus lourds que ceux correspondants à l’effondrement d’étoiles
massives, mais beaucoup plus légers que les trous noirs supermassifs situés au
centre de certaines galaxies.
La détection de cette fusion, pose de nombreuses questions dont on attend les
réponses.
Détection effectuée par les deux laboratoires LIGO (USA) et VIRGO (Italie).
Cette découverte a été annoncée par plusieurs entités scientifiques, notamment
par nos amis du groupe Artemis de l’OCA dont je reprends
l’important communiqué :
Virgo et LIGO annoncent la détection de la fusion d’un couple de trous noirs
extraordinairement massifs : deux trous noirs de 66 et 85 masses solaires, qui
ont généré un trou noir d’environ 142 masses solaires. Le trou noir final est le
plus massif jamais détecté en ondes gravitationnelles. Il se situe dans une
plage de masse à l’intérieur de laquelle aucun trou noir n’avait jamais été
observé, que ce soit via des ondes gravitationnelles ou via des observations
électromagnétiques. Cet événement pourrait aider à expliquer la formation de
trous noirs supermassifs. De plus, la composante la plus massive du système
réside dans une gamme de masse interdite par la théorie de l’évolution
stellaire, ce qui remet en question notre compréhension des étapes finales de la
vie des étoiles massives.
Les scientifiques des collaborations internationales responsables des détecteurs
Advanced Virgo, à l’Observatoire gravitationnel européen (EGO, en L’), et des
deux Advanced LIGO, aux États-Unis, ont annoncé la détection d’un trou noir
d’environ 142 masses solaires résultant de la fusion de deux trous noirs de 66
et 85 masses solaires.
Jamais aucun trou noir n’avait encore été observé avec de telles masses,
que ce soit en ondes gravitationnelles ou par des observations
électromagnétiques. L’événement a été vu par les trois interféromètres le 21 mai
2019. Le signal (nommé GW190521) a été analysé par les scientifiques, qui
estiment la distance de luminosité de la source à environ 17 milliards
d’années-lumière de la Terre. Deux articles scientifiques rapportant la
découverte et ses implications astrophysiques paraissent aujourd’hui,
respectivement dans
Physical Review Letters et dans
Astrophysical Journal Letters.
« Le signal observé le 21 mai de l’année dernière est complexe et, les deux
trous noirs fusionnant étant si massifs, nous ne les avons observés que pendant
un bref instant, environ
0,1 seconde », explique Nelson Christensen, directeur de recherche CNRS
au laboratoire ARTEMIS (CNRS-UCA-OCA) à l’Observatoire de la Côte d’Azur, à
Nice, et membre de la Collaboration Virgo. « Cela ne ressemble pas beaucoup à un
gazouillis, ce que nous détectons généralement : c’est plutôt quelque chose
comme un « bang « . Le système qui l’a généré est le plus massif que LIGO
et Virgo aient détecté jusqu’à présent. » En effet, l’analyse du signal, basée
sur des outils de calcul et de modélisation à la pointe de ce que l’on sait
faire dans le domaine, a révélé une grande quantité d’informations sur les
différentes étapes de cette fusion extraordinaire.
Le signal de GW190521 détecté par les 3 labo LIGO et VIRO © Collaboration
LIGO/virgo
Le fait de battre le record de masse des détections de Virgo et LIGO n’est
qu’une des nombreuses particularités qui font de la détection de cette fusion de
deux trous noirs une découverte sans précédent. Ce qui a tout de suite attiré
l’attention des astrophysiciens, est que le trou noir résiduel, avec ses
142 masses solaires,
appartient à la classe des «
trous noirs de masse
intermédiaire » (de cent à cent mille masses solaires). Cette classe de
trous noirs est liée à une énigme fascinante et difficile pour les
astrophysiciens et les cosmologistes : l’origine des trous noirs supermassifs.
Ces monstres géants, des millions à des milliards de fois plus lourds que le
soleil, se trouvant souvent au centre des galaxies, pourraient résulter de la
fusion successive de trous noirs de masse intermédiaire « plus petits ».
Mais au jour d’aujourd’hui, très peu de candidats de trous noirs de masse
intermédiaire ont été identifiés, et la gamme de cent à mille masses solaires
constitue un vrai « désert des trous noirs », en raison de leur rareté. Le trou
noir résiduel de GW190521 présente un intérêt majeur, car il se situe
précisément dans cette gamme. Les composants et la dynamique du système binaire
GW190521 offrent aussi des perspectives astrophysiques hors du commun. Le trou
noir le plus massif du couple interpelle les modèles décrivant l’effondrement en
trous noirs des étoiles les plus lourdes, à la fin de leur vie. Selon ces
modèles, ces étoiles
très massives sont complètement détruites par l’explosion de la supernova,
en raison d’un processus appelé « instabilité de paires », et elles ne laissent
derrière elles que du gaz et de la poussière cosmique. Par conséquent, les
astrophysiciens ne s’attendaient pas à observer un trou noir possédant une masse
comprise entre 60 et 120 masses solaires : avec ses 85 masses solaires, le
composant le plus massif de GW190521 se situe exactement dans cette plage de
masse. Ainsi cette détection ouvre de nouveaux horizons à l’étude des étoiles
massives et des mécanismes d’explosion des supernovas.
« Plusieurs scénarios prédisent la formation de trous noirs dans la zone
interdite à cause de l’instabilité de paires : ils pourraient résulter de la
fusion de trous noirs plus petits ou de la collision d’étoiles massives
(multiples) ou encore de processus plus exotiques », explique Michela Mapelli,
professeur à l’Université de Padoue, membre de l’INFN et de la collaboration
Virgo. « Cependant, il est vrai qu’il est également possible que nous devions
revoir notre compréhension actuelle des dernières étapes de la vie de l’étoile
et des contraintes de masse qui en résultent sur la formation des trous noirs.
Quoi qu’il en soit, GW190521 est une contribution majeure à l’étude de la
formation des trous noirs. »
En effet, GW190521 met en évidence l’existence de populations de trous noirs
jamais observées auparavant ou inattendues et, ce faisant, soulève de nouvelles
questions intrigantes sur leurs mécanismes de formation. Malgré la durée
inhabituellement courte du signal, qui limite notre capacité à déduire les
propriétés astrophysiques de la source, les analyses et modèles les plus avancés
actuellement disponibles suggèrent que les trous noirs initiaux avaient de forts
spins, c’est-à-dire qu’ils tournaient rapidement sur eux-mêmes. « Le signal
montre des indices de précession, une rotation du plan orbital produit par des
spins de grande magnitude et d’orientation particulière », déclare Tito Dal
Canton, chercheur CNRS à l’IJC Lab à Orsay, et membre de la Collaboration Virgo.
« L’effet est faible et nous ne pouvons pas affirmer qu’il est présent de façon
certaine, mais si c’est le cas, cela renforcerait l’hypothèse que ces deux trous
noirs progéniteurs sont apparus et ont vécu dans un environnement cosmique très
fragile et encombré, comme un amas d’étoiles dense, ou le disque d’accrétion
d’un Noyau Actif de Galaxie. »
Plusieurs scénarios différents sont compatibles avec ces résultats,
et même l’hypothèse selon laquelle les progéniteurs de la fusion pourraient être
des trous noirs
primordiaux n’a pas été écartée par les scientifiques. Nous estimons en
fait que cette fusion s’est produite il y a environ 7 milliards d’années, à une
époque proche des âges anciens de l’Univers. Par rapport aux précédentes
détections d’ondes gravitationnelles, le signal GW190521 observé dure très peu
de temps et il est plus difficile à analyser. En raison de la nature plus
complexe de ce signal, d’autres scénarios plus exotiques ont été considérés :
ils sont décrits dans une publication d’accompagnement. Cependant, elles sont
moins probables que la fusion d’une binaire de trous noirs.
« Les observations faites par Virgo et LIGO éclairent l’univers sombre et
définissent un nouveau paysage cosmique », déclare Giovanni Losurdo, directeur
de recherche à l’INFN à Pise et porte-parole de Virgo. « Et aujourd’hui, encore
une fois, nous annonçons une découverte sans précédent. Nous continuons
d’améliorer nos détecteurs pour améliorer leurs performances et regarder de plus
en plus loin dans l’Univers. »
Nos amis du Max Planck Institute for Gravitational Physics nous présente une
simulation numérique de la fusion de ces deux trous noirs. Voici le texte publié
par le CNRS :
Un couple de trous noirs en orbite l’un autour de l’autre perd de l’énergie sous
forme d’ondes gravitationnelles. Les deux astres se rapprochent lentement, un
phénomène qui peut durer des milliards d’années avant de s’accélérer
brusquement. En une fraction de seconde, les deux trous noirs entrent alors en
collision à une vitesse de l’ordre de la moitié de celle de la lumière et
fusionnent en un trou noir unique. Celui-ci est plus léger que la somme des deux
trous noirs initiaux car une partie de leur masse (ici, l’équivalent de 8
soleils, soit une énergie colossale) a été convertie en ondes gravitationnelles
selon la célèbre formule d’Einstein E=mc2. C’est cette bouffée d’ondes
gravitationnelles que les deux détecteurs Ligo (aux L’-Unis) et le détecteur
Virgo (en L’) ont observée. Sur son passage, cette onde dilate puis contracte
l’espace. Ainsi, tout objet qui se trouve sur le trajet d’une onde
gravitationnelle voit sa longueur varier : ce sont ces infimes variations qui
sont repérées dans les détecteurs Ligo et Virgo.
© N. Fischer, H. Pfeiffer, A. Buonanno (Max Planck Institute for Gravitational
Physics), Simulating eXtreme Spacetimes (SXS) Collaboration
Certains pensent aussi que cela pourrait être lié à la notion de Trous Noirs
Primordiaux présents au tout début de l’Univers.
POUR ALLER PLUS LOIN:
GW190521 : Virgo et LIGO découvrent une nouvelle population de trous noirs
par l’OCA
Détection d’un trou noir de
142 masses solaires par ses ondes gravitationnelles de fusion
Dans la famille « trou noir », deux chaînons manquants découverts
du Point
De nouvelles populations de trous noirs révélées par les ondes gravitationnelles
par le CNRS
Heaviest Black Hole Merger Is Among Three Recent Gravitational Wave Discoveries
GW190521: the most massive black hole collision observed to date
Ondes Gravitationnelles :.GW
190814 ; du jamais vu ! Un des derniers astronews.
Gravitational Wave Candidate Event Database
UN SITE INTERNET À DÉCOUVRIR : TOUTES LES PHOTOS DE LA NASA DISPONIBLES AU
PUBLIC !
(04/09/2020)
La
NASA vient de mettre dans un fonds photographique la plupart de ses photos, et
vidéos afin qu’elles soient accessibles à tout le monde gratuitement et libres
de droit bien sûr.
Voici ce site :
https://images.nasa.gov/
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bien naviguer parmi les différents sujets.
Bonne chasse !!!
Bonne lecture à tous.
C’est tout pour aujourd’hui !!
Bon ciel à tous !
JEAN-PIERRE MARTIN
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