LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 21 Février 2021     

       

Conférences et Évènements : Calendrier   .............. Rapport et CR

Prochaine conférence SAF.. Les conférences d’astronomie de la saf ne se tiennent qu’à « distance » jusqu’à nouvel.

La Prochaine : le mercredi 10 Mars 2021  19H00  en visio  David ELBAZ du CEA Le mystère Van den Bergh ou le secret de la fécondité des galaxies.. Transmission en direct sur le canal YouTube de la SAF :

https://www.youtube.com/channel/UCD6H5ugytjb0FM9CGLUn0Xw

La suivante le 14 Avril une conférence sur les objets interstellaires par Sean Raymond du Labo d’astrophysique de Bordeaux..

 

Astronews précédentes : ICI        dossiers à télécharger par ftp : ICI

ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

Certains peuvent recevoir en double ces news, car ils sont inscrits sur plusieurs listes. J’en suis désolé.

Sommaire de ce numéro :  

Hayabusa, Osiris-Rx et MMX : CR de la conférence SAF de A. Barucci du Lesia du 10 Fev 2021. (21/02/2021)

Mars 2020 :.18 Février 2021, 21H55 Arrivée sur Mars à l’heure prévue ! (21/02/2021)

Hope :.Mise en orbite et première photo ! (21/02/2021)

La Chine : Tianwen-1 :  en orbite martienne réussie. (21/02/2021)

Chang’e-4 :.Il se réveille et découvre une bizarrerie. (21/02/2021)

Hommage : F Combes prix international pour les Femmes de Sciences. (21/02/2021)

Gateway :Un premier contrat pour SpaceX. (21/02/2021)

Osiris-Rex : Un dernier survol avant de rentrer ! (21/02/2021)

EXOMARS :.Elle découvre du HCl dans l’atmosphère ! (21/02/2021)

Système Solaire : À ce jour, le planétoïde le plus éloigné. (21/02/2021)

ISS :.Des jets bleus observés depuis l’espace. (21/02/2021)

La Terre : La tectonique des plaques en 40 secondes. (21/02/2021)

 

 

 

 

MARS 2020 :.21H55 ARRIVÉE À L’HEURE PRÉVUE SUR MARS ! (21/02/2021)

 

Encore un bel exploit martien, nos amis de la NASA ont réussi à faire poser en douceur et au bon endroit la sonde Persévérance partie quelques 6 mois plus tôt vers Mars.

 

C’est le 9ème robot US et le 5ème rover qui se posent sur le sol martien :

·         Cela avait commencé par les sondes Viking pour le bicentenaire en 1976

·         Suivi par un démonstrateur technologique, Pathfinder et son rover so-journer

·         Suivi par deux rovers Spirit et Opportunity, ce dernier fonctionnant toujours

·         Et par un atterrisseur dans les régions plus polaires de Mars : Phoenix

·         Curiosity reprend les fonctions des deux derniers robots, mais en plus perfectionné

·         Le robot InSight, basé sur un squelette restant de Phoenix

·         Et finalement ce 18 Février 2021, Persévérance va explorer le cratère Jezero et préparer des échantillons de sol à récupérer plus tard.

 

Bref, la continuation d’une belle aventure.

 

Nous avons suivi cette aventure en direct à la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris grâce à la SAF, Gilles Dawidowicz en était le maître de cérémonies comme d’habitude. Malheureusement, à cause de ce maudit virus, ce ne fut possible qu’en « distanciel » comme on dit (quel mot horrible).

Beau spectacle où la plupart des grands astrophysiciens et ingénieurs impliqués dans la mission étaient présents et expliquaient chacun une partie de la mission

 

Une image contenant intérieur, rideau

Description générée automatiquement

Olivier de Goursac (à gauche) et Gilles Dawidowicz photos JPM

Une des slides parmi les nombreuses présentations

 

 

La vidéo des 3 heures de la CSI peut être consultée : https://youtu.be/BHBEN3B-vHI

 

 

Il se pose dans le cratère Jezero, dont on voit la position sur le globe martien.

 

Une image contenant texte

Description générée automatiquement

Une image contenant carte

Description générée automatiquement

Le cratère Jezero et l’ellipse d’atterrissage crédit : ESA, DLR, FU-Berlin, NASA and JPL-Caltech

Une vue plus scientifique par l’USGS.

 

Jezero est situé entre des zones de hautes montagnes, un bassin d’impact et un delta d’une ancienne rivière.

On espère fouiller dans le sol de ce bassin pour voir ce que l’accumulation d’eau pendant des millions d’années a pu produire.

 

 

 

Nous avons bien entendu assisté à l’atterrissage à l’heure dite, on-time comme on dit en aviation.

 

Explosion de joie au JPL, à la CSI, à Toulouse et au CNES à Paris où se trouvait notre Président.

 

Un grand bravo aux Américains, ils savent poser des robots sur Mars !!!

 

Arrivent immédiatement les toutes premières images.

 

Une image contenant texte, personne, intérieur, plafond

Description générée automatiquement

Une image contenant sombre, image, fermer, lumière

Description générée automatiquement

Applaudissement au JPL (photo NASA)

Première image transmise de la Hazcam gauche. (NASA/JPL)

 

 

 

Le lendemain on commence à avoir d’autres photos.

Ce que je ne vous avais pas dit, c’est que Persévérance (« Percy », il possède maintenant un diminutif !) possède des caméras chargées de photographier la descente et que nos amis du JPL ont demandé à MRO de changer d’orbite afin de photographier le parachute et l’atterrissage, ce qu’il à fait. Je vous laisse apprécier.

 

Une image contenant terrain, extérieur, plancher, sableux

Description générée automatiquement

La camera HiRise à bord de MRO a réussi à prendre l’atterrissage de Persévérance, ce 18 Fev 2021. On voit parfaitement l’ancien delta sur la gauche de l’image.

C’est moi qui ai colorisé l’image pour donner un aspect plus réaliste.

MRO était à 700 km du rover et orbitait à 3 km/s, ce qui rendait les conditions de prise de vue difficiles.

Crédit : NASA/JPL-Caltech/UA

Photo extraite d’une vidéo de la descente de Percy prise depuis le chariot qui le propulse vers le sol (la Sky Crane).

Cette vidéo sera disponible dans quelques jours.

On remarque les 4 câbles qui supportent Persévérance.

 

Crédit : NASA/JPL-Caltech

 

 

 

Carte INTERACTIVE de l’endroit où s’est posé Perseverance

https://mars.nasa.gov/mars2020/mission/where-is-the-rover/

 

Plus simple : il existe une image gif de l’endroit : https://twitter.com/i/status/1362576976515457026

 

 

Une fois posé, Percy nous a d’abord envoyé des photos en noir et blanc, puis suivent aujourd’hui quelques photos en couleur, les voici :

 

 

Première image haute résolution couleur prise par la HazCam située sous le rover.

 

 

 

Crédit : NASA/JPL-Caltech

On a eu beaucoup de problèmes avec les roues des rovers précédents, les MER (Spirit et Opportunity) aussi bien que Curiosity. Les revêtements se déchiraient au passage des pierres coupantes.

On a modifié le design des roues et on espère beaucoup…..

 

 

Crédit : NASA/JPL-Caltech

 

 

Il y aura plus de détails dans quelques jours, je reviendrai vers vous.

 

 

Beaucoup pensent que ce rover est une copie améliorée de Curiosity ; c’est faux.

 

 

Effectivement il lui ressemble, mais avec quelques différences.

 

** Un système de stabilisation du rover pendant le lancement (aft cross beam)

** Le collecteur d’échantillons (Sample Cache System) qui reçoit les échantillons creusés par la foreuse.

** La tourelle (Turret), extrémité du bras télémanipulateur, comprend la foreuse et de nombreux autres outils

** Les caméras, il y en a plus que sur Curiosity et elles sont presque toutes en couler (voir la conférence d’O de Goursac à ce sujet) Il y aura aussi des micros !

** Les roues sont d’un design nouveau basé sur l’expérience avec les roues de Curiosity. Elles sont plus grandes et plus étroites.

Crédit : NASA/JPL-Caltech

 

 

 

 

Mais ce n’est pas tout.

 

La procédure d’atterrissage est différente, améliorée par rapport à Curiosity.

En effet on ne se pose plus au hasard quand le parachute s’est ouvert et que l’on s’approche du sol, non, on joue à « l’hélicoptère », on survole en horizontal le sol, on analyse le terrain, on prend des photos, et on les compare à ce que l’on a en mémoire.

Lorsque l’endroit correspond à la cible, on se pose avec le sky crane. C’est une nouvelle procédure.

 

 

Mais la grosse différence : c’est la prise d’échantillons.

Persévérance va parcourir le sol de Jezero à la recherche d’endroits supposés propices à un développement d’une certaine forme de vie.

Il va forer et remplir des tubes échantillons qu’il sèmera comme le Petit Poucet le long de son trajet (et quand même sur ordre de la Terre). Ce n’est pas aussi simple que cela en a l’air !

Il en gardera une partie dans son barillet réceptacle.

 

Crédit : NASA/JPL-Caltech

 

 

 

 

Encore un point intéressant : on va tester la possibilité de fabriquer de l’Oxygène sur Mars, on voit tout de suite pourquoi : pour de futures expéditions humaines, sera-t-on capable de créer notre air à respirer.

C’est le but de l’expérience MOXIE (Mars Oxygen In-Situ Resource Utilization Experiment).

 

 

Et le point d’orgue : Perseverance emporte un petit hélicoptère, Ingenuity, c’est un démonstrateur technologique, on voudrait savoir si on peut voler dans l’air raréfié de Mars et à quelles conditions. Voir la vidéo de la conférence SAF à ce sujet.

 

 

 

À suivre !

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

SuperCam : le « couteau suisse » de « Perseverance »

 

NASA rover lands on Mars to look for signs of ancient life

 

Was there ever life on Mars? NASA's Perseverance rover wants to find out

 

Touchdown! NASA’s Mars Perseverance Rover Safely Lands on Red Planet

 

Atterrissage de Perseverance   CNES

 

#Capsurmars - l'atterrissage de Perseverance !

 

Perseverance, NASA's Newest Mars Rover

 

Vidéo : Mars 2020 : comment revoir l’arrivée périlleuse du rover Perseverance

 

Quelles sont les différences entre Curiosity et Mars 2020, les deux rovers martiens ?

 

Some Differences Between Mars 2020 and Curiosity

 

Mars 2020 Perseverance Rover Sample Caching System

 

Une vue géologique de l’environnement Jezero.

 

Jezero crater through the eyes of Mars Express

 

NASA’s Next Mars Rover Is Ready for the Most Precise Landing Yet

 

NASA's Perseverance Rover Sends Sneak Peek of Mars Landing

 

Where is Perseverance?

 

 

 

 

Mars 2020 : LA mission martienne de la NASA pour 2020.

 

Mars 2020 au JPL.

 

 

 

 

 

 

HOPE :.MISE EN ORBITE ET PREMIÈRE PHOTO. (21/02/2021)

 

La sonde Hope (Al Amal) est la première sonde d’un pays arabe (les Émirats Arabes Unis) à se mettre en orbite martienne. Cela s’est produit le 9 Février 2021.

Jour de gloire pour ce petit pays, qui fête les 50 ans de la création de cette fédération des 7 émirats de la région.

 

On se souvient que c’est à bord d’une fusée japonaise (H IIA de Mitsubishi Heavy Industries) que s’est envolée la sonde martienne émiratie le 20 Juillet 2020 avec pour cible la planète rouge. Lancement depuis la base spatiale Tanegashima située au SO du Japon.

 

Hope a réussi à ralentir sa vitesse de façon à pouvoir être happée par la gravité de la planète rouge et rester ainsi en orbite martienne.

 

Peu de temps après, elle nous transmet une photo d’une partie du globe martien.

 

hope

Première image de Mars prise par la caméra EXI (Emirates eXploration Imager) le 14 Février 2021, d’une distance de 25.000 km. Le cercle rouge entoure la région d’Olympus Mons (il faut quand même de bons yeux !).

La sonde devrait étudier l’atmosphère martienne pendant une année martienne.

La présidente de l’agence spatiale émiratie est l’ex responsable adjointe du projet et c’est une femme : Sarah al-Amiri.

 

Crédit : Emirates Mars Mission/Mohamed Bin Zayed

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

La sonde Hope des Emirats arabes unis se place en orbite autour de Mars

 

Découvrez la première image de Mars envoyée par la sonde "Espoir" des Emirats arabes unis

 

The first photo of Mars delivered by the UAE's Hope probe is glorious

 

UAE's 'Hope' probe sends home first image of Mars

 

 

 

 

 

 

LA CHINE : TIANWEN-1 / ORBITE MARTIENNE RÉUSSIE ! (21/02/2021)

 

En route pour se mettre en orbite autour de Mars, la sonde chinoise Tianwen-1 envoie ses premières photos de Mars.

 

tianwen

Cette photo prise à quelques millions de km de Mars, est un exploit chinois, en effet la sonde va se mettre en orbite autour de Mars, une grande première pour la Chine.

 

On y voit la zone de Valles Marineris, le plus grand canyon du Système Solaire, ce n’est peut-être pas très clair au premier abord, mais on va les croire.

Pour cette sonde en 3 parties, il est prévu que l’imposant rover atterrisse en Mai ou Juin.

 

 

C’est une étape fondamentale pour la Chine qui veut rattraper son retard ; en une mission elle veut faire ce qu’on fait les américains sur plusieurs missions pendant plus de 50 ans !

 

 

Crédit photo : CNSA/PEC

 

 

 

 

Finalement c’est le 10 Février 2021 que la sonde chinoise se met en orbite martienne.

 

Elle doit étudier Mars, prendre des photos et surtout faire atterrir son rover dans la plaine Utopia Planitia. Ce serait un exploit !

 

Durant sa mise en orbite, Tianwen-1 a pris des vidéos de cette séquence, en voici une.

 

 

https://youtu.be/mMSA9evT4Y4

 

 

vidéo :

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

En orbite autour de Mars, la sonde chinoise Tianwen-1 envoie une vidéo de la planète rouge

 

Mars : la Chine réussit l'insertion en orbite de sa sonde spatiale Tianwen-1

 

Dynamic footage of Tianwen-1 entering the orbit of Mars unveiled

 

Mise en orbite réussie autour de Mars pour la sonde chinoise Tianwen-1

 

Tianwen-1: China's first Mars mission de Space.com

 

La sonde spatiale chinoise Tianwen-1 envoie sa première photo de Mars

 

 

 

 

 

CHANG’E-4 :.IL SE RÉVEILLE ET DÉCOUVRE UNE BIZARRERIE. (21/02/2021)

 

Chang’e-4, la station chinoise avec rover située sur la face cachée de la Lune, se réveille pour sa 27ème journée lunaire, un exploit.

 

Son rover, Yutu-2, qui a déjà parcouru 630 m vient de trouver une pierre de forme bizarre sur le sol lunaire.

 

Une image contenant texte, nature, cratère

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Trajet effectué par le rover Yutu-2 après 27 jours lunaires. Site d’atterrissage à droite. Crédit : CLEP

Voilà cet objet bizarre que le rover va examiner. Une autre photo prise d’un peu plus près. Crédit CNSA

 

 

C’est début Février 2021 que Yutu-2 a repris ses activités après la froide nuit lunaire précédente.

 

Sur son parcours il trouve cette étrange petite roche longiligne, et les scientifiques de la mission décidèrent de l’examiner de plus près.

Il est équipé pour cela, le rover possède un spectromètre visible et IR, le VNIS (Visible and Near-infrared Imaging Spectrometer).

En fait cet élément est composé de deux parties :

·         Le spectro dans le visible et l’IR, le VNIR et

·         Le spectro dans l’IR et les ondes courtes le SWIR

Ils sont dédiés à la détection de la composition minéralogique des objets de surface.

 

Par contre ils ont un champ de vision limitée, il faut donc s’approcher vraiment des objets pour voir les étudier.

 

L’objet détecté retient l’attention car il semble avoir des bords plutôt tranchants, il serait donc plus jeune que l’environnement. Ce serait peut-être un éjecta.

 

Les analyses sont en cours.

 

 

La Chine met à la disposition du public toutes les informations de cette mission (rapports et photos) sur son site, mais il faut noter que la plupart des photos ont été réarrangées pour être plus faciles à trouver, par un ingénieur de la NASA Doug Ellison et elles sont plus faciles à consulter ICI, à voir absolument.

 

En voici quelques-unes :

 

Panorama 360° pris depuis le sommet de l’atterrisseur Chang’e-4.

 

On remarque le rover dans le haut de l’image.

 

Une autre image similaire mais avec vue sur le haut de l’atterrisseur est plus perturbante que celle-ci.

 

 

Crédit : CNSA et Doug Ellison

L’atterrisseur Chang’e-4 vu par la caméra du rover Yutu-2.

 

 

Crédit : CNSA et Doug Ellison

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

La Chine publie de magnifiques photos de la face cachée de la Lune

 

Implementation strategy of VNIS on Yutu-2 rover based on vision measurement technology

Le rover Chinois Yutu 2 a trouvé une pierre étrange sur la face cachée de la Lune

 

L’article en chinois mais les photos sont internationales.

 

China's Yutu 2 rover finds 'milestone' on far side of the moon par Space.com

 

Chang'e-4 First lander and rover on the Moon's far side par la Planetary Society.

 

 

 

La Chine dans l’espace sur votre site préféré.

 

 

 

 

 

 

 

HOMMAGE : F. COMBES PRIX INTERNATIONAL FEMMES DE SCIENCES (21/02/2021)

 

Une image contenant personne, intérieur, homme, tenant

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Notre amie Françoise Combes, astrophysicienne de renom, vient d’être nommée lauréate Europe du prix international pour les Femmes et la Science 2021 de L'Oréal-UNESCO.

 

C’est un prix qui veut honorer des scientifiques féminines pour leur réussite scientifique.

 

Nous connaissons tous François Combes, et je ne vais pas refaire sa carrière, reportez-vous à des articles précédents

 

Photo : JPM

 

 

 

 

Consulter l’interview qu’elle a donné à La Recherche (voir plus bas).

 

 

En tous cas, c’est amplement mérité, bravo Françoise.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

 

Françoise Combes est lauréate Europe du prix international pour les Femmes et la Sciences L'Oréal-UNESCO 2021

 

Il reste de grands défis à relever en astrophysique article de La Recherche

 

 

 

 

 

 

GATEWAY : UN PREMIER CONTRAT POUR SPACEX. (21/02/2021)

 

Le Gateway, notre avant-poste autour de la Lune, est une mini station spatiale, étape essentielle vers d’autres missions lunaires ou plus lointaines. Ce sera une base permanente et un relais de communications, mais aussi un entrepôt de stockage de consommables pour les astronautes, il pourrait même abriter des laboratoires scientifiques.

 

Cette station est essentielle pour le programme Artemis de la NASA, programme de retour vers la Lune dans un premier temps.

Il s’ajoute au lanceur nouvelle génération Space Launch System (SLS) et au module habité Orion dont l’ESA fournit la partie module de service.

 

Les futurs vols d’astronautes vers la Lune s’arrêteront en fait au Gateway, où un atterrisseur lunaire les attendra pour aller vers la surface. On pense même qu’elle pourrait servir d’étape avant de partir vers….Mars !

 

La NASA a toujours en tête la date de 2024 pour un premier alunissage avec astronautes.

 

Le Gateway doit donc commencer à se construire, c’est la raison pour laquelle la NASA distribue les premières commandes.

 

Le PPE (Power and Propulsion Element), est un module générateur électrique de 60 kW fonctionnant avec panneaux solaires. Il sera en plus chargé des communications et des contrôles d’orbites.

En Mai 2019, la NASA a confié la fabrication de ce module à Maxar Technologies au Colarado.

Le PPE sera dirigé par le centre de recherche Glenn de la NASA dans l’Ohio.

 

Le HALO (Habitation and Logistics Outpost), est un module d’habitation pressurisé pour les astronautes. Il doit pouvoir supporter toutes les fonctions vitales nécessaires pour ceux qui arrivent et pour ceux qui vont repartir vers la Terre et pour ceux qui vont s’envoler vers la Lune.

Il devra comporter plusieurs points d’amarrage (docking ports).

Le HALO a été confié à Northrop Grumman et il sera dirigé par le Kennedy Space Center de Houston.

 

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Description générée automatiquement

Le module HALO au premier plan avec le module PPE derrière équipé de panneaux solaires. Dessin : NASA.

 

 

En Mars 2020, la NASA a sélectionné SpaceX de Hawthorne, Californie, comme transporteur de toute la logistique vers le Gateway.

 

Récemment, en Février 2021, la NASA a encore confié à SpaceX la responsabilité des lancements de PPE et HALO après leur intégration, bien sûr, à l’aide d’un lanceur Falcon Heavy à partir du pad 39A de Cape Kennedy. Lancement prévu Mai 2024.

 

Le Canada fournira aussi un bras télémanipulateur comme sur l’ISS, ce sera le Canadarm3.

Le Japon et l’Europe participent aussi au projet, les modules I-HAB et ESPRIT sont confiés à Thales-Alenia comme déjà évoqué ici.

 

Une image contenant transport, satellite, sombre

Description générée automatiquement

Une vue d’ensemble du Gateway dans sa première phase. On y reconnait de gauche à droite dans la partie centrale :

PPE ; HALO ; I-HAB avec un multi sas d’amarrage, la capsule Orion. Dans la partie verticale,
en haut le module logistique et le module ESPRIT, en bas, le futur module pour alunir ( ?). dessin : NASA

 

 

 

 

On peut voir diverses conceptions du Gateway sur ce site.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

NASA Awards Contract to Launch Initial Elements for Lunar Outpost

 

SpaceX wins contract to launch first pieces of NASA’s Gateway lunar outpost

 

Gateway chez eo-portal.

 

Thales Alenia Space : au cœur des plus grand défis industriels liés à l’exploration lunaire

 

About Gateway Deep Space Logistics

 

 

 

 

 

 

 

OSIRIS-REX : UN DERNIER SURVOL AVANT DE RENTRER ! (21/02/2021)

 

Suite à la superbe conférence d’Antonelle Barucci sur les missions astéroïdes avec retour, nous savons tout sur la mission NASA Osiris-Rex autour de l’astéroïde Bennu.

Le prélèvement à parfaitement réussi, on devrait repartir bientôt.

 

La NASA en a décidé autrement. Elle veut que la sonde jette un dernier coup d’œil à la surface de Bennu.

Cela devrait se produire le 7 Avril 2021, avant un départ de Bennu le 10 Mai 2021, pour un voyage retour de deux ans.

Pourquoi ?

 

Principalement pour évaluer les éventuelles modifications de surface liées à la prise d’échantillons. On se souvient que le bras prévu à cet effet, s’était enfoncé de près de 50 cm dans le sol lors de la prise d’échantillons. La surface découverte est-elle devenue plus rouge, en effet les matériaux de surface plus exposés sont généralement bleus (voir carte plus loin), alors que les matériaux plus récents apparaissent plutôt rouges.

 

On veut aussi comparer la zone dans son ensemble et voir si elle est devenue plus sombre ou plus claire.

 

 

Image composite en fausses couleurs de Bennu, les terrains spectralement en bleu sont les terrains de surface, alors que certains endroits (moins exposés) apparaissent en rouge. Les zones brillantes en vert correspondent au minéral pyroxène, provenant certainement d’un autre astéroïde (Vesta ?). Crédit : NASA/Goddard/University of Arizona

 

Voir en référence plus bas l’article correspondant.

 

 

 

Osiris-Rex, qui était positionné à près de 2000 km de Bennu, devrait le survoler à une altitude raisonnable, approximativement 4000 m et l’inspecter pendant une rotation complète, à savoir plus de 4 heures pour avoir les deux hémisphères complets. C’’est une opération délicate qui va nécessiter 5 phases différentes de navigation spatiale. Cette partie de la mission porte un nom : PTO acronyme de Post-TAG Observation.

 

 

Vidéo : Superbe tour de l’astéroïde Bennu.

 

 

https://youtu.be/QunVAWABQSc

video :

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

NASA’s OSIRIS-REx Unlocks More Secrets from Asteroid Bennu à lire absolument.

 

OSIRIS-REx to Fly a Farewell Tour of Bennu

 

OSIRIS-REx : pourquoi la Nasa a-t-elle prévu un ultime survol de l’astéroïde Bennu ?

 

Variations in color and reflectance on the surface of asteroid (101955) Bennu

 

An Asteroid of a Different Color … and Other Secrets of Bennu Unlocked de l’UA.

 

 

 

Le site de la mission à l’Université d’Arizona.

 

Tout sur la mission Osiris Rex sur votre site préféré.

 

Tout sur la mission Hayabusa sur votre site préféré.

 

 

 

 

 

 

 

EXOMARS :.ELLE DÉCOUVRE DU HCl DANS L’ATMOSPHÈRE ! (21/02/2021)

 

C’est la première fois que la sonde orbiteur TGO (Trace Gas Orbiter) détecte un nouveau gaz dans l’atmosphère martienne, et c’est du chlorure d’hydrogène HCl, la version gazeuse de l’acide chlorhydrique, obtenue, d’ailleurs en faisant agir ce gaz avec de l’eau. C’est un gaz (et un liquide) hautement toxique et corrosif.

C’est un gaz qui fait partie des halogènes comme ceux des familles du Fluor, Chlore, Brome et Iode.

 

Cette découverte est importante car il faudra maintenant trouver une explication à cette présence, il ne semble pas que ce soit d’origine volcanique mais plutôt lié aux nombreuses tempêtes de poussières à la surface de la planète. Il a en effet été détecté à la fois au N et au S pendant les tempêtes de poussières. D’autres gaz de type volcanique n’ayant pas été détectés.

 

L’ESA publie un article que je reprends plus bas à ce sujet ainsi qu’une illustration de la façon dont ce gaz pourrait être généré.

 

Comment le chlorure d’hydrogène pourrait se former sur Mars. (crédit : ESA)

 

Voici un extrait de l’article publié par l’ESA :

 

L’une des grandes quêtes de l’exploration de Mars vise la recherche de gaz atmosphériques liés à l’activité biologique ou géologique, ainsi que la compréhension de l’inventaire hydrographique passé et présent de la planète, afin de déterminer si Mars a pu être habitable un jour et si des réserves d’eau pourraient être accessibles pour une future exploration humaine. Deux nouvelles conclusions formulées par l’équipe ExoMars et publiées aujourd’hui dans Science Advances dévoilent une toute nouvelle catégorie de chimie et fournissent des informations supplémentaires sur les changements saisonniers et les interactions surface-atmosphère, qui sont les moteurs de ces nouvelles observations.

 

« Nous avons découvert du chlorure d’hydrogène pour la première fois sur Mars. Il s’agit de la première détection d’un gaz halogène dans l’atmosphère de Mars, et cela représente un nouveau cycle chimique à comprendre », déclare Kevin Olsen de l’Université d’Oxford, au Royaume-Uni, l’un des principaux scientifiques à l’origine de la découverte.

 

Le chlorure d’hydrogène gazeux, ou HCl, comprend un atome d’hydrogène et un atome de chlore. Les scientifiques étudiant la planète Mars ont toujours été à l’affût des gaz à base de chlore ou de soufre, car ils sont des indicateurs possibles de l’activité volcanique. Mais la nature des observations sur le chlorure d’hydrogène - le fait qu’il ait été détecté dans des endroits très éloignés en même temps, et l’absence d’autres gaz que l’on pourrait attendre de l’activité volcanique - indique une source différente. En d’autres termes, la découverte suggère une interaction surface-atmosphère entièrement nouvelle, due aux saisons de poussière sur Mars, qui n’avait pas été explorée auparavant.

 

Dans le cadre d’un processus très similaire à celui observé sur Terre, les sels sous forme de chlorure de sodium - vestiges des océans évaporés et encastrés dans la surface poussiéreuse de Mars - sont soulevés dans l’atmosphère par les vents. La lumière du soleil réchauffe l’atmosphère, ce qui provoque l’ascension des poussières, ainsi que de la vapeur d’eau libérée par les calottes glaciaires. Les poussières salées réagissent avec l’eau atmosphérique pour libérer du chlore, qui lui-même réagit avec les molécules contenant de l’hydrogène pour créer du chlorure d’hydrogène. D’autres réactions pourraient voir la poussière riche en chlore ou en acide chlorhydrique remonter à la surface, peut-être sous forme de perchlorates, une classe de sel composée d’oxygène et de chlore.

 

« Vous avez besoin de vapeur d’eau pour libérer le chlore et vous avez besoin des sous-produits de l’eau - l’hydrogène - pour former du chlorure d’hydrogène. L’eau est essentielle dans cette chimie », explique Kevin. « Nous observons également une corrélation avec la poussière : nous voyons plus de chlorure d’hydrogène lorsque l’activité de la poussière augmente, un processus lié au réchauffement saisonnier de l’hémisphère sud ».

 

L’équipe a repéré ce gaz pour la première fois lors de la tempête de poussière mondiale de 2018, en observant son apparition simultanée dans les deux hémisphères, nord et sud, et a constaté sa disparition étonnamment rapide à la fin de la période saisonnière de poussière. Ils examinent déjà les données recueillies au cours de la saison des poussières suivante et voient le HCl remonter.

 

« C’est incroyablement gratifiant de voir nos instruments sensibles détecter un gaz jamais vu auparavant dans l’atmosphère de Mars », nous précise Oleg Korablev, chercheur principal de l’instrument Atmospheric Chemistry Suite qui a fait cette découverte. « Notre analyse relie la génération et le déclin du gaz de chlorure d’hydrogène à la surface de Mars ».

 

Des tests approfondis en laboratoire et de nouvelles simulations atmosphériques globales seront nécessaires pour mieux comprendre l’interaction surface-atmosphère à base de chlore, ainsi que des observations continues sur Mars pour confirmer que la hausse et la baisse du HCl sont dues à l’été de l’hémisphère sud.

 

« La découverte du premier nouveau gaz à l’état de trace dans l’atmosphère de Mars constitue une étape majeure pour la mission ExoMars Trace Gas Orbiter », selon Håkan Svedhem, scientifique du projet ExoMars Trace Gas Orbiter de l’ESA. « C’est la première nouvelle classe de gaz découverte depuis la prétendue observation du méthane par le Mars Express de l’ESA en 2004, qui a motivé la recherche d’autres molécules organiques et a finalement abouti au développement de la mission Trace Gas Orbiter, pour laquelle la détection de nouveaux gaz représente un objectif primordial. »

 

L’ESA publie une vidéo explicative : Discovering new gases on Mars

https://dlmultimedia.esa.int/download/public/videos/2021/02/010/2102_010_AR_EN.mp4

 

 

 

Mais ce n’est pas tout, ExoMars a aussi retracé une possibilité expliquant la perte d’eau sur Mars.

 

Outre les nouveaux gaz, le Trace Gas Orbiter affine notre compréhension de la façon dont Mars a perdu son eau - un processus qui est également lié aux changements saisonniers.

 

Selon les experts, l’eau liquide se serait autrefois écoulée à la surface de Mars, comme en témoignent les nombreux exemples d’anciennes vallées asséchées et de canaux de rivières. Aujourd’hui, elle est principalement enfermée dans les calottes glaciaires et enfouie sous terre. Mars perd encore de l’eau aujourd’hui, sous forme d’hydrogène et d’oxygène s’échappant de l’atmosphère.

 

Pour comprendre l’évolution du climat de Mars, il est essentiel de comprendre l’interaction des réservoirs potentiels d’eau et leur comportement saisonnier et à long terme, ce que permettrait l’étude de la vapeur d’eau et de l’eau « semi-lourde » (où un atome d’hydrogène est remplacé par un atome de deutérium, une forme d’hydrogène avec un neutron supplémentaire).

 

ExoMars observe de l'eau dans l'atmosphère martienne Crédit : ESA.

 

 

« Le rapport deutérium à hydrogène, D/H, est notre chronomètre - une mesure puissante qui nous renseigne sur l’histoire de l’eau sur Mars, et sur l’évolution de la perte d’eau au fil du temps. Grâce à l’orbiteur ExoMars Trace Gas, nous pouvons désormais mieux comprendre et calibrer ce chronomètre et tester de nouveaux réservoirs d’eau potentiels sur Mars », nous explique Geronimo Villanueva du Goddard Space Flight Center de la NASA et auteur principal de cette nouvelle conclusion.

 

« Le Trace Gas Orbiter nous permet d’observer la trajectoire des isotopologues de l’eau lorsqu’ils montent dans l’atmosphère avec un niveau de détail impossible auparavant. Les mesures précédentes ne donnaient que la moyenne sur la profondeur de l’atmosphère entière. C’est comme si nous n’avions eu qu’une vue en 2D. À présent, nous pouvons explorer l’atmosphère en 3D », explique Ann Carine Vandaele, chercheuse principale de l’instrument Nadir and Occultation for MArs Discovery (NOMAD) utilisé pour cette enquête.

 

« Il est intéressant de noter que les données montrent qu’une fois l’eau complètement vaporisée, elle présente un enrichissement commun important en eau semi-lourde et un rapport D/H six fois supérieur à celui de la Terre dans tous les réservoirs de Mars, ce qui confirme que de grandes quantités d’eau ont été perdues au fil du temps », nous dit Giuliano Liuzzi, de l’Université américaine et du Goddard Space Flight Center de la NASA, et l’un des principaux scientifiques de l’étude.

 

Les données ExoMars collectées entre avril 2018 et avril 2019 ont également montré trois cas d’accélération de la perte d’eau dans l’atmosphère : la tempête de poussière mondiale de 2018, une tempête régionale courte mais intense en janvier 2019, et la libération d’eau de la calotte polaire sud pendant les mois d’été liée au changement de saison. Il convient de noter en particulier un panache de vapeur d’eau ascendante pendant l’été austral qui pourrait injecter de l’eau dans la haute atmosphère sur une base saisonnière et annuelle.

 

Les futures observations coordonnées avec d’autres engins spatiaux, dont MAVEN de la NASA, qui se concentre sur la haute atmosphère, fourniront des informations complémentaires sur l’évolution de l’eau au cours de l’année martienne.

 

« Le changement des saisons sur Mars, et en particulier l’été relativement chaud dans l’hémisphère sud, semble être le moteur de nos nouvelles observations telles que la perte accrue d’eau dans l’atmosphère et l’activité de la poussière liée à la détection du chlorure d’hydrogène, que nous constatons dans les deux dernières études », ajoute Håkan. « Les observations du Trace Gas Orbiter nous permettent d’explorer l’atmosphère martienne comme jamais auparavant. »

 

 

Vidéo : Retracer l'histoire de l'eau sur Mars

https://dlmultimedia.esa.int/download/public/videos/2021/02/011/2102_011_AR_EN.mp4

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

ExoMars découvre un nouveau gaz et retrace la perte d’eau sur Mars

 

ExoMars détecte un nouveau gaz et retrace la perte d'eau sur Mars

 

ExoMars discovers new gas and traces water loss on Mars

 

Une réaction chimique jusqu’alors indétectable a été repérée sur Mars

 

Transient HCl in the atmosphere of Mars

 

 

 

Tout sur Exomars sur ce site.

 

Les vidéos de ExoMars à l’ESA.

 

 

 

 

 

 

 

 

ISS :.DES JETS BLEUS VUS DEPUIS L’ESPACE. (21/02/2021)

 

 

Une image contenant ciel nocturne

Description générée automatiquement

Finalement les scientifiques ont réussi à expliquer ce que des astronautes à bord de l’ISS avaient observé en 2019 : des jets bleus (blue jets) émanant du sol et se propulsant jusqu’à 50 km d’altitude en moins de 100 ms.

Ce phénomène s’étant produit pendant un orage.

Le bleu pourrait provenir de l’excitation de l’azote atmosphérique.

 

Une mauvaise photo avait été prise par l’astronaute européen Mogensen au-dessus du Pacifique. Une vidéo explicative existe aussi (voir plus loin).

 

Photo : NASA.

 

 

 

 

Ces jets bleus ont déjà été observés depuis des années du sol ou d’avions, mais aucune explication n’avait été trouvée.

 

Un article récemment publié dans Nature fait le point sur ce phénomène.

 

Une image contenant satellite, transport

Description générée automatiquementIl se sert des données recueillies par un instrument attaché au laboratoire Columbus de l’ISS.

 

C’est l’instrument Asim, acronyme de Atmosphere-Space Interactions Monitor, que l’on voit sur cette photo prise par la NASA.

 

C’est un « chasseur d’orages » qui comprend des caméras optiques, un photomètre et des détecteurs gamma et X.

Il s’intéresse aux phénomènes lumineux transitoires liés aux orages.

 

Photo : crédit : NASA.

 

 

 

 

Les phénomènes lumineux liés aux orages sont nombreux comme :

 

·         Les sprites (ou farfadets ou sylphes) de couleur rouge

·         Les elves (Emission of light and very low-frequency perturbations from electomagnetic pulse sources)

 

L’ESA publie à cet effet une très claire infographie que vous pouvez-voir ci-contre.

 

Pour voir avec plus de détails, clic sur l’image, sinon, de haut en bas :

·         L’ISS

·         Les elves avec les anneaux concentriques

·         Les sprites ou farfadets rouges

·         Les jets bleus

·         Les sursauts d’électron/positron émettant des gammas.

 

 

Ces instruments à bord de l’ISS devraient permettre aux scientifiques de mieux expliquer tous ces phénomènes liés aux orages et comment ils affectent notre atmosphère.

 

L’évènement de 2019 a fait l’objet de l’article de Nature par Torsten Neubert de l’Université du Danemark

 

Illustration : ESA.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vidéo explicative du phénomène des jets bleus.

 

 

https://youtu.be/WNSpDGzxkWE

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Quel est ce mystérieux jet bleu observé depuis l’espace ? de Science et Vie

 

Blue jets studied from Space Station

 

Un intense jet bleu observé depuis l'espace de Futura Sciences

 

Observé depuis la Station spatiale internationale un mystérieux jet bleu met les scientifiques en émoi !

 

Space station detectors found the source of weird ‘blue jet’ lightning

 

'Elves' and 'blue jet' lightning in Earth's stratosphere spotted from space

 

Mysterious Blue Jet Lightning Seen From Space

 

First light for the storm hunter

 

Bolts of Blue

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA TERRE : LA TECTONIQUE DES PLAQUES EN 40 SECONDES. (21/02/2021)

 

On sait que la surface de notre planète est bâtie sur un certain nombre de plaques qui se sont déplacées au cours du temps. (la dérive des continents). Évidemment le déplacement de ces plaques due aux mouvements de convexion dans le manteau terrestre, n’est pas visible à l’échelle humaine. Néanmoins ces déplacements ont pu être mis en évidence sur des milliards d’années, les continents actuels ne sont pas à leur place d’origine.

 

Des chercheurs ont élaboré un modèle informatique sur ce que nous savons et en ont fait une animation sur le dernier milliard d’années, elle dure 40 secondes. La voici :

 

 

https://youtu.be/gQqQhZp4uG8

vidéo :

 

 

 

 

 

 

Ils en ont publié un article chez Elsevier :

Extending full-plate tectonic models into deep time: Linking the Neoproterozoic and the Phanerozoic

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Vidéo: Un milliard d'années de dérive des plaques tectoniques en 40 secondes

 

A billion years in 40 seconds: Video reveals our dynamic planet

 

 

https://youtu.be/5ps7uuwDeu4

 

 

 

SYSTÈME SOLAIRE : À CE JOUR LE PLANÉTOÏDE LE PLUS ÉLOIGNÉ. (21/02/2021)

 

On s’intéresse aux objets extra solaires, mais il ne faut pas oublier que l’on ne connait pas tout de notre propre Système Solaire.

 

Des astronomes bien connus spécialistes des objets transneptuniens (S. Sheppard, D. Tholen et C. Trujillo) viennent de découvrir un de ces objets, situé très loin, si loin qu’ils l’ont appelé malicieusement « Farfarout » (très très loin !) car il était encore plus loin que le précédent qui portait lui le doux nom de « Farout » (très loin).

 

Une image contenant texte, noir, ciel nocturne

Description générée automatiquement

Représentation des distances dans le Système Solaire pour les objets les plus connus.
Le nouveau planétoïde Farfarout (2018 AG37 sur sa carte d’identité) est en moyenne à 132 UA.
On reconnaitra les principaux objets transneptuniens.
Crédit : R. Candanosa, S. Sheppard de la Carnegie Institution for Science, et B. Bays de l’Uni de Hawaï

 

Si Farfarout est en moyenne à 132 UA, son orbite est en fait très elliptique : 175 UA/ 27 UA. Elle pénètre même l’orbite de Neptune comme on le voit sur cette illustration. Il y a donc interaction gravitationnelle entre les deux corps.

 

Nos astronomes découvreurs de Farfarout avaient aussi découvert précédemment l’objet à l’époque le plus lointain, Farout.

Maintenant il semble bien que le nouvel objet Farfarout soit l’objet le plus éloigné du Système Solaire jusqu’à la prochaine découverte.

 

Les premières mesures ont donné 400 km comme diamètre de cet objet qui parcourt son orbite en….1000 ans !

 

La découverte a été faite à partir de plusieurs observations : Subaru et Gemini North au Mauna Kea à Hawaï et au télescope Magellan au Chili.

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Voici l’objet le plus éloigné du système solaire, jamais observé

 

NAU astronomer on team confirming orbit of most distant object ever observed in our solar system

 

“Farfarout” – Astronomers Confirm Solar System’s Most Distant Planetoid

 

C’est confirmé : FarFarOut est bien l’objet connu du système solaire le plus éloigné

 

 

 

 

 

Bonne lecture à tous.

 

C’est tout pour aujourd’hui !!

 

Bon ciel à tous !

 

JEAN-PIERRE MARTIN

 

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